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Myanmar Military Ends State of Emergency to Prep for Election at Year’s End

TheDiplomat - Fri, 01/08/2025 - 05:04
The State Administration Council has been dissolved and a new caretaker government appointed, but the military remains firmly in charge.

Destination: Africa - is it legal for US to deport foreign criminals to the continent?

BBC Africa - Fri, 01/08/2025 - 02:25
Two African nations have taken criminals from other countries deported from the US.
Categories: Africa

Migrationswunder Indien?

SWP - Fri, 01/08/2025 - 02:00

Die Zahl indischer Migrant:innen in Deutschland ist in den letzten Jahren stark gestiegen. Sie helfen hierzulande besonders den Fachkräftemangel in MINT-Berufen zu lindern. Indien ist das wichtigste Herkunftsland für Arbeits- und Bildungs­migration. Das Profil der Migrant:innen wandelt sich derzeit. Es kommen weniger Expert:innen mit der Blauen Karte EU, dem wichtigsten Aufenthaltstitel für hochqualifizierte Arbeitskräfte, und mehr Studierende, Auszubildende und beruflich qualifizierte Personen zur Jobsuche oder Anerkennung von Qualifikationen. Das 2022 zwischen Berlin und Neu-Delhi geschlossene Migrations- und Mobilitätspartnerschaftsabkommen (MMPA) ergänzt den deutschen Rechtsrahmen zur Fachkräftegewinnung nicht durch zusätzliche Zugangswege. Doch es verbessert die praktische Umsetzung selbstorganisierter Migration aus Indien, etwa durch beschleunigte Visaverfahren. Die Gemeinsame MMPA-Arbeitsgruppe bietet die Möglichkeit, im Dialog mit der indischen Regierung die Potentiale der zunehmenden Migration zu nutzen, aber auch die daraus erwachsenden Herausforde­rungen zu meistern, etwa die unzureichende Regulierung privater Vermittlungsagenturen. Das Beispiel Indien zeigt, dass Deutschland über seine Außenstrukturen noch viel stärker im Herkunftsland ansetzen muss, um – mit Hilfe der migrationsbezogenen Entwicklungszusammenarbeit – neue Konzepte zur fairen und erfolgreichen Fachkräftegewinnung für Deutschland zu erarbeiten. Die Migrationskooperation mit Indien ist ein verbindendes Element in den wichtiger werdenden deutsch-indischen Beziehungen. Themen bilateraler Kooperation wie Digitalisierung, künstliche Intelligenz und Klimaschutz sollten systematisch mit Wissensaustausch und der Mobilität von Fachkräften in der jeweiligen Branche verbunden werden.

Ben Marc Diendéré, envoyé spécial du Canada pour l'Afrique : « Bobo reste pour moi une source d'identité, de force et d'inspiration... »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:15

Natif de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, Ben Marc Diendéré est arrivé au Canada à l'âge de 25 ans. Depuis son arrivée, il n'a cessé de gravir les échelons, occupant plusieurs fonctions. Ce communicateur passionné de culture a ainsi offert ses services à VIA Rail Canada, la SODEC, Québecor Média et Sollio groupe récréatif, etc. Actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine, le communicateur aura pour mission d'appuyer le gouvernement du Canada en fournissant des conseils stratégiques et en collaborant avec le réseau des missions diplomatiques canadiennes sur le continent africain. Puis il a enchaîné les postes de haut niveau : observateur permanent auprès de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (ECA), ambassadeur canadien, envoyé spécial du Canada pour l'Afrique depuis février 2025. Pour Lefaso.net, il revient sur sa nomination, ses missions, sa vision des relations Canada Afrique et son enfance bobolaise.

Lefaso.net : Quelle a été votre réaction après votre nomination comme envoyé spécial du Canada pour l'Afrique ?

Ben Marc Diendéré : C'était d'abord un grand honneur, mais aussi un profond sentiment de responsabilité. Cette nomination représente une marque de confiance du gouvernement canadien, et elle m'engage à œuvrer avec rigueur et humilité pour renforcer les liens entre le Canada et le continent africain.

En quoi consiste exactement ce rôle d'envoyé spécial ?

Mon rôle consiste à représenter le Canada dans ses relations stratégiques avec les pays africains, à renforcer les partenariats bilatéraux et multilatéraux, à promouvoir les intérêts communs, que ce soit en matière de paix, de développement durable, de commerce ou encore de jeunesse et d'innovation. Je serai aussi à l'écoute des priorités africaines des Canadiens, également de celles des pays africains partenaires, afin de construire une relation mutuellement bénéfique.

Dans quel état d'esprit avez-vous abordé votre nouvelle mission ?

Avec enthousiasme, mais aussi avec lucidité. Le contexte mondial est complexe, les attentes sont élevées, mais je suis convaincu que le dialogue sincère, le respect mutuel et l'action concertée peuvent produire des résultats tangibles. Je suis prêt à écouter, apprendre et agir.

Vous êtes actuellement observateur permanent du Canada auprès de l'Union africaine. Votre parcours à la fois personnel et professionnel vous a-t-il équipé pour assumer ce rôle de pont entre le Canada et l'Afrique ?

Absolument. Mon parcours, entre deux continents, m'a donné une perspective unique. J'ai une connaissance intime des réalités africaines, notamment ouest-africaines, mais aussi une compréhension des institutions, des valeurs et des priorités canadiennes. Cette double appartenance culturelle me permet d'être un vecteur de dialogue et de compréhension mutuelle.

Comment qualifieriez-vous les relations actuelles entre le Canada et l'Afrique de façon générale ?

Les relations sont historiques, solides, mais elles doivent être modernisées et renforcées. Le Canada est perçu comme un partenaire fiable et respectueux. Toutefois, nous devons aller au-delà de l'aide au développement, pour construire de véritables partenariats économiques, technologiques, éducatifs et culturels. Au plan politique, le Canada ne donne de leçons à aucun pays. Ce pays qui m'a ouvert grands ses bras connaît le poids de l'injustice et de l'inégalité.

Lire aussi : Diplomatie : Ben Marc Diendéré, le nouvel intermédiaire entre l'Afrique et le Canada

Sur quels aspects de leurs relations Africains et Canadiens devraient-ils mettre l'accent, ou améliorer selon vous ?

Je maintiens que l'Afrique, ce sont 54 pays. Nous ne devrons pas l'oublier. Mais je vous dirais qu'il est essentiel de renforcer la coopération économique, notamment en soutenant les jeunes entrepreneurs et en facilitant les échanges commerciaux équitables. L'éducation, la transition énergétique, la sécurité alimentaire et la gouvernance démocratique sont aussi des domaines clés. Il faut aussi valoriser les diasporas comme acteurs de transformation et de rapprochement.

Les États-Unis suspendent la plupart de leurs aides et programmes. Est-ce que cela pourrait impacter d'une manière ou d'une autre la coopération entre le Canada et l'Afrique ?

Chaque pays définit ses priorités souverainement, mais le Canada maintient une approche fondée sur la coopération, la solidarité et le partenariat à long terme. Si certains espaces se libèrent, cela peut être aussi l'occasion pour le Canada de renforcer sa présence et son engagement, tout en restant fidèle à ses principes.

Peut-on déjà avoir une idée de la future stratégie canadienne pour l'Afrique ?

Des consultations sont en cours pour définir une stratégie plus claire, cohérente et ambitieuse. Cette stratégie visera à structurer notre engagement autour des priorités africaines : croissance inclusive, climat, paix, jeunesse, égalité des genres. L'objectif est de bâtir des partenariats durables et équitables.

École Centre B et lycée municipal de Bobo, université de Ouagadougou et maintenant envoyé spécial du Canada pour l'Afrique… Comment définiriez-vous votre parcours ?

Vous avez oublié ma petite enfance à Demba Youma et le support des religieuses et religieux de Saint Vincent de Paul. C'est un parcours de gratitude et de résilience. Chaque étape m'a façonné. Je suis fier de mes racines à Bobo-Dioulasso, de ma formation au Burkina Faso, et de l'opportunité que m'a donnée le Canada de continuer à grandir et à servir. C'est un parcours de ponts — entre cultures, entre continents, entre générations.

Quels liens avez-vous conservés avec votre pays d'origine, le Burkina en général et Bobo-Dioulasso en particulier où vous avez vos racines ?

Mes liens sont profonds, gourmands et vivants. J'y retourne dès que j'ai une fenêtre de temps. J'y ai ma famille, mes amis, mes mentors, mes souvenirs fondateurs. J'adore la bouffe du Faso et mes cacahuètes salées. Plus sérieusement, j'essaie aussi de contribuer, modestement, à travers des initiatives de jeunesse, d'éducation et de développement. Bobo reste pour moi une source d'identité, de force et d'inspiration. Un de mes penseurs préférés, un Québécois d'origine sénégalaise, a dit cette citation que j'aime beaucoup… Entre mes racines africaines et mon feuillage québécois se dresse mon tronc sénégalais. Je peux dire la même chose… Entre mes racines africaines et mon feuillage canadien se dresse mon tronc burkinabè.

Entretien réalisé par en ligne par D.T. Sawadogo
Lefaso.net

LinkedIn : Ben Marc Diendéré
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Twitter (X) : @Marc_ben

Categories: Afrique

Burkina/Justice : D'août à décembre 2025, 500 condamnés exécuteront des travaux d'utilité publique dans 22 communes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:10

Le Secrétariat technique des Travaux à haute intensité de main-d'œuvre (ST-THIMO) lance dans le mois d'août 2025 une initiative d'appui aux travaux à haute intensité de main-d'œuvre. 500 condamnés sont concernés par cette initiative qui se déroulera dans 22 communes à travers le pays, et dont l'échéance court jusqu'au mois de décembre. L'annonce a été faite ce jeudi 31 juillet par le secrétaire technique, le capitaine Ollo Palenfo, en conférence de presse. Cette entreprise permettra à terme d'atténuer les charges de l'État, mais aussi de réduire la population carcérale. Le lancement officiel est prévu se tenir le samedi 2 août 2025, à Ziniaré.

L'initiative Appui THIMO a été portée par son secrétariat technique, avec à sa tête le capitaine Ollo Palenfo, par ailleurs secrétaire général du ministère en charge des infrastructures. Dans sa concrétisation, elle a sollicité l'appui des ministères en charge de la justice et celui des infrastructures, lesquels sont directement concernés. « Dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques et de renforcement de la résilience communautaire, cette initiative représente une réponse audacieuse à des enjeux majeurs de notre pays », a-t-il indiqué.

De façon plus claire, l'initiative mobilisera 500 condamnés pour l'exécution de travaux d'utilité publique dans 22 communes à travers le pays. Durant ce projet, le ST-THIMO prévoit le curage de 150 km de caniveaux, l'évacuation de 1 500 m3 d'ordures, la plantation de 10 000 arbres dans la dynamique de restauration du couvert végétal, sans oublier le débroussaillage de 300 hectares d'espace. L'échéance de ces travaux court pour une durée de cinq mois, soit d'août à décembre 2025.

« Il y a des personnes qui ne sont pas détenues, mais condamnées au TIG qui prendront part aux travaux », Ollo Palenfo

Pour le directeur général de l'administration pénitentiaire, Sabila Sawadogo, l'initiative est la bienvenue. « En tant que premier responsable de l'administration pénitentiaire, aucune activité en lien avec le milieu carcéral, pouvant améliorer un tant soit peu les conditions de détention des détenus, et participer à leur réinsertion sociale ne me laisse indifférent. Cette préoccupation est au cœur de notre activité quotidienne », s'est-il exprimé, ajoutant que l'initiative inculquera aux détenus la valeur du travail et la valorisation de la dignité humaine par le travail.

« Elle permettra en outre de désengorger nos prisons car pour ceux qui sont condamnés au Travail d'intérêt général (TIG), travailler un mois équivaut à trois mois de peine. Les charges dont l'alimentation, le couchage, la santé, l'hygiène, le déplacement dans les centres de santé, etc. des détenus, seront réduites. Nous éviterons les mutineries, les tentatives d'évasion, de suicide, les disputes entre détenus, etc. Ce projet leur montrera qu'ils ne sont pas des laissés pour compte et qu'ils font partie des fils et des filles de notre pays, le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

« Il y a des événements sociaux en famille où, sur permission, les détenus vont et reviennent sans sécurité », Sabila Sawadogo

Pour ceux qui craignent le risque d'évasion, Sabila Sawadogo rassure : il est quasi nul. « Il y a une classification des détenus qui se fait au sein des prisons. Le détenu s'amende par le bon comportement et on effectue un suivi. Par exemple, au nettoyage du théâtre populaire, nous sommes allés avec plus de 100 détenus qui ont travaillé avec la population, sans évasion. Le centre pénitentiaire de Baporo est une prison ouverte. Le champ s'étend sur 200 ha. Nous y employons des détenus contraints au TIG. Mais on enregistre rarement des évasions », a-t-il assuré.

Rappelons que dans le cadre de la promotion du travail pénitentiaire, les établissements pénitentiaires ont pu développer des stratégies pour occuper utilement des détenus dans plusieurs domaines de compétences, en collaboration avec les différentes communes du pays. Les plus fréquentes sont : l'entretien et l'embellissement des voiries, le nettoyage des espaces publics et des services sociaux de base, le curage des caniveaux.

Une vue des journalistes mobilisés à l'occasion de cette conférence de presse

Pour les activités de production pénitentiaire, les détenus sont également employés dans les unités pour produire de la valeur ajoutée dans les filières de développement économique. Ces activités contribuent non seulement à leur formation professionnelle, mais aussi à l'amélioration de leurs conditions de vie en détention à partir des ressources engrangées dans les métiers comme l'agriculture, l'élevage, la teinture pour la transformation des tissus en koko donda, le tissage, la savonnerie, la menuiserie bois et métallique.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Abaissement d'échelons, rétrogradation, révocation… le Conseil supérieur de la magistrature fait le point des activités de ses chambres disciplinaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:05

Dans le présent communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) fait le point des activités des chambres disciplinaires du 25 novembre 2024 au 25 juin 2025. Pour la période concernée, plusieurs magistrats ont été sanctionnés. Ces sanctions vont du blâme à l'abaissement d'échelon en passant par la révocation, la rétrogradation et la mise à la retraite.

Ainsi, le blâme a été prononcé contre trois magistrats. Un magistrat a subi un abaissement d'échelon et un autre trois échelons. Un magistrat a été rétrogradé et un autre mis à le retraite d'office. Enfin un magistrat a été révoqué.

Le communiqué précise que des mesures administratives et judiciaires préalables avaient été prises par l'autorité compétente contre les magistrats mis en cause, non seulement pour renforcer la crédibilité des juridictions dans les ressorts desquelles ils officiaient, mais aussi et surtout, pour préserver l'image de l'institution judiciaire dans son ensemble.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Septembre 2025 : L'État de la Palestine chantera-t-il dans les cœurs et avec le chœur des nations ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 01/08/2025 - 00:00

Que peut une image ? Que vaut une image ? 100 000 mots, une reconnaissance ? Ce que l'image de la bande de Gaza détruite n'a pas pu faire, ce que les images de milliers de Gazaouis morts n'ont pas pu arracher, l'image de l'innocence affamée et malnutrie est en passe de l'obtenir. Le pouvoir génocidaire de Netannyahou n'avait pas prévu cela. La famine organisée pour chasser les populations de Gaza est en train de devenir une arme contre ceux qui l'utilisent. Depuis l'annonce par la France de sa volonté de reconnaître l'État de Palestine à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, les étoiles semblent s'aligner enfin pour la solution à deux États. En effet, depuis que Paris a décidé de ne plus fermer les yeux sur le génocide en cours, même s'il est pour une autre appellation, beaucoup de pays ont décidé que trop c'est trop, le gouvernement israélien et ses extrémistes allaient trop loin.

Vider Gaza de sa population par les armes et la faim, annexer la Cisjordanie et bien d'autres encore, puisque pour eux Israël devrait aller du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. Parmi les derniers États à se rappeler du droit international qui doit être la ligne de conduite de tout État, il y a le Royaume-Uni, qui a posé des conditions qui, si elles ne sont pas résolues, reconnaîtront l'indépendance de la Palestine, puis le Canada est entré dans la danse, et le Portugal aussi. Et l'Allemagne se tâterait. Si les choses vont à ce train en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies, il y aura une ovation debout pour la Palestine et Israël et les États-Unis quitteront probablement la salle. Puisque les pays suivants vont le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin.

Avec ces annonces, nous serons à 160 pays sur 193 membres de l'ONU qui reconnaîtront la Palestine en septembre 2025, soit près de 83% des membres. Malgré ce fort pourcentage de pays favorables, la Palestine est seulement un État observateur à l'ONU depuis 2012, État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale en 2015. Les États-Unis se sont opposés en avril 2024 à l'adhésion pleine et entière de la Palestine par un véto au Conseil de sécurité. Le président Trump, qui veut faire de Gaza une riviera, n'est pas pour l'indépendance de la Palestine et il menace le Canada parce qu'il y est favorable.

L'indépendance de la Palestine fait ses premiers pas en Afrique

L'État de Palestine a été porté au monde sur le sol africain en Algérie. Souvenez-vous, bonnes gens, c'est le 15 novembre 1988 à Alger que le Conseil national palestinien a déclaré unilatéralement l'indépendance de la Palestine par la voix du président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat. On ne le dit pas assez, en Israël, tout le monde ne partage pas la politique qui a cours et le pays avait signé les accords d'Oslo en 1993, au terme desquels l'Organisation de libération de la Palestine avait reconnu l'État d'Israël pour la coexistence des deux États.

L'Algérie, pays hôte de la proclamation de l'indépendance, a été la première à reconnaître le nouvel État, mais dans les jours qui suivent, ils sont 75 à reconnaître l'indépendance de la Palestine, signe des temps et de l'époque différente que nous vivons aujourd'hui. Ces États témoignaient de leur attachement au droit international, en l'occurrence celui du droit à l'autodétermination du peuple palestinien, qui comprend celui de disposer d'une terre et de prendre lui-même les décisions qui le concernent. Les pays africains et ceux de l'Europe de l'Est ont été parmi les premiers pays qui ont reconnu la Palestine.

Ouagadougou, si je ne m'abuse, possède toujours une rue de la Palestine. Par contre le Fedayin qui trônait au rond-point devant l'école de la police, qui faisait partie des plus beaux monuments de la présidence de Thomas Sankara, a été enlevé.

L'humanité meurt en Palestine par l'action du régime israélien

Notre humanité est devenue incertaine, douteuse. Un Martien qui arriverait sur notre planète et nous regarderait vivre serait surpris par nos manières, notre indifférence à la souffrance du prochain, d'autres peuples, races et ethnies. Il se demanderait pourquoi nous aimons tant les guerres et comment l'autodestruction semble être une seconde nature pour nous. Comment apprécierait-il le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis plus de deux ans sans que les nations les plus fortes détentrices du droit de véto à l'ONU ne fassent rien pour y mettre un terme ?

Sans que les riches monarchies pétrolières et gazières du Moyen-Orient ne fassent rien pour mettre fin à la misère de ce peuple ? Il y a plus de deux mille ans, on s'interrogeait sur la connaissance du prochain. La question qui est mon prochain est toujours actuelle, et les bons Samaritains se font rares. Partout dans le monde il y a des gens révoltés, horrifiés par ce qui se passe à Gaza et dans toute la Palestine, mais pourquoi les choses ne changent pas ?

Israël a réussi à faire accepter par les élites en Europe et aux États-Unis son fameux droit à se défendre qui l'exonère de tout respect du droit international. On ne l'attaque pas, il se défend. Il agresse, il se défend. Aussi il peut faire des guerres préventives en Iran parce que ce dernier veut se doter de l'arme nucléaire, faire un génocide à Gaza parce qu'il veut en prendre possession après avoir tué depuis le 7 octobre 2023, 60 034 personnes et blessé 145 870 autres. Signalons que le Hamas avait fait ce jour une attaque terroriste qui a fait plus de mille morts et pris des otages.

Si la reconnaissance de l'État palestinien avance, la dénonciation des violations du droit international par Israël comme le génocide n'a pas la même popularité. C'est l'Afrique du Sud qui a pris seule la responsabilité de traîner Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide dans la bande de Gaza en décembre 2023. Depuis des mandats d'arrêt ont été émis par le procureur de la Cour contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, pour crimes contre l'humanité.

Réunis les 15 et 16 juillet 2025 en Colombie à Bogota, co-organisé par la Colombie et l'Afrique du Sud en tant que coprésidents du groupe de La Haye, 20 pays se mobilisent pour contrer un « climat d'impunité » favorisé par Israël et ses alliés. La situation à Gaza est catastrophique : soit vous mourrez par les balles, soit par la faim.

Et la population est chassée pour être confinée dans 12% de la petite enclave. Le génocide est dénoncé par deux ONG israéliennes : B'Tselem et Physicians for Human Rights Israel (PHRI, Médecins pour les droits humains). Yuli Novak, directrice de B'Tselem dit : « En tant que personnes israéliennes et palestiniennes qui vivent ici et sont témoins de la réalité chaque jour, nous avons le devoir de dire la vérité avec clarté : Israël commet un génocide contre les Palestiniens. »

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Exposition : le Guantanamo de l'Adriatique

Courrier des Balkans / Albanie - Thu, 31/07/2025 - 23:59

House of Compassion Place du Béguinage - 1000 Bruxelles
Anna Lodeserto, journaliste et chercheuse Nicolas Lesenfants Ramos, photojournaliste (en ligne) The “Adriatic Guantanamo” Le “Guantánamo Adriatique”
Le vendredi 20 juin, à l'occasion de la « Journée Mondiale des Réfugiés », la House of Compassion accueillera, dans le cadre de la semaine de mobilisation en soutien à la population palestinienne intitulée « Faim de justice pour la Palestine – Hunger Strike for Palestine », une (…)

- Agenda / ,
Categories: Balkans Occidentaux

Exposition : le Guantanamo de l'Adriatique

Courrier des Balkans - Thu, 31/07/2025 - 23:59

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Le vendredi 20 juin, à l'occasion de la « Journée Mondiale des Réfugiés », la House of Compassion accueillera, dans le cadre de la semaine de mobilisation en soutien à la population palestinienne intitulée « Faim de justice pour la Palestine – Hunger Strike for Palestine », une (…)

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Exposition : le Guantanamo de l'Adriatique

Courrier des Balkans - Thu, 31/07/2025 - 23:59

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Anna Lodeserto, journaliste et chercheuse Nicolas Lesenfants Ramos, photojournaliste (en ligne) The “Adriatic Guantanamo” Le “Guantánamo Adriatique”
Le vendredi 20 juin, à l'occasion de la « Journée Mondiale des Réfugiés », la House of Compassion accueillera, dans le cadre de la semaine de mobilisation en soutien à la population palestinienne intitulée « Faim de justice pour la Palestine – Hunger Strike for Palestine », une (…)

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26ᵉ Assemblée générale des établissements publics de l'État : Une amélioration des performances financières enregistrée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:55

La 26ᵉ Assemblée générale des Établissements publics de l'État (AG/EPE) se tient ce 31 juillet 2025. Placée sous la présidence du chef de l'État, représenté par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la rencontre va permettre de délibérer sur les rapports de gestion des conseils d'administration, les rapports d'activités et les états financiers de l'exercice 2024 de 109 EPE, parmi lesquels on dénombre 18 fonds nationaux. De façon globale, on note une amélioration des performances financières des EPE en 2024. Des recommandations seront formulées, pour un meilleur fonctionnement des EPE.

L'AG/EPE constitue un moment privilégié pour faire le point du fonctionnement des EPE, des avancées et des défis rencontrés. Selon le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, c'est un rendez-vous majeur de redevabilité et de pilotage stratégique, qui a permis au fil des années d'enregistrer des progrès notables tant en matière d'organisation institutionnelle que dans l'amélioration des services publics rendus aux populations. « Cette instance se veut à la fois un cadre d'échanges constructif sur les difficultés d'ordre stratégique et organisationnel qui affectent les performances des EPE et incarne le partage des bonnes pratiques à promouvoir », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé les travaux de la 26ᵉ Assemblée générale des EPE

Pour la présente AG/EPE, il s'agira de passer en revue les performances de 109 EPE au titre de l'année 2024, d'examiner les difficultés rencontrées dans l'accomplissement de leurs missions et de proposer les actions nécessaires à entreprendre pour de meilleurs résultats. À en croire le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, les performances de ces EPE sont très appréciables, car elles ont pu dégager un excédent financier de plus de 80 milliards de FCFA, enregistré contre 69 milliards en 2023. Il note également que la plupart des indicateurs ont été respectés.

Toutefois, souligne Aboubacar Nacanabo, certains indicateurs doivent être revus, notamment en ce qui concerne les fonds nationaux et la question des impayés. Des efforts doivent être consentis, pour un meilleur recouvrement.

Le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, note une performance appréciable des EPE pour l'exercice 2024

La comptabilité des matières au cœur des échanges

La présente AG/EPE se tient autour du thème « Apport de la comptabilité des matières dans la gestion efficiente du patrimoine des établissements publics de l'État dans un contexte de rareté des ressources ». La comptabilité des matières, rappelons-le, est une comptabilité d'inventaire permanente qui a pour objectif le suivi administratif et comptable des biens meubles, immeubles et stocks de l'État et des autres organismes publics. Elle constitue un outil de traçabilité, de sécurisation et de contrôle de la gestion des biens publics dans les EPE. La mise en œuvre de la comptabilité des matières permet d'améliorer la transparence et la redevabilité, d'optimiser la gestion financière, de planifier la maintenance ou le renouvellement des biens, de contribuer à la performance globale de l'EPE et d'améliorer le management.

Pour le Premier ministre, le thème choisi est pertinent, au regard du contexte actuel du Burkina Faso, qui impose une utilisation rationnelle des ressources qui se font rares. « Ce thème se veut une interpellation collective. Il traduit la volonté de renforcer la gouvernance matérielle de l'État dans une logique d'économie, de transparence et de performance… Une bonne tenue de la comptabilité des matières, dotée d'outils adaptés et animée par des professionnels compétents, constitue un levier stratégique pour optimiser l'utilisation des biens publics, rationaliser les dépenses et allouer les ressources économiques vers les programmes à fort impact social ».

Vue des participants

Tous les établissements publics ont été invités à faciliter la mise en place de la comptabilité matières et à se l'approprier pour une meilleure gestion du patrimoine non financier. À l'issue des travaux, des recommandations seront formulées en vue d'améliorer la gouvernance des EPE afin qu'elles puissent contribuer au développement économique et social du Burkina Faso.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : Plaies saisonnières, comment prévenir ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:50

Pendant la saison des pluies, de nombreuses personnes, en particulier les enfants, développent des boutons, des démangeaisons voire des plaies sur la peau. Dans cet entretien, Dr Maria Berthe Toé, dermatologue-vénérologue au Centre hospitalier régional de Manga, nous éclaire sur les causes, les signes d'alerte, les mesures de prévention et l'importance d'une consultation dermatologique rapide.

Lefaso.net : Pourquoi pendant la saison des pluies des boutons ou des plaies apparaissent sur la peau de certaines personnes ?

Dr Maria Berthe Toé : les plaies saisonnières ou prurigo strophulus sont une dermatose (maladie de la peau) qui se manifeste par l'apparition de boutons et de démangeaisons touchant les parties du corps qui sont plus accessibles aux piqûres des insectes notamment les moustiques dans notre contexte. Le prurigo strophulus est très fréquent pendant la saison des pluies, parce que La gens sont plus exposés aux piqûres de moustiques. Pendant cette période, il y'a des eaux stagnantes qui constituent des gîtes propices à la pullulation des moustiques qui sont les agents responsables.

Il faut cependant noter que le prurigo strophulus peut persister toute l'année dans certaines régions en raison de la présence continue des moustiques. Il faut aussi signaler que certains insectes comme les acariens, les puces, les punaises peuvent être responsable de cette dermatose. Le prurigo strophulus touche principalement les enfants de 2 à 10 ans, plus rarement les adultes.

Quelles sont les principales causes des boutons et plaies observés chez certaines personnes pendant la saison des pluies ?

Le prurigo strophulus est lié à une hypersensibilité à la piqûre des insectes, essentiellement les moustiques. Les enfants ayant une prédisposition à développer des allergies (Atopie) comme l'asthme, la rhinite allergique sont les plus à risque. Les symptômes se manifestes par l'apparition de boutons accompagnés de démangeaisons intenses. Ces boutons apparaissent sur les parties découvertes du corps (les bras, les jambes). Les boutons peuvent faire place à des plaies qui peuvent se surinfecter. Ces plaies vont se cicatriser en laissant des taches noires sur les bras et les jambes. Ces taches noires peuvent persister et avoir un impact esthétique.

Quels sont les signes qui doivent alerter une personne pour qu'elle consulte un dermatologue ?

La dermatologie-vénérologie est la spécialité médicale qui s'occupe des maladies de la peau et de ses annexes (muqueuses, cheveux, poils, ongles, glandes sudorales, glandes sébacées) ainsi que des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA. Toute personne présentant des problèmes de peau, quelle que soit la manifestation clinique, doit consulter un dermatologue le plus tôt possible pour un diagnostic et une meilleure prise en charge.

Dr Maria Berthe Toe, dermatologue-vénérologue

Comment différencier une simple irritation de peau d'une infection plus sérieuse ?

Une simple irritation de peau peut cacher une pathologie sous-jacente très grave. La peau est le miroir de multiples affections internes dont les manifestations cutanées permettent de faire le diagnostic précoce. Même une ‘'simple irritation de peau'' doit être prise au sérieux et constituer un motif de consultation dermatologique.

Quelles mesures préventives peuvent être prises au quotidien pour protéger sa peau pendant la saison pluvieuse ?

Il faut se protéger contre les piqûres d'insectes (de moustiques dans notre contexte) en portant des habits couvrant les membres tels que les pantalons, les chemises manches longues, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques, en dormant sous moustiquaire, et en assainissant le cadre de vie (traitement des gites).

Le type de savon ou de crème utilisé a-t-il un impact durant cette période ?

C'est surtout les mesures préventives qui ont un impact durant cette période. Ces mesures préventives sont individuelles (le port d'habits qui couvrent les membres, dormir sous moustiquaire, utilisation de répulsifs) et collectives (assainir le cadre de vie, le traitement des gites). Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement un dermatologue pour éviter la surinfection.

Quel est votre message à la population burkinabè pour cette saison des pluies ?

Se protéger contre les piqûres de moustiques en dormant sous moustiquaire, en portant des vêtements couvrant les membres, en utilisant des crèmes répulsives anti moustiques. Il faut assainir le cadre de vie. Si les boutons ou plaies apparaissent, il faut consulter rapidement pour éviter les surinfections. Pour toute personne présentant un problème de peau, nous conseillons de consulter le plus tôt possible.

Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net

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Présidentielle en Côte d'Ivoire : Ahoua Don Mello candidat

France24 / Afrique - Thu, 31/07/2025 - 23:36
Ahoua Don Mello, un des vice-présidents du PPA-CI (le parti de Laurent Gbagbo), se lance dans la course à la présidentielle ivoirienne. "Une candidature de précaution", a t-il expliqué, puisque son président demeure inéligible. Mais en indépendant, puisque son parti ne le soutient pas.
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Décès de El Hadji KONTONGOMDE Baba Sidiki : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 23:00

La grande famille KONTONGOMDE à Mansa, TANTAOGO, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, France, Suisse, Canada, USA
Adja ILBOUDO née KONTONGOMDE Fatbinta
KONTONGOMDE Gaoussou à Ouagadougou
El Hadji KONTONGOMDE Abdoul Karim vice président de la communauté musulmane

Leurs frères et soeurs
Les épouses : ZIO Aminata, RAPADEMINABA Marie Antoinette, KY Charlotte, feu TAPSOBA Marie

Les enfants El Hadji KONTONGOMDE Daouda fonctionnaire de la FAO à la retraite, Abdoul Aziz au CNAOB, Maïmounata au Canada, Boubède à Ouagadougou, Mahamoudou à Essakane, Salif à la MABUCIG, Hamidou aux USA, Sayouba à la CNSS à Manga , Abdoul Moumouni au secrétariat général du gouvernement,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, grand-père, époux le 31 Juillet 2025 à Ouagadougou

El Hadji KONTONGOMDE Baba Sidiki précédemment

Ancien secrétaire général de la communauté musulmane,
Ancien Conseiller au CES,
Ancien vice-président de l'union interafricaine des organisations professionnelles d'élevage,
Ancien coordonnateur régional des caucus du centre,
Membre du conseil national du patronat Burkinabè,
Membre fondateur et Président d'honneur de la Fédération des Industrie Agroalimentaire du Burkina (FIAB),
SG du l'Interprofession Bétail - Viande du Burkina Faso.
Commandeur de l'Ordre Nationale Burkinabè.

Elle vous informe que la levée du corps aura lieu le vendredi 1er Août 2025 à son domicile à Koulouba à 12h suivi de l'enterrement après la prière de vendredi à la mosquée de Ouagadougou au cimetière de Dagnoin.

Union de prière !!!

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Burkina/Économie : Adama Kaboré, nouveau président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:22

Le nouveau président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires, Adama Kaboré, a été installé dans ses fonctions. La cérémonie de passation de charges a eu lieu ce jeudi 31 juillet 2025 à Ouagadougou. Au regard de la situation nationale, le président entrant place son mandat sous le signe de la résilience.

Adama Kaboré, qui est le 14ᵉ président du conseil d'administration de la Faîtière des caisses populaires du Burkina Faso, dit mesurer l'ampleur du défi qui l'attend. « La Faîtière des caisses populaires n'est pas une structure comme les autres, elle est la colonne vertébrale de notre mouvement coopératif, le garant de notre vision commune, et l'artisan de notre unité », a indiqué le président entrant.

Le président entrant Adama Kaboré en veste et le président sortant en tenue pagne des caisses populaires vert

Fort de son expérience en tant que planificateur, concepteur, formateur et coordonnateur de programmes de développement, Adama Kaboré a insisté sur les piliers fondamentaux de la réussite : l'organisation, une vision partagée et la redevabilité. Il s'est engagé à diriger le conseil avec une approche axée sur la transparence, la rigueur stratégique et une concertation permanente avec toutes les parties prenantes du réseau.

Cette promesse marque une volonté claire de renforcer la confiance et l'efficacité au sein de la faîtière.
« En tant que planificateur, concepteur, formateur de métier et coordonnateur de programme de développement, j'ai appris que sans organisation, sans vision partagée, et sans redevabilité, aucun projet n'atteint ses objectifs. J'ai pris bonne note des présentations faites et je m'engage à présider le conseil dans un esprit de transparence, de rigueur stratégique et de concertation permanente, avec toutes les parties prenantes du réseau », a rassuré M. Kaboré.

La photo de famille

Pour dynamiser davantage la structure, le nouveau président veut renforcer le capital humain, renforcer la digitalisation et s'attaquer aux crédits. « Nous avons beaucoup de crédits souffrants et nous allons nous mobiliser pour permettre de recouvrer ces crédits. Notre faîtière doit continuer à jouer son rôle de coordination et de soutien aux caisses de base, tout en anticipant les mutations du secteur financier : digitalisation, gestion des risques, amélioration de la gouvernance, inclusion des jeunes et des femmes, résilience face aux crises. Nous devons travailler avec plus d'efficience en vue de renforcer la confiance et la proximité avec les membres ainsi que l'impact social qui font la force de notre modèle coopératif », a-t-il indiqué.

Saïbou Nassouri, président sortant, se dit satisfait du travail qu'il a abattu. « En 2024, nous avons eu plus de 200 milliards de francs CFA d'épargne et plus de 125 milliards de francs CFA que nous avons rétrocédés sous forme de crédits pour aider les populations à se développer économiquement », a fait savoir M. Nassouri.
Il a invité le successeur à travailler avec abnégation pour relever les défis et à hisser haut la faîtière.

Rama Diallo
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Burkina : Le président du Faso reçoit des présidents de cours constitutionnelles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:12

Le Président du Faso a accordé ce jeudi 31 juillet 2025, une audience à une délégation présidents de cours constitutionnelles de plusieurs pays africains, conduite par le président du conseil constitutionnel du Burkina Faso, Me Barthélémy Kéré.

Présents à Ouagadougou dans le cadre de la commémoration du 25e anniversaire du conseil constitutionnel du Burkina Faso, les présidents de cours constitutionnelles et juridictions assimilées, des experts et des universitaires du Sénégal, du Mali, du Togo, de Madagascar, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Burkina Faso, sont venus remercier le Président du Faso pour son appui à la tenue de l'évènement placé sous son très haut patronage.

Au cours de cette audience, le point des travaux a été fait. « C'est une activité scientifique organisée par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso pour parler de l'État de droit dans sa dimension nationale et internationale », déclare le porte-parole de la délégation, le président de la cour constitutionnelle du Mali, Me Amadou Ousmane Touré.

En effet, le conseil constitutionnel du Burkina Faso a organisé une série d'activités du 29 au 31 juillet dans le cadre de la commémoration de son 25e anniversaire sous le thème : « Deux décennies de fonctionnement du conseil constitutionnel : contribution à la construction de l'État de droit et perspectives ».

"Nous avions envisagé l'État de droit quand il n'y avait pas ces crises, cette guerre imposée par le terrorisme qui fait que l'État de droit dans les pays par exemple de l'AES, est confronté à des situations exceptionnelles. Les mesures exceptionnelles en réponse à la situation de l'AES ne sont donc pas en contradiction avec l'État de droit", a-t-il souligné.

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Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Burkina/Humanitaire : La Fondation Strømme évalue ses actions à mi-parcours pour mieux affiner ses interventions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 21:00

La Fondation Strømme tient un atelier de revue opérationnelle à mi-parcours de ses programmes ce 31 juillet 2025. L'objectif est de faire une analyse critique des acquis et progrès réalisés sur la période de janvier à juin 2025, et d'identifier les leviers d'amélioration pour renforcer l'impact des interventions d'ici la fin de l'année.

Cette rencontre avec les partenaires de la Fondation s'inscrit dans une volonté d'optimisation stratégique des actions mises en œuvre sur le terrain. L'atelier a permis un examen analytique approfondi des différents secteurs d'intervention de la Fondation, dans un esprit de redevabilité et d'apprentissage continu. Une vingtaine d'acteurs ont participé à la session.

Pour Cyriaque Yélémou, directeur pays de la Fondation Strømme, cette étape est essentielle. « C'est important pour nous de marquer un arrêt pour regarder ce que nous avons fait, de bien ou de moins bien, afin de voir ce qu'on peut corriger et améliorer. Il y a toujours place à l'amélioration. Et on ne peut pas progresser sans faire un retour critique sur notre parcours. Le progrès vient toujours de l'évaluation, mais de manière constructive », a-t-il souligné.

« Nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », fait savoir Cyriaque Yélémou, directeur pays de la fondation Strømme

Pour le directeur pays de la fondation Strømme, cet exercice vise à faire le point de ce qui a été réalisé depuis le début de l'année, c'est-à-dire de janvier à juin 2025, en termes d'acquis, en termes de défis, en termes de leçons apprises. Il spécifie que cela se fait avec l'ensemble des partenaires de mise en œuvre qui sont en première ligne sur le terrain pour assurer la mobilisation sociale autour de la mise en œuvre de notre programme. « À partir de cela, nous pouvons réviser notre planification pour les six prochains mois et pouvoir travailler de manière constructive avec nos partenaires », pense Cyriaque Yélémou.

Durant la rencontre, le directeur pays a donné des orientations nouvelles aux participants. « Il y a un certain nombre d'orientations importantes qui ont été données, notamment en lien avec la prise en compte du genre dans nos programmes de manière active. Et il y a aussi l'adaptation au changement climatique avec des méthodes agricoles beaucoup plus adéquates, la question de la protection et de la prévention, de la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants et le harcèlement sexuel parce que nous avons pris l'engagement à travers nos politiques de protéger nos cibles », a-t-il ajouté.

Des avancées notables sur le terrain

Selon Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation Strømme, l'année en cours s'inscrit dans la continuité du cycle programmatique quinquennal actuellement en œuvre. « Nous avons un bilan globalement satisfaisant et des performances programmatiques très appréciables. Nous avons des standards au niveau de chaque programme pour lesquels, avec les partenaires opérationnels, nous sommes à 96% de nos ambitions réalisées », a-t-il affirmé. Parmi les actions mises en œuvre figure le renforcement des capacités économiques des communautés, notamment à travers l'accompagnement des femmes via la microfinance communautaire. « Ce que nous avions donc initié comme activité contribue à relever le socle économique des communautés avec des activités de soutien à la couche féminine dans les communautés à travers l'accompagnement de la microfinance communautaire. »

Koffi Lewa Somé, program manager de la Fondation Strømme

Koffi Lewa Somé indique aussi que la Fondation agit également en faveur de la création d'emplois et de l'insertion socio-professionnelle des jeunes. Un autre pan important du programme concerne l'éducation, un élément fondamental du développement individuel et communautaire, selon lui. « Comme vous le savez, c'est l'élément fondamental du développement de la vie d'un individu. Cette année, nous sommes arrivés à offrir l'opportunité, au cours de l'année scolaire, à environ 3 300 apprenants qui sont dans les centres d'éducation accélérés. 97% des effectifs ont pu réintégrer les cycles formels, la classe de CE2 à l'ouverture de l'année scolaire 2025-2026 », détaille le program manager.

Pour lui ces résultats constituent des éléments appréciables pour soutenir le développement au niveau des communautés bénéficiaires des interventions. Néanmoins, il souligne que les défis sont toujours immenses et réaffirme la volonté de la Fondation de continuer à étendre sa portée. Aujourd'hui, la Fondation intervient dans cinq régions du Burkina Faso en partenariat avec cinq structures opérationnelles. La première région, c'est le nord, dans les points du Yatenga et de la zone du Passoré. Il y a également les Centre-Est dans le Boulgou, le Plateau Central qui couvre l'Oubritenga et le Ganzourgou. Dans les Hauts-Bassins, nous avons un partenaire qui intervient dans le Kénédougou et enfin, un dernier partenaire intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun, principalement dans les Balé et la province du Mouhoun. », a-t-il rappelé.

Implantée au Burkina Faso depuis 2006, la Fondation Strømme œuvre pour une éducation inclusive de qualité et le renforcement de l'économie communautaire à travers des approches innovantes.

Farida Thiombiano
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Une cyberattaque cible le Muséum national d'Histoire naturelle, la recherche française affectée

La Tribune - Thu, 31/07/2025 - 20:24
EXCLUSIF. Selon nos informations, une cyberattaque a touché le célèbre musée ce jeudi 31 juillet. Cet incident informatique affecte l’accès à de vastes bases de données consultées par des centaines de chercheurs.
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Burkina/Usage des outils de collecte des données statistiques : Faso Tourisme sensibilise les guides collecteurs à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 31/07/2025 - 19:55

La ville de Bobo-Dioulasso abrite, du jeudi 31 juillet au samedi 2 août 2025, un atelier de sensibilisation des guides collecteurs à l'usage des outils de collecte des données statistiques. La cérémonie d'ouverture des travaux, présidée par le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, a eu lieu dans la salle de réunion de la direction régionale de l'Ouest de Faso Tourisme.

Les règles juridiques sur les statistiques touristiques et les défis de la promotion de la destination Burkina Faso ; Le rôle des statistiques dans le développement du secteur du tourisme ; les outils de collecte de données statistiques sur les sites touristiques du Burkina Faso : technique de remplissage des fiches de collecte ; des cas pratiques. Tel est le contenu de l'atelier de sensibilisation à l'endroit des guides collecteurs.

Selon le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme, Madi Zongo, représentant le directeur général du tourisme, cette activité entend sensibiliser les guides collecteurs sur l'importance des statistiques et mieux les outiller sur les outils de collecte des données statistiques. Il précise que les statistiques constituent un élément important dans tous dispositifs en matière de planification dans l'élaboration des documents stratégiques. « On ne peut pas le faire sans les guides collecteurs, car ce sont eux qui sont sur le terrain, en contact direct avec les touristes. Il faudra qu'ensemble, nous puissions nous exprimer d'une même voix dans le cadre de la collecte des données statistiques », a-t-il souhaité.

Le directeur régional de Fao tourisme au micro

À l'issue de l'atelier, le directeur régional de l'Ouest de Faso Tourisme confie qu'il est attendu de ces guides-collecteurs qu'ils prennent conscience de la collecte des données statistiques afin de pouvoir collecter des données fiables qui vont permettre aux décideurs de prendre les décisions idoines. Sur le terrain, regrette-t-il, le constat n'est pas du tout reluisant. « On collecte des données statistiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous avons l'impression qu'il y a un déphasage entre le nombre qui est communiqué et les données réelles », a-t-il soutenu. Il souligne qu'au Burkina Faso comme dans de nombreux pays du monde, les données statistiques jouent un rôle crucial dans le développement.

Un aperçu des participants en salle

Car il estime qu'elles sont essentielles pour la planification, le suivi et l'évaluation des politiques publiques ainsi que pour la prise de décision dans divers secteurs d'activités. Pour lui, le secteur du tourisme en particulier est précieux en ce sens qu'il contribue significativement à la croissance économique en créant des emplois et des revenus. « Le secteur du tourisme a généré 348 millions d'emplois dans le monde en 2024, contre 330 millions en 2023, représentant ainsi un emploi sur 10. Les recettes mondiales se sont élevées à 1 600 milliards de dollars américains en 2024 », a-t-il mentionné. Ces chiffres, pour lui, démontrent l'importance capitale du tourisme dans l'économie mondiale et par ricochet dans celle de nombreux pays.

Les participants ont posé pour la postérité

Mais prévient-il, en l'absence de données qualitatives, ces arguments sont difficiles à justifier auprès des décideurs publics. S'adressant aux participants, il souligne qu'au Burkina Faso, le système statistique du tourisme n'est pas encore exhaustif à tous les niveaux, car les données actuellement collectées sur les sites touristiques ne permettent pas de refléter fidèlement leur attractivité, ce qui freine l'attraction des investisseurs. Pour disposer de données statistiques fiables et pertinentes, il trouve impératif de former l'ensemble des collaborateurs et partenaires que sont les guides collecteurs à l'importance des statistiques et à l'utilisation des outils de collecte, d'où cette session de sensibilisation.

Djaryigo Diarra
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China’s Export Control Playbook: More Than Just Rare Earths

TheDiplomat - Thu, 31/07/2025 - 19:54
China’s evolving export control regime targets a broad spectrum of other mineral resources and advanced technologies beyond the widely discussed rare earths.

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