Les eurodéputés se sont alarmés dans une résolution adoptée le 10 juin, de l'ingérence de Moscou dans les politiques européennes. Notamment au travers du soutien apporté à certains partis d'extrême droite, comme le Front national.
Human Rights Subcommittee Chair Elena Valenciano (S&D, ES), Culture Committee Chair Silvia Costa (S&D, IT), EP Vice-President Ulrike Lunacek (Greens/EFA, AT) and Dinara Yunus, the daughter of Leyla Yunus (Human Rights defender and Sakharov laureate finalist imprisoned in Azerbaijan) held a joint press conference on Tuesday, 9 June at 16.00 on this subject. You can watch the recording of the press conference via the link below.
MEPs will also debate Baku Games and Azerbaijan's political prisoners on Wednesday afternoon. The question to the Council will focus on whether large sporting events, including the Baku Games, should be used to stand up for human rights and promote universal values.
Les députés français ont appelé le 9 juin à un remodelage du projet de loi européen sur le secret des affaires, accusé d’empiéter sur la liberté d’information et la protection des sources des journalistes.
EXCLUSIF/ L'Azerbaïdjan a donné un mois au bureau de l'OSCE à Baku pour fermer boutique. Une réaction aux critiques liées au non-respect des droits de l'Homme dans le pays, selon les médias occidentaux, tandis que des diplomates mettent en cause l'ingérence américaine.
Le projet de loi pour un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne a franchi sa première étape au Parlement britannique mardi 9 juin, en pleine polémique sur la latitude laissée aux ministres eurosceptiques pour s’exprimer sur le sujet.
Pour l'eurodéputée du Parti pirate, les propositions de loi sur le droit d'auteur et le géoblocage de la Commission européenne ne vont pas assez loin. Elle a répondu aux questions d'EurActiv Allemagne.
Après l'affaire des Luxleaks et une série d'enquêtes sur la fiscalité des entreprises, la Commission européenne se concentre désormais sur l'administration fiscale allemande afin de déterminer si le pays confère aussi des avantages déloyaux aux grandes entreprises. Un article d'EurActiv Allemagne.
Dans des rapports accablants, le groupe d'experts sur le racisme et l'intolérance du Conseil de l'Europe a appelé la Hongrie et la Pologne à combattre les préjugés racistes qui se multiplient depuis plusieurs années.
La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, rappelle le rôle central que peut jouer la culture dans la mobilisation internationale en faveur des futurs objectifs de développement durable (ODD), notamment face au « nettoyage culturel » mené par l'Etat islamique.
C’est la stratégie du faible au fort : la Grèce est persuadée que ses créanciers sont terrorisés par la perspective d’un « Grexit » qui ne pourrait qu’aboutir à l’explosion de l’euro et entrainer le monde dans un nouvel hiver économique. Ils n’ont donc d’autres choix que de lui faire des concessions, sauf à couler avec elle. En face, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) sont tout aussi persuadés que le gouvernement d’Alexis Tsipras ne tentera jamais un défaut de paiement - suivi d’un retour à la drachme-, car cela se traduirait par un cataclysme pour l’économie locale et une colère de son peuple qui ne l’a pas élu pour cela. La zone euro se sent d’autant plus en position de force qu’elle ne craint plus vraiment la chute du petit domino grec (2 % du PIB de la zone), car elle s’est considérablement renforcée en cinq ans. Si en 2010, la Grèce était un problème européen, en 2015, c’est un problème gréco-grec, pense-t-on dans les capitales européennes. On saura vite qui a raison : si aucun compromis n’est trouvé dans les prochains jours, Athènes sera en faillite le 30 juin.
En réalité, personne ne sait ce qui se passera en cas d’échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers, la réaction des marchés étant par nature imprévisible. En septembre 2008, les autorités américaines assuraient ainsi à leurs partenaires que la faillite de Lehman Brother’s n’aurait aucune conséquence puisqu’il s’agissait d’une banque non systémique. On a vu... Autrement dit, jouer avec le « Grexit », c’est jouer à la roulette russe avec l’économie mondiale.
Que Syriza ait adopté dans les négociations avec ses créanciers une position très idéologique, marquée par une méconnaissance des contraintes diplomatiques et financières européennes et mondiales, n’est pas une surprise. Composée d’environ 45 % d’antieuropéens, cette confédération de plusieurs partis de gauche radicale voit dans le FMI et l’Europe une force d’occupation étrangère qu’il convient de défaire… Mais on aurait tort de ne voir que cette crispation idéologique là.
Car le FMI est tout aussi caricatural que Syriza, même s’il a su le dissimuler en militant pour la restructuration de la dette grecque (mais, bien sûr, uniquement pour la partie détenue par les Européens…). De fait, c’est lui, et non la zone euro, qui exige la réforme immédiate de l’intenable système de retraites, l’assouplissement du marché du travail ou le passage de 11 % à 23 % de la TVA sur l’électricité, déjà l’une des plus chères d’Europe. On voit qu’on est là dans la théologie ultralibérale la plus pure : pourquoi ne pas laisser la Grèce choisir ses priorités à condition qu’elle parvienne à équilibrer son budget ? Si elle veut financer ses retraites au détriment de l’éducation, des investissements ou de la santé, qu’elle l’assume vis-à-vis de son opinion publique.
Qui cédera le premier dans cet affrontement ? Tsipras, quitte à perdre le pouvoir ? Le FMI, quitte à renforcer Syriza qui apparaitra comme le grand vainqueur de ce bras de fer ? Ou aucun des deux, quitte à faire exploser l’euro ?
N.B.: édito paru dans Libération du 9 juin