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Afrique

Ben Marc Diendéré, envoyé spécial du Canada pour l'Afrique : « Bobo reste pour moi une source d'identité, de force et d'inspiration... »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:15

Natif de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, Ben Marc Diendéré est arrivé au Canada à l'âge de 25 ans. Depuis son arrivée, il n'a cessé de gravir les échelons, occupant plusieurs fonctions. Ce communicateur passionné de culture a ainsi offert ses services à VIA Rail Canada, la SODEC, Québecor Média et Sollio groupe récréatif, etc. Actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine, le communicateur aura pour mission d'appuyer le gouvernement du Canada en fournissant des conseils stratégiques et en collaborant avec le réseau des missions diplomatiques canadiennes sur le continent africain. Puis il a enchaîné les postes de haut niveau : observateur permanent auprès de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (ECA), ambassadeur canadien, envoyé spécial du Canada pour l'Afrique depuis février 2025. Pour Lefaso.net, il revient sur sa nomination, ses missions, sa vision des relations Canada Afrique et son enfance bobolaise.

Lefaso.net : Quelle a été votre réaction après votre nomination comme envoyé spécial du Canada pour l'Afrique ?

Ben Marc Diendéré : C'était d'abord un grand honneur, mais aussi un profond sentiment de responsabilité. Cette nomination représente une marque de confiance du gouvernement canadien, et elle m'engage à œuvrer avec rigueur et humilité pour renforcer les liens entre le Canada et le continent africain.

En quoi consiste exactement ce rôle d'envoyé spécial ?

Mon rôle consiste à représenter le Canada dans ses relations stratégiques avec les pays africains, à renforcer les partenariats bilatéraux et multilatéraux, à promouvoir les intérêts communs, que ce soit en matière de paix, de développement durable, de commerce ou encore de jeunesse et d'innovation. Je serai aussi à l'écoute des priorités africaines des Canadiens, également de celles des pays africains partenaires, afin de construire une relation mutuellement bénéfique.

Dans quel état d'esprit avez-vous abordé votre nouvelle mission ?

Avec enthousiasme, mais aussi avec lucidité. Le contexte mondial est complexe, les attentes sont élevées, mais je suis convaincu que le dialogue sincère, le respect mutuel et l'action concertée peuvent produire des résultats tangibles. Je suis prêt à écouter, apprendre et agir.

Vous êtes actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine. Votre parcours à la fois personnel et professionnel vous a-t-il équipé pour assumer ce rôle de pont entre le Canada et l'Afrique ?

Absolument. Mon parcours, entre deux continents, m'a donné une perspective unique. J'ai une connaissance intime des réalités africaines, notamment ouest-africaines, mais aussi une compréhension des institutions, des valeurs et des priorités canadiennes. Cette double appartenance culturelle me permet d'être un vecteur de dialogue et de compréhension mutuelle.

Comment qualifieriez-vous les relations actuelles entre le Canada et l'Afrique de façon générale ?

Les relations sont historiques, solides, mais elles doivent être modernisées et renforcées. Le Canada est perçu comme un partenaire fiable et respectueux. Toutefois, nous devons aller au-delà de l'aide au développement, pour construire de véritables partenariats économiques, technologiques, éducatifs et culturels. Au plan politique, le Canada ne donne de leçons à aucun pays. Ce pays qui m'a ouvert grands ses bras connaît le poids de l'injustice et de l'inégalité.

Lire aussi : Diplomatie : Ben Marc Diendéré, le nouvel intermédiaire entre l'Afrique et le Canada

Sur quels aspects de leurs relations Africains et Canadiens devraient-ils mettre l'accent, ou améliorer selon vous ?

Je maintiens que l'Afrique, ce sont 54 pays. Nous ne devrons pas l'oublier. Mais je vous dirais qu'il est essentiel de renforcer la coopération économique, notamment en soutenant les jeunes entrepreneurs et en facilitant les échanges commerciaux équitables. L'éducation, la transition énergétique, la sécurité alimentaire et la gouvernance démocratique sont aussi des domaines clés. Il faut aussi valoriser les diasporas comme acteurs de transformation et de rapprochement.

Les États-Unis suspendent la plupart de leurs aides et programmes. Est-ce que cela pourrait impacter d'une manière ou d'une autre la coopération entre le Canada et l'Afrique ?

Chaque pays définit ses priorités souverainement, mais le Canada maintient une approche fondée sur la coopération, la solidarité et le partenariat à long terme. Si certains espaces se libèrent, cela peut être aussi l'occasion pour le Canada de renforcer sa présence et son engagement, tout en restant fidèle à ses principes.

Peut-on déjà avoir une idée de la future stratégie canadienne pour l'Afrique ?

Des consultations sont en cours pour définir une stratégie plus claire, cohérente et ambitieuse. Cette stratégie visera à structurer notre engagement autour des priorités africaines : croissance inclusive, climat, paix, jeunesse, égalité des genres. L'objectif est de bâtir des partenariats durables et équitables.

École Centre B et lycée municipal de Bobo, université de Ouagadougou et maintenant envoyé spécial du Canada pour l'Afrique… Comment définiriez-vous votre parcours ?

Vous avez oublié ma petite enfance à Demba Youma et le support des religieuses et religieux de Saint Vincent de Paul. C'est un parcours de gratitude et de résilience. Chaque étape m'a façonné. Je suis fier de mes racines à Bobo-Dioulasso, de ma formation au Burkina Faso, et de l'opportunité que m'a donnée le Canada de continuer à grandir et à servir. C'est un parcours de ponts — entre cultures, entre continents, entre générations.

Quels liens avez-vous conservés avec votre pays d'origine, le Burkina en général et Bobo-Dioulasso en particulier où vous avez vos racines ?

Mes liens sont profonds, gourmands et vivants. J'y retourne dès que j'ai une fenêtre de temps. J'y ai ma famille, mes amis, mes mentors, mes souvenirs fondateurs. J'adore la bouffe du Faso et mes cacahuètes salées. Plus sérieusement, j'essaie aussi de contribuer, modestement, à travers des initiatives de jeunesse, d'éducation et de développement. Bobo reste pour moi une source d'identité, de force et d'inspiration. Un de mes penseurs préférés, un Québécois d'origine sénégalaise, a dit cette citation que j'aime beaucoup… Entre mes racines africaines et mon feuillage québécois se dresse mon tronc sénégalais. Je peux dire la même chose… Entre mes racines africaines et mon feuillage canadien se dresse mon tronc burkinabè.

Entretien réalisé par en ligne par D.T. Sawadogo
Lefaso.net

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Burkina/Justice : D'août à décembre 2025, 500 condamnés exécuteront des travaux d'utilité publique dans 22 communes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:10

Le Secrétariat technique des Travaux à haute intensité de main-d'œuvre (ST-THIMO) lance dans le mois d'août 2025 une initiative d'appui aux travaux à haute intensité de main-d'œuvre. 500 condamnés sont concernés par cette initiative qui se déroulera dans 22 communes à travers le pays, et dont l'échéance court jusqu'au mois de décembre. L'annonce a été faite ce jeudi 31 juillet par le secrétaire technique, le capitaine Ollo Palenfo, en conférence de presse. Cette entreprise permettra à terme d'atténuer les charges de l'État, mais aussi de réduire la population carcérale. Le lancement officiel est prévu se tenir le samedi 2 août 2025, à Ziniaré.

L'initiative Appui THIMO a été portée par son secrétariat technique, avec à sa tête le capitaine Ollo Palenfo, par ailleurs secrétaire général du ministère en charge des infrastructures. Dans sa concrétisation, elle a sollicité l'appui des ministères en charge de la justice et celui des infrastructures, lesquels sont directement concernés. « Dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques et de renforcement de la résilience communautaire, cette initiative représente une réponse audacieuse à des enjeux majeurs de notre pays », a-t-il indiqué.

De façon plus claire, l'initiative mobilisera 500 condamnés pour l'exécution de travaux d'utilité publique dans 22 communes à travers le pays. Durant ce projet, le ST-THIMO prévoit le curage de 150 km de caniveaux, l'évacuation de 1 500 m3 d'ordures, la plantation de 10 000 arbres dans la dynamique de restauration du couvert végétal, sans oublier le débroussaillage de 300 hectares d'espace. L'échéance de ces travaux court pour une durée de cinq mois, soit d'août à décembre 2025.

« Il y a des personnes qui ne sont pas détenues, mais condamnées au TIG qui prendront part aux travaux », Ollo Palenfo

Pour le directeur général de l'administration pénitentiaire, Sabila Sawadogo, l'initiative est la bienvenue. « En tant que premier responsable de l'administration pénitentiaire, aucune activité en lien avec le milieu carcéral, pouvant améliorer un tant soit peu les conditions de détention des détenus, et participer à leur réinsertion sociale ne me laisse indifférent. Cette préoccupation est au cœur de notre activité quotidienne », s'est-il exprimé, ajoutant que l'initiative inculquera aux détenus la valeur du travail et la valorisation de la dignité humaine par le travail.

« Elle permettra en outre de désengorger nos prisons car pour ceux qui sont condamnés au Travail d'intérêt général (TIG), travailler un mois équivaut à trois mois de peine. Les charges dont l'alimentation, le couchage, la santé, l'hygiène, le déplacement dans les centres de santé, etc. des détenus, seront réduites. Nous éviterons les mutineries, les tentatives d'évasion, de suicide, les disputes entre détenus, etc. Ce projet leur montrera qu'ils ne sont pas des laissés pour compte et qu'ils font partie des fils et des filles de notre pays, le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

« Il y a des événements sociaux en famille où, sur permission, les détenus vont et reviennent sans sécurité », Sabila Sawadogo

Pour ceux qui craignent le risque d'évasion, Sabila Sawadogo rassure : il est quasi nul. « Il y a une classification des détenus qui se fait au sein des prisons. Le détenu s'amende par le bon comportement et on effectue un suivi. Par exemple, au nettoyage du théâtre populaire, nous sommes allés avec plus de 100 détenus qui ont travaillé avec la population, sans évasion. Le centre pénitentiaire de Baporo est une prison ouverte. Le champ s'étend sur 200 ha. Nous y employons des détenus contraints au TIG. Mais on enregistre rarement des évasions », a-t-il assuré.

Rappelons que dans le cadre de la promotion du travail pénitentiaire, les établissements pénitentiaires ont pu développer des stratégies pour occuper utilement des détenus dans plusieurs domaines de compétences, en collaboration avec les différentes communes du pays. Les plus fréquentes sont : l'entretien et l'embellissement des voiries, le nettoyage des espaces publics et des services sociaux de base, le curage des caniveaux.

Une vue des journalistes mobilisés à l'occasion de cette conférence de presse

Pour les activités de production pénitentiaire, les détenus sont également employés dans les unités pour produire de la valeur ajoutée dans les filières de développement économique. Ces activités contribuent non seulement à leur formation professionnelle, mais aussi à l'amélioration de leurs conditions de vie en détention à partir des ressources engrangées dans les métiers comme l'agriculture, l'élevage, la teinture pour la transformation des tissus en koko donda, le tissage, la savonnerie, la menuiserie bois et métallique.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina : Abaissement d'échelons, rétrogradation, révocation… le Conseil supérieur de la magistrature fait le point des activités de ses chambres disciplinaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:05

Dans le présent communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) fait le point des activités des chambres disciplinaires du 25 novembre 2024 au 25 juin 2025. Pour la période concernée, plusieurs magistrats ont été sanctionnés. Ces sanctions vont du blâme à l'abaissement d'échelon en passant par la révocation, la rétrogradation et la mise à la retraite.

Ainsi, le blâme a été prononcé contre trois magistrats. Un magistrat a subi un abaissement d'échelon et un autre trois échelons. Un magistrat a été rétrogradé et un autre mis à le retraite d'office. Enfin un magistrat a été révoqué.

Le communiqué précise que des mesures administratives et judiciaires préalables avaient été prises par l'autorité compétente contre les magistrats mis en cause, non seulement pour renforcer la crédibilité des juridictions dans les ressorts desquelles ils officiaient, mais aussi et surtout, pour préserver l'image de l'institution judiciaire dans son ensemble.

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Septembre 2025 : L'État de la Palestine chantera-t-il dans les cœurs et avec le chœur des nations ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:00

Que peut une image ? Que vaut une image ? 100 000 mots, une reconnaissance ? Ce que l'image de la bande de Gaza détruite n'a pas pu faire, ce que les images de milliers de Gazaouis morts n'ont pas pu arracher, l'image de l'innocence affamée et malnutrie est en passe de l'obtenir. Le pouvoir génocidaire de Netannyahou n'avait pas prévu cela. La famine organisée pour chasser les populations de Gaza est en train de devenir une arme contre ceux qui l'utilisent. Depuis l'annonce par la France de sa volonté de reconnaître l'État de Palestine à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, les étoiles semblent s'aligner enfin pour la solution à deux États. En effet, depuis que Paris a décidé de ne plus fermer les yeux sur le génocide en cours, même s'il est pour une autre appellation, beaucoup de pays ont décidé que trop c'est trop, le gouvernement israélien et ses extrémistes allaient trop loin.

Vider Gaza de sa population par les armes et la faim, annexer la Cisjordanie et bien d'autres encore, puisque pour eux Israël devrait aller du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. Parmi les derniers États à se rappeler du droit international qui doit être la ligne de conduite de tout État, il y a le Royaume-Uni, qui a posé des conditions qui, si elles ne sont pas résolues, reconnaîtront l'indépendance de la Palestine, puis le Canada est entré dans la danse, et le Portugal aussi. Et l'Allemagne se tâterait. Si les choses vont à ce train en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies, il y aura une ovation debout pour la Palestine et Israël et les États-Unis quitteront probablement la salle. Puisque les pays suivants vont le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin.

Avec ces annonces, nous serons à 160 pays sur 193 membres de l'ONU qui reconnaîtront la Palestine en septembre 2025, soit près de 83% des membres. Malgré ce fort pourcentage de pays favorables, la Palestine est seulement un État observateur à l'ONU depuis 2012, État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale en 2015. Les États-Unis se sont opposés en avril 2024 à l'adhésion pleine et entière de la Palestine par un véto au Conseil de sécurité. Le président Trump, qui veut faire de Gaza une riviera, n'est pas pour l'indépendance de la Palestine et il menace le Canada parce qu'il y est favorable.

L'indépendance de la Palestine fait ses premiers pas en Afrique

L'État de Palestine a été porté au monde sur le sol africain en Algérie. Souvenez-vous, bonnes gens, c'est le 15 novembre 1988 à Alger que le Conseil national palestinien a déclaré unilatéralement l'indépendance de la Palestine par la voix du président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. On ne le dit pas assez, en Israël, tout le monde ne partage pas la politique qui a cours et le pays avait signé les accords d'Oslo en 1993, au terme desquels l'Organisation de libération de la Palestine avait reconnu l'État d'Israël pour la coexistence des deux États.

L'Algérie, pays hôte de la proclamation de l'indépendance, a été la première à reconnaître le nouvel État, mais dans les jours qui suivent, ils sont 75 à reconnaître l'indépendance de la Palestine, signe des temps et de l'époque différente que nous vivons aujourd'hui. Ces États témoignaient de leur attachement au droit international, en l'occurrence celui du droit à l'autodétermination du peuple palestinien, qui comprend celui de disposer d'une terre et de prendre lui-même les décisions qui le concernent. Les pays africains et ceux de l'Europe de l'Est ont été parmi les premiers pays qui ont reconnu la Palestine.

Ouagadougou, si je ne m'abuse, possède toujours une rue de la Palestine. Par contre le Fedayin qui trônait au rond-point devant l'école de la police, qui faisait partie des plus beaux monuments de la présidence de Thomas Sankara, a été enlevé.

L'humanité meurt en Palestine par l'action du régime israélien

Notre humanité est devenue incertaine, douteuse. Un Martien qui arriverait sur notre planète et nous regarderait vivre serait surpris par nos manières, notre indifférence à la souffrance du prochain, d'autres peuples, races et ethnies. Il se demanderait pourquoi nous aimons tant les guerres et comment l'autodestruction semble être une seconde nature pour nous. Comment apprécierait-il le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis plus de deux ans sans que les nations les plus fortes détentrices du droit de véto à l'ONU ne fassent rien pour y mettre un terme ?

Sans que les riches monarchies pétrolières et gazières du Moyen-Orient ne fassent rien pour mettre fin à la misère de ce peuple ? Il y a plus de deux mille ans, on s'interrogeait sur la connaissance du prochain. La question qui est mon prochain est toujours actuelle, et les bons Samaritains se font rares. Partout dans le monde il y a des gens révoltés, horrifiés par ce qui se passe à Gaza et dans toute la Palestine, mais pourquoi les choses ne changent pas ?

Israël a réussi à faire accepter par les élites en Europe et aux États-Unis son fameux droit à se défendre qui l'exonère de tout respect du droit international. On ne l'attaque pas, il se défend. Il agresse, il se défend. Aussi il peut faire des guerres préventives en Iran parce que ce dernier veut se doter de l'arme nucléaire, faire un génocide à Gaza parce qu'il veut en prendre possession après avoir tué depuis le 7 octobre 2023, 60 034 personnes et blessé 145 870 autres. Signalons que le Hamas avait fait ce jour une attaque terroriste qui a fait plus de mille morts et pris des otages.

Si la reconnaissance de l'État palestinien avance, la dénonciation des violations du droit international par Israël comme le génocide n'a pas la même popularité. C'est l'Afrique du Sud qui a pris seule la responsabilité de traîner Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide dans la bande de Gaza en décembre 2023. Depuis des mandats d'arrêt ont été émis par le procureur de la Cour contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, pour crimes contre l'humanité.

Réunis les 15 et 16 juillet 2025 en Colombie à Bogota, co-organisé par la Colombie et l'Afrique du Sud en tant que coprésidents du groupe de La Haye, 20 pays se mobilisent pour contrer un « climat d'impunité » favorisé par Israël et ses alliés. La situation à Gaza est catastrophique : soit vous mourrez par les balles, soit par la faim.

Et la population est chassée pour être confinée dans 12% de la petite enclave. Le génocide est dénoncé par deux ONG israéliennes : B'Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI, Médecins pour les droits humains). Yuli Novak, directrice de B'Tselem dit : « En tant que personnes israéliennes et palestiniennes qui vivent ici et sont témoins de la réalité chaque jour, nous avons le devoir de dire la vérité avec clarté : Israël commet un génocide contre les Palestiniens. »

Sana Guy
Lefaso.net

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26ᵉ Assemblée générale des établissements publics de l'État : Une amélioration des performances financières enregistrée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:55

La 26ᵉ Assemblée générale des Établissements publics de l'État (AG/EPE) se tient ce 31 juillet 2025. Placée sous la présidence du chef de l'État, représenté par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la rencontre va permettre de délibérer sur les rapports de gestion des conseils d'administration, les rapports d'activités et les états financiers de l'exercice 2024 de 109 EPE, parmi lesquels on dénombre 18 fonds nationaux. De façon globale, on note une amélioration des performances financières des EPE en 2024. Des recommandations seront formulées, pour un meilleur fonctionnement des EPE.

L'AG/EPE constitue un moment privilégié pour faire le point du fonctionnement des EPE, des avancées et des défis rencontrés. Selon le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, c'est un rendez-vous majeur de redevabilité et de pilotage stratégique, qui a permis au fil des années d'enregistrer des progrès notables tant en matière d'organisation institutionnelle que dans l'amélioration des services publics rendus aux populations. « Cette instance se veut à la fois un cadre d'échanges constructif sur les difficultés d'ordre stratégique et organisationnel qui affectent les performances des EPE et incarne le partage des bonnes pratiques à promouvoir », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé les travaux de la 26ᵉ Assemblée générale des EPE

Pour la présente AG/EPE, il s'agira de passer en revue les performances de 109 EPE au titre de l'année 2024, d'examiner les difficultés rencontrées dans l'accomplissement de leurs missions et de proposer les actions nécessaires à entreprendre pour de meilleurs résultats. À en croire le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, les performances de ces EPE sont très appréciables, car elles ont pu dégager un excédent financier de plus de 80 milliards de FCFA, enregistré contre 69 milliards en 2023. Il note également que la plupart des indicateurs ont été respectés.

Toutefois, souligne Aboubacar Nacanabo, certains indicateurs doivent être revus, notamment en ce qui concerne les fonds nationaux et la question des impayés. Des efforts doivent être consentis, pour un meilleur recouvrement.

Le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, note une performance appréciable des EPE pour l'exercice 2024

La comptabilité des matières au cœur des échanges

La présente AG/EPE se tient autour du thème « Apport de la comptabilité des matières dans la gestion efficiente du patrimoine des établissements publics de l'État dans un contexte de rareté des ressources ». La comptabilité des matières, rappelons-le, est une comptabilité d'inventaire permanente qui a pour objectif le suivi administratif et comptable des biens meubles, immeubles et stocks de l'État et des autres organismes publics. Elle constitue un outil de traçabilité, de sécurisation et de contrôle de la gestion des biens publics dans les EPE. La mise en œuvre de la comptabilité des matières permet d'améliorer la transparence et la redevabilité, d'optimiser la gestion financière, de planifier la maintenance ou le renouvellement des biens, de contribuer à la performance globale de l'EPE et d'améliorer le management.

Pour le Premier ministre, le thème choisi est pertinent, au regard du contexte actuel du Burkina Faso, qui impose une utilisation rationnelle des ressources qui se font rares. « Ce thème se veut une interpellation collective. Il traduit la volonté de renforcer la gouvernance matérielle de l'État dans une logique d'économie, de transparence et de performance… Une bonne tenue de la comptabilité des matières, dotée d'outils adaptés et animée par des professionnels compétents, constitue un levier stratégique pour optimiser l'utilisation des biens publics, rationaliser les dépenses et allouer les ressources économiques vers les programmes à fort impact social ».

Vue des participants

Tous les établissements publics ont été invités à faciliter la mise en place de la comptabilité matières et à se l'approprier pour une meilleure gestion du patrimoine non financier. À l'issue des travaux, des recommandations seront formulées en vue d'améliorer la gouvernance des EPE afin qu'elles puissent contribuer au développement économique et social du Burkina Faso.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Santé : Plaies saisonnières, comment prévenir ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:50

Pendant la saison des pluies, de nombreuses personnes, en particulier les enfants, développent des boutons, des démangeaisons voire des plaies sur la peau. Dans cet entretien, Dr Maria Berthe Toé, dermatologue-vénérologue au Centre hospitalier régional de Manga, nous éclaire sur les causes, les signes d'alerte, les mesures de prévention et l'importance d'une consultation dermatologique rapide.

Lefaso.net : Pourquoi pendant la saison des pluies des boutons ou des plaies apparaissent sur la peau de certaines personnes ?

Dr Maria Berthe Toé : les plaies saisonnières ou prurigo strophulus sont une dermatose (maladie de la peau) qui se manifeste par l'apparition de boutons et de démangeaisons touchant les parties du corps qui sont plus accessibles aux piqûres des insectes notamment les moustiques dans notre contexte. Le prurigo strophulus est très fréquent pendant la saison des pluies, parce que La gens sont plus exposés aux piqûres de moustiques. Pendant cette période, il y'a des eaux stagnantes qui constituent des gîtes propices à la pullulation des moustiques qui sont les agents responsables.

Il faut cependant noter que le prurigo strophulus peut persister toute l'année dans certaines régions en raison de la présence continue des moustiques. Il faut aussi signaler que certains insectes comme les acariens, les puces, les punaises peuvent être responsable de cette dermatose. Le prurigo strophulus touche principalement les enfants de 2 à 10 ans, plus rarement les adultes.

Quelles sont les principales causes des boutons et plaies observés chez certaines personnes pendant la saison des pluies ?

Le prurigo strophulus est lié à une hypersensibilité à la piqûre des insectes, essentiellement les moustiques. Les enfants ayant une prédisposition à développer des allergies (Atopie) comme l'asthme, la rhinite allergique sont les plus à risque. Les symptômes se manifestes par l'apparition de boutons accompagnés de démangeaisons intenses. Ces boutons apparaissent sur les parties découvertes du corps (les bras, les jambes). Les boutons peuvent faire place à des plaies qui peuvent se surinfecter. Ces plaies vont se cicatriser en laissant des taches noires sur les bras et les jambes. Ces taches noires peuvent persister et avoir un impact esthétique.

Quels sont les signes qui doivent alerter une personne pour qu'elle consulte un dermatologue ?

La dermatologie-vénérologie est la spécialité médicale qui s'occupe des maladies de la peau et de ses annexes (muqueuses, cheveux, poils, ongles, glandes sudorales, glandes sébacées) ainsi que des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA. Toute personne présentant des problèmes de peau, quelle que soit la manifestation clinique, doit consulter un dermatologue le plus tôt possible pour un diagnostic et une meilleure prise en charge.

Dr Maria Berthe Toe, dermatologue-vénérologue

Comment différencier une simple irritation de peau d'une infection plus sérieuse ?

Une simple irritation de peau peut cacher une pathologie sous-jacente très grave. La peau est le miroir de multiples affections internes dont les manifestations cutanées permettent de faire le diagnostic précoce. Même une ‘'simple irritation de peau'' doit être prise au sérieux et constituer un motif de consultation dermatologique.

Quelles mesures préventives peuvent être prises au quotidien pour protéger sa peau pendant la saison pluvieuse ?

Il faut se protéger contre les piqûres d'insectes (de moustiques dans notre contexte) en portant des habits couvrant les membres tels que les pantalons, les chemises manches longues, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques, en dormant sous moustiquaire, et en assainissant le cadre de vie (traitement des gites).

Le type de savon ou de crème utilisé a-t-il un impact durant cette période ?

C'est surtout les mesures préventives qui ont un impact durant cette période. Ces mesures préventives sont individuelles (le port d'habits qui couvrent les membres, dormir sous moustiquaire, utilisation de répulsifs) et collectives (assainir le cadre de vie, le traitement des gites). Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement un dermatologue pour éviter la surinfection.

Quel est votre message à la population burkinabè pour cette saison des pluies ?

Se protéger contre les piqûres de moustiques en dormant sous moustiquaire, en portant des vêtements couvrant les membres, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques. Il faut assainir le cadre de vie. Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement pour éviter les surinfections. Pour toute personne présentant un problème de peau, nous conseillons de consulter le plus tôt possible.

Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net

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Décès de El Hadji KONTONGOMDE Baba Sidiki : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:00

La grande famille KONTONGOMDE à Mansa, TANTAOGO, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, France, Suisse, Canada, USA
Adja ILBOUDO née KONTONGOMDE Fatbinta
KONTONGOMDE Gaoussou à Ouagadougou
El Hadji KONTONGOMDE Abdoul Karim vice président de la communauté musulmane

Leurs frères et soeurs
Les épouses : ZIO Aminata, RAPADEMINABA Marie Antoinette, KY Charlotte, feu TAPSOBA Marie

Les enfants El Hadji KONTONGOMDE Daouda fonctionnaire de la FAO à la retraite, Abdoul Aziz au CNAOB, Maïmounata au Canada, Boubède à Ouagadougou, Mahamoudou à Essakane, Salif à la MABUCIG, Hamidou aux USA, Sayouba à la CNSS à Manga , Abdoul Moumouni au secrétariat général du gouvernement,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, grand-père, époux le 31 Juillet 2025 à Ouagadougou

El Hadji KONTONGOMDE Baba Sidiki précédemment

Ancien secrétaire général de la communauté musulmane,
Ancien Conseiller au CES,
Ancien vice-président de l'union interafricaine des organisations professionnelles d'élevage,
Ancien coordonnateur régional des caucus du centre,
Membre du conseil national du patronat Burkinabè,
Membre fondateur et Président d'honneur de la Fédération des Industrie Agroalimentaire du Burkina (FIAB),
SG du l'Interprofession Bétail - Viande du Burkina Faso.
Commandeur de l'Ordre Nationale Burkinabè.

Elle vous informe que la levée du corps aura lieu le vendredi 1er Août 2025 à son domicile à Koulouba à 12h suivi de l'enterrement après la prière de vendredi à la mosquée de Ouagadougou au cimetière de Dagnoin.

Union de prière !!!

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Burkina/Économie : Adama Kaboré, nouveau président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:22

Le nouveau président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires, Adama Kaboré, a été installé dans ses fonctions. La cérémonie de passation de charges a eu lieu ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou. Au regard de la situation nationale, le président entrant place son mandat sous le signe de la résilience.

Adama Kaboré, qui est le 14ᵉ président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires du Burkina Faso, dit mesurer l'ampleur du défi qui l'attend. « La Faîtière des caisses populaires n'est pas une structure comme les autres, elle est la colonne vertébrale de notre mouvement coopératif, le garant de notre vision commune, et l'artisan de notre unité », a indiqué le président entrant.

Le président entrant Adama Kaboré en veste et le président sortant en tenue pagne des caisses populaires vert

Fort de son expérience en tant que planificateur, concepteur, formateur et coordonnateur de programmes de développement, Adama Kaboré a insisté sur les piliers fondamentaux de la réussite : l'organisation, une vision partagée et la redevabilité. Il s'est engagé à diriger le conseil avec une approche axée sur la transparence, la rigueur stratégique et une concertation permanente avec toutes les parties prenantes du réseau.

Cette promesse marque une volonté claire de renforcer la confiance et l'efficacité au sein de la faîtière.
« En tant que planificateur, concepteur, formateur de métier et coordonnateur de programme de développement, j'ai appris que sans organisation, sans vision partagée, et sans redevabilité, aucun projet n'atteint ses objectifs. J'ai pris bonne note des présentations faites et je m'engage à présider le conseil dans un esprit de transparence, de rigueur stratégique et de concertation permanente, avec toutes les parties prenantes du réseau », a rassuré M. Kaboré.

La photo de famille

Pour dynamiser davantage la structure, le nouveau président veut renforcer le capital humain, renforcer la digitalisation et s'attaquer aux crédits. « Nous avons beaucoup de crédits souffrants et nous allons nous mobiliser pour permettre de recouvrer ces crédits. Notre faîtière doit continuer à jouer son rôle de coordination et de soutien aux caisses de base, tout en anticipant les mutations du secteur financier : digitalisation, gestion des risques, amélioration de la gouvernance, inclusion des jeunes et des femmes, résilience face aux crises. Nous devons travailler avec plus d'efficience en vue de renforcer la confiance et la proximité avec les membres ainsi que l'impact social qui font la force de notre modèle coopératif », a-t-il indiqué.

Saïbou Nassouri, président sortant, se dit satisfait du travail qu'il a abattu. « En 2024, nous avons eu plus de 200 milliards de francs CFA d'épargne et plus de 125 milliards de francs CFA que nous avons rétrocédés sous forme de crédits pour aider les populations à se développer économiquement », a fait savoir M. Nassouri.
Il a invité le successeur à travailler avec abnégation pour relever les défis et à hisser haut la faîtière.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina : Le président du Faso reçoit des présidents de cours constitutionnelles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:12

Le Président du Faso a accordé ce jeudi 31 juillet 2025, une audience à une délégation présidents de cours constitutionnelles de plusieurs pays africains, conduite par le président du conseil constitutionnel du Burkina Faso, Me Barthélémy Kéré.

Présents à Ouagadougou dans le cadre de la commémoration du 25e anniversaire du conseil constitutionnel du Burkina Faso, les présidents de cours constitutionnelles et juridictions assimilées, des experts et des universitaires du Sénégal, du Mali, du Togo, de Madagascar, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Burkina Faso, sont venus remercier le Président du Faso pour son appui à la tenue de l'évènement placé sous son très haut patronage.

Au cours de cette audience, le point des travaux a été fait. « C'est une activité scientifique organisée par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso pour parler de l'État de droit dans sa dimension nationale et internationale », déclare le porte-parole de la délégation, le président de la cour constitutionnelle du Mali, Me Amadou Ousmane Touré.

En effet, le conseil constitutionnel du Burkina Faso a organisé une série d'activités du 29 au 31 juillet dans le cadre de la commémoration de son 25e anniversaire sous le thème : « Deux décennies de fonctionnement du conseil constitutionnel : contribution à la construction de l'État de droit et perspectives ».

"Nous avions envisagé l'État de droit quand il n'y avait pas ces crises, cette guerre imposée par le terrorisme qui fait que l'État de droit dans les pays par exemple de l'AES, est confronté à des situations exceptionnelles. Les mesures exceptionnelles en réponse à la situation de l'AES ne sont donc pas en contradiction avec l'État de droit", a-t-il souligné.

Lefaso.net

Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Burkina/Humanitaire : La Fondation Strømme évalue ses actions à mi-parcours pour mieux affiner ses interventions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:00

La Fondation Strømme tient un atelier de revue opérationnelle à mi-parcours de ses programmes ce 31 juillet 2025. L'objectif est de faire une analyse critique des acquis et progrès réalisés sur la période de janvier à juin 2025, et d'identifier les leviers d'amélioration pour renforcer l'impact des interventions d'ici la fin de l'année.

Cette rencontre avec les partenaires de la Fondation s'inscrit dans une volonté d'optimisation stratégique des actions mises en œuvre sur le terrain. L'atelier a permis un examen analytique approfondi des différents secteurs d'intervention de la Fondation, dans un esprit de redevabilité et d'apprentissage continu. Une vingtaine d'acteurs ont participé à la session.

Pour Cyriaque Yélémou, directeur pays de la Fondation Strømme, cette étape est essentielle. « C'est important pour nous de marquer un arrêt pour regarder ce que nous avons fait, de bien ou de moins bien, afin de voir ce qu'on peut corriger et améliorer. Il y a toujours place à l'amélioration. Et on ne peut pas progresser sans faire un retour critique sur notre parcours. Le progrès vient toujours de l'évaluation, mais de manière constructive », a-t-il souligné.

« Nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », fait savoir Cyriaque Yélémou, directeur pays de la fondation Strømme

Pour le directeur pays de la fondation Strømme, cet exercice vise à faire le point de ce qui a été réalisé depuis le début de l'année, c'est-à-dire de janvier à juin 2025, en termes d'acquis, en termes de défis, en termes de leçons apprises. Il spécifie que cela se fait avec l'ensemble des partenaires de mise en œuvre qui sont en première ligne sur le terrain pour assurer la mobilisation sociale autour de la mise en œuvre de notre programme. « À partir de cela, nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », pense Cyriaque Yélémou.

Durant la rencontre, le directeur pays a donné des orientations nouvelles aux participants. « Il y a un certain nombre d'orientations importantes qui ont été données, notamment en lien avec la prise en compte du genre dans nos programmes de manière active. Et il y a aussi l'adaptation au changement climatique avec des méthodes agricoles beaucoup plus adéquates, la question de la protection et de la prévention, de la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants et le harcèlement sexuel parce que nous avons pris l'engagement à travers nos politiques de protéger nos cibles », a-t-il ajouté.

Des avancées notables sur le terrain

Selon Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation Strømme, l'année en cours s'inscrit dans la continuité du cycle programmatique quinquennal actuellement en œuvre. « Nous avons un bilan globalement satisfaisant et des performances programmatiques très appréciables. Nous avons des standards au niveau de chaque programme pour lesquels, avec les partenaires opérationnels, nous sommes à 96% de nos ambitions réalisées », a-t-il affirmé. Parmi les actions mises en œuvre figure le renforcement des capacités économiques des communautés, notamment à travers l'accompagnement des femmes via la microfinance communautaire. « Ce que nous avions donc initié comme activité contribue à relever le socle économique des communautés avec des activités de soutien à la couche féminine dans les communautés à travers l'accompagnement de la microfinance communautaire. »

Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation Strømme

Koffi Lewa Somé indique aussi que la Fondation agit également en faveur de la création d'emplois et de l'insertion socio-professionnelle des jeunes. Un autre pan important du programme concerne l'éducation, un élément fondamental du développement individuel et communautaire, selon lui. « Comme vous le savez, c'est l'élément fondamental du développement de la vie d'un individu. Cette année, nous sommes arrivés à offrir l'opportunité, au cours de l'année scolaire, à environ 3 300 apprenants qui sont dans les centres d'éducation accélérés. 97% des effectifs ont pu réintégrer les cycles formels, la classe de CE2 à l'ouverture de l'année scolaire 2025-2026 », détaille le program manager.

Pour lui ces résultats constituent des éléments appréciables pour soutenir le développement au niveau des communautés bénéficiaires des interventions. Néanmoins, il souligne que les défis sont toujours immenses et réaffirme la volonté de la Fondation de continuer à étendre sa portée. Aujourd'hui, la Fondation intervient dans cinq régions du Burkina Faso en partenariat avec cinq structures opérationnelles. La première région, c'est le nord, dans les points du Yatenga et de la zone du Passoré. Il y a également les Centre-Est dans le Boulgou, le Plateau Central qui couvre l'Oubritenga et le Ganzourgou. Dans les Hauts-Bassins, nous avons un partenaire qui intervient dans le Kénédougou et enfin, un dernier partenaire intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun, principalement dans les Balé et la province du Mouhoun. », a-t-il rappelé.

Implantée au Burkina Faso depuis 2006, la Fondation Strømme œuvre pour une éducation inclusive de qualité et le renforcement de l'économie communautaire à travers des approches innovantes.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Burkina/Usage des outils de collecte des données statistiques : Faso Tourisme sensibilise les guides collecteurs à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 19:55

La ville de Bobo-Dioulasso abrite, du jeudi 31 juillet au samedi 2 août 2025, un atelier de sensibilisation des guides collecteurs à l'usage des outils de collecte des données statistiques. La cérémonie d'ouverture des travaux, présidée par le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, a eu lieu dans la salle de réunion de la direction régionale de l'Ouest de Faso Tourisme.

Les règles juridiques sur les statistiques touristiques et les défis de la promotion de la destination Burkina Faso ; Le rôle des statistiques dans le développement du secteur du tourisme ; les outils de collecte de données statistiques sur les sites touristiques du Burkina Faso : technique de remplissage des fiches de collecte ; des cas pratiques. Tel est le contenu de l'atelier de sensibilisation à l'endroit des guides collecteurs.

Selon le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, cette activité entend sensibiliser les guides collecteurs sur l'importance des statistiques et mieux les outiller sur les outils de collecte des données statistiques. Il précise que les statistiques constituent un élément important dans tous dispositifs en matière de planification dans l'élaboration des documents stratégiques. « On ne peut pas le faire sans les guides collecteurs, car ce sont eux qui sont sur le terrain, en contact direct avec les touristes. Il faudra qu'ensemble, nous puissions nous exprimer d'une même voix dans le cadre de la collecte des données statistiques », a-t-il souhaité.

Le directeur régional de Fao tourisme au micro

À l'issue de l'atelier, le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme confie qu'il est attendu de ces guides-collecteurs qu'ils prennent conscience de la collecte des données statistiques afin de pouvoir collecter des données fiables qui vont permettre aux décideurs de prendre les décisions idoines. Sur le terrain, regrette-t-il, le constat n'est pas du tout reluisant. « On collecte des données statistiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous avons l'impression qu'il y a un déphasage entre le nombre qui est communiqué et les données réelles », a-t-il soutenu. Il souligne qu'au Burkina Faso comme dans de nombreux pays du monde, les données statistiques jouent un rôle crucial dans le développement.

Un aperçu des participants en salle

Car il estime qu'elles sont essentielles pour la planification, le suivi et l'évaluation des politiques publiques ainsi que pour la prise de décision dans divers secteurs d'activités. Pour lui, le secteur du tourisme en particulier est précieux en ce sens qu'il contribue significativement à la croissance économique en créant des emplois et des revenus. « Le secteur du tourisme a généré 348 millions d'emplois dans le monde en 2024, contre 330 millions en 2023, représentant ainsi un emploi sur 10. Les recettes mondiales se sont élevées à 1 600 milliards de dollars américains en 2024 », a-t-il mentionné. Ces chiffres, pour lui, démontrent l'importance capitale du tourisme dans l'économie mondiale et par ricochet dans celle de nombreux pays.

Les participants ont posé pour la postérité

Mais prévient-il, en l'absence de données qualitatives, ces arguments sont difficiles à justifier auprès des décideurs publics. S'adressant aux participants, il souligne qu'au Burkina Faso, le système statistique du tourisme n'est pas encore exhaustif à tous les niveaux, car les données actuellement collectées sur les sites touristiques ne permettent pas de refléter fidèlement leur attractivité, ce qui freine l'attraction des investisseurs. Pour disposer de données statistiques fiables et pertinentes, il trouve impératif de former l'ensemble des collaborateurs et partenaires que sont les guides collecteurs à l'importance des statistiques et à l'utilisation des outils de collecte, d'où cette session de sensibilisation.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

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Burkina / Police nationale : La promotion 101-102 célèbre 20 ans de service sous le signe de la solidarité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 19:49

La promotion 2003-2005 de l'École nationale de police a célébré, ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou, ses 20 ans de carrière à travers une cérémonie placée sous le signe de la résilience et du renforcement des liens entre ses membres. L'événement s'est tenu autour du thème : « Matricules 101-102 de la promotion, Honneur-Discipline-Solidarité de l'École nationale de police, 20 ans au service de la Police nationale, résilience et engagement pour la nation ».

Vingt ans après leur sortie, les 368 policiers de la promotion 101-102, dont 200 officiers et 148 assistants, ont marqué une pause pour dresser le bilan de leur parcours et se projeter dans l'avenir. Aujourd'hui, ils sont une quarantaine à avoir atteint le grade de commissaire, plus de 200 sont officiers, et une centaine d'autres exercent en tant qu'adjudants-chefs, témoignant d'une progression remarquable au sein de l'institution.
Durant la cérémonie, un hommage appuyé a été rendu aux 22 camarades tombés en service. Ils laissent derrière eux 49 orphelins. Fidèles à leur nom de baptême « Honneur, Discipline et Solidarité », les membres de la promotion ont posé un acte symbolique fort : une remise de vivres aux familles des collègues disparus, accompagnée d'un don destiné aux personnes vulnérables et déplacées internes.

La promotion 101-102 s'est fortement mobilisée

Dans son intervention, le président du comité d'organisation, le commissaire principal de police Lassané Zida, a insisté sur la portée de cette célébration : « Nous célébrons ces deux décennies sous le signe du renforcement de la cohésion et de la fraternité. 20 ans, ce n'est pas 20 jours. C'est une génération. Nous avons été recrutés avec les niveaux BEPC ou baccalauréat. Aujourd'hui, nous couvrons toute la chaîne de commandement de la police nationale. Nous sommes engagés sur le terrain contre la grande criminalité et le terrorisme. »
Il a salué un bilan positif, appelant à la poursuite du service dans la loyauté et la dignité. Ce moment, selon lui, est aussi une invitation à se projeter avec sérénité dans une deuxième phase de carrière, marquée pour beaucoup par l'approche de la retraite.

Lassané Zida,commissaire principal de police, président du comité d'organisation

Représentant le ministre de la sécurité Mahamadou Sana, le commissaire divisionnaire de police Wendimalegdé Emmanuel Zongo a transmis les félicitations du ministre de tutelle à la promotion et rappelé le rôle central des policiers dans le contexte sécuritaire actuel.

« 20 ans après, la promotion 101-102 marque une halte. On rend grâce à Dieu pour l'assistance tout au long de cette carrière. Vingt ans de travail acharné, à répondre à leur nom de baptême : honneur, discipline, solidarité. Le ministre de la sécurité a accepté de patronner cette activité. Il m'a envoyé pour le représenter et transmettre toutes ses félicitations. Félicitations pour leur parcours exemplaire, inspirant. Félicitations pour les sacrifices consentis. 20 ans à défendre la mère patrie. 20 ans au service de la police nationale. 20 ans au service des populations du Burkina Faso », a déclaré le représentant du ministre.

Wendimalegdé Emmanuel Zongo, commissaire divisionnaire de police, représentant du ministre de la sécurité

Et de renchérir : « Ils sont invités à garder le cap, à toujours répondre à leur nom de baptême et à servir avec loyauté, honneur, discipline et solidarité. »
Il a par ailleurs souligné que cette célébration ne devait pas être qu'un moment festif, mais un appel à renforcer l'unité et la fraternité dans un corps de métier plus que jamais sollicité par les enjeux sécuritaires du pays.

La dimension humaine et sociale de l'événement a été fortement marquée par l'intervention de la conseillère technique du ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale Djénéba Ouédraogo, représentant la ministre de l'action humanitaire, le commandant Pélagie Kabré/Kaboré.

Djeneba Ouédraogo, conseillère technique du ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale, représentante de la ministre.

« Cette promotion porte le nom Honneur, Discipline, Solidarité. La ministre porte la charge de la solidarité nationale. Dans les actions de ces 20 ans, ils ont exprimé leur solidarité, pas seulement envers leurs promotionnaires, mais envers toute la population. Ils ont fait des dons que nous remettrons aux personnes vulnérables et déplacées. Nous avons beaucoup de besoins. Ces personnes ont entendu les cris de solidarité lancés. Elles ont voulu nous soutenir. Personne n'est assez nanti pour se passer de solidarité. Personne n'est assez démuni pour ne pas être solidaire. La solidarité donne naissance à la résilience. Pour être résilients, soyons solidaires. C'est dans cette solidarité que nous relèverons les familles en difficulté. C'est aussi par elle que nous lutterons contre les actes terroristes », a-t-elle souligné. Elle a aussi salué la mémoire des policiers tombés, appelant à ne pas oublier leurs enfants et à leur témoigner affection et soutien.

Remise symbolique de vivres aux familles des policiers tombés en service, en signe de solidarité

Le président de la mutuelle 101-102, Alexis Zongo, a quant à lui retracé le chemin parcouru par la promotion depuis 2005 : « Ce temps marque une étape importante, une pause utile pour faire le point. Sur les 368 collègues de départ, 22 sont tombés. C'est à eux que nous pensons d'abord. En termes de progression, nous avons aujourd'hui une quarantaine de commissaires et plus de 200 officiers. Nous restons déterminés à poursuivre notre engagement, malgré les difficultés. »
Il a souligné l'importance de la solidarité non seulement entre les membres de la promotion, mais aussi envers les populations qu'ils sont chargés de protéger au quotidien.

Alexis Zongo, président de la mutuelle 101-102

La cérémonie a également été marquée par une prestation de la troupe théâtrale de sensibilisation de la Direction générale de la police nationale qui a présenté un sketch sur l'importance de l'adhésion à la Mutuelle de la police nationale (Mu-POL). Par une mise en scène vivante et pédagogique, les artistes ont mis en évidence les avantages concrets de cette mutuelle en matière de santé et de protection sociale pour les policiers et leurs familles.

Dans le même esprit de solidarité, les membres de la promotion ont procédé à une remise symbolique de vivres aux familles de leurs camarades disparus. Un geste fort, empreint d'humanité, en hommage aux 22 membres décédés en service, laissant derrière eux 49 orphelins.

La troupe théâtrale de la Direction générale de la police nationale a sensibilisé sur les avantages de l'adhésion à la Mu-POL

Ce 20ᵉ anniversaire se poursuivra le vendredi 1ᵉʳ août 2025 avec une plantation d'arbres à l'académie de police, suivie d'une remise de don à Faso Mêbo le samedi 2 août, d'un match et d'un dîner-gala. Une manière conviviale de célébrer deux décennies de loyauté, de sacrifices et d'engagement au service de la sécurité des Burkinabè.

Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Crédit photo : Bonaventure Paré
LeFaso.net

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Loterie nationale burkinabè : Mahamoudou Sanfo remporte plus de 73 millions de francs CFA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 18:07

Mahamoudou Sanfo, cultivateur de 64 ans, a remporté 73 013 000 millions de francs CFA au Pari mutuel urbain burkinabè (PMU'B) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Il a reçu le chèque de son gain ce jeudi 31 juillet 2025, lors d'une cérémonie présidée par le directeur général de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani.

Avec une mise de 1 200 francs CFA sur la combinaison du 4+1 du 18 juillet 2025, Mahamoudou Sanfo a trouvé l'ordre des jeux du Pari mutuel urbain burkinabè (PMU'B) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Ce fidèle turfiste de la LONAB s'en sort avec la somme de 73 013 000 francs CFA.

Le sourire aux lèvres, ce sexagénaire à la barbe blanche, bonnet blanc sur la tête, était débordé de joie après la réception de son chèque. Il rend grâce à « Allah » pour son « bienfait ». « Je joue au PMU'B depuis plus de 30 ans. Je gagne de temps à autre mais je n'ai jamais remporté un gros lot », s'est-t-il confié, exprimant sa reconnaissance à la nationale des jeux du hasard.

Habituellement, confie-t-il, les petits gains qu'il gagne font l'objet de partage avec son frère Séni Sanfo avec lequel il joue. Même si son frère n'a pas contribué à cette mise de 1 200 francs CFA, ce n'est pas une raison de l'oublier, a-t-il précisé. « Nous sommes une famille ; que ce soit lui ou moi qui gagne, nous nous partageons l'argent », a-t-il déclaré.

« L'argent ne peut être déposé sans investissement, cela ne servira à rien », Mahamoudou Sanfo.

Le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, a salué la fidélité du client de son institution. Pour lui, cette récompense est le fruit de cette fidélité de plus de trois décennies. « L'histoire de Mahamoudou Sanfo est celle des milliers de Burkinabè qui tentent leur chance dans l'espoir d'un avenir meilleur. Vous êtes un symbole d'espoir et de persévérance. Ce chèque n'est pas seulement une somme d'argent, c'est la concrétisation d'un rêve à connaître de nouvelles opportunités », a confié le patron de la LONAB.

À l'occasion, il a rappelé que chaque mise aux jeux de la LONAB contribue directement au financement des projets structurants pour le Burkina Faso. Tout en le félicitant, il l'a exhorté à réaliser ses projets, sécuriser sa famille et investir dans son activité agricole.

La chance n'a pas d'âge

Le directeur régional de la LONAB du Centre, Yamba Jean Zida, a félicité l'heureux gagnant et invité les parieurs à toujours oser et à demeurer dans la persévérance car la chance n'a pas d'âge. « Ce paiement aujourd'hui est exceptionnel du fait que le gagnant nous a prouvé que la chance n'est pas une question d'âge. Ce n'est pas une question de moyens, ni de force. Il suffit seulement d'oser, d'y croire et Dieu fera le reste », a-t-il laissé entendre.

« Si c'était une question de force, lui-même savait qu'il n'allait pas pouvoir s'approcher de ce lot », Yamba Jean Zida

Par ailleurs, il a fait comprendre que la LONAB, dans son ensemble, place sa confiance en Mahamoudou Sanfo, espérant qu'il réalise de grands projets avec cette somme. « À son âge, nous n'avons pas de conseils à lui donner. Et nous pensons qu'avec la sagesse qu'il a, il sait déjà ce qu'il va faire avec ce que Dieu lui a donné. Nous lui faisons confiance et nous attendons quelques jours pour aller voir ce que le papa va nous réserver comme une surprise », a-t-il conclu.

SIK
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Crédit photo : Auguste Paré
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Burkina/Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel : La première session ordinaire de l'année 2025 du comité de pilotage organisée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 18:07

La première session ordinaire de l'année 2025 du comité de pilotage du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel-Burkina Faso (PCRSS-Burkina) a eu lieu à Ouagadougou, ce jeudi 31 juillet 2025. À travers cette rencontre, le comité de pilotage a examiné et adopté le rapport d'activités de l'année 2024 et le Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé de l'année 2025 et pris connaissance de l'état d'avancement des activités du PTBA 2025 au premier semestre de l'année 2025 et du rapport d'audit interne 2024 du projet.

Concrètement, il s'est agi d'examiner et d'adopter le rapport d'activités de l'année 2024. Aussi, de présenter l'état d'avancement des activités du projet au 30 juin 2025. En outre, examiner et adopter le Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé de l'année 2025. De présenter de plus, le rapport d'audit interne 2024 du projet. Enfin, de recueillir les suggestions et amendements pour la bonne exécution des activités en 2025.

En ce qui concerne le rapport annuel de 2024, la mise en œuvre des activités du PCRSS-Burkina au cours de l'année 2024 s'est déroulée dans un contexte marqué par la situation sécuritaire toujours préoccupante dans sa zone d'intervention. Cette situation difficile a affecté la réalisation de certaines activités. Cela a conduit par exemple à des changements de sites de réalisation de certains investissements dans certaines communes.

Le comité de pilotage a jugé les activités réalisées en 2024 et à mi-parcours de 2025 satisfaisantes

En dépit de cette situation difficile, de nombreuses activités ont été réalisées au profit des communautés, tant pour le relèvement à travers le développement des moyens de subsistance de base et les activités génératrices de revenus que pour la stabilisation à travers les travaux d'infrastructures socioéconomiques. Le taux moyen d'exécution physique de l'année 2024 est de 81,06% et le taux d'exécution financière de 79,05%.

Par rapport au Programme de travail et budget annuel (PBTA) de 2025, même si des difficultés ont été rencontrées, le projet a atteint, au 30 juin 2025, un taux moyen d'exécution physique pondéré de 42,40% et un taux d'exécution financière de 14,33%. Ces tendances sont considérées comme appréciables et autorisent à espérer des résultats satisfaisants à la fin de l'exercice budgétaire. Toutefois, après une analyse approfondie de la situation faite de concert avec les parties prenantes, l'unité d'exécution du projet a initié un projet de révision du PTBA 2025 et qu'elle soumet au cours de la présente session pour examen et adoption par le comité de pilotage. Cette révision se justifie par les difficultés objectives rencontrées sur le terrain telles que l'inaccessibilité de certaines zones où doivent s'exécuter des activités.

Josiane Ouédraogo a apprécié positivement les répercussions du PCRSS chez les populations, dont celles déplacées internes

Autre point important à relever, en ce qui concerne l'extension de la zone d'intervention du projet, les communes de Boussou et de Kalsaka dans la région du Yadéga ; de Boulsa et de Mané dans la région du Kuilsé ; et de Bani dans la région du Liptako, sont les 5 nouvelles communes d'intervention du PCRSS-Burkina à compter de juin 2025. Avec ces localités, le nombre des communes d'intervention du projet passe de 24 à 29, dont 11 de la région du Yadéga, 11 de la région de Kuilsé et 7 de la région du Liptako.

Cette décision fait suite à une recommandation formulée lors de la dernière session du comité de pilotage du projet tenue en novembre 2024 et reprise par la revue à mi-parcours intervenue en mars 2025.

« Le comité de pilotage est l'instance qui est chargée d'examiner et de valider l'ensemble des documents qui régissent la vie du projet. Cette session est très importante parce qu'elle permet d'adopter les programmes de travail annuel, de faire un arrêt pour voir le déroulement des travaux afin de les ajuster si cela est nécessaire.

Le projet a mis en place des activités qui ont permis aux populations bénéficiaires d'améliorer leurs conditions de vie. Il a participé au développement économique de notre pays. Nous pouvons dire que le bilan est satisfaisant au regard des résultats déjà engrangés. Malgré la situation difficile, le projet a eu un impact positif », a signifié la directrice générale adjointe de l'économie et de la planification, représentant le président du comité de pilotage du PCRSS-Burkina, Josiane Ouédraogo.

« Nous allons continuer à travailler avec les parties prenantes et inviter les bénéficiaires à s'impliquer davantage dans la mise en œuvre et le suivi de la réalisation des investissements », a laissé entendre Boulaye Sanogo

Le coordonnateur du PCRSS-Burkina, Boulaye Sanogo, a détaillé les actions menées en 2024 et à la date de juin 2025.

« En 2024, on a engrangé de bons résultats, malgré les difficultés rencontrées. On note notamment la disponibilisation des services essentiels de base auprès de 580 000 bénéficiaires. Plus de 200 000 producteurs ont pu bénéficier de services agricoles et de biens. Aussi, plus de 13 000 femmes ont pu bénéficier de services d'accès à l'eau potable. À mi-parcours de 2025, nous avons construit des infrastructures scolaires, des centres de santé ont été réalisés ainsi que des infrastructures hydrauliques. Nous avons procédé à la dotation de produits agricoles, notamment les semences et les intrants. Nous avons mis à la disposition des populations des articles ménagers essentiels », a-t-il indiqué.

En rappel, le PCRSS-Burkina est une initiative du gouvernement du Burkina Faso avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale. D'un coût global de 75 milliards de FCFA, le projet est conçu pour s'exécuter de mai 2022 au 31 décembre 2026. Il couvre 29 communes des ex-régions du Centre-nord, du Nord et du Sahel.

Son objectif de développement est de contribuer au relèvement des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma au Burkina Faso, à travers une approche régionale soutenant des services et infrastructures socio-économiques intégrés, des moyens de subsistance et du développement territorial et des données et de la coordination régionale.

SB
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Burkina/Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ : Le comité de pilotage dresse le bilan et fait des ajustements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 16:50

La première session ordinaire de l'année 2025 du comité de pilotage du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC-REDD+) s'est ouverte ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou autour du bilan des activités menées jusqu'au 30 juin 2025. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le président du comité de pilotage, Christian Gaël Somda, en compagnie du coordonnateur national du PGPC-REDD+, S. Bernard Tougouma.

Ouvrant les travaux de cette première session de l'année 2025, le président du comité de pilotage, Christian Gaël Somda, s'est dit satisfait des performances enregistrées au cours de ce premier semestre, malgré un contexte marqué par la reconquête du territoire national, avec une accessibilité difficile à certaines zones d'intervention du projet.

Vue des membres du comité de pilotage du PGPC/REDD+

Au nombre de ces performances enregistrées, il a noté que le PGPC-REDD+ affiche un taux d'exécution physique de 42% et un taux d'avancement global physique de 35%, après un délai consommé de 46% au 30 juin 2025 sur la durée du projet. Le bilan d'exécution financière quant à lui s'établit à 19% avec un taux de décaissement annuel de 37%, et un taux de décaissement global de 32%. S'agissant du volet des passations des marchés, il ressort que le taux d'exécution est estimé à 34,69 % avec un taux d'engagement de 14,26% sur la même période.

Toutefois, le président explique que l'analyse des tendances observées au 30 juin 2025 dans la mise en œuvre des 376 activités planifiées dans le Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2025 donne l'espoir de relever significativement ces taux au 31 décembre 2025.

Christian Gaël Somda, le président du comité de pilotage du PGPC/REDD+

La tenue de cette première session de l'année du PTBA du PGPC/REDD+ a connu la présence de son coordonnateur, S. Bernard Tougouma, qui a exprimé sa satisfaction sur le bilan enregistré, notamment les acquis. À cet effet, il a souligné que les 60 communes accompagnées sur le terrain ont bénéficié de plusieurs investissements physiques. Au titre desquels il a cité, entre autres, les plateformes multifonctionnelles pour les femmes, les forages pastoraux, les parcs de vaccination, les aménagements des espaces de conservations pour la séquestration des gaz à effet de serre, et surtout la sécurisation des actions menées en partenariat avec la direction générale des impôts, dans l'accompagnement de la réalisation des schémas d'aménagements du territoire élaborés au profit des communes et leur arrimage. Il a précisé qu'en termes de perspectives, il y aura l'intensification des investissements dans les communes bénéficiaires et les plus performantes recevront des financements additionnels. « Pour les communes les moins performantes, elles seront toujours accompagnées, mais si cette démarche ne marche pas, et étant donné que le projet a une durée de vie, les fonds seront réorientés vers les performantes », a confié le coordonnateur.

S. Bernard Tougouma, le coordonnateur national du PGPC/REDD+

Au-delà du bilan dressé au cours de cette session, la question de la révision du projet a été aussi sur la table des discussions. En la matière, le coordonnateur a expliqué que cette révision sera rythmée par les orientations nationales en matière de gestion de projet qui veulent que les interventions soient sur les résultats en vue d'améliorer les conditions de vie des populations, à travers la réalisation d'activités d'investissements physiques sur le terrain. « C'est-à-dire que désormais, il y aura moins d'ateliers, moins de formations et l'on va maximiser plus sur les investissements physiques. C'est pourquoi nous avons un certain nombre de services de l'État qui nous accompagnent sur le terrain, et nous comptons donc sur le comité de pilotage pour nous donner le visa et s'assurer que nous sommes en conformité avec les orientations nationales », a-t-il fait comprendre.

Yvette Zongo
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Burkina : Une nouvelle loi portant liberté d'association, pour mieux protéger l'État et les citoyens

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 14:17

La question des associations est une préoccupation permanente, du fait, entre autres, de la confusion, voire collusion avec les organisations politiques, la non lisibilité dans les actions,...et le risque désormais de blanchiment de capitaux et financement de terrorisme dans le contexte national et international actuel.

Pour accroître la vigilance, et faire en sorte que les associations ne soient pas nuisibles à l'Etat et restent efficaces par rapport à leur vocation, le gouvernement a engagé une réforme qui a abouti à l'adoption, le 17 juillet 2025, d'une nouvelle loi régissant le secteur.

Dans l'intention de permettre aux populations de s'approprier ce nouvel instrument juridique, notamment dans ses innovations et sa portée, le ministère en charge des libertés publiques, à travers la direction générale de l'administration du territoire, prévoit une large communication à destination du public.

C'est dans cette démarche qu'elle a animé, ce jeudi 31 juillet 2025, une conférence de presse sur le sujet. Il s'est agi pour le directeur général de l'administration du territoire, Jean Pierre Vogna, et son équipe, de revenir sur le bien-fondé de cette réforme.

Selon les conférenciers, cette nouvelle loi a le mérite, entre autres, de faire une clarification nette entre associations, organisations politiques ou commerciales ; permettre de suivre les sources de financement des associations ; de mettre en place un dispositif de suivi des associations.

Une autre innovation majeure, est que les associations étrangères ont désormais obligation de designer un seul représentant et un responsable financier, tous deux de nationalité burkinabè et résidant au Burkina Faso, de sorte à prioriser les compétences nationales dans le recrutement des personnels.

Cette vision du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité, entre dans le cadre des réformes de l'État, voulues par le chef d'État.

Plus de détails à venir

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Affaire Alino Faso : La Confédération nationale de la culture condamne la "désinvolture" et la "banalisation" ayant entouré l'annonce de son décès

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 14:10

Dans la présente déclaration, la Confédération nationale de la culture (CNC) du Burkina Faso exprime son indignation profonde face au traitement jugé "inhumain" infligé à Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, et qui aurait conduit à sa mort qualifiée d'"atroce".

La CNC dénonce également la "désinvolture, la banalisation et le mépris" institutionnels ayant entouré son arrestation, sa détention, les conditions de son traitement, ainsi que la manière dont la nouvelle de son décès a été rendue publique. Elle réaffirme son soutien indéfectible au gouvernement burkinabè, engagé à faire toute la lumière sur cette affaire qualifiée de "ténébreuse", jusqu'à l'éclatement de la vérité et l'établissement de la justice.

La CNC adresse enfin ses sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt, profondément affectés tant par la perte de leur être cher que par l'annonce jugée "cavalière, irrespectueuse et discourtoise" de sa mort.

En ces moments de douleur et de nombreuses interrogations, elle appelle l'ensemble du peuple burkinabè à faire preuve de dignité, de grandeur d'âme et de retenue.

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Déclaration de la Confédération Nationale de la Culture (CNC) du Burkina Faso sur le décès non élucidé de Alain Christophe TRAORÉ, dit Alino Faso, à Abidjan en Côte d'Ivoire

C'est avec consternation, stupeur et incrédulité que nous avons appris, à travers les réseaux sociaux, la mort brutale de Alain Christophe TRAORÉ, que tout le monde connait sous la sympathique appellation de Alino Faso.

Alino était une figure emblématique du paysage culturel et artistique de notre pays, en sa qualité d'animateur et de maître de cérémonie hors pair, mais aussi du fait de son engagement philanthropique pour les personnes ou groupes sociaux faibles, fragiles, vulnérables ou dans des situations très difficiles, voire désespérées.

Grande a été notre surprise, d'apprendre son interpellation, courant janvier 2025, par les autorités ivoiriennes, qui promettaient alors d'apporter les preuves des graves accusations portées contre lui.

Comment comprendre, à fortiori accepter, que six mois et demi après son arrestation, on publie sur les réseaux sociaux son décès suite à un prétendu suicide par pendaison ?

Comment expliquer qu'un justiciable, une demi-année après son arrestation, n'ait pas été jugé avec la possibilité de se défendre comme l'exigent les fondements d'un État dit de droit ?

Comment imaginer que six mois après son interpellation, un accusé se retrouve écroué dans une école de gendarmerie, dans un pays qui se vante d'être le paragon de la démocratie dans la sous-région ?

Enfin, comment avaler la grosse couleuvre qui consiste à vouloir nous faire croire que Alino, qui a passé sa vie à sauver celle d'innombrables personnes, se serait lui-même ôté la sienne, abandonnant sa pauvre mère, sa femme et ses enfants qu'il adore par-dessus tout ?

Face à autant de brume et d'opacité qui entourent ce que nous pensons être un lâche assassinat politique, nous, monde de la culture et des arts du Burkina Faso, organisés au sein de la Confédération Nationale de la Culture (CNC) :

- exprimons notre extrême indignation pour le traitement inhumain qui a été réservé à notre compatriote et qui a conduit à sa mort atroce ;

- condamnons avec la dernière énergie la désinvolture, la banalisation et le mépris institutionnels, qui ont caractérisé l'arrestation, la détention, le traitement et la diffusion de la nouvelle du décès de Alino Faso ;

apportons notre soutien indéfectible au Gouvernement de notre pays, qui s'est engagé à suivre cette ténébreuse affaire jusqu'à la manifestation de la vérité et de la justice ;

- exprimons nos sincères condoléances à la famille et aux proches de Alino Faso, plongés dans le désarroi et l'abattement par la perte de leur être cher, mais également par la façon cavalière, irrespectueuse et discourtoise dont sa mort a été annoncée.

En ces moments de vives douleurs et d'infinies interrogations sans réponse, la CNC invite ses membres et le peuple tout entier à savoir garder leur dignité et leur grandeur, en faisant preuve de hauteur et de retenue.

Nous faisons confiance à nos autorités pour traiter cette affaire jusqu'au bout.

Mobilisons-nous dans le recueillement pour attendre le rapatriement de la dépouille mortelle de notre Alino national, et préparons-nous à lui réserver un accueil à la dimension de ce qu'il représente dans nos cœurs et dans notre mémoire collective.

Paix éternelle à l'âme du vaillant combattant que fut Alino Faso !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

Pour la CNC/ Le Président

Télesphore T. BATIONO

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SUPERSTAR IMPACT BUSINESS : Un Networking Stratégique pour l'Entrepreneuriat Durable

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 14:00

Le vendredi 25 juillet 2025, les neuf PME du programme SUPERSTAR IMPACT BUSINESS, financé par la Coopération Basque au Développement ont participé à une session de networking stratégique avec les institutions financières du pays, à l'initiative de Oxfam au Burkina Faso en partenariat avec ForthInvestment.

En présence de M. Omer KABORE, Directeur Pays d'Oxfam au Burkina Faso, les entrepreneures ont présenté des projets intégrant des actions concrètes en faveur du leadership féminin, de l'égalité des genres et de la lutte contre les effets du changement climatique.

Cette rencontre a également été enrichie par les témoignages inspirants d'autres PME issues du programme Entreprises qui changent des vies (ECV) et du Fonds Agro-Industrie (FAI), venues partager leurs expériences, défis et réussites.

Les institutions financières présentes notamment Ecobank, Banque Atlantique, Coris Meso Finance, Batitoul Maal et Acep Burkina ont pu découvrir les produits exposés par les entreprises, suscitant un intérêt et ouvrant des perspectives concrètes de financement.

Cet événement a permis de tisser des liens solides et de renforcer la compréhension mutuelle entre financeurs et entrepreneurs, dans une dynamique essentielle pour bâtir un Burkina Faso plus inclusif, plus résilient et tourné vers un entrepreneuriat durable.

Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB) Maison de l'Entreprise du Burkina Faso - Officiel Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso

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Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2024 : Les Étalons A' sont arrivés en Tanzanie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 13:07

Issa Balboné et ses poulains sont arrivés, ce jeudi 31 juillet 2025, en terre tanzanienne pour prendre part au Championnat d'Afrique des nations (CHAN). Ils ont été accueillis à leur arrivée par un point focal de la Confédération africaine de football (CAF) et du comité local d'organisation.

Le programme de préparation débute dans les prochaines heures pour les Étalons afin d'être prêts pour le match d'ouverture contre la Tanzanie, le samedi 2 août 2025.

Pour rappel, les Étalons ont décollé le mercredi 30 juillet 2025. Avant leur envol ils ont reçu les encouragements du président de la Federation burkinabè de football (FBF) à l'aéroport international de Ouagadougou.

Les Étalons sont logés dans la poule B en compagnie de la Tanzanie, de la Centrafrique, de la Mauritanie et du Madagascar. La compétition est prévue du 2 au 30 août 2025. Elle est co-organisée par l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.

Lefaso.net

Calendrier des Étalons

Samedi 2 août 2025 (Tanzanie vs Burkina Faso à Dar es Salaam, *20h00 (17h00 GMT)

Mercredi 6 août 2025 (Burkina Faso vs République Centrafricaine) à Dar es Salaam, **14h00 (11h00 GMT)

Mercredi 13 août 2025 Mauritanie vs Burkina Faso à Dar es Salaam, 17h00 (14h00 GMT)

Samedi 16 août 2025
Burkina Faso vs Madagascar à Zanzibar (Amaan Stadium), 17h00 (14h00 GMT)

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Burkina Faso à la CAN 2025 : Matchs, pronostics et paris sur Melbet

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 13:05

En décembre 2025, tous les regards des passionnés de football africain se tourneront vers le Maroc, théâtre de la Coupe d'Afrique des Nations tant attendue. Et parmi les nations les plus scrutées, le Burkina Faso se distingue déjà comme un sérieux prétendant à la gloire. Après une campagne de qualification solide, les Étalons s'apprêtent à galoper fièrement sur les pelouses marocaines, portés par une génération talentueuse et un soutien populaire grandissant.

Mais au-delà du terrain, les enjeux se multiplient aussi du côté des parieurs. Sur Melbet, les pronostics vont bon train et les premières cotes sont déjà ouvertes pour ceux qui croient en l'exploit burkinabè. Entre espoirs, analyses et paris, la route vers la CAN 2025 s'annonce palpitante.

Une qualification méritée pour la CAN 2025

Le Burkina Faso n'a pas volé sa place parmi les 24 meilleures nations du continent pour la CAN 2025. Forts d'un collectif soudé et d'un état d'esprit combatif, les Étalons ont brillamment franchi les étapes des éliminatoires, enchaînant les prestations solides face à des adversaires parfois plus expérimentés. Cette qualification ne doit rien au hasard : elle est le fruit d'un travail de fond mené depuis plusieurs années, avec une génération de joueurs qui allie talent, discipline et fierté nationale.

Emmenée par des cadres charismatiques et une jeunesse ambitieuse, la sélection burkinabè a su imposer son rythme, aussi bien à domicile que lors de déplacements souvent difficiles. Chaque match a été l'occasion de renforcer la confiance et de faire vibrer un public toujours plus nombreux, tant dans les stades qu'en ligne.

En parallèle de cet engouement sportif, le monde des paris s'est rapidement enflammé. De nombreux fans ont cherché des moyens pratiques pour suivre les performances de l'équipe, consulter les cotes en temps réel et même partager leurs pronostics avec leur entourage. Ces outils numériques sont devenus incontournables pour les passionnés de sport, reflétant à leur manière la montée en puissance du Burkina Faso sur la scène continentale.

Calendrier et adversaires : les matchs clés à suivre

La route vers le titre continental ne sera pas un long fleuve tranquille pour le Burkina Faso. Placés dans un groupe relevé, les Étalons devront faire face à des adversaires de taille dès les phases de poules. Chaque rencontre sera un test, une opportunité de montrer que l'équipe ne vient pas simplement participer — mais bel et bien pour rivaliser avec les géants du football africain.

Parmi les affiches les plus attendues figure le duel face au Maroc, pays hôte, qui promet d'être explosif aussi bien sur le plan tactique qu'émotionnel. Une ambiance électrique est déjà garantie dans les tribunes. Autre confrontation à surveiller : celle contre la redoutable équipe du Ghana, toujours dangereuse dans les grands rendez-vous. Enfin, le match face à la surprenante Guinée équatoriale pourrait bien être décisif pour la qualification en phase finale.

Le calendrier complet, avec des dates stratégiquement réparties entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026, permet aux supporters de s'organiser pour suivre chaque étape de cette aventure. Des millions de fans, au Burkina Faso et ailleurs, se préparent déjà à vivre ces moments intenses.

Et pour ceux qui veulent ajouter un soupçon de frisson à chaque rencontre, les plateformes de paris comme Melbet offrent une immersion totale dans le tournoi. Les paris sont déjà ouverts, les cotes évoluent et les prévisions s'affinent — l'occasion parfaite de mêler passion du jeu et amour du sport.

Prédictions et forces en présence

À l'aube de la CAN 2025, les débats s'enflamment déjà : qui soulèvera le trophée au Maroc ? Si les habituels favoris comme le Sénégal, l'Algérie ou encore le Maroc font figure de prétendants naturels, le Burkina Faso pourrait bien jouer les trouble-fêtes. Les observateurs les plus attentifs notent en effet la montée en puissance des Étalons, portée par une génération talentueuse, pleine d'énergie et affamée de succès.

Sur le plan collectif, le Burkina Faso a prouvé qu'il pouvait tenir tête aux plus grands. Sa force réside dans sa cohésion, sa défense solide et une attaque rapide et imprévisible. Avec des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens, l'équipe a aujourd'hui les moyens de ses ambitions.

Les prédictions vont bon train, et certains analystes osent même affirmer que le Burkina Faso pourrait atteindre, voire dépasser, les demi-finales. Tout dépendra de leur régularité en phase de groupes et de leur capacité à gérer la pression lors des matchs à élimination directe.

Côté statistiques, les plateformes comme Melbet observent une hausse des mises sur les performances des Étalons. Leurs cotes évoluent à mesure que l'équipe gagne en confiance. Les plus téméraires misent déjà sur une qualification historique pour la finale, voire un premier sacre continental. Car dans le football, et surtout à la CAN, les surprises font partie du spectacle — et le Burkina Faso est bien placé pour en être l'auteur.

Les paris déjà ouverts sur Melbet

Alors que la CAN 2025 approche à grands pas, l'excitation ne se limite plus aux supporters dans les tribunes. Elle s'étend désormais aux parieurs, qui se ruent déjà sur les premières cotes proposées par Melbet. La plateforme, connue pour sa réactivité et sa richesse d'options, a ouvert une large gamme de paris bien avant le coup d'envoi officiel du tournoi.

Les fans du Burkina Faso peuvent ainsi parier dès maintenant sur la performance de leur équipe favorite : qualification en huitièmes, en quarts, place en finale ou même victoire finale. D'autres types de paris attirent aussi l'attention — meilleur buteur, nombre total de buts marqués ou encore surprises en phase de groupes.

Grâce à une interface intuitive et un suivi en temps réel, l'application Melbet permet aux utilisateurs de rester connectés à tout moment. Les mises peuvent être ajustées à la dernière minute, en fonction des performances des équipes ou de l'évolution des blessures et suspensions. Pour les plus investis, devenir agent via la Melbet agent app est même une opportunité concrète de transformer leur passion du sport en véritable source de revenus.

Les cotes en faveur du Burkina Faso sont particulièrement scrutées. Si les Étalons continuent sur leur lancée, ceux qui auront misé tôt pourraient voir leur pari se transformer en véritable jackpot. Dans un tournoi aussi imprévisible que la CAN, chaque pari devient une aventure, et Melbet est là pour en amplifier les émotions.

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