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Rencontre de concertation entre la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) et les caisses de dépôts de l'UEMOA : Consolider la coopération pour favoriser le financement des PME/ PMI

Wed, 16/04/2025 - 20:16

La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso ( CDI-BF) a reçu dans ses locaux, le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, les caisses des dépôts de l'espace UEMOA. . Cette rencontre a permis aux différentes caisses de renforcer leur collaboration, d'échanger des expertises techniques et stratégiques, et de promouvoir une approche efficace pour le financement du développement notamment sur les enjeux du financement des PME /PMI vulnerables.

D'entrée de jeu, il est important de souligner que les caisses de dépôts et d'investissements jouent un rôle essentiel dans le soutien aux politiques publiques et aux grands projets à travers des investissements stratégiques. Elles participent également à stabiliser les fluctuations économiques et à faciliter la restructuration des secteurs stratégiques en crise.

C'est dans une ambiance conviviale et fraternelle que la rencontre de concertation entre la CDI-BF et les caisses de dépôts de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a eu lieu.
Pour contextualiser, cette réunion stratégique fait suite à un atelier organisé par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. La rencontre était axée sur un dispositif efficace de financement des petites et moyennes entreprises (PME).

Cette rencontre d'amitié et de travail a permis aux parties prenantes de partager leurs expériences

A cette rencontre de concertation de ce 16 avril, les parties prenantes ont pu entre autres : identifier des leviers de mise en œuvre : notamment les types de partenariats public-privé innovants. En outre, préparer des initiatives conjointes à l'échelle régionale. Aussi, jeter les bases de projets communs portés par le Forum des caisses (financement mutualisé et la mise en place de plateformes numériques de financement). Enfin, parvenir à une réponse structurée et adaptée aux besoins spécifiques des PME/PMI, pilier de la transformation économique durable des États de l'espace commun.

« Lors de cette rencontre, nous avons eu l'honneur d'accueillir le Togo qui est en train de réfléchir à la mise en place d'un tel instrument stratégique (Caisse des dépôts et d'investissements). Cela vient confirmer la pertinence de ces cadres de concertation et également, l'importance des activités que nous menons à travers ces caisses des dépôts et d'investissements » a justifié le directeur général de la CDI-BF, Pr Balibié Serge Auguste Bayala.

Pr Balibié Serge Auguste Bayala a qualifié cette rencontre « d'intérêt » pour les États de l'espace UEMOA

Et de renchérir : « au cours des échanges, nous sommes revenus sur certaines sujets d'intérêt de la précédente rencontre organisée par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Nous avons mené la réflexion sur comment rendre efficace les mécanismes de financement et d'accompagnement des PME/PMI. Cela a permis d'identifier des sources possibles de mobilisation de ressources qui sont encore inexplorées ou qui méritent d'être explorées de façon plus approfondie, afin que nous puissions être un levier important au service de ces PME/PMI.

Nous avons également évoqué d'autres éléments qui sont des projets d'intérêt commun sur lesquels nous allons ensemble mener un plaidoyer, afin que cette mobilisation ou centralisation des ressources se déroule rapidement. Sans une mobilisation des ressources, il est difficile d'accompagner les PME/PMI et les politiques publiques », a-t-il expliqué.

L'union fait la force

Les convives du jour ont apprécié positivement la tenue d'une telle rencontre qu'ils ont qualifiée d'enrichissante.

Le représentant de de de la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal, Ibrahima Thiaw a souligné l'importance d'avoir un dispositif harmonisé au niveau de l'espace commun afin que les interventions soient plus efficaces et coordonnées. Il a donc espéré qu'à la suite des échanges, ce dispositif soit mis en place pour le plus grand bonheur des États qui aspirent tous au développement socio-économique. Ibrahima Thiaw a confié avoir surtout apprécié les partages d'expériences des différents pays durant les échanges.

« Les échanges étaient fructueux », a déclaré Ibrahima Thiaw

En rappel, la CDI-BF est une institution financière publique à caractère spécial. Elle a été créée par la loi 039/2023 ALT du 05 octobre 2023. Elle a pour mission de mobiliser et de gérer efficacement les ressources financières pour soutenir le développement économique, social et environnemental du Burkina Faso en sécurisant l'épargne nationale en sa qualité de tiers de confiance et en soutenant les politiques publiques conduites par l'État et les collectivités territoriales, à travers des investissements stratégiques.

Pour suivre l'actualité de la CDI-BF cliquez ici :
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SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Sécurité routière : L'ONASER forme des acteurs sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

Wed, 16/04/2025 - 20:12

L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise les 16 et 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers et sur la sécurité routière. Cet atelier se tient au profit de 100 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) chargés de la prévention routière. Il est placé sous le thème : « La réglementation nationale et communautaire sur les contrôles routiers et la sécurité routière ». L'ouverture des travaux est intervenue ce mercredi 16 avril 2025 sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo.

Dans le cadre de sa mission de prévention routière, l'Office national de la sécurité routière veut organiser une série de formations au profit de 200 agents des Forces de défense et de sécurité. Il s'agit des acteurs de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie nationale, chargés de la prévention routière. L'organisation de cette série de formations entre dans le cadre du programme d'activités 2025 de l'ONASER. Ce sont 100 agents qui seront formés les 16 et 17 avril à Bobo-Dioulasso et 100 autres, les 23 et 24 avril 2025 à Ouagadougou.

L'ONASER forme des FDS sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

De manière spécifique, ces formations permettront aux participants de connaître le cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière ; de connaître et de s'approprier les textes réglementaires nationaux et communautaires sur les contrôles routiers et la sécurité routière ; et de se doter des différents textes réglementaires. Par ailleurs, les travaux permettront aux participants de connaître l'utilisation et l'importance de la boite de premier secours, et de renforcer les connaissances des FDS en technique de secours avant l'arrivée des professionnels.

Des participants à la formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

La première phase de cette série de formations a débuté ce mercredi 16 avril à Bobo-Dioulasso. L'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo. Dans son allocution, il n'a pas manqué de souligner l'importance de la formation au regard des nombreux cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

En effet, au Burkina Faso, le nombre d'accidents de la route reste élevé. L'Office national de la sécurité routière a enregistré en 2021 et 2022 respectivement 22 674 cas d'accidents de la route constatés avec 944 personnes tuées et 24 686 cas avec 1150 personnes tuées. Pour l'année 2023, ce sont 22 156 cas d'accidents de la route qui sont enregistrés avec 906 personnes tuées. Sur la période de 2019 à 2023, au total 113 409 cas d'accidents de la route constatés sont enregistrés, occasionnant 5 366 personnes tuées sur place.

Le conseiller technique du gouverneur de la région, Souleymane Drabo, a salué cette formation à sa juste valeur

Des chiffres interpellateurs quant à la nécessité de trouver ainsi des solutions pour inverser la tendance. Pour l'ONASER, cela passe notamment par le renforcement des capacités des acteurs de la sécurité routière. « Une des missions régaliennes de l'ONASER est la promotion de la sécurité routière. Et nous avons coutume de dire que la sécurité routière est l'affaire de tout le monde. Donc, pour une véritable implication des acteurs de la sécurité routière, l'ONASER a prévu de renforcer les capacités des FDS pour l'accompagner dans la réalisation de ses missions, parce que, lorsqu'on parle de sécurité routière, il y a les FDS qui ont un rôle capital à jouer. C'est pourquoi nous avons trouvé judicieux de renforcer leurs capacités », a dit Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, par ailleurs représentante du directeur général de l'ONASER.

Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, expliquant l'importance de la formation

Cette formation est assurée par des cadres de l'administration publique issus de l'ONASER, de la Croix-Rouge, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Au terme des travaux, leurs capacités seront renforcées sur la réglementation nationale et communautaire en matière de contrôles routiers et de sécurité routière.

Au nom du gouverneur de la région, Souleymane Drabo a salué cette formation à sa juste valeur. « La ville de Bobo-Dioulasso est confrontée à de nombreux accidents, surtout sur la nationale n° 1 où l'on enregistre dans le mois plusieurs cas d'accidents avec des décès. Ayant toutes ces statistiques, l'ONASER a donc décidé de former les premiers acteurs qui sont sur nos routes, ceux qui suivent la règlementation en matière de sécurité routière et ceux qui appliquent les lois dans ce domaine. C'est pourquoi il était de bon ton que nous venions encourager les acteurs et leur témoigner toute notre reconnaissance déjà pour les efforts consentis sur nos routes et leur demander encore plus d'abnégation et de travail pour que nos routes soient plus sûres », a-t-il laissé entendre.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Selon lui, l'organisation de cet atelier de formation permet de renforcer les capacités des acteurs afin d'avoir plus de résultats appréciables sur le terrain. Il estime que cela permettra de préserver beaucoup de vies. Il ne manque pas d‘exprimer ses attentes vis-à-vis de cet atelier. « D'abord, nous voudrions que les participants soient bien formés, car s'ils sont bien formés, ils arriveront certainement à mettre en œuvre la règlementation en matière de sécurité routière. Également, nous attendons qu'ils maîtrisent la règlementation en matière de sécurité routière, qu'elle soit communautaire et même intercommunautaire, afin qu'au terme de cet atelier, nous ayons des FDS exemplaires. Ce, pour faire respecter la règlementation sur nos différentes routes », a-t-il souhaité.

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

Décès de TAGNAN KARIM : Remerciements

Wed, 16/04/2025 - 20:00

Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIGNAN, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), Aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Ghana et au Sénégal,

Les familles alliées ADOMBAZIE, TINTO, KALMOGO, NAZANGA, ZOUNDI, YONI, COMPAORE, NIKIEMA, SANKARA, ULUEME, OUEDRAOGO et KABRE,

Mme TAGNAN / ADOMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic

Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur affection et leur soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père et grand-père, Monsieur TAGNAN KARIM le 02 avril 2025 et de l'inhumation le 07 avril 2025 au cimetière de Nagrin /route de saponé.

Ils remercient particulièrement le prophète des nations Emmanuel SAWADOGO et son épouse ainsi que et les fidèles du Centre International de Mission de Délivrance et d'Intercession (CIMIDI), le Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK), les parents, amis, collègues, voisins, riverains de la cité an II et connaissances.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous le rende au centuple !

Categories: Afrique

Orange Music Talents : Les finalistes chez le ministre en charge de la culture

Wed, 16/04/2025 - 18:38

Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.

Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.

La responsable communication marque et commerciale de Orange Burkina Zenabou Insa en voile orange

« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.

Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.

Le ministre en charge de la culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a invité les lauréats à composer des chansons qui traitent du patriotisme, de la combativité et de l'intégrité

« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.

Rama Diallo
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Categories: Afrique

Burkina : Bouchées doubles pour l'adoption de la stratégie nationale de sécurité climatique et son plan d'actions opérationnel

Wed, 16/04/2025 - 17:05

La Commission nationale de planification du développement (CNPD), à travers son secrétariat technique, tient du lundi 14 avril au samedi 19 avril 2025 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, un atelier pour analyser le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel. L'activité, qui se tient avec l'accompagnement du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et l'Autorité du Liptako-Gourma (ALG), regroupe des acteurs issus de structures techniques intervenant dans le domaine de la planification et des spécialistes en matière de sécurité climatique. L'ouverture est intervenue dans la matinée du lundi, 14 avril 2025.

La multiplication des documents de planification du développement nécessite une coordination des acteurs de développement, afin de disposer de productions nationales de qualité et cohérentes avec la vision nationale de développement. C'est pour assurer une cohérence dans le système national de planification, qu'il a été adopté en juillet 2018, la loi 034/AN portant pilotage et gestion du développement (elle a pour objet d'asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d'assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques).

C'est en vue de l'opérationnalisation de cette loi, que le gouvernement a adopté, en juin 2019, le décret portant création attribution composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD). Pour son fonctionnement, la CNPD est assistée d'un secrétariat technique, dont la principale mission est la préparation technique des différents documents de politique ou de stratégie à approuver par la CNPD avant leur adoption officielle. C'est dans ce schéma que s'inscrit le présent atelier, qui vise donc à examiner le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel et dont les résultats des travaux seront soumis aux membres statutaires à la prochaine session de la CNPD.

« Le secrétariat technique se retrouve d'abord pour examiner les documents par rapport à leur cohérence avec les documents d'orientation au niveau national et international et en regard également du respect des outils de planification au niveau du Burkina Faso notamment le guide méthodologique d'élaboration des politiques sectorielles », a, à l'ouverture des travaux, situé le directeur de la planification stratégique et sectorielle représentant, le directeur général de l'Économie et de la planification du ministère de l'Économie et des finances, Pingdebamba Sawadogo.

Pingdebamba Sawadogo.

Selon ce dernier, après cet atelier, le dossier sera soumis aux membres statutaires de la CNPD au cours d'une session, ensuite les observations formulées seront prises en compte avant l'adoption du document par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et celui de l'Économie et des finances à travers un arrêté conjoint, synonyme de quitus pour sa mise en œuvre.

Le point focal sécurité et climat au Burkina Faso, Ylassa Djenda du ministère en charge de l'environnement, rappelle au passage que les travaux de cet atelier technique qui réunit les experts de la planification et du développement au niveau national sont une des étapes du processus qui a démarré depuis 2023 avec le forum régional « Climat, paix et sécurité au Sahel » organisé en novembre à Bamako (en présence des ministres en charge de l'environnement du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et des représentants des ministères en charge de l'environnement de la Guinée, du Sénégal, du Tchad ainsi que les représentants de la Commission Climat pour la région du Sahel et l'Autorité du Liptako Gourma).

Ylassa Djenda

« Lors de ce forum, les ministres en charge de l'environnement du Burkina, Mali et Niger se sont retrouvés et ont fait une déclaration, appelée Déclaration de Bamako. Par cette déclaration, ils ont émis la volonté commune de disposer d'une stratégie régionale en matière de sécurité climatique, et c'est dans ce sens que chaque pays a désigné son point focal pour conduire les travaux et disponibiliser les stratégies pour chaque pays ; ce qui devrait conduire à avoir une stratégie régionale. Mais vu que chaque pays a ses outils qui guident la planification, le Burkina Faso a procédé au lancement du processus d'élaboration de la stratégie à Bobo avec toutes les parties prenantes grâce à l'appui technique et financier du PNUD et de l'ALG. Ce processus qui a été participatif et inclusif a abouti à l'élaboration de ce projet de stratégie et son plan d'actions validés par un atelier national le 30 septembre 2024 », détaille M. Djenda, précisant que toutes les étapes devront aboutir à l'adoption du document par le gouvernement.

Pour le spécialiste au programme Climat, sécurité et risques au sein du Liptako Gourma-PNUD, Pascal Yaka, il s'agit par ces ateliers, de voir quelles sont les différentes ressources (financières, techniques, organisationnelles....) dont dispose le Burkina, notamment avec l'accompagnement du ministère des Finances et celui en charge de l'environnement (le bras technique pour cette activité), pour pouvoir opérationnaliser cette stratégie.

Pascal Yaka

« Nous sommes des partenaires (Programme des nations-unies pour le développement) et ALG (Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma), qui ont accompagné techniquement et financièrement l'élaboration de cette stratégie ; de l'atelier de consultation à l'atelier national de validation. Nous entendons soutenir le Burkina Faso dans son opérationnalisation ; d'où notre accompagnement financier et technique de cet atelier, pour pouvoir contribuer davantage à la mobilisation des ressources aussi bien financières que techniques au niveau national, pour qu'il y ait une appropriation totale au plan technique, financier, organisationnel de cette stratégie pour une meilleure opérationnalisation. Le PNUD et l'ALG soutiennent très activement ce processus ; c'est l'une des premières fois que le Burkina Faso a une stratégie et un plan d'actions qui intègrent à la fois les aspects climatiques avec les aspects de sécurité et ceux de paix. Et connaissant donc la situation actuelle, nous, en tant que partenaires, soutenons activement cette stratégie, nous allons contribuer à mettre en œuvre et nous attendons également mettre les bouchées doubles pour que son opérationnalisation soit totale, pour promouvoir la résilience, la paix, la sécurité et le développement durable au Burkina Faso », motive Pascal Yaka.

O.L
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Categories: Afrique

Gabon : Le footballeur Aaron Boupendza est décédé

Wed, 16/04/2025 - 15:30

Le monde du football gabonais est sous le choc. L'attaquant international gabonais, Aaron Boupendza, est décédé tragiquement à l'âge de 28 ans, des suites d'une chute survenue depuis le 11e étage de son immeuble en Chine.

Il évoluait sous les couleurs du Zhejiang FC. C'est la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) qui l'a annoncé à travers un communiqué en date du 16 avril 2025, présentant ses condoléances à la famille du joueur ainsi qu'à toute la communauté sportive.

Formé au CF Mounana avant de poursuivre sa carrière en France, Boupendza s'était distingué par son talent, sa vivacité et sa capacité à faire la différence dans les moments décisifs.

Avant de s'établir en Chine, l'attaquant avait brièvement évolué en Roumanie, témoignant d'un parcours riche en expériences internationales, à la hauteur de son potentiel.

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CITADEL remporte encore un financement compétitif international de 1 million de dollars pour la recherche en Intelligence Artificielle au Burkina Faso

Wed, 16/04/2025 - 15:28

Le Centre d'excellence en Intelligence Artificielle pour le Développement (CITADEL) vient de recevoir un financement compétitif international d'1 million de dollars canadiens, plaçant le Burkina Faso au même rang que des puissances technologiques et scientifiques africaines comme l'Afrique du Sud, le Kenya ou le Ghana. Cette reconnaissance majeure, octroyée par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), vient couronner trois années d'excellence et d'innovation en intelligence artificielle au service du développement.

Créé il y a trois ans pour combler le fossé entre les avancées technologiques mondiales et les besoins spécifiques des pays en développement, CITADEL s'est imposé comme un acteur incontournable de la recherche et de l'innovation technologique au Burkina Faso, voire en Afrique de l'Ouest, désormais reconnu à l'échelle internationale. Quelques chiffres clés qui illustrent le succès de cette première phase :

49 bourses d'excellence de niveau Master octroyées à des étudiants issus d'universités publiques et privées du Burkina Faso.

5 bourses doctorales attribuées à des étudiants réalisant leurs travaux de recherche au Burkina Faso.

21 master classes/conférences invitées animées par la diaspora scientifique burkinabè, dont 4 interventions bénéficiant d'un financement spécifique pour les billets d'avion.

9 anciens fellows de CITADEL actuellement engagés dans des programmes doctoraux au sein de prestigieuses universités en Europe et en Amérique du Nord.

Cofinancement de 14 séminaires spécialisés en Intelligence Artificielle organisés par des universités publiques, privées et d'autres organismes.

Reconnaissance scientifique internationale : Grâce à CITADEL, le Burkina Faso a figuré pour la première fois parmi les pays représentés dans des conférences scientifiques internationales majeures en IA ou en Informatique (AAAI'23 aux USA, SANER'25 au Canada) en plus d'une vingtaine d'articles scientifiques déjà publiés dans des revues et conférences avec comités de relecture (AMCAI, AIAI'24, AIAI'25, IADIS'24, etc.),

Développement et intégration de modèles IA locaux, notamment , la traduction automatique et la synthèse vocale pour les langues locales (par exemple Mooré ↔ Français), la détection automatique d'accidents de circulation avec système d'alerte en temps réel, chatbot juridique, systeme de generation d'histoire droles tenant compte de la culture du Burkina Faso, etc.

Création de ressources et bases de données locales, incluant des ensembles annotés d'images et des corpus de données linguistiques pour les langues locales et servant à placer le Burkina Faso sur la carte technologique et scientifique mondiale.

Une vision ambitieuse pour le Burkina Faso

La vision de CITADEL, "From Talent Creation to Innovation Implementation in Responsible AI Through Collaboration" (De la création de talents à l'implémentation d'innovations en IA responsable par la collaboration), reflète l'ambition du centre de transformer le paysage technologique burkinabè et africain. Alors que l'Intelligence Artificielle reste largement dominée par les perspectives des universités des pays développés et des géants de l'industrie numérique, CITADEL œuvre pour démontrer le potentiel de l'IA à répondre aux défis spécifiques des pays les moins avancés.

Dans le cadre de l'annonce du financement international d'1 million de dollars octroyé à CITADEL, nos journalistes ont eu l'opportunité d'interviewer le premier responsable de l'Université Virtuelle du Burkina Faso qui héberge ce centre d'excellence burkinabè en intelligence artificielle. Voici les échanges qui permettent de mieux comprendre le bilan des trois premières années de CITADEL et ses perspectives d'avenir pour l'intelligence artificielle au Burkina Faso.

Journaliste : Parlez-nous de CITADEL, qu'est-ce que c'est ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Lancé en 2021, CITADEL, ou Centre d'Excellence Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle pour le Développement, est une initiative stratégique portée par l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UVBF). Il est coordonné par des chercheurs burkinabè travaillant dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le centre a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projets très sélectif lancé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida), dans le cadre du programme AI4D Africa (Intelligence Artificielle pour le Développement).

En effet le centre avait déjà en 2021 obtenu un financement de 1 057 100 dollars canadiens, pour une durée initiale de trois ans. Sur des dizaines de candidatures provenant de toute l'Afrique, le Burkina Faso était le seul pays francophone a avoir été retenu, ce qui témoigne de la pertinence scientifique et sociétale du projet, ainsi que de la notoriété scientifique internationale de son équipe de recherche.

CITADEL vise à utiliser l'IA comme levier de développement inclusif et durable, en formant une nouvelle génération d'experts africains, en développant des solutions concrètes à des problèmes locaux (santé, agriculture, sécurité, gouvernance, langues locales), et en construisant un écosystème de recherche et d'innovation robuste et ancré dans le contexte africain. Le projet est officiellement présenté sur le site de www.ai4d.ai .

Journaliste : Pouvez-vous nous rappeler les ambitions initiales du projet CITADEL et les résultats engrangés au cours de ces trois années ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le projet CITADEL visait à répondre aux besoins spécifiques du Burkina Faso et de l'Afrique francophone en intelligence artificielle. Ses objectifs étaient de développer des infrastructures de recherche interdisciplinaires, promouvoir une IA responsable, établir des collaborations locales et internationales, former des talents locaux capables de créer des solutions d'IA pour résoudre des défis locaux concrets et promouvoir une recherche scientifique de haut niveau. Les travaux du centre CITADEL se focalisent sur 6 axes de recherche thématiques qui sont entre autres : la santé, l'agriculture et le Pastoralisme, la préservation des langues et patrimoines culturels, la Sécurité de biens et des personnes, la Sécurité et la FinTech.

Les résultats de CITADEL après trois années sont tout simplement remarquables, tant en matière de structuration d'un écosystème local de l'IA qu'en termes de production scientifique, de renforcement de capacités, et d'impact sociétal. Voici un panorama des principales réalisations.

Tout d'abord, sur le plan des infrastructures, CITADEL a mis en place un espace de travail collaboratif moderne au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso. Ce centre, équipé de 24 postes de travail, est exclusivement dédié aux fellows du Master d'Excellence et aux doctorants. Il est soutenu par une infrastructure de calcul haute performance incluant un serveur doté de 4 GPU RTX A6000, permettant l'entraînement de modèles IA de pointe. CITADEL a aussi mis en place un environnement de rédaction scientifique (Overleaf open-source), et fourni des ordinateurs portables aux étudiants en difficulté, garantissant l'accès égalitaire à l'outil informatique.

Sur le plan de la formation, CITADEL a lancé et encadré deux programmes majeurs : le Master MIDS (Master Fouilles de Données et Intelligence Artificielle) et le programme Master d'Excellence, totalisant près de 150 étudiants formés en IA. 49 fellows du programme de Master d'Excellence sont encadrés sur des problématiques locales à fort impact (thématiques identifiées conjointement avec des institutions publiques/privées du Burkina). Ces étudiants proviennent de toutes les universités du pays et plusieurs d'entre eux ont obtenu des bourses de doctorat à l'international (9 au total : 5 au Luxembourg, 2 en France, 2 au Canada, dont une admission dans la prestigieuse centre de recherche MILA). En parallèle, 15 modules de cours sur l'IA ont été conçus et seront très bientôt mis en libre accès pour le grand public.

CITADEL s'est également imposé comme un acteur majeur dans la vulgarisation scientifique, à travers l'organisation de 21 conférences invitées depuis 2022 avec des experts de haut niveau, dont 4 venus de l'étranger avec une prise en charge de leurs billets d'avion. À cela s'ajoutent 14 séminaires co-organisés dans des universités à travers le pays pour promouvoir l'IA responsable.

En 2022, CITADEL a organisé une École d'été en intelligence artificielle à Koubri, sur une semaine. Les participants, composés d'étudiants et de professionnels, ont bénéficié d'une formation de qualité, ponctuée par un hackathon à l'issue duquel plusieurs prix ont été décernés. Le centre a également organisé divers ateliers et formations à destination du grand public ainsi que de groupes cibles spécifiques. CITADEL a co-organisé avec Tech Emerging Africa, IndabaX Burkina (editions 2023 et 2024 et organisera l'édition 2025 ), un rendez-vous annuel sur l'IA au Burkina Faso, et qui est également une initiative de Deep Learning Indaba qui se tient chaque année dans un pays en Afrique. Par ailleurs, CITADEL a été régulièrement sollicité pour intervenir et partager son expertise sur de nombreuses thématiques liées à l'IA, lors d'événements nationaux et internationaux.

Les collaborations locales et internationales sont un autre pilier du succès. CITADEL a mené des projets en partenariat avec des institutions comme la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC), le Ministère de l'Administration Territoriale a travers la Direction Générale des Transmissions et de l'Informatique (DGTI), le Le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, la Société Nationale d'Electricité du Burkina (SONABEL), et bien d'autres, avec des applications concrètes telles que : détection de fake news, la détection des Deep Fakes, la détection automatique d'accidents de circulation avec des remontées d'alertes temps réels pour accélérer les prises en charge, l'analyse des zones à fortes risque de criminalité dans la ville de Ouagadougou et la traduction automatique des langues langues locales. Pour cette dernière thématique, CITADEL dispose déjà d'un modèle de traduction automatique qui permet de traduire du texte en Mooré vers Français et vice-versa qui sera mis à la disposition du grand public dans les mois à venir et les autres langues seront couvertes au fur et à mesure. Nous travaillons également sur une IA qui va permettre de traduire automatiquement la voix (ex : écouter automatiquement en Mooré ce qui est dit en Français ).

Sur le plan entrepreneurial, CITADEL soutient les jeunes start-up en les favorisant dans certains appels d'offres, ce qui leur permettent de se développer. En partenariat avec Incub@UO, CITADEL a pu organiser deux camps d'idéations qui ont permis de sélectionner et primer de très bons projets d'IA qui résolvent des problèmes locaux dans plusieurs domaines. Ce soutien traduit la volonté du centre de transformer l'innovation technologique en opportunités économiques concrètes.

La recherche n'est pas en reste : une vingtaine d'articles scientifiques ont été publiés dans des conférences et journaux internationaux de renom, couvrant des thématiques comme la traduction automatique en langues locales, la cybersécurité, la santé, l'optimisation énergétique, ou encore l'optimisation des ressources dans l'analyse du réseau de caméras de la ville de Ouaga et de Bobo. CITADEL a aussi développé plusieurs modèles IA opérationnels, dont un chatbot juridique pour aider les citoyens à mieux comprendre les lois, un système de traduction Moore–Français, un chatbot sur la regulation des telecommunications, un systemes de generation d'histoire drôles, un système d'aide à l'enseignement à travers la génération de QUIZ automatisés et personnalisés permettant aux étudiants de mieux réviser, et à l'enseignant de pouvoir adapter le contenu de ses enseignement, des outils d'aide au diagnostic en santé comme l'AVC hemorrhagic, l'automatisation de la construction des ontologie sur la tuberculose, l'analyse de la sécurité alimentaire au Burkina Faso, et plein d'autres dans différents secteur.

Enfin, sur la scène régionale et internationale, CITADEL a renforcé sa présence par sa participation à plus de 10 grandes conférences internationales (Rwanda, Tanzanie, Tunisie, Nigeria, France, Canada, etc.), et a remporté le 1er prix du hackathon DigitalAfricaEdu à Abidjan en 2024 avec un projet de visualisation 3D interactive de l'anatomie humaine intégrant des modules d'IA, dont le but est de faciliter l'apprentissage des étudiants en médecine et de façon générale.

En résumé, les résultats sont non seulement visibles en chiffres, mais aussi dans l'impact tangible que CITADEL exerce sur l'écosystème technologique, éducatif et socio-économique du Burkina Faso et de la sous-région.

Journaliste : Les données sont au cœur des modèles d'intelligence artificielle. Comment CITADEL gère-t-il cet enjeu crucial ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Vous avez raison, sans données de qualité, il n'y a pas d'intelligence artificielle pertinente. C'est pourquoi CITADEL accorde une attention particulière à la collecte, l'organisation et la gouvernance des données. Nous avons noué un partenariat stratégique avec Open Burkina, une organisation spécialisée dans l'ouverture, la structuration et la valorisation des données. Grâce à leur expertise, ils arrivent à discuter avec les entreprises et structures qui disposent de données et qui peuvent nous les fournir et bénéficier en retour des solutions qui sont développées.

Journaliste : Comment CITADEL soutient-elle concrètement la formation dans les universités locales ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a financé et co-organisé des séminaires dans douze universités publiques et privées au Burkina Faso, apportant un soutien financier d'un million de francs CFA par institution et une expertise en ressource humaine sur demande de l'université. Ces actions visent à démocratiser l'accès à la formation en IA au niveau local.

Journaliste : Vous avez évoqué les bourses doctorales. Quel impact ont-elles eu ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Neuf étudiants ont reçu des bourses doctorales à l'international, notamment au Luxembourg, en France et au Canada. Ces bourses permettent d'acquérir une expertise avancée et de revenir enrichir notre écosystème local. Sur le plan national, 5 doctorants ont pu bénéficier du financement, l'un des travaux étant la détection automatisée du paludisme.

Journaliste : Qu'en est-il de la mise en place d'une stratégie nationale d'IA ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Il est vrai que le Burkina Faso ne dispose pas encore d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle à proprement parler. Cependant, d'importants efforts sont en cours. Récemment, le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques (MTDPCE) a conduit une séance de travail à laquelle CITADEL a pris part, aux côtés d'experts et de représentants venus de plusieurs pays d'Afrique francophone. Cette rencontre a permis de définir les lignes directrices pour la gouvernance des données et l'utilisation éthique de l'IA pour l'Afrique. Ces lignes directrices constituent un socle fondamental pour l'élaboration de la stratégie nationale, actuellement en cours de rédaction et dont la publication est attendue dans les prochains mois. Le centre CITADEL, à travers ses experts et la contribution active de sa diaspora, joue un rôle central dans la rédaction de cette stratégie, qui permettra d'apporter des réponses concrètes aux nombreuses interrogations liées à l'encadrement et à l'usage responsable de l'intelligence artificielle dans notre pays.

Journaliste : Quelle est la place stratégique de CITADEL au sein de l'Université Virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL est aujourd'hui le principal moteur de l'innovation scientifique et technologique à l'UV-BF. Grâce à ce centre, l'université est devenue une référence nationale en matière d'intelligence artificielle. Elle a obtenu à ce titre des postes d'enseignants-chercheurs spécialisés en IA. CITADEL a également permis à l'UV-BF d'être visible et reconnue sur la scène internationale, de nouer des partenariats stratégiques, et de former les premières grandes cohortes nationales d'experts en intelligence artificielle et sciences des données.

Journaliste : Quelles sont les stratégies mises en place pour renforcer la collaboration avec la diaspora ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : La diaspora est un pilier fondamental en matière d'expertise pour le Burkina Faso. Nous avons mis en place un programme structuré de mentorat et de co-supervision de mémoires et thèses, mobilisant des experts burkinabè établis à l'étranger. Ces derniers interviennent dans les formations (elle représente 75% des enseignants du Master Fouilles de Données et IA), les conférences invitées et la relecture des travaux scientifiques. Nous encourageons aussi les visites de recherche et l'engagement dans la conception de modules pédagogiques, afin que l'expertise de la diaspora bénéficie directement aux étudiants et au développement local. Les conférences invitées, spécialement dédiées à la diasporas, leur permettent de partager leurs expériences avec les chercheurs locaux, de tisser des liens et de stimuler la recherche sur la base de nouvelles approches applicables sur nos thématiques en local.

Journaliste : Comment CITADEL facilite-t-il l'adoption de l'IA au niveau local et institutionnel ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Nous intervenons à plusieurs niveaux : sensibilisation grand public, formation ciblée des décideurs et journalistes, et accompagnement technique des institutions. L'École d'Été en IA, les séminaires dans les universités, les conférences mensuelles, et les événements comme IndabaX Burkina ont touché plus de 2300 personnes. Ces cadres ont permis de démontrer le potentiel de l'IA appliquée aux problématiques locales.

Journaliste : Quelles initiatives spécifiques sont mises en œuvre pour toucher les populations marginalisées ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : CITADEL a conduit un programme dénommé Evangil'IAtion, financé par Gender At Work, pour démocratiser l'accès à l'information sur l'IA et sensibiliser, notamment en langue locale (mooré) dans les zones reculées. Ce projet a permis d'aborder les avantages et inconvénients de cette technologie, et surtout d'identifier des problèmes rencontrés par ces populations défavorisées que nous avons pu formuler en problématiques de recherche dans le but de développer des solutions d'IA pour résoudre certains. Dans ce cadre, nous avons collecté et traité plus de 1000 expressions en texte et en audio pour entraîner des modèles de traduction et de synthèse vocale car l'un des problèmes soulevés par les participants était le fait qu'ils ont du mal à commercialiser avec certains clients qui ne comprenaient pas la langue locale. Ce projet est mené en collaboration avec des ONG œuvrant pour les droits des femmes, ainsi qu'avec des sociologues afin d'intégrer une approche inclusive et sensible au genre. Ces travaux visent à réduire la fracture linguistique et numérique pour les populations non lettrées ou éloignées des centres urbains.

Journaliste : Une version 2 du projet CITADEL est-elle prévue ? Si oui, quelles différences majeures présente-t-elle par rapport à la version initiale ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Oui, une version 2 (CITADEL 2.0) débute en Avril 2025, clairement orientée Recherche/Action, est prévue. Elle s'appuiera sur l'expérience acquise pour renforcer l'impact concret de nos activités, promouvoir l'innovation orientée marché, influencer activement les politiques publiques et encourager les collaborations internationales étendues. Les objectifs clés incluent une meilleure compréhension des enjeux de l'IA, le renforcement des capacités locales en IA à travers la mise en production de solutions pratiques au bénéfice de la population, l'influence sur les politiques publiques pour une gouvernance responsable de l'IA et le développement intensif des collaborations inter-laboratoires au-delà des frontières nationales.

Journaliste : Quelles sont les opportunités de formation continue proposées par CITADEL ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Dans le programme de CITADEL 2.0, nous proposons des formations continues à travers des ateliers thématiques, des bootcamps, des hackathons, des sessions de certification, ainsi que des ressources pédagogiques en ligne (Open Educational Resources – OER). Ces programmes visent les professionnels en activité, les fonctionnaires, et les développeurs souhaitant se reconvertir ou approfondir leurs compétences en IA. Nous restons également disponibles pour accompagner les entreprises et les ministères qui souhaitent former leurs agents et faciliter l'intégration de l'IA dans leurs processus.

Journaliste : Quel est le taux d'insertion dans le monde professionnel de vos Fellows sortant ?

Pr Jean-Marie DIPAMA : Le taux d'insertion est à ce jour de 100%. Les étudiants après leur soutenance arrivent à s'insérer dans le monde professionnel dans des entreprises privées ou publiques.

Categories: Afrique

Pan-African Microfinance Burkina Faso, filiale Microfinance de Ecobank : Le guichet de Rood Woko est à nouveau disponible

Wed, 16/04/2025 - 14:00

Le guichet de la Pan-African Microfinance Burkina Faso en abrégé PMBF-SA du grand marché de Ouagadougou (Rood Woko) qui s'était fermé en 2024, est à nouveau rouvert. La réouverture officielle de ce guichet s'est tenue dans la matinée du mardi 15 avril 2025 en présence des premiers responsables de la microfinance et des clients, notamment les commerçants.

En rouvrant officiellement le guichet, le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba, sourire aux lèvres, s'est félicité de pouvoir une fois de plus répondre aux besoins de sa clientèle du grand marché de Ouagadougou (Rood-Woko). Il a remercié le conseil d'administration pour son soutien, tout en rappelant aux participants que son institution n'est pas à sa première expérience dans ce marché en ces termes : « nous étions déjà là, mais pour certaines raisons, nous avons dû fermer afin de revenir plus fort pour répondre à vos besoins. »

Le directeur général de la Pan-African Microfinance Burkina Faso, Césaire Romain Rouamba

Ainsi, cette réouverture effectuée par le directeur général s'est tenue également en compagnie de ses collaborateurs ainsi que du représentant des commerçants du marché, le Raagnaba Sougri Naaba, suivi du représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Prenant à son tour la parole, le responsable marketing et communication de la PMBF-SA, s'est lui aussi exclamé de joie pour la réouverture officielle de ce guichet qui leur tenait à cœur. Car, leur présence à Rood-woko, dit-il, n'est pas une affaire de business, mais une mission : « Améliorer les conditions de vie des populations à faibles revenus, notamment les micros et petits entrepreneurs des zones rurales, périurbaines et urbaines du Burkina en leur offrant de façon efficiente et pérenne des produits et des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins », a-t-il laissé entendre.

Le Raagnaba Sougri, le représentant des commerçants de Roodwoko

Quant au Raagnaba Sougri Naaba, le représentant des commerçants du grand marché, c'était le moment tant attendu, parce que le besoin se faisait sentir, et voir cela se réaliser, ce n'est qu'à féliciter. Parce que tout cela permettra, avec les opportunités et les produits offerts, d'améliorer le travail des commerçants, a-t-il fait savoir.

Le représentant des clients de la PMBF-SA, Issa Koanda.

Même son de cloche chez Issa Koanda, l'un des clients fidèles de la microfinance. Pour celui qui dit être le client de la PMBF-SA depuis une dizaine d'années, c'est une joie que l'institution soit désormais plus proche. « Nous travaillons ensemble depuis et nous n'avons jamais eu de problème, donc, nous ne pouvons qu'être en joie qu'elle soit rouverte dans ce marché. Nous plaidons désormais pour les autres marchés aussi, comme le Dix Yaar, Sankar-Yaaré et autres », a-t-il expliqué, tout en invitant les nouveaux clients à faire leur propre expérience.

Les clients de la microfinance et les agents de l'institution (microfinance et commerçants) posent ensemble

Pour rappel, la Pan-African Microfinance Burkina Faso (PMBF-SA) a démarré ses activités de dépôt depuis 2010 et a de nos jours 14 guichets répartis sur l'ensemble du territoire national.
Choisir Pan-African, c'est choisir la solidité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) présente officiellement ses activités

Wed, 16/04/2025 - 13:44

Le mardi 15 avril 2025, à Ouagadougou, l'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) a organisé une conférence de presse pour présenter officiellement ses activités, et plus particulièrement la première édition du Festival des communicateurs (Festicom). L'événement, qui se déroulera du 1er au 4 mai 2025, marque un tournant pour l'association qui s'engage à devenir un acteur incontournable dans le domaine de la communication et du journalisme au Burkina Faso.

Le Festicom, prévu sur quatre jours, du 1er au 4 mai 2025, se veut un moment clé pour la profession. Il est conçu comme une plateforme de réflexion et de célébration des métiers de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Son objectif principal est de créer un espace propice à l'échange d'idées, à la formation, à la valorisation et à la célébration des acteurs de ces secteurs essentiels à la société.

Lors de la conférence, le secrétaire général de l'AJJCM, W. Mathieu Sana, a souligné l'importance de cet événement : « Ce festival se veut un véritable rendez-vous pour tous les professionnels et passionnés de la communication, du journalisme, du marketing et des médias. Nous avons donc décidé de créer un espace d'échange, de formation, de valorisation et de célébration de nos métiers. » Selon lui, ce festival permettra aux participants de partager leurs expériences, d'apprendre les uns des autres, et de poser les bases d'une meilleure collaboration entre les acteurs du secteur.

« Le Festicom se tiendra sous le thème : Pour un Burkina résilient et prospère, jeune, engage-toi par une communication saine », W. Mathieu Sana, à droite de celui au centre parmi les trois personnes sur la photo

L'un des objectifs phares de Festicom est également de soutenir les jeunes talents et d'encourager la professionnalisation dans les métiers de la communication et du journalisme. L'AJJCM entend, par ce biais, contribuer à l'épanouissement des jeunes professionnels, tout en faisant la promotion de l'innovation et de la créativité dans un secteur en constante évolution. « Nous souhaitons mettre en lumière la richesse de notre secteur et encourager la relève. C'est une opportunité pour les jeunes de se former, d'acquérir de nouvelles compétences et de s'inspirer des plus expérimentés », a ajouté W. Mathieu Sana.

En outre, le festival sera marqué par la participation de divers intervenants professionnels et permettra de tisser des liens entre les différents acteurs et de promouvoir des partenariats qui permettront de renforcer les capacités des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs. Des ateliers et des conférences enrichiront le programme pour offrir aux participants des outils pratiques et des stratégies adaptées à leurs besoins et aux défis contemporains de leur secteur.

« L'ambition est d'offrir aux étudiants des filières du journalisme, du marketing ou des communications une formation théorique et pratique qui viendra renforcer les capacités déjà acquises dans les différents instituts et universités », Pascal Koama, président de l'AJJCM

L'Association des jeunes journalistes, communicateurs et marketeurs (AJJCM) s'engage à travailler de concert avec les universités pour offrir aux étudiants des conditions d'études pratiques et directement connectées aux réalités du monde professionnel. Selon le président de l'AJJCM, Pascal Koama, l'association se veut être un véritable pont entre les étudiants et le milieu professionnel : « Nous voulons permettre aux étudiants d'acquérir une expérience réelle en touchant du doigt les réalités du terrain. L'objectif est également de fournir aux entreprises, qui accueillent nos étudiants en stage ou en emploi, des compétences directement exploitables pour le développement de leurs activités. »

Yentemma Alex Lankoandé (stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina/Santé : Le Pr Halidou Tinto distingué Prix d'excellence de la Pharmacie d'Afrique

Wed, 16/04/2025 - 13:15

Dans une note en date du 15 avril 2025, publiée sur le réseau social Linkedin, le Pr Halidou Tinto est célébré par ses pairs pour sa nouvelle distinction. Éminent chercheur et directeur de l'Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN), Pr Halidou Tinto vient en effet, d'être couronné lauréat du tout premier Prix d'excellence de la recherche et de l'innovation de la Pharmacie d'Afrique.

Cette distinction est initiée par l'Inter Ordre des pharmaciens d'Afrique (IOPA). Ce prestigieux prix récompense non seulement une carrière marquée par la rigueur scientifique, mais également un engagement profond au service de la santé publique en Afrique.

Ainsi, à travers cette reconnaissance, ce sont les pairs du Pr Tinto, pharmaciens et chercheurs du continent, qui saluent l'ampleur et l'impact de ses travaux, notamment dans le domaine des maladies infectieuses.

La cérémonie officielle de remise du prix est prévue pour le 1er mai 2025 à Tunis, à l'occasion de l'ouverture du 24e Forum pharmaceutique international. Cet hommage va bien au-delà de la reconnaissance individuelle.

Il met en lumière toute une dynamique collective portée par l'URCN, et symbolise la capacité de l'Afrique à produire une recherche d'excellence, ancrée dans ses réalités et tournée vers l'innovation.

Lefaso.net

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In Memoriam- Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette

Wed, 16/04/2025 - 13:00

« Le souvenir du juste est en bénédiction »
20 avril 2015 – 20 avril 2025
Voilà déjà 10 (dix) ans que le Seigneur a rappelé à Lui, notre mère, grande-mère, soeur, tante, amie,

Dr TRAORE Née Belem Poko Antoinette,-
Medecin Pédiatre et Consultante à l'UNICEF.
Dans la lumière de ce 10ème anniversaire,

La grande famille de Feu Baba Moussa TRAORE à Bobo-Dioulasso, Karangasso, Bouendé et Ouagadougou,
La grande famille BELEM à Gourou, Ouagadougou, Montréal,
Feu le professeur OUMAR TRAORE dit Barou à la cité AN III ;
Ses enfants : Moustapha, Kader, Baba Moussa et Ismaël et leur épouse, à Ouagadougou, Paris, Cotonou et Abidjan ;

Ses petits enfants : Kenza, Eryn, Ethan, Shaïma, Yannis, Jeevan, Loevan, Mayura, Kessy, Sathya, Warrys et Myvia,
Les familles alliées, ses amis, ses collègues, ainsi que tous ceux qui l'ont aimée, expriment leur profonde gratitude et vous traduisent leur remerciements, pour les nombreuses marques de soutien reçues.

Ils vous invitent à vous unir à eux par la prière ou le recueillement, le Dimanche 27 Avril 2025, à travers les messes célébrées à son intention, dans les paroisses suivantes de la ville de Ouagadougou :
l'Eglise de Dapoya,
La cathédrale,
Notre dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
l'Eglise Paroissiale de Saint Jean XXIII,

Et également à Abidjan et à Vigneux-sur-Seine en FRANCE.
Union de prières.-Son amour continue de vivre en nous.

Categories: Afrique

Avis d'appel à partenariat : Sélection d'experts en vue de nouer une relation de partenariat gagnant/gagnant

Wed, 16/04/2025 - 11:30

Préambule :

ALLED VIRTUAL LEARNING « ALLED » est une Société A Responsabilité Limitée (S.A.R.L) au capital de cinq millions (5,000,000) de francs CFA, immatriculée au Registre du Commerce à Ouagadougou sous le numéro BF-OUA-01-2024-B12-11473. La Société intervient sous la forme d'une plateforme unique en ligne d'apprentissage et de renforcement des capacités dédiée à aider ses clients à découvrir et libérer leur plein potentiel afin d'atteindre leur objectif. ALLED fonde sa vision stratégique autour des trois axes suivants :

• Développement des compétences individuelles et collectives,

• Croissance professionnelle et développement personnel,

• Efficience opérationnelle des organisations et entreprises.

A travers ses domaines de compétences primaires qui sont la Planification & Budgétisation, l'Excellence opérationnelle, l'Analyse et gestion des risques, la Gestion stratégique, la Sécurité et sureté institutionnelle, la Finance d'Entreprise et la Gestion du capital humain, ALLED offre les services suivants à sa clientèle :

• Le mentorat à travers son programme individuel ou collectif pour accompagner les étudiants et professionnels à découvrir leur plein potentiel en vue de bâtir un plan de perfectionnement, de développement et de carrière professionnel.

• Les webinaires pour élargir la connaissance des clients tout en offrant un cadre virtuel d'échanges et de partage d'expériences sur des thématiques choisis pour booster leur compétence.

• Les consultations adaptées pour accompagner l'atteinte des objectifs stratégiques des entreprises, organisations ou projets à travers son pool d'experts animés d'un esprit d'efficience.

• Les séminaires d'entreprise pour fournir au personnel d'une même entreprise ou organisation des connaissances nécessaires pour développer leur compétence et contribuer ainsi à l'efficience opérationnelle et à l'atteinte du plan stratégique global de leur service.

• Le Portail d'Emplois en créant une synergie d'actions et un cadre de connexion virtuelle entre les acteurs du monde du travail, en favorisant l'apprentissage des jeunes par des pratiques professionnelles et accompagner les professionnels à bâtir un plan de carrière et de développement.

• Le Renforcement des capacités par des modules développés sur la base d'une auto-évaluation des compétences présentes réelles du client et en lien avec ses aspirations, objectifs de plan de développement de carrière future.

• La Bibliothèque & enseignement virtuels en offrant une vaste bibliothèque numérique de ressources diversifiées et des cours en ligne choisis, pour renforcer l'offre de renforcement continu des connaissances théoriques académiques et professionnelles.

• La Formation de Groupe pour satisfaire aux besoins de formations identifiées spécifiquement pour un groupe de personnes ayant les mêmes centres d'intérêts et d'aspiration de croissance et de développement.

Object du présent avis :

ALLED entend nouer des relations de partenariat en constituant des pools d'experts dans les différents domaines de compétences pour répondre et satisfaire aux différents besoins existants & connus dans le domaine de transfert des connaissances théoriques et pratiques, de développement et création de plan de carrière professionnelle, d'atteinte des objectifs stratégiques spécifiques des entreprises, organisations et projets.

Ainsi par ces pools, ALLED créera une synergie d'action et de collaboration efficiente à travers son site www.alledlearning.com pour d'abord valoriser les expertises et ensuite satisfaire aux besoins exprimés.

Postulants :

Ce présent appel à partenariat vise toute personne physique ou structure qui souhaite être un vecteur de transmission de la connaissance, ou producteur de documentation et animée par l'engagement et la volonté de contribuer à créer une société burkinabè intellectuellement résiliente.

Conditions d'application :

Si vous êtes intéressés par le présent appel à partenariat, veuillez faire parvenir votre dossier d'application en adressant un courriel à l'adresse infos@alledlearning.com suivant les conditions ci-dessous :

1) Si vous êtes un individu :

Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;

Un Curriculum Vitae détaillé avec les expériences en lien avec vos domaines d'expertise.

2) Si vous êtes une structure ou entreprise ou organisation :

Une lettre de demande de partenariat adressée au Coordonnateur des Operations de ALLED VIRTUAL LEARNING au Burkina Faso ;

Une brève présentation de votre structure ;

Liste de vos domaines d'intervention et de compétences.

Pools d'experts à constituer :

1) Pool 1- Mentor : Être capable, motivé et engagé à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.

2) Pool 2- Vecteur de connaissance : enseignants, formateurs ou toute autre personne capable de transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles.

3) Pool 3- Producteur de documentation : Avoir des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publication et autre.

4) Pool 4- Partenariat de groupement : être un bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui et qui souhaite mutualiser ses compétences avec celles d'ALLED pour répondre à un besoin dans un domaine spécifique.

5) Pool 5- Autres : faire toute proposition non prise en compte par les 4 pools ci-dessus.

Processus de sélection :

Le processus de sélection se fera comme suivant :

1) Pool 1- Mentor : analyse de CV, motivation et engagement réel de la personne à accompagner les autres à découvrir leur potentiel et le mettre au service de la société.

2) Pool 2- Vecteur de connaissance : Analyse de CV et preuve de la capacite à pouvoir transférer des connaissances et compétences théoriques et/ou pratiques professionnelles en ligne ou en présentiel à des étudiants ou professionnels.

3) Pool 3- Producteur de documentation : Des supports pédagogiques ou de recherche pour les étudiants ou des modules de renforcement de capacités pour les professionnels ou encore un document de mémoire, de thèse, d'essai, article, publications disponibles.

4) Pool 4- Partenariat de groupement : Expériences du bureau d'études ou structure de consultation ou d'appui dans les domaines d'ALLED au tout autre domaine pour répondre à un besoin spécifique.

NB : Après sélection des dossiers, une rencontre individuelle en ligne ou en présentielle sera organisée pour échanger sur les clauses du projet de partenariat avec la définition claire des rôles et responsabilités des différentes parties.

Voix d'application :

Merci de soumettre votre application à l'adresse électronique infos@alledlearning.com avec pour objet « Pool X-Avis de Partenariat » ou le X représente le numéro du Pool, par exemple Pool 1.

Date limite d'application : 30 avril 2025 à 16h00 (GMT)

Pour tout besoin d'information, veuillez nous contacter aux numéros et courriel indiqués sur la première page.

Fait à Ouagadougou, le 14 avril 2025

Categories: Afrique

Appel à manifestation d'intérêt : Sélection de bureaux d'études/cabinets de consultation dans le cadre de la mise en œuvre d'un Projet

Wed, 16/04/2025 - 11:30

APPEL A MANIFESTATION D'INTERET/001/2025

Pays : Burkina Faso

Numéro de l'avis : AMI/001/2025

Dates annonces : 17/04/2025

Objet
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Régions transfrontalières pacifiques et résilientes dans les pays sahélo-côtiers Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Mali – Coopération transfrontalière SKBoWa (Sikasso - Korhogo - Bobo Dioulasso - Wa) », la GIZ invite les bureaux d'études/cabinets de éligibles à soumettre leurs dossiers dans le cadre de la sélection de bureaux d'études/cabinets de consultation.

Le présent Avis à Manifestation d'Intérêt (AMI) a pour objet la constitution d'une liste restreinte de bureaux d'études/cabinets de consultation devant participer à l'Appel d'Offres portant sur l'élaboration de Plans Transfrontaliers de Développement Local (PTDL) des Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT). Les soumissions pour l'élaboration des PTDL se fera en trois lots (soit deux PTDL par lot) suivants :

Lot1 : N°1 PTDL pour le GLCT de la zone frontalière de Tingrela (Frontière Cote d'Ivoire/Mali) et N°2 PTDL pour le GLCT du Kénédougou (frontière Burkina/Mali), offre à soumettre en langue française

Lot2 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Mali) et N° 2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ferkessédougou (frontière Burkina/Côte d'Ivoire), offre à soumettre en langue française

Lot3 : N°1 PTDL pour le GLCT du point triple (Frontière Burkina/Côte d'Ivoire/Ghana) et N°2 PTDL pour le GLCT de la zone de Ouéssa (Frontière Burkina/Ghana), offre à soumettre en langues anglaise et française.

Eligibilité
Les candidats éligibles à cet appel à manifestation d'intérêt sont ceux qui œuvrent dans le domaine de la coopération transfrontalière ou de la décentralisation et développement local installées dans l'un des pays d'intervention du Projet SKBoWa (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Mali), en règle (régularité administrative, fiscale et sociale) et ayant au moins 05 ans d'expériences dans le domaine de la Planification locale du développement et 03 ans d'appui des collectivités locales dans la gouvernance des espaces frontaliers et particulière la programmation à l'échelle transfrontalière.
Un cabinet ou un groupement de cabinets ne saurait exprimer son intérêt à plus de deux lots.

Informations complémentaires
Pour les informations complémentaires, les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent Appel à Manifestation d'Intérêt jusqu'au 28.04.2025. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_AMI_SKBoWa

Categories: Afrique

Université Thomas SANKARA : Recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Evaluation des Politiques Publiques »

Wed, 16/04/2025 - 11:00

Appel à candidature N° 2025-………. MESRI/SG/UTS/P/UIFIC
Portant ouverture à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas SANKARA d'un recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Evaluation des Politiques Publiques ».

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la deuxième session de recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques, délivré par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année académique 2024-2025.
Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un Projet de recherche pour le développement impliquant l'Université Libre de Bruxelles et l'Université Thomas SANKARA. Il vise à renforcer le développement d'une culture d'évaluation et soutenir la prise de décision sur la base de données factuelles.

Le Certificat en évaluation a pour objectif de doter les professionnels de connaissances nécessaires sur les principes et les méthodes d'évaluation en tant qu'instruments et outils d'analyse des politiques publiques. Il vise à offrir un aperçu général des fondamentaux et du processus d'évaluation des politiques publiques.

La durée de la formation est de trois (03) mois.

Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.

I- CONDITIONS D'ADMISSION ET PROCEDURES DE RECRUTEMENT

 Conditions d'admission

Le Certificat professionnel en Evaluation des Politiques Publiques est prévu pour un effectif de 40 auditeurs maximum. Pour être admissible, tout postulant doit être titulaire d'au moins du baccalauréat, justifier d'une expérience professionnelle de deux (02) ans en évaluation, en gestion de programme ou dans un domaine connexe et manifester un intérêt pour l'évaluation.

 Procédures de recrutements

Les candidatures sont recevables au secrétariat de l'IUFIC de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 15h 30 minutes, du lundi au vendredi. Le dossier de candidatures doit être constitué des pièces suivantes :

une demande manuscrite timbrée à 200 F CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
une lettre de motivation ;
n Curriculum vitae daté et signé ;
Un extrait d'acte de naissance ;
Une copie légalisée du baccalauréat ;
Une copie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité autre que le baccalauréat.

 Calendrier de recrutement :

Période de dépôt des dossiers : 15 au 29 avril 2025 ;
Résultats de la présélection des dossiers : 05 mai 2025 ;
Début des cours : 12 mai 2025.

II- FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION

 Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payables au dépôt de la candidature.

 Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
 400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
 500 000 F CFA (candidatures institutionnelles).

 Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.

Le Président

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais

Categories: Afrique

Université Thomas Sankara : Recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Mobilisation de la Finance Climat »

Wed, 16/04/2025 - 11:00

Appel à candidature N° 2025-………. MESRI/SG/UTS/P/UIFIC
Portant ouverture à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas SANKARA d'un recrutement d'auditeurs pour le certificat professionnel « Mobilisation de la Finance Climat »

Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la première session de recrutement d'auditeurs pour le Certificat professionnel en « Mobilisation de la Finance Climat », délivré par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC), au titre de l'année académique 2024-2025 en collaboration avec l'Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat (AND/FVC) du Premier Ministère.

Ce certificat vise à renforcer les capacités des ressources humaines des institutions publiques et privées, des collectivités territoriales, des ONG et associations ainsi que des organisations sur le marché local, régional et international en les outillant pour une meilleure maîtrise des principes, outils et étapes de la mobilisation de la finance climatique afin de réduire le taux d'échec des projets candidats à la finance climat.

La durée de la formation est de trois (03) mois.

Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.

I- DEBOUCHES DE LA FORMATION

 Spécialiste en montage de projet de financement climat,
 chargé de mobilisation de ressources climatiques ;
 cadre supérieur chargé de la mobilisation des finances vertes dans le secteur privé ;
 cadre supérieur chargé de la mobilisation des finances vertes dans le secteur public et des collectivités territoriales ;
 cadre de banque, chargé de la mobilisation des ressources.

II- CONDITIONS D'ADMISSION ET PROCEDURES DE RECRUTEMENT

 Conditions d'admission

Le Certificat professionnel en mobilisation de la finance climat est prévu pour un effectif de 40 auditeurs maximum. Pour être admissible, tout postulant doit être titulaire d'au moins d'une licence ou équivalent et justifier d'une expérience professionnelle de deux (02) ans dans les domaines de la finance, de l'environnement ou d'un baccalauréat et justifier d'une expérience professionnelle de 5 ans dont deux ans dans les mêmes domaines.

 Procédures de recrutements

Les candidatures sont recevables au secrétariat de l'IUFIC de 8 heures à 12 heures 30 et de 13 heures à 15h 30 minutes, du lundi au vendredi. Le dossier de candidatures doit être constitué des pièces suivantes :

une demande manuscrite timbrée à 200F CFA adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;
une lettre de motivation ;
un Curriculum vitae daté et signé ;
Un extrait d'acte de naissance ;
Une copie légalisée du baccalauréat ;
Une copie légalisée du ou des diplôme(s) ou attestation(s) en cours de validité autre que le baccalauréat.

 Calendrier de recrutement :

Période de dépôt des dossiers : 15 au 29 avril 2025 ;
Résultats de la présélection des dossiers : 05 mai 2025 ;
Début des cours : 12 mai 2025.

III- FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION

 Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payables au dépôt de la candidature.

 Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
 400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
 500 000 F CFA (candidatures institutionnelles).

 Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.

Le Président

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais

Categories: Afrique

Consortium Burkina Faso lance un Appel d'Offres regroupant cinq (05) lots pour la fourniture des intrants au profit de 27 districts sanitaires

Wed, 16/04/2025 - 11:00

Dans le cadre de la mise œuvre de la Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) 2024, Malaria Consortium Burkina Faso lance un Appel d'Offres regroupant cinq (05) lots pour la fourniture des intrants au profit de 27 districts sanitaires.

1) Le présent Appel d'Offres est ouvert à égalité de conditions à tous les fournisseurs, régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.

2) Les lots sont subdivisés comme suit :
 Lot 1 : Kits de distributions intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot1
 Lot 2 : Fournitures de bureau intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot2
 Lot 3 : Sacs imperméables intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot3
 Lot 4 : Imprimés intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot4
 Lot 5 : Cartes CPS intitulé DAO-2025-003-MC/BF_Lot5

3) Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté sur la page internet de Malaria Consortium, https://www.malariaconsortium.org/tenders. Le document de réponse au présent Appel d'Offres est également disponible sur le site web.

4) Les offres doivent être transmises par e-mail puis physiquement en un (01) original et deux (02) copies, conformément aux instructions listées dans le Document d'Appel d'Offres, incluant les échantillons des intrants proposés, accompagnées d'une garantie de soumission d'un montant d'un million (1 000 000) francs CFA pour chacun des lots 1, 2, 3, 4 et 5. Toutes les offres devront parvenir dans la boite email ci-dessous et être remises physiquement au Siège de Malaria Consortium, au plus tard le lundi 28 avril 2025 à 12 heures 00mn GMT, heure locale de Ouagadougou. L'ouverture des plis sera faite le lundi28 avril 2025 aux heures suivantes : Lot 1 : 14h00mn ; Lot 2 : 14h30mn ; Lot 3 : 15h00mn ; Lot 4 : 16h00mn ; Lot5 : 16h30mn, heures locales de Ouagadougou en présence des soumissionnaires qui souhaiteraient y assister.

5) Les fournisseurs ne peuvent postuler qu'a un seul lot sur les cinq cités ci-dessus. Le ou les fournisseurs ne peuvent pas postuler en groupement. Tout fournisseur qui postulera pour deux ou plusieurs lots sera simplement disqualifié.

6) En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la personne responsable des marchés ne peut être tenue pour responsable de la non-réception de l'offre transmise par le soumissionnaire.

7) Le soumissionnaire reste engagé par son offre jusqu'à Quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de dépôt des plis.

8) Malaria Consortium se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent Appel d'Offres ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit Appel d'Offres.

9) Les renseignements sur le présent Avis d'Appel d'Offres peuvent être obtenus par écrit à l'adresse électronique : tenders@malariaconsortium.org. L'objet de l'email doit être intitulé selon le numéro de lot comme suit : « 2024-003/MC/BF_Lot…. » : demande de clarification ».

Ouagadougou, le 14 avril 2025

Le Directeur Pays

Clotaire Marie TAPSOBA

Categories: Afrique

Appel d'offres pour la présélection d'un bureau d'études

Wed, 16/04/2025 - 11:00

AVIS DE PREQUALIFICATION 83486736 PUBLIC

La GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, est une entreprise de la coopération internationale pour le développement durable qui opère sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme.

Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays de coopération. Sous la responsabilité du Projet ProComp, la GIZ au Togo lance cet appel d'offres pour la présélection d'un bureau d'études chargé de la mise en place et l'animation des plateformes multi acteurs pour les chaines de valeurs ananas, manioc et soja au Togo. Pour le faire le cabinet mobilisera deux (2) experts dont un principal disposant d'une expertise similaire et une expérience sous régionale et un associé établi au Togo et disposant d'une expertise similaire et une bonne connaissance du Togo.

Pour être éligible, le candidat doit satisfaire cumulativement aux conditions ci-après :

1. une existence légale dans son pays : fournir à cet effet une carte d'immatriculation fiscale ou document équivalent

2. être en règle avec l'administration fiscale : fournir un quitus ou attestation de régularité fiscale valide ou document équivalent

3. avoir un chiffre d'affaires annuel moyen des trois derniers exercices (2022. 2023 & 2024) égal au moins à 96 000 Euros

4. 2 expériences de mise en place de clusters agricoles et/ou accompagnement des acteurs en dialogue public-privé en Afrique de l'Ouest.

Les candidats (cabinets) éligibles seront évalués et classés sur la base des critères et de leurs poids ci-après :

1. Justifier d'une expérience en mobilisation des acteurs (entreprises, centres de recherche, ONG, institutions publiques, etc.) 20 points

2. Justifier d'une expérience en développement de services mutualisés (accès aux marchés, labos partagés, communication commune…) 20 points

3.Justifier d'une expérience en accompagnement des acteurs privés et publics 20 points

4.Justifier d'une expérience de mise en place de clusters agricoles et/ou accompagnement des acteurs en dialogue public-privé en Afrique de l'Ouest 20 points

5.Justifier d'une expérience de la coopération au développement (au moins 50% du financement par un organisme international) 20 points

TOTAL 100 poids

NB : Toutes les expériences doivent être justifiées au moyen d'une attestation de bonne fin d'exécution ou document équivalent au nom du cabinet.

Une liste des candidats éligibles ayant obtenu une note égale ou supérieur à 50 points sur 100 sera établie. Les termes de référence et ses annexes leur seront transmis en vue de la préparation d'une offre technique et financière qui servira de base de sélection suivant la méthode meilleur rapport qualité/coût avec pour pondération 70% pour la proposition technique et 30% pour la proposition financière.

Les soumissionnaires peuvent se présenter individuellement ou en groupement d'intérêt économique. En cas de groupement, seul les groupements solidaires sont acceptables. Ce type de groupement et son mandataire doivent être clairement indiqué dans la convention de groupement. Il n'est pas possible de faire un groupement plus tard dans la procédure.

Les soumissions comprenant les pièces attestant de l'éligibilité du candidat et les preuves de sa qualification sont soumises sous pli fermé portant uniquement le numéro 83486736 . Les soumissions sont soumises de lundi à vendre de 08h00 à 17h00 à l'adresse ci-après : Bureau national de la GIZ à Lomé, 159, Rue de l'OCAM, BP 1510 Lomé Togo
La date limitée de réception des soumissions est fixée 28.04.2025 à 17h00.

Categories: Afrique

In memoria : Colonel Laurent Christophe Djede KIELWASSER

Wed, 16/04/2025 - 10:30

« Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, C'est doux, la nuit, de regarder le ciel » Le Petit Prince, Antoine de St Exupéry

17 Avril 2020- 17 Avril 2025

5ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du Colonel Laurent Christophe Djede KIELWASSER
Pilote Instructeur-Inspecteur Technique d'Exploitation Aérienne-Commandeur de l'Ordre National

Le 17 avril 2020, tu nous quittais laissant derrière toi un héritage de sagesse, de droiture et d'amour.

A l'occasion de ce triste anniversaire, la famille KIELWASSER, les familles alliées et amies, renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui, depuis son départ, continuent de leur témoigner affection et soutiens multiformes.

Elles invitent tous ceux et celles qui l'ont connu et aimé à avoir une pensée pieuse pour lui.

Repose en paix, cher fils, frère, oncle, cousin, ami, époux, père, grand-père et arrière-grand-père.

Ton souvenir demeure vivant dans nos cœurs.

In God we trust

Categories: Afrique

Afrique : L'extrême pauvreté est en augmentation ces 25 dernières années, mais des pays comme le Libéria, le Burkina et le Maroc réussissent à se sortir du lot (Afrobarometer)

Wed, 16/04/2025 - 00:09

Le taux de pauvreté extrême est en hausse en Afrique. C'est ce qui ressort d'un récent rapport d'Afrobarometer (2021-2023) selon lequel 24% des Africains vivent aujourd'hui dans une pauvreté sévère. C'est le niveau le plus élevé enregistré depuis 1999. En d'autres termes, le taux de personnes vivant dans une situation de manque grave de besoins de première nécessité a atteint son niveau moyen le plus élevé des 25 dernières années.

Afrobarometer a interrogé plus de 53 000 Africains à travers 39 pays. Ce qui a permis de montrer une nette dégradation des conditions de vie. 81% des personnes interrogées déclarent avoir manqué d'argent au moins une fois dans l'année. Plus de 66% ont été privés de soins médicaux, et 59% ont souffert de faim. « La pauvreté vécue a atteint son niveau moyen le plus élevé depuis 25 ans », cerne le rapport.
La majorité des Africains déclarent avoir manqué de revenus en espèces (81%), de médicaments ou de soins médicaux (66%), de nourriture (59%), d'eau potable (57%) et de combustible pour la cuisson (51%) au moins une fois au cours de l'année écoulée.

En moyenne, à travers 30 pays sondés régulièrement depuis 2011/2013, environ trois quarts, ou plus, des répondants ont dit avoir manqué de revenus en espèces au moins une fois au cours de l'année précédente, avec une augmentation de sept points de pourcentage depuis 2014/2015.

La privation augmente également, en moyenne, pour les quatre autres besoins fondamentaux par rapport à 2014/2015, le « manque » est en hausse de 15 points pour les soins médicaux, de 13 points pour la nourriture, de 12 points pour le combustible de cuisson et de 9 points pour l'eau potable.
Les taux de pauvreté extrême, ou l'expérience de « manquer » fréquemment des nécessités de base, ont également atteint un nouveau sommet, touchant 24% des citoyens.

Selon l'étude, plusieurs facteurs expliquent cette détérioration. Il s'agit de l'inflation et de la stagnation économique. En effet, révèle le rapport, depuis le milieu des années 2010, la croissance africaine a ralenti. La flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie a réduit le pouvoir d'achat des ménages.
Aussi, les crises successives, notamment la pandémie de COVID-19 et la crise russo-ukrainienne ont fragilisé les économies et aggravé la situation par la perturbation des importations de céréales.
Les effets du changement climatique, se traduisant entre autres par les sécheresses et inondations, compromettant la production agricole et aggravant l'insécurité alimentaire.

La corruption et la mauvaise gouvernance font partie des facteurs de cette détérioration. En effet, dans plusieurs pays, les ressources publiques sont mal utilisées, limitant l'impact des politiques sociales.

La pauvreté vécue varie considérablement à travers le continent en termes d'ampleur, d'intensité et de trajectoire. Par exemple, au cours de la dernière décennie, la pauvreté vécue a diminué au Libéria, au Burkina Faso, au Togo, au Gabon et au Maroc, alors qu'elle a beaucoup augmenté au Nigéria, en Namibie, au Mali, au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

« Si l'ensemble du continent est touché, certaines nations souffrent plus que d'autres. Entre 2019 et 2023, 21 des 34 pays sondés ont vu leur niveau de pauvreté vécue augmenter. Parmi eux, le Nigeria, la Namibie, le Mali, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud. À l'inverse, quelques pays comme le Libéria, le Burkina Faso et le Maroc ont réussi à stabiliser, voire réduire, la pauvreté vécue », peut-on nuancer.

Face à cette tendance alarmante, qui remet ainsi en cause les progrès des décennies précédentes, alors que jusqu'en 2015, l'Afrique semblait sur la bonne voie, des politiques publiques fortes et adaptées sont nécessaires pour inverser la tendance, préconise le rapport.

En clair, il est recommandé aux gouvernements africains d'investir massivement dans les filets sociaux, pour protéger les populations les plus vulnérables ; lutter contre la corruption, afin d'assurer une meilleure répartition des richesses ; soutenir le secteur agricole, en renforçant la résilience face aux changements climatiques.

« Mais ces efforts ne suffiront pas sans une coopération internationale accrue. Les institutions financières et les pays partenaires de l'Afrique doivent accompagner ces réformes avec des financements et des programmes de développement ciblés. L'Afrique est à un tournant. Le continent doit agir vite pour éviter une aggravation de la crise sociale. L'heure est à l'action, et non plus au constat », alerte le rapport, qui dispose clairement que sans changements majeurs, des millions d'Africains risquent de basculer dans une précarité encore plus grande.
Le rapport, basé sur des données provenant de 39 pays africains sondés en 2021/2023, fait ressortir également que l'augmentation de la corruption pourrait jouer un rôle dans la résurgence de la pauvreté vécue, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour identifier les facteurs à l'origine de cette tendance.

Pour mémoire, Afrobarometer (Afrobaromètre) est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains, relatives à la démocratie, à la gouvernance et à la qualité de vie. Neuf rounds d'enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 42 pays depuis 1999. Les enquêtes du Round 9 (2021/2023) couvrent 39 pays. Les partenaires nationaux d'Afrobarometer réalisent des entretiens en face-à-face dans la langue de choix du répondant, avec des échantillons représentatifs au niveau national qui produisent des résultats nationaux avec des marges d'erreur de +/-2 à +/-3 points de pourcentage à un taux de confiance de 95%.

Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

Categories: Afrique

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