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Université Thomas Sankara : Recrutement ouvert pour les Masters professionnels à distance (Rentrée 2025–2026)

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 12:30

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement de la :

7ème promotion d'étudiants pour le Master Professionnel en Economie et Gestion des Entreprises d'Economie sociale et Solidaire (MEGEES) ;

12ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Management des Organisations et des Associations (MOA) ;

6eme promotion pour le Master professionnel en analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires (MASPAA),

10ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG) ;

7ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Planification et Management des Structures Educatives (MPMSE) qui comprend l'option planification de l'éducation et l'option Management des structures éducatives, à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée 2025-2026.

Ces formations sont ouvertes aux titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent en économie, en droit, en géographie, et en sociologie (MEGEES. MOA, MASPAA, DEVLOG) ; en sciences humaines et sociales (MPMSE). Il s'agit de formations professionnelles qui se déroulent sur quatre (04) semestres (M1 et M2) en ligne pour les cours et en présentiel pour les évaluations sur table.

Elles s'adressent :

aux étudiants en fin de premier cycle qui souhaitent s'engager professionnellement dans la création, l'encadrement ou l'expertise en matière d'économie sociale ;

aux acteurs et praticiens du domaine de l'économie sociale, (dirigeants, membres, acteurs et promoteurs d'Organisations Coopératives et de Type Coopératif, du Système Financier Décentralisé et de la Microfinance, des Organisations professionnelles, des Organisations d'intérêt, des ONG et associations de développement…) ;

aux responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales, et aux acteurs des politiques agricoles,

aux responsables de collectivités territoriales

aux acteurs d'ONG intervenant dans les systèmes éducatifs : enseignants des lycées et collèges qui désirent passer au statut d'administrateur, les encadreurs pédagogiques, les conseillers d'administration scolaire et universitaire, les conseillers d'éducation et de jeunesse…)

Les candidats doivent déposer un dossier de candidature comprenant :

Pour le M1 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée de la licence ou équivalent ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Pour le M2 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée du diplôme de maîtrise ou du Master 1 dans le domaine ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Dépôt des dossiers de candidature :

Les candidat(e)s devront déposer leurs dossiers physiques :

au secrétariat de l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) sis à l'UFR/SJP de à l'Université Joseph KI-ZERBO

par e-mail à : secretariat@ifoad-uts.net

Période de dépôt de candidature : du 01 au 30 septembre 2025

Date de publication des résultats de sélection : 03 octobre 2025 par affichage à l'IFOAD à l'Université Joseph KI-ZERBO et sur le site de l'IFOAD_UTS : www.ifoad-uts.bf

Début des cours : octobre 2025.

Frais de formation : Les frais de formation d'un montant d'un million six cent quarante mille (1 640 000) francs CFA seront versés en deux tranches à raison de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA par an au plus tard le 30 novembre de chaque année pour ceux qui seront inscrit en M1 et de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA en une fois au plus tard le 30 novembre de l'année en cours pour ceux qui seront inscrit en M2.

Frais d'inscription : En plus des frais de formation, les candidats retenus pour le Master doivent s'acquitter chaque année des frais d'inscription suivants selon leur statut respectif :

• 50 000 F CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;
• 250 000 F CFA pour les candidats hors zone UEMOA.

Attention ! : Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

N.B : pour de plus amples informations s'adresser aux responsables techniques et administratifs des formation :

MEGEES
Monsieur YAMEOGO Jean Marc

Tél :70 29 23 58/6309 26 63
e-mail : jmyameogo@gmail.com

MOA
Dr KABORE D. S. Parfait

Tél : (+226) 78 14 70 18/70 75 65 25
e-mail : parfait.kabore@uts.bf

PMSE
Dr Ismaël OUEDRAOGO

Tel : 54 70 02 23
e-mail : benjesia@gmail.com

MASPAA
Dr OUATTARA Bapindié

Tél : (+226) 70 04 76 70
e-mail : ouatbap@gmail.com

DEVLOG
Dr SIA Benjamin

Tel : 70 00 23 26/78 84 21 42
e-mail : benjesia@gmail.com

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'Ordre de mérite Congolais

Catégories: Afrique

Grenzkontrollen in Polen: Viel Aufwand, wenig Nutzen?

SWP - mer, 09/07/2025 - 11:42
Polen kontrolliert seit Montag an 52 Punkten Einreisende aus Deutschland. Was bringen die Grenzkontrollen? Und: Viele Tote durch rechte Gewalt fehlen in den Statistiken.

Décès de Marie Blanche BASSOLE/YAMEOGO : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 10:30

La grande Famille BASSOLE à Réo,

La grande Famille YAMEOGO à Koudougou Ronsin,

La grande Famille BAKYONO à Kyon,

Les Familles Alliées (DABOUE, BADO, TOUGMA, YAGO, TIENDREBEOGO, BAMOUNI, OUEDRAOGO, SAWADOGO, BAKYONO),

La Congrégation des Sœurs de l'Assomption à Koudougou et Ouagadougou ;

Les sœurs, frères, cousins et cousines,

Le Patriarche BASSOLE Bassembié Aimé responsable coutumier à Réo,

Sœur Marie Thérèse KANSOLE de la Congrégation des sœurs de l'Assomption,

BASSOLE Pialè Jean Pierre, photographe à Abidjan,

KANSOLE Ezona, ménagère à Réo,

BAKYONO Michel, comptable de la BICIA B à la retraite à Ouagadougou

YAMEOGO Bruno, à Koudougou

Les enfants : Hubert, Célestin, Jocelyne, Mireille, Roland, Martial Wilfried, Herman, Anselme, Wenceslas, Anthyme et Armel ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu à l'âge de 81 ans de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère Marie Blanche BASSOLE /YAMEOGO Infirmière brevetée à la retraite,
Décès survenu le dimanche 06 juillet 2025 au CHU Bogodogo

Programme des obsèques :

 Jeudi 17 juillet à 15h levée du corps à la morgue du CHU de BOGODOGO.

 Vendredi 18 juillet à 19h Veillée de prière au domicile du familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

 Samedi 19 juillet 10h absoute à l'église saint Alphonse de Réo suivie de l'enterrement au domicile familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

Union de prière

Catégories: Afrique

Décès de Marie Blanche BASSOLE/YAMEOGO : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 10:30

La grande Famille BASSOLE à Réo,

La grande Famille YAMEOGO à Koudougou Ronsin,

La grande Famille BAKYONO à Kyon,

Les Familles Alliées (DABOUE, BADO, TOUGMA, YAGO, TIENDREBEOGO, BAMOUNI, OUEDRAOGO, SAWADOGO, BAKYONO),

La Congrégation des Sœurs de l'Assomption à Koudougou et Ouagadougou ;

Les sœurs, frères, cousins et cousines,

Le Patriarche BASSOLE Bassembié Aimé responsable coutumier à Réo,

Sœur Marie Thérèse KANSOLE de la Congrégation des sœurs de l'Assomption,

BASSOLE Pialè Jean Pierre, photographe à Abidjan,

KANSOLE Ezona, ménagère à Réo,

BAKYONO Michel, comptable de la BICIA B à la retraite à Ouagadougou

YAMEOGO Bruno, à Koudougou

Les enfants : Hubert, Célestin, Jocelyne, Mireille, Roland, Martial Wilfried, Herman, Anselme, Wenceslas, Anthyme et Armel ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu à l'âge de 81 ans de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère Marie Blanche BASSOLE /YAMEOGO Infirmière brevetée à la retraite,
Décès survenu le dimanche 06 juillet 2025 au CHU Bogodogo

Programme des obsèques :

 Jeudi 17 juillet à 15h levée du corps à la morgue du CHU de BOGODOGO.

 Vendredi 18 juillet à 19h Veillée de prière au domicile du familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

 Samedi 19 juillet 10h absoute à l'église saint Alphonse de Réo suivie de l'enterrement au domicile familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

Union de prière

Catégories: Afrique

Cinéma : un regard moderne et décapant sur le Monténégro de Njegoš

Courrier des Balkans - mer, 09/07/2025 - 08:20

Avec Wondrous Is the Silence of My Master (Otapanje vladara, 2025), Ivan Salatić fait le pari de démystifier le prince-évêque et poète monténégrin Petar II Petrović-Njegoš (1813-1851), une figure littéraire, politique et religieuse dont l'impact ne se mesure plus sur le territoire post-yougoslave... Entretien.

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Catégories: Balkans Occidentaux

Répression des étudiants en Serbie : la peur ne passera pas

Courrier des Balkans - mer, 09/07/2025 - 08:00

« J'ai 20 ans et je suis étudiant à l'Université de Belgrade. Lundi 30 juin à l'aube, j'ai été arrêté lors d'un blocage pacifique du rond-point d'Autokomanda... » Un étudiant serbe témoigne à visage découvert sur la réalité de la répression et des violences policières.

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Catégories: Balkans Occidentaux

Répression des étudiants en Serbie : la peur ne passera pas

Courrier des Balkans - mer, 09/07/2025 - 08:00

« J'ai 20 ans et je suis étudiant à l'Université de Belgrade. Lundi 30 juin à l'aube, j'ai été arrêté lors d'un blocage pacifique du rond-point d'Autokomanda... » Un étudiant serbe témoigne à visage découvert sur la réalité de la répression et des violences policières.

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Catégories: Balkans Occidentaux

Burkina/Sécurité aérienne : Un plan d'urgence d'aéroport éprouvé à travers un exercice de crise

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:45

Dans le cadre de son programme d'activités, la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF), gestionnaire des aéroports du Burkina Faso, a organisé dans la matinée de ce mardi 8 juillet 2025, à l'aéroport international de Ouagadougou, un exercice de crise sécurité dénommé EXOSECU1. Cet exercice de crise sécurité, qui est une obligation de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et des règlements aéronautiques du Burkina Faso, vise à voir ce qu'il y a comme dysfonctionnements afin de mieux prévenir les risques éventuels.

La Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF), gestionnaire de l'aéroport international de Ouagadougou, dans le cadre de ses activités de contrôle qualité interne, met en œuvre périodiquement son Plan d'urgence d'aéroport (PUA) à travers la réalisation d'exercices de crise sécurité, destinés à y apporter les améliorations nécessaires, conformément aux normes pratiques recommandées de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et aux règlements aéronautiques du Burkina Faso.

Cet exercice vise donc à éprouver le Plan d'urgence d'aéroport (PUA) de la DAAN-BF, conformément aux exigences de l'OACI. « L'objectif principal, c'est de voir ce qu'il y a comme dysfonctionnement au niveau de notre plan d'urgence pour nous assurer que ce que nous avons rédigé comme procédure est conforme à ce que nous appliquons sur le terrain », a justifié Saturnin Théophile Bikyenga, délégué national aux activités aéronautiques nationales.

Après l'exercice de simulation, un point de presse a été organisé pour expliquer le déroulement de l'opération aux hommes de média

« Il dispose que nous devons éprouver notre plan d'urgence afin de prendre en compte les éléments principaux suivants : nous assurer de la mise en œuvre des procédures d'urgence relatives à la navigation aérienne, la sécurité à incendie, la mise en place d'un périmètre de sécurité et de sûreté par les forces de défense et de sécurité, la préservation des preuves, la réactivité, l'organisation, la coordination, le commandement au niveau du centre directeur des opérations d'urgence, au niveau des autorités gouvernementales, la maîtrise de la gestion de la presse, l'efficacité de notre réseau de télécommunications, la gestion de l'aire de trafic, la mise en place d'un poste de commandement mobile, l'organisation et la disponibilité des équipements pour l'enlèvement d'aéronefs accidentellement immobilisés », a expliqué Saturnin Théophile Bikyenga.

L'exercice de crise de ce matin 8 juillet 2025 a consisté concrètement à la simulation d'un accident d'aéronefs. Selon Saturnin Théophile Bikyenga, l'exercice de crise a permis de déployer la coordination et de dérouler cette coordination entre la brigade nationale des sapeurs-pompiers et le service de sauvetage et de lutte contre l'incendie de l'aérodrome, d'assurer la coordination de l'équipe de gestion de crise à travers le centre directeur des opérations d'urgence locales, la coordination avec les entités gouvernementales, et également l'interaction avec les pays qui pourraient être concernés par un accident d'aéronef sur l'aéroport international de Ouagadougou, d'où la présence des ambassadeurs (des acteurs ont joué le rôle d'ambassadeurs).

Saturnin Théophile Bikyenga, Délégué national aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF)

« À bord de cet aéronef, il y avait 371 passagers, des marchandises dangereuses, dont des matières radioactives. En résumé, nous avons été avisés d'un aéronef qui a quitté Koya (nom fictif) à 7h42 et qui devait atterrir sur l'aérodrome à 8h28. Et la compagnie qui simulait l'accident est Kamayas Air (nom fictif). Le pilote a indiqué avoir été touché par la foudre et a demandé un atterrissage d'urgence. Il a signalé avoir 2 h d'autonomie de carburant et 12 kg de matières dangereuses. Les services de sauvetage et lutte contre l'incendie de l'aérodrome ont été déployés, de même que les pompiers de la ville, la brigade nationale des sapeurs-pompiers. La matière radioactive a été prise en charge et tous les passagers qui étaient exposés aux produits dangereux ont été décontaminés », a relaté le délégué national aux activités aéronautiques nationales.

« On a dénommé 28 blessés, dont 20 en situation d'urgence relative, 2 grands brûlés et une fracture. Le poste médical avancé a été assuré par la brigade nationale des sapeurs-pompiers. Un deuxième tri de blessés a été assuré par le SAMU (Service d'aide médicale urgente), qui a effectué le transfert des passagers vers les hôpitaux. Les parents des victimes ont été pris en charge au niveau de l'aérogare avec une équipe de psychologues. Les passagers indemnes ont été transférés dans les hôtels et ont également eu droit à une équipe de psychologues pour leur prise en charge. Le feu a été totalement maîtrisé. Les blessés ont été évacués. Nous avons procédé à la reprise des activités de l'aérodrome autour de 9h35 parce que l'accident a eu lieu en dehors de la bande de pistes et la zone a été maîtrisée », a-t-il poursuivi.

Les acteurs qui ont joué le rôle des ambassadeurs lors de l'exercice de simulation

« Le procureur du Faso, de même que les enquêteurs de l'Agence nationale de l'aviation civile, ont été déployés. Ils ont procédé au relèvement des indices. Le site a été sécurisé par la police spéciale de l'aéroport et le groupement des transports aériens. Nous avons eu au niveau de l'équipe de coordination du centre directeur des opérations d'urgence, le représentant de l'Agence nationale de l'aviation civile, le représentant de l'ASECNA auprès du Burkina Faso, le commandant de la brigade spéciale des douanes de l'aéroport, le commissaire de la police spéciale de l'aéroport, le commandant du groupement des transports aériens, le superviseur de la régie administrative chargée de l'assistance en escale et le représentant de la compagnie aérienne. Nous avons également reçu les ambassadeurs des pays concernés », a-t-il résumé.

Le délégué national aux activités aéronautiques nationales, Saturnin Théophile Bikyenga, a indiqué que l'exercice préparé depuis plus d'un an s'est bien déroulé et a permis d'éprouver le plan d'urgence d'aéroport de la DAAN-BF. « À la fin de l'exercice, nous avons pu éprouver toutes les activités qui étaient attendues, et également et surtout la coordination des services médicaux », a-t-il rassuré.

Mamadou Zongo
Lefaso.net
Crédit photos : Bonaventure Paré

Catégories: Afrique

Paix et cohésion sociale : « Il est important que dans une société, il y ait la promotion des plus méritants » (imam Tiégo Tiemtoré)

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:40

Dans une conférence publique qu'il a animée en mai 2025 à Ouagadougou, dans le cadre des conférences régionales du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) sur le thème « La justice sociale, gage de paix et de cohésion sociale », Tiégo Tiemtoré, leader religieux connu pour la pertinence de ses interventions sur les sujets d'intérêt public, a, entre autres, mis le curseur sur le travail dans les sociétés. L'orateur a insisté sur la valeur qu'accorde l'islam au travail bien fait, invitant ses interlocuteurs à y mettre donc du sien et, partant, à se départir du travail mal fait. Dans le même esprit, M. Tiemtoré fait ressortir qu'il est nécessaire dans une société, si l'on veut faire dans la justice sociale (donc construire la paix et la cohésion sociale), de promouvoir les plus méritants aux postes de responsabilité et de se départir du népotisme.

Les injustices sociales sont un facteur de déclenchement et/ou d'aggravation des crises dans les sociétés. Autrement, œuvrer à la justice sociale dans une société, dans un pays, c'est cultiver la paix et la cohésion sociale. Et le travail est, selon l'imam du CERFI et A.E.E.M.B (Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina), Tiégo Tiemtoré, un instrument de promotion de l'équité et de justice sociale.

L'abordant sous l'angle de la religion, le leader religieux a expliqué que le travail se présente comme une adoration et un pilier de transformation. L'islam insiste sur le travail aussi comme un élément de promotion de justice sociale. « Le travail est un instrument de promotion de l'équité et de la justice sociale. Si vous êtes dans une communauté, que vous ne travaillez pas, vous faites du mal à cette communauté (je ne parle pas de ceux qui sont à la retraite, parce qu'eux ont travaillé et sont allés à la retraite, cela est normal) », présente Tiégo Tiemtoré, notant que le travail est une adoration en islam.

« Il est dit que quand le musulman revient le soir chez lui fatigué, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d'un arbre ; il ne vient pas à la mosquée, mais le travail devient comme adoration, une prière, et c'est important. Le travail, quand tu le fais bien, c'est une bénédiction, ça devient une prière. Par contre, quand tu le fais mal, c'est un péché. Donc, si on considère le travail comme une adoration, on fera la promotion de l'équité sociale et chacun sera amené à bien faire son travail », soutient-il avant d'ajouter qu'« il est important que dans une société, il y ait la promotion des méritants ; des méritants surtout à des postes de responsabilité. Il faut mettre les gens aux postes où ils sont meilleurs, aux postes où ils peuvent faire le travail. »

Selon le conférencier, cet élément est également une valeur sur laquelle insiste l'islam. « Ce n'est pas une question de cousin, petit-frère ou de ‘'on a mangé bênga'' ensemble, non ! Et nos pays africains souffrent de cela. On met quelqu'un au poste où il sait lui-même qu'il ne peut pas, mais il accepte le poste. Si tu lui demandes, il dit qu'il ne peut pas, ‘'mais comme on m'a nommé''. L'islam insiste sur ça, le meilleur à recruter, compétent et loyal ; les deux vont ensemble : compétence et loyauté. Nous estimons que pour les grandes entreprises, sociétés… prenons les meilleurs d'entre nous, regardons les Burkinabè les meilleurs parmi nous et prenons-les, ils nous tirent vers le haut. Quelqu'un qui n'est pas bon, il vous tire vers le bas. Sans ces deux critères, on n'avance pas et nous sommes témoins de beaucoup de cas de ce genre », constate l'imam Tiégo Tiemtoré qui a, au cours de la même communication, encouragé chaque personne à éviter de juger son prochain, à cultiver l'humilité, la compassion et la solidarité envers autrui

Note: ">Lire aussi : Cohésion sociale : « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un », interpelle l'imam Tiégo Tiemtoré .

O.L.
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Paix et cohésion sociale : « Il est important que dans une société, il y ait la promotion des plus méritants » (imam Tiégo Tiemtoré)

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:40

Dans une conférence publique qu'il a animée en mai 2025 à Ouagadougou, dans le cadre des conférences régionales du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) sur le thème « La justice sociale, gage de paix et de cohésion sociale », Tiégo Tiemtoré, leader religieux connu pour la pertinence de ses interventions sur les sujets d'intérêt public, a, entre autres, mis le curseur sur le travail dans les sociétés. L'orateur a insisté sur la valeur qu'accorde l'islam au travail bien fait, invitant ses interlocuteurs à y mettre donc du sien et, partant, à se départir du travail mal fait. Dans le même esprit, M. Tiemtoré fait ressortir qu'il est nécessaire dans une société, si l'on veut faire dans la justice sociale (donc construire la paix et la cohésion sociale), de promouvoir les plus méritants aux postes de responsabilité et de se départir du népotisme.

Les injustices sociales sont un facteur de déclenchement et/ou d'aggravation des crises dans les sociétés. Autrement, œuvrer à la justice sociale dans une société, dans un pays, c'est cultiver la paix et la cohésion sociale. Et le travail est, selon l'imam du CERFI et A.E.E.M.B (Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina), Tiégo Tiemtoré, un instrument de promotion de l'équité et de justice sociale.

L'abordant sous l'angle de la religion, le leader religieux a expliqué que le travail se présente comme une adoration et un pilier de transformation. L'islam insiste sur le travail aussi comme un élément de promotion de justice sociale. « Le travail est un instrument de promotion de l'équité et de la justice sociale. Si vous êtes dans une communauté, que vous ne travaillez pas, vous faites du mal à cette communauté (je ne parle pas de ceux qui sont à la retraite, parce qu'eux ont travaillé et sont allés à la retraite, cela est normal) », présente Tiégo Tiemtoré, notant que le travail est une adoration en islam.

« Il est dit que quand le musulman revient le soir chez lui fatigué, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d'un arbre ; il ne vient pas à la mosquée, mais le travail devient comme adoration, une prière, et c'est important. Le travail, quand tu le fais bien, c'est une bénédiction, ça devient une prière. Par contre, quand tu le fais mal, c'est un péché. Donc, si on considère le travail comme une adoration, on fera la promotion de l'équité sociale et chacun sera amené à bien faire son travail », soutient-il avant d'ajouter qu'« il est important que dans une société, il y ait la promotion des méritants ; des méritants surtout à des postes de responsabilité. Il faut mettre les gens aux postes où ils sont meilleurs, aux postes où ils peuvent faire le travail. »

Selon le conférencier, cet élément est également une valeur sur laquelle insiste l'islam. « Ce n'est pas une question de cousin, petit-frère ou de ‘'on a mangé bênga'' ensemble, non ! Et nos pays africains souffrent de cela. On met quelqu'un au poste où il sait lui-même qu'il ne peut pas, mais il accepte le poste. Si tu lui demandes, il dit qu'il ne peut pas, ‘'mais comme on m'a nommé''. L'islam insiste sur ça, le meilleur à recruter, compétent et loyal ; les deux vont ensemble : compétence et loyauté. Nous estimons que pour les grandes entreprises, sociétés… prenons les meilleurs d'entre nous, regardons les Burkinabè les meilleurs parmi nous et prenons-les, ils nous tirent vers le haut. Quelqu'un qui n'est pas bon, il vous tire vers le bas. Sans ces deux critères, on n'avance pas et nous sommes témoins de beaucoup de cas de ce genre », constate l'imam Tiégo Tiemtoré qui a, au cours de la même communication, encouragé chaque personne à éviter de juger son prochain, à cultiver l'humilité, la compassion et la solidarité envers autrui

Note: ">Lire aussi : Cohésion sociale : « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un », interpelle l'imam Tiégo Tiemtoré .

O.L.
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Discours de paix : La Fédération des associations islamiques propose une alternative pour contrer la haine

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:35

Dans un contexte marqué par des tensions sociales et sécuritaires, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) propose une réponse spirituelle et citoyenne. Celle d'un discours alternatif, fondé sur les enseignements authentiques de l'islam, remis officiellement au gouvernement. Cette information a été publiée ce mardi 8 juillet 2025 sur la page Facebook du ministre de l'Administration territoriale et de la mobilité.

Présenté par l'Imam Aboubacar Yugo, ce document se veut un outil de sensibilisation contre le discours haineux et extrémiste. Il puise dans les valeurs fondamentales de l'islam paix, justice, tolérance, fraternité à travers des versets coraniques et des hadiths authentiques.

« L'islam est trop souvent mal interprété ou instrumentalisé. Pourtant, ses enseignements authentiques prônent la paix, la fraternité, la tolérance, le respect de l'autre et la préservation de la vie humaine », a souligné Aboubacar Yugo.

L'Imam a appelé les populations, au-delà des confessions, à s'approprier cette parole de sagesse et à rejeter fermement toute forme de violence, en particulier sur les réseaux sociaux, les médias et dans les lieux de culte.

Le geste de la FAIB s'inscrit dans une volonté de renforcer la cohésion sociale et d'accompagner l'État dans la consolidation d'un vivre-ensemble harmonieux.

Lefaso.net
Source : Ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité

Catégories: Afrique

Burkina : Le Chef d'état-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:30

Le Chef d'état-major de l'armée de terre, colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué, du 1er au 3 juillet 2025, une visite dans les principales garnisons militaires de la deuxième région militaire, notamment à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, à Banfora dans les Cascades et à Gaoua dans le Sud-ouest. Cette tournée s'inscrit ainsi dans une dynamique de proximité et de renforcement moral des forces engagées dans la lutte contre l'insécurité dans ces différentes régions.

Le Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), le colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué une tournée dans les garnisons militaires de la deuxième région militaire. Cette visite de terrain, la première du genre depuis sa prise de commandement en janvier dernier, vise ainsi à encourager et à remobiliser les troupes engagées sur les champs de batailles. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, il est allé à la rencontre des soldats pour transmettre un message de soutien, d'unité, et de résilience.

Le CEMAT accueilli au poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

A chaque étape, il a rappelé l'importance de la discipline, de la cohésion et de la détermination face aux défis sécuritaires actuels.
Cette tournée visait aussi à recueillir les préoccupations des soldats, évaluer leurs conditions de vie et écouter les commandements locaux sur les besoins opérationnels. Elle intervient dans un contexte où les Forces armées nationales multiplient les opérations pour sécuriser le territoire et restaurer la paix dans les zones touchées par l'insécurité. Le CEMAT a saisi l'occasion pour saluer les efforts consentis par les hommes sur le terrain et réaffirmer son engagement à leur côté.

Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Dans les différentes garnisons, de Bobo-Dioulasso à Gaoua, en passant par Banfora, le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans ces régions. Pour le colonel Hamed Hermann Rouamba, ces différentes forces incarnent avec fierté la mission de défense du territoire et de protection des populations. Il affirme être impressionné par la qualité de la coopération civique et la cohésion entre forces combattantes et communauté locale, « gage de résilience et d'efficacité dans la lutte contre l'insécurité ».

Le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans les régions

Il ne manque pas de féliciter ses hommes pour leur professionnalisme et les exhorte à renforcer encore davantage leur vigilance et leur esprit de corps afin d'ériger cette portion du territoire en rempart contre toute menace. Il les a exhortés également à renforcer leur collaboration avec les populations civiles pour une lutte plus efficace contre les menaces. « Cette tournée dans la deuxième région militaire m'a permis de toucher du doigt la réalité de chaque corps, que ce soit à Bobo-Dioulasso, Banfora ou à Gaoua. J'ai pu voir le relationnel qu'il y a entre les troupes qui sont déployées et la population locale. C'est un élément très important, très essentiel dans les combats que nous menons », a-t-il laissé entendre.

« Le message qui a été transmis aux différentes troupes, c'est des messages de félicitations pour ce qui est accompli comme tâche, comme mission au quotidien sur le théâtre des opérations et aussi rappeler quelques instructions, des consignes pour que les gens soient plus motivés et plus engagés, afin que nous puissions gagner cette lutte contre le terrorisme. Je suis très satisfait de tout ce que j'ai pu constater. Les difficultés ont été bien notées, nous verrons en fonction des possibilités comment remédier à ces difficultés. Pour l'heure, nous partons très satisfaits et aussi rassurés de voir nos troupes très motivées, très engagées à poursuivre le combat », a-t-il noté.

La photo de famille des combattants du poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

Les soldats se réjouissent de la visite du CEMAT

Dans un contexte sécuritaire encore fragile, le moral des hommes reste une priorité pour le commandement militaire. Des échanges directs avec les militaires, loin des caméras et micros, ont permis ainsi de renforcer la proximité entre la hiérarchie et la base, un geste fortement salué par les soldats. Cette visite aura sans nul doute redonné un souffle nouveau aux combattants de première ligne, déterminés à poursuivre leurs missions avec bravoure. Les soldats, pour leur part, réaffirment leur détermination à continuer la lutte pour la défense de l'intégrité du territoire national.

Le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire, salue la visite du CEMAT

« Nous avons eu l'honneur de recevoir le chef d'état-major de l'armée de terre dans notre zone de responsabilité. Il est venu nous encourager et nous donner des directives dans le cadre de la lutte. C'est une joie de le recevoir. Avec lui, nous avons fait un certain nombre de visites et rencontres pour qu'il donne ses directives et qu'il apprécie également la collaboration entre les soldats et la population. La visite du chef d'état-major de l'armée de terre nous donne le moral pour continuer la lutte », a signifié le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire.

Le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua a exprimé sa gratitude au CEMAT pour cette visite.

Même son de cloche chez le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua. « Aujourd'hui, nous sommes honorés par la visite du chef d'état-major de l'armée de terre. Sa présence nous réjouit tellement. Il était vraiment important que les hommes soient galvanisés et encouragés par rapport à ce qu'ils vivent et traversent sur le terrain. Au nom du personnel du BIR 15 et à mon nom propre, nous sommes très reconnaissants de cette visite », a-t-il laissé entendre.

Le CEMAT en visite au centre médical militaire de Banfora

Lors de sa tournée, le colonel Rouamba a également rendu visite à des combattants blessés au front, une manière de leur souhaiter une meilleure santé et de saluer leur bravoure. Au terme de sa visite, le chef d'état-major a réaffirmé l'engagement des plus hautes autorités militaires à soutenir toutes les unités déployées, tout en invitant les hommes à rester vigilants et solidaires face aux défis sécuritaires. Cette tournée régionale dans le grand ouest, faut-il le rappeler, a débutée dans l'après-midi du lundi 30 juin 2025, avec des visites de courtoisies aux autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Bobo-Dioulasso.

La photo de famille avec des éléments du Groupement commando parachutiste (GCP), basé au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Le Chef d'état-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:30

Le Chef d'état-major de l'armée de terre, colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué, du 1er au 3 juillet 2025, une visite dans les principales garnisons militaires de la deuxième région militaire, notamment à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, à Banfora dans les Cascades et à Gaoua dans le Sud-ouest. Cette tournée s'inscrit ainsi dans une dynamique de proximité et de renforcement moral des forces engagées dans la lutte contre l'insécurité dans ces différentes régions.

Le Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), le colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué une tournée dans les garnisons militaires de la deuxième région militaire. Cette visite de terrain, la première du genre depuis sa prise de commandement en janvier dernier, vise ainsi à encourager et à remobiliser les troupes engagées sur les champs de batailles. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, il est allé à la rencontre des soldats pour transmettre un message de soutien, d'unité, et de résilience.

Le CEMAT accueilli au poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

A chaque étape, il a rappelé l'importance de la discipline, de la cohésion et de la détermination face aux défis sécuritaires actuels.
Cette tournée visait aussi à recueillir les préoccupations des soldats, évaluer leurs conditions de vie et écouter les commandements locaux sur les besoins opérationnels. Elle intervient dans un contexte où les Forces armées nationales multiplient les opérations pour sécuriser le territoire et restaurer la paix dans les zones touchées par l'insécurité. Le CEMAT a saisi l'occasion pour saluer les efforts consentis par les hommes sur le terrain et réaffirmer son engagement à leur côté.

Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Dans les différentes garnisons, de Bobo-Dioulasso à Gaoua, en passant par Banfora, le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans ces régions. Pour le colonel Hamed Hermann Rouamba, ces différentes forces incarnent avec fierté la mission de défense du territoire et de protection des populations. Il affirme être impressionné par la qualité de la coopération civique et la cohésion entre forces combattantes et communauté locale, « gage de résilience et d'efficacité dans la lutte contre l'insécurité ».

Le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans les régions

Il ne manque pas de féliciter ses hommes pour leur professionnalisme et les exhorte à renforcer encore davantage leur vigilance et leur esprit de corps afin d'ériger cette portion du territoire en rempart contre toute menace. Il les a exhortés également à renforcer leur collaboration avec les populations civiles pour une lutte plus efficace contre les menaces. « Cette tournée dans la deuxième région militaire m'a permis de toucher du doigt la réalité de chaque corps, que ce soit à Bobo-Dioulasso, Banfora ou à Gaoua. J'ai pu voir le relationnel qu'il y a entre les troupes qui sont déployées et la population locale. C'est un élément très important, très essentiel dans les combats que nous menons », a-t-il laissé entendre.

« Le message qui a été transmis aux différentes troupes, c'est des messages de félicitations pour ce qui est accompli comme tâche, comme mission au quotidien sur le théâtre des opérations et aussi rappeler quelques instructions, des consignes pour que les gens soient plus motivés et plus engagés, afin que nous puissions gagner cette lutte contre le terrorisme. Je suis très satisfait de tout ce que j'ai pu constater. Les difficultés ont été bien notées, nous verrons en fonction des possibilités comment remédier à ces difficultés. Pour l'heure, nous partons très satisfaits et aussi rassurés de voir nos troupes très motivées, très engagées à poursuivre le combat », a-t-il noté.

La photo de famille des combattants du poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

Les soldats se réjouissent de la visite du CEMAT

Dans un contexte sécuritaire encore fragile, le moral des hommes reste une priorité pour le commandement militaire. Des échanges directs avec les militaires, loin des caméras et micros, ont permis ainsi de renforcer la proximité entre la hiérarchie et la base, un geste fortement salué par les soldats. Cette visite aura sans nul doute redonné un souffle nouveau aux combattants de première ligne, déterminés à poursuivre leurs missions avec bravoure. Les soldats, pour leur part, réaffirment leur détermination à continuer la lutte pour la défense de l'intégrité du territoire national.

Le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire, salue la visite du CEMAT

« Nous avons eu l'honneur de recevoir le chef d'état-major de l'armée de terre dans notre zone de responsabilité. Il est venu nous encourager et nous donner des directives dans le cadre de la lutte. C'est une joie de le recevoir. Avec lui, nous avons fait un certain nombre de visites et rencontres pour qu'il donne ses directives et qu'il apprécie également la collaboration entre les soldats et la population. La visite du chef d'état-major de l'armée de terre nous donne le moral pour continuer la lutte », a signifié le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire.

Le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua a exprimé sa gratitude au CEMAT pour cette visite.

Même son de cloche chez le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua. « Aujourd'hui, nous sommes honorés par la visite du chef d'état-major de l'armée de terre. Sa présence nous réjouit tellement. Il était vraiment important que les hommes soient galvanisés et encouragés par rapport à ce qu'ils vivent et traversent sur le terrain. Au nom du personnel du BIR 15 et à mon nom propre, nous sommes très reconnaissants de cette visite », a-t-il laissé entendre.

Le CEMAT en visite au centre médical militaire de Banfora

Lors de sa tournée, le colonel Rouamba a également rendu visite à des combattants blessés au front, une manière de leur souhaiter une meilleure santé et de saluer leur bravoure. Au terme de sa visite, le chef d'état-major a réaffirmé l'engagement des plus hautes autorités militaires à soutenir toutes les unités déployées, tout en invitant les hommes à rester vigilants et solidaires face aux défis sécuritaires. Cette tournée régionale dans le grand ouest, faut-il le rappeler, a débutée dans l'après-midi du lundi 30 juin 2025, avec des visites de courtoisies aux autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Bobo-Dioulasso.

La photo de famille avec des éléments du Groupement commando parachutiste (GCP), basé au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : L'indiscipline au cœur des inondations, attention !

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:25

Il est environ 8 heures ce mardi 8 juillet 2025, lorsqu'une scène aussi banale qu'indigne se produit en pleine circulation, au quartier Larlé de Ouagadougou. Une dame, élégamment vêtue, baisse la vitre de son véhicule pour jeter négligemment un sachet d'eau vide sur la chaussée. Un homme, témoin de la scène, ramasse le sachet, court vers le véhicule immobilisé au feu rouge, et le relance dans l'habitacle. Silence. Puis, murmures des passants.

Cette scène, anodine pour certains, est pourtant un miroir cruel de notre quotidien. Le jet de déchets plastiques est devenu une habitude si répandue qu'elle en est presque tolérée. Ce n'est pas un problème d'assainissement uniquement, c'est une question de mentalité. Ce geste, en apparence mineur, est parfois à l'origine d'une catastrophe qui revient chaque année comme un cauchemar cyclique : les inondations.

Un acte devenu banal, mais souvent lourd de conséquences

Chaque saison pluvieuse emporte avec elle son lot de drames : pertes en vies humaines, quartiers précaires inondés, destruction de biens et de récoltes, routes impraticables... Les causes sont bien connues : infrastructures de drainage des eaux usées insuffisantes, urbanisation non maîtrisée… mais aussi et surtout le comportement irresponsable de certains citadins.

Les caniveaux, lorsqu'ils existent, sont obstrués par des sachets plastiques, des bouteilles vides, des restes alimentaires - tout ce qui aurait dû finir dans une poubelle… si seulement les villes en étaient convenablement équipées. À cette situation déjà critique s'ajoute une culture du « jet », une forme de paresse civique renforcée par l'impunité généralisée.

Qui a déjà vu une contravention infligée à un automobiliste ou un piéton qui jette ses déchets ? Qui a été puni pour avoir volontairement bouché un caniveau avec des ordures ménagères ? Tant qu'aucune sanction ne viendra rappeler l'exigence de responsabilité individuelle, les déchets continueront de se retrouver dans les rues et les rues sous les eaux.

Combattre le laxisme collectif

L'homme qui a réagi ce matin n'a pas seulement ramassé un sachet. Il a posé un acte fort qui mérite d'être salué. Le changement ne viendra pas uniquement d'un décret, d'un arrêté ou d'un plan d'assainissement, mais de multiples gestes individuels portés par un sentiment de responsabilité.
Que serait notre pays si chacun devait jeter ses déchets plastiques dans la rue ? Le Burkina deviendrait l'Atlantide. Un pays sous les eaux. Les inondations ne sont pas uniquement la conséquence des fortes pluies. Elles sont surtout le résultat direct de nos choix quotidiens. Nos rues deviennent des fleuves de plastiques, nos caniveaux, des « tombeaux » à ciel ouvert. Et à chaque orage, la ville nous renvoie nos négligences comme un boomerang. C'est le fruit amer de notre laxisme collectif.

Les municipalités doivent sortir de leur léthargie. Il faut multiplier les poubelles publiques dans les rues, les marchés, les carrefours, les gares routières, etc. Il faut également renforcer les appuis aux initiatives communautaires de recyclage, de collecte et de nettoyage.

Le combat contre l'insalubrité - et, par extension, contre les inondations - ne se gagne pas uniquement avec des machines et des budgets. Il doit d'abord être remporté dans les consciences, à travers les gestes du quotidien. Espérons que la Brigade Laabal (droiture en fulfulde, ndlr), créée pour traquer les inciviques, viendra véritablement à bout des pollueurs une fois opérationnelle.

HFB
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : L'indiscipline au cœur des inondations, attention !

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:25

Il est environ 8 heures ce mardi 8 juillet 2025, lorsqu'une scène aussi banale qu'indigne se produit en pleine circulation, au quartier Larlé de Ouagadougou. Une dame, élégamment vêtue, baisse la vitre de son véhicule pour jeter négligemment un sachet d'eau vide sur la chaussée. Un homme, témoin de la scène, ramasse le sachet, court vers le véhicule immobilisé au feu rouge, et le relance dans l'habitacle. Silence. Puis, murmures des passants.

Cette scène, anodine pour certains, est pourtant un miroir cruel de notre quotidien. Le jet de déchets plastiques est devenu une habitude si répandue qu'elle en est presque tolérée. Ce n'est pas un problème d'assainissement uniquement, c'est une question de mentalité. Ce geste, en apparence mineur, est parfois à l'origine d'une catastrophe qui revient chaque année comme un cauchemar cyclique : les inondations.

Un acte devenu banal, mais souvent lourd de conséquences

Chaque saison pluvieuse emporte avec elle son lot de drames : pertes en vies humaines, quartiers précaires inondés, destruction de biens et de récoltes, routes impraticables... Les causes sont bien connues : infrastructures de drainage des eaux usées insuffisantes, urbanisation non maîtrisée… mais aussi et surtout le comportement irresponsable de certains citadins.

Les caniveaux, lorsqu'ils existent, sont obstrués par des sachets plastiques, des bouteilles vides, des restes alimentaires - tout ce qui aurait dû finir dans une poubelle… si seulement les villes en étaient convenablement équipées. À cette situation déjà critique s'ajoute une culture du « jet », une forme de paresse civique renforcée par l'impunité généralisée.

Qui a déjà vu une contravention infligée à un automobiliste ou un piéton qui jette ses déchets ? Qui a été puni pour avoir volontairement bouché un caniveau avec des ordures ménagères ? Tant qu'aucune sanction ne viendra rappeler l'exigence de responsabilité individuelle, les déchets continueront de se retrouver dans les rues et les rues sous les eaux.

Combattre le laxisme collectif

L'homme qui a réagi ce matin n'a pas seulement ramassé un sachet. Il a posé un acte fort qui mérite d'être salué. Le changement ne viendra pas uniquement d'un décret, d'un arrêté ou d'un plan d'assainissement, mais de multiples gestes individuels portés par un sentiment de responsabilité.
Que serait notre pays si chacun devait jeter ses déchets plastiques dans la rue ? Le Burkina deviendrait l'Atlantide. Un pays sous les eaux. Les inondations ne sont pas uniquement la conséquence des fortes pluies. Elles sont surtout le résultat direct de nos choix quotidiens. Nos rues deviennent des fleuves de plastiques, nos caniveaux, des « tombeaux » à ciel ouvert. Et à chaque orage, la ville nous renvoie nos négligences comme un boomerang. C'est le fruit amer de notre laxisme collectif.

Les municipalités doivent sortir de leur léthargie. Il faut multiplier les poubelles publiques dans les rues, les marchés, les carrefours, les gares routières, etc. Il faut également renforcer les appuis aux initiatives communautaires de recyclage, de collecte et de nettoyage.

Le combat contre l'insalubrité - et, par extension, contre les inondations - ne se gagne pas uniquement avec des machines et des budgets. Il doit d'abord être remporté dans les consciences, à travers les gestes du quotidien. Espérons que la Brigade Laabal (droiture en fulfulde, ndlr), créée pour traquer les inciviques, viendra véritablement à bout des pollueurs une fois opérationnelle.

HFB
Lefaso.net

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Burkina / Inondations : Un plan d'action anticipatoire en cours d'élaboration

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:20

Le ministère en charge de l'agriculture, en collaboration avec ses partenaires, tient du 8 au 11 juillet 2025, un atelier de développement d'un plan d'action anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso. Il s'agit, entre autres, d'identifier les modèles de déclenchement des actions et activités anticipatoires spécifiques à mettre en œuvre en cas de déclenchement, d'élaborer le draft du cadre anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso en tenant compte des réalités locales et des défis liés à la gestion des risques d'inondations assortis d'une feuille de route.

Parmi les aléas climatiques enregistrés ces dernières années au Burkina Faso, les inondations liées à de fortes pluies ou à des crues de rivières sont particulièrement récurrentes et dévastatrices, selon le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR). On a encore en mémoire les inondations du 1ᵉʳ septembre 2009. En 2004, neuf des 13 régions du pays que comptait le pays ont enregistré des inondations, la région du Sahel a été la plus touchée.

D'après le rapport des autorités, les inondations ont causé des pertes humaines et matérielles considérables, avec 16 568 personnes sinistrées, 415 hectares de culture détruits et la perte de 4 106 animaux domestiques. Avec un contexte déjà marqué par le défi sécuritaire, les inondations exacerbent la vulnérabilité des populations affectées. Pour couronner le tout, la projection climatique indique une augmentation de la fréquence et de l'intensité des inondations qui pourraient affecter environ deux millions de personnes au Burkina Faso, selon le ministère de l'Environnement en 2023.
Le ministère en charge de l'agriculture veut prendre le taureau par les cornes. Il a mis en place en 2023 un Groupe technique de travail sur l'action anticipatoire (GTTAA). Son rôle est de coordonner les efforts en la matière.

Les participants sont invités à contribuer activement aux travaux et surtout à des échanges francs, constructifs et orientés vers l'action

Cet atelier de développement du plan d'action anticipatoire spécifique pour la gestion des risques d'inondations au Burkina Faso vise à identifier les défis spécifiques du Burkina Faso en matière d'action anticipatoire face aux inondations. Il s'agit aussi d'identifier les modèles de déclenchement des actions et activités anticipatoires spécifiques à mettre en œuvre en cas de déclenchement. En sus, le département du commandant Sombié veut mettre cette rencontre à profit pour finaliser les TDR pour la conférence sur les modèles des actions anticipatoires afin de renforcer la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles dans le pays ; élaborer le draft du cadre anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso en tenant compte des réalités locales et des défis liés à la gestion des risques d'inondations assortis d'une feuille de route.

D'après le chef du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des nations unies (UN-OCHA), Vedaste Kalima, dans le présent contexte, l'anticipation est essentielle

Plus question d'agir après les chocs

Selon le chef du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des nations unies (UN-OCHA), Vedaste Kalima, dans le présent contexte, l'anticipation est essentielle. Car elle consiste à prendre les mesures préventives pour atténuer les impacts des chocs attendus sur les vies, les moyens de subsistance et les besoins humanitaires. « En agissant en amont, nous avons la possibilité de renforcer la résilience des communautés et de préserver les acquis du développement », a déclaré M. Kalima avant de terminer : « Je vous encourage vivement à vous engager activement dans les travaux de groupe et dans les discussions qui suivront. Vos contributions, vos expériences et vos expertises respectives sont précieuses pour élaborer un plan qui répondra aux besoins spécifiques de nos communautés ».

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture, Alassane Guiré, il n'est plus question de réagir après les chocs, mais d'anticiper en mettant en place des mécanismes efficaces et adaptés de gestion des risques de catastrophes. À l'en croire, cela permettra de sauver des vies, de limiter les dégâts et de protéger les moyens d'existence des populations affectées. Cet atelier, a-t-il situé, entend bâtir, avec l'ensemble des parties prenantes, un plan d'action anticipatoire pour une gestion efficace des risques liés aux inondations.

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture, Alassane Guiré, il n'est plus question de réagir après les chocs

Il a de ce fait insisté sur la collaboration interministérielle et multisectorielle ainsi que sur la complémentarité des expertises et des données scientifiques qui sont véritablement importantes pour développer un dispositif d'action anticipatoire opérationnel, réaliste et durable. M. Guiré a terminé, non sans inviter les participants à contribuer activement aux travaux et surtout à des échanges francs, constructifs et orientés vers l'action dans un esprit de partenariat et de co-responsabilité à même de rendre disponible un document de qualité dans les meilleurs délais, afin de renforcer l'efficacité du dispositif de gestion des risques de catastrophes liées aux inondations.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina / Inondations : Un plan d'action anticipatoire en cours d'élaboration

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 09/07/2025 - 00:20

Le ministère en charge de l'agriculture, en collaboration avec ses partenaires, tient du 8 au 11 juillet 2025, un atelier de développement d'un plan d'action anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso. Il s'agit, entre autres, d'identifier les modèles de déclenchement des actions et activités anticipatoires spécifiques à mettre en œuvre en cas de déclenchement, d'élaborer le draft du cadre anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso en tenant compte des réalités locales et des défis liés à la gestion des risques d'inondations assortis d'une feuille de route.

Parmi les aléas climatiques enregistrés ces dernières années au Burkina Faso, les inondations liées à de fortes pluies ou à des crues de rivières sont particulièrement récurrentes et dévastatrices, selon le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR). On a encore en mémoire les inondations du 1ᵉʳ septembre 2009. En 2004, neuf des 13 régions du pays que comptait le pays ont enregistré des inondations, la région du Sahel a été la plus touchée.

D'après le rapport des autorités, les inondations ont causé des pertes humaines et matérielles considérables, avec 16 568 personnes sinistrées, 415 hectares de culture détruits et la perte de 4 106 animaux domestiques. Avec un contexte déjà marqué par le défi sécuritaire, les inondations exacerbent la vulnérabilité des populations affectées. Pour couronner le tout, la projection climatique indique une augmentation de la fréquence et de l'intensité des inondations qui pourraient affecter environ deux millions de personnes au Burkina Faso, selon le ministère de l'Environnement en 2023.
Le ministère en charge de l'agriculture veut prendre le taureau par les cornes. Il a mis en place en 2023 un Groupe technique de travail sur l'action anticipatoire (GTTAA). Son rôle est de coordonner les efforts en la matière.

Les participants sont invités à contribuer activement aux travaux et surtout à des échanges francs, constructifs et orientés vers l'action

Cet atelier de développement du plan d'action anticipatoire spécifique pour la gestion des risques d'inondations au Burkina Faso vise à identifier les défis spécifiques du Burkina Faso en matière d'action anticipatoire face aux inondations. Il s'agit aussi d'identifier les modèles de déclenchement des actions et activités anticipatoires spécifiques à mettre en œuvre en cas de déclenchement. En sus, le département du commandant Sombié veut mettre cette rencontre à profit pour finaliser les TDR pour la conférence sur les modèles des actions anticipatoires afin de renforcer la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles dans le pays ; élaborer le draft du cadre anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso en tenant compte des réalités locales et des défis liés à la gestion des risques d'inondations assortis d'une feuille de route.

D'après le chef du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des nations unies (UN-OCHA), Vedaste Kalima, dans le présent contexte, l'anticipation est essentielle

Plus question d'agir après les chocs

Selon le chef du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des nations unies (UN-OCHA), Vedaste Kalima, dans le présent contexte, l'anticipation est essentielle. Car elle consiste à prendre les mesures préventives pour atténuer les impacts des chocs attendus sur les vies, les moyens de subsistance et les besoins humanitaires. « En agissant en amont, nous avons la possibilité de renforcer la résilience des communautés et de préserver les acquis du développement », a déclaré M. Kalima avant de terminer : « Je vous encourage vivement à vous engager activement dans les travaux de groupe et dans les discussions qui suivront. Vos contributions, vos expériences et vos expertises respectives sont précieuses pour élaborer un plan qui répondra aux besoins spécifiques de nos communautés ».

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture, Alassane Guiré, il n'est plus question de réagir après les chocs, mais d'anticiper en mettant en place des mécanismes efficaces et adaptés de gestion des risques de catastrophes. À l'en croire, cela permettra de sauver des vies, de limiter les dégâts et de protéger les moyens d'existence des populations affectées. Cet atelier, a-t-il situé, entend bâtir, avec l'ensemble des parties prenantes, un plan d'action anticipatoire pour une gestion efficace des risques liés aux inondations.

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture, Alassane Guiré, il n'est plus question de réagir après les chocs

Il a de ce fait insisté sur la collaboration interministérielle et multisectorielle ainsi que sur la complémentarité des expertises et des données scientifiques qui sont véritablement importantes pour développer un dispositif d'action anticipatoire opérationnel, réaliste et durable. M. Guiré a terminé, non sans inviter les participants à contribuer activement aux travaux et surtout à des échanges francs, constructifs et orientés vers l'action dans un esprit de partenariat et de co-responsabilité à même de rendre disponible un document de qualité dans les meilleurs délais, afin de renforcer l'efficacité du dispositif de gestion des risques de catastrophes liées aux inondations.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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