« Je rends grâce à mon Dieu, chaque fois que je fais mémoire de vous » Philippiens, 1-3.
5 juin 2020-5 juin 2025
Cela fait 5 ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler auprès de lui sa servante
Madame TAPSOBA Elisabeth, assistante sociale à la retraite
Yaaba, voilà cinq (5) ans que nous ne te voyons plus physiquement ;
Cinq (5) ans que nous réalisons qu'en chacun de nous, une partie de toi continue de vivre.
Les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, les familles TAPSOBA, NIANOGO et alliées renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui leur ont témoigné et manifesté compassion, solidarité, affection et soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.
Ils invitent tous ceux et toutes celles qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse en sa mémoire et à s'unir d'intention de prières lors des messes qui seront célébrées pour le repos en Dieu de son âme, conformément au programme ci-dessous :
PROGRAMME DES MESSES
« Que Dieu lui fasse miséricorde et que son âme repose en paix » AMEN
Le Bureau d'études et d'appui conseil ZEKURA Consulting recherche en vue d'un recrutement un Directeur d'exploitation dynamique et expérimenté au profit de l'hôtel OASIS Saint Michel de Tintoulou situé au Burkina Faso.
Tâches et Responsabilités :
– Gestion Opérationnelle : Superviser les opérations quotidiennes de l'hôtel, y compris l'accueil, la restauration, et les services d'entretien.
– Gestion du Personnel : Recruter, former et gérer le personnel de l'hôtel pour assurer un service de qualité.
– Planification Stratégique : Développer et mettre en œuvre des stratégies pour améliorer l'efficacité opérationnelle et la satisfaction des clients.
– Gestion Financière : Superviser les budgets, les prévisions financières et les rapports de performance.
– Marketing et Relations Publiques : Promouvoir l'hôtel et développer des relations avec les clients et les partenaires.
– Conformité et Sécurité : Assurer le respect des normes de sécurité et des réglementations locales.
Conditions de Recrutement :
– Expérience : Minimum de 5 ans d'expérience dans un poste similaire dans l'industrie hôtelière.
– Formation : Diplôme en gestion hôtelière, administration des affaires ou domaine connexe.
– Compétences : Excellentes compétences en leadership, communication et gestion financière.
– Langues : Maîtrise du français et une des langues officielles (Mossi ou Dioula). Pouvoir s'exprimer en Anglais sera un atout.
– Qualités Personnelles : Proactivité, capacité à résoudre les problèmes, et orientation client.
Critères d'Évaluation :
– Compétences Techniques : Évaluation des connaissances en gestion hôtelière, gestion financière et planification stratégique.
– Expérience Professionnelle : Analyse de l'expérience antérieure et des réalisations dans des rôles similaires.
– Compétences Interpersonnelles : Capacité à communiquer efficacement, à diriger une équipe et à gérer les relations avec les clients.
– Adaptabilité et Résolution de Problèmes : Capacité à s'adapter aux changements et à résoudre les problèmes de manière proactive.
– Engagement et Motivation : Niveau de motivation et d'engagement envers les objectifs de l'hôtel.
Comment Postuler :
Envoyez votre CV et lettre de motivation à l'adresse suivante : zekuraconsulting@gmail.com au plus tard le 8 juin 2025 à 17h 00.
Les candidats présélectionnés seront contactés directement via leurs adresses mails. Ils seront soumis à un test d'entretien pour la sélection définitive du Directeur d'exploitation.
Ouagadougou, le 02 juin 2025
Dans sa détermination de perpétuellement améliorer les prestations pour ses assurés et pensionnés, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) enchaîne les innovations et bien d'autres activités connexes. À Ziniaré, chef-lieu du Plateau-central, où elle a, à l'instar des autres régions, initié des journées portes ouvertes et procédé à la mise en place de ses agences (les 26 et 27 mai 2025), la structure a animé une conférence publique à l'intention des agents publics en activité et à la retraite. Au-delà des informations sur la CARFO et ses prestations, la communication a été un moment de partage d‘expériences et de conseils…
Parmi les participants à cette conférence publique, Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi, fonctionnaire retraité depuis 2013. « Je repars avec une grande satisfaction, parce que j'ai eu beaucoup de clarifications par rapport aux prestations, aux prises en charge, notamment pour les personnes vivant avec un handicap, les familles, etc. C'est une bonne chose pour nous de connaître tout cela. Il y a aussi le volet des accidents de travail qui a été abordé, et je crois que c'est très utile pour les agents en activité (les définitions et les possibilités de prises en charge) », apprécie le retraité, dont l'allure reflète difficilement ses 70 bougies.
Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi revient sur le trajet de départ à la retraite. « Quand on part à la retraite, les difficultés sont liées à la constitution des dossiers (généralement, on demande les papiers de première prise de service, l'acte de naissance, les décisions d'avancement et autres). Heureusement, au niveau de la fonction publique, on peut avoir tous ces documents. Mais, si on n'est pas organisé, c'est difficile de les avoir. J'ai souffert pour faire mes dossiers, parce que j'avais même des problèmes de nom ; mon nom est long. Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi ; tout cela est sur mon acte de naissance. Donc, quand je constituais mes dossiers, ce n'était pas facile, ça m'a pris beaucoup de temps. J'ai fait tout cela en me déplaçant à Ouagadougou. Mais aujourd'hui, les choses sont facilitées avec les possibilités offertes par la CARFO de faire certains actes en ligne. J'étais dans le Plateau-central, mais quand je vais à Ouaga, il fallait courir partout pour chercher les papiers ; parce que je n'étais pas organisé, j'étais agent de terrain. J'ai commencé à faire mes papiers trois mois avant mon départ à la retraite. C'est cela même qui m'a sauvé, sinon ça allait être très difficile pour moi. Voilà pourquoi je salue cette conférence publique. Vous avez écouté les conseils que la direction générale a donnés aux agents en activité ; c'est très important de s'y prendre tôt. Aussi, Ziniaré vient d'avoir une agence, c'est à féliciter ; parce que ça rapproche l'institution des assurés et pensionnaires, on n'a plus besoin de se déplacer pour aller à Ouaga », retrace le retraité.
Maïga AboubakarM. Palé est ingénieur agronome à la retraite depuis 2003. Il réside à Matté, un village de la commune de Ziniaré, où il se consacre désormais à des activités agro-sylvo-pastorales. « J'ai été impressionné par les activités que la CARFO vient de mener. Je sais qu'elle a beaucoup d'initiatives. En dehors de ces journées portes ouvertes, j'ai toujours apprécié son style de travail. Depuis 2003, je fréquente la CARFO en tant que retraité ; j'ai toujours été impressionné par la qualité de l'accueil, aussi bien au niveau du personnel que des dispositions qui sont prises en matière de facilitation aux personnes âgées (des chaises disponibles, un personnel courtois…). Par ces journées, nous avons eu beaucoup d'informations, et comme on le dit, l'information est très capitale pour un humain », félicite-t-il.
M. PaléPuis, poursuit-il : « Au niveau des discussions, il est ressorti que le retraité ne doit pas opter pour le style de la chaise longue ; la chaise longue, c'est le meilleur moyen d'aller de l'autre côté. Style de la chaise longue, ça veut dire quoi ? Vous avez une longue chaise, vous êtes sous l'ombre d'un hangar ou d'un arbre et vous vous déplacez en fonction de la position du soleil. Ce n'est pas bon, c'est l'occasion d'avoir tous les ennuis possibles de santé. Ce qu'il faut, c'est essayer d'entreprendre. En tout cas, tant que tu n'es pas malade, il faut absolument entreprendre quelque chose ; soit au niveau de l'agriculture ou des ressources halieutiques : aujourd'hui, on peut même faire de la pisciculture à travers des bassins. Il y a aussi le maraîchage, le commerce, la quincaillerie, etc. Donc, il faut qu'on ait un peu d'imagination et éviter de croire qu'aller à la retraite, c'est aller s'asseoir. Non, ce n'est pas comme cela. Il faut vraiment entreprendre quelque chose, surtout si tu es en bonne santé, il ne faut pas s'amuser à s'asseoir sur une chaise longue. Moi, personnellement, une des initiatives jamais vues, c'est celle de récompenser les retraités pour justement qu'ils apprennent à abandonner le style de la chaise longue et à opter pour l'entrepreneuriat (M. Palé fait partie des deux retraités de la région auxquels la CARFO a, en marge des journées portes ouvertes, remis des chèques de 250 000 FCFA : Ndlr). Et le directeur général de la CARFO l'a relevé : avec l'entrepreneuriat, le retraité gagne en santé, génère des revenus pour lui-même, crée de l'emploi et peut contribuer à l'économie locale en injectant des produits. Avant la retraite, je faisais l'élevage de porcs, ce que j'appelais l'“élevage de week-end” ; c'est-à-dire que j'étais à Ouaga et venais les week-ends. Mais ça ne pouvait pas marcher parce que, lorsqu'on n'est pas à côté, c'est difficile avec l'ouvrier. J'ai basculé dans les pintadeaux avec les couveuses à pétrole. Là aussi, l'ouvrier a tout vendu derrière moi. C'est quand je me suis installé dans la ferme en 2016 que j'ai vu que c'était intéressant et ai commencé à avoir les revenus de la ferme. Donc, actuellement, je suis spécialisé dans l'élevage de la pintade et ma femme fait l'élevage de poulets. Mon fils, qui vit avec moi là-bas, est spécialisé dans l'apiculture et la production de lait », partage M. Palé.
Fatoumata Ouédraogo.Retraitée depuis 2009, Fatoumata Ouédraogo s'est lancée à partir de 2011 dans l'élevage porcin. Elle fait partie des retraités qui se sont offert une nouvelle vie professionnelle. Dans cette initiative, elle a bénéficié de l'accompagnement du Fonds national d'appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR), dont elle dit être adhérente. Un premier prêt de trois millions qui lui a permis d'élargir sa ferme. « On a tout remboursé et on a renouvelé le crédit. Avec ce deuxième prêt, on a acheté maintenant un moulin pour fabriquer l'aliment pour animaux (volaille et bétail). Ce deuxième prêt, on a également fini de le rembourser », retrace la pensionnaire Fatoumata Ouédraogo, exprimant sa joie d'avoir reçu le chèque de 250 000 FCFA et invitant à adhérer au FONA-DR, une structure du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Photo de famille à l'issue de la conférence publique.O.L
Lefaso.net
Selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, les hémorragies post-partum sont la première cause de décès maternels au Burkina Faso depuis 40 ans. Dans cette interview, il donne les causes et les actions à mener pour réduire drastiquement les décès liés aux hémorragies du post-partum.
Lefaso.net : Quelles peuvent être les causes des hémorragies post-partum ?
Pr Charlemagne Ouédraogo : Les hémorragies ont plusieurs causes. Parmi ces causes, il y a l'hémorragie de la délivrance. Ce sont les saignements qui surviennent après l'accouchement lorsque le placenta est sorti. La zone où le placenta était peut se mettre à saigner sans arrêt. Il y a les déchirures du corps de la femme durant la sortie de l'enfant. Ces déchirures peuvent concerner différentes parties. Cela peut être le col de l'utérus. C'est par là que l'enfant sort, cela peut concerner le vagin et son périnée. Toutes ces parties peuvent se déchirer et se mettre à saigner sans arrêt et si rien n'est fait la femme peut mourir en se vidant de son sang. Ce sont les causes des hémorragies du post-partum. Nous avons un certain nombre d'interventions que nous faisons depuis quarante ans. Nous avons des médicaments que nous utilisons depuis quarante ans et qui ont atteint presque la saturation de leurs capacités à faire disparaître les décès dus à ces hémorragies.
Quelles sont les actions à mener pour réduire drastiquement la mortalité maternelle due aux hémorragies du post-partum ?
Aujourd'hui, c'est d'apporter des éléments nouveaux. Nous avons plusieurs choses à faire dans les innovations. Nous avons de nouveaux médicaments qui existent. Ces nouveaux médicaments peuvent permettre à l'utérus de se rétracter rapidement et d'arrêter de saigner. Nous n'avons pas encore ces médicaments dans nos pharmacies hospitalières. Au nombre de ces médicaments, il y a la Carbétocine et d'autres. Nous souhaitons que le gouvernement puisse nous permettre d'avoir ces nouveaux médicaments et les disponibiliser dans toutes les formations sanitaires. Ce sont des médicaments qui résistent à la chaleur et qui n'ont pas besoin de chaîne de froid. Donc, dans les zones à haut défi sécuritaire on peut utiliser ces médicaments sans soucis et avec efficacité. Il y a également des choses qu'il faut faire, c'est d'avoir des sacs d'évaluation.
Quand une femme finit d'accoucher, il y a un saignement normal qui ne dépasse pas un demi litre. Quand ça dépasse un demi litre ce n'est pas bon. Aussi, ça peut ne pas dépasser un demi litre et entraîner des problèmes parce que la femme à accouché pendant qu'elle était anémiée. Donc pour pouvoir surveiller les saignements, il faut avoir un dispositif qu'on appelle le sac d'évaluation. Ces sacs d'évaluation ne coûtent pas chers. Le gouvernement peut s'engager et nous permettre d'avoir ces sacs d'évaluation parce que quand la femme saigne sur ses pagnes, on ne peut évaluer la quantité de sang qu'elle perd. Alors qu'avec le sac d'évaluation, on arrive à évaluer la quantité du sang et ça permet de prendre en charge tout de suite la femme afin que la situation ne se complique pas.
Ce sont des innovations de ce genre que nous demandons au gouvernement. Nous lui demandons de renforcer ce qu'il faisait avant notamment le budget alloué au secteur de la santé, la gratuité des soins, les différentes politiques incitatives qui permettent d'utiliser les services de santé telle que la gratuité des soins, le renforcement du parc automobile à travers le SAMU pour transférer gratuitement les femmes qui ont des difficultés au cours de l'accouchement ou après l'accouchement. C'est à la portée du gouvernement et du peuple burkinabè. Nous devons faire en sorte qu'aucune de nos femmes ne meurt de saignement après son accouchement.
Qu'est ce qui explique le fait que les nouveaux médicaments contre les hémorragies du post-partum ne sont pas disponibles encore au Burkina Faso ?
Le ministère de la Santé a déjà pris des engagements avec des procédures pour rendre disponibles ces médicaments. Cependant, nous allons adresser un plaidoyer au gouvernement pour soutenir l'action du ministère de la Santé.
Est-ce que ces médicaments et sacs d'évaluation n'auront pas un coût élevé ?
Non, tout cela fera partie de la gratuité des soins. Nous demandons au gouvernement que cela entre dans le paquet de gratuité qui est un engagement salutaire du gouvernement depuis 2016 pour apporter un soutien aux femmes et lutter contre la mortalité maternelle.
Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net
La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) informe de l'existence d'un vaste réseau de détournement d'hydrocarbures subventionnés, impliquant des marketeurs de sociétés de distribution de carburant. C'était au cours d'une conférence de presse ce mardi 3 juin 2025, à Ouagadougou.
Après un audit minutieux des flux d'hydrocarbures entre la SONABHY et les marketeurs agréés, la Coordination nationale de lutte contre la fraude a mis au jour un système de redistribution illégale de carburant. Destinés exclusivement à la consommation des ménages à travers les stations-service, ces hydrocarbures, subventionnés par l'État, sont en réalité redirigés vers de grandes entreprises industrielles, minières, de BTP et de carrières, pourtant exclues de ce dispositif d'aide.
Selon les données fournies par le Coordonnateur national de la coordination nationale de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando, ce sont exactement 33 974 204 litres d'hydrocarbures qui ont été frauduleusement livrés à des entreprises non éligibles, entraînant une perte sèche pour l'État estimée à plus de 7,7 milliards de francs CFA.
« Une véritable escroquerie à ciel ouvert », a dénoncé le coordonnateur, Dr Kafando. Il qualifie ces pratiques de « manœuvres dilatoires » visant à contourner la politique publique de soutien au pouvoir d'achat des populations.
Face à cette fraude organisée, la CNLF n'est pas restée passive. Plusieurs carrières et unités industrielles ont été fermées temporairement, et les dossiers ont été transmis aux autorités compétentes. Ces mesures conservatoires ont déjà produit des effets, selon le coordonnateur national, qui assure que des sanctions plus sévères seront prises pour endiguer ce phénomène.
Dans une approche proactive, la CNLF a également formulé des recommandations concrètes. Elle propose notamment que les entreprises exclues du carburant subventionné puissent désormais s'approvisionner directement auprès de la SONABHY, à condition que la traçabilité soit assurée par des contrôles rigoureux.
Tout en réaffirmant la volonté de la CNLF de poursuivre ses missions « sans repos ni répit », Dr Kafando a lancé un appel à l'ensemble des acteurs économiques pour adopter des pratiques empreintes de transparence et de traçabilité, précisant que la CNLF restera un partenaire loyal pour ceux qui respectent la légalité, mais se montrera intraitable face à ceux qui compromettent l'intérêt national.
Lefaso.net
Source : page Facebook de la CNLF
Ce mardi 3 juin 2025, le ministre en charge de l'enseignement secondaire, Dr Boubakar Savadogo, a officiellement lancé les épreuves écrites et orales des examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) pour la session de 2025. La cérémonie s'est déroulée au lycée de l'Amitié de Koudougou, dans la province du Boulkiemdé.
Cette année, la région du Centre-ouest a eu l'honneur d'accueillir la cérémonie officielle de lancement des épreuves du BEPC. Le ministre, Dr Boubakar Savadogo, accompagné d'une forte délégation comprenant notamment le gouverneur par intérim de la région, le président de la délégation spéciale de la commune et le directeur régional de l'enseignement secondaire, a sillonné les différentes salles du jury unique du lycée de l'Amitié de Koudougou. L'objectif de cette visite était d'encourager les candidats et de s'assurer du bon déroulement des épreuves.
À 7h00, le ministre a procédé à l'ouverture du premier sujet de la journée. La première épreuve a débuté par une dictée intitulée « Le tourbillon », de Missom Jean-Pierre Sawadogo, extraite de l'ouvrage "Une femme prêtre" (éditions ELITH, 2024, pages 52-53). Les candidats, visiblement sérieux et bien préparés, ont affronté cette première composition du secondaire.
Les candidats entre stress et espoir abordent le premier sujetLes candidats, entre stress et espoir, semblent malgré tout prêts pour la conquête du premier parchemin du secondaire. C'est le cas de Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint-Joseph Moukassa, qui affirme : « Je n'ai pas peur, car je me suis bien préparée et je promets d'avoir mon BEPC avec une meilleure moyenne. J'encourage mes camarades à ne pas se stresser et à rester confiants. » Même son de cloche chez Bapian Vincent Nebié qui dit être prêt, car s'étant bien préparé, il a foi que ça ira. Il a souligné qu'il ne fallait surtout pas paniquer. Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha Sanoussa, a également rassuré en disant être prête et bien préparée. Elle a ajouté : « J'ai confiance en moi et je crois que je vais avoir mon BEPC. » Elle encourage ses camarades à avoir confiance en eux et à ne pas paniquer, car c'est juste un examen qui est pareil aux devoirs qu'ils font d'habitude.
Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint Joseph MoukassaLe ministre en charge de l'enseignement secondaire a indiqué qu'il y a environ 206 000 candidats au BEPC. Il a conseillé aux candidats de « garder le calme, car tout ce qui leur sera demandé, ce sont des choses vues en classe. » Il a ajouté que même si une épreuve ne se déroule pas comme espéré, il est important de « garder le courage et l'espoir car il y a plusieurs épreuves et le BEPC s'obtient grâce à la moyenne de toutes les épreuves. » Il a également insisté : « Aussi, nous les avons invités à être des candidats disciplinés et à éviter les méthodes non conventionnelles pour réussir, car nous sommes dans un régime où le patriotisme et la souveraineté sont de mise, et, à leur âge, il faut avoir de tels comportements. »
Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette sessionConcernant les effectifs, le ministre a noté une baisse des candidats par rapport à l'année dernière au BEPC, mais une hausse au niveau des certifications professionnelles (BEP et CAP). Ces baisses, selon lui, sont attribuées à plusieurs raisons, notamment des questions d'orientation, des abandons, et la situation sécuritaire. Cependant, il a souligné que tous les candidats des zones de difficultés sécuritaires ont pu être inscrits. À l'entendre, des examens spéciaux seront organisés pour les zones reconquises en cours d'année. Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette session.
Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha SanoussaL'abbé Michel Bationo, président du jury 5, a précisé que son jury compte 307 candidats, dont 162 filles et 145 garçons, encadrés par 20 correcteurs, 18 surveillants et 4 membres du secrétariat. Il a souligné l'absence de difficultés majeures et a également souhaité un taux de succès de 100 %, espérant que tout se passe bien et que « le Seigneur veille sur l'ensemble des candidats et leur donne du succès. »
Pour la session 2025, la région du Centre-ouest compte un total de 22 844 candidats inscrits, dont 12 668 filles et 10 176 garçons. La région du Centre-ouest dispose de 88 jurys et de 126 centres secondaires pour ces examens, totalisant 214 structures.
Bapian Vincent Nebié, qui dit être prêt car s'étant bien préparé, et qu'il a foi que ça ira.Le calendrier du BEPC indique que les sessions se déroulent jusqu'au 16 juin 2025. La première délibération est prévue pour le 10 juin 2025, et les épreuves du second tour le 13 juin 2025.
Prince Omar
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Ils sont au total 38 484 candidats inscrits pour les examens du BEPC-BEP-CAP, session 2025 contre 41 368 en 2024, soit une baisse de 4,55%. Le coup d'envoi des épreuves de ces examens a été donné ce mardi 3 juin 2025 par le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Somdo. C'était au Groupe scolaire Yavé Jiré de Bobo-Dioulasso.
Pour ces examens de fin d'année, ils sont 34 333 candidats qui sont inscrits pour le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) contre 36 895 en 2024, soit une baisse de 6,94%. Pour le Brevet d'études professionnelles (BEP) et le Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ils sont 4 151 candidats contre 4 473 en 2024, soit une baisse de 7,20%. Ils sont répartis sur 135 jurys et 123 centres secondaires à travers le territoire régional.
Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Somdo, accompagné d'une forte délégation a officiellement lancé les épreuves au Groupe scolaire Yavé Jiré de Bobo-Dioulasso. Sur place, la délégation a d'abord visité plusieurs salles d'examen pour adresser des messages d'encouragement aux candidats et aux examinateurs avant donc d'ouvrir la première enveloppe d'épreuve.
Le secrétaire de la région a saisi l'occasion pour saluer la mobilisation des acteurs éducatifs et des autorités locales pour assurer le bon déroulement des examens, malgré les défis logistiques et sécuritaires. Il a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui contribuent à la réussite de cette session 2025.
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La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Adjara Kientega/Ouédraogo, a donné le coup d'envoi de la composition des examens scolaires de la session 2025, au niveau régional, dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au lycée privée technique Bethel Dédougou, notamment en ce qui concerne l'administration des épreuves écrites des examens scolaires du secondaire. Dans le même temps, le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, a procédé au lancement de la composition du Certificat d'études primaires (CEP) aux écoles primaires Borakuy.
La composition des examens scolaires de fin d'année 2025 a débuté sur toute l'étendue du territoire national ce mardi 3 juin 2025. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ officiel de l'administration des épreuves écrites a été donné par la secrétaire générale de la région, Adjara Kientega/Ouédraogo au lycée privé technique Bethel de Dédougou où siègent deux jurys. Face aux candidats au Brevet d'études du premier cycle (BEPC), au Certificat d'aptitudes professionnelles (CAP) et au Brevet d'études professionnelles (BEP), la secrétaire a dit être venue pour les encourager dans la quête du succès.
Ces candidats au BEP attendent impatiemment de découvrir les sujetsL'ouverture officielle régionale de l'enveloppe de la première épreuve du Certificat d'études primaires (CEP) de la présente session est opérée par le haut-commissaire du Mouhoun, Souleymane Nakanabo. Il a invité les candidats à se départir de la peur et à rester concentrés sur les questions qui leur seront posées. Le directeur régional de l'Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon, a exhorté les candidats à se faire confiance. Il les a conseillés d'éviter la tricherie et de s'interdire d'entrer en salle de composition avec des appareils téléphoniques. La région présente à cette session, 15 113 candidats au BEPC et 873 aux examens du CAP et du BEP.
23 000 candidats au CEP 2025 pour le compte de la Boucle du MouhounAu CEP, ils sont 23 000 candidats à se lancer à la conquête du diplôme terminal du cycle primaire. Selon le directeur régional en charge de l'enseignement de base de la Boucle du Mouhoun, Hyacinthe Coulibaly, ces effectifs sont en hausse par rapport à ceux de 2024. Il s'en est réjoui avant de souligner que la composition est de retour cette année dans huit communes qui avaient déserté il y a de cela cinq ans environ. A l'en croire, la priorité au niveau de son secteur est de réussir l'organisation des examens dans ces communes que sont Sanaba, Balavé, Tansila, Bomborokuy, Gossina, Yaba, Lankoé et Toéni qui renouent avec la tenue des examens scolaires.
Le haut-commissaire du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, ouvrant l'enveloppe de la rédaction à l'examen du CEPAlphonse Dakuyo
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Après l'effort, la récompense. Cette assertion prend tout son sens chez les artistes ce mardi 3 juin 2025. Le directeur général du Bureau burkinabè du droit d'auteur, Dr Hamed dit Patindeba Patric Léga, vient de lancer officiellement l'opération de paiement des droits du mois de mai 2025 ce matin au siège de l'institution à Bobo-Dioulasso. Le paiement se fera simultanément à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Une cagnotte de 409 308 827 francs CFA est mise en paiement au bénéfice de 8 277 membres du BBDA.
Dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025, l'ambiance est joyeuse dans les locaux de la direction régionale du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA) à Bobo-Dioulasso. À l'intérieur de la cour, plusieurs dizaines d'artistes patientent. Ils sont venus pour percevoir leur part des droits d'auteur. Les artistes concernés par la répartition pourront ainsi profiter du fruit de leurs efforts. En donnant le top départ de l'opération de paiements des droits à Bobo-Dioulasso, la direction de Ouagadougou peut désormais procéder au paiement des droits des acteurs.
Les artistes de la région en attente du paiement de leurs droits d'auteurLe directeur général du BBDA, Dr Léga, a rappelé que la répartition de mai 2025 porte sur les droits de représentation et la copie privée des œuvres d'art graphique et plastique. C'est un montant total de 409 308 827 FCFA qui est mis en paiement au titre des droits en cours. En plus du paiement des droits de mai 2025, les droits en instance des années 2021, 2022, 2023, 2024, et de février 2025 d'un montant de 431 051 311 FCFA seront également mis en paiement.
Le directeur général du BBDA procède au paiement des droits d'un artiste bobolaisLe lancement de l'opération de paiement des droits se tient à Bobo-Dioulasso pour la première fois. « À travers ce lancement à Bobo-Dioulasso, nous avons voulu faire honneur à la ville. Nous voulons aussi témoigner notre reconnaissance, nos félicitations et nos encouragements pour ce qui est fait à Bobo-Dioulasso. En plus des messages de félicitations et d'encouragement, nous voulons inciter les acteurs à faire davantage pour l'atteinte de nos objectifs », a expliqué Dr Léga. Il a saisi cette occasion pour inviter les artistes à s'engager et à s'impliquer dans les initiatives de développement entreprises par les plus hautes autorités du pays.
Les ayants droit de la répartition de mai 2025 sont, entre autres, les auteurs, les compositeurs, les arrangeurs et les éditeurs d'œuvres musicales ; les auteurs d'œuvres dramatiques ; les auteurs d'œuvres littéraires diffusées à la radiodiffusion ; les auteurs d'œuvres audiovisuelles et les auteurs d'œuvres d'Art graphique et plastique (AGP). Le paiement se fait par virement bancaire (sur demande avec les pièces justificatives requises) ; par mobile money (Orange Money ou Mobicash) ; ou en espèces au niveau des guichets du BBDA (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso).
Le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Patric Léga, explique le choix de Bobo-Dioulasso pour ce lancementVisiblement, la directrice régionale des Hauts-Bassins du BBDA, Célestine Traoré/Sou, n'a pas caché sa joie pour cet honneur fait à sa direction. Elle a exprimé ainsi sa gratitude au directeur général du BBDA pour cette initiative de lancer le paiement des droits à Bobo-Dioulasso. « C'est une belle initiative non pas seulement pour la direction régionale du BBDA, mais aussi pour les autorités et les artistes de la région. C'est un honneur fait à nos membres et utilisateurs », a-t-elle affirmé. Madame Célestine Traoré/Sou a salué la résilience des artistes malgré les nombreux défis.
La directrice régionale des Hauts-Bassins du BBDA, Célestine Traoré/Sou, n'a pas caché sa joieLe paiement des droits d'auteur marque un rendez-vous crucial pour les artistes locaux. Pour de nombreux artistes, ce paiement représente une part essentielle de leur revenu, surtout en dehors des périodes de tournée ou de production. Les artistes de Bobo-Dioulasso ne manquent pas de saluer cette initiative de décentralisation de l'institution. Ils ont exprimé leur gratitude au directeur général du BBDA pour toutes ses bonnes actions et initiatives à leur profit. Il faut rappeler que le comité de demande d'information (ou de réclamation) est à la disposition des membres du 3 au 11 juin 2025 dans les locaux du BBDA, pour examiner les éventuelles préoccupations ou anomalies liées à cette répartition.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Dans un communiqué signé le 2 juin 2025, le Conseil supérieur de la communication (CSC) demande à Canal+ de respecter l'article 8 de la nouvelle convention signée en février 2025. En effet le CSC et Canal+ ont signé, le 14 février 2025, une nouvelle convention d'autorisation de distribution de services audiovisuels à péage. Ce document marque le renouvellement de la convention initialement conclue en 2012.
Parmi les dispositions importantes de cette nouvelle convention, l'article 8 impose à Canal+ de diffuser en clair, au profit de ses abonnés au Burkina Faso, l'ensemble des chaînes publiques nationales (RTB) une fois leurs abonnements expirés.
Cette clause vise à garantir aux citoyens burkinabè un accès continu à l'information, même en dehors de la période de validité de leur abonnement.
À travers cette obligation, le CSC réaffirme sa volonté de préserver le droit fondamental des citoyens à l'information.
Il invite Canal+ à prendre sans délai les dispositions techniques nécessaires pour assurer l'effectivité de cette mesure, dans l'intérêt des consommateurs burkinabè.
Le CSC dit pouvoir compter sur la promptitude de Canal+ à honorer cet engagement, gage d'un service audiovisuel respectueux des droits du public.
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L'association Initiatives féminines pour le développement endogène (IFEDE) organise à Ouagadougou, la troisième édition des 72 heures des Initiatives féminines endogènes. La cérémonie de lancement a eu lieu dans l'après midi du mardi 3 juin 2025. Ces 72 heures sont une vitrine pour découvrir, apprendre et célébrer des initiatives locales portées par des femmes entrepreneures, engagées pour des solutions durables dans les domaines de l'agriculture, de l'artisanat, et bien d'autres secteurs vitaux de l'économie nationale.
« Résilience et relance économique : quelles contributions des femmes entrepreneures et entreprenantes pour un développement durable au Burkina Faso ? » est le thème de cette édition.
Du 3 au 5 juin 2025, les Ouagavillois sont attendus à l'espace Bogodogo. Des expositions-ventes, une formation en coiffe, des panels sur la thématique, des rencontres B to B … sont au menu de l'acte trois.
« Cette activité répond à la question de la valorisation des femmes qui sont restées dans les initiatives endogènes ou locales. Le choix de ce thème répond au contexte sécuritaire que traverse notre pays. Cela perturbe les activités économiques, en particulier celles des femmes. A travers ce thème, nous souhaitons interpeller tous les acteurs, à savoir : les autorités, les entrepreneurs, les particuliers, etc. Il est vrai que les femmes sont résilientes et que leurs efforts sont salués. Mais, il faut les accompagner dans leurs initiatives », a justifié la présidente de l'IFEDE, Wakiyatou Kobré. Elle a rappelé que les femmes ne sont pas de simples bénéficiaires du développement socio-économique, elles sont des actrices majeures et des artisanes.
Wakiyatou Kobré a invité les populations à venir découvrir le savoir-faire des exposantesLa marraine de cette troisième édition est la directrice adjointe de l'information et de la rédaction chargée des couvertures facturées de BF1-TV, Caroline Waliyah Traoré Yoda. Son représentant, le journaliste-présentateur Abdourazak Traoré a salué l'organisation d'un tel événement.
« Lorsque les femmes sont mises en avant, il y a la réussite. Aujourd'hui, nous avons une population composée à majorité de femmes. On ne doit pas les laisser de côté, il faut évoluer avec elles.
La crise que nous traversons aujourd'hui est multidimensionnelle. Il faut impérativement s'adosser à des leviers internes qui sont ces femmes qui parviennent à transformer nos produits locaux pour proposer des produits de grande consommation », a-t-il signifié.
Dame Marie Claire Tiono est l'une des exposantes à ces 72 heures des Initiatives féminines endogènes. Elle a félicité l'association IFEDE pour l'organisation de cette activité qui met le travail des femmes en lumière.
« C'est une belle initiative qui permet à chaque exposante de mieux faire connaître ses produits et de les valoriser. Aux femmes qui souhaitent se lancer dans l'entrepreunariat, il faut emboîter le pas. Ce n'est pas facile, mais il faut y aller. Il faut être passionnée, surtout dans le domaine de la transformation. Avec le temps, les efforts payent », s'est t-elle exprimée ravie.
L'association Initiatives féminines pour le développement endogène (IFEDE) a été créée en 2022. Sa mission est de promouvoir l'entrepreneuriat féminin et l'autonomisation économique des femmes avec un accent particulier sur le développement endogène.
Les formations et les partages d'expérience sont entre autres les activités qu'elle mène. L'IFEDE compte une vingtaine de membres, selon sa présidente, Wakiyatou Kobré.
SB
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À Bobo-Dioulasso, capitale économique du pays, de nombreuses huileries industrielles sont présentes. Ces dernières ont l'obligation de fortifier leur production d'huile en vitamine A. À l'occasion d'une caravane de presse organisée par le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCN-SA) en collaboration avec l'Alliance nationale pour la fortification, avec le soutien de la coopération allemande, des journalistes ont pu constater la qualité de la production de certaines usines de production.
Au Burkina Faso, plus d'un tiers des enfants de moins de cinq ans souffrent de carences en vitamine A, un nutriment essentiel à la croissance, à la vision et au système immunitaire. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la carence en vitamine A est une cause majeure de cécité infantile et augmente la mortalité chez les jeunes enfants. Elle est responsable de 23 % des décès infantiles en Afrique. Les carences en micronutriments, notamment en vitamine A, fragilisent la santé d'une large partie de la population, en particulier des enfants. Elles peuvent entraîner une vulnérabilité accrue aux infections et, dans les cas les plus graves, la cécité. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, le Burkina Faso mise sur la fortification alimentaire comme levier de santé publique, notamment pour des produits de grande consommation comme la farine, le sel et l'huile.
Gabrielle Bernadette, responsable qualité, assure que l'huile est fortifiée en vitamine A dans l'usine de SOGEA FasoDans les ateliers de la Société générale alimentaire de Faso (SOGEA Faso), une usine de production d'huile alimentaire, le processus de transformation est minutieusement organisé. Chaque étape semble calibrée pour assurer un produit conforme aux normes, mais aussi enrichi en vitamine A. Gabrielle Bernadette, responsable qualité, détaille le processus. « La fortification, c'est après la filtration au niveau du raffinage. Le laboratoire effectue des tests, et quand les résultats sont conformes, on vérifie la température de l'huile. Si elle est aux normes, on procède au prélèvement. La quantité de vitamine A est calculée en fonction de la concentration et de la quantité d'huile à enrichir. » Elle ajoute qu'en cas de plainte, des échantillons de chaque référence sont conservés pendant plus d'un an, permettant à l'usine de vérifier si le problème vient de chez elle ou du client.
Note: ">À lire : Santé/Nutrition : Au marché de Sarfalao à Bobo-Dioulasso, l'huile et le sel sont vendus en vrac sans garanties sanitaires
Sory Sanogo appelle l'État à faciliter l'accès aux vitamines à travers la CAMEGDe son côté, la Société industrielle de transformation agroalimentaire du Burkina (SITAB) considère la fortification de l'huile comme une priorité, malgré des défis logistiques et économiques. Son promoteur, Sory Sanogo, insiste sur l'engagement de son entreprise. « La fortification en vitamine A est un point très essentiel pour nous. Nous enrichissons toute l'huile de coton que nous vendons. Elle est contrôlée par l'ANSEAT, ex-Laboratoire national de santé publique, et par l'ABNORM. Le taux est bon. Nous faisons aussi de l'huile de soja qui est enrichie elle aussi. Seul le beurre de karité n'est pas concerné. Que l'huile soit raffinée ou non, si elle est alimentaire, elle est fortifiée », assure-t-il.
Cependant, l'approvisionnement en prémix de vitamine A reste un casse-tête pour sa structure. « Au début, on l'achetait sur le marché. Il était prévu que l'on s'approvisionne via la CAMEG, une structure d'État. Mais cette année, elle n'a pas pu nous livrer. On achète donc auprès de commerçants agréés, à un prix très élevé, environ 450 000 francs CFA les 5 litres. La CAMEG pourrait fournir à un coût réduit, car elle bénéficie d'exonérations, mais son système administratif est très lent. » Malgré cela, il affirme rester ferme sur leur engagement en faveur de la fortification. « Que ce soit cher ou non, nous sommes obligés de mettre la vitamine A dans nos huiles alimentaires », souligne Sory Sanogo.
Les journalistes ont visité toutes les étapes de production dans les usines de production d'huile alimentaireDes contraintes de production à surmonter
Pour le promoteur de SOGEA Faso, Amadou Moctar Salambatao, l'industrie huilière burkinabè présente un tableau contrasté. Spécialisée dans la transformation de graines de coton, de soja et d'amandes d'acajou, son entreprise fait face à une sous-production. « Nous avons une capacité de 16 000 tonnes en 10 mois de production, mais depuis quatre ans, nous ne dépassons pas les 1 500 tonnes annuelles. » Pour pallier cette situation, SOGEA Faso s'oriente vers de nouvelles filières comme l'huile de neem et d'avocat, à usage pharmaceutique. Salambatao plaide pour un soutien accru de l'État, notamment sur la question du coût des graines de coton, devenues très chères. « La tonne de graine de coton coûte 150 000 FCFA hors taxes. Pour que les graines arrivent ici, avec les taxes et le transport, toutes les manutentions, quand on a fait les calculs, nous sommes à 204 000 francs », a-t-il ajouté.
Moctar SalambataoNote: ">À lire : Sud-ouest/ Caravane de presse : Les efforts pour la nutrition des enfants présentés à des journalistes
Si la fortification représente un surcoût pour les industriels, ils affirment y voir un investissement dans la santé publique et dans la confiance du consommateur. À travers leurs engagements respectifs qu'ils ont évoqués, ces deux usines souhaitent participer à la lutte contre la malnutrition. La caravane de presse qui a permis cette visite a eu lieu pendant la période du 18 au 28 mai 2025 dans quatre régions du pays, afin d'évaluer l'état nutritionnel des populations du Burkina Faso.
Farida Thiombiano
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Les acteurs intervenants dans le projet « Santé mentale pour tous III », dans la région des Cascades, ont tenu une rencontre d'échanges, le mardi 3 juin 2025, à Banfora. Cet atelier, dont l'ouverture des travaux a été présidée par le directeur régional de la santé des Cascades, vise à présenter les activités réalisées au cours du semestre et à statuer sur les difficultés et les défis.
Le Burkina Faso fait face depuis presque dix ans à une crise sécuritaire qui a un impact sur de nombreux secteurs de la vie nationale, notamment les questions de développement, de stabilité politique et la santé de la population.
Le présidium à l'ouverture des travauxEn réponse à ces défis et dans une perspective de bien-être de la population, l'OCADES Caritas Banfora a bénéficié de l'accompagnement financier de CBM Global/Burkina Faso pour la mise en œuvre du projet « Santé mentale pour tous III » dans la région des Cascades. Ce projet touche les trois districts sanitaires que compte la région des Cascades, à savoir le district de Mangodara, celui de Sindou et le district de Banfora.
Au bout d'une année et demie de la mise en œuvre dudit projet, les acteurs se sont retrouvés pour présenter le bilan des activités de l'an 1 du projet, faire le bilan des réalisations en 2025 et le progrès des indicateurs, discuter des difficultés dans la mise en œuvre du projet, planifier les activités du semestre 2 de l'année en cours et proposer une stratégie pour la mise en œuvre de ces activités.
Prenant la parole au nom de l'OCADES Caritas Banfora, Song-manégré Simon Konkobo indique que plusieurs activités ont été réalisées au cours du premier semestre de l'année 2025. « Une formation en Quality Right qui a regroupé plus de 300 personnes dans les trois districts sanitaires de Banfora. Il y a eu également des formations en MH Grappe à l'endroit des agents de santé, des consultations déconcentrées, des émissions radiophoniques, des actions de plaidoyer avec des personnes ressources et des causeries éducatives », a-t-il souligné.
C'est pour lui un motif de satisfaction au regard de ces réalisations. « La grande satisfaction, c'est la synergie d'actions entre les différentes parties prenantes du projet qui a permis d'atteindre les résultats que nous saluons », a signifié Simon Konkobo. Pour lui, ces réalisations ne se sont pas faites sans difficultés. Il indique que des difficultés ont été rencontrées au niveau des cicotrophes, des difficultés liées à des conflits d'agenda ou des difficultés pour se rendre sur certains sites compte tenu de la crise sécuritaire.
Le présidium à l'ouverture des travauxEn termes de perspectives, Simon Konkobo laisse entendre que plusieurs activités sont prévues pour le second semestre de l'année 2025, dont la poursuite des consultations déconcentrées et des formations. Il les rassure également que des fonds seront disponibilisés pour des personnes qui ont recouvré la santé afin qu'elles puissent se prendre en charge par la réalisation d'activités génératrices de revenus.
DRS CascadesAu nom des bénéficiaires du projet, le médecin-chef du district sanitaire de Sindou, le Dr Lamine Ouattara, a tenu à remercier les acteurs pour sa mise en œuvre dans la région des Cascades. Il reconnait que, depuis la mise en œuvre de ce projet, les capacités des agents de santé ont été renforcées sur la santé mentale depuis le niveau déconcentré pour la prise en charge des urgences en matière de santé mentale. « Actuellement, dans nos formations sanitaires, il existe des ressources humaines qualifiées pour prendre en charge les cas de pathologies mentales et pouvoir les référer d'urgence au niveau des centres médicaux avec antenne chirurgicale pour une prise en charge adéquate », s'est-il félicité.
Cela signifie pour lui que ces cas existaient, mais par insuffisance de compétences, les agents n'arrivaient pas à faire le diagnostic. Compte tenu de l'importance du projet, il invite les acteurs à travailler à le pérenniser et à poursuivre le renforcement de capacités, surtout pour les agents qui viennent d'arriver.
MCD de SindouPrésident de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre, le directeur régional de la santé des Cascades, le Dr Wendekouni Abdoul Aziz Ouédraogo, apprécie positivement les activités menées par le projet. Il est heureux que, grâce au projet, les agents de santé dans les formations sanitaires les plus reculées aient été formés sur les urgences de santé mentale et que les services psychiatriques aient été renforcés en matériels et d'autres rénovés. À cet effet, il invite les acteurs du projet à renforcer les acquis, car, pour lui, les indicateurs sont bons. Il suggère également le renforcement en termes d'infrastructures.
À noter que les participants de la formation en Quality Right ont reçu leurs attestations.
Djaryigo Diarra
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Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho,
Le Naaba Kiiba, Chef du canton de Bazoulé ;
Le Senguedin -Nabiga ;
Le Songkglogo-Naaba de Beguegnan ;
La grande famille KABORE, à Beguegnan et Ouagadougou ;
Les familles alliées NANA, COMPAORE, BAMBARA, TAPSOBA, ILBOUDO, TOU, YONI à, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Côte-d'Ivoire, Italie, USA, à DIABO ;
La veuve KABORÉ/YONI Aminata Françoise et tous les enfants ;
Maman KABORE Martine au quartier Larlé à Ouagadougou ;
Les frères et sœurs : Pierre, Joseph, Robert, Philomène, Thomas, Gérard, Guillaume, Denise,
Les cousins, cousines, neveux et nièces ;
Très touchés par votre présence massive et compatissante, votre soutien moral, spirituel, financier et matériel, vos nombreuses marques de proximité, d'affection, de solidarité et d'amitié, lors des obsèques de leur époux, père, frère, oncle, cousin, gendre, beau-frère,
François KABORE, Officier Principal de Police à la retraite,
rappelé à Dieu à Ouagadougou le vendredi 23 mai 2025.
Ils remercient du fond du cœur toutes les personnes physique et morales, autorités politiques, administratives, religieuses, coutumières, notamment :
– la délégation de la Direction Générale de la Police Nationale et ses unités spécialisées
– la délégation de l'Etat Major de la Gendarmerie Nationale
– la délégation de la Direction Provinciale de l'Enseignement Secondaire et Technique du Ganzourgou
– la délégation de la Direction Générale des Douanes
– Monsieur le Contrôleur Général de l'ASCE-LC
– Monsieur le Directeur Général des Productions Végétales
– Madame la Directrice des Semences Végétales
– Le Directeur Général de ACEP Burkina SA et son personnel
– La Directrice Générale de Orange Burkina Faso S.A. et son personnel
– les voisins et amis du défunt à Bassinko Cité
– Les différentes délégations de promotions du défunt
• Le personnel du Service Cardiologie de l'Hopital Yalgado, Tengandogo et Paul 6
• La paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh Naaba et la Communauté Chrétienne de Base (CCB) Saint Emmanuel de la Coordination Saint Pierre Saint Paul de Larlé ainsi que la CCB Sainte Famille de Bassinko
– l'Association les Motards Du Faso (MDF) et tous les Motards du Burkina
– l'Association des Scouts du Burkina Faso
– le Conseil National de la Jeunesse Catholique du Burkina Faso ;
les nombreux amis, collègues et connaissances que nous ne saurions citer de peur d'en oublier, les voisins du quartier et les nombreux anonymes.
Ils implorent Dieu Tout Puissant et Miséricordieux, de vous bénir toutes et tous et de vous récompenser abondamment.
Ci joint le programme des demandes de messes pour le repos de son âme.
Sa majesté le Naba simbdo du Canton de Diguila/Kaya
Le Yaoghin naba de Diguila/Kaya
La grande famille BELEMOUISGO à Yaoghin/Kaya, Ouagadougou, Houndé, Bobo-Dioulasso, Ziniaré et en Côte d'Ivoire
La grande famille ZONGO à Koudougou (Yacouyiri) et à Ouagadougou
Les grandes familles OUEDRAOGO, DABO et SAWADOGO à Ouagadougou
Les familles alliées : DAMBRE, SAWADOGO, NEBIE, ZANEN, KEUKEN à Dapélogo, Ouagadougou, aux Etats Unis et en Hollande
La veuve Mme BELMOUISSGO Hortense à Somgandé/Ouagadougou.
Les enfants : Béatrice, Esmel Jean Claude, Charles et Charlotte
Remercient très sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté un soutien spirituel, moral, matériel et financier lors de la maladie et du rappel à Dieu, le 02 Mai 2025 à l'hopital Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 08 Mai 2025 de leur fils, frère, époux, père, beau-père, grand-père, ami, voisin et connaissant OUINDEPOUYERE Marc BELMOUISSOGO.
Que le Seigneur tout puissant bénisse chacun au centuple de ses bienfaits !
5 juin 2023 – 5 juin 2025
Voici déjà deux (2) ans que s'en est allée dans la paix du Seigneur notre très chère épouse, fille, nièce, mère, sœur, belle-mère et grand-mère
ESSIE Isabelle épouse KONE, spécialiste en passation des marchés.
En ce douloureux anniversaire, les grandes familles KONE, ZERBO, BORO, DRABO, PARE, LAMOUKRI, BACYE, BAZAM, BADO, BATIONO, DABAL et BASSOLE, les familles alliées et amies,
Monsieur KONE Ibrahima, Administrateur Civil à la retraite, les enfants et petits-enfants, invitent tous ceux qui ont connu Mme KONE Isabelle à rester en union de prière pour le repos de son âme.
La famille informe que des messes seront dites à son intention le jeudi 05 juin 2025 à l'église Christ Roi de Pissy et à la paroisse Jean 23 à 18h30.
Union de prières.
« Celui qui croit en moi vivra même s'il meurt » Jean 11 :25
SANK Money recrute des commerciaux terrain
Dans le cadre de l'expansion de ses activités sur l'ensemble du territoire national, SANK MONEY, entreprise spécialisée dans les services financiers digitaux, lance une campagne nationale de recrutement de commerciaux terrain.
Objectif de la mission :
Les commerciaux recrutés seront chargés de :
· Créer des comptes clients sur la plateforme SANK MONEY ;
· Effectuer des opérations financières (dépôts, retraits, transferts) auprès des clients ;
· Sensibiliser et accompagner les clients sur l'utilisation des services SANK MONEY.
Zone d'intervention :
Toute l'étendue du territoire national.
Profil recherché :
· Être âgé d'au moins 18 ans ;
· Avoir au minimum le niveau Première ;
· Avoir une bonne capacité de communication ;
· Être dynamique, motivé(e), et capable de travailler sous pression ;
· Avoir une bonne connaissance de sa localité et des langues locale.
Dossier de candidature :
· Un CV actualisé ;
· Une lettre de motivation adressée à la Direction Générale de SANK MONEY ;
· Une copie d'un document attestant du niveau Première (attestation de scolarité ou bulletin) ;
· Une copie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB).
Dépôt des candidatures :
Les dossiers complets sont à envoyer par email à l'adresse suivante : recrutement@sankmoney.com
Date limite de dépôt : 05 juin 2025
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus.
Yemboini Bonaventure Ouoba est le nouveau directeur général de l'unité pharmaceutique PROPHARM. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l'intérim. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au siège de la société située à Komsilga, à la périphérie sud-ouest de Ouagadougou. Elle a été présidée par le PCA de la société Alain Siri, en présence du directeur général de la Caisse de dépôts et d'investissements du Burkina Faso, le Pr Balibié Serge Bayala, nouvel actionnaire majoritaire de cette firme pharmaceutique.
Le nouveau directeur général de la société PROPHARMA, Yemboini Bonaventure Ouoba, aura la lourde tâche de relancer et restructurer les activités de la plus grande unité de production de médicaments du Burkina Faso. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l'intérim. Avant de céder son fauteuil, le directeur général sortant a invité son successeur à œuvrer pour la production et la commercialisation des molécules produites par la firme et à la réduction des coûts de la chaîne de valeur.
Alain Siri, PCA de PROPHARM, présidant la cérémonie de passation de charge« Il y a les défis d'ordre réglementaire, d'ordre financier et d'ordre organisationnel à relever. En termes de perspectives, il faut noter que PROPHARM totalise 11 molécules développées. À l'immédiat, c'est de travailler à produire ces molécules et à les commercialiser. C'est aussi de grouiller et travailler davantage à élargir le portefeuille de produits. Et l'autre élément, c'est de travailler à la réduction des coûts de la chaîne de valeur », a souligné Touwend-Taoré Yaogo.
Touwend-Taoré Yaogo, directeur général sortantFraîchement installé, le nouveau directeur général a tout d'abord remercié les plus hautes autorités pour la confiance placée en sa modeste personne en lui confiant cette responsabilité. Tout en saluant également le travail accompli par son prédécesseur, le nouveau directeur général a articulé son mandat autour de plusieurs axes majeurs. Il s'agit notamment de la relance de la production, de la certification ISO 9001, de la pré-qualification de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), etc.
Les participants à cette cérémonie« Mon mandat s'articulera autour de plusieurs axes majeurs. Succinctement, c'est la relance rapide de la production des produits pharmaceutiques dans les semaines à venir, travailler à obtenir une certification ISO 9001 pour renforcer la confiance en nos produits afin d'obtenir plus de crédibilité auprès de laboratoires étrangers, développer des partenariats stratégiques, obtenir la pré-qualification de l'OMS et assurer aussi la formation continue et le développement des compétences de notre personnel », a indiqué Yemboini Bonaventure Ouoba.
Yemboini Bonaventure Ouoba, nouveau directeur général de PROPHARMLe nouveau directeur général compte également relever ces défis pour l'intérêt supérieur de la nation. Et pour ce faire, il compte sur l'engagement et le dévouement de son personnel. « Notre société d'État a pour vocation aujourd'hui de servir l'intérêt général. C'est une mission noble, exigeante et plus que jamais essentielle dans le contexte actuel. Je suis pleinement conscient du défi qui nous attend, qu'il soit d'ordre financier, économique, social ou environnemental. Cependant, je suis convaincu que nous avons toutes les capacités pour les relever ensemble. Je sais compter sur votre engagement, votre expertise et votre dévouement. C'est dans un esprit d'équipe et de solidarité que nous atteindrons nos objectifs », a confié Yemboini Bonaventure Ouoba.
Photo de famillePour rappel, la société PROPHARM a été rachetée par l'État burkinabè à travers la Caisse de dépôts et d'investissements du Burkina Faso, qui devient l'actionnaire majoritaire avec 70 % du capital. Cette acquisition stratégique par l'État burkinabè marque un tournant pour la dynamisation de l'industrie pharmaceutique locale et constitue un levier majeur pour la sécurité sanitaire nationale et régionale. En effet, dans sa quête d'un Burkina Faso pleinement souverain, la politique gouvernementale en matière de santé a consacré la mise en œuvre d'un technopôle pharmaceutique d'envergure, conçu pour garantir un accès élargi aux médicaments et assurer une couverture sanitaire efficiente à l'échelle nationale et sous-régionale.
Le Pr Balibié Serge Bayala, directeur général de la Caisse de dépôts et d'investissements du Burkina Faso« La Caisse de dépôts et d'investissements du Burkina Faso est une institution financière publique à caractère spécial. Ses attributions sont spécifiquement d'accompagner les actions des politiques publiques dans le sens de l'intérêt général. Il a donc plu aux plus hautes autorités de notre pays, le Burkina Faso, sur l'orientation d'une souveraineté sanitaire, d'engager la Caisse de dépôts au nom de l'État pour acquérir ce fleuron, en faire un instrument stratégique de production de médicaments, de production d'alicaments et aussi de valorisation de tout ce qui peut toucher à la pharmacopée traditionnelle. La Caisse de dépôts a donc été mandatée pour mener cette opération. Cela a pris quelque temps, mais finalement nous sommes arrivés à une participation de 70 % dans le capital, et cela a permis de mettre en place un organe de gouvernance faisant désormais de la PROPHARM une société d'économie mixte dans laquelle l'État est aux côtés d'acteurs du secteur privé, notamment des spécialistes du médicament, des pharmaciens. Et ce matin, on assiste donc à l'installation du nouveau directeur général pour un nouveau défi, la restructuration, le développement et la souveraineté sanitaire de notre pays », a déclaré le Pr Balibié Serge Bayala, directeur général de la Caisse de dépôts et d'investissements du Burkina Faso.
Mamadou Zongo
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LETTRE OUVERTE À SON EXCELLENCE MONSIEUR, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET À MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
L'Etat va-t-il continuer à rester impassible face à la situation catastrophique de la presse sénégalaise ?
Excellence Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
C'est avec une profonde inquiétude que je m'adresse à vous concernant la situation alarmante que traverse la presse sénégalaise. Elle nous interpelle tous en tant que leader et/ou simple citoyen. Une action salutaire et urgente s'impose sinon l'histoire retiendra, que de manière délibérée, une mise à mort du secteur des médias est savamment planifiée et orchestrée. J'en appel à votre empathie à votre responsabilité devant l'histoire. En effet, depuis plus d'un an, notre secteur subit une asphyxie progressive résultant de “mesures iniques et inappropriées”, mettant en péril non seulement la survie économique des entreprises de presse, la dignité, l'indépendance et le professionnalisme de ses travailleurs mais également la liberté d'information qui constitue un pilier fondamental de notre démocratie.
Cette tradition d'une presse indépendante, crédible et professionnelle est l'oxygène de notre démocratie. Elle garantit la transparence des Institutions, favorise le débat public éclairé et constitue un contre-pouvoir essentiel. Des valeurs qui ont beaucoup contribué à votre accession au pouvoir et que le parti Pastef prône depuis sa création. Notre pays, reconnu pour sa tradition démocratique exemplaire en Afrique, ne peut se permettre de voir s'affaisser ce rempart contre l'arbitraire et la désinformation. Quel que soit le reproche qu'on puisse faire aux médias, de manière générale, ils constituent la vitrine, un maillon important de notre chère Nation. La crédibilité de nos médias, fruit d'années de professionnalisme et d'engagement, est aujourd'hui menacée par des conditions économiques insoutenables.
Lors du Conseil des ministres du 7 mai 2025 et en août dernier, vous-même, Son Excellente, Monsieur le Président de la République, avez donné des instructions claires pour qu'une attention particulière soit portée à la situation de la presse. Cependant, depuis lors, aucune action concrète n'a été entreprise pour donner suite à cette directive. Plus préoccupant encore, nous observons une absence totale de volonté de notre Tutelle d'ouvrir un dialogue constructif.
Suite à votre invitation, le Patronat de presse a adressé une demande d'audience au ministre de la Communication, des Télécommunication et du Numérique. Mais, au détour d'une lettre-réponse, datée du 27 mai, empreinte de vitriol et de condescendance, Monsieur Alioune Sall n'a même pas daigné proposer une date de rencontre. Depuis le dépôt des conclusions des Assises Nationales de la Presse et même bien avant, nous constatons avec regret que le ministre déroule en solo ce qui semble être un agenda personnel, souvent, en violation des textes qui régissent le Secteur des Médias.
Au-delà des considérations institutionnelles, c'est la situation sociale des travailleurs qui nous alarme le plus. Pour preuve, à la veille de la fête de Tabaski, les hommes et femmes des médias se trouvent dans un désarroi total. Beaucoup croulent sous le poids d'arriérés de salaires s'étalant sur
plusieurs mois. Certains sont menacés d'expulsion de leur logement, tandis que d'autres voient leurs familles se disloquer sous la pression des difficultés économiques. Cette situation déjà gravissime va être accentuée par l'impossibilité pour ces professionnels de couvrir les dépenses liées à cette importante fête religieuse.
Son Excellent, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, en tant que garants des Institutions, vous n'êtes pas sans savoir que la presse professionnelle incarne une part essentielle de la souveraineté nationale. L'histoire récente de certaines contrées africaines nous enseigne que la vulnérabilité du secteur médiatique peut être exploitée par des forces obscures contribuant à déstabiliser des pays entiers. Sans une presse forte, indépendante et crédible, c'est la voix même de notre Nation qui s'éteint, laissant place aux rumeurs et aux manipulations.
Face à cette situation qui ne peut plus perdurer, je vous appelle solennellement à :
– Intervenir personnellement pour un dialogue constructif entre le Gouvernement et les acteurs de la presse
– Mettre en place des mesures d'urgence pour soulager la détresse financière des entreprises de presse et de leurs employés
– Veiller à l'application effective des conclusions des Assises Nationales de la Presse
– Garantir que les textes régissant le secteur soient respectés par tous et mis à jour
– Soutenir les initiatives visant à renforcer le professionnalisme et la crédibilité des médias sénégalais
Le Sénégal a toujours pu compter sur des bonnes volontés, des médiateurs, des facilitateurs qui ont aidé à résoudre discrètement des crises. Mais hélas, cette fois-ci, la presse semble abandonnée à son sort. Ceux qui ont tenté tout au début ont buté sur une fin de non-recevoir de certaines autorités qui seraient sous l'influence de certains faucons aux desseins inavoués. Il est vital actuellement que le père de la Nation et le chef du Gouvernement que vous êtes, soient très sensibles à la grave situation de vulnérabilité croissante du secteur des médias.
Certes, il n'y a aucune guerre, aucune velléité de confrontation de la part de la presse. Encore que même s'il en existait, permettez-moi, Son Excellence, Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre, de vous rappeler cette sagesse universelle : toutes les guerres finissent autour d'une table. Aujourd'hui plus qu'hier, le délitement continu du tissu socio-économique des employés des médias requiert une réaction rapide à la hauteur de la gravité de la situation du moment. Et, cela passera inéluctablement par l'ouverture d'un dialogue avant que l'irréparable ne se produise.
Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, préserver une presse crédible et professionnelle n'est pas seulement une question économique, c'est un impératif social et démocratique pour l'avenir du Sénégal. Nous vous exhortons à prendre les mesures qui s'imposent pour sauver la presse sénégalaise et, à travers elle, préserver un pilier essentiel de notre démocratie et un pan important d'un secteur pourvoyeur d'emplois.
Dans l'attente d'une réaction à la hauteur des enjeux, veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre très haute considération.
*Ibrahima Lissa FAYE
Président de l'Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL)
ZIGA (Sanmatenga), 3 mai 2025 – Sous un soleil déjà implacable annonçant la saison des pluies, la cour du lycée départemental de Ziga s'est transformée, ce matin-là, en lieu d'assemblée : une centaine d'élèves de trois établissements se sont réunis pour constituer la première cellule multi-établissements de « Gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). Cette initiative, portée par le Parlement national de la jeunesse burkinabè pour l'eau (PNJBE) et soutenue par l'Agence belge de coopération (ENABEL) dans le cadre du Portefeuille thématique climat Sahel, s'inscrit dans la volonté de faire des adolescents, d'humbles collégiens et lycéens de Ziga, de véritables relais, garants d'un usage mesuré et respectueux de « l'or bleu » qui sourd sous leurs pieds.
Plongée dans un territoire en tension hydrique
La province du Sanmatenga, comme l'ensemble du Centre-nord, se caractérise par une pluviométrie de plus en plus erratique. Exploitation excessive des points d'eau, érosion accélérée par la déforestation et contamination de certaines sources illustrent une situation désormais critique : plusieurs points d'eau se tarissent avant la saison pluvieuse, privant agriculteurs et ménages d'une ressource vitale.
Ici, comme ailleurs au Burkina Faso, la réforme hydraulique de 2001 a instauré un cadre légal en faveur de la gestion concertée, mais c'est à l'échelle locale que se joue désormais la survie de la ressource. C'est pourquoi le Parlement national de la jeunesse burkinabè pour l'eau (PNJBE), en partenariat avec d'autres acteurs comme l'Agence de l'eau du Nakanbé (AEN), groupement public rassemblant l'État et les collectivités territoriales du bassin, travaille à sensibiliser villages et écoles : la GIRE se propose précisément de dépasser l'approche sectorielle, qui privilégie l'offre sans contrainte, pour inclure tous les acteurs, jusque dans leur quotidien.
Les membres du bureau ont été félicité par les autorités présentes ce jour-là.Car entre savanes herbeuses et forêts clairsemées, l'eau circule à rebours de l'urgence. Le fleuve Nakanbé, cette ressource vitale pour des centaines de milliers d'habitants, est en danger. La ressource est de plus en plus menacée et fait l'objet d'une concurrence accrue.
Une matinée sous le signe de la prise de conscience
Dès potron-minet, ils étaient une centaine d'élèves réunis au sein de l'établissement, venus des trois structures scolaires de Ziga (lycée départemental, lycée privé Les Chercheurs et CEG Ziga Centre). Les intervenants du PNJBE, de l'Agence de l'eau du Nakanbé (AEN) et du service Police de l'eau du Centre-nord ont pris place au milieu des neemiers et des deux tentes installées dans la cour du lycée. Les animateurs ont ouvert la matinée par une présentation des principes fondamentaux de la GIRE : la rareté croissante de la ressource, aggravée par le réchauffement climatique, impose une gestion coordonnée et durable. Ils ont évoqué la raréfaction de l'eau ; expliqué, anecdotes à l'appui, tous les défis auxquels l'eau est confrontée : l'action néfaste de l'homme, les conflits d'usage. Dans l'assistance, certains hochent silencieusement la tête, d'autres prennent des notes. Les élèves ont ainsi pris la mesure des conséquences de la pollution et du gaspillage, mais aussi des sanctions désormais prévues pour protéger les cours d'eau et leurs usagers.
Les élèves se sont engagés à promouvoir la GIRE.La question du genre n'est pas oubliée : « Ce sont les femmes et les jeunes filles qui parcourent souvent quatre kilomètres pour aller chercher de l'eau », rappelle M. Salam Battista Sawadogo, président du service police de l'eau du Centre-nord. « Elles subissent en première ligne les effets de la pénurie ». Mais, au-delà du constat, c'est leur intégration dans les instances décisionnelles qui suscite la conviction : « Qui mieux qu'elles peuvent témoigner des difficultés et proposer des aménagements ? Leur participation aux sphères décisionnelles et à la gouvernance locale est indispensable », insiste Mme Catherine Tankoano/Zonou, de l'AEN.
Charte et élection : la responsabilité de servir
La phase suivante a permis de soumettre à discussion et à adoption la charte de la cellule GIRE de Ziga. Un texte exigeant : ses membres doivent, entre autres, rester exemplaires sur le plan scolaire, respecter leurs enseignants et s'engager à diffuser, dans leur entourage, les bonnes pratiques de gestion de l'eau.
L'élection, qui s'est déroulée dans le respect du principe démocratique, a abouti à la désignation d'un bureau de douze élèves dont six filles et six garçons choisis parmi quarante candidats statutaires. Après deux tours de scrutin, c'est Toundou Sawadogo, 16 ans, élève de seconde A4 au lycée départemental de Ziga, qui a été plébiscité pour assumer la présidence de cette nouvelle cellule. Dans son discours, il a promis de promouvoir un usage raisonné de l'eau et de sensibiliser ses pairs et la population aux effets néfastes de sa pollution.
ENABEL, PNJBE : ancrer le climat et l'eau parmi les priorités
L'initiative du Projet de mise en place et d'opérationnalisation des cellules GIRE (PMPOC GIRE) du PNJBE s'inscrit dans le cadre du Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS), volet Burkina Faso d'ENABEL. La première phase, lancée entre 2023 et 2024, a déjà permis la création de cellules similaires à Méguet (Plateau central) et à Koupéla (Centre est). Pour le PNJBE, l'enjeu est double : d'une part, sensibiliser une jeunesse particulièrement vulnérable aux effets de la crise climatique ; d'autre part, instaurer une chaîne de responsabilité à l'échelle locale.
« Lorsqu'un élève parle de bassin versant ou de recharge de nappe phréatique dans son village, l'information circule plus rapidement », observe Tuwend Nooma Jean Damase Roamba, coordonnateur technique du PMPOC GIRE/PNJBE. Parmi les défis à relever, la formation continue des jeunes leaders aux techniques de plaidoyer, à la gouvernance participative et au leadership communautaire s'impose comme une priorité.
Adama Sawadogo : « Merci à l'ENABEL et au PNJBE pour la vision ».« Notre ambition est de montrer que la GIRE ne se limite pas à un concept abstrait, mais qu'il s'agit d'une démarche concrète et bénéfique pour tous, ici et demain », explique-t-il. Pour y parvenir, le jeune bureau assistera prochainement à un atelier de renforcement de capacités portant sur les thématiques GIRE, le leadership communautaire et le plaidoyer : autant d'outils destinés à transformer la prise de conscience initiale en actions tangibles dans les établissements et les villages de Ziga. « Ces adolescents, devenus acteurs, infirmeront l'idée selon laquelle l'eau serait une préoccupation lointaine : pour eux, c'est d'abord la boisson de demain, la survie de leurs cultures, la santé de leurs proches », conclut M. Roamba.
Des autorités locales mobilisées
Plusieurs responsables locaux ont fait le déplacement : la directrice régionale de la Jeunesse du Centre nord, le représentant du président de la délégation spéciale de Ziga, des services techniques déconcentrés des Eaux et forêts, de l'Agriculture, de l'Eau et de l'assainissement, du comité d'usagers de l'eau, ainsi que des agents de l'AEN. Le Comité local de l'eau (CLE) Ziga Amont est, a-t-il notifié, bras technique de l'Agence de l'eau au niveau local, représenté par son président Adama Sawadogo, s'est engagé à inviter les jeunes ambassadeurs aux réunions périodiques sur la gestion de l'eau de leur sous bassin : « Les enfants sont l'avenir de la nation ; les associer dès aujourd'hui à la réflexion sur la gestion de l'eau est essentiel. Nous les accompagnerons par des sessions de formation théoriques et pratiques, et les inviterons sur nos chantiers. »
Jean Damase Roamba a remercié ENABEL pour ses efforts en faveur de la GIRE.Rappelons qu'ENABEL œuvre depuis plusieurs années au développement socio-économique du Burkina Faso, notamment dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire, en partenariat étroit avec les organisations locales pour accroître l'efficacité de ses actions. Le PNJBE, de son côté, se consacre à l'engagement des jeunes sur les questions d'eau et d'assainissement, afin de créer une dynamique durable sur l'ensemble du territoire.
Au-delà de cette journée inaugurale, l'enjeu demeure de taille : faire évoluer les mentalités et les pratiques dans une région où l'accès à l'eau potable peut rester précaire. En mobilisant les lycéens, le PNJBE et ENABEL entendent générer un effet d'entraînement : chaque membre de la cellule GIRE deviendra un acteur de terrain chargé de diffuser, autour de lui, des gestes simples : économiser la ressource, protéger les points d'eau contre la pollution, alerter sur les comportements à risque.
Dans l'ombre des grands arbres et à l'ombre des certitudes, la génération GIRE trace désormais les premiers sillons d'un avenir où l'eau sera moins un privilège qu'un bien commun protégé par tous.
Lefaso.net