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Décès de DA SANSAN ROBERT : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 15:00

‘'Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra''.

La grande famille KPIER à Kampti ;
Les familles NOUFÉ, KAMBOU, DA, PALÉ, SIB, POODA et KAMBIRÉ à Kampti, Périgban, Gaoua, Bobo-Dioulassao et en Côte d'Ivoire ;

Les familles amies et alliées : PALÉ, SOMÉ, DIOLOMPO, HIEN, PALENFO, LOUGUÉ, BASSONO, PARÉ, ZONGO, OULÉ, OUEDRAOGO, GUMEDZOÉ, BADINI, NONGANA, KOMBOIGO, TRAORÉ et DION ;

Les frères et sœurs à Kampti, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Côte d'Ivoire ;
La veuve, Madame DA/PALÉ Céline à Ouagadougou,
Les enfants : Evariste, Marie-Laure, Yéri Francéline Fany, Sansan Thierry, Ollo Léonce Joseph- Marie, Oho Fleur Ingrid ;

⁠Les neveux et nièces ;
vous expriment leurs sincères remerciements pour votre soutien lors de la maladie et du décès le 24 Mars 2024 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 03 Avril à Kampti de leur fils, frère, oncle, père, ami, beau-père, grand père et arrière grand père DA SANSAN ROBERT, ancien fonctionnaire du FENU/PNUD.

Leurs remerciements s'adressent en particulier :

Aux Généraux Kwamé LOUGUÉ, Nabéré Honoré TRAORÉ et épouse, au ministre Jacob OUEDRAOGO ses frères et sœurs
⁠Au chef d'État Major de l'Armée de l'Air

⁠Au Colonel Major Sansan Compar KAMBOU
Au chef de Canton de Toma,

À Madame Alima TRAORÉ , ancien Médiateur du Faso
Aux Evêques DER Raphaël DABIRÉ de Diébougou et Ollo Modeste KAMBOU de Gaoua,

Aux prêtres de la promotion Feu,
Aux autorités administratives, religieuses et coutumières de Kampti et de Périgban
Aux anciens collaborateurs du PNUD

À la DG de l'hôtel Silmandé,
À Madame Corinne NIKIEMA du Trésor
Au PDG de SOGEPER,

À Franck Alain KABORÉ de Nerwaya Multivision,
À la CCB St Lazare de la Paroisse notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
À la chorale Coeur, voix de l'Espérance de la Paroisse St Guillaume de Tanghin,
À la CCB de Paix-Ville, Kampti

À la Chorale Ste Cécile de la Paroisse de Kampti et de Périgban
À l'honorable Ladji COULIBALY,
⁠Aux populations de Kampti, de Périgban et des villages environnants,

Aux voisins, jeunes, amis et connaissances à la Patte d'Oie ⁠ pour leur accompagnement lors de cette dure épreuve.

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Seigneur dans sa bonté infinie vous comble de ses grâces et vous le rende au centuple.

Categories: Afrique

Opération “portes ouvertes” réussie pour le Parlement européen de Strasbourg

Toute l'Europe - Thu, 02/05/2024 - 14:57
Lors de leur visite du Parlement européen, les citoyens ont pu découvrir l’hémicycle strasbourgeois et se mettre dans la peau d’un eurodéputé le temps d’un instant - Crédits : Mathieu CUGNOT / Parlement européen

Le Parlement européen de Strasbourg ne sera pas resté vide longtemps. Après le départ des eurodéputés le 25 avril, à l’issue de la dernière session plénière de la mandature 2019-2024, des milliers de curieux ont investi les allées du bâtiment strasbourgeois à l’occasion des journées “portes ouvertes”, samedi 27 avril. Une édition spéciale cette année, à six semaines d’élections européennes à l’importance capitale.

Ambiance de fête

Au cœur de l’agora du bâtiment Louise-Weiss, le principal édifice du Parlement européen de Strasbourg, le tapis rouge est déroulé pour accueillir les visiteurs. Plusieurs milliers de personnes sont attendus ce samedi 27 avril pour venir découvrir le siège de la plus grande assemblée transnationale au monde. Grand soleil, mercure en hausse et navette fluviale gratuite reliant le centre de Strasbourg : tous les voyants sont au vert pour inciter les Alsaciens, mais aussi les touristes de passage, à pousser les portes de l’institution.

Dans les allées, l’ambiance est festive, tranchant avec l’atmosphère souvent sérieuse des sessions plénières qui se tiennent une fois par mois en ces lieux. Beaucoup d’enfants, accompagnés de leurs parents, marchent sur les pas des eurodéputés qui viennent d’achever leur mandat. Des Français, mais aussi beaucoup d’Allemands, d’Italiens ou encore d’Espagnols ont répondu à l’invitation de l’institution.

Les équipes du Parlement européen les accueillent avec quelques objets dérivés en cadeau (gourdes, bracelets). Beaucoup se prennent en selfie devant la très populaire forêt de drapeaux des Etats membres, qui trônent dans le hall principal du bâtiment. Plus loin, à travers des quiz ou des simulations de vote, les visiteurs en apprennent davantage sur l’action de l’UE dans leur région, leur département ou même leur commune. Des exemples concrets qui montrent à quel point leur vie quotidienne est impactée par cette dimension européenne.

Dans le costume de député européen

Le passage par l’hémicycle est évidemment un incontournable, permettant de se plonger dans le costume d’un des 705 députés européens (ils seront 720 à l’issue des élections européennes de début juin). Une étape qui rencontre un franc succès auprès des citoyens, impressionnés par cette assemblée imposante. “On a l’habitude de voir l’Assemblée nationale ou le Sénat à la télévision, mais jamais le Parlement européen, fait remarquer Isabelle, enseignante strasbourgeoise. Pourtant, il n’a rien à envier aux assemblées françaises !”.

En milieu de matinée, la vice-présidente de l’institution, la Tchèque Dita Charanzová, y a officiellement accueilli les visiteurs lors de la cérémonie d’ouverture. Avec comme mot d’ordre le slogan du Parlement européen pour le scrutin, ressassé tout au long de la journée : “Utilisez votre vote, ou d’autres décideront à votre place”.

À LIRE AUSSIElections européennes 2024 : le Parlement européen dévoile un film émouvant pour inciter au vote Samedi 27 avril, plusieurs milliers de personnes ont répondu à l’appel du Parlement européen de Strasbourg afin de visiter l’institution - Crédits : Mathieu CUGNOT / Parlement européen “Un lieu joli, agréable

Juste à côté de l’hémicycle, le plateau traditionnellement réservé aux médias s’est transformé en centre d’informations sur les élections européennes. Les dates des élections européennes, qui se tiendront du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 Etats membres, sont affichées partout, dans toutes les dimensions. De sorte qu’il est impossible de quitter les lieux sans les avoir gravées en tête.

Les 7 groupes politiques qui siègent au sein du Parlement européen ont eux aussi joué le jeu des “portes ouvertes”. Des produits dérivés en folie, des traditionnels sacs réutilisables aux parapluies, en passant par des casquettes, frisbee, bob, affiches et stickers en tous genres. Personne ne veut repartir sans son petit souvenir. L’expérience plait. “C’est un lieu joli, agréable, il y a toujours des gens pour nous guider et répondre à nos questions, se réjouit Arthur, jeune étudiant alsacien. Cette initiative est une nécessité pour permettre aux citoyens de mieux comprendre l’Union européenne, son fonctionnement et ses institutions”.

En fin de parcours, c’est au tour du service de traduction du Parlement européen de faire découvrir son travail à travers des ateliers ludiques. La direction générale de la traduction emploie près de 1 140 personnes, dont 600 traducteurs, afin de traduire le travail législatif de l’institution dans les 24 langues de l’Union européenne. La visite se termine avec de nouveaux objets distribués, cette fois-ci siglés du slogan “Utilisez votre voix”, avec les dates des 6 au 9 juin toujours mises en avant.

Pour aller plus loin…

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Categories: Union européenne

Ituri : trois journée ville morte décrétées pour dénoncer la recrudescence de la criminalité

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 14:52


En Ituri, les activités économiques sont à l'arrêt depuis jeudi 2 mai sur toute l'étendue du territoire d'Aru, situé à 260 kilomètres au nord de Bunia, en réponse à l'escalade de la criminalité qui a culminé avec le meurtre d'un enfant par des hommes armés la semaine dernière. Cette paralysie est le résultat d'un mot d'ordre de la société civile locale qui décrète trois journées ville morte, en signe de protestation.


 

Categories: Afrique

Soirée cinématographique de l'ISTIC : Des étudiants en fin de formation présentent leur savoir-faire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 14:48

L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) a organisé, le mercredi 1er mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une soirée cinématographique. Au programme, ce sont deux films d'une durée de 26 minutes chacun, qui ont été projetés au bonheur du public.

Il s'agit des films documentaires « Alléluia/Alhamdoulila : Pour le meilleur et le pire » de Rasmane Zongo et « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago. Ces deux films sont tous réalisés par des étudiants en fin de formation à l'ISTIC. Le premier aborde la problématique des mariages inter-religieux. Il relate les difficultés rencontrées par des couples de religions différentes, notamment celles du couple Herman et Korotimi. Cette dernière (Korotimi), issue de la religion musulmane, a été reniée par son père pour s'être mise en couple avec son compagnon Herman, de la religion catholique. Une problématique qui est d'actualité et décriée par Rasmane Zongo, qui espère un changement de comportement à travers sa production.

Le public présent à cette soirée cinématographique

Le deuxième film aborde la question liée à la gestion et à la prise en charge des personnes déplacées internes. Ce film relate les réalités des personnes déplacées internes hébergées dans certaines familles d'accueil. Focus a donc été fait sur ces familles qui accueillent des PDI. A travers cette production, Amandine Tago dit vouloir montrer la solidarité de ces familles d'accueil au regard des sacrifices qu'elles consentent au quotidien. Présente à cette soirée, Amandine Tago avoue avoir réalisé ce film dans des conditions difficiles au moment où certaines personnes n'acceptaient pas se confier à sa caméra et à son micro. « Il a fallu donc s'armer de courage et d'enthousiasme pour y arriver », a-t-elle confié.

Amandine Tago, la réalisatrice du deuxième film exprimant sa satisfaction

Cette soirée s'inscrit dans le cadre de l'organisation d'un voyage pédagogique de l'ISTIC, du 24 avril au 6 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette immersion dans la ville de Sya a pour objectif de permettre aux stagiaires de mettre en pratique les enseignements reçus et d'être en situation réelle d'apprentissage. Cette soirée a eu lieu dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins qui était bondée de monde. En effet, les cinéphiles bobolais, majoritairement composés d'étudiants, n'ont pas voulu se faire conter l'événement.

La projection du deuxième film sur la « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago

Ces films ont été bien appréciés par des spectateurs, à l'image de la directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba. Elle a affirmé que cette soirée a permis au public de découvrir le savoir-faire des étudiants de son institut. « En fin de cycle, les stagiaires doivent présenter des études de cas pour ce qui concerne les étudiants en communication et journalisme, à travers des productions, pour montrer que l'ISTIC c'est vraiment une école professionnelle qui va directement vers des cas pratiques. Ce sont ces deux productions qui ont été sélectionnées et présentées au public à l'occasion de cette soirée », a-t-elle expliqué.

La directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba, salue la qualité des productions

En tant que première responsable de l'institut, elle se réjouie de la qualité des productions présentées et profite de l'occasion féliciter les acteurs impliqués dans la réalisation de ces films. « Je suis vraiment satisfaite de la qualité des productions. J'adresse mes remerciements aux encadreurs qui ont pris leur temps pour que ces productions puissent être à la hauteur des attentes de l'institut. C'est un travail de qualité qui a été présenté et ceux qui veulent aller à la pratique, l'ISTIC est la bonne adresse », se réjouit Dr Alizèta Ouoba.

Dr Sita Diallo/Traoré est la directrice de la formation initiale de l'ISTIC. Elle a rappelé que cette soirée s'inscrit dans le cadre du voyage pédagogique qui est une pratique professionnelle ancrée dans la formation des stagiaires de l'ISTIC. « Ce voyage leur permet de faire le web journalisme en pratique et en même temps, ils découvrent les potentialités de la localité en produisant des articles du web et les communicants essaient d'organiser l'événementiel », a-t-elle indiqué. L'organisation de ce voyage coïncide avec la tenue de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture. A en croire la directrice de la formation initiale, cette coïncidence n'est pas un fait du hasard. « Nous avons organisé ce voyage à l'occasion de la Semaine nationale de la culture pour permettre aux stagiaires d'apprendre plus », a-t-elle dit.

La directrice de la formation initiale de l'ISTIC, Dr Sita Diallo/Traoré, rappelant les objectifs de cette soirée

Pour donner plus de visibilité à ces productions et permettre qu'elles puissent jouer leur rôle d'éducation et de sensibilisation, l'ISTIC prévoit nouer des partenariats avec des chaînes de télévision pour qu'après, ces films puissent être diffusés. « Cela permettra au public de découvrir les potentialités de nos stagiaires », a dit Dr Sita Diallo/Traoré. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net
Crédit photos : Herman Bassolé

Categories: Afrique

Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Rassemblement national (RN) ?

Toute l'Europe - Thu, 02/05/2024 - 14:46
Autour de l’eurodéputé sortant Jordan Bardella (au centre), deux primo-candidats figurent en 2e et 3e position sur la liste du RN pour les européennes : l’ancien patron de Frontex Fabrice Leggeri (à gauche) et l’essayiste Malika Sorel (à droite) - Crédits : Lukasz Kobus / Commission européenne | BootEXE / Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0

Après avoir annoncé ses premiers candidats au compte-goutte, le Rassemblement national a dévoilé le 1er mai les 35 premiers noms de sa liste pour les élections européennes. Comme en 2019, le premier d’entre eux est Jordan Bardella. Celui qui est devenu depuis président du RN en succédant à Marine Le Pen mène une nouvelle fois la bataille européenne pour le parti d’extrême droite. Derrière lui, on retrouve quelques eurodéputés sortants et plusieurs personnalités qui se soumettront pour la première fois au suffrage des électeurs le 9 juin.

À LIRE AUSSI[Quiz] Connaissez-vous… les principaux candidats têtes de liste aux élections européennes en France ? Des profils “d’ouverture”

Au 2e rang figure Malika Sorel-Sutter. Cette essayiste française d’origine algérienne, diplômée de Sciences Po, est à l’origine de plusieurs ouvrages sur l’immigration dans lesquels elle dresse le constat d’une “décomposition française”. Elle a travaillé par le passé avec Dominique de Villepin ou Nicolas Sarkozy. Ce dernier l’a par ailleurs nommée en 2009 au sein du Haut Conseil à l’intégration. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Malika Sorel-Sutter s’était affichée en soutien de François Fillon, tout en estimant alors que “Marine Le Pen regarde un certain nombre de réalités en face”. Pas novice en politique donc, elle ne s’est toutefois jamais présentée à une élection.

Lui non plus n’a jamais candidaté à un scrutin. Et au contraire de sa colistière, Fabrice Leggeri n’a aucune carrière politique à son actif. C’est pourtant pour son CV que le RN l’a enrôlé dans la campagne des élections européennes, le plaçant en 3e position sur sa liste. Ce haut fonctionnaire, qui a longtemps travaillé pour différents services du ministère de l’Intérieur, était entre 2015 et 2022 le directeur de Frontex, l’agence européenne des garde-frontières et des garde-côtes. Un profil de poids pour le parti lepéniste qui fait reposer une grande partie de son discours sur la lutte contre l’immigration. Cependant, le passage de Fabrice Leggeri à la tête de Frontex n’a pas laissé que de bons souvenirs puisqu’il a été entaché de scandales, avant qu’il ne démissionne alors qu’une procédure disciplinaire le guettait.

Autre profil “d’ouverture” figurant sur la liste du RN, le policier syndiqué Matthieu Valet. Âgé de 38 ans, cet ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), habitué aux plateaux de télévision, est lui aussi candidat aux élections européennes, en 7e position sur la liste nationaliste. L’avocat Alexandre Varaut, qui fut député européen entre 1999 et 2004, élu sur la liste du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, hérite de la 13e place. L’ancienne magistrate pénaliste, Pascale Piera, se retrouve au 10e rang quand Pierre Pimpie, haut fonctionnaire et directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), figure en 25e position.

10 eurodéputés sortants

Parmi ces 35 premiers noms, on retrouve 10 des 18 eurodéputés qui composent la délégation du Rassemblement national au Parlement européen durant la législature qui s’achève (2019-2024). Outre le premier d’entre eux, Jordan Bardella, figurent Mathilde Androuët en 4e position, le président de la délégation du RN à Strasbourg Jean-Paul Garraud (5e), ou encore l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Thierry Mariani (9e). Citons aussi Philippe Olivier (11e), Catherine Griset (14e), Virginie Joron (16e), Marie Dauchy (22e), France Jamet (30e) et André Rougé (31e).

Le reste des candidats dévoilés sont pour la majorité des responsables et élus locaux du parti nationaliste, tels que le maire de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez (17e), ou le directeur national de la branche jeunesse du RN, Pierre-Romain Thionnet (23e). Le reste de la liste devrait être annoncé dans les prochaines semaines. En fin de liste, on retrouvera probablement la triple candidate à l’élection présidentielle et ancienne cheffe du parti, Marine Le Pen (80e), ainsi que le maire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et premier vice-président du RN, Louis Aliot (81e).

À LIRE AUSSIElections européennes : quels eurodéputés français sont candidats ? La liste des candidats du Rassemblement national

En gras figurent les eurodéputés sortants.

N°CandidatÂgeProfession/EngagementDépartement1Jordan Bardella28Président du Rassemblement national, député européen depuis 2019Seine-Saint-Denis (93)2Malika Sorel64Essayiste, ancienne membre du Haut Conseil à l’intégration-3Fabrice Leggeri56Haut fonctionnaire, ancien directeur de Frontex-4Mathilde Androuët39Députée européenne depuis 2019Hauts-de-Seine (92)5Jean-Paul Garraud68Député européen depuis 2019, président de la délégation française du groupe ID au Parlement européen, ancien député de Gironde (2002-2012)Haute-Garonne (31)6Mélanie Disdier50Conseillère régionale des Hauts-de-France, conseillère municipale de CaudryNord (59)7Matthieu Valet38Policier, ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police-8Anne-Sophie Frigout33Ancienne députée de la Marne (2022), conseillère régionale du Grand EstMarne (51)9Thierry Mariani65Député européen depuis 2019, ancien ministre délégué chargé des Transports (2010-2012), ancien député du Vaucluse (1993-2010, 2012-2017)Vaucluse (84)10Pascale Piera57Magistrate pénaliste-11Philippe Olivier62Député européen depuis 2019, conseiller spécial de Marine Le Pen-12Marie-Luce Brasier-Clain64RetraitéeLa Réunion (974)13Alexandre Varaut58Avocat, ancien député européen (1999-2004) du Mouvement pour la FranceHauts-de-Seine (92)14Catherine Griset51Députée européenne depuis 2019-15Gilles Pennelle61Conseiller régional de Bretagne, directeur général du Rassemblement nationalIlle-et-Vilaine (35)16Virginie Joron50Députée européenne depuis 2019Haut-Rhin (68)17Julien Sanchez40Maire de Beaucaire, conseiller régional d’Occitanie, vice-président du Rassemblement nationalGard (30)18Julie Rechagneux28Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, conseillère municipale de LormontGironde (33)19Aleksandar Nikolic37Conseiller régional du Centre-Val-de-Loire, conseiller municipal de Saint-Rémy-sur-AvreEure-et-Loir (28)20Valérie Deloge-Conseillère régionale de Bourgogne-Franche-ComtéSaône-et-Loire (71)21Rody Tolassy36Conseiller en gestionGuadeloupe (971)22Marie Dauchy37Députée européenne depuis 2022Savoie (73)23Pierre-Romain Thionnet30Directeur national du Rassemblement national de la Jeunesse, conseiller régional d’Île-de-FranceParis (75)24Nathaly Antona-Déléguée territoriale adjointe du RN en Corse-25Pierre Pimpie53Directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire-26Sylvie Josserand-AvocateGard (30)27Julien Leonardelli36Conseiller régional d’Occitanie, conseiller municipal de FrontonHaute-Garonne (31)28Angéline Furet42Ecrivaine-conseilSarthe (72)29Gaëtan Dussausaye30Conseiller régional d’Île-de-France, ancien directeur national du Front national de la jeunesseVal-de-Marne (94)30France Jamet63Députée européenne depuis 2017Hérault (34)31André Rougé62Député européen depuis 2019-32Séverine Werbrouck53Conseillère régionale de Nouvelle-AquitaineCharente-Maritime (17)33Christophe Bay-Haut fonctionnaire, ancien préfet-34Eléonore Bez47Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, conseillère municipale de MarseilleBouches-du-Rhône (13)35Andréa Kotarac35Conseiller régional d’Auvergne-Rhône-AlpesRhône (69)36A définir---37A définir---38A définir---39A définir---40A définir---41A définir---42A définir---43A définir---44A définir---45A définir---46A définir---47A définir---48A définir---49A définir---50A définir---51A définir---52A définir---53A définir---54A définir---55A définir---56A définir---57A définir---58A définir---59A définir---60A définir---61A définir---62A définir---63A définir---64A définir---65A définir---66A définir---67A définir---68A définir---69A définir---70A définir---71A définir---72A définir---73A définir---74A définir---75A définir---76A définir---77A définir---78A définir---79A définir---80A définir---81A définir---

Pour aller plus loin…

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Categories: Union européenne

Nord-Kivu : à l’occasion de la journée mondiale du Travail, le REDHO plaide pour la mécanisation des fonctionnaires

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 14:44


À l'occasion de la journée mondiale du Travail, le réseau pour les droits de l’homme (REDHO) plaide pour la mécanisation des agents publics des villes de Beni, Butembo ainsi que les territoires de Lubero et Beni, afin qu'ils soient reconnus et rémunérés par le Trésor public.

Categories: Afrique

Beni : un mort et un véhicule incendié au cours d’attaques de rebelles ADF

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 14:17


Dans le territoire de Beni, une double attaque perpétrée par les rebelles des ADF a secoué la région ce mercredi 1er mai, sur l'axe routier Eringeti-Kainama, à une soixantaine de kilomètres au nord de la ville de Beni. Lors de ces affrontements, les forces conjointes FARDC-UPDF (armée ougandaise) ont réussi à libérer des civils pris en otage par les assaillants.

Categories: Afrique

Multiple missions in the midst of war: integrating Ukraine's recovery and EU accession

Ukraine and its international partners are faced with an unprecedented task: advancing recovery efforts and the EU accession process while also providing critically important military and financial support to help Ukraine defend its sovereignty against Russian military aggression. Uncertainty over when and how the war will end makes planning for recovery and EU membership even more complex, but also underlines the need for their integration. Given a shared focus on a transformative modernisation, both processes can reinforce each other.
Along this line of thinking, the EU has adopted the Ukraine Facility to provide reliable funding to Ukraine up to 2027, with the aim of supporting recovery and key institutional and administrative reforms required for Ukraine’s EU accession. The main roadmap for implementation of both is the Ukrainian government’s so-called Ukraine Plan. However, recovery and EU accession will not automatically create synergies, and may, at worst, overstretch Ukrainian government and private-sector capacities as well as societal support. To maximise synergies between the processes, policymakers should consider the following recommendations:
● Set priorities that address short-term demands and have long-term ambitions. Recovery measures should be prioritised that improve security, meet the basic needs of the people and are crucial to the functioning of the Ukrainian economy. In EU accession negotiations, the “fundamentals” and chapters that stimulate economic growth and competitiveness should be prioritised, because utilising the accession process to stimulate economic growth today can directly contribute to transformative rebuilding and vice versa.
● Ensure society-wide ownership of the Ukraine Plan. The German and Ukrainian governments, as co-hosts of the Ukraine Recovery Conference (URC) in June 2024, should make sure that the URC is the starting point for institutionalising an inclusive approach in the
implementation of the Ukraine Plan. This can be achieved through the promotion of issue-specific coalitions of different actors across multiple levels of governance in Ukraine beyond this year’s URC.
● Engage international donors in supporting the Ukraine Plan and leveraging recovery to accelerate Ukraine’s EU accession path. Germany, as an EU and G7 member state, could serve as an important bridge-builder between EU and non-EU supporters of Ukraine’s recovery. EU member states should align their bilateral assistance to Ukraine with the Ukraine Plan.
● Tailor technical assistance and capacity building. An asset map, developed jointly by Ukrainian and international actors, should identify and systematise strengths and unused potential (e.g. regarding infrastructure, public finance and industrial and commercial activities) in specific regions and municipalities, and in the private sector, taking into account the different development strategies that have evolved at different levels of governance over the past months. The Ukrainian diaspora in EU countries should be incentivised to actively engage in these processes without predicating their involvement on unrealistic expectations of a quick and large-scale return.
● Prepare for intermediate steps in Ukraine’s EU accession. The German government should continue to advance the debate between EU institutions and member states about intermediate steps in Ukraine’s EU accession before formal membership, including Ukraine’s progressive integration into the EU single market.
● Adopt open and transparent communication. Building on open and transparent dialogue, both the Ukrainian government and the EU will need to develop an effective communication strategy towards the Ukrainian people to uphold their support for EU accession. Effective communication within the EU is required to limit the political space of veto players.

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Ukraine and its international partners are faced with an unprecedented task: advancing recovery efforts and the EU accession process while also providing critically important military and financial support to help Ukraine defend its sovereignty against Russian military aggression. Uncertainty over when and how the war will end makes planning for recovery and EU membership even more complex, but also underlines the need for their integration. Given a shared focus on a transformative modernisation, both processes can reinforce each other.
Along this line of thinking, the EU has adopted the Ukraine Facility to provide reliable funding to Ukraine up to 2027, with the aim of supporting recovery and key institutional and administrative reforms required for Ukraine’s EU accession. The main roadmap for implementation of both is the Ukrainian government’s so-called Ukraine Plan. However, recovery and EU accession will not automatically create synergies, and may, at worst, overstretch Ukrainian government and private-sector capacities as well as societal support. To maximise synergies between the processes, policymakers should consider the following recommendations:
● Set priorities that address short-term demands and have long-term ambitions. Recovery measures should be prioritised that improve security, meet the basic needs of the people and are crucial to the functioning of the Ukrainian economy. In EU accession negotiations, the “fundamentals” and chapters that stimulate economic growth and competitiveness should be prioritised, because utilising the accession process to stimulate economic growth today can directly contribute to transformative rebuilding and vice versa.
● Ensure society-wide ownership of the Ukraine Plan. The German and Ukrainian governments, as co-hosts of the Ukraine Recovery Conference (URC) in June 2024, should make sure that the URC is the starting point for institutionalising an inclusive approach in the
implementation of the Ukraine Plan. This can be achieved through the promotion of issue-specific coalitions of different actors across multiple levels of governance in Ukraine beyond this year’s URC.
● Engage international donors in supporting the Ukraine Plan and leveraging recovery to accelerate Ukraine’s EU accession path. Germany, as an EU and G7 member state, could serve as an important bridge-builder between EU and non-EU supporters of Ukraine’s recovery. EU member states should align their bilateral assistance to Ukraine with the Ukraine Plan.
● Tailor technical assistance and capacity building. An asset map, developed jointly by Ukrainian and international actors, should identify and systematise strengths and unused potential (e.g. regarding infrastructure, public finance and industrial and commercial activities) in specific regions and municipalities, and in the private sector, taking into account the different development strategies that have evolved at different levels of governance over the past months. The Ukrainian diaspora in EU countries should be incentivised to actively engage in these processes without predicating their involvement on unrealistic expectations of a quick and large-scale return.
● Prepare for intermediate steps in Ukraine’s EU accession. The German government should continue to advance the debate between EU institutions and member states about intermediate steps in Ukraine’s EU accession before formal membership, including Ukraine’s progressive integration into the EU single market.
● Adopt open and transparent communication. Building on open and transparent dialogue, both the Ukrainian government and the EU will need to develop an effective communication strategy towards the Ukrainian people to uphold their support for EU accession. Effective communication within the EU is required to limit the political space of veto players.

Multiple missions in the midst of war: integrating Ukraine's recovery and EU accession

Ukraine and its international partners are faced with an unprecedented task: advancing recovery efforts and the EU accession process while also providing critically important military and financial support to help Ukraine defend its sovereignty against Russian military aggression. Uncertainty over when and how the war will end makes planning for recovery and EU membership even more complex, but also underlines the need for their integration. Given a shared focus on a transformative modernisation, both processes can reinforce each other.
Along this line of thinking, the EU has adopted the Ukraine Facility to provide reliable funding to Ukraine up to 2027, with the aim of supporting recovery and key institutional and administrative reforms required for Ukraine’s EU accession. The main roadmap for implementation of both is the Ukrainian government’s so-called Ukraine Plan. However, recovery and EU accession will not automatically create synergies, and may, at worst, overstretch Ukrainian government and private-sector capacities as well as societal support. To maximise synergies between the processes, policymakers should consider the following recommendations:
● Set priorities that address short-term demands and have long-term ambitions. Recovery measures should be prioritised that improve security, meet the basic needs of the people and are crucial to the functioning of the Ukrainian economy. In EU accession negotiations, the “fundamentals” and chapters that stimulate economic growth and competitiveness should be prioritised, because utilising the accession process to stimulate economic growth today can directly contribute to transformative rebuilding and vice versa.
● Ensure society-wide ownership of the Ukraine Plan. The German and Ukrainian governments, as co-hosts of the Ukraine Recovery Conference (URC) in June 2024, should make sure that the URC is the starting point for institutionalising an inclusive approach in the
implementation of the Ukraine Plan. This can be achieved through the promotion of issue-specific coalitions of different actors across multiple levels of governance in Ukraine beyond this year’s URC.
● Engage international donors in supporting the Ukraine Plan and leveraging recovery to accelerate Ukraine’s EU accession path. Germany, as an EU and G7 member state, could serve as an important bridge-builder between EU and non-EU supporters of Ukraine’s recovery. EU member states should align their bilateral assistance to Ukraine with the Ukraine Plan.
● Tailor technical assistance and capacity building. An asset map, developed jointly by Ukrainian and international actors, should identify and systematise strengths and unused potential (e.g. regarding infrastructure, public finance and industrial and commercial activities) in specific regions and municipalities, and in the private sector, taking into account the different development strategies that have evolved at different levels of governance over the past months. The Ukrainian diaspora in EU countries should be incentivised to actively engage in these processes without predicating their involvement on unrealistic expectations of a quick and large-scale return.
● Prepare for intermediate steps in Ukraine’s EU accession. The German government should continue to advance the debate between EU institutions and member states about intermediate steps in Ukraine’s EU accession before formal membership, including Ukraine’s progressive integration into the EU single market.
● Adopt open and transparent communication. Building on open and transparent dialogue, both the Ukrainian government and the EU will need to develop an effective communication strategy towards the Ukrainian people to uphold their support for EU accession. Effective communication within the EU is required to limit the political space of veto players.

Kindu : la société civile de Lubutu dénonce la présence de militaires sur des sites miniers

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 14:05


Dans la province du Maniema, la Société civile forces vives du Maniema, antenne de Lubutu, dénonce la présence de militaires sur des sites miniers du territoire de Lubutu. Cette structure citoyenne en appelle aux autorités politico-administratives locales, provinciales et nationales, ainsi qu'au ministre de la Défense, pour mettre fin à cette situation.


 

Categories: Afrique

La Voix des sans voix demande aux autorités d’annuler l’information judiciaire à charge du Cardinal Ambongo

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/05/2024 - 13:56


 


L’ONG La Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV) a publié une déclaration ce jeudi 2 mai, appelant les autorités judiciaires à reconsidérer l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de l’archidiocèse catholique de Kinshasa.

Categories: Afrique

Ukraine: les États-Unis accusent la Russie d’avoir recours à des agents chimiques

RFI (Europe) - Thu, 02/05/2024 - 13:45
Washington affirme que Moscou a utilisé de la chloropicrine, un agent chimique, contre les forces ukrainiennes, selon un communiqué publié le 1er mai par le département d’État américain. D’après le même rapport, l’armée russe aurait également utilisé des agents chimiques anti-émeutes, ce qui est contraire à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Mais le Kremlin dément.
Categories: Union européenne

Décès de YERBANGA Ignace : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 13:20

Les grandes familles YERBANGA ET TONDE à Manga, Ouagadougou et Paris ;
Mme YERBANGA / ARNAUD Jeanne à Saaba à Ouagadougou ;
Les enfants Céline, Eric et Elodie ;

Les grandes familles alliées ARNAUD, COMPAORE, MARE, KABRE, OUEDRAOGO, DAO, SANON, SANFO, COULDIATY, DEMBELE, SAVADOGO, NGUYEN ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, époux, grand père et Arrière-grand-père :

Monsieur YERBANGA Ignace,
Magistrat à la retraite le 1er Mai à l'âge de 71 ans de suite de courte maladie.
Un hommage lui sera rendu le 3 Mai 2024 à 10H 00 au CONSEIL D'ETAT suivi du transfert de la dépouille à Manga pour l'inhumation à 15H.

Union de prière.

Categories: Afrique

Journée des coutumes et des Traditions chaque15 mai : « Éclatante manifestation d'une justice immanente au Burkina Faso et en Afrique Noire », selon Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/05/2024 - 13:12

Ceci est le premier jet de réflexions proposées en partage par Son Excellence Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo, à propos de la consécration du 15 mai, Journée Nationale des Coutumes et des Traditions.

Qu'à cela ne tienne ! Ni erreur, ni omission, a sonné le Début de la Fin de la fameuse sentence dictatoriale et multiséculaire imposant au monde la malheureuse vision erronée : "les Anges sont blancs et les Diables sont Noirs”.
Cette décision des autorités compétentes de la transition sur la Journée des Coutumes et des Traditions, est un acte fort qui consolide le choix et l'action politique pour la renaissance et la souveraineté complète de notre pays, et de l'Afrique Noire entière à y voir de près.

En effet, cette décision historique nous renvoie à l'existence de nos communautés et Peuples africains au cours des cinq derniers siècles écoulés, tout au long desquels nos parents, arrières-parents, aïeux ont enduré des moments et traitements douloureux innommables : La traite des Noirs, l'esclavage des Noirs, la colonisation dite civilisatrice des Noirs, etc.

En sus, retenons toujours que ces souffrances physiques de nos aïeux ne représentaient pas grand chose au regard de leur douleur morale et spirituelle lorsqu'ils comprirent qu'en réalité leurs tortionnaires d'époque, théoriciens et praticiens confondus cherchaient à leur nier le moindre statut d'ETRES HUMAINS : ils n'auraient pas d'âme, pas d'esprit ascendantal, pas de dignité humaine, donc sont et demeurent des animaux maniables et corvéables à volonté.

De ce point de vue, comment imaginer l'acceptation d'une religion traditionnelle, endogène, africaine. D'où la persécution systématique de nos croyances ancestrales, de nos coutumes et traditions. La chappe fatale s'abattit alors sur nos pays et sur nos communautés à partir du 20ème siècle : la matérialisation-terrain du partage du continent tel qu'opéré par la Conférence de Berlin (1885) se dessine et se fortifie.
L'invasion et l'occupation de nos pays et communautés obéirent alors à quelque chose près, au même mode operandi ci-après :

d'abord les forces militaires pour anéantir toutes velléités de résistance quelconque endogènes ;
ensuite les forces d'intérêt économiques et financières pour asseoir les bases de l'exploitation et de la corruption systématique ;
puis les forces administratives et politiques pour la gestion du nouveau butin bien balisé ;

enfin les forces spirituelles et religieuses pour répandre l'idée de soumission ou nouvel ordre établi mais aussi et surtout pour imposer leur revendication capitale : Dépositaire-Monopoliste de Dieu. En clair il fallait nous amener à croire et à accepter l'inexistence du lien ombilical entre les vivants et les ancêtres.

NB : Cette dernière catégorie de forces d'invasions est la plus pernicieuse. Elle a la prétention de détenir le monopole de Dieu le Tout Puissant. Elle revendique que toute communauté de tout Peuple voulant aller à Dieu passe par elle pour le droit de passage, le choix de l'intercesseur, les modalités de la démarche vers Dieu etc.
Manifestement ces gesticulations doivent arrêter ou être recentrées car NUL ne peut détenir le monopole de Dieu qui est le même pour tous les êtres humains, pour toutes les communautés organisées pour tous les peuples de la terre.
Cela est valable unanime et indiscutable au Burkina Faso malgré la soixantaine d'ethnies ou de communautés ; il en est de même sur le continent africain en dépit de sa cinquantaine de peuples ou de nationalités.

Cette croyance fondamentale des africains (surtout noirs) s'est mue en réalité vivante gravée dans leurs us et coutumes et Traditions qui ne s'altèrent nullement malgré les nombreux relâchements socio-générationnels observés çà et là au contact des civilisation étrangères non maîtrisées ou mal régulées.
Évidemment après des centaines d'années de persécutions diverses nos coutumes et traditions n'ont plus leurs lustres d'autan. Leur pratique souvent exercée dans une sorte de clandestinité n'a pas permis un transfert de connaissances identiques de génération en génération

Dès lors il n'est pas superflu de faire un rappel succinct de la quadrature de nos coutumes et traditions. Appartenant à l'une des dernières générations ayant bénéficié de ces us et coutumes encore immaculés nous pensons pouvoir livrer les informations qui suivent.

Nos coutumes constituent les produits dynamiques de notre COSMOGONIE africaine et burkinabé. Ils sont l'expansion vivante de notre spiritualité africaine dont la charpente présente un DIEU UNIQUE Tout Puissant entouré de la communauté de nos Ancêtres, eux-mêmes ayant un lien ombilical avec nos communautés des vivants.
Il est remarquable que dans cette trilogie vivifiante les Ancêtres occupent un rôle prépondérant. Ils constituent le point d'ancrage entre DIEU et les humains.

Les prières et les offrandes des vivants sur Terre remontent à Dieu à travers ce passage obligé. Les Mosse traduisent bien cette situation dans leur adage bien connu : Nous sommes infiniment petits et insignifiants pour oser nous adresser directement à DIEU. Notre premier intermédiaire est donc l'immense cortège des mânes de nos ancêtres, aïeux et parents siègent au paradis avec ceux des autres peuples et communautés.

Ainsi le sang du poulet immolé par le patriarche pour la santé ou la prospérité de la famille est adressé à l'âme de l'ancêtre qui séjournant déjà au paradis, assurera la transmission à Dieu selon le protocole divin le plus efficace. A n'en point douter ce sang de poulet est le même que celui du bélier d'Abraham et de la tabaski tout comme celui de l'Agneau divin des Tabernacles.

Mais attention ! Cela ne fonctionne pas mécaniquement comme par magie ou par sorcellerie. Il s'agit d'un culte humano-divin. Les célébrants sont astreints à la pureté du cœur, à une vie conduite dans la crainte de Dieu. Ils ne sont plus légion comme jadis, mais il en existe toujours. Les grandes familles dans les grandes communautés y veillent constamment dans les plus grandes discrétions. Il y va de l'intérêt communautaire, même national. Les résultats sont probants, visibles et vérifiables. Des démonstrations concrètes les plus fiables se retrouvent dans l'émission télévisée "YELSOLMA" de la RTB, malheureusement suspendue à la demande et sous la pression de certaines religions dites révélées, selon le brave animateur de l'émission très suivie et très appréciée.

Il est temps de remettre tout cela en marche vers la conquête de notre entière SOUVERAINETÉ Nationale. Il n'y aura pas de véritable indépendance politique, économique et autre, sans l'indépendance spirituelle. Nous devons nous libérer de l'esclavage spirituel et réfuter tout lavage de cerveau avilissant.

Tout ce qui précède nous autorise à sublimer la création de la journée des coutumes et des traditions qui impulsera la lutte contre le monopole de Dieu, contre le commerce de Dieu et pour la résurrection du Dieu de nos Aïeux et de nos PERES, notre Dieu, Unique, omnipotent, omniprésent et omniscient depuis des siècles et des siècles, "NABA ZIDWENDE" ou simplement "WENDE", "WENNAM".
Qu'il bénisse le Burkina Faso et toute l'Afrique. Amen.

De ce point de vue bien sincère, il convient de féliciter les autorités de la transition nonobstant leurs graves insuffisances et déviances non nécessaires ; toutefois il est impérieux d'éviter la tentation de chercher à s'immiscer dans l'exercice concrète de l'organisation et des célébrations rituelles de nos coutumes et traditions. Il s'agit de notre religion traditionnelle. Les faitières de nos communautés coutumières en sont pleinement compétentes et bien disponibles.

Chaque communauté et même chaque grande FAMILLE connaissent leurs propres personnels compétents, habilités en matière de célébrations coutumières, rituelles, culturelles qui sont officiées la plupart du temps dans la plus grande discrétion. Dans le domaine des coutumes, il n'y a point la moindre place pour les tricheries, la corruption ou les "affaires."

Par contre la pratique de nos traditions réserve une place importante aux aspects festifs populaires qui viennent agrémenter l'élan communautaire vers le rassemblement, l'union, la solidarité et l'épanouissement des membres de la société humaine concernée. A ce niveau, toute action bienveillante de l'État est la bienvenue dans le respect des conduits protocolaires du milieu concerné. De même, chaque composante de la Société Nationale y compris les intellectuels, les chercheurs et autres en toute humilité, apporter leur contribution constructive.

Dans le même ordre d'idée, la religion traditionnelle reste aimante, tolérante, dépourvue de rancœur et de toute idée de compétition religieuse. Cela est suffisamment démontré dans le présent dialogue interreligieux tout comme dans la période d'avant l'arrivée des religions étrangères dans notre pays et sur le sol du continent africain.

Par conséquent, que nul ne perçoive une menace quelconque à son existence en raison de l'avènement heureux de la journée du 15 mai qui consacre la délivrance et la purification des consciences des fils et filles du Burkina et de l'Afrique.
Dans la recherche continue de la cohésion sociale, l'État pourrait souligner fermement dans les textes d'application de la journée du 15 mai, le vibrant Appel à toutes les religions reconnues à éviter autant que possible dans leurs prêches, les dénigrements et les allusions à une autre confession religieuse quel que soit le thème développé par les célébrants.

Chaque religion confesse ses propres concepts et préceptes, et respecte ne serait-ce que par le silence, les autres religions et leurs concepts et préceptes à elles.
Vraiment, soyons suffisamment éclairés pour ne pas tomber dans la bêtise de nous disputer le "Bon Dieu" seul et unique en dépit de la différence des noms qui lui sont attribués par nous les pauvres humains.

Mais encore faut-il, au dessus de tout, que les fils et filles du Burkina obéissent pleinement à leurs propres lois et règlements et à commencer par leurs dirigeants eux-mêmes qui doivent donner le bon exemple.
Gloire à nos peuples, victoire à nos ancêtres et adoration profonde à Dieu, l'Éternel que nous appelons "NABA ZID WENDE" ou "WENNAM".

PS : Grandement merci aux Patriotes de la Transition et du Pays.

Qui est Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO ?

Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO est titulaire d'un doctorat de 3ème cycle en relations internationales. Il est diplomate de formation et de carrière.
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso en République Fédérale d'Allemagne (Bonn) de 1981 à 1986
Adjoint du secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) de 1995 à 1999, actuelle UA (Union Africaine)

Député à l'Assemblée générale de 1978 à 1980,
Ministre de l'environnement et du tourisme de 1992 à 1995.
Membre (DOYEN) du Conseil constitutionnel de 2015 à 2017.
Doyen de l'Association des Ambassadeurs du Burkina Faso à la retraite.
Commandeur de l'Ordre National.

Aujourd'hui à la retraite, il se consacre à l'écriture de ses mémoires et à son centre écologique.

Categories: Afrique

Géorgie : Ursula von der Leyen condamne la répression des manifestants pro-européens qui s’opposent à un projet de loi controversé

Toute l'Europe - Thu, 02/05/2024 - 13:06
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (ici en avril dernier) estime que la Géorgie est “à la croisée des chemins” concernant son avenir européen - Crédits : Xavier Lejeune / Commission européenne

Mercredi 1er mai au matin, “des manifestants géorgiens, qui protestent par milliers contre un projet de loi controversé [sur l’influence étrangère], ont érigé des barricades devant le Parlement à Tbilissi”, a constaté un journaliste de l’AFP [Le Figaro].

Alors que les manifestants brandissaient des drapeaux géorgiens et européens, la police, qui les avait déjà dispersés la veille, “a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe […] qui tentai[t] de bloquer l’entrée latérale du Parlement” [France 24]. En outre, “63 personnes ont été arrêtées”, rapporte la Süddeutsche Zeitung.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a indiqué mercredi suivre avec “une vive inquiétude” les manifestations en Géorgie réprimées par la police, condamnant “la violence” et appelant Tbilissi à “garder le cap” vers l’UE, cite Le Parisien. En décembre dernier, les Vingt-Sept ont accordé le statut de candidat officiel à ce petit pays du Caucase “tout en le prévenant qu’il devait se réformer avant toute négociation” [Le Figaro].

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De fait, la cheffe de l’Etat Salomé Zourabichvili, pro-européenne et opposée au gouvernement au pouvoir, a demandé au ministre de l’Intérieur de “mettre immédiatement fin […] à l’utilisation d’une force disproportionnée”, jugeant la manifestation “pacifique” [Le Parisien]. Le député Levan Khabeichvili, président du Mouvement national uni, principal parti d’opposition, a notamment été “violemment battu et a dû recevoir des soins”, rapporte Le Figaro.

Le médiateur géorgien des droits humains, Levan Ioselaini, a depuis publié une déclaration condamnant la réponse de la police, la qualifiant de ‘contraire aux normes d’intervention nécessaire et proportionnée’ “, relève Politico. Le ministère de l’Intérieur, cité par Le Figaro, a rétorqué que la police était intervenue pour répondre “à des manifestants qui ont entamé une confrontation verbale et physique avec les forces de l’ordre”.

Le projet de loi à l’origine de la manifestation, “qui a été adopté [mercredi] en deuxième lecture, exige que les médias et les organisations non commerciales s’enregistrent comme ‘poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère’ s’ils reçoivent plus de 20 % de leur financement de l’étranger” [Euronews]. Ce texte controversé est “calqué sur une loi russe visant à briser la société civile et les médias indépendants”, explique Le Monde. Le but étant de “réprimer les voix dissidentes”, selon France 24.

Début avril, le parti au pouvoir, “Rêve géorgien”, a en effet “réintroduit un projet de loi – qui avait fait son apparition en 2023 mais avait été retiré face au tollé provoqué” [Le Parisien]. La montée des tensions et des divisions au sommet de l’Etat avait d’ailleurs déjà été mise en lumière le mois dernier lors d’une séance au Parlement ayant “tourné au pugilat entre défenseurs et opposants du projet”, note le quotidien.

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Critiqué par l’opposition, ce texte doit encore faire l’objet d’une troisième lecture au Parlement avant de pouvoir “être ratifié par la présidence”, souligne Le Figaro. Si la présidente géorgienne “devrait opposer son véto, selon toute attente, […] le parti au pouvoir dispose d’un nombre de sièges au Parlement suffisant pour passer outre”, précise le quotidien.

La Géorgie “à la croisée des chemins

Condamnant la violence dans les rues de Tbilissi, Ursula von der Leyen estime que “le peuple géorgien veut un avenir européen pour son pays”, cite Euronews. Selon la cheffe de l’exécutif européen, la Géorgie est aujourd’hui “à la croisée des chemins”, ajoute la chaîne d’information. Déjà le mois dernier, le président du Conseil européen Charles Michel avait jugé que le projet de loi était “contraire aux aspirations […] de la Géorgie à rejoindre l’Union européenne”, rappelle Le Parisien.

Je condamne fermement la violence contre les manifestants en Géorgie qui protestaient pacifiquement contre la loi sur l’influence étrangère”, a de son côté déclaré le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell sur X, rapporte Georgia Today. “La Géorgie est un pays candidat. J’appelle ses autorités à garantir le droit de réunion pacifique”, a-t-il ajouté, cite le média géorgien.

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Le département d’Etat américain a également condamné ces violences estimant que “les déclarations et les actions du gouvernement géorgien sont incompatibles avec les valeurs démocratiques qui sous-tendent l’adhésion à l’UE et à l’Otan”, rapporte Le Monde.

La perspective d’une adhésion du pays à l’UE devient plus urgente pour certains depuis le début de la guerre en Ukraine. Lors d’une conférence de presse mardi, “la République tchèque s’est prononcée en faveur de nouveaux cycles d’élargissements”, note la Süddeutsche Zeitung. Il s’agit d’une “nécessité géostratégique”, a affirmé le président tchèque Petr Pavel à cette occasion, en référence à la guerre menée par la Russie en Ukraine, cite le média allemand. “Si nous laissons trop longtemps à l’écart les pays des Balkans occidentaux, l’Ukraine, la […] Moldavie et la Géorgie, nous les livrerons à des acteurs comme la Russie”, a pour sa part déclaré le chef du gouvernement tchèque Petr Fiala.

Tournée vers l’UE depuis la Révolution des roses en 2003, les sondages montrent que “la population [géorgienne] est plutôt favorable à l’adhésion à l’Union européenne et à l’Otan”, et ce malgré l’influence russe dans le pays, relève Le Parisien.

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En Côte d’Ivoire, Guillaume Soro entretient le suspense sur son retour

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 13:00
Soupçonné d’avoir fomenté une « insurrection » fin 2019, l’ex-allié d’Alassane Ouattara est toujours sous le coup d’une condamnation à la prison à vie pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Categories: Afrique

Aide au développement : alors que les pays les plus pauvres s’enfoncent dans la crise, les Etats les plus riches coupent dans leurs budgets

LeMonde / Afrique - Thu, 02/05/2024 - 13:00
Pour la première fois depuis le début du siècle, les 75 pays les plus pauvres sont en plein décrochage. Le tiers d’entre eux est plus pauvre qu’en 2020 et ne s’est toujours pas remis de la crise liée au Covid-19. La moitié est en situation de surendettement, avec une charge de la dette alourdie.
Categories: Afrique

Des troupes occidentales en Ukraine: Macron persiste et signe dans The Economist

Lignes de défense - Thu, 02/05/2024 - 12:53

Emmanuel Macron a de nouveau assumé la possibilité d'envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine, dans un entretien publié ce jeudi par The Economist.

"Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s'il y avait une demande ukrainienne – ce qui n’est pas le cas aujourd'hui – on devrait légitimement se poser la question", a dit le président français à l'hebdomadaire britannique. "L'écarter a priori, c'est ne pas tirer les enseignements des deux dernières années", alors que les pays de l'Otan avaient d'abord exclu l'envoi à l'Ukraine de chars et d'avions avant de finalement changer d'avis, a-t-il ajouté.

"Comme je l'ai dit, je n'exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu'un qui n'exclut rien", a-t-il réaffirmé dans The Economist en référence au président russe Vladimir Poutine. "Nous avons sans doute été trop hésitants en formulant les limites de notre action à quelqu'un qui n'en a plus et qui est l'agresseur", a-t-il poursuivi.

"J'ai un objectif stratégique clair: la Russie ne peut pas gagner en Ukraine. Si la Russie gagne en Ukraine, nous n'aurons plus de sécurité en Europe. Qui peut prétendre que la Russie va s'arrêter là? Quelle sécurité pour les autres pays avoisinants, la Moldavie, la Roumanie, la Pologne, la Lituanie et tant d'autres? Et derrière, quelle crédibilité pour les Européens qui auraient dépensé des milliards, qui auraient dit que c'est la survie du continent qui se jouait là et qui ne se seraient pas donnés les moyens de stopper la Russie? Donc oui, nous ne devons rien exclure", a-t-il insisté.

Categories: Défense

Aid for trade and export performance of recipient countries: the moderating role of institutions

Using bilateral trade and aid for trade (AfT) data for a sample of 155 countries over the period 2002-2019, this paper uses a gravity analysis to assess whether bilateral aggregate AfT and various AfT categories have stimulated exports of AfT-recipient countries to donors, and to examine if the institutional distance between recipients and donor countries affected the efficacy of AfT in promoting the former's bilateral exports. The results suggest that AfT flows tend to foster exports of recipients, both at the extensive margin and intensive margin. However, the trade-stimulating effect of AfT for trade policy and regulation is more pronounced than that of other AfT flows. Finally, institutional disparities between trading partners dampen the effectiveness of AfT in promoting exports at both margins of trade; and certain regions and income-based groups have managed to benefit more than others from AfT. Increasing the amount of disbursed aid flows is likely to speed-up the insertion of developing countries into world markets; strengthening governance in AfT-beneficiary countries and closing their institutional gap with donors would enhance the effect of AfT on their exports; and tying AfT flows to governance-related reforms in recipients can be an option to consider by donors.

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