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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 4 days 3 hours ago

Fédération des sourds d’Algérie: « Nous accompagnerons les personnes en situation d’handicap »

Mon, 22/02/2016 - 10:09

ALGER- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a réaffirmé dimanche à Alger l’engagement des pouvoirs publics à accompagner les personnes en situation d’handicap.

Cette déclaration a été faite lors de la réunion tenue au siège de son département avec Mohamed Madoun, président de la Fédération sportive des sourds d’Algérie qui a présenté les grandes lignes du programme de son instance.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports est revenu, à cette occasion, sur la convention signée entre son département ministériel et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme en vue de développer l’activité physique et sportive en faveur des personnes en situation d’handicap.

A cet effet, M. Ould Ali a encouragé la Fédération à travailler en étroite collaboration avec les Directions de la jeunesse et des sports et les Fédérations sportives spécialisées.

Il a également exprimé le soutien de son département à l’organisation en Algérie de l’assemblée générale élective de la Confédération africaine des sports des sourds.

Categories: Afrique

Alger vue du ciel: quand un drone survole la capitale (Vidéo)

Mon, 22/02/2016 - 09:59

Depuis la diffusion des images fabuleuses des reportages de « Thalassa » sur France 3 et les documentaire de Yahn Arthus Bertrand, plusieurs artistes algériens, principalement des jeunes réalisateurs et des photographes se sont illustrés ses derniers mois en captant des images saisissantes de l’Algérie en l’a filmant du ciel.

Ainsi après les images réalisées par un drone de la ville de Constantine, voici une nouvelle vidéo réalisé par un jeune producteur Lahlali Yacine, qui a filmé le centre de la capitale à l’aide d’un drone. Le résultat est saisissant!  Voici donc les trois vidéos qui sont publiés par ce jeune producteur, qui a tenu à faire partagé avec les algériens les images captés du ciel d’Alger.

Categories: Afrique

Oran: « cinéma et enjeux de citoyenneté » thème d’un colloque international en mai prochain

Mon, 22/02/2016 - 09:54

ORAN – Un colloque international sur « le cinéma et les enjeux de citoyenneté » sera organisé en début mai à Oran, a-t-on appris des organisateurs.

Initiée du 7 au 9 mai par le laboratoire des films révolutionnaires du cinéma algérien de l’université d’Oran 1 « Ahmed Benbella », cette rencontre verra la participation de chercheurs nationaux et étrangers, a indiqué le directeur du laboratoire.

Ce colloque débattra de la citoyenneté du point de vue artistique et cinématographique où se mêlent les composantes de l’acte civilisationnel et le civisme acquis et hérité, a souligné le professeur Aissa Ras El Ma.

Le débat traitera des portées politique, sociale et économique et leur relation avec le cinéma en tant que moyen pour faire connaitre les cultures héritées et acquises dans des contextes du monde de la citoyenneté qui se distingue par sa singularité et son exclusivité, a-t-on ajouté.

Les participants aborderont aussi l’acte d’humanisme dans la citoyenneté à travers des approches des cultures de générations où le cinéma joue un rôle de transmetteur visuel.

Une série de communications s’articulant autour de cinq axes principaux sont programmées abordant « le cinéma et l’appartenance civilisationnelle », « le cinéma de citoyenneté et l’idée de patries », « l’icône cinématographique et la manifestation de la citoyenneté », « La citoyenneté et le dualisme: le moi, l’autre, ici, là bas » et « les portraits de l’identité dans la technologie de l’image cinématographique ».

Categories: Afrique

Colloque international sur les femmes résistantes, lundi à Constantine

Mon, 22/02/2016 - 09:53

CONSTANTINE- Un colloque international sur « les femmes résistantes » sera ouvert lundi dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe », a annoncé, dimanche, Ouarda Siari-Tengour, membre du comité d’organisation de l’événement.

Des conférences portant sur l’histoire des femmes algériennes dans le mouvement national et durant la Révolution armée , sur les autres voix de la résistance, celles de la Palestine, du Liban de l’Angola, du Mozambique, de la Tunisie, de la Syrie et d’autres pays, et sur les luttes des femmes dans le monde pour l’accès à une citoyenneté pleine entière, inaugureront cette rencontre de trois jours, a précisé Mme Siari-Tengour, au cours d’une conférence de presse organisée au siège du commissariat de la manifestation.

Soutenant que l’histoire a retenu des noms des femmes résistantes à travers le monde, mais en a « omis une grande majorité », la conférencière a ajouté que ce colloque « ouvrira des voies » à des recherches scientifiques et historiques qui mettront en lumière des résistantes « oubliées ».

Elle a également ajouté, dans ce contexte, qu’au delà du devoir de mémoire, le colloque vise, à travers les communications programmées et les débats, une « meilleure visibilité » de femmes ayant marqué l’Histoire de l’humanité par leurs luttes et leur résistance.

Siari-Tengour a fait savoir que Fadwa Barghouti, l’épouse de Marouane Barghouti, le leader palestinien incarcéré depuis 2002 en Israël, n’ayant pu effectuer le déplacement à Constantine, traitera par visioconférence de la résistance des Palestiniennes.

Elle a également indiqué que le documentaire « 10.949 femmes » de Nassima Guessoum, consacré aux femmes durant la guerre de libération nationale sera projeté et suivi d’un débat.

Organisé par le département Colloques de la manifestation ‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, ce colloque international se poursuivra jusqu’au 24 février dans un grand hôtel de la ville du Vieux Rocher.

Categories: Afrique

Le SNECHU appelle à la revalorisation de la pension de retraite des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires

Mon, 22/02/2016 - 09:33

ALGER- Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) a appelé dimanche à Alger à la revalorisation de la pension de retraite de ce corps pour porter son taux à 80% du salaire.

Le système de retraite appliqué au corps des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires est le seul en Algérie dans lequel le taux de la pension de retraite ne dépasse guère 55% du salaire alors que dans les autres corps il correspond à 80% du salaire, a précisé la présidente du SNECHU, Mme Wahiba Ouahioune, lors d’une conférence de presse animée avec les membres du bureau pour expliquer les revendications de ce corps.

Après avoir rappelé que ce taux était en vigueur depuis l’augmentation des salaires enregistrée au cours des dernières années, elle a appelé les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur à revaloriser la pension de retraite.

Elle a également proposé de ramener à 65 ans l’âge limite pour pouvoir occuper le poste de chef de service dans les hôpitaux universitaires afin de permettre aux jeunes professeurs d’être promus.

Mme Ouahioune a également insisté sur la nécessité de veiller à la régularité des concours pour assurer la promotion dans les deux secteurs (Santé et Enseignement supérieur) et encourager la recherche scientifique.

Le secrétaire général du CNECHU, Rédha Djijik, a, pour sa part, souligné la nécessaire amélioration de la progression des maîtres-assistants et la revalorisation de l’indemnité hospitalière pour assurer la stabilité de ce secteur public et éviter la fuite de telles compétences.

Le Syndicat national indépendant des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires compte entre 4000 et 4500 membres.

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Tissemsilt: un public nombreux a suivi les journées nationales du théâtre et des arts dramatiques

Mon, 22/02/2016 - 09:33

TISSEMSILT- Les représentations théâtrales présentées dans le cadre des 3èmes journées nationales d’arts dramatiques, qui prendront fin dimanche tard dans la soirée à Khemisti, ont drainé un public nombreux estimé à 5.000 spectateurs, selon les organisateurs.

La salle des représentations de la maison de jeunes 1 de Khemisti a enregistré, depuis le début de cette manifestation culturelle, une grande affluence des amoureux du 4ème art de la ville et des communes limitrophes dont Tissemsilt, Layoune, Ouled Bessam et Theniet El Had.

Le président de l’association « Loulou’a thaqafia » (Perle culturelle), Wahid Metahri a rappelé que la deuxième édition de ces journées a enregistré également une grande affluence de jeunes adhérents des établissements juvéniles.

La troisième édition a été marquée par la représentation de huit pièces théâtrales et cinq monodrames dont les contenus ont été axées sur les fléaux sociaux, des sujets de sensibilisation et patriotiques.

Pour sa part, le metteur en scène théâtral et membre du jury, Azzeddine Abbar a souligné que les £uvres théâtrales ont été d’une bonne qualité, surtout pour ce qui concerne les thèmes abordés et l’interprétation.

Les troupes lauréats des prix de Loualou’a d’or, argent et bronze de la meilleure scénographie, meilleur texte et meilleurs rôles masculin et féminin seront connus dimanche dans la soirée.

Les 3èmes journées nationales d’arts dramatiques ont été organisées par l’association culturelle « Loulou’a thaqafia » de Khemisti, la direction de la culture de la wilaya, l’Office des établissements de jeunes et l’APC de Khemisti.

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Boumerdes: plus de 70 participants aux phases préliminaires du premier concours de l’art culinaire

Mon, 22/02/2016 - 09:31

BOUMERDES- Plus de 70 participants représentant 24 établissements publics et privés de la formation professionnelle, relevant de 12 wilayas, prennent part, dimanche à Boumerdes, aux phases préliminaires du premier concours des jeunes talents et des professionnels de l’art culinaire pour sélectionner les meilleurs chefs cuisinier et chefs pâtissier-chocolatier.

Ces phases préliminaires se dérouleront, trois (3) jours durant, à l’Institut national de l’hôtellerie et du tourisme à Figuier, à l’est de Boumerdes, sous l’encadrement d’un jury composé de chefs émérites, d’envergure internationale.

Organisé par un organisme privé spécialisé, sous le parrainage du ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels, le concours se décline en deux catégories dédiées aussi bien aux professionnels qu’aux jeunes talents.

La première catégorie (Coupe des écoles) est réservée aux stagiaires de fin de cursus (2014-2015) des écoles et instituts (publics et privés) de cuisine, d’hôtellerie et de pâtisserie, agréés par le ministère de tutelle.

La deuxième catégorie (Trophée des chefs) est réservée aux professionnels algériens (chefs- professeurs- formateurs) exerçant en hôtellerie-restauration et boulangerie-pâtisserie.

Selon le directeur de la formation professionnelle de la wilaya, Sadek Saadna, les personnes sélectionnées à ces phases éliminatoires seront qualifiées aux phases finales de ce concours, prévues au palais des expositions d’Alger, du 18 au 21 avril 2016.

Ce concours national a pour objectif principal la promotion de la formation dans l’art culinaire, parallèlement à la valorisation du rôle des établissements spécialisés en hôtellerie et tourisme.

Cet événement gastronomique participe, également, à l’encouragement des jeunes talents en cuisine, en les mettant en contact avec des professionnels du domaine, qui enrichiront leurs connaissances et savoir-faire en la matière.

Les wilayas participantes à ce concours national sont Tlemcen, Alger, Boumerdes, Tizi-Ouzou, Biskra, Jijel, Saida, Taref, Ain Temouchent, Tamanrasset, Sétif et Tipasa.

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Ghoul souligne la nécessité d’améliorer les prestations touristiques à travers le soutien de la formation

Mon, 22/02/2016 - 09:22

ALGER- Le ministre de l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat, M. Amar Ghoul a affirmé dimanche à Alger la nécessité de promouvoir et d’améliorer les prestations touristiques pour répondre aux normes internationales, notamment à travers le soutien de la formation.

Les investisseurs du secteur du tourisme doivent « prendre en charge la formation et la qualification du personnel du secteur, en vue d’améliorer les prestations et la gestion touristiques, avant l’exploitation de toute structure touristique en cours de réalisation », a indiqué le ministre, lors de la visite d’inspection de plusieurs projets touristiques en cours de réalisation dans différentes régions d’Alger.

M. Ghoul a estimé nécessaire de « prodiguer des prestations touristiques répondant aux exigences des clients et aux normes internationales, en vue d’attirer davantage de touristes et de contribuer au développement économique du pays », appelant à cette occasion à « consacrer des espaces pour la vente des produits artisanaux au niveau de ces structures touristiques ».

Il a qualifié d’important « le soutien de l’investissement touristique pour donner une nouvelle impulsion au tourisme dans les différentes régions du pays », précisant que 50.000 lits seront réalisés à court terme à Alger à même de créer 30.000 nouveaux emplois.

Il a appelé à « diversifier les projets touristiques, en réponse aux exigences des touristes », insistant sur l’aménagement « d’espaces verts pour les promenades et les loisirs ».

M. Ghoul a cité « le parc des grands vents qui ouvrira ses portes, au deuxième semestre de l’année en cours, aux familles algéroises ».

D’une superficie de 1.095 hectares, ce parc s’étend sur les communes de Dely Brahim, Ouled Fayet, El-Achour et Draria.

Le ministre a mis l’accent sur « la protection des espaces verts de ce parc, en interdisant la construction de grandes structures », appelant à « soutenir la formation des gestionnaires de ce parc et à construire des structures légères au niveau du parc notamment des restaurants, des cafeterias et des espaces pour la vente de produits artisanaux ».

Il a appelé à l’ouverture de ce parc aux élèves et étudiants dans le cadre d’excursions, estimant nécessaire de réaliser des espaces pour la pratique du sport, de créer des clubs de nature et d’aménager des parkings.

Il a cité les jardins de l’amitié réalisés au niveau du parc, dans le cadre d’un partenariat entre l’Algérie et la Chine, l’Espagne, l’Italie et le Brésil, renfermant différentes espèces végétales.

Lors de cette visite, M. Ghoul a inspecté le projet de réalisation du complexe touristique de la société « Amiral » à Sidi Fredj et le projet de réalisation de l’hôtel « Holiday Inn » à Cheraga.

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LFC 2015: Versement des cotisations de 74.000 employeurs et déclaration de plus de 3.900 salariés

Mon, 22/02/2016 - 09:18

ALGER- Près de 74.000 employeurs ont versé leurs cotisations et 3.900 salariés ont été déclarés jusqu’à fin janvier auprès de la Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), dans le cadre de l’application des dispositifs de la loi de finances complémentaire (LFC-2015), a indiqué dimanche à Alger le Directeur général de la CNAS, Tidjani Hacène Heddam.

M. Heddam a souligné, lors d’une rencontre régionale de la CNAS, que les dispositifs de la LFC-2015 avaient donné lieu à 9.000 échéanciers de versement des cotisations antérieures, estimées à 28 milliards de dinars et le recouvrement de 50 % de ces cotisations, soit 13 milliards de dinars.

Des mesures de « recouvrement forcé » des cotisations non versées ont été prises à l’encontre des employeurs qui n’avaient pas saisi l’occasion qu’offraient les dispositions de la LFC-2015. Dix (10) milliards de dinars ont, ainsi, été recouvrés.

Concernant les dispositions destinées aux personnes actives sans couverture sociale pour leur affiliation volontaire au système des salariés dans le cadre de la LFC-2015, plus de 6.000 personnes ont été enregistrées durant la même période.

Cette mesure permet à cette catégorie de bénéficier des prestations de l’assurance-maladie pour une période transitoire de 3 ans contre le versement d’une cotisation mensuelle estimée à 2.160 dinars, avant leur intégration officielle au système de sécurité sociale.

Par ailleurs et dans le cadre des opérations de contrôle pour le recouvrement des redevances dues à la CNAS durant l’année 2015, M. Heddam a indiqué que la caisse avait effectué 51.307 opérations de contrôle outre les 8.210 autres opérations effectuées par des commissions mixtes (CNAS et Inspection du travail).

Lors de ces opérations de contrôle, 162.678 infractions ont été enregistrées dont 34.038 concernant la non déclaration des travailleurs et 6.021 la non déclaration de l’activité.

M. Heddam a invité, dans ce sens, les responsables du secteur au niveau local à poursuivre les efforts visant à expliquer les mesures exceptionnelles introduites dans la LFC 2015 depuis juillet 2015 jusqu’au 31 mars 2016, dernier délai pour bénéficier de ces mesures.

Après avoir invité les employeurs à se rapprocher des services de la CNAS afin de profiter des avantages offerts en vertu de cette loi avant l’expiration des délais, M. Heddam a rappelé les sanctions sévères prévues en cas de dépassements enregistrés, passés les délais.

Pour le même responsable, la démarche vise le recouvrement à 100% de la dette de la CNAS car il s’agit, selon lui, d' »équilibres financiers du système de la sécurité sociale ».

Dans ce contexte, M. Heddam a indiqué qu’un travail était actuellement mené pour parachever, dans les plus brefs délais, l’apurement du dossier relatif à la question de la dette des soins à l’étranger, a-t-il indiqué.

Environ 165 milliards DA sont versés par la CNAS en direction des hôpitaux dans le cadre de la gratuité des soins prodigués au citoyen, selon M. Heddam qui a évoqué les mesures prises pour revoir à la baisse le nombre de transfert des malades vers l’étranger à travers des prises en charge médicales au niveau national, les soins à l’étranger étant une « mesure exceptionnelle ».

La CNAS  a conclu des conventions avec 17 cliniques médicales privées de chirurgie cardio-vasculaire et d’autres en charge des insuffisants rénaux, a-t-il conclu.

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Licenciement au ministère de l’intérieur

Mon, 22/02/2016 - 09:16

Selon certains médias d’information, Nourredine Bedoui , le ministère de l’intérieur aurait limogé le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques. Mohamed Talbi, qui était chargé de l’agrément des partis politiques et des associations, de l’organisation des élections et du dossier des documents biométriques.

Le ministre lui aurait reproché son incapacité à gérer le « mouvement de redressement » qui a récemment éclaté au sein du Parti des travailleurs de Louisa Hanoune.

Categories: Afrique

Le caractère utilisé en tamazight ne pose pas de problème

Mon, 22/02/2016 - 09:14

TLEMCEN – Le caractère utilisé en tamazight ne pose pas problème, a estimé le secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) Si Hachemi Assad, dimanche à Tlemcen.

Animant une conférence de presse à la radio régionale de Tlemcen à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des langues mères et leur promotion, M. Assad a souligné que la lettre utilisée dans l’écriture de cette langue nationale et officielle, en soi, ne pose pas problème, soit en caractères arabes ou latins arabes ou en  Tifinagh.

L’essentiel que l’écriture obéit aux règles et reflète l’originalité de cette langue, a-t-il ajouté.

D’autre part, le secrétaire général du HCA a indiqué que l’effort national visant à élargir l’enseignement de la langue amazighe à travers le territoire national est accompagné par la sortie de la première promotion de 3.000 licenciés en tamazight de l’université de Batna, tout en affirmant que l’Etat déploie de grands efforts pour fournir des postes budgétaires aux diplômés et leur assurer une formation pédagogique adaptée.

Un institut supérieur de formation des enseignants spécialisés en langue amazighe sera ouvert l’an prochain, a-t-il annoncé indiquant que le nombre de licenciés a atteint 5.714 diplômés dont 75 de l’université de Batna spécialisé en chaoui.

M. Assad a, en outre, souligné que l’enseignement de tamazight suivant un programme pédagogique uniformisé concernera 32 wilayas à partir de la prochaine rentrée scolaire 2016-2017, dans le cadre de la généralisation de l’enseignement de cette langue nationale et officielle.

Le secrétaire général du Haut-commissariat de l’amazighité a rappelé que l’enseignement de cette langue nationale a débuté dans l’année scolaire 1995-1996 avec 37.690 élèves encadrés par 233 enseignants pour atteindre 217.176 cette année encadrés par 2.101 enseignants, notant que l’enseignement de l’amazighité était facultatif, ce qui a engendré une réticence chez certains.

La constitutionnalisation de cette langue comme officielle devra  augmenter ce chiffre, a-t-il prévu.

Au sujet des wilayas ayant ouvert des classes pilotes d’enseignement de tamazight, le même responsable a indiqué que le nombre est passé de 11 en 2014 à 22 cette année, signalant que les wilayas ayant adopté cette démarche sont en général de l’Ouest du pays, à savoir Tlemcen, Saida, Sidi Bel-Abbès et Relizane et que l’opération devra toucher les wilayas de l’Est et du Sud.

M. Assad a expliqué que l’enseignement de tamazight s’effectuera au primaire avec la langue maternelle pour faciliter la communication avec l’enfant et au cycle moyen avec les variables linguistiques selon un programme pédagogique mis à jour par un groupe d’experts du ministère de l’Education nationale en coordination avec le HCA.

Concernant la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle, Si Hachemi Assad a déclaré que c’est une décision politique forte pour consolider l’unité entre algériens et constitue une amorce de l’amazighité, affirmant que l’Etat accorde plus de moyens pour combler le retard.  D’autres perspectives nouvelles seront ouvertes avec le lancement des ateliers scientifiques oeuvrant à vulgariser la langue mère, accroitre le taux de lecture et la révision de certaines lois et leur enrichissement dont la loi d’orientation de l’année 2008, ont été également évoquées lors de cette conférence de presse.

Le Sg du HCA a abordé des projets importants que son instance œuvre à concrétiser dont ceux de l’académie de langue, d’une encyclopédie, de traduction des textes littéraires arabes vers tamazight et d’extension du nombre de pages en langue amazighe dans les journaux.

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Généralisation de l’expérience d’insertion dans les écoles du pays des enfants ayant un implant cochléaire

Mon, 22/02/2016 - 09:14

SAIDA – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé, dimanche à Saida, que l’expérience d’insertion dans les écoles du pays des enfants ayant un implant cochléaire sera généralisée à l’avenir à d’autres écoles primaires du pays.

La ministre qui s’est enquise de la scolarisation de six enfants implantés cochléaires depuis deux années à l’école primaire Abdelhamid Ibn Badis de Saida, a affirmé que cette expérience sera généralisée à travers le pays.

Animant un point de presse à la radio régionale de Saida, Nouria Benghebrit a indiqué que ses services sont en phase de la constitution de groupes de travail pour étudier la manière permettant d’intégrer normalement ces enfants aux besoins spécifiques avec les valides au niveau des écoles.

Elle a ajouté que son département ministériel œuvre avec les directeurs de l’éducation à travers les wilayas à mettre au point le nombre exact d’enfants ayant un implant cochléaire.

La ministre a également souligné qu’une convention a été signée avec le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme en vue d’intégrer des orthophonistes, des pédagogues et des psychologues dans les écoles primaires pour enseigner les enfants dotés d’implants cochléaires, tout en insistant sur la nécessité de conjuguer les efforts du secteur de l’éducation, de la solidarité nationale et des associations en vue d’améliorer l’insertion scolaire de cette catégorie.

La ministre a procédé, dimanche à Saida, à la pose de la première pierre d’un groupe scolaire, l’inauguration d’une école primaire « Hammami Kaddour » à la cité « 13 avril 1958 » et  l’inspection de l’unité de médecine du travail au profit des personnels du secteur de l’éducation implantée au lycée « Abdelmoumene ».

Mme Benghebrit a inspecté aussi les travaux de réalisation d’un CEM, d’un lycée à Tamesna et Sidi Boubekeur respectivement.

La ministre a entamé samedi sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Saida où elle a posé la première pierre pour la réalisation d’un lycée à Youb (800 places) et inspecté les travaux d’un groupe scolaire dans la même collectivité.

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Affaire des 2 684 logements LSP à Draria: verrue sur les hauteurs d’Alger

Mon, 22/02/2016 - 09:06

Las d’attendre, les souscripteurs décident de médiatiser leur affaire et projettent de se rendre à l’association de la Ligue algérienne des droits de l’homme.

«Je ne veux plus entendre parler du LSP», c’est la réponse donnée hier par des responsables au ministère de l’Habitat aux souscripteurs de logements du fameux chantier LSP de Draria (Alger) qui voulaient s’enquérir de la situation de leurs logements.
Ni le ministre du secteur, Abdelmadjid Tebboune ni le wali d’Alger Abdelkader Zoukh n’arrivent à faire redémarrer ce chantier «fantôme» qui a déjà fait couler beaucoup d’encre dans la presse.
«Nous allons animer une conférence de presse et on attend l’accord de la Ligue algérienne des droits de l’homme pour l’attribution de la salle», affirme un des animateurs de l’association des souscripteurs. Dépité il ajoute: «Que voulez-vous faire d’autre quand les autorités n’arrivent pas à tenir leurs promesses.

Nous avons tout essayé dans la légalité et on ne voit rien venir. Les choses sont plus compliquées qu’on essaie de nous les présenter, nous avons suffisamment d’informations sur cette affaire.» Malgré les multiples injonctions adressées aux divers responsables du département de l’habitat, stipulant fermement que les projets de construction doivent impérativement être terminés dans les délais, le chantier des 2864 logements LSP de Draria sur les hauteurs d’Alger fait allègrement «le pied de nez» à cette directive. En effet, lancé il y a huit ans de cela (2008), le chantier traîne tel un fantôme qui représente une véritable «verrue» sur les quartiers chics des hauteurs d’Alger. Des carcasses d’immeubles construites sont abandonnées aux aléas climatiques sans aucune suite, un véritable chantier fantôme est-il convenu de l’appeler ainsi par la presse. L’affaire traîne en longueur depuis 2008 et les souscripteurs, prennent leur mal en patience et risquent de s’échauffer avant de «déborder».
Est-il en effet concevable d’attendre huit longues années pour voir les travaux d’un chantier dont l’inscription remonte au quinquennat 2005/2009? Et pourtant, les pouvoirs publics, allant du Premier ministère à celui de l’Habitat et de l’Urbanisme, en passant par la wilaya, ne cessent de clamer que les projets doivent être terminés dans les délais. Excédés, les souscripteurs s’estiment lésés et crient au «mépris et la hogra».«Pères de familles, nous ne sommes pas des fauteurs de troubles», ne cessent-ils de répéter. Le ministre, qui a instruit le wali Zoukh de régler ce problème, qui menace telle une bombe à retardement, serait-il incapable de solutionner cette regrettable situation qui défie les lois de la République, sommes-nous enclins de penser?
A leur tour, le directeur de l’habitat de la wilaya ainsi que le promoteur, reçoivent des instructions fermes du wali d’Alger afin de re-dynamiser le chantier et créer une commission de suivi et contrôle des travaux. Même démarche, même comportement: aucune de ces «instructions» n’a été suivie sur le terrain. Qui redonnera confiance alors à ces citoyens qui ont sacrifié leurs économies, vendu leurs bijoux et misé sur ce projet pour aboutir à une pareille situation qui chaque jour qui passe devient un cauchemar? En mars 2014, l’entreprise Batigec-Immobilière, chargée de la réalisation, a été rachetée par le groupe Condor. C’était la solution palliative pour booster ce projet agonisant. Un engagement a été signé entre le ministère de l’Habitat et Condor pour des livraisons partielles, à savoir: 320 logements en septembre 2015, et 512 autres en novembre de la même année. 888 unités devaient être livrées en février 2016 et enfin 964 logements devaient être réceptionnés en mars 2016. Du vent! A ce jour, aucune livraison n’a eu lieu.
Mais si le groupe Condor n’est pas capable de respecter ses engagements pourquoi a-t-il racheté Batigec-Immobilière?
C’est dans le but de trouver une solution à cette situation inextricable que ces honorables citoyens ont voulu lancer un ultime appel de détresse, un vrai «S.O.S», un appel au sens de l’équité et des responsabilités des pouvoirs publics.
Le ministre Tebboune se doit de réagir face à cette impasse!

Categories: Afrique

Atlas Atlantique Airlines reliera Carcassonne à Alger

Mon, 22/02/2016 - 08:54

La compagnie aérienne Atlas Atlantique Airlines lancera fin mars une nouvelle liaison entre Carcassonne et Alger, sa neuvième route entre la France et le Maghreb. La liaison vers Oran inaugurée en décembre bénéficiera cet été d’un deuxième vol par semaine.

A partir du 30 mars 2016, la compagnie régionale française (ex Atlantique Air Assistance) proposera un vol tous les mercredis entre l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene et Carcassonne-Sud de France, opéré en Airbus A320 de 180 places pris en leasing. Le départ d’Algérie est programmé à 10h15 pour arriver à 12h45, le vol retour quittant la France à 13h30 pour se poser à 14h00. Pas de concurrence sur cet axe pour Atlas Atlantique Airlines, qui propose un tarif aller-retour depuis Carcassonne à partir de 148,10 euros (incluant une franchise bagage de 30 kilos).

Inaugurée le 20 décembre dernier et « après des débuts prometteurs », la ligne Oran – Carcassonne aura droit le 29 mars à une deuxième rotation hebdomadaire en semaine. Atlas Atlantique Airlines proposera alors des départs d’Algérie mardi et dimanche à 10h35 (arrivée 13h10) et des retours de Salvaza à 13h55 (arrivée 14h30), là encore sans concurrence et avec un aller-retour depuis la France à partir de 148,10 euros.

La compagnie basée à l’aéroport de Paris-Vatry y dessert Alger, Oran, Tlemcen, Sétif et Bejaia ; à Saint-Etienne, elle propose des vols vers Oran et Sétif. Avec les deux routes de Carcassonne, elle propose jusqu’à 16 vols par semaine entre la France et l’Algérie. Créée en 1989 et opérant sous le code L5, elle est « adossée à son propre tour-opérateur Atlas Tours mais peut aussi être vendue par toute agence de voyage », les billets d’avions étant bien sûr disponibles en ligne.

Categories: Afrique

Sahara occidental: Ban Ki-moon investit le terrain

Mon, 22/02/2016 - 08:49

Partant du perchoir de l’ONU à la fin de l’année en cours, le secrétaire général de l’ONU joue sa dernière carte dans l’un des plus vieux conflits du monde.

La question du Sahara occidental a été au centre de la visite de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU à Alger, Christopher Ross. L’objet de la visite n’est pas anodin, puisque Ross est chargé de préparer la visite de Ban Ki-moon dans la région, dans le cadre du règlement du conflit sahraoui. La mission de Ross est très spéciale en raison du caractère inédit du déplacement du secrétaire général de l’ONU.
En effet, malgré ses multiples déplacements à travers la planète, Ban Ki-moon, qui suit le dossier de décolonisation du Sahara occidental au même titre que ses prédécesseurs, ne s’est jamais personnellement impliqué. Ce développement augure-t-il d’une issue finale au conflit qui oppose le Maroc à la République sahraouie? Il est certainement difficile de répondre à cette question, sachant les soutiens dont bénéficie le Maroc de la part de la France et des Etats-Unis. Mais l’on sait d’ores et déjà que Ban Ki-moon sera en Algérie le 6 mars prochain, sans rien de spécial en poche que les résolutions de l’ONU qui prévoient un référendum d’autodétermination en application des règlements internationaux.

Partant du perchoir de l’ONU à la fin de l’année en cours, le secrétaire général de l’ONU joue sa dernière carte dans ce qu’il est convenu de qualifier d’un des plus vieux conflits du monde, mais aussi l’ultime dossier de décolonisation. Ban voudrait sans doute sortir par la grande porte en réglant la question d’une manière ou d’une autre, mais les chances d’y parvenir en une seule tournée dans la région sont très faibles, pour ne pas dire quasi nulles. En effet, le Maroc s’entête à proposer son plan de large autonomie et refuse toute idée de négociation avec la Rasd, tout en développant un discours de défiance à l’endroit de l’envoyé spécial de l’ONU. Il lui a d’ailleurs refusé l’accès aux territoires sahraouis occupés et fait agir ses puissants alliés pour empêcher toute enquête onusienne sur les violations des droits de l’homme dans le Sahara occidental.
Mais pour illusoire que puisse paraître la prochaine visite de Ban Ki-moon dans la région, les Sahraouis veulent tout de même y croire. «Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc», a déclaré Khatri Addouh, chef de la Délégation sahraouie aux négociations.
Le gouvernement du Sahara occidental entend profiter de la présence du secrétaire général de l’ONU au Maghreb pour mobiliser la communauté internationale et placer le problème de décolonisation au coeur du débat public, le temps de la présence de Ban Ki-mon dans les alentours du Sahara occidental. L’opération relève certainement de la simple communication politique, mais les enjeux sont tels que le peuple sahraoui n’a d’autres moyens de lutte que celui d’attirer l’attention du reste du monde sur la situation de déni de liberté qu’il vit depuis près de 40 années.

Et surtout depuis la signature de l’accord de paix en 1991, garanti par la communauté internationale et violé depuis par le Maroc dans une sorte d’indifférence générale. Cette visite, espèrent les responsables sahraouis, peut rouvrir les yeux des dirigeants du monde sur la politique marocaine dans les territoires occupés. C’est, estime Khatri Addouh, ce que craint le Palais royal. Pour le chef de la Délégation sahraouie aux négociations, «la date prévue pour cette visite doit être respectée par l’ONU et par Ban Ki-moon qui a bénéficié la semaine dernière d’un soutien franc et affiché du Conseil de sécurité».

Il y a donc un réel espoir sahraoui de voir leur combat pacifique aboutir enfin après tant d’années d’attente. «Il est temps que l’ONU assume ses responsabilités et que la communauté internationale fasse pression sur ceux qui font obstacle à la visite de l’envoyé spécial de l’ONU dans les territoires occupés et à la Minurso, en l’empêchant d’accomplir ses missions et d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental», souligne Addouh, convaincu que son peuple touche presque au but.
L’enthousiasme des populations sahraouies est néanmoins contredit par la froideur des puissances amies du Maroc qui disent soutenir les résolutions de l’ONU, encouragent Ban Ki-moon à se rendre dans la région, mais affichent une trop grande indulgence à l’endroit d’un régime marocain liberticide

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Loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme: Tayeb Louh avait un coup d’avance

Mon, 22/02/2016 - 08:34

Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, mais en vain…

Un an plus tard, les événements ont donné raison à Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Avant-hier, le ministère des Finances a exhibé le butin d’une guerre lancée en janvier 2015, quand l’Assemblée populaire nationale a adopté le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Avec cette adoption, l’Algérie ne figure plus dans la liste des pays à risque de blanchiment d’argent.

Ce quitus a été donné par le Groupe d’action financière (Gafi) qui a d’ailleurs salué les progrès «significatifs» de l’Algérie dans l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
On se rappelle de la levée de boucliers qui a jalonné l’adoption de ce projet présenté par Tayeb Louh.

Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, rappeler que l’Algérie «a été parmi les premiers Etats à avoir proposé la criminalisation du paiement de la rançon, notamment dans le cadre de ce projet de loi», souligner le caractère urgent pour la programmation, avant la clôture de cette session parlementaire, et rappeler que «notre pays a été parmi les premiers à adhérer aux chartes internationales et régionales sur la lutte contre le financement du terrorisme et a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale en faveur de tout effort visant l’éradication de ce fléau et ses effets néfastes», mais rien n’y fut.
L’opposition a d’ailleurs, boycotté la séance de vote contestant le contenu de ce document juridique. Elle a estimé que le texte revêt une importance particulière et, de ce fait, il aurait fallu mobiliser l’ensemble des députés pour un large débat. Pourtant, si l’Algérie ne s’était pas conformée aux normes internationales avant le mois de février 2015, elle aurait risqué de lourdes sanctions. Contre vents et marées, le projet a été adopté, l’Algérie s’est conformée aux lois internationales et le résultat est bien là.
Le Gafi a relevé, lors de ses réunions plénières annuelles qui se sont tenues du 17 au 19 février à Paris, que l’Algérie «a adapté» son cadre juridique et réglementaire, dans la lutte contre le blanchiment d’argent, aux standards internationaux. «En procédant, comme de tradition, à l’évaluation des pays, le Gafi a ainsi formulé une juste reconnaissance et de la confirmation du rôle de l’Algérie au plan international en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», note la même source. L’Algérie, souligne le communiqué, «participe en effet activement dans le cadre de la coopération internationale et dans le respect des principes de droit et des réglementations en vigueur à cette oeuvre de lutte contre la délinquance financière».
«Les mesures prises par l’Algérie au plan législatif et réglementaire traduisent la ferme volonté des autorités de lutter contre ce fléau international et confortent l’engagement de l’Etat de doter notre pays d’un système financier sain moderne et solide, fonctionnant selon les meilleures pratiques internationales», souligne le texte.
En portant une appréciation «positive» sur le système financier algérien, le Gafi prend acte de la capacité de notre système dans la maîtrise des transactions financières et des flux de capitaux internes et transfrontaliers, conclut le document du ministère des Finances. Moralité: «Avec les instances internationales, il faut toujours avoir un coup d’avance.»

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Ils se détachent de plus en plus de la politique: à quoi rêvent les Algériens

Mon, 22/02/2016 - 08:21

La «négation du politique» et l’inadaptation des visions des partis aux aspirations des Algériens sont les principales raisons évoquées par Mahrez Bouiche, spécialiste en philosophie politique.

Les partis au pouvoir et ceux de l’opposition s’accusent mutuellement de ne pas avoir un ancrage dans la société et d’être «vomis» par celle-ci. «Les partis de l’opposition menacent de lancer des campagnes, des livres et de sortir dans la rue. Alors, qu’ils sortent dans la rue et on verra s’ils ont vraiment des soutiens dans la société! Ces partis sont des opposants dans les palais et les salons, et ils n’ont aucune existence dans la rue algérienne.
Ils sont incapables de mobiliser une poignée de personnes», a déclaré Amar Saâdani récemment dans un entretien avec une agence allemande d’information. «Le FLN et le RND sont des appareils entre les mains du pouvoir. Ils ont une clientèle qu’ils gèrent à coups de privilèges, mais pas de militants. Les Algériens les vomissent parce qu’ils savent comment ils fonctionnent et quels sont leurs objectifs», clament de leur côté des opposants. Dans ce bal d’accusations, au demeurant interminable tant il est vrai que la société constitue une cible que se disputent impitoyablement les partis politiques, où est la vraie place de la société? Que pensent les Algériens des partis politiques?
Dans une enquête faite par Arab Barometer, il est dit que 15% seulement des Algériens s’intéressent à la politique. Parmi les jeunes, âgés entre 15 et 29ans, 2% seulement adhèrent à des partis politiques. Cet état de fait remet en cause tous les discours politiques servis çà et là par les partis car il traduit la désaffection des Algériens vis-à-vis de la politique.
Néanmoins, le constat est relatif. En effet, selon Mahrez Bouiche, enseignant de philosophie politique à l’université de Béjaïa, «la question de l’ancrage social des partis politiques demeure la question énigmatique de l’équation politique algérienne. La classe politique algérienne n’a pas un ancrage réel dans la société et ne peut pas mobiliser car, d’une part, elle est otage des pratiques d’un pouvoir autoritaire qui contrôle tout et qui ne permet pas l’émergence de partis mobilisateurs et, d’autre part, parce que ces partis n’arrivent pas à actualiser les programmes politiques autour des revendications portées par la société», a-t-il expliqué.
De plus, M.Bouiche évoque les mutations de la société algérienne qui ont fait que la politique occupe, selon lui, un second rôle dans l’imaginaire collectif national. «Les mutations sociales et politiques qu’a connues la société algérienne ont fait que la revendication politique occupe le second plan dans l’imaginaire collectif et plus ou moins dans les revendications sociales; le marasme social et économique, les problèmes du chômage et de logement, la situation de la santé, la dégradation du cadre de vie, etc., où est plongé le pays, ont fait que la société ne s’intéresse plus à la politique dans sa conception classique, mais beaucoup plus à la recherche de celui ou celle qui peut résoudre ses problèmes immédiats.
Cette situation de la sinistrose sociale provoquée par l’incapacité du pouvoir en place à gérer le pays a constitué la règle majeure pour éloigner la société de tout ce qui est politique», a-t-il ajouté avant de s’étaler sur le profil et les comportements du personnel politique qui n’encouragent pas les Algériens à s’impliquer en politique. «La société algérienne n’est pas une société spectatrice mais elle est victime à la fois de ses différentes déceptions de la politique et des images que dégage le personnel politique, (un homme corrompu, opportuniste, incompétent…) ainsi que de faux problèmes et des lugubres rivalités politiques qui ne reflètent en aucun cas ni la véritable action politique, ni la moindre éthique politique», a souligné Mahrez Bouiche, avant d’ajouter: «La société a horreur du vide politique, mais aussi de ‘l’embouteillage » des politiques, et des idées politiques stériles qui ne font que déchoir davantage le regard de la société à l’égard de la politique.»
Par ailleurs, tout en brossant un tableau peu reluisant de la classe politique qui demeure, selon lui, incapable de mobiliser en raison de l’inadéquation de ses visions avec les attentes et autres aspirations de la société et des pratiques «étouffantes» de ce qu’il appelle «le pouvoir autoritaire», Mahrez Bouiche considère qu’il existe tout de même deux acteurs encore capables de mobiliser, à savoir le pouvoir et les islamistes. «Aujourd’hui, seul le pouvoir et les islamistes ont la capacité et les moyens de mobilisation car, pour le pouvoir, il a la mainmise sur les institutions de l’État et possède l’argent qu’il faut pour cela, et pour les islamistes, ils produisent des discours politico-religieux qui s’articulent autour des caractéristiques conservatrices et religieuses de la société devenues des constantes intouchables», relève-t-il.

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WIKO lance son nouveau smartphone fever en algérie

Mon, 22/02/2016 - 00:36

Destiné à un public plutôt jeune, le Wiko FEVER a la particularité d’être phosphorescent, c’est-à-dire qu’il brille dans la nuit, mais ce design n’est pas le seul atout de ce smartphone. Côté performances il en a dans le ventre.

Avec un look premium, accentué par des contours en métal et une coque arrière effet cuir, son verre 2,5D est légèrement incurvé, ce qui permet d’obtenir à la fois une finesse visuelle de 5 mm à peine et une excellente prise en main.

Pour éviter les chocs et les rayures, Corning Gorilla Glass 3 se charge de la protection écran. Votre FEVER est entre de bonnes mains. Le FEVER s’illumine grâce à un design phosphorescent. Il absorbe la lumière du jour et la reflète dans le noir. L’intensité de la luminosité dépend du temps d’exposition à la lumière, mais aussi de la couleur du téléphone.

Sur la version blanche, l’effet phosphorescent sera vraiment lumineux. Sur la noire, ce sera un léger halo.

Tout a été pensé pour offrir une expérience visuelle optimale. Son écran 5,2’’ est Full HD, avec 424 ppi et une luminosité de 450 Nits, pour des images plus vraies que nature.

La lisibilité sera parfaite quel que soit l’angle, et ce grâce à la technologie IPS et le procédé CABC ajustera automatiquement l’intensité de la luminosité. Enfin, le FEVER possède un système Full Lamination. L’espace entre la lentille et l’écran est réduit au minimum pour assurer une meilleure réactivité.

L’appareil photo est étonnant, avec 13 MP, un flash de 240 LM et de nombreuses fonctionnalités. Il permet ainsi d’obtenir de superbes clichés quelles conditions. La fonction panorama, à l’HDR, au mode nuit ou sport. A l’avant, le FEVER dispose d’une caméra 5 MP avec flash, pour faire des selfies haute-résolution, même dans le noir.

Sous le capot, ce smartphone dispose d’un processeur OctaCore superpuissant avec GPU intégré pour un meilleur graphisme. Couplé à 3 Go de RAM, il assure de belles performances dans toutes les tâches et même en multitâche. Côté autonomie, il dispose d’une batterie 2900 mAh, le FEVER promet donc de vous garder éveillé jour et nuit.

Comme la majorité des smartphones Wiko, le Fever est double SIM et possède un emplacement micro SD pour étendre la mémoire de stockage jusqu’à 64 Go. Question prix, il est disponible à seulement 29 999 DA TTC, avec une garantie de 12 mois, dans tous les magasins Darkom Multimedia, les espaces UNO et ARDIS, ainsi que dans les points de vente de téléphonie mobile sur tout le territoire national.

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Mali: attaque contre un camp de la Minusma à Tombouctou

Fri, 05/02/2016 - 20:59

Un militaire malien a été tué et un membre du contingent nigérian de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) blessé vendredi lors d’une attaque armée contre un camp de la Minusma à Tombouctou (nord-ouest), selon un nouveau bilan donné par des sources militaires et l’ONU.

En fin de matinée, des échanges de tirs étaient toujours en cours dans le secteur de « La Palmeraie », nom d’un ancien vaste hôtel de Tombouctou, situé entre l’aéroport et le quartier administratif de la ville, où la Minusma a installé une de ses bases, selon les mêmes sources.

« Un officier malien qui participait à la traque des terroristes a malheureusement trouvé la mort », a indiqué une source militaire malienne citée, affirmant qu’il avait été tué par l’effondrement d’un mur sur un véhicule blindé.

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Turquie : 9 morts dans un incendie dans le sud-est

Fri, 05/02/2016 - 20:53

Neuf personnes ont été tuées et 25 autres blessées vendredi dans un incendie qui s’est déclenché dans un bâtiment à Cizre dans la province de Diyarbakar, dans le sud-est de la Turquie, ont rapporté les médias.

Idris Baluken, député du Parti Démocratique des Peuples (HDP) pro-kurde, a déclaré que le bâtiment a pris feu après des bombardements, selon l’agence de presse privée turque Ihlas.

Un couvre-feu a été imposé à Cizre le 14 décembre 2015, au moment du lancement d’une vaste opération militaire contre des militants affiliés au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

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