Toujours sous le choc après les tragiques massacres des 3 et 5 mai, endeuillée, la Serbie refuse de céder face à la violence. Des dizaines de milliers de personnes sont déjà descendues dans les rues à trois reprises pour appeler à une catharsis collective et éviter de futurs drames.
Ce puissant mouvement post-traumatique rappelle celui qui a eu lieu voilà tout juste vingt ans après l'assassinat du Premier ministre démocrate Zoran Đinđić, le 12 mars 2003. Nombreux sont ceux qui comparent l'énergie (...)