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Africa

Pourquoi le cri du peuple togolais s’étouffe-t-il face au système ?

Togo Actualités - 6 hours 46 min ago

Par Rodrigue Ahégo

La Voix des Sans Voix

L’année 2025 aura marqué un tournant historique pour plusieurs peuples africains qui, portés par une soif de liberté et de dignité, ont su renverser des régimes autoritaires installés depuis des décennies. Du Sahel à l’Afrique centrale, des révolutions populaires ont émergé, impulsées par une jeunesse éveillée, des sociétés civiles déterminées et des contextes sociopolitiques et économiques devenus intenables. Malgré la répression, les coupures d’internet, l’usage disproportionné des forces de sécurité, les citoyens ont bravé la peur et imposé des transitions. Ces victoires ne sont pas parfaites, mais elles démontrent que lorsqu’un peuple se lève, ni la violence d’un régime, ni le silence de la communauté internationale ne peuvent contenir éternellement le vent du changement. Hélas pour le peuple togolais qui égrène encore et malheureusement son chapelet de soif de liberté, dans une symphonie inachevée. Il se fait encore compter dans le lot des ces nombreux pays où les efforts n’ont pas permis d’achever ou de conclure les longues luttes.

En effet, dans ces nombreux pays, si les révolutions piétinent, ce n’est pas par manque de bravoure. C’est parce qu’elles se heurtent à des systèmes d’une sophistication redoutable, passés maîtres dans l’art de manipuler les apparences pour séduire le monde tout en étouffant les leurs. Le Togo, sous l’ère de Faure Gnassingbé, est devenu le laboratoire de cette « dictature de velours » à l’extérieur, mais de fer à l’intérieur.

La vitrine contre la réalité : un double langage permanent

Le régime togolais a appris à jouer une partition savante. Sur la scène internationale, il arbore un visage fréquentable : médiateur de paix, hôte de grands sommets, adepte des réformes économiques avec des rapports ronflants à couper le souffle. Le Togo serait peint en un paradis sur terre. Alice au pays des merveilles ! C’est une diplomatie du charme, une diplomatie agissante, une diplomatie enivrante… portée par des lobbyistes influents, destinée à masquer une réalité bien plus sombre. Il est devenu une ruche qui attire les fourmis. Il suffit de chanter les louanges du chef d’orchestre, vomir dans tous les micros des médias assujettis pour engloutir des dizaines voire des centaines de millions. Et la gorge se déploie tristement davantage ! Bref, quiconque chante à la gloire du maître, arrondit les chiffres de son compte bancaire. L’argent du Togo est devenu une matière capable de transformer les hommes. Suivez-mon regard.

Derrière ce rideau de fumée, le quotidien des Togolais est marqué par l’asphyxie des libertés (interdictions systématiques de manifester et coupures d’internet), la peur au corps (arrestations arbitraires, emprisonnement, usage de la violence et de la torture, militarisation de l’espace public), le silence imposé (un contrôle étroit des médias et une justice instrumentalisée qui semble avoir oublié le sens du mot « équité »).

L’art de se maintenir sans convaincre

Le pouvoir a compris une leçon cruciale : pour durer, il faut savoir muter. Il se drape dans des habits « réformistes » tout en vidant les institutions de leur substance. On impose une Constitution digne d’une épître selon Saint Faure à ses seules aspirations ; On fragmente l’opposition ; On affaiblit la société civile ; On transforme chaque crise en un nouvel outil de contrôle… C’est une dictature qui a pris un visage civilisé pour mieux perpétuer des méthodes d’un autre âge.

La solitude d’un peuple courageux

Depuis 1990, de 2005 à 2025, le peuple togolais n’a cessé de se lever. Pourtant, à chaque fois, il se retrouve tragiquement seul. Les puissances étrangères, souvent plus attachées à la « stabilité » géopolitique qu’aux droits humains, détournent le regard. Ce silence international est un poison : il nourrit le cynisme du pouvoir et épuise l’espoir des citoyens.

« On ne vit plus, on survit. On ne rêve plus, on obéit. »

Aujourd’hui, une partie de la jeunesse est condamnée à l’emprisonnement, à l’exil ou à une résignation amère. Le risque est de voir le citoyen devenir un étranger sur sa propre terre, un « boy » dans son propre pays, courbé par une peur qui finit par vider l’existence de son sens.

Le chemin vers la dignité

Si la révolution semble s’essouffler, c’est que la machine étatique est huilée pour diviser et corrompre. Mais l’histoire nous rappelle qu’aucun régime ne peut régner éternellement par la seule force du silence imposé ou forcé, de la manipulation, de la violence, de la peur.

Pour que le Togo sorte de cette si longue nuit, le courage seul ne suffira pas. Il faudra une stratégie cohérente qui dépasse les clivages, un leadership fédérateur capable d’unir les aspirations, une solidarité internationale qui place enfin l’humain avant les intérêts. Il est regrettable que, chaque fois que des efforts sont consentis pour aboutir, des individus malintentionnés surgissent pour saboter tout le travail accompli.

Une chose est sûre, l’épilogue est certain. Et cet épilogue de l’humiliation nationale ne sera pas un cadeau, mais une reconquête. Il viendra d’un peuple qui, malgré les cicatrices, refuse de rester esclave chez lui et choisit de reprendre sa dignité en main. Il viendra d’un peuple qui se libère et décide de reconstruire sa souveraineté.

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Togo : les grandes decisions prises au Conseil des ministres du mercredi 17 Décembre 

Togo Actualités - 6 hours 59 min ago

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 17 décembre 2025, sous la présidence de Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil. À l’ordre du jour figuraient deux (2) projets de loi, deux (2) décrets, une (1) communication et des nominations.

Au titre des projets de loi :

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finances rectificative, exercice 2025

Ce projet de loi s’inscrit dans un contexte international et national marqué par des incertitudes persistantes, nécessitant une actualisation des prévisions budgétaires initiales afin de garantir la sincérité et la transparence dans la gestion des finances publiques.

Ainsi, les recettes budgétaires sont révisées à mille quatre cent soixante-douze (1.472) milliards de francs CFA, en baisse d’un pour cent (1%), par rapport à la loi de finances initiale, essentiellement en raison des réajustements de certaines prévisions initiales.

Les dépenses connaissent également des réajustements. Elles sont portées à mille sept cent dix-sept virgule un (1.717,1) milliards de francs CFA, soit une hausse de deux virgule trois pour cent (2,3%), par rapport aux prévisions initiales.

Le budget rectifié s’équilibre à deux mille quatre cent trente-six (2.436) milliards de francs CFA, soit une augmentation d’un virgule six pour cent (1,6%). Il ressort un déficit budgétaire de deux cent quarante-cinq virgule un (245,1) milliards de francs CFA, entièrement financé par le solde positif de la trésorerie.

Le Conseil des ministres a également examiné et adopté le projet de loi de ratification de l’Accord se rapportant à la convention des Nations unies sur le droit de la mer et relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (Accord BBNJ), adopté le 20 septembre 2023 à New York

Élaboré dans un contexte de pressions croissantes sur le milieu marin, liées aux rejets industriels, au trafic maritime et à l’exploitation des ressources par les grandes puissances et multinationales, l’Accord BBNJ consacre une approche prudente et coopérative. Il vise à assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité en haute mer, par la mise en œuvre effective des dispositions pertinentes de la convention des Nations unies sur le droit de la mer et le renforcement de la coopération et de la coordination internationales.

S’inscrivant dans la continuité de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’Accord fournit un cadre juridique pour toutes les activités menées dans les océans et les mers. Sa ratification permettra à notre pays de bénéficier des mécanismes de financement, notamment le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en vue de soutenir les efforts de conservation et de lutter contre la pollution marine. Elle contribuera également à la gouvernance mondiale des océans, en instituant des aires marines protégées, en garantissant un accès équitable aux ressources génétiques marines et en imposant des évaluations d’impact environnemental pour les activités en haute mer.

Au titre des décrets :

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant approbation de la politique nationale de protection sociale (PNPS)

Notre pays s’est engagé, depuis plusieurs années, dans le renforcement de son système de protection sociale à travers des investissements significatifs, ayant permis des avancées notables dans la lutte contre la pauvreté et la réduction des vulnérabilités.

Toutefois, la persistance de défis structurels a rendu nécessaire l’élaboration de la politique nationale de protection sociale, en vue d’améliorer la cohérence, la coordination et l’efficacité des interventions publiques pour un impact accru au bénéfice des populations.

L’approbation de cette politique et sa mise en œuvre permettront de consolider les mécanismes de protection sociale, de renforcer la coordination des interventions de l’État et de soutenir un développement économique inclusif et durable.

Le Conseil des ministres a ensuite examiné et adopté le décret portant modalités d’application de l’ordonnance fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement des services du Protecteur du citoyen

Ce décret vient préciser et compléter les dispositions de l’ordonnance n° 2025 005 du 30 avril 2025, qui a établi les principes fondamentaux régissant cette institution. Il constitue ainsi une étape déterminante pour assurer son opérationnalisation effective.

Ce texte d’application vise à garantir la pleine effectivité du Protecteur du citoyen en clarifiant ses modalités pratiques de fonctionnement, en structurant ses services de manière cohérente et efficiente, et en dotant l’institution des mécanismes procéduraux nécessaires à l’accomplissement de sa mission. L’objectif est de permettre au Protecteur du citoyen d’exercer pleinement son rôle de rempart contre les abus administratifs et de garant des droits fondamentaux.

En effet, le Protecteur du citoyen, créé en remplacement du Médiateur de la République, est chargé de veiller au respect des droits et libertés par les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics ainsi que par tout organisme investi d’une mission de service public. Il protège les individus contre toutes les formes d’abus de l’administration publique et contribue à la résolution équitable des litiges en accompagnant tout citoyen s’estimant lésé par le fonctionnement d’un service public ou d’un organisme chargé d’une mission de service public.

Par ailleurs, le Président du Conseil a instruit le gouvernement d’accélérer l’opérationnalisation effective des autres institutions prévues par la Constitution du 6 mai 2024, dont les textes d’organisation sont déjà adoptés. Cette instruction vise à garantir la mise en place rapide et cohérente de l’ensemble des organes constitutionnels nécessaires au bon fonctionnement de l’État.

 Il s’agit notamment de :

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) qui voit ses missions réaménagées et élargies autour de quatre axes principaux : la promotion et la protection des droits de l’homme, la protection des défenseurs des droits de l’homme, la contribution à l’action humanitaire aux niveaux national et international, et la prévention de la torture. Ces attributions renforcées s’accompagnent d’un pouvoir de plaidoyer substantiellement accru ;

La Haute autorité pour la transparence, l’intégrité de la vie publique et la lutte contre la corruption (HATIC), en remplacement de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), qui a pour mission de promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics. Elle reçoit et contrôle les déclarations de situation patrimoniale et d’intérêts, contribuant ainsi à renforcer durablement les mécanismes de bonne gouvernance ;

La Haute autorité de régulation de la communication écrite, audiovisuelle et numérique (HARC), qui succède à l’ancienne HAAC avec des prérogatives considérablement élargies. Elle devient le régulateur unique de la communication écrite, audiovisuelle et numérique, incluant les plateformes en ligne et les réseaux sociaux. La HARC est chargée de garantir l’équilibre entre liberté d’expression, liberté d’opinion et liberté de presse, tout en veillant au respect des règles déontologiques et professionnelles ;

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), en remplacement du Conseil économique et social (CES), est une assemblée consultative dont la mission principale est de formuler des avis sur les projets de lois, d’ordonnances et de décrets, ainsi que les propositions de lois soumis à son examen par le gouvernement, l’Assemblée nationale ou le Sénat. L’élargissement de ses compétences au domaine environnemental, traduit une volonté d’adapter l’institution aux enjeux contemporains de gouvernance durable et inclusive, tout en préservant les missions économiques et sociales antérieures.

Au titre des communications :

Le Conseil a écouté une communication relative à la participation du Togo à la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, tenue à Belém, au Brésil, du 10 au 21 novembre 2025.

Les travaux ont principalement porté sur l’accélération de la transition énergétique, la mobilisation de 1.300 milliards USD de financements climat d’ici 2035, la finalisation des indicateurs de l’objectif mondial d’adaptation ainsi que le renforcement du mécanisme relatif aux pertes et préjudices.

La délégation togolaise, composée de représentants des administrations publiques, du secteur privé, de la société civile, des collectivités territoriales, de l’Assemblée nationale, des institutions universitaires et des médias, a présenté plusieurs projets structurants et consolidé des partenariats stratégiques, notamment avec le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour les pertes et préjudices liés aux changements climatiques et l’Alliance mondiale pour l’économie verte.

La participation du Togo à cette COP a permis de renforcer sa position dans les négociations internationales et d’améliorer ses perspectives de mobilisation de ressources en vue d’accompagner la transition vers un développement sobre en carbone et résilient aux effets des changements climatiques.

Au titre des nominations :

Au ministère des transports, ont été nommés, les membres du conseil d’administration de l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET). Cette nomination vise à rendre opérationnel cet organe de gouvernance en vue d’assurer la supervision des actions de l’Agence.

Au ministère des finances et du budget, Madame Mila AZIABLE est nommée directrice nationale du contrôle de la commande publique.

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Faure Gnassingbé accélère la mise en place de la HARC, nouvelle autorité issue de la réforme de la HAAC

Togo Actualités - 7 hours 2 min ago

Lors du conseil des ministres tenu ce mardi 17 décembre 2025, le gouvernement togolais a été invité par le Président de la République, Faure Gnassingbé, à accélérer l’opérationnalisation des institutions prévues par la Constitution du 6 mai 2024. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en place rapide et cohérente des organes constitutionnels nécessaires au bon fonctionnement de l’État.

Parmi les principales réformes annoncées figure la transformation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) en Haute Autorité de Régulation de la Communication écrite, audiovisuelle et numérique (HARC). Selon les directives données en conseil, la HARC devient le régulateur unique de l’ensemble de la communication écrite, audiovisuelle et numérique, y compris les plateformes en ligne et les réseaux sociaux.

La nouvelle autorité se voit dotée de prérogatives élargies pour garantir l’équilibre entre la liberté d’expression, la liberté d’opinion et la liberté de presse, tout en veillant au respect des règles déontologiques et professionnelles. Cette réforme traduit la volonté de Faure Gnassingbé de renforcer le cadre institutionnel et de moderniser la régulation des médias dans le pays.

Le gouvernement est désormais chargé d’accélérer la mise en œuvre de cette transition, afin que la HARC puisse fonctionner pleinement et jouer son rôle dans la consolidation de la gouvernance et de la démocratie au Togo.

Togoactualité

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We are doing extremely well, says Black Queens coach Kim Lars Björkegren

ModernGhana News - 7 hours 56 min ago
Black Queens head coach Kim Lars Bj ouml;rkegren says he is pleased with the team rsquo;s steady progress in 2025, pointing to growing cohesion and improved depth within the squad. The Swedish coach took charge earlier this year following the departure of Nora Hauptle, who left to take up the head coach role with the Zambia women rsquo;s .
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Five of the greatest players never to win Afcon

ModernGhana News - 8 hours 5 min ago
Mohamed Salah 39;s relationship with Liverpool might be on the rocks, yet there can be no doubting his success at Anfield. The Egyptian King has accumulated a treasure trove of silverware during his time with the Reds - but he has never won the Africa Cup of Nations (Afcon) with his country.
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Fifa to increase World Cup prize money by 50% for 2026

ModernGhana News - 8 hours 10 min ago
Fifa has announced a 50% increase in the prize money it will award to participating teams at next year 39;s World Cup in the United States, Canada and Mexico. It comes amid criticism over the price of tickets at the tournament.
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Newcastle United to face Manchester City in EFL Cup semi-finals

ModernGhana News - 8 hours 12 min ago
Holders Newcastle United will face eight-time winners Manchester City in the semi-finals of the Carabao Cup. Chelsea will either meet Arsenal or Crystal Palace in the other two-legged last-four tie but must wait until Tuesday 23 December to find out which of their London rivals it will be.
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Ghana’s Canoeing Team wins bronze on historic Africa Youth Games debut

ModernGhana News - 8 hours 15 min ago
Ghana rsquo;s emerging canoeing programme announced its arrival on the continental stage with a historic bronze-medal performance at the ongoing Africa Youth Games, Angola 2025. Making their maiden appearance in the history of the Games, the Ghanaian duo of Maxwell Ofoi and Okronipa Ohene Emmanuel powered through the waters with courage, .
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My Niece Was Killed Amid Mexico’s Land Conflicts. The World Must Hold Corporations Accountable

Africa - INTER PRESS SERVICE - 8 hours 26 min ago

Claudia Ignacio Álvarez in San Lorenzo de Azqueltan, Jalisco, Mexico. Credit : Eber Huitzil

By Claudia Ignacio Álvarez
MICHOACÁN, Mexico , Dec 18 2025 (IPS)

My niece Roxana Valentín Cárdenas was 21 years old when she was killed. She was a Purépecha Indigenous woman from San Andrés Tziróndaro, a community on the shores of Lake Pátzcuaro in the Mexican state of Michoacán.

Roxana was killed during a peaceful march organised by another Indigenous community commemorating the recovery of their lands. Forty-six years earlier, three people had been murdered during that same land struggle. This time, the commemoration was once again met with gunfire.

Roxana was not armed and was not participating in the march. She encountered the demonstration and was struck by gunfire. Her death was deeply personal, but it took place within a broader context of long-standing violence linked to land and territory.

That violence has intensified in Michoacán recently, where the assassination of a mayor in November this year underscored how deeply insecurity has penetrated public life and how little protection exists for civilians, community leaders and local authorities alike.

Across Mexico, Indigenous people are being killed for defending land, water and forests. What governments and corporations often describe as “development” is experienced by our communities as dispossession enforced by violence – through land grabbing, water theft and the silencing of those who resist.

A way of life under threat
I come from San Andrés Tziróndaro, a farming, fishing and musical community. For generations, we have cared for the lake and the surrounding forests as collective responsibilities essential to life. That way of life is now under threat.

In Michoacán, extractive pressure takes different forms. In some Indigenous territories, it is mining. In our region, it is agro-industrial production, particularly avocados and berries grown for export. Communal land intended for subsistence is leased for commercial agriculture. Water is extracted from Lake Pátzcuaro through irregularly installed pipes to irrigate agricultural fields, depriving local farmers of access.

Agrochemicals contaminate soil and water, forests are deliberately burned to enable land-use change, and ecosystems are transformed into monocultures that consume vast amounts of water. This is not development. It is extraction.

Violence as a method of enforcement
When Indigenous communities resist these processes, violence follows.

Two cases illustrate this reality and remain unresolved.

José Gabriel Pelayo, a human rights defender and member of our organisation, has been forcibly disappeared for more than a year. Despite an urgent action issued by the United Nations Committee on Enforced Disappearances, progress has been blocked. Authorities have delayed access to the investigation file, and meaningful search efforts have yet to begin. His family continues to wait for answers.

Eustacio Alcalá Díaz, a defender from the Nahua community of San Juan Huitzontla, was murdered after opposing mining operations imposed on his territory without consultation. After his killing, the community was paralysed by fear, and it was no longer possible to continue human rights work safely.

Together, these cases show how violence and impunity are used to suppress community resistance.

Militarisation is not protection
It is against this backdrop of escalating violence and impunity that the Mexican state has once again turned to militarisation. Thousands of soldiers are being deployed to Michoacán, and authorities point to arrests and security operations as indicators of stability.

In practice, militarisation often coincides with areas of high extractive interest. Security forces are deployed in regions targeted for mining, agro-industrial expansion or large infrastructure projects, creating conditions that allow these activities to proceed while community resistance is contained.

Indigenous people experience this not as protection, but as surveillance, intimidation and criminalisation. While companies may claim neutrality, they benefit from these security arrangements and rarely challenge the violence or displacement that accompanies them, raising serious questions about corporate complicity.

A global governance failure
Indigenous territories are opened to extractive industries operating across borders, while accountability remains fragmented. Corporations divide their operations across jurisdictions, making responsibility for environmental harm and human rights abuses difficult to establish.

Voluntary corporate commitments have not prevented violence or environmental degradation. National regulations remain uneven and weakly enforced, particularly in regions affected by corruption and organised crime. This is not only a national failure. It is a failure of global governance.

International responsibility, now
In this context, I have recently spent ten days in the United Kingdom with the support of Peace Brigades International (PBI), meeting with parliamentarians, officials from the Foreign, Commonwealth and Development Office, and civil society organisations.

These discussions are part of a broader international effort to ensure that governments whose companies, financial systems or diplomatic relationships are linked to extractive activities take responsibility for preventing harm and protecting those at risk.

While the UK is only one actor, its policies on corporate accountability and support for human rights defenders have consequences far beyond its borders.

Why binding international rules are necessary
For years, Indigenous peoples and civil society organisations have called for a binding United Nations treaty on business and human rights. The urgency of this demand is reflected in the lives lost defending land and water and in the defenders who remain disappeared.

A binding treaty could require mandatory human rights and environmental due diligence across global supply chains, guarantee access to justice beyond national borders, and recognise the protection of human rights defenders as a legal obligation. It could make Free, Prior and Informed Consent enforceable rather than optional.

Such a treaty would not prevent development. It would ensure that development does not depend on violence, dispossession and impunity.

Defending life for everyone
Indigenous peoples are not obstacles to progress. We are defending ecosystems that sustain life far beyond our territories. Indigenous women are often at the forefront of this defence, even as we face extraordinary risks.

When defenders disappear, when others are murdered, and when young women like my niece lose their lives, it is not only our communities that suffer. The world loses those protecting land, water and biodiversity during a deep ecological crisis.

Defending life and land should not come at the cost of human lives.

Claudia Ignacio Álvarez is an Indigenous Purépecha feminist, lesbian, and environmental human rights defender from San Andrés Tziróndaro, Michoacán. Through the Red Solidaria de Derechos Humanos, she supports Indigenous and rural communities defending their territories from extractive industries and organised crime. Her work has been supported by Peace Brigades International (PBI) since 2023.

IPS UN Bureau

 


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UK museum knows 'little to nothing' about new African display

BBC Africa - 9 hours 1 min ago
Manchester Museum curators hope the exhibition of African items will provoke 'honest conversation'.
Categories: Africa

Liverpool rappers in Somalia during clan conflict

BBC Africa - 9 hours 6 min ago
British citizens Abdifatah Gulaid and Noah Ihiekwe were seen carrying guns and parading with troops.
Categories: Africa

Szaunába való lambéria: milyen szempontok vezéreljék a választáskor?

Biztonságpiac - 15 hours 39 min ago

Egy szauna hosszú távú tartóssága és esztétikai megjelenése szempontjából kulcsfontosságú a lambéria helyes kiválasztása és felszerelése. A döntés meghozatalakor számos tényezőre figyelni kell, mivel a szauna belsejében a magas hő és páratartalom extrém igénybevételt jelent a felhasznált anyagokra. Ön már végiggondolta, hogy milyen lehetőségei adódnak a szauna építés során?

Anyagválasztás: a tartósságra és stílusra fókuszálva

A szauna lambériájának anyagválasztásakor az északi faanyagok közül választhatunk, amelyek tulajdonságaik alapján különböző élményt nyújtanak. A csomószegény északi lucfenyő például egy kedvező ár-érték arányú lehetőség, amit világos megjelenése és költséghatékonysága miatt az otthoni szaunákban gyakran alkalmaznak. Az égerfa és cédrus azok számára lehet vonzó, akik a sötétebb tónusokat és a kiváló hőállóságot keresik. A finn fehérnyár világos árnyalatával és alacsony gyantatartalmával modern szaunákba kínál eleganciát. Ezek a lehetőségek széles skálán mozognak a lambéria piacon, figyelembe véve az igényeket és a költségeket egyaránt.

Méret és vastagság: a stabilitás kulcsa

A lambéria mérete és vastagsága nagyban befolyásolja a szauna stabilitását és hőszigetelését. Általánosan elterjedt, hogy a lambéria 12-16 mm vastag, míg szélessége általában 90-120 mm között van. A vastagabb lambéria jobb szigetelőképességgel bír, így segít megőrizni a szauna melegségét, ami nagyban hozzájárul a kisebb energiafogyasztáshoz. Érdemes mérlegelni, hogy a vastagság növekedése milyen költségekben tükröződik, amikor a megfelelő anyagot választjuk.

Felületkezelés: természetes ápolás

A szauna lambériájának felületkezelése során fontos, hogy kemikáliamentes megoldásokat válasszunk. Gyakran a lambériát kezeletlenül hagyják, mivel a hő hatására a tömítőanyagokban lévő vegyi anyagok kioldódhatnak, amelyek egészségre ártalmasak lehetnek. Amennyiben a lambéria kezelést igényel, olyan természetes anyagok alkalmazása javasolt, mint a paraffin alapú olajok, amelyek ellenállnak a magas hőmérsékletnek, és nem szennyezik a belteret.

Rögzítés: stabil alapok biztosítása

A lambéria helyes rögzítése elengedhetetlen a szauna hosszú távú működéséhez. Szükséges párazáró fóliára felszerelni, hogy a nedvesség ne jusson be a fa szerkezetébe. Rozsdamentes acél szegek és kapcsok biztosíthatják a stabil rögzítést, akár függőlegesen, akár vízszintesen helyezik fel a lambériát. A függőleges elrendezés elősegíti a kondenzáció lefolyását, csökkentve a penészedés kockázatát.

Karbantartás: hosszabb élettartam érdekében

A szauna karbantartásakor, tisztításakor figyelni kell a rendszeres szellőztetésre, hogy a penészesedést megelőzzük. Puha kefével vagy nedves kendővel történő alapos tisztítás javasolt. Amikor a lambéria felszíne megkopik, egy finom csiszolópapírral újjá lehet varázsolni, így az újból friss megjelenést nyer.

Az ideális szauna lambéria kiválasztása és karbantartása alapvető szerepet játszik a szauna tartósságában és esztétikájában. A Lambéria Pont Fatelep szakértői szívesen nyújtanak segítséget ezekben a kérdésekben, hiszen megfelelő tanácsokkal szolgálhatnak azok számára, akik álomszaunájuk megvalósításán dolgoznak.

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Categories: Africa, Biztonságpolitika

A vérplazmaadás jelentősége és feltételei

Biztonságpiac - 15 hours 41 min ago

Gondolt már arra, hogy egy egyszerű vérplazma-adományzás életet menthet? Akik már részt vettek ilyen eljárásban, tudják, hogy a folyamat nemcsak fontos, hanem jól szervezett és biztonságos is.

Gyakran felmerül a kérdés: milyen feltételek szükségesek ahhoz, hogy valaki vérplazmát adhasson, és miért van szükség ezekre a szigorú szabályokra? A tájékozódás mindenképp hasznos, hiszen a plazma az emberi szervezet egyik legfontosabb eleme. Ez a tiszta, sárgás folyadék alapvető szerepet játszik a tápanyagok és hormonok szállításában, valamint az immunrendszer támogatásában.

Az egészségi követelmények fontossága

A Plazma1-nél a plazmaferezis során a donor vére egy készülékbe kerül, ahol a plazmát elválasztják a vér többi részétől. Ez a folyamat szigorú orvosi felügyelet alatt történik, hiszen a donor és a későbbi betegek biztonsága a legfontosabb. A vérplazma számos betegség kezelésére felhasználható, például immungyengeséggel küzdő betegek, súlyos égési sérüléseket szenvedettek vagy vérzékenységi problémákkal küzdők számára.

Az első plazmaadás külön figyelmet igényel, és az adományozóknak tisztában kell lenniük bizonyos feltételekkel. Fontos az egészséges életmód, a kiegyensúlyozott táplálkozás és a napi legalább két és fél liter folyadék fogyasztása. Időpontfoglalás előtt érdemes tájékozódni a részletekről. Csak 18 és 60 év közötti, egészséges személyek adhatnak plazmát, akiknek az elmúlt hat hónapban nem készült új tetoválásuk vagy piercingük.

Adatfelvétel és egészségügyi vizsgálat

Az első látogatás alkalmával a donor részletes orvosi vizsgálaton esik át. A személyzet olyan paramétereket vizsgál, mint a vérnyomás, pulzus, testsúly, valamint kórtörténet felvételére is sor kerül. A plazmaadás előtt vért vesznek, ahol többek között a hemoglobinszintet és a fehérjekoncentrációt is megvizsgálják, valamint ellenőrzik a HBV, HCV és HIV jelenlétét. Az adatfelvétel során a donor köteles eredeti okmányokat bemutatni.

Az orvosi vizsgálatok alapján döntik el, hogy a jelentkező alkalmas-e a plazmaadásra. Miután az orvos megállapította a megfelelőséget, maga a plazmaadás folyamatára kerül sor. A vérvételi eljárás körülbelül 45 percig tart, amely alatt a donor kényelmes, félig fekvő pozícióban van csatlakoztatva a készülékhez. Sokan szívesen nézik kedvenc sorozatukat egy rövid rész erejéig, vagy élvezik a pihenés lehetőségét.

A szabályozás mögötti biztonság

Az adományozás szigorú szabályai nem véletlenül ilyen merevek. Ezek az előírások biztosítják, hogy minden résztvevő megfelelő ellátást kapjon. Ez fontos a betegek védelme érdekében is, hiszen a plazmaalapú gyógyszerkészítmények elengedhetetlenek a különböző betegségek elleni harcban.

A Plazma1 főként a plazma gyűjtésével foglalkozik, és a fagyasztott plazmát gyógyszeralapanyagként külföldön értékesítik. Bár a folyamat minden részlete céltudatosan és professzionálisan zajlik, a felmerülő kérdésekkel érdemes a megfelelő szervekhez fordulni, ahol szívesen segítenek.

A plazmaadás nagyban hozzájárulhat mások életének megmentéséhez, mindenkinek, aki megfelel a feltételeknek. Mindannyian tehetünk valamit azért, hogy másokon segítsünk.

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Togo/Prisonniers politiques : des acteurs de l’opposition et de la société civile plaident pour un dialogue direct avec Faure Gnassingbé

Togo Actualités - Wed, 17/12/2025 - 20:03

Le 13 décembre 2025, une rencontre organisée par RAAL Diaspora a réuni plusieurs acteurs politiques et de la société civile autour de la situation des prisonniers politiques au Togo. Les échanges ont porté principalement sur les voies et moyens susceptibles de conduire à la libération de certains détenus à l’approche des fêtes de fin d’année.

Au cours des discussions, Yao Daté, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), a proposé l’ouverture d’un tête-à-tête avec le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, afin de lui exposer directement les préoccupations liées au sort des prisonniers politiques. Il a, dans le même temps, invité les partis de l’opposition, la diaspora et les organisations de la société civile à se joindre à cette initiative.

Insistant sur l’urgence et la portée humaine de la démarche, Yao Daté a déclaré : « S’il faut aller rencontrer le Chef de l’État, Faure Gnassingbé, pour que les citoyens qui croupissent en prison retrouvent leur liberté, ce sacrifice n’est pas trop grand. »

De son côté, Dr Kate a appelé les différents acteurs à saisir l’opportunité offerte par le Président du Conseil, rappelant que ce dernier avait annoncé, dans son récent discours sur l’état de la nation, la libération de certaines catégories de prisonniers. Selon lui, il est essentiel de créer un momentum autour de cette demande avant le discours traditionnel du Nouvel An, tout en associant les autorités religieuses à la démarche.

Les professeurs Gogue et Dosseh ont, pour leur part, exprimé de vives inquiétudes quant à la situation de plusieurs prisonniers politiques, évoquant des cas jugés particulièrement alarmants. Pour l’ensemble des participants, permettre à certains détenus de passer les fêtes en famille ne pourrait se concrétiser que par un acte de clémence du premier magistrat du pays.

Tous ont souligné le caractère urgent de l’initiative, estimant que le calendrier impose une action concertée et rapide. En marge de la question des prisonniers politiques, d’autres sujets majeurs ont également été abordés, notamment l’amnistie générale et le « grand pardon », la vie chère, la co-gestion au gouvernement ainsi que la perspective d’une assise politique nationale.

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Nigeria allege DR Congo 'fraud' as they hunt World Cup reprieve

BBC Africa - Wed, 17/12/2025 - 18:28
Nigeria's football federation complains to Fifa over the eligibility of certain DR Congo players who took part in their 2026 World Cup play-off.
Categories: Africa

When Frontline Communities Lead: Lessons From Five Years of Just Climate Action

Africa - INTER PRESS SERVICE - Wed, 17/12/2025 - 16:40

Credit: Hivos

By Job Muriithi and Winny Nyawira
Dec 17 2025 (IPS)

Efforts to combat climate change too often sideline the very communities hit hardest by the crisis and who have contributed the least to it. This injustice was the core idea of the Voices for Just Climate Action (VCA) program. Now that VCA has concluded after five years, Job Muriithi and Winny Nyanwira from Hivos reflect on its achievements and share recommendations for governments and donors to ensure fair and equitable climate action.

In the coastal villages of eastern Indonesia, where turquoise waters lap against volcanic shores, we set out on a trip, reminding us of why this work matters. Traveling from Jakarta to Nusa Tenggara Timur, we saw firsthand that real progress begins with listening to communities, amplifying their voices and supporting locally led initiatives.

Climate finance reaching local communities

One thing that immediately stands out is the Next Level Grant Facility (NLGF), a climate finance mechanism under VCA. It shows what happens when local groups are entrusted to take the lead in climate funding. In Indonesia alone, 62 projects supported diverse initiatives in 11 provinces, reaching thousands across the archipelago in both coastal and highland communities. Over half of the grantees (57%) were first-time recipients of formal funding, working at the intersection of environmental justice, disability inclusion, and gender-responsive community action.

But statistics only scratch the surface. We saw firsthand how marginalized voices stepped into the spotlight. The NLGF fund manager, Samdhana Institute, Humanis and local partners, supported members of the NLGF grantees on climate literacy, financial literacy, reporting, and adaptive planning. Women fishers, long overlooked in policy discussions, are now consulting with government officials. Indigenous communities blended ancestral wisdom with modern adaptations to protect ecosystems. These groups emerged as first responders in crises, innovators in sustainability, and stewards of resources vital for survival.

A legacy in policies, people, and places

In Kupang, our local partner PIKUL supported fisherfolks. These communities have spent lifetimes interpreting the rhythm of the sea, preserving their catch using traditional methods, and nurturing coastal habitats. They did not need expertise; they brought it. VCA provided a platform, networks, credibility, and access to decision-makers.

Once invisible at decision-making tables, coastal communities are now key advisors to governments, advocating for environmental protection, climate-resilient infrastructure like breakwaters, and fair finance. Their transformation illustrates VCA’s core approach: recognizing that for coastal and island communities, oceans are not resources to be exploited but are fundamental to their food security, livelihoods, cultural identity, and survival. VCA brought this community-centered ocean perspective into Indonesia’s climate discussions, which had long focused primarily on land-based agriculture, often overlooking the realities of maritime populations.

In Indonesia, a nation of over 17,000 islands, communities in East Nusa Tenggara needed their government to understand that the sea connects rather than divides their lives and livelihoods. VCA provided the platform and capacity-strengthening support that enabled these communities to articulate their needs and traditional knowledge effectively. Through facilitated dialogues and inclusive forums that intentionally included women, youth, Indigenous peoples, and persons with disabilities, community members gained the skills and confidence to engage directly with policymakers. This process enabled them to influence critical policies and to establish enduring relationships with government agencies. This exemplifies something more profound: the fundamental redistribution of decision-making power to those whose lives depend on the decisions.

Navigating shrinking spaces and resources

Yet challenges persist in the form of tightening civic spaces, scarce funding, skills shortages, and deep-rooted exclusion. As VCA wraps up, these issues are not fading – they are growing sharper amid global setbacks in climate commitments.

During our visit, one hard truth stood out: the landscape that shaped VCA in 2021 had become much tougher by 2025. Indonesia exemplifies this shift – civic freedoms have narrowed, traditional advocacy paths have grown thornier, and grassroots climate funds have dried up. A 2025 study from Hivos, examining climate vulnerability in Brazil and Zambia, reveals that women-headed households spend between 10-30% of their annual income recovering from climate shocks – costs that remain largely invisible in national budgets and climate finance mechanisms.

The study’s call to recognize care work as climate action echoes what VCA demonstrated in practice –when coastal communities in East Nusa Tenggara received direct funding and decision-making power, they did not just survive climate impacts; they innovated sustainable responses rooted in local knowledge. VCA’s success in channeling resources to first-time grantees and elevating marginalized voices offers a proven model for the kind of equitable, community-centered climate finance that research shows is desperately needed but rarely delivered.

Our Indonesian partners found a strategic workaround. Rather than pushing back through confrontation in a restricted advocacy space, they pivoted to building tangible community assets: fish-processing hubs, local food-processing facilities, mangrove cooperatives, and coral-restoration sites. These visible wins – better livelihoods that communities can see and feel – in turn open doors to advocacy and attract support from other funders. In other words, community investments serve as a bridge to advocacy when direct advocacy routes are blocked.

The results prove the strategy. Partners secured subnational policy wins and leveraged almost 400,000 USD in additional funding from both government and non-governmental sources, showing that strategic local investments can multiply impact even in unfavorable environments.

Credit: Hivos

Lessons from VCA Indonesia

Managing 62 partners across 45 districts and 18 provinces strained coordination – vast distances meant virtual check-ins often fell short, and not all received support on time. From our visit we drew concrete lessons from real hurdles, like adapting the reporting for Indigenous groups with limited technological skills.

Other concrete lessons from VCA Indonesia:

  • Launch grants, monitoring, and governance early to maximize time
  • Scale ambitiously but coordinate resources accordingly
  • Build in flexibility for challenges like civic restrictions, coastal needs, and blue economies
  • Prioritize trust through ongoing, transparent partnerships
  • Design accountability that fits capacities without sacrificing standards
A call to keep listening and acting

On our final evening in Waingapu, sharing stories with fishers as the sun set, one woman said, “We had answers but no audience. VCA gave us both. We have shown it works – now others must commit.” She’s right. Locally led action produces resilient, equitable results. Communities are not victims; they are experts.

But they need more: fair climate finance, protected spaces, and partners who value their expertise. That’s why we ask donors to scale up VCA’s proven models – including trust-based grants for grassroots initiatives. We ask governments to partner with these voices to meet climate goals; this means safeguarding civic spaces above all. Climate justice demands partnership with ecosystem guardians. Indonesia’s coastal communities prove local solutions can scale globally. VCA offers a roadmap – let’s follow it closely now. The planet’s future hinges on it. Ayo – let’s advance together.

This piece reflects on Hivos’ November 2025 monitoring visit to Indonesia, conducted in partnership with the Humanis Foundation and local coalition partners, including SIPIL, ADAPTASI, KOPI, and Pangan Baik. As VCA concludes, it’s a tribute to their achievements and a plea to extend them.

Author Bios

Job Muriithi is a development practitioner with over 10 years of experience in monitoring, evaluation, accountability, research, and learning across Africa, Latin America, and Asia. He serves as Global Planning, Monitoring, Evaluation and Learning Officer at Hivos for the Voices for Just Climate Action Program.

Winny Nyawira is a Certified Public Accountant and Global Finance Manager at Hivos for the Voices for Just Climate Action Program. She specializes in grants management and financial administration for international development programs.

Categories: Africa

Five of the greatest players never to win Afcon

BBC Africa - Wed, 17/12/2025 - 14:25
As two-time runner-up Mohamed Salah prepares for another tilt at the Africa Cup of Nations, BBC Sport Africa profiles other stars who never lifted the trophy.
Categories: Africa

US accused of using illegal workers at centre processing refugee claims in South Africa

BBC Africa - Wed, 17/12/2025 - 13:48
The seven Kenyans had previously been denied working visas and will now be deported, South Africa says.
Categories: Africa

How Pacific Wisdom Is Shaping Global Climate Action

Africa - INTER PRESS SERVICE - Wed, 17/12/2025 - 11:45

We need people to understand the holistic value of that natural blue capital and infrastructure. Whilst our countries (in the Pacific) are on the front line of climate change, they are also holding the front line by protecting large swaths of intact marine ecosystems that play a huge role in planetary stability—from biodiversity to climate change. —Coral Pasisi, SPC’s Director of Climate Change and Sustainability

Shock as popular South African DJ shot dead in Johannesburg

BBC Africa - Wed, 17/12/2025 - 09:33
This is the latest in a string of killings that have rocked the crime-ridden country in recent years.
Categories: Africa

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