Davantage d’appareils bombardiers d’eau et de pompiers : en déplacement dans le Gard, Emmanuel Macron veut anticiper les feux de forêts alors que les flammes ont déjà parcouru 1 000 hectares de végétation dans les Pyrénnées-Orientales en avril.
La deuxième étape de la prestigieuse Diamond League s'est disputée dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Florence en Italie. Comme à son habitude, le triple sauteur burkinabè s'est illustré de la plus belle des manières. Le premier médaillé olympique burkinabè s'est offert la médaille d'argent lors des épreuves de triple saut.
En effet, avec une performance de 17,68m lors de son dernier essai, le médaillé d'argent aux mondiaux de 2022, Hugues Fabrice Zango a décroché la 2e place.
Il a été devancé sur le podium par le Cubain Andy Diaz Hernandez avec son bond à 17,75m qui s'adjuge en même temps la médaille d'or. Lazaro Martinez, un autre Cubain, complète le podium avec un saut de 17,12m et repart avec la médaille de bronze.
En rappel, la Diamond League ou Ligue de diamant est une compétition d'athlétisme organisée annuellement depuis 2010 par World Athletics. Elle est composée de 14 rencontres et sacre chaque année un vainqueur dans 16 disciplines de l'athlétisme.
Mamadou ZONGO Jr
Lefaso.net
Les militantes de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont pris part à un séminaire national sur plusieurs thématiques. La cérémonie de clôture des deux jours de travaux a eu lieu le jeudi 1er juin 2023 à la bourse du travail.
Le séminaire national des femmes de la CGT-B avait pour but de contribuer à élever le niveau de conscience syndicale et politique des femmes militantes. « C'est pour mettre en exergue l'important rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales que la CGT-B encourage celles-ci à travers des séances de sensibilisation et de renforcement de leurs capacités organisationnelles », a indiqué le secrétaire général confédéral de la CGT-B, Moussa Diallo dans son discours.
Les échanges des femmes ont porté sur plusieurs thématiques dont les conditions des femmes déplacées internes, la crise sécuritaire et humanitaire, la prise en charge des fistules obstétricales ainsi que la mobilisation des femmes pour la lutte syndicale.
Ce genre de séminaire est devenue une activité de routine pour la CGT-B afin de renforcer les capacités des femmes et augmenter leurs engagements au sein des structures syndicales. Selon le secrétaire confédéral adjoint chargé de la communication, Nicolas Ouédraogo il était important d'aborder toutes ces thématiques car elles concernent directement les femmes.
Les conditions des femmes déplacées internes ont été les principaux sujets d'échanges. Estelle Garané, secrétaire confédérale adjointe chargée des questions de femme a déclaré que certaines femmes qui ont participé à ce séminaire viennent de régions touchées par l'insécurité. Des pistes de solutions ont donc été données afin d'améliorer leurs conditions de vies.
« Lors de ce cadre d'échanges, des solutions ont été développées à savoir le renforcement de la solidarité à l'endroit de ces personnes. Il y'a également la participation à la conscientisation des personnes déplacées internes afin qu'elles ne baissent pas les bras et qu'elles comprennent que les aides et soutiens ne suffisent pas », a-t-elle indiqué.
Les attentes à l'issue du séminaire sont que les femmes militantes comprennent mieux les thèmes développés et qu'elles puissent servir de relais auprès de leurs structures de base.
La rencontre a regroupé 45 femmes venues de toutes les régions du Burkina. Ces participantes représentaient une union régionale de la CGT-B ou un syndicat professionnel de la CGT-B.
Farida Thiombiano
Des membres du club U-Report de la province du Mouhoun ont organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun. L'activité, qui s'est déroulée sur le site des personnes déplacées internes de la ville de Dédougou le 1er juin 2023, a été initiée à l'intention de ces dernières.
La causerie éducative a consisté à échanger à bâtons rompus avec les personnes déplacées de la ville de Dédougou, installées sur le site officiel d'accueil. Les échanges autour du thème « Rôle et place de la jeunesse dans la résolution des conflits » ont permis de mettre le doigt sur les causes de la crise sécuritaire qui tenaille le Burkina Faso.
De l'esprit de ces échanges avec les déplacés, il convient de retenir que les causes du terrorisme dans la région de la Boucle du Mouhoun sont liées, entre autres, à la pauvreté, aux mésententes entre des membres d'une même communauté ou de communautés différentes et de l'instrumentalisation religieuse par certaines personnes malintentionnées. Pour les membres du club qui entendent participer à la recherche de solutions à la crise, le dialogue, le pardon et l'entente sont des passages obligés pour aller à la paix et à la quiétude en vue de faciliter le retour des déplacés internes dans leurs zones d'origine. « Il faut que les différentes parties au conflit acceptent de s'asseoir et dialoguer pour identifier les disfonctionnements. Là, les bonnes solutions peuvent être envisagées », soutient Mariam Zerbo du club U-Report avant de préciser que la jeunesse, dans son ensemble, doit être de toutes les batailles pour le retour de la sécurité.
Elle est appuyée par Aminatou Konaté, une femme déplacée interne. Ex-habitante de la commune rurale de Douroula, elle est convaincue que la paix tant recherchée ne viendra pas uniquement de l'action des canons. « Les différents acteurs doivent s'écouter dans un dialogue constructif, car le fusil à lui seul ne pourra pas ramener ce dont nous avons tous besoin », a suggéré Mme Konaté. Elle a par ailleurs regretté les énormes pertes que ce conflit a déjà infligé aux personnes affectées en particulier et à l'ensemble du pays en général. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yacouba SAMA
Lefaso.net
Le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a initié ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat », le titre de l'œuvre de l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara. Avant la conférence proprement dite, une salle de conférence a été inaugurée portant le nom de Naaba Baoogo de Gourcy (Dr Elie Justin Ouédraogo). Un acte de reconnaissance pour l'ensemble de ses œuvres pour le CAPES.
La CAPES tient deux activités ce vendredi 2 juin 2023. La première consiste à rendre hommage au Naaba Baoogo de Gourcy, Dr Elie Justin Ouédraogo, en inaugurant la toute nouvelle salle à son nom. La seconde activité est la conférence publique animée par l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara, sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat » qui est d'ailleurs le titre de sa dernière œuvre.
S'agissant de la salle de conférences du CAPES, baptisée au nom du Naaba Baoogo de Gourcy, c'est un acte de reconnaissance pour celui qui a eu la « lumineuse » idée de penser à doter le CAPES d'un siège pour sa pérennité depuis 2004. C'est donc la formule toute trouvée par le Centre pour célébrer, de son vivant, l'ensemble de ses œuvres « d'homme de bien ».
L'histoire du CAPES, à écouter son directeur exécutif, Dr Victor Sanon, a commencé il y a 20 ans aux abords du boulevard Charles de Gaulle, à Ouagadougou. Le CAPES a été mis en train par le Naaba Baoogo de Gourcy, en complicité avec le président du conseil d'orientation à l'époque, Soungalo Apollinaire Ouattara. C'est donc grâce à lui que le projet CAPES avec le Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF) a été porté sur les fonts baptismaux. « Nous avons voulu par cette modeste cérémonie, célébrer l'ensemble de vos œuvres d'homme de bien et vous témoigner notre reconnaissance pour tout ce que vous avez fait pour le CAPES », a-t-il témoigné et d'ajouter : « Merci pour votre soutien financier à l'équipement complémentaire technique de la salle qui porte désormais votre nom ».
La salle de conférences nouvellement inaugurée compte 150 places avec toutes les commodités (vidéo projecteur sono et autres). Ainsi par cet acte, le nom du Naaba Baoogo de Gourcy, à partir de ce jour, reste gravé sur le fronton de cette salle de conférences pour marquer à jamais « l'infinie » gratitude et le respect que le CAPES doit à ses œuvres.
Une administration reconnaissante est une administration qui prospère
« La sagesse dit qu'en pareilles circonstances, il faut parler peu, mais tenter de parler juste », a déclaré le Naaba Baoogo de Gourcy, tout ému. Tous les jours où l'on se réveille avec le souffle de vie sont des jours de grâce mais pour lui cette journée du 2 juin 2023, est comme une journée « d'abondance de grâces ». Le Naaba Baoogo de Gourcy perçoit cette cérémonie sous deux angles. Le premier, c'est un signe de reconnaissance à son endroit pour avoir porté, avec ses collaborateurs d'alors, le projet du CAPES.
Car, dit-il, une administration reconnaissante est une administration qui motive, qui prospère. Cette reconnaissance, est aussi en son sens, le signe d'une vision prospective, celle-là-même qui est la mission du CAPES. « En toute humilité, j'ai érigé mes carrières professionnelles dans l'anticipation. Alors mon espoir est que dans cette salle qui porte désormais mon nom, que se tiennent des débats allant dans le sens de la veille, de la prospective pour un Burkina Faso sécurisé, réconcilié, apaisé, avant-gardiste et développé », a-t-il prié.
De la conférence publique : « Plaidoyer pour l'Etat »
Avant l'entame de la conférence publique, le représentant du parrain, Zambendé Théodore Sawadogo, a soutenu que le CAPES tient une place de choix dans la réflexion prospective. Parmi les priorités prospectives, la nécessité de dessiner l'architecture de la gouvernance de demain figure en pôle position. De son analyse, le CAPES doit prendre une part active à ces réflexions sinon tenir le leadership. « Cette conférence contribuera à faire avancer la réflexion sur des questions telles que : quel est l'état actuel de la gouvernance, qui sont les acteurs clés et quels rôles leurs sont dévolus ? Autant de préoccupations parmi tant d'autres, qui sont indubitablement le point de départ de cette réflexion prospective », a-t-il terminé.
Des témoignages
Cette conférence publique dont le thème porte sur l'œuvre du conférencier, a une allure de témoignage. Des témoignages sur celui que les uns et les autres ont qualifié de « de commis de l'Etat ». Prenant la parole, le Pr Albert Ouédraogo a laissé entendre que Soungalo Apollinaire Ouattara a mis le Burkina Faso avant toute chose. Pour lui un tel ouvrage avec un tel titre, ne l'étonne guère.
« Quand vous regardez tout son parcours, c'est au service de l'Etat. Et si jamais cet Etat s'effondre, cela veut dire que tout ce qu'il a fait, aura été vain. Au niveau collectif, que sommes-nous sans l'Etat ? A l'heure du terrorisme, nous mesurons l'importance de la nation », a-t-il développé. Il s'est appuyé sur cet adage mossi qui dit : « On ne jette jamais une pierre sur sa patrie. Si vous êtes vraiment fâché contre votre patrie, jetez-lui une motte de terre ». Parce que, a-t-il expliqué, la motte de terre va se briser. « Si vous lui jetez une pierre, c'est la nation qui se brise. Et si la nation se brise, nous tous, nous partons en poussière ».
De son avis, cet ouvrage mérite d'être lu et relu et expliqué à la jeune génération. Car le pays est à la croisée des chemins si bien que chaque Burkinabè doit être conscient qu'il ne peut plus être insouciant comme les aînés des années 1960, « des années tcha tcha ». « Aujourd'hui nous sommes obligés de serrer la ceinture, de faire des sacrifices. J'entends souvent les étudiants dire qu'ils sont une génération sacrifiée. Je ne sais pas ce que diraient leurs parents au temps de la traite nègrière, au temps de la colonisation. Chaque génération doit faire les sacrifices qu'il faut. Une génération qui refuse de faire des sacrifices est une génération morte », a-t-il martelé.
Abel Seglaro Somé, ancien ministre en charge de l'économie, a affirmé que cette manière de M. Ouattara de mettre à la disposition du grand public les réflexions, les contributions, est louable. « Je pense qu'il faut qu'on s'y mette. C'est ce message que j'aimerais passer à tous ces chercheurs de sortir un peu de leur bulle et de mettre à la disposition du public leurs réflexions », a-t-il exhorté. Même son de cloche pour Dr Emile Dialla, ancien ministre. « Je salue sa production scientifique. Même moi, Me de conférence à l'université, il a beaucoup plus produit que moi en terme d'œuvres. Merci beaucoup de contribuer à éclairer cette jeunesse ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Avec ses futures Frégates de défense et d’intervention [FDI], la Marine nationale entrera dans « l’ère du tout-numérique », a récemment affirmé l’amiral Pierre Vandier, son chef d’état-major [CEMM], lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Et, par exemple, la capacité de « Veille coopérative navale » [VCN], expérimentée par les frégates de défense aérienne [FDA] et les frégate multimissions...
Cet article Avec SIGNAL, la Marine nationale se dote d’une stratégie de supériorité informationnelle pour la guerre navale est apparu en premier sur Zone Militaire.
Au Sénégal, le jeudi 1er juin Ousmane Sonko, président du parti d’opposition PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), a été condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » dans un procès pour viol et menace de mort, deux charges pour lesquelles il a été acquitté. Il a aussitôt contesté le verdict, dénonçant un complot visant à le rendre inéligible aux élections présidentielles de 2024 face à l’actuel président Macky Sall, soupçonné de vouloir se représenter pour un troisième mandat pourtant illégal d’un point de vue constitutionnel. Des violences ont éclaté dans tout le pays : neuf personnes ont déjà été tuées dans des affrontements entre la police et ses partisans.
Le Sénégal risque-t-il, dans la continuité de cette affaire, de s’enfoncer dans une crise démocratique ?