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Examens professionnels du CQP et BQP 2025 : Près de 1 500 candidats composent dans la Boucle du Mouhoun

Tue, 01/07/2025 - 20:58

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé le lancement officiel régional de l'administration des épreuves du Certificat de qualification professionnelle (CQP) et du Brevet de qualification professionnelle (BQP) au Centre régional de formation technique et professionnelle Burkina Suudu Bawdè de Dédougou, ce mardi 1er juillet 2025.

Depuis ce matin du mardi 1er juillet 2025, plusieurs centaines de candidats, à travers le Burkina, subissent les épreuves des examens professionnels du CQP et du BQP. La région de la Boucle du Mouhoun n'est pas en marge de cette dynamique. Elle a officiellement donné le top départ de l'événement au Centre régional de formation technique et professionnelle Burkina Suudu Bawdè de Dédougou en présence des autorités. C'est le gouverneur, Babo Pierre Bassinga, en personne qui a ouvert l'enveloppe contenant la première épreuve - technologie d'atelier - pour le compte des candidats au métier de la coupe couture, ouvrant ainsi la voie à l'administration des épreuves.

Comme ces candidats à la coupe-couture, ils sont au total 1 474 à composer dans neuf filières différentes.

La région présente pour cette session 2025, 1 474 candidats. Ils proviennent des cinq provinces de la région à l'exception de la province des Banwa qui n'enregistre aucun candidat. Ces candidats vont composer dans neuf disciplines professionnalisantes parmi lesquelles on peut citer la mécanique automobile, la menuiserie bois et métallique, la coupe-couture, l'électricité bâtiment, la maçonnerie et la teinture.

Le directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Raoul Sanon, a relevé que c'est la première fois que le ministère en charge de l'enseignement secondaire organise ces examens professionnels. Il a rassuré les acteurs régionaux que des dispositions sont prises pour que cette entrée en matière se déroule comme il se doit sur l'ensemble de son ressort territorial.

Le directeur régional, Raoul Sanon, rassure que les premiers pas dans l'organisation de ces examens se passeront bien

Le gouverneur, avant d'ouvrir l'enveloppe, a fait le tour de quelques salles de composition pour encourager et prodiguer des conseils aux différents candidats. Tout en leur souhaitant une pleine réussite, il a rappelé que le CQP et le BQP sont en phase avec la vision des dirigeants actuels du pays à travers le référent opportunité-insertion. M. Bassinga a par ailleurs souligné que les disciplines en compétition sont des filières professionnalisantes qui offrent un savoir pratique adapté au marché de l'emploi.

Alphonse Dakuyo
Lefaso.net

Categories: Afrique

CQP session 2025 : Le Nayala accueille pour la première fois les épreuves du Certificat de qualification professionnelle

Tue, 01/07/2025 - 20:47

C'est une première dans l'histoire de la province du Nayala : les épreuves écrites et pratiques du Certificat de qualification professionnelle (CQP), session de 2025, ont officiellement débuté ce mardi 1er juillet. Le Centre de formation professionnelle Lawaleko Raimar de Toma a servi de cadre au lancement officiel, présidé par le secrétaire général de la province, représentant le haut-commissaire. L'événement a réuni des directeurs et chefs de service provinciaux.

Cette première organisation de l'examen du CQP dans le Nayala est marquée par l'installation de deux jurys dans deux centres de formation professionnelle. Le jury de teinturier-tisseur siège au Centre Lawaleko Raimar et compte 66 candidates inscrites, dont 58 étaient présentes à l'ouverture des épreuves. Le jury de couturier, quant à lui, est logé au Centre de promotion féminine de Toma avec 46 candidates inscrites, dont 37 ont répondu présentes. Au total, 112 candidats sont enregistrés cette année dans les deux spécialités.

Ce lancement est également accueilli avec grand soulagement par les responsables des centres de formation de la province. En effet, jusqu'à cette année, les candidats du Nayala étaient obligés de se déplacer à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, pour prendre part à l'examen, avec toutes les contraintes logistiques, financières et psychologiques que cela impliquait.

En début d'année, lors d'une visite du haut-commissaire dans les centres de formation professionnelle de la province, les responsables d'établissement, appuyés par les élèves, avaient officiellement sollicité la délocalisation des centres d'examen à Toma, afin d'alléger les charges et difficultés liées aux déplacements vers Dédougou. La réponse favorable des autorités centrales à cette demande est aujourd'hui saluée comme une avancée majeure pour la formation professionnelle dans la province.

Prenant la parole pour marquer le lancement officiel, le secrétaire général de la province a adressé ses félicitations et encouragements aux candidats. Il les a exhortés à éviter le stress, à garder leur calme et à faire preuve de concentration tout au long des épreuves. Il a par ailleurs remercié les autorités nationales en charge de la formation technique et professionnelle pour avoir choisi la province du Nayala pour abriter, pour la première fois, les jurys de cet examen national.

« La tenue de ces épreuves dans notre province est une marque de confiance qu'il nous appartient désormais d'honorer par notre rigueur et notre engagement. J'invite les équipes organisatrices à mettre les bouchées doubles afin de garantir le bon déroulement du processus », a-t-il déclaré avant de souhaiter un plein succès à tous les candidats.

Cette innovation institutionnelle vient renforcer les efforts de décentralisation de la formation professionnelle et d'accès à la qualification pour les jeunes, en particulier les jeunes femmes, majoritaires dans les spécialités retenues. Le Nayala se positionne ainsi comme un acteur de plus en plus engagé dans la valorisation des compétences locales et la promotion de l'emploi par la qualification.

Y.I K-Z
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prévention ou Réaction ? Bâtir une Culture Qualité avant qu'il ne soit trop tard

Tue, 01/07/2025 - 18:24

Dans un monde où les crises se succèdent et où l'incertitude devient la norme, les entreprises n'ont plus le luxe d'attendre l'urgence pour agir. Trop souvent, la qualité est perçue comme une réponse à un problème : un audit raté, un client perdu, un incident évité. On réagit. On colmate. On éteint. Mais cette logique réactive a un coût : elle épuise les équipes, fragilise les processus et installe une culture du court terme.

À l'inverse, une entreprise qui fait de la culture qualité un pilier stratégique choisit d'anticiper, de structurer, de bâtir. Elle investit dans la prévention, dans la montée en compétence, dans la responsabilisation collective.
La question n'est donc pas simplement opérationnelle. Elle est profondément culturelle.

Souhaitons-nous continuer à gérer les urgences… ou voulons-nous construire un système robuste, durable et porteur de sens ?
« La prévention n'est pas une dépense : c'est un investissement rentable dans la pérennité. » — BEC_Quality_Culture

Une culture à construire avant que l'alarme ne sonne

Dans de nombreuses organisations, les systèmes de qualité ne sont activés qu'en réaction à une crise. Pourtant, une entreprise qui fonctionne uniquement en mode réactif s'épuise, perd en efficacité et compromet sa stabilité à long terme.
Construire une culture qualité, c'est faire le choix d'anticiper les risques, de structurer les compétences et de renforcer les fondations de l'organisation avant même que les premières étincelles n'apparaissent. La vraie question devient alors : vivons-nous dans l'urgence ou dans la stratégie ?

L'entreprise "pompier" : le piège des urgences répétitives

Chaque manager ou responsable qualité devrait s'interroger :
 Passe-t-il ses journées à éteindre des feux ?
 Court-il après les urgences, sans jamais avoir le temps de structurer un véritable système de management de la qualité ?
Si la réponse est oui, alors il est temps de faire une pause stratégique. Il faut se demander quand viendra enfin le moment de bâtir sa propre caserne, d'investir dans une structure organisationnelle robuste, et de mettre en place un système fiable, durable et adapté aux réalités du terrain.
Une culture qualité ne se construit pas dans le chaos. Elle se prépare, se structure et s'ancre dans la durée.

Réagir, oui. Mais construire, c'est mieux

Être réactif est parfois indispensable. Mais transformer une organisation exige bien plus : une vision claire, du temps structuré et un engagement soutenu dans la durée. Cela implique d'anticiper les risques, de développer les compétences et de mettre en place des processus durables, ancrés dans la réalité du quotidien.

La réactivité permet de gérer l'urgence. La construction, elle, prépare l'avenir. Un emploi du temps constamment perturbé par les imprévus est souvent le symptôme d'un système déséquilibré.

Déléguer, hiérarchiser, responsabiliser : sortir du mode survie

Pour sortir du cycle infernal de la gestion de crise permanente, il est essentiel de définir des limites opérationnelles claires, de déléguer intelligemment et de responsabiliser les équipes. Ce n'est qu'en construisant un système structuré, partagé et compris que la culture qualité devient un levier d'action durable, et non un réflexe épisodique.
Aujourd'hui, les pompiers forment à la prévention. Pourquoi les responsables qualité ne feraient-ils pas de même ?

Le vrai rôle du manager qualité

Un responsable qualité efficace ne se contente pas de suivre des procédures. Il structure les processus, anticipe les dérives et améliore en continu. Trop souvent, la qualité est réduite à un outil de conformité. Elle devient cosmétique, parfois utilisée comme argument d'image à travers des certificats… sans transformation réelle.
Or, la qualité est un levier stratégique. Elle ne se limite pas à une procédure figée : elle est vivante, évolutive, et profondément liée à la vision de l'organisation.

Ce que la culture qualité n'est pas
La culture qualité n'est ni une mode passagère, ni un exercice de style. Elle ne se résume pas à une pile de documents oubliés dans un classeur, ni à un audit passé avec succès qu'on célèbre… puis qu'on oublie.
La Culture Qualité se vit. Elle s'incarne.
Elle ne s'impose pas par la force. Elle exige des leaders, pas de simples exécutants. Des bâtisseurs de sens, pas des pompiers de service.

Messages aux acteurs de terrain

Un manager qui impose sans expliquer détruit l'engagement. Un responsable qualité qui ne se forme pas, ne s'informe pas, devient un frein à l'évolution. La hiérarchie ne suffit pas. Ce sont les compétences, l'éthique et la vision qui fondent la légitimité.
Se former est une nécessité. Comprendre les référentiels est un préalable. Inspirer est une mission.

Repenser la culture qualité : de la réaction à l'anticipation

Il est temps de valoriser une approche fondée sur la prévention plutôt que sur la réaction. Acceptons les petits incendies pour mieux faire grandir la responsabilisation. Faisons de la qualité un levier d'innovation, et non une contrainte administrative.
La culture qualité ne doit pas être perçue comme un diktat, mais comme un choix stratégique, une posture managériale, un socle culturel.
« La qualité n'est pas qu'un système : c'est un état d'esprit. Une culture. Une discipline vivante. » [1]

Conclusion : Quel futur voulons-nous pour notre entreprise ?

Un mauvais système de management de la qualité ne se voit pas immédiatement. Mais ses effets, eux, sont bien réels : il freine l'innovation, démotive les talents et fragilise la réussite à long terme.
« La qualité ne se décrète pas, elle se construit. Elle repose sur une culture forte, un engagement collectif et des processus pensés pour évoluer avec les réalités du terrain. » — BEC_Quality_Culture

La vraie question à se poser est simple : allons-nous continuer à subir les crises et à éteindre des feux ? Ou choisirons-nous de bâtir un système solide, anticipatif, garant de performance et de pérennité ?
Chaque décision prise aujourd'hui façonne l'avenir de notre entreprise. Alors, attendrons-nous la prochaine urgence… ou commencerons-nous dès maintenant à transformer notre système qualité ?

Dr Bougouma Edith Christiane ‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. En Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com

Référence
1. Culture Qualité - Réflexe Qualité : La conduite du changement n'est- elle pas la clef principale d'une amélioration continue du Système de Management de la Qualité ? https://lefaso.net/spip.php?article137729

Categories: Afrique

Burkina : La résilience du portefeuille de la Banque mondiale dans un contexte de défis sécuritaires, au cœur de la revue conjointe

Tue, 01/07/2025 - 17:47

La revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina Faso se tient ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025, à Ouagadougou. Le thème choisi à cette occasion est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». Les échanges de ce jour se sont faits en présence du ministre de l'économie et des finances, accompagné de ses homologues de la santé, de la transition digitale, des infrastructures, et des mines.

La Banque mondiale est d'un appui considérable pour le Burkina Faso, à travers ses projets et programmes. La santé, l'éducation, la recherche, les infrastructures, le numérique sont, entre autres, des secteurs où elle intervient, pour changer positivement le cours de vie des populations. Son portefeuille, constitué de 29 projets dont 19 nationaux et 10 régionaux, s'évalue à 4 milliards de dollars, dont 2,026 non encore décaissés. Malgré le contexte sécuritaire difficile que traverse le pays, la Banque mondiale se tient toujours aux côtés du Burkina pour une sortie de crise heureuse.

Ainsi, le thème choisi pour la revue conjointe de son portefeuille au Burkina Faso est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». « Je salue le choix de ce thème qui nous invite à nous interroger sur les incidences réelles de nos interventions, et à revisiter nos choix face aux défis majeurs de l'heure », s'est réjoui le ministre de l'économie et des finances, Dr Aboubacar Nacanabo.

« La performance du portefeuille à la date du 31 mars 2025 affiche un taux de réalisation physique de 40,78% et un taux de décaissement de 27,09% », Dr Aboubacar Nacanabo

« La réunion technique tenue le 25 juin dernier a offert aux coordonnateurs, aux spécialistes ainsi qu'aux acteurs de l'administration publique et à la Banque mondiale l'occasion de partager les leçons apprises, les bonnes pratiques, les modalités de mise en œuvre agiles adaptées au contexte afin de renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso », a-t-il ajouté, tout en rappelant la responsabilité du gouvernement, qui se chargera d'effectuer un suivi méticuleux des recommandations qui découleront de ces échanges.

À ce propos et à l'issue de la mise en œuvre des Plans de travail et budget annuel (PTBA), ce sont bon nombre de recommandations qui ont été faites, en fonction des difficultés rencontrées. La première difficulté que l'on dénombre parmi tant d'autres tient à la réception tardive des orientations du gouvernement. À ce niveau, la recommandation est de recevoir les orientations au plus tôt, soit le 31 mai de l'année au plus tard, car cela a pour répercussion l'adoption tardive des différents plans de travail et budget annuel.

Une vue des acteurs présents à l'occasion de cette revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina Faso

La deuxième difficulté enregistrée est le long délai d'obtention des avis de non objection (ANO). La conséquence directe de cette tare est le retard dans l'exécution des activités. La parade ici est d'abord d'anticiper dans l'élaboration des documents et de les envoyer à temps aux différents acteurs. Ensuite, veiller à la qualité des documents qui sont soumis. Enfin, respecter le délai requis pour la délivrance des anneaux. Ce sont des recommandations qui s'adressent à toutes les parties.

La troisième difficulté est la défaillance des entreprises, des fournisseurs et des consultants pour le non-respect des délais de livraison pour ce qui est des ouvrages. La conséquence est la mauvaise qualité des ouvrages et le retard dans la livraison des livrables et infrastructures. La recommandation ici est de faire respecter rigoureusement les dispositions réglementaires prévues dans les contrats. Cela peut se faire à travers des mises en demeure, des applications de pénalités de l'État, des résiliations, etc.

Hamoud Abdel Wedoud Kamil a salué le gouvernement pour ses efforts consentis malgré le contexte de crises

Rappelons que malgré le contexte sécuritaire que connaît le pays, l'accompagnement de la Banque mondiale vis-à-vis du pays n'a cessé d'aller crescendo. « Elle reste plus que jamais engagée afin de donner une réponse aux besoins urgents des populations », a promis le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil. Tout en appelant à des efforts conjugués, il a conclu ses propos en soulignant que ces recommandations devront permettre, dit-il, « d'avoir des actions innocentes, concrètes et adaptées, toutes choses qui permettront de renforcer la performance du portefeuille ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : K-Pharma, une nouvelle structure pour renforcer la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique au Burkina Faso

Tue, 01/07/2025 - 14:38

Le secteur pharmaceutique burkinabè s'enrichit d'un nouvel acteur. Le lancement officiel des activités de K-Pharma, établissement pharmaceutique de vente en gros, s'est tenu ce samedi 28 juin 2025, à Ouagadougou.

K-Pharma se positionne au deuxième niveau de la chaîne de distribution, avec pour clients les établissements pharmaceutiques de distribution en gros. Sa mission est d'assurer la mise à disposition régulière de médicaments essentiels et de produits de santé de qualité, sécurisés et équitables, en conformité avec la réglementation pharmaceutique du Burkina Faso.

En s'inscrivant dans la dynamique nationale de renforcement du système de santé, K-Pharma entend contribuer à la réduction des pénuries de médicaments, à la continuité des soins et à la construction d'un modèle économique durable et responsable dans le secteur de la santé.

K-Pharma s'engage, entre autres, à distribuer exclusivement des médicaments autorisés par les autorités compétentes et à respecter les bonnes pratiques de distribution et de stockage

Représentant le ministre en charge de la santé, le directeur de cabinet dudit ministère a salué l'initiative des promoteurs de K-Pharma. Dans son discours, il a souligné que le Burkina Faso, à l'instar de nombreux pays africains, fait face à des défis persistants en matière d'accès aux soins et aux médicaments de qualité, en particulier dans les zones rurales.

« Il y a toute une gamme de produits pharmaceutiques disponibles et déjà présents sur le terrain tels que des antibactériens, des antiparasitaires, des antalgiques, des solutés, des consommables, etc. Tous ces produits sont en lien direct avec le profil épidémiologique de notre pays et répondent aux besoins prioritaires en matière de prise en charge des patients. Nous sommes donc ici pour saluer cela et témoigner notre solidarité à de telles initiatives. Nous voulons aussi relayer les attentes du ministère et de la population, notamment en termes de disponibilité effective sur le terrain et d'accessibilité, qu'elle soit géographique ou financière, au profit de toutes les populations, y compris celles vivant en zones rurales. L'objectif est de réduire autant que possible les inégalités d'accès aux soins », a précisé le représentant du ministre en charge de la santé, par ailleurs son directeur de cabinet, Dr Adjima Combary.

Le directeur de cabinet du ministère en charge de la santé a encouragé les promoteurs à travailler dans le strict respect du cadre légal et réglementaire

Le représentant du ministère a encouragé les promoteurs à travailler dans le strict respect du cadre légal et réglementaire, en synergie avec les structures telles que l'Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) et la CAMEG, garantes de la qualité et de la sécurité des produits pharmaceutiques. Il n'a pas manqué de saluer cette initiative qui, selon lui, est à encourager et à soutenir.

Prenant la parole, le directeur général de K-Pharma, Kirtani Kapil, a rappelé la genèse du projet, fruit de la volonté du président-directeur général, Dev Boulani, de contribuer concrètement à l'amélioration des conditions de vie des populations à travers l'accès à des médicaments sûrs et abordables.

Selon le directeur général de K-Pharma, Kirtani Kapil, leur ambition est de garantir une disponibilité effective dans tous les centres et points de distribution

« Face aux défis sanitaires majeurs, l'accès régulier à des médicaments de qualité n'est pas un luxe, mais un besoin fondamental. K-Pharma promet de s'inscrire pleinement dans cette logique. Le lancement officiel de K-Pharma SARL marque donc la mise à disposition sur le marché de plusieurs produits de santé, consommables et médicaments, avec une très large gamme. Il existe déjà de nombreux produits sur le marché, mais K-Pharma vient les compléter en apportant une solution d'approvisionnement régulière, avec une logistique bien organisée et une présence constante sur le terrain. Notre ambition est de garantir une disponibilité effective dans tous les centres et points de distribution », a-t-il déclaré.

K-Pharma s'engage à distribuer exclusivement des médicaments autorisés par les autorités compétentes ; respecter les bonnes pratiques de distribution et de stockage ; garantir une transparence totale avec ses partenaires. La société s'engage également à mettre en place un système logistique moderne, traçable et réactif et aussi à participer activement à la lutte contre les médicaments falsifiés ou de qualité inférieure.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Clôture du programme ISC-Hub : 2iE dresse un bilan prometteur pour l'assainissement inclusif au Burkina Faso

Tue, 01/07/2025 - 14:37

Le mercredi 25 juin 2025, l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) a accueilli la cérémonie de clôture du programme Inclusive Sanitation Capacity Hub (ISC-Hub), mis en œuvre depuis 2022 au Burkina Faso. Ce programme vise à renforcer les capacités des acteurs de la chaîne de l'assainissement urbain dans quatre pays.

Le rideau est enfin tombé sur le programme Inclusive Sanitation Capacity Hub (ISC-Hub), mis en œuvre par l'Institut 2iE avec le soutien de plusieurs partenaires nationaux et internationaux. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme régional ISC-UP, déployé au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avec l'objectif de bâtir un assainissement urbain plus inclusif, professionnel et durable.

Le programme est né d'un constat partagé : la majorité des acteurs de l'assainissement, notamment les vidangeurs manuels et mécaniques, les artisans maçons ou les gestionnaires de stations de traitement, exercent leur métier sans formation structurée, au détriment de la qualité des services et de la sécurité. Pour y remédier, les institutions universitaires des quatre pays impliqués ont uni leurs expertises pour concevoir des modules de formation pratiques et adaptés à la réalité du terrain. Au Burkina Faso, c'est l'Institut 2iE, en partenariat avec l'ONEA, la direction générale de l'assainissement des eaux usées ainsi que l'arrondissement 7 de la commune de Ouagadougou, qui a été retenu comme zone pilote d'intervention.

Le programme s'est déroulé en deux grandes phases. Une première de 2020 à 2022, consacrée au diagnostic des besoins en formation, et une seconde phase de 2022 à 2025, dédiée à la mise en œuvre concrète des formations, au renforcement des capacités et au coaching personnalisé des bénéficiaires. Les bénéficiaires, à savoir des vidangeurs, des artisans-maçons, des gestionnaires de stations, ont tous été formés selon une approche pédagogique innovante, mêlant cours pratiques, mise en situation, études de cas et suivi post-formation.

« Nous avons voulu que chaque notion soit appliquée sur un cas réel, celui du participant lui-même. Cela a changé leur rapport au métier. On a testé l'approche, elle fonctionne. Maintenant, on prépare une nouvelle phase pour élargir la portée du programme à plus de professionnels. Nous sommes en train d'y réfléchir. Nous analysons les résultats pour poser les bases d'une nouvelle phase », a expliqué Dr Anderson Andrianisa Harinaivo, enseignant-chercheur et coordonnateur du programme ISC-Hub au Burkina Faso.

Dr Anderson Andrianisa Harinaivo, enseignant-chercheur et coordonnateur du programme ISC-Hub au Burkina Faso.

L'une des originalités d'ISC-Hub a été de créer un pont entre l'université et les professionnels de terrain. Avec ce programme, enseignants-chercheurs, étudiants, artisans maçons et vidangeurs ont collaboré étroitement. Des contenus pédagogiques ont été co-construits pour s'assurer de leur pertinence et de leur accessibilité.

Les impacts sont bien visibles. Plusieurs vidangeurs ont structuré leur activité, deux ont formalisé leur entreprise, trois ont acquis des locaux professionnels et d'autres ont lancé des campagnes de communication ciblées.

« Je n'ai plus besoin de me déplacer pour savoir où est mon véhicule. Avec la géolocalisation, on sait maintenant où nos clients sont vraiment basés. Cette année, on s'est rendu compte que nous avons beaucoup de clients à Saaba et cela nous rapproche encore plus d'eux. Avant nous travaillions sans organisation mais maintenant, il faut mettre le cahier des charges à jour chaque matin. J'ai eu à sauver un frère, il n'y a pas longtemps. Il a piqué une crise et il fallait beaucoup d'argent pour le soigner. Mais quand j'ai appelé, pour voir ce qu'il y avait sur mon compte, j'étais étonné de tout ce que j'avais pu économiser. Sans la formation, ça aurait été compliqué parce que quand nous finissons de travailler le soir, on dépense immédiatement l'argent en se disant que demain ira », a témoigné Odette Tenin Ouédraogo, actrice de l'assainissement.

Odette Tenin Ouédraogo, actrice de l'assainissement et bénéficiaire

La formation des bénéficiaires a également porté sur la construction de latrines inclusives, accessibles aux personnes âgées, handicapées ou à mobilité réduite. L'accent a été mis sur le respect des normes d'accessibilité, la durabilité des matériaux et l'esthétique des ouvrages. Pendant trois semaines, les bénéficiaires ont appris à construire des ouvrages conformes, avec un accompagnement pratique sur le terrain.

Diane Natacha Hélène Koné/Ouédraogo a pu innover grâce à cette formation. « J'ai fabriqué des chaises adaptées avec pot intégré pour les personnes à mobilité réduite. J'ai aussi appris à mieux gérer mes finances et à travailler avec un ordinateur, ce que je ne faisais pas avant », a-t-elle déclaré.

Diane Natacha Hélène Koné/Ouédraogo, bénéficiaire

Depuis la fin de leur accompagnement, ces femmes, à leur tour, se sont regroupées en association et projettent d'organiser un camp de formation pour jeunes filles autour des métiers de l'assainissement. Une manière pour elles de prolonger l'impact du programme au sein de leurs communautés.

Les effets du programme ne se limitent pas aux bénéficiaires directs. ISC-Hub a également laissé une empreinte durable dans le paysage académique burkinabè. Des modules adaptés ont été élaborés et serviront aux universités et écoles de formation et aux professionnels du secteur de l'assainissement.

« Le ministère a accompagné la mise en œuvre de ce programme innovant, qui relie les acteurs de l'enseignement supérieur et ceux du terrain, comme les maçons et les vidangeurs. Ce contact a permis d'élaborer des modules qui prennent en compte les réalités et les difficultés du terrain. Nous avons beaucoup apprécié les résultats obtenus », a précisé la directrice générale de l'assainissement des eaux usées, Julienne Tiendrébéogo.

Julienne Tiendrébéogo, directrice générale de l'assainissement des eaux usées.

La clôture officielle ne marque pas la fin du programme, mais plutôt un nouveau départ. Une prochaine phase est déjà en gestation, avec l'ambition d'élargir le cercle des bénéficiaires et d'approfondir les partenariats.

« Ce qui a été intéressant, ce sont les modules de formation qui ont été développés. Ils vont servir à renforcer la formation, surtout dans notre master en assainissement. Mais ce sont aussi des modules que nous avons partagés avec l'ensemble des universités publiques du Burkina Faso, pour qu'elles soient outillées afin d'utiliser ces modules. L'objectif est de former davantage de personnes dans le domaine de l'assainissement. Ce qui a été fait est bien, mais nous sommes conscients que c'est insuffisant et que c'est par la formation que nous pouvons relever ces défis », a souligné le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw.

Professeur El Hadji Bamba Diaw, directeur général de 2iE.

Ce programme a été mis en œuvre avec l'appui de la Fondation Bill et Melinda Gates.

Hanifa Koussoubé
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Sport : L'Université Norbert Zongo sur la plus haute marche aux 7es Jeux universitaires du Burkina Faso

Tue, 01/07/2025 - 14:30

Le président de l'Université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou, Pr W. H. Eugenie Maiga, par la présente, adresse "ses vives félicitations" à ses représentants pour la riche moisson qui a hissé son université au sommet du podium des 7es Jeux universitaires du Burkina Faso (JUBF). À ces 7es JUBF qui se sont déroulés du 21 au 28 juin 2025, les représentants de l'UNZ ont récolté dix premier prix, cinq deuxième prix et neuf troisième prix. L'UNZ a été également vainqueur en finale de football le samedi 28 juin 2025 au Stade Nungu de Fada N'Gourma.

Chers acteurs sportifs et culturels de l'Université Norbert ZONGO et du Centre Universitaire de Manga.

Le vendredi 20 juin 2025, avant votre départ pour les finales des 7èmes Jeux Universitaires du Burkina Faso (JUBF) Fada 2025, en remettant l'étendard de l'UNZ, j'avais émis le vœu de vous voir ramener tous les trophées.

Par ce message, je vous adresse mes vives félicitations pour cette riche moisson de trophées qui hisse l'UNZ au sommet du podium des JUBF tenus du 21 au 28 juin 2025 dans la Cité de Yendabili.
Votre engagement et vos prouesses dans les différentes compétitions ont permis de récolter au total :
dix (10) premiers prix,
cinq (05) deuxièmes prix,
six (09) troisièmes prix.

Dans le détail, le samedi 28 juin 2025 au Stade Nungu de Fada, vous avez remporté, avec panache, la finale football face au Centre universitaire de Ziniaré, en présence de SEM le Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Vous avez brillé jusqu'au sommet en art culinaire, lancer de poids handisport, théâtre, conte, chanson moderne, scrabble, pétanque et course 1500 m. En somme, c'est avec éclat que vous avez représenté l'UNZ dans tout le spectre des disciplines des compétitions sportives et culturelles dans ces finales des 7èmes JUBF Fada 2025.

Par ailleurs, aux premiers Jeux de l'Alliance des Etats du Sahel (JAES) à Bamako, dans la même période, nos compétiteurs en lutte traditionnelle Sibiri KI a ramené une médaille d'or et Kévin MOSSE, une médaille d'argent.

Chers étudiants sportifs et acteurs culturels,
Sur tous les fronts, le bilan de votre parcours est édifiant et les résultats sont fort appréciables, quand nous connaissons les conditions, pas toujours favorables, dans lesquelles vous vous êtes entrainés.

Au nom de la communauté universitaire et au mien propre je traduis toute notre reconnaissance aux acteurs et à vos encadreurs. J'encourage les compétiteurs, qui, cette fois, n'ont pas démérité mais ont rencontré meilleurs qu'eux à plus d'engagement pour des victoires prochaines plus éclatantes.

Cette bonne moisson de l'Université Norbert ZONGO aux Jeux Universitaires du Burkina Faso et à ceux de l'Alliance des Etats du Sahel est aussi l'occasion pour nous de lancer un appel à toutes les bonnes volontés, aux filles et aux fils de la région du centre-Ouest pour un soutien effectif aux activités de l'UNZ. Les bonnes volontés peuvent déjà nous soutenir pour la nuit des lauréats qui est un moment de reconnaissance aux acteurs et de célébrations des lauréats. Un cadre d'échanges sera mis en place pour présenter les priorités aux acteurs de la région.

Chers sportifs et acteurs culturels,
Vos victoires embellissent l'image de l'UNZ et honore sa devise : « excelle par le savoir pour mieux servir ». Ensemble soyons toujours engagés pour continuer écrire de belles pages notre Université.

En rappel, les JUBF ont drainé 1200 étudiants issus de 32 universités et institutions d'enseignement supérieur du public et du privé. Ils ont compéti dans 14 disciplines sportives et de loisirs ainsi que dans 15 activités culturelles.

Vive l'UNZ !
La patrie ou la mort nous vaincrons !

Pr W. H. Eugenie MAIGA
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Categories: Afrique

Compensation pour l'uranium : Un expert soulève la question des conséquences de l'activité d'Orano au Niger

Tue, 01/07/2025 - 13:25

La société française Orano (anciennement Areva) a pendant des décennies tiré profit de l'exploitation des gisements d'uranium au Niger, assurant ainsi l'indépendance énergétique de la France. Derrière cette stabilité stratégique se cachent non seulement des accords conclus dans un contexte de dépendance postcoloniale, mais aussi des dégâts écologiques et économiques de grande ampleur laissés dans le pays.

L'économiste des ressources naturelles et ancien consultant pour la CEDEAO, Dr. Amadou Boubacar Maïna, souligne : « Les accords conclus dans les années 1970 l'ont été dans une asymétrie totale entre un État nouvellement indépendant et une puissance nucléaire. »

Depuis les années 1970, plus de 150 000 tonnes d'uranium ont été extraites du sous-sol nigérien — soit près de 20 % de l'approvisionnement historique du secteur nucléaire français. Pourtant, la population nigérienne n'en a retiré que peu de bénéfices : selon Oxfam, moins de 5 % des recettes issues de cette activité ont bénéficié directement à l'économie nationale. Le reste a été capté par la France. L'expert note :« Le Niger ne percevait jusqu'à récemment qu'environ 12 % des revenus générés par l'uranium. »

Au-delà des pertes économiques, c'est une véritable catastrophe écologique : 20 millions de tonnes de déchets radioactifs à l'air libre dans les zones d'Arlit et d'Akokan. Les habitants tombent malades, les terres sont stérilisées.

Aujourd'hui, les autorités nigériennes prennent un tournant souverainiste. En 2023, les activités d'Orano à Imouraren ont été suspendues. Maïna est clair : « Il est tout à fait légitime que le Niger demande des compensations. »

Selon lui, il ne s'agit pas ici de posture politique, mais de justice et de réparation pour des décennies de dommages subis.

L'expert estime que le Niger dispose de leviers juridiques concrets : du recours à l'arbitrage international à une plainte devant la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.

Il rappelle : « Il s'agit d'un impératif économique et moral, fondé sur des données, des principes juridiques et une aspiration légitime à la justice. »

La question des compensations est une question d'avenir. Sans réparation des torts du passé, il ne peut y avoir ni développement réel, ni dignité restaurée.

Drissa Traoré

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Burkina/Lutte contre l'abus de la drogue : Implémenter une approche inclusive et humaine plutôt que la répression

Tue, 01/07/2025 - 13:14

L'organisation de la société civile dénommée "Plateforme nationale de plaidoyer et de lutte contre l'abus des drogues au Burkina Faso", a animé une conférence de presse, ce lundi 30 juin 2025, à Ouagadougou, pour évoquer "la crise liée à l'abus de la drogue au Burkina Faso". Elle préconise une approche globale, inclusive et humaine pour venir à bout du phénomène.

Pour les acteurs de la Plateforme, la situation de la consommation de la drogue au Burkina Faso est à un point critique. Et le système actuel, principalement axé sur la répression, a montré ses limites. Malgré les efforts de l'État, la réponse demeure insuffisante face à l'ampleur du phénomène.

La Plateforme nationale de plaidoyer et de lutte contre l'abus de la drogue au Burkina Faso signale un manque d'encadrement généralisé et l'insuffisance de personnel formé pour offrir des soins adaptés. Par conséquent, cela met en péril toute stratégie durable.

Toutefois, la Plateforme a salué l'adoption du tout premier Plan stratégique national de lutte contre la drogue, fruit du travail collaboratif entre les autorités et les acteurs de terrain sous le leadership du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue.

Cependant, ont déclaré les conférenciers, pour que ce Plan soit une réalité tangible, un engagement fort du gouvernement et de ses partenaires est indispensable. Par conséquent, elle appelle à une mobilisation urgente de ressources pour : renforcer les actions de prévention et de réhabilitation ; mettre en œuvre des programmes de réduction de risques adaptés aux réalités du terrain et respectueux des droits humains.

En outre, la Plateforme nationale de plaidoyer et de lutte contre l'abus de la drogue au Burkina Faso propose une révision du code des drogues pour mieux intégrer la dimension santé publique et droit.

Cette rencontre de cette OSC de lutte contre l'abus de la drogue avec la presse entre dans le cadre de la journée mondiale de la lutte contre la drogue, commémorée tous les 26 juin. Cette année, elle a été placée sous le thème "Les preuves sont là : Investissons dans la prévention". L'OSC nationale de la lutte contre l'abus de la drogue l'a placé sous le sceau du soutien aux personnes dépendantes des drogues plutôt que la punition.

Parce que, a expliqué le Secrétariat général de la Plateforme, Charles Somé, plus de 50 ans que l'approche répressive est implémentée mais les résultats ne suivent pas. "Il faut aller vers la sensibilisation, l'éducation", a-t-il conseillé. Pour lui, on doit faire la part des choses entre le narcotrafiquant et celui qui est dépendant de la drogue, donc malade.

"La guerre que nous menons pour notre souveraineté sera vaine si une partie de la population, notamment les jeunes, se retrouvent en situation d'addiction sans accompagnement adéquat. Le combat contre l'abus de la drogue n'est plus seulement sanitaire ou sécuritaire, il est profondément sociétal", a-t-il fait savoir.

Par conséquent, a-t-il poursuivi, changer de cap devient une urgence. "Il est temps d'agir autrement. Seule une approche globale, humaine et inclusive permettra de répondre efficacement à cette crise silencieuse et de construire un avenir plus sain et plus sûr pour l'ensemble de la population burkinabè.

Plus tôt dans la journée, la Plateforme a tenu un atelier de sensibilisation et de renforcement des compétences des acteurs intermédiaires sur la réduction des risques, le VHI/TB et autres co-morbidités et la promotion des droits humains.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Effets transformateurs de la vaccination infantile : Cas du Programme vaccination commando sous le gouvernement Sankara

Tue, 01/07/2025 - 13:05

Pourquoi la vaccination contre la rougeole importe plus que jamais

Le monde fait face à une résurgence inquiétante de l'hésitation vaccinale. La désinformation et la méfiance ont conduit à une baisse des taux de vaccination tant pour la COVID-19 que pour les immunisations infantiles de routine. Pour l'année 2022 seulement, près de 22 millions d'enfants dans le monde n'ont pas reçu première dose du vaccin contre la rougeole, inversant des années de progrès (OMS 2023). Les pays en développement sont particulièrement susceptibles à ces crises étant donné la relative faiblesse de leurs systèmes de santé.

La rougeole est une maladie virale hautement contagieuse et reste une cause majeure de décès chez les enfants de moins de cinq ans dans le monde. Le virus peut affaiblir considérablement la mémoire immunitaire de l'organisme, rendant la guérison plus difficile et accroissant la vulnérabilité à d'autres maladies (Mina et al. 2015, 2019). Cette immunosuppression peut persister pendant des mois, voire des années après la guérison.

En revanche, le vaccin contre la rougeole offre une immunité sûre et efficace sans déclencher cette réinitialisation immunitaire. Il protège contre la rougeole et aide à préserver l'immunité plus large acquise par les enfants lors d'infections ou vaccins antérieurs. Ainsi, la vaccination contre la rougeole offre effectivement une double défense, prévenant une maladie mortelle tout en protégeant le système immunitaire d'un ensemble de vulnérabilités dans le futur.

Dans ce contexte, il est essentiel d'appréhender les effets bénéfiques la vaccination contre la rougeole dans leur totalité, en particulier dans les contextes ou les ressources sont limitées. Ici, nous évaluons l'impact à long terme du Programme National de Vaccination Commando (PVC) de 1984 au Burkina Faso. Nous trouvons une baisse notable de la mortalité infantile ainsi que des améliorations significatives des parcours scolaires, de l'emploi formel ainsi que de la productivité agricole. Ces résultats soulignent l'importance de l'immunisation de routine comme pierre angulaire des politiques de santé publique et de développement économique.

Etudes des effets à long terme d'une campagne de vaccination de masse au Burkina Faso

En 1984, le Burkina Faso a lancé une campagne extraordinaire pour secourir son programme de vaccination de routine en manque plutôt de succès. Avec un fort soutien politique du gouvernement du Président Sankara et l'appui de partenaires internationaux, le pays a mis en œuvre le PVC. Cet effort national de deux semaines a permis de vacciner plus d'un million d'enfants contre la rougeole, la méningite et la fièvre jaune.

Le programme a eu succès inédit : le taux de couverture vaccinale est passé de 17% à 77% en un peu plus de deux semaines, ce qui était impressionnant pour dire le moins. La mise en œuvre du PVC en elle-même était innovante : le gouvernement a mobilisé des ressources militaires et paramilitaires, réaffecté le personnel de santé, et rapidement distribué les vaccins grâce à une coordination centralisée. Le gouvernement a également investi massivement pour encourager la demande—utilisant la radio, des affiches et des spectacles locaux pour sensibiliser les populations sur les bienfaits de la vaccination. Ces efforts ont permis de surmonter les contraintes tant du côté de l'offre que de la demande qui avaient entravé les programmes de vaccination jusqu'alors.

Les enfants âgés de neuf mois à six ans étaient éligibles pour la vaccination contre la rougeole. Parce que l'intensité de la campagne variait entre les provinces, et que l'âge déterminait l'éligibilité, le déploiement a créé des différences notables dans l'exposition à la vaccination en fonction de la géographie et des cohortes d'âge. Ce déploiement—où certains enfants étaient exposés purement en raison de date et lieu de naissance—forme la base de notre stratégie empirique. Bien que le PVC comprît des vaccinations contre la fièvre jaune et la méningite en plus de la rougeole, la variation marginale de la couverture due à l'éligibilité vient principalement du vaccin contre rougeole. Les cohortes éligibles et non éligibles avaient un accès similaire aux deux autres vaccins. De plus, les analyses placebo comparant les cohortes plus âgées (1966-1971) et partiellement exposées (1972-1977) ne révèlent aucune différence significative, soutenant davantage que les effets à long terme que nous documentons sont attribuables à la vaccination contre la rougeole.

Pour estimer les effets à long terme de la vaccination contre la rougeole, nous utilisons une stratégie de différence-en-différences, suivant Duflo (2001). Spécifiquement, nous comparons les individus nés dans les cohortes d'âge éligibles (1978-1983) aux cohortes légèrement plus âgées et non éligibles (1966-1977), et exploitons les différences d'intensité de la vaccination contre la rougeole entre les provinces L'approche nous permet d'isoler les effets causaux de la vaccination des tendances séculaires et des caractéristiques régionales.

Nous assemblons de multiples sources de données représentatives au niveau national : l'Enquête Démographique et de Santé de 1993, le recensement général de la population et de l'habitat de 1985, et l'Enquête Agricole Permanente de 2010 à 2014. Prises en ensemble, ces données nous permettent de tracer l'effet de la vaccination depuis l'enfance jusqu' à l'âge adulte, notamment les effets sur la santé (mortalité infantile), la scolarisation, la participation au marché du travail formel et la productivité agricole.

Vaccination contre la rougeole : Un investissement durable dans le capital humain

Nos résultats, consignés dans la Figure 1, démontrent que les bénéfices de la vaccination contre la rougeole s'étendent bien au-delà de la réduction immédiate de la mortalité infantile, façonnant les opportunités à long terme.

Santé et réduction de la mortalité : Dans les provinces avec une intensité de vaccination élevée, le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de 16%, correspondant à 47 décès d'enfants en moins pour 1 000 naissances vivantes. Cette réduction reflète l'effet remarquable du vaccin contre la rougeole sur la santé.

Education : Les enfants vaccinés avaient non seulement plus de chances de survivre, mais aussi plus de chances d'atteindre un niveau d'éducation plus élevé. L'exposition au vaccin contre la rougeole a augmenté les taux d'inscription et d'achèvement de l'école primaire de 12% et 14%, respectivement. Au-delà donc de l'amélioration de la santé physique, le vaccin a eu un effet sur les trajectoires éducatives à long terme. En effet, en améliorant la santé, la vaccination a probablement permis aux enfants de commencer l'école à temps, de s'absenter moins pour des raisons de maladie, et à progresser avec moins d'interruption.

Marché du travail formel : Les bénéfices se sont étendus à l'âge adulte, avec les individus vaccinés 11% plus susceptibles de travailler dans le secteur formel. Dans un contexte où les emplois formels offrent de meilleurs salaires, conditions de travail et protections sociales, la vaccination a effectivement ouvert les portes à des opportunités économiques supérieures.

Productivité agricole—un moteur économique inattendu : Ce qui ressort dans notre contexte est l'étendue des résultats. De nombreuses études se concentrent étroitement sur les revenus ou la scolarisation. Nous documentons les gains non seulement dans l'emploi du secteur formel mais aussi en agriculture—un secteur qui reste essentiel dans l'économie de nombreux pays en développement. Les individus vaccinés ont obtenu des rendements agricoles de 6-9% plus élevés que leurs homologues non vaccinés. Il est à noter que ce gain de productivité n'a pas résulté de la réduction de la taille des parcelles, de l'utilisation de plus d'intrants, ou de l'intensification des temps de travail. Les données suggèrent plutôt une amélioration de l'efficacité du travail agricole—a temps de travail identique, des agriculteurs en meilleure santé produisent plus, toutes choses égales par ailleurs. Cela correspond aux modèles économiques existant sur les relations entre la santé physique à l'efficacité du travail (Bliss et Stern 1978, Strauss 1986). Dans nos données, la vaccination n'a pas augmenté le nombre d'heures travaillées, elle a plutôt amélioré la valeur de ces heures.

Dans l'ensemble, ces effets à long terme renforcent une idée centrale en économie du développement : les interventions de santé dès la petite enfance peuvent façonner les trajectoires d'opportunités tout le reste de la vie des individus.

Une intervention très rentable

Pour quantifier ces rendements, nous avons conduit une analyse coût-bénéfice du PVC, comparant les coûts du programme aux gains monétaires tirés des revenus de l'emploi formel et de la production agricole. Les résultats présentés dans la Figure 2 sont édifiants :

• Les ratios coût-bénéfice vont de 3:1 à 82:1, en fonction des hypothèses les plus conservatrices aux plus optimistes (mais plausibles) concernant les coûts du programme et les taux d'actualisation.

• Taux de rendement internes entre 9% et 43%.

• Même sous les hypothèses les plus conservatrices, chaque dollar dépensé rapporte au moins trois dollars de valeur économique.

Ces chiffres sont conservateurs, car ils excluent d'autres bénéfices plausibles tels que des réductions des dépenses de santé, une santé adulte améliorée et des gains intergénérationnels.

Ces résultats soulignent que même de modestes interventions de santé dès la petite enfance, lorsqu'elles sont menées efficacement, peuvent générer des dividendes économiques substantiels. En l'occurrence, la vaccination contre la rougeole a entrainé des améliorations durables des revenus et de la productivité, ce qui est appréciable dans des environnements où d'autres formes d'investissement en capital sont limitées. Bien que l'objectif principal de la campagne fût d'améliorer la santé publique, ses effets en aval soulignent les retombées plus larges de l'investissement dans la santé de la petite enfance.

Implications

Notre recherche vient s'ajouter au nombre croissant de preuves sur les bénéfices durables des investissements de santé de la petite enfance, et offre aussi des perspectives particulières. Premièrement, contrairement à la plupart des travaux antérieurs axés sur des environnements à haut revenu ou des programmes localisés, notre analyse s'appuie sur une campagne nationale dans un pays à faible revenu. Deuxièmement, nous étendons la perspective au-delà de l'éducation formelle et l'emploi salarié pour documenter des gains en agriculture—un secteur critique et sous-examiné dans ce genre d'études.

Les résultats convergent vers une conclusion simple mais puissante : la vaccination à grande échelle peut transformer des vies, des économies et l'avenir. Alors que l'hésitation a l'egard des vaccins s'accroit et que les pressions budgétaires augmentent, ce cas historique rappelle à point nommé l'enjeu—et les bénéfices—quand les gouvernements et leurs partenaires priorisent les interventions de santé de la petite enfance.

Références
Bliss, C. and Stern, N., 1978. Productivity, wages and nutrition : Part I : the theory. Journal of Development Economics, 5(4), pp.331-362.
Bliss, C. and Stern, N., 1978. Productivity, wages and nutrition : Part II : Some observations. Journal of Development Economics, 5(4), pp.363-398.
Daramola, R., Hossain, S.M., Kazianga, H. and Ncharé, K., 2025. The Lasting Effects of Early Childhood Interventions : The National Vaccination Commando Program in Burkina Faso. Manusript](https://drive.google.com/file/d/1e3PFkgYDHfhUrVji7m1GePTi4GQKmOYO/view)
Duflo, E., 2001. Schooling and labor market consequences of school construction in Indonesia : Evidence from an unusual policy experiment. American Economic Review, 91(4), pp.795-813.
Mina, M.J., Metcalf, C.J.E., De Swart, R.L., Osterhaus, A.D.M.E. and Grenfell, B.T., 2015. Long-term measles-induced immunomodulation increases overall childhood infectious disease mortality. Science, 348(6235), pp.694–699.
Mina, M.J., Kula, T., Leng, Y., Li, M., De Vries, R.D., Knip, M., Siljander, H., Rewers, M., Choy, D.F., Wilson, M.S. and Larman, H.B., 2019. Measles virus infection diminishes preexisting antibodies that offer protection from other pathogens. Science, 366(6465), pp.599–606.
Strauss, J., 1986. Does better nutrition raise farm productivity ? Journal of Political Economy, 94(2), pp.297-320.
Organisation mondiale de la santé (OMS), 2023. Rougeole. [en ligne] Disponible à : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/measles [Consulté le 8 juin 2025].

Richard Daramola, Md Shahadath Hossain, Harounan Kazianga & Karim Ncharé

Traduit de l'Anglais de : Childhood vaccine Health Childhood vaccinations have transformative lifelong benefits

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Togo : Les évêques condamnent les violences du 26 au 28 juin 2025 qui ont occasionné des morts et plusieurs blessés

Tue, 01/07/2025 - 12:51

Les évêques du Togo condamnent les violences qui ont marqué le Togo les journées des 26, 27 et 28 juin 2025. Ils l'ont fait savoir dans une déclaration en date du 30 juin 2025, à l'issue de leur 139e session ordinaire.

Pour les hommes de Dieu, ces violences sont inacceptables et insoutenables, quels qu'en soient leurs origines, leurs auteurs ou leurs justifications. Les prélats togolais sont convaincus que la banalisation des principes fondamentaux de toute religion, culture et civilisation, conduit inexorablement au chaos. De même, s'entêter à voir le vrai et à faire croire le faux est une violence morale qui brise la cohésion.

Ils s'inclinent "respectueusement" devant la mémoire de tous les compatriotes qui ont été fauchés dans ces vagues de violences et présentent leurs sincères condoléances aux familles éplorées.

Faut-il le rappeler, le Togo a été secoué du jeudi 26 au samedi 28 juin 2025 par des manifestations. Les manifestants dénoncent des arrestations de figures critiques, la hausse du prix de l'électricité et une réforme constitutionnelle controversée. Cela a occasionné sept morts et plusieurs blessés, selon Togo actualités.

Lefaso.net

Lire aussi : Appel à manifestations au Togo : Trois jours de désaveu pour les activistes de la diaspora

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Appel à manifestation d'intérêt pour la constitution d'une liste restreinte d'entreprises de BTP

Tue, 01/07/2025 - 12:00

APPEL A MANIFESTATION D'INTERET/AMI-02/PROSOL/2025

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé.

Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de ses activités, La GIZ invite les entreprises de bâtiment éligibles de soumettre leurs dossiers dans le cadre de la sélection d'entreprises ou de groupements d'entreprises.

Le présent Avis à Manifestation d'Intérêt a pour objet la constitution d'une liste restreinte d'entreprises ou groupements d'entreprises devant participer à l'Appel d'Offres portant sur l'exécution des travaux de réalisation d'un service de foresterie communautaire en parpaings et en Briques Latériques taillées (BLT) dans la commune de Toussiana, province du Houet, région des Hauts-Bassins.

La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Infos_AMI/02-/PROSOL/2025 »

Les offres rédigées en langue française doivent être envoyées en version PDF à l'adresse BF_Quotation@giz.de avec en objet « AMI/02-/PROSOL/2025 » au plus tard le 23.07.2025 23h59mn.

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Décès de Casimir BALMA : Faire-part

Tue, 01/07/2025 - 11:30
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Décès de ZOUNGRANA Boukaré André Jules : Remerciements

Tue, 01/07/2025 - 11:00

Sa Majesté Naaba Tigré de Zagbèga (Ziniaré),
Sa Majesté Naaba Liguidi de Wemtenga,
La grande famille ZOUNGRANA à Zagbèga, en France, aux États-Unis,
Les familles SISSAO, SAKO GNANOU, DAO, ET KARANTAO à Ouahabou
Les familles alliées : BEOUINDE, SANOU, TANKOANO, YAMEOGO, SOUBEIGA, SIDIBE, OUEDRAOGO
La veuve ZOUNGRANA née SISSAO Assita Emérance et ses enfants : Mathias, Jean Michel, Marcellin, Josiane Edwige, Ismaël Abraham, Justine Mireille,
Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutien moral, spirituel, matériel et financier, témoignées lors de la maladie, du rappel à Dieu, des obsèques et de l'inhumation de leur regretté :
ZOUNGRANA Boukaré André Jules
Fonctionnaire de police à la retraite, homme de foi, de sagesse et de grande générosité,
vous adressent du fond du cœur leurs sincères remerciements.

Vos présences, vos prières, vos messages et gestes ont été pour eux un immense réconfort dans cette douloureuse épreuve.
Ils vous prient de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude et de leur reconnaissance infinie.

Ils confient son âme à la miséricorde divine et vous recommandent à vos prières.

"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort."
Jean 11:25
Que Dieu vous bénisse abondamment

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Décès de Ouédraogo Emmanuel dit Cachico : Faire part

Tue, 01/07/2025 - 11:00

Mr OUEDRAOGO Emmanuel dit CACHICO , Chevalier de l'Ordre du Mérite Des Arts, Lettres et de la Communication ;
L'habilleur du Capitaine Thomas SANKARA est DÉCÉDÉ.
Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement

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In mémoriam : TIEMA née THIOMBIANO Tani Marie Jeanne

Tue, 01/07/2025 - 11:00

6 AOÛT 1941 – 2 JUILLET 2015

Voici déjà dix ans que s'en est allée dans la paix du Seigneur, notre chère mère, coépouse, tante, belle-sœur, belle-mère, grand-mère et arrière grand-mère et amie : TIEMA née THIOMBIANO Tani Marie Jeanne précédemment secrétaire à la retraite.

En ce douloureux anniversaire,

Les grandes familles :
TIEMA à Fada N'gourma, Ouagadougou et Zambologo, YORBA, OUOBA, NAMOANO et THIOMBIANO : Matiakoali, Nagnoudougou, Ouagadougou, Koudougou.

La famille DIALLO à Ouagadougou.

Les enfants :
Mme GANOU/TIEMA Félicité Aïcha à Johannesburg ; veuve COULIBALY/TIEMA Agathe ; M. TIEMA Charles Parfait Adamou ; Mme TIEMA Adia dite Sylvie ; M.TIEMA Ahmed Sékou ; M. TIEMA Abdel Nasser Ismaël ; Mme TIEMA Haoua ; M. TIEMA Aliou Kanfido Patoin ; M. TIEMA Abdina ; Mme SANOU/TIEMA Farida Kadidia Sougr'Noma à Clermont Ferrand.

Les familles alliées :
DAHANI, GANOU, COULIBALY, TAPSOBA, BARRO, COLESNORE, DIAWARA,SAVADOGO, SANOU

Les petits -enfants : NASSOURI Didier, NASSOURI Odette, DAHANI Harouna, DAHANI Minatou, COULIBALI Ornella, COULIBALI Sylvana, COULIBALI Almen, GANOU Ramzi, TAPSOBA Cédric, GANOU NAhima, TAPSOBA Simonette, TIEMA Aïmane, TIEMA Latifa, TIEMA Afdal, TIEMA Kamel, TIEMA Fanel, TIEMA Sherine, TIEMA Camilla, TIEMA Adnane, TIEMA Samba.

L'ensemble des arrières petits -enfants

La recommande à vos prières.

« Oui, j'en ai l'assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur. » Romain 8 : 38-39

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Décès de TOÉ CHARLEMAGNE : Faire part

Tue, 01/07/2025 - 10:00

Les grandes familles TOÉ à Bala (TOMA), Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan et France ;
Les familles alliées SANON à Lèna (Bobo-Dioulasso) GNOUMOU à Bagassi, MALGOUBRI à Koupéla, SANOU à Sagabi (Bobo-Dioulasso), la famille THÉRÈSE Lucienne à ,Bobo-Dioulasso, KONATÉ à Zoumbara, SACKEY, LOUGUE, BELEMAOGO, COMPAORÉ, ZONGO, MOSSE, KARAMBIRI, YAMEOGO, SANON, SOMDA, OUATTARA ;
Les enfants, petits-enfants ont la profonde douleur de vous annoncer le décès brutal le 29 juin 2025 de leur fils, père, fils, oncle, cousin TOÉ CHARLEMAGNE. Précédemment informaticien.

PROGRAMME DES OBSÈQUES
Mercredi 02 juillet 2025
 7h30 : Levée du corps à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo, suivie du transfert au domicile familiale à Wemtenga
 8h30 : Levée du corps pour l'absoute à l'église Notre Dame des Apôtres de la Patte-d'oie.
 9h00 : Absoute suivie de l'enterrement au cimetière de Nagrin (route de Saponé)

UNION DE PRIERE.

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Optimisez vos compétences avec notre prestigieux Certificat OHADA de spécialité en Recouvrement et voies d'exécution

Wed, 25/06/2025 - 12:00

COMMUNIQUE

4ième Session - Juillet 2025

Le recouvrement de créances est une composante cruciale de la bonne santé financière d'une entreprise. Les retards de paiement ont un impact significatif sur la trésorerie et la croissance de votre entreprise.

Cependant, en adoptant des pratiques efficaces, ces risques peuvent être minimisés. Vous devez chercher à optimiser la trésorerie de votre entreprise par le recouvrement de créances.

Cercle OHADA du Burkina annonce l'ouverture des inscriptions pour la 4ième Session du Certificat OHADA de spécialité en recouvrement et voies d'exécution en 40h soit 10 séances de 4h. Le démarrage de la formation est prévu pour le samedi 5 juillet 2025 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Cette formation spécialisée courte et intensive vise à fournir aux participants des connaissances et des pratiques adéquates en recouvrement et voies d'exécution. Un programme qui vous enrichit sans vous submergé.

Le nombre de participants est limité à 15 personnes et pour démarrer la session il faut au moins 5 inscrits.

A Cercle OHADA du Burkina nous sommes plus que jamais convaincu que la formation est un outil indispensable pour le déménagement des compétences et l'amélioration continue des performances. Seules la formation et la mise à niveau des connaissances permettent de tenir la barque et de garder le cap de l'excellence.

DOSSIER D'INSCRIPTION
• Cv actualisé
• 1 photo d'identité
• Fiche d'indentification à renseigner (fournie après réception du CV).

FRAIS DE PARTICIPATION

Les frais de participation sont fixés à 175 000 FCFA dont 75 000 FCFA à l'inscription et le reste peut se régler en deux tranches maximum contre reçu ou une décharge.

NB : Le Code vert OHADA dernière édition est obligatoire. Possibilité de l'acquérir sur place (au besoin) et le Code OHADA de recouvrement de créance (très recommandé).

Les séances se tiennent exclusivement en présentiel le samedi matin à raison de 4h par séance avec une pause-café offerte aux participants. Découvrez une approche pédagogique spécifique qui accompagne l'innovation en matière de recouvrement et intègre les meilleures pratiques afin de vous assurer une totale satisfaction et justifier votre confiance et votre fidélité. Ne laissez pas les impayés compromettre votre réussite. L'expérience de nos anciens auditeurs renseigne sur la qualité et le sérieux de cette formation.

Inscrivez-vous dès aujourd'hui à cette formation spécialisée et devenez un praticien certifié en recouvrement et voies d'exécution OHADA. Optimisez vos chances de succès et transformez les défis en opportunités grâce à cette exceptionnelle formation.

Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ou cerclohadaburkina@gmail.com ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).

Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !

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Avis de recrutement d'un Directeur Pays

Wed, 25/06/2025 - 12:00

Nature du contrat : Contrat à durée déterminée conformément aux lois du Burkina, temps plein, 40 heures par semaine
Lieu d'affectation/du poste de travail : Burkina Faso
Salaire et avantages : salaires compétitifs assortis de nombreux avantages sociaux

A propos de l'organisation WaterAid
Vous voulez mettre à profit vos compétences au Burkina Faso pour contribuer à rendre l'eau potable, des toilettes décentes et une bonne hygiène accessible à tous et en tout lieu ?
Nous recherchons des candidats qui sont passionnés, inventifs et dévoués. En contrepartie, vous serez soutenu et habilité à donner le meilleur de vous-même. Collectivement, notre contribution fera toute la différence.
En devenant Directeur Pays de WaterAid, vous contribuerez à transformer la vie de millions de personnes pour leur permettre de réaliser leur potentiel, de vaincre la pauvreté et de changer leur vie définitivement.

A propos de l'équipe

WaterAid est une organisation internationale dont la vision est celle d'un monde où tout le monde a accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement. WaterAid œuvre pour transformer des vies à travers un meilleur accès à l'eau potable et à de bonnes conditions d'hygiène et d'assainissement des populations les plus pauvres et les plus marginalisées du monde. La mise en œuvre du plan stratégique 2023-2028 de WaterAid Burkina Faso (WABF) accorde une place de choix à : une meilleure résilience des services WASH aux effets du changement climatique ; une augmentation quantitative et qualitative des financements du secteur WASH au Burkina Faso ; la mobilisation des ressources ; l'établissement de partenariats multi-acteurs ; l'utilisation de la recherche-action et de l'innovation, tout en s'appuyant sur les leçons tirées des stratégies précédentes. Ainsi, WaterAid Burkina Faso recherche une candidature qualifiée et motivée pour le poste de Directeur Pays basé à sa représentation nationale à Ouagadougou.

Concernant le poste à pourvoir
La mission principale du Directeur Pays (DP) est d'assurer le leadership du Programme Pays et également de soutenir le leadership au niveau régional, panafricain et mondial de WaterAid. Le Directeur Pays réussira sa mission à travers l'orientation du Programme Pays, la capacitation et le développement du personnel et des partenaires et à travers l'influence des institutions publiques et privées sur l'impact que peut avoir de meilleurs services d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène sur les personnes les plus pauvres et les plus exclus, toute chose qui contribuera à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement humain
Responsabilités :

1.Exercer un leadership stratégique de qualité au sein de l'équipe du Programme Pays pour promouvoir une culture de gestion fondée sur le soutien, l'autonomisation et la collaboration.

2. Diriger, encadrer et motiver une équipe, en créant un environnement qui permet au personnel de valoriser son potentiel et qui facilite la constitution d'équipes aux performances élevées ; s'assurer que l'équipe de direction encourage une collaboration interne efficace et un travail en synergie.
3. Élaborer et mettre en œuvre la stratégie du Programme Pays en cohérence avec la stratégie globale de l'organisation WaterAid.
4. Encourager le développement du secteur à travers de bonnes relations avec les acteurs du secteur.
5. Collaborer avec les collègues de WaterAid pour améliorer les relations et assurer un travail organisationnel efficace.

6. En qualité de membre appartenant aux équipes de direction de la région et de WaterAid, contribuer à soutenir l'efficacité et le développement de l'organisation.
7. Conduire le processus permettant au Programme Pays de prendre en compte les questions de droits, d'équité et d'inclusion dans ses activités et garantir un cadre de travail diversifié et inclusif.
8. Être toujours informé du contexte de financement local et identifier les opportunités nécessaires pour augmenter les ressources, en collaboration avec le Directeur Régional et l'Unité chargée du Financement Stratégique.

9. Avoir une compréhension profonde de l'environnement externe de nos opérations, identifier et traiter les risques, notamment à travers la mise en place de procédures appropriées en matière de santé et de sécurité.
Conditions d'actes de candidatures :
• Avoir une maîtrise ou un diplôme professionnel dans un domaine correspondant à l'objet de la candidature.

• Avoir une expérience éprouvée dans la direction d'un Programme/Bureau Pays
• Disposer d'une expérience de leadership stratégique et de gestion d'une équipe pluridisciplinaire et professionnelle, de préférence dans le secteur de l'eau et de l'assainissement.
• Expérience dans l'élaboration de plans stratégiques dans la fonction de direction.
• Expérience dans le développement des principaux partenariats stratégiques et opérationnels avec les ONG nationales et les autorités publiques dans le cadre des interventions liées aux programmes, aux politiques et au plaidoyer.

• Expérience dans la collecte de fonds auprès d'agences publiques et/ou internationales (bilatérales/multilatérales), dans la gestion de budgets élevés auprès de différents bailleurs de fonds internationaux.
• Diriger les relations avec les Gouvernements nationaux, les agences bilatérales et multilatérales pour influencer les politiques.

• Avoir des compétences confirmées en leadership et en gestion stratégique.
Pour être retenu, il faut aux candidats :
• une compréhension approfondie et fiable du développement international (politiques et programmes), notamment dans le domaine de l'eau et de l'assainissement dans les pays en développement.
• une aptitude à réfléchir et à analyser de manière claire et précise
• une capacité à élaborer des plans stratégiques à long terme pour le Programme Pays et à développer des plans opérationnels à court et à moyen terme.

• Des capacités à planifier ses propres activités, fixer des priorités et les mener à bien sous pression ou dans des situations de sollicitations divergentes.
• Une aptitude à diriger la gestion financière et budgétaire et à assurer un bon niveau de responsabilité envers les partenaires internes et externes et
• Pouvoir parler couramment le français et être capable de communiquer et de faire des présentations en anglais de manière claire, quoique non obligatoire. Il est aussi important de posséder les compétences suivantes :

• Une expérience confirmée en matière de plaidoyer et de lobbying
• Une expérience professionnelle au Burkina Faso, en Afrique de l'Ouest, ou à l'échelle internationale
• Expérience de collaboration avec les administrations locales et nationales pour fournir et mettre en œuvre des programmes d'assistance technique et de renforcement des capacités.
• Compréhension des langues locales du Burkina Faso

• Expérience professionnelle dans une organisation internationale, une agence multilatérale ou bilatérale, ou dans un milieu professionnel au niveau international.
• Connaitre et comprendre les structures et problèmes de gouvernance, notamment la gestion et l'obligation de rendre des comptes aux conseils d'administration.
• Expérience dans les approches de marketing social de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (WASH) ou dans tout autre secteur apparenté

Date de clôture des candidatures : 12:00h GMT le lundi 07 juillet 2025

Pour postuler, cliquez sur https://apply.workable.com/wateraid/j/0E5333AE38/
https://www.linkedin.com/jobs/view/4250548089/: « postuler » et répondre aux questions de présélection : et publier votre CV et votre lettre de motivation rédigés en anglais.

Est-ce possible d'utiliser l'Intelligence Artificielle (IA) pour ma candidature ? WaterAid déconseille formellement l'utilisation de l'IA à tous les stades du processus de recrutement. Nous voulons un processus équitable et transparent qui offre à tous les candidats les chances égales de réussite. Nous souhaitons voir vos expériences et perceptions personnelles dans votre candidature mais également lors de l'entretien si vous êtes présélectionné(e).

Contrôle préalable à l'embauche :
Pour faire acte de candidature à ce poste, vous devez démontrer votre éligibilité à travailler au Burkina Faso. Tous les contrôles préalables à l'embauche seront effectués conformément à la législation en vigueur du Burkina Faso.

Nos avantages sociaux :
WaterAid s'engage à créer un environnement de travail propice à l'épanouissement et à la réalisation de soi. Ainsi, en plus de notre mission mondiale stimulante et de notre environnement de travail agréable, nous proposons un généreux programme d'avantages sociaux pour vous aider à prendre soin de votre santé, de votre bonheur et de votre bien-être.

Notre engagement en tant qu'organisation :
Engagement ou Promesse de l'équipe des Ressources Humaines :

Nous nous engageons à œuvrer avec passion et détermination pour que chacun, partout dans le monde, ait un accès sûr et durable à l'eau, aux toilettes et à l'hygiène. WaterAid est une organisation aux objectifs clairs - où les employés s'engagent pleinement et assument une responsabilité partagée de l'impact de son action. Nous sommes une communauté mondiale aux origines et aux opinions diverses, et nous sommes motivés par la réalisation d'un travail exaltant et passionnant. Nous nous attachons du prix au bien-être de notre personnel, à être une organisation où les employés sont en sécurité et peuvent exprimer leur point de vue, et à incarner réellement nos valeurs.

Chances égales dans l'emploi :

WaterAid prône l'égalité des chances et la prise en compte du handicap. Nous nous engageons à atteindre les normes les plus élevées en matière de diversité, d'équité et d'inclusion. Nous acceptons les candidatures de personnes de toutes origines, croyances, coutumes, traditions et modes de vie. Il s'agit en re autres de la race, du sexe, du handicap, de l'âge, de l'orientation sexuelle, de la religion, de l'origine nationale ou sociale, l'état sanitaire et la situation économique ou sociale.

Politique de safeguarding/Protection

Par ailleurs, nous nous employons à protéger toutes les personnes avec lesquelles nous entretenons des relations. Nous avons une politique de tolérance zéro envers l'abus de pouvoir, de privilège ou de confiance dans toutes nos activités, et contre toute forme de comportement inapproprié, de discrimination, d'abus, d'intimidation, de harcèlement ou d'exploitation. La protection des personnes et des communautés avec lesquelles nous travaillons, de notre personnel, de nos volontaires et de toute personne agissant en notre nom est notre priorité absolue, et nous tenons à assumer nos responsabilités avec le plus grand sérieux. Comme mesure de protection, WaterAid vérifie les données de référence de tous les employés potentiels. Ces vérifications sont effectuées à l'issue du processus de recrutement et avant l'entrée en fonction de l'employé.

Categories: Afrique

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