Les Algériens résidents à l’étranger n’ayant pas encore établi leurs passeports biométriques pourront entrer en Algérie sur présentation d’un passeport d’une nationalité étrangère et de la carte nationale d’identité jusqu’au 31 octobre, a affirmé ce samedi 18 juin la Radio Algérienne, citant une source consulaire à Paris.
« Dans le cadre des facilitations destinées à la communauté nationale établie l’étranger, la mesure permettant aux binationaux d’accéder au territoire nationale munis d’un passeport étranger et d’une pièce d’identité algérienne, a été prorogée jusqu’au 31 octobre 2016 », a précisé la même source.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait annoncé cette décision au mois de mai dernier, lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat de Créteil, sans préciser les délais.
« Le gouvernement a été appelé à prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre à ceux des compatriotes, qui n’ont pas encore leur passeport biométrique, s’ils disposent d’un autre passeport d’une autre nationalité, de pouvoir entrer en Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d’identité nationale », avait déclaré le ministre,
Il avait toutefois affirmé que cette facilité, « exceptionnelle, n’a pas vocation d’être permanente ».
« Ainsi, tous les compatriotes qui souhaitent entrer en Algérie, notamment pour la période du Ramadhan (…) ont cette possibilité », avait-il ajouté. Il a fait savoir que le gouvernement algérien a « à cœur de servir ses compatriotes dans d’autres circonscriptions, d’autres villes et d’autres pays ».
Des dizaines d’arrestations, un fiasco scolaire et un scandale national. L’Algérie vient de connaître l’un des pires cas de triche au baccalauréat de son histoire. Début juin, plusieurs sujets des filières scientifiques, mathématiques et gestion ont fuité avant les épreuves et se sont retrouvés sur Facebook. Résultat : près de 300 000 élèves sur les quelque 800 000 candidats au bac vont devoir repasser l’examen à partir du 19 juin.
L’affaire est sérieuse : le premier ministre Abdelmalek Sellal l’a qualifiée d’« atteinte à la sécurité de l’Etat ». La brigade de cybercriminalité de la gendarmerie a saisi du matériel, des ordinateurs et interpellé plusieurs dizaines de personnes dont des enseignants et des membres de l’Office national des examens et concours. L’enquête se poursuit mais d’ores et déjà, une coupable a été pointée du doigt : Nouria Benghabrit-Remaoun, la ministre de l’éducation nationale. Plusieurs députés ont appelé à sa démission.
Francophone et sociologue reconnueMais la ministre tient bon. Comme elle le fait depuis deux ans face aux attaques régulières dont elle est la cible. A 64 ans, cette universitaire réputée est devenue la bête noire des conservateurs de tous poils en Algérie. Son CV, déjà, a de quoi déplaire à certains : femme, francophone et sociologue reconnue, elle a dirigé douze ans le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc).
Nommée à la tête de l’éducation nationale en 2014, après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, elle est, depuis, dans l’œil du cyclone pour avoir dénoncé les lacunes du système éducatif algérien. Une étude réalisée en 2013 par le ministère de l’éducation nationale montrait ainsi que seuls 4 % des enfants inscrits à l’école primaire finissent par décrocher le baccalauréat. Pour remédier à cette faillite, celle que les syndicats surnomment la « dame de fer » s’est opposée à la réforme des programmes, à la formationdes enseignants, aux rythmes scolaires. En mars, elle imposait l’obtention d’un concours comme préalable à la titularisation des enseignants contractuels dans la fonction publique. Dernièrement en visite dans le sud du pays, elle y a évoqué, entre autres, la possibilité demodifier le calendrier scolaire pour qu’il soit plus adapté aux chaleurs extrêmes certains mois de l’année.
Insultée sur les réseaux sociauxSes initiatives provoquent régulièrement des levées de boucliers. Islamistes et conservateurs ne lui pardonnent pas d’avoir lancé l’idée d’introduire à l’école primaire la darija – l’arabe dialectal utilisé en Algérie –, afin de lutter contre l’échec scolaire. Lors d’une conférence nationale sur l’éducation en août 2015, les participants, dont Nouria Benghabrit, avaient formulé une recommandation en ce sens, se fondant sur l’avis des experts. A l’heure actuelle, un enfant arrive à l’école à l’âge de 6 ans en parlant la darija, alors que l’enseignement des matières se fait en arabe classique. Selon de nombreux spécialistes, ce fossé crée de graves difficultés scolaires. Une partie des élèves finit par utiliser plusieurs langues (français, arabe, berbère), mais sans en maîtriser aucune parfaitement.
L’idée est donc de permettre aux enseignants d’utiliser la langue maternelle des élèves pour faciliter l’apprentissage et s’assurer qu’ils acquièrent les savoirs de base. La recommandation n’a pas été adoptée, mais les conservateurs sont quand même montés au créneau, dénonçant une atteinte à la langue du Coran, l’arabe classique, et accusant la ministre d’attenter aux valeurs du pays.
Entre appels à démissionner et insultes sur les réseaux sociaux, la campagne contre Mme Benghabrit avait été violente. Pour ses détracteurs, le scandale des fuites au baccalauréat qui vient de secouer le pays est une aubaine. Des députés ont à nouveau demandé à ce qu’elle soit démise de ses fonctions. Sans obtenir gain de cause. Le 12 juin, la présidence algérienne a annoncé un remaniement ministériel : de gros portefeuilles, dont l’énergie et les finances, ont changé de titulaires. La ministre de l’éducation est, elle, restée en place.
L’Algérie et l’Egypte, avec cinq judokas qualifiés aux Jeux Olympiques de Rio (5-21 août) sont les pays qui comptent le plus grand nombre d’athlètes présents aux prochaines joutes olympiques, rapporte vendredi le site officiel de l’Union africaine de judo (UAJ).
L’Algérie sera représentée chez les messieurs par: Houd Zourdani (-66kg), Abderrahmane Benamadi (-90kg), Lyes Bouyacoub (-100kg), Mohamed Amine Tayeb (+100kg) et en dames par Sonia Asselah (+78kg).
Quant à l’Egypte, elle évoluera en messieurs seulement avec, Ahmed Abdelrahman (-60kg), Mohamed Mohyeldin (-73kg), Mohamed Abdelaal (-81kg), Ramdan Darwish (-100kg) et Islam El Shehaby (+100kg).
L’instance africaine a publié les noms des quarante (40) judokas dont 15 dames qui représenteront le continent aux prochains JO-2016.
« Ces 40 athlètes dont 25 hommes sont issus de vingt-cinq pays qui défendront les couleurs africaines à Rio de Janeiro (Brésil), en août prochain », a précisé l’Union africaine de la discipline (UAJ), ajoutant que cette sélection a été opérée au terme d’un processus de qualification qui a duré deux ans.
Seize (16) athlètes ayant obtenu leurs qualification grâce à leur classement dans le runking de la fédération internationale de judo (FIJ), alors que 24 ont validé leurs billets à la faveur du quota continental.
Au classement africain des pays les plus représentés au JO-2016, l’Algérie et l’Egypte sont suivis par la Tunisie (4 athlètes) et le Maroc (3), alors le Gabon et l’Afrique du Sud présenteront, chacun, deux qualifiés.
Dix nef (19) pays du continent ont qualifié un seul athlète. Il s’agit de la Zambie, Seychelles, Angola, Sénégal, Bénin, Burundi, Congo, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gambie, Ghana, Kenya, Guinée Bissau, Libye, Niger, Mozambique, Madagascar, Mali et Maurice.
Il est à rappeler que lors des derniers Jeux Olympiques de Londres en 2012, aucun judoka africain n’a obtenu de médailles.
Le film « Good Luck Algeria » a été projeté pour la première fois en Algérie, jeudi soir au théâtre Romain de Guelma, en présence de son metteur en scène Farid Bentoumi et une assistance nombreuse.
Durant 90 mn, le film de Bentoumi a présenté un ensemble d’images positives de la communauté algérienne établie en France, des scènes reflétant les liens familiaux solides, la réussite dans la vie et l’attachement à la patrie, loin de tout cliché stéréotype.
Inscrit dans le cadre de la 8ème édition de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » programmée pour le 16 et 17 juin en cours, à l’initiative de l’Institut français d’Annaba en coordination avec la direction locale de la culture et l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC).
Le film projeté est inspiré d’une aventure vécue par le frère du réalisateur, l’athlète Noureddine Bentoumi, qui a représenté l’Algérie aux épreuves de ski alpin lors des Jeux Olympiques d’hiver à Turin (Italie) en 2006.
Le film, est une comédie qui relate l’histoire du jeune français d’origine algérienne Samir Zitouni, propriétaire, avec son ami d’enfance, Stéphane, d’une entreprise de fabrication de ski haute gamme et qui fait face à un grand problème, quand l’athlète qui devait présentait leur marque aux jeux olympiques d’hiver déclare forfait.
L’entreprise est alors menacée de faillite et les deux amis devaient absolument trouver une solution.
Dans l’impossibilité de trouver un quelconque soutien financier, Samir et son ami se lancent dans un pari fou.
Samir doit se présenter aux jeux d’hiver sous les couleurs de l’Algérie, son pays d’origine, lui l’amateur de ski, âgé de 40 ans, loin des pistes depuis une quinzaine d’années.
Samir (Sam) n’a jamais possédé un passeport algérien, mais se devait de se lancer dans ce pari impossible, pour son entreprise mais aussi pour son père qui a longtemps rêvé que son fils représente un jour dignement son pays d’origine.
Sam s’inscrit aux jeux d’hiver au nom de l’Algérie avec l’accord de la Fédération nationale de ski et sports de montagne, obtient son passeport algérien et foule le sol de ses ancêtres.
A la rencontre des ses oncles, ses cousins et sa grande famille, Samir renoue avec ses origines, se remémore les histoires de son père sur la terre, les champs d’oliviers et l’attachement à la terre…
La participation aux jeux d’hiver est devenue alors un défi plus qu’une idée pour Samir, qui porte désormais les espoirs de son père et de sa famille, mais aussi de son pays qui participe pour la première fois dans son histoire aux épreuves de ski et tous les Algériens, qui « guettaient » le résultat.
Après la projection du film, le metteur en scène Farid Bentoumi a souligné que la réalisation du film a demandé des années de préparation précisant que les scènes du film ont été tournées en France, en Belgique en Autriche, au Maroc et en Algérie.
De son côté, le directeur de l’Institut français d’ Annaba, David Queinnec a estimé que le transfert de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » à Guelma dans un site idyllique, le théâtre Romain, est en mesure de donner « une seconde vie » à cet événement culturel dont les sept précédentes éditions ont été organisées à Annaba.
Au programme, cette soirée, de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » la projection du film « Les Folles années du twist » produit en 1986 du metteur en scène franco-algérien Mohamed Zemmouri.
La corniche Stora, lieu emblématique de la ville de Skikda, s’est transformée durant les veillées de ramadhan en une fourmilière grouillant de vie et d’animation au grand bonheur des familles, notamment celles venues de certaines villes voisines.
Paradoxalement à la langueur diurne imprégnée à la ville par la chaleur et le jeûne, une vitalité singulière s’empare de la corniche de Stora dès la rupture du jeûne pour atteindre son paroxysme avec la fin des prières surérogatoires des Tarawih.
Des familles de Constantine à « l’assaut » de la corniche
Des familles au complet prennent d’assaut par dizaines, voire par centaines, la corniche pour surtout se laisser fouetter par la brise marine après une journée chaude et dure.
L’ouverture de l’autoroute Est-ouest a même amené les habitants des wilayas voisines, notamment Constantine et Guelma, à disputer cet espace de fraîcheur et d’animation aux skikdis.
Depuis le début de ramadhan 2016, Karima Nouaoui, de Constantine, assure s’être rendue à quatre reprises à la corniche de Stora en compagnie de son mari et leurs trois filles. Ils y rencontrent deux autres familles skikdies avec lesquelles ils passent une grande partie de la nuit sur la plage avant de prendre le S’hour puis repartir vers El Khroub (Constantine) vers les coups de 2h00 du matin. « Le trajet de retour nous prend à peine une heure et quart en empruntant l’autoroute », confie cette dame rencontrée en pleine causerie avec ses deux amies, anciennes copines de l’université.
Pour Constantine, Skikda est la plus proche ville côtière, note Karim (28 ans) qui affirme s’y rendre avec sept des amis originaires tous de la ville d’Ain Smara depuis le début de ramadhan pour des bains de minuit à Stora. L’autoroute, assure Karim tout sourire, « permet un gain important de temps que nous exploitons à profiter des plaisirs de la mer, de rentrer à temps, faire une petit somme et entamer de bonne humeur une nouvelle journée de jeûne et de labeur ».
Le long des trois kilomètres de plage de Stora qui s’étend jusqu’au port de plaisance, les familles se baladent et se reposent sur le sable, entourées de leurs enfants en face de la grande bleue fuyant la chaleur des maisons.
La sécurité des lieux favorise l’engouement pour la corniche
Les multiples commerces parsemant ce front de mer et qui lèvent rideau dès la rupture du jeûne proposent des glaces et boissons rafraîchissantes très prisées après une longue journée torride de jeûne. Riadh Souamesse, 45 ans, tient un de ces commerces pignon sur rue. Il affirme rompre le jeûne dans son commerce, question de satisfaire ses clients dont certains ne lui laissent même pas le temps de vider son assiette de chorba f’rik, relève-t-il tout sourire.
Proposés à des prix compétitifs, ses glaces, sorbets, crèmes glacées et boissons déclinées en de multiples saveurs font le petit bonheur des habitués de Sotra.
La sécurité règne sur la Corniche de Stora avec la présence parfois visible, et souvent discrète, des agents de police. Moussa 25 ans, policier en civil, veille au grain sur les lieux depuis le début de ramadhan. Cela, confie-t-il, ne l’empêche pas pour autant de jouir de la fraîcheur de la brise marine.
Pendant que la corniche de Stora s’anime toute la nuit, le centre-ville de Skikda avec son avenue des arcades prend l’allure d’une cité abandonnée au point que beaucoup se demandent ce qu’aurait été Skikda sans sa corniche Stora.
Les forces irakiennes sont entrées vendredi dans le centre de la ville de Fallouja et ont repris le QG du gouvernement aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI), ont indiqué des commandants.
Après plusieurs jours de combats, les forces d’élite du contre-terrorisme (CTS) et les autres unités irakiennes ont réussi à entrer dans le centre de cet important fief jihadiste situé à 50 km à l’ouest de Bagdad. Elles avaient auparavant encerclé la ville et repris les quartiers périphériques.
« Les unités du CTS et les forces d’intervention rapide ont repris le complexe gouvernemental dans le centre de Fallouja », a déclaré à l’AFP le général Abdelwahab al-Saadi, le commandant de l’opération militaire antijihadistes.
Raed Shaker Jawdat, le chef de la police fédérale, a confirmé la progression des forces irakiennes, qui marque une étape importante dans l’offensive lancée le 23 mai pour reprendre Fallouja, aux mains des jihadistes depuis janvier 2014.
« La libération du QG, le principal complexe gouvernemental de la ville, symbolise le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur la cité », a-t-il ajouté.
Les deux commandants ont affirmé que les forces irakiennes avaient fait face à une résistance limitée des jihadistes durant leur avancée dans le centre de la ville.
Le QG est composé notamment de bâtiments du Conseil local, de la police et des services de sécurité.
A la suite de l’interdiction par les autorités de la tenue d’un meeting non autorisé, mardi soir à Larbâa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, des heurts ont opposé vers minuit les forces de l’ordre à des dizaines de jeunes qui voulaient visiblement en découdre. Ces affrontements ont duré jusqu’à 2h du matin.
En effet, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), voulait commémorer la fameuse marche du 14 juin 2001 à Alger, initiée par les Arouchs.
Durant deux heures de temps, les jeunes manifestants se sont affrontés aux policiers à l’aide de pierres et autres objets contondants. Ces derniers ripostant à leur tour pour disperser les contestataires.
Ces affrontements ont causé des blessures tant aux émeutiers qu’aux forces de l’ordre alors que plusieurs individus ont été arrêtés avant d’être relâchés.
Après cette libération le calme est revenu dans la ville et le dispositif mis en place par les forces de l’ordre a finalement été levé.
M’SILA – Avec sa valeur gustative élevée surtout lorsqu’elle est grillée et sa faible teneur en cholestérol, la viande caprine de M’sila s’est frayée, au fil du temps, un bout de chemin vers les assiettes des consommateurs.
De viande « bon marché », cette chair spécialement prisée durant le mois de ramadhan par beaucoup de ménages de la commune d’Ouled Slimane, berceau de l’élevage caprin dans la capitale du Hodna, est devenue un aliment très convoité.
De l’Algérois, depuis les villes du centre du pays parcourant des centaines de kilomètres, les consommateurs « atterrissent » à Ouled Slimane à la recherche de la viande caprine.
Pour beaucoup, une fois la commande passée, la viande est transportée dans des camions aménagés pour le transport du lait et ses dérivés, louant souvent les services des transporteurs privés, ceux de passage à Ouled Slimane.
D’autres consommateurs acheminent l’aliment acheté dans leurs propres véhicules faisant tourner à plein régime la climatisation de leurs voitures.
Les M’silis, venus du chef-lieu de wilaya, de Sidi Aissa et de Bousaâda optent, eux, pour la méthode la plus sûre, celle d’acheter des chevreaux des marchés hebdomadières d’Ouled Slimane et de les égorger chez des bouchers dans la majorité des cas.
Les fins gourmets de la viande caprine, ceux qui savent distinguer quel morceau est le mieux pour quel plat, tout en affirmant que le prix de cet aliment, cédé à 1 000 dinars le kilo est motivant, soutiennent que cette viande donne un « goût unique » à certains mets, dont notamment la chorba, le couscous et la chakhchoukha.
Les consommateurs de cette viande qui arrivent à la distinguer de celle du mouton de par sa couleur d’un rouge très particulier et sa texture juteuse comparée à la viande ovine, assurent aussi que le chevreau (djedy) est très tendre, d’une saveur incomparable et sa viande est succulente en grillade.
La cuisson du djedy, contrairement à d’autres viandes, est « ultrarapide », garantit-t-on.
D’autres soulignent que le prix de cette viande jugé « abordable » explique cet engouement de plus en plus grandissant.
Les chevreaux, viande bon marché assurant l’équilibre pondérale
La viande caprine est d’une qualité protéine supérieure, précise à l’APS Mohamed Ouali, un médecin généraliste de M’sila, qui ajoute que cette chair est plutôt maigre comparativement aux viandes les plus courantes.
« Son taux de matière grasse contient peu d’acides gras saturés et son taux de cholestérol est des plus bas comparé aux autres viandes », argumente-t-il.
La chair du chevreau est significativement moins grasse que l’agneau et constitue la viande idéale pour une clientèle de plus en plus soucieuse du maintien de son équilibre pondéral.
Sur le plan de la gastronomie, souvent la viande de chevreau est comparée à celle de l’agneau, affirme un boucher activant au chef-lieu de wilaya.
« La viande de chevreau tout comme celle de l’agneau concerne des animaux juvéniles abattus avant cinq mois, ce qui explique l’aspect tendre de ces viandes », lance, convaincu, le commerçant.
Pour l’odeur, sujet souvent évoqué par les novices dans la consommation de la viande caprine, les professionnels en la matière affirment que cette chair ne présente pas « une odeur particulière » quand des femmes aux foyers à Bousaâda, Sidi Aissa et Ain El hadjel, interrogées par l’APS, soutiennent qu’il suffit d’avaler les premières bouchées de cette viande qui fait désormais la réputation de la capitale du Hodna, pour « l’adopter de suite ».
NAAMA – Le réseau routier de la wilaya de Naâma est à 80% en bon état grâce aux multiples opérations de modernisation et de rénovation des routes, et au renforcement des ouvrages d’art et des structures de maintenance, permettant de prétendre à une impulsion et intégration de l’économie de la région.
Les diverses opérations menées par le secteur des Travaux publics ces dernières années ont permis la rénovation d’un total de 1.202 km sur un réseau global de 1.550 km, en plus de la réalisation, dans le cadre du désenclavement des zones reculées et leur raccordement aux chefs-lieux de leurs communes de rattachement, de 370 km de routes nouvelles, selon la direction des travaux publics (DTP).
Les données du secteur font état de la rénovation de 460 km de routes nationales (RN), de 240 km de chemins de wilaya (CW) et de 542 km de routes communales, en plus de l’élimination des « points noirs » constituant de réels dangers sur le réseau et ce, à travers la réalisation de 29 ouvrages d’art enjambant les grands Oueds traversant le territoire de la wilaya de Naâma, dont les oueds Hadjadj, Ghellaba, Maktaâ El-Delli, Mékalis, Tirkount, Kassou et El-Rethem, dont les crues provoquent l’isolement de plusieurs localités et communes, comme cela a été le cas lors des inondations d’octobre 2008.
Pour remédier à la situation et éviter les coupures de routes en période d’intempéries, il a été envisagé la réalisation d’un imposant pont de 200 mètres au niveau de Oued Es-Sam pour raccorder cette zone au village de Amar, puis à la RN-6, et mettre fin ainsi aux désagréments causés aux usagers de cette routes du fait de sa fermeture lors des crues.
Ceci, en plus de la réalisation d’une nouvelle route reliant la zone touristique d’Ain Ouarka à la RN-47, aux limites territoriales avec la wilaya d’El-Bayadh, via les Oasis du ksar de Boussemghoune, l’élimination des virages dangereux et la réalisation de trois routes de contournement des villes de Naâma, Mécheria et Ain-Sefra.
Fluidifier la circulation entre les hauts plateaux et le Sud
Les opérations de développement retenues pour le secteur et visant le renforcement des infrastructures de base, la fluidification et la sécurisation de la circulation sur le réseau routier de la wilaya de Naâma, ont contribué au développement de l’activité de transport dans la région, à travers l’ouverture de nouvelles dessertes reliant les régions des hauts plateaux à celles du grand Sud du pays, via les communes de la wilaya de Naâma, constituant ainsi un axe de transit névralgique en tant que prolongement de l’autoroute des Hauts-Plateaux.
Pour le DTP de Naâma, Habib Semghouni, le secteur s’assigne, à travers la programmation et la concrétisation de projets routiers, plusieurs objectifs consistant en l’exploitation du réseau routier pour le développement de l’investissement et des échanges commerciaux, notamment la commercialisation des produits issus de l’activité d’élevage, le désenclavement des zones d’élevage et de transhumance à travers la bande frontalière et la relance du tourisme.
« Autant de facteurs essentiels pour la promotion de l’économie de la région, selon une approche de développement équilibrée », a-t-il dit.
Susceptibles d’impulser l’activité économique dans cette région, ces opérations portent, entre-autres, sur un projet de tronçon routier reliant la commune frontalière d’El-Kasdir (Naâma) à celle d’El-Aricha (Sud de Tlemcen), le désenclavement des communes de ces deux wilayas limitrophes, ainsi que la réalisation d’un axe routier entre la commune de Mekmène Benamar et la localité de Mechraâ Laâlem, a signalé le même responsable.
Il est fait aussi état, dans le même cadre, de la réception d’une distance de 112 km du projet de dédoublement de la RN-6 , la réalisation de cinq ouvrages d’art, des dalots, trois échangeurs, ainsi que des voies d’accès secondaires et de substitution en période d’inondations, ainsi que l’ouverture de nouveaux axes routiers, dont la route de Founassa réduisant la distance entre les wilayas de Béchar et Naâma, et la route El-Kasdir-Laâlem pour écourter la distance entre les wilayas de Naâma, Tlemcen et Sidi Bel-Abbes.
D’autres actions de modernisation du réseau routier ont également été projetées par le secteur et consistent en l’entretien et la maintenance de trois ponts, datant de plus de 30 ans et dont l’étude technique a laissé apparaitre leur possible fragilisation par la force des crues qu’ont connues les régions de Hadjadj, El-Ogla et Hadj Mimoun.
Le secteur a enregistré, sur proposition de la population locale d’Ain-Sefra, la projection d’une opération de réalisation d’une route de contournement longue de 4 km, avec un ouvrage d’art, devant relier le CW-5 à la RN-6A.
Outre l’aménagement du CW-3 à l’entrée de la localité touristique d’Ain-Ouarka, sont menés des travaux de renforcement d’un tronçon de 20 km reliant via Tesmouline les wilayas de Naâma et El-Bayadh, le renforcement de 5 km de la route menant à la zone humide de « Oglet-Sendène », en plus de la réhabilitation de 15 km de la route reliant la commune d’Asla et la RN-6.
Inscrits au titre du programme sectoriel de développement pour 2016, les projets de développement des routes, qui portent sur le revêtement, la modernisation, la réfection et la réhabilitation de 75 km de routes nationales, dont 58 km ont été livrés, visent la réduction des accidents de circulation, l’élimination des points dangereux et l’amélioration de l’état des routes à la satisfaction de leurs usagers.
Il s’agit entre-autres actions entreprises par la direction des Travaux publics de la mise en place de signalisation, dont une opération d’installation de près de 5.000 panneaux sur un réseau routier long de 1.555 km tire à sa fin.
Le secteur a, par ailleurs, réalisé, au niveau des daïras de Naâma, Mécheria, Ain-Sefra, Mekmène Benamar et Moghrar, de cinq unités, équipées et encadrées, chargées du contrôle de l’état des routes et de l’intervention rapide le cas échéant.
A ces efforts de préservation et de protection du réseau routier, viennent s’ajouter la création de 10 maison cantonnières, d’un parc de wilaya composé de chasse-neiges et d’engins de désensablement et autres matériels d’intervention, en plus du renforcement de la ressource humaine par le recrutement, au cours des cinq dernières années, de 58 ingénieurs et techniciens chargées du contrôle, suivi et promotion des techniques d’entretien des infrastructures, a signalé le DTP de Naâma.
Pour M. Semghouni, les efforts du secteur des travaux publics sont orientés, outre le désenclavement des régions, vers la protection du réseau routier par l’entretien périodique, l’amélioration de la qualité des équipements et l’installation de signalisations.
L’objectif de cette approche est aussi l’impulsion de l’action de développement socio-économique de la région, tout en œuvrant à la préservation de l’environnement à travers des opérations de boisement des abords de chaussées, en coordination avec le secteur des forêts, estime le même responsable.
JIJEL – Le tracé d’une variante du projet de voie ferrée devant relier Jijel à Sétif a été examiné et adopté lors d’une réunion du conseil de wilaya, a-t-on appris mercredi auprès des services de la wilaya.
Sur les trois variantes présentées par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), le tracé de l’une d’entre elles, jugé « le mieux indiqué », a été adopté par les responsables de la wilaya en raison de plusieurs critères « favorables », a précisé la même source.
L’avantage de proximité avec la pénétrante autoroutière Djendjen-EL Eulma et le peu de contraintes observées tout au long de l’emprise du projet sont parmi les critères qui ont favorisé la choix de cette variante, a-t-on expliqué de même source.
L’étude, confiée à un groupement de bureaux d’études algériens depuis 2012, porte sur le projet de réalisation d’une liaison ferroviaire à double voie électrifiée entre Jijel et Sétif en parallèle avec la pénétrante routière faisant la jonction entre ces deux sites, dans le cadre du schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), a-t- encore noté.
Cette future liaison ferroviaire servira au transport des voyageurs et des marchandises entre les deux villes (Jijel-Sétif) avec des vitesses de 160 km/heure pour le mode marchandise et 80 km/h pour les voyageurs.
Cette jonction sera aussi déterminante dans la mesure où elle favorisera les échanges inter-wilayas, la réduction des délais de communication et surtout avoir un débouché direct sur le port commercial de Djendjen, ont détaillé les services de la wilaya.
ALGER – Le montant cumulé des investissements directs étrangers (IDE) réalisés en Algérie dans le secteur de l’énergie a atteint 14,01 milliards de dollars (mds usd) entre 2010 et 2015, soit une moyenne annuelle de 2,3 mds usd, apprend-on auprès du ministère de l’Energie.
Sur la seule année 2015, les IDE dans le secteur de l’énergie se sont établis à 2,3 mds usd, en hausse de 45% comparativement à 2014, précise le ministère dans son dernier numéro de la revue Algérie Energie.
La répartition par branche d’activité indique que plus de 99% des IDE en énergie ont été réalisés dans celle des hydrocarbures au cours des six dernières années pour un montant de 13,9 mds usd, tandis que 112 millions usd ont été orientés vers les autres branches énergétiques et de dessalement d’eau de mer.
Il est constaté que l’activité de développement des gisements s’est accaparée de 83% des IDE réalisés dans la branche des hydrocarbures, soit 11,5 mds usd entre 2010 et 2015 dont 26% par l’Italie (ENI), suivie par les firmes américaines (14%), britannique (14%), norvégienne (14%) et canadiennes (8%).
L’activité exploration a, de son côté, attiré des flux d’investissements de l’ordre de 2,1 mds usd durant la période 2010-2015, soit une part de 15% des IDE destinés à la branche des hydrocarbures.
Ce sont les sociétés britanniques qui y occupent la première place avec une part de 28%, suivies par les compagnies espagnoles (12%), russes (10%), allemandes (10%) et chinoises (10%).
Pour l’activité aval, elle a enregistré des IDE de 300 millions usd entre 2010 et 2015, soit 2% des IDE en énergie.
Les IDE relatifs à cette filière sont globalement orientés vers le développement de l’industrie pétrochimique à travers trois projets.
Il s’agit du complexe des engrais Al Djazaïria Omania Asmida (AOA) réalisé en partenariat avec la société omanaise Suhail Bahwan, qui a mobilisé des investissements de 259 millions usd entre 2010 et 2015.
Il s’ait aussi du projet Sorfert, en partenariat avec la compagnie égyptienne Orascom (34 millions usd), et du projet de gaz industriels en association avec la société allemande Linde (6 millions usd).
10 stations de dessalement mises en service en 6 ans
Concernant la branche énergie et dessalement de l’eau de mer, les investissements mobilisés entre 2010 et 2015 (112 millions de dollars) sont surtout orientés pour la réalisation de stations de dessalement.
La tendance baissière des IDE de cette branche s’explique essentiellement par la quasi finalisation du programme national de dessalement d’eau de mer suite à la mise en production de 10 stations sur un total des 12 prévues dans le programme initial, explique la même source.
Par pays, 46% de ces IDE ont été réalisés par des compagnies espagnoles pour les stations de dessalement de Ténès, Honaine, Mostaganem et Cap Djinet.
La compagnie singapourienne Hyflux, retenue pour la réalisation des unités de dessalement Souk Tlata et de Magtaa, représente une part de 34% de ces investissements.
En outre, 19% des IDE destinés à la branche énergie et dessalement d’eau de mer sont issus du partenariat entre Sonelgaz et la firme américaine General Electric pour la réalisation d’une usine de turbines à gaz.
Une part de 1% est représenté par la société canadienne SNC Lavalin dans la réalisation de la station de dessalement de Fouka en partenariat avec la société espagnole Acciona Agua.
Le premier ministre français Manuels Valls,a affirmé que le couple tué lundi soir à Paris, lors d’une attaque à l’arme blanche, a été ciblé parce qu’ils étaient policiers.
Il a affirmé, à cet égard que la France ne va adopter à chaque fois qu’une attaque se produit une nouvelle.
Manuels Valls a notamment défendu mercredi l’action du renseignement et de l’antiterrorisme en France après l’assassinat d’un policier et de sa compagne lundi soir près de Paris, tout en prévenant que le pays serait frappé par de nouvelles attaques.
Le premier ministre qui a écarté l’idée de centres de rétention pour les personnes radicalisées, portée par la droite, a affirmé sur France Inter qu’il n’y avait eu ni négligence ni manque de discernement dans le suivi du tueur.
« Plusieurs fois, j’ai dit que nous étions en guerre et que ça allait être long. D’autres innocents perdront la vie, c’est très difficile à dire mais c’est l’affaire d’une génération ».
« Il faut poursuivre ce travail, il faut resserrer les mailles du filet, il faut continuer à donner tous les moyens à la police, à la gendarmerie et aux services de renseignement. Mais nous connaitrons de nouveau des attaques parce que nous faisons face à une organisation terroriste qui recule en Syrie et en Irak et qui se projette dans nos pays sous formes différentes »,a-t-il affirmé.
GHARDAIA – Le portefeuille des créances détenues par la Société de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) sur l’ensemble des abonnés de la wilaya de Ghardaïa a atteint une ardoise de plus 556 millions DA, a-t-on appris mercredi du directeur local de la société de distribution centre (SDC, filiale de Sonelgaz).
La plus grande créance, de l’ordre de 296 millions DA, est détenue par les collectivités locales, les directions de wilayas et autres entreprises publiques, soit un taux de 53% de l’ensemble des créances, a indiqué Ahmed Brahimi à l’APS, avant d’ajouter que les créances des abonnés ordinaires (ménages) représentent 270 millions DA, soit un taux de 47%.
Aggravé par les retards de quelques administrations à honorer leurs consommations ainsi que les effets directs du climat social qu’a connu la région de Ghardaïa, ce manque à gagner pèse négativement sur la dynamique interne de l’entreprise en matière d’amélioration des prestations de service, a ajouté M. Brahimi.
Ces retards, enregistrés dans plusieurs quartiers de la vallée du M’zab, sont la conséquence des actes de vandalisme, de destruction et d’incendie de locaux commerciaux et habitations qu’a connue la région, a-t-il expliqué.
Selon M. Brahimi, ces dettes non recouvrées constituent plus de 173% de l’enveloppe financière réservée au plan d’urgence 2016 pour la wilaya de Ghardaïa estimée à 356 millions DA.
Pour cela, les services de distribution de Ghardaïa s’attellent à mettre en place des facilitations pour permettre aux abonnés de s’acquitter de leurs redevances dans la quiétude, en collaboration avec les associations et comités de quartiers, a-t-il ajouté.
Ces efforts de recouvrement des créances ont été précédés par une campagne de sensibilisation auprès de la population des quartiers affectés par les événements sur la nécessité d’honorer les factures impayées de l’électricité et du gaz de ville.
En plus de ces créances, la direction de distribution de Ghardaïa a déploré un taux de déperdition de l’ordre de 13,8% sur le réseau d’électricité et de 12,6% sur celui du gaz naturel, sachant que la longueur du réseau électrique est de plus de 4.845 km linéaires et celui du gaz naturel de plus de 1.470 km.
La direction de distribution de Ghardaïa fait également face à d’autres facteurs d’ordre frauduleux, dont la conjonction réduit sensiblement ses rentrées, notamment les branchements illicites et les branchements sans compteurs, a-t-il signalé.
Une enveloppe de 356 millions DA a été par ailleurs mobilisée dans le cadre du plan d’urgence 2016 par la direction SDC Ghardaïa pour la réalisation de 21 km linéaires de renforcement du réseau électrique avec 33 postes transformateurs, dont 70% ont été réalisés, pour « éviter les perturbations sur le réseau électrique à travers la wilaya », a-t-il ajouté.
La direction SDC Ghardaïa a réalisé durant l’an dernier, 325 nouveaux branchements, 58 km linéaires de réseau électrique de moyenne et basse tension avec 36 postes transformateurs, et prés de 94 km de réseau de gaz et le raccordement de 1.867 nouveaux foyers au réseau de gaz naturel, selon la même source.
Dans le cadre de l’électrification agricole, pas moins de 40 branchements de nouveaux périmètres agricoles ont été effectués avec la réalisation de 81 km de réseau moyenne et basse tension et 41 postes transformateurs, a-t-on fait savoir.
La wilaya de Ghardaïa dispose d’un réseau de distribution de gaz estimé à 1.471 km linéaires et 14 stations de distribution de gaz et de 4.846 km de réseau électrique avec 2.691 transformateurs, a affirmé M. Brahimi.
Elle totalise 121.187 abonnés au réseau électrique et 68.284 raccordements à celui du gaz naturel, selon la même source.
ALGER – Un vibrant hommage a été rendu mardi soir à Alger au chantre de la chanson châabi El Hachemi Guerouabi, disparu en juillet 2006, par des chanteurs s’inscrivant dans la continuité de cette icône de la musique algérienne.
Organisé à la salle El Mougar par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), ce récital, s’inscrivant dans une série d’hommages à des figures de la musique algérienne, a permis au public de revisiter le répertoire de qcid et de chansonnettes magistralement interprétées par le regretté cheikh à différentes étapes de sa riche carrière.
Dans le registre du qcid le jeune Mohamed Achiche qui s’inspire du maître en matière d’interprétation a ouvert le spectacle avec « Koul nour men nour el hachemi kmel », alors que Abderrezak Guennif, véritable élève de « l’école Guerouabi » a revisité des poèmes de Mohamed Bensahla et de Mbarek Essoussi très souvent chanté par le cheikh.
Avec beaucoup d’émotion dans la voix et dans une ambiance empreinte de nostalgie dans la salle, Mustapha Guerouabi, fils d’El Hachemi a entonné « Mayli sadr hnin » et « El Harraz » de la même manière, à la note près, qui avait fait le succès de son père.
Les chansonnettes très appréciées par les fans d’El Hachemi, majoritairement écrites pour lui par le poète et parolier Mahboub Bati disparu en 2000, étaient également au programme des chanteurs, tous accompagnés sur scène par des musiciens de talent dirigés par Rabah Salim.
Très appréciée par le public, l’œuvre, toujours d’actualité, de cet artiste « très productif » reste encore aujourd’hui « peu exploitée » sur la scène artistique, estiment des spectateurs ravis de « retrouver l’âme de Guerouabi » dans une salle de spectacle.
Mustapha Guerouabi a, pour sa part, confié qu’il travaillait sur quelques poèmes « inédits » de son père, en s’inscrivant dans la continuité du maître dont les œuvres connaissent encore un « grand succès dans plusieurs pays du monde ».
Né en 1938 à Alger El Hachemi Guerouabi avait rejoint l’Opéra d’Alger à l’âge de 15 ans avant de faire des apparitions sur les planches du théâtre puis participer avec d’autres chanteurs et paroliers à redonner à la musique algérienne sa place dans la société au lendemain de l’indépendance.
Après une longue carrière très prolifique, El Hachemi Guerouabi s’était imposé comme l’une des plus grandes figures de la chanson châabi et comme une « école » suivie pas plusieurs chanteurs.
Organisés tous les soirs jusqu’au 29 juin, ces spectacles rendront hommage à d’illustres artistes algériens dont Meriem Fekai, Cheikha Titma, Chérifa, El Hadj M’hamed El Anka, Sadek El Bedjaoui, Mohamed Tahar Fergani, Dahmane Ben Achour ou encore Sid-Ahmed Serri.
ORAN – Le Mufti de Damas, Cheikh Mohamed Adnane El Afyouni, a appelé, dans la soirée du mardi, à Oran, les ulémas de la Nation musulmane à propager le Message authentique de l’Islam pour lutter contre toutes les formes d’extrémisme et de fanatisme.
Le Mufti syrien qui a animé, après les prières surérogatoires, une conférence dans le cadre des rencontres « Dourouss Mohammadia », a estimé que « les ulémas de la Nation musulmane doivent propager et généraliser le message authentique des préceptes de l’Islam pour lutter contre toutes les formes de fanatisme et d’extrémisme ».
Le conférencier a souligné que dans la conjoncture actuelle marquée par des défis multiples, « la Nation musulmane a plus que jamais besoin d’un sursaut spirituel à même de lutter contre l’extrémisme, initié par un autre esprit visant à dénaturer l’Islam et à entraîner les hommes dans la spirale de la violence, des tueries, d’effusion de sang et de la destruction de la vie ».
Cheikh Mohamed Adnane El Afyouni a considéré que « cette situation ne doit pas être perçue avec légèreté » mais « exige un éveil spirituel et des approches scientifiques puisées des vérités de l’Islam », ajoutant qu’il est nécessaire « d’initier une pensée à même de contrecarrer cette tendance extrémiste qui a fragilisé et affaibli la Nation musulmane ».
Dans ce contexte, le conférencier s’est référé au patrimoine de la Sunna du Prophète Mohamed (QSSL) qui se base sur le juste milieu ainsi qu’aux préceptes de l’Islam pour citer des exemples de coexistence entre le Prophète Mohamed et les non-musulmans, ses appels à la paix, à la réconciliation, à l’acceptation de l’autre entre autres.
Le Mufti de Damas a, par ailleurs, évoqué les préceptes de l’Islam et la Sunna qui appellent à protéger la vie des hommes, à asseoir la Rahma, à éviter les conflits et les facteurs de division et de haine.
Il est à noter que cette conférence a été donnée au deuxième jour de la 11ème édition des rencontres « Dourouss Mohammadia », ouverte, lundi, au siège de la Zaouïa Belkaïdia el Hebria, situé dans la localité de Sidi Maarouf, à l’Est d’Oran.
ALGER – Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a affirmé mardi que les mesures incitatives et les exonérations fiscales accordées aux investisseurs dans le cadre du projet de loi sur la promotion de l’investissement, débattu à l’APN, visent la création de richesses et de postes d’emploi, et seront sans incidence sur le trésor public.
Répondant aux questions des députés, lors de la dernière séance consacrée au débat du projet de loi sur l’investissement, présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’APN, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, le ministre a affirmé que les incitations fiscales ‘‘seront sans incidence sur le trésor public contrairement à ce qui est dit par certains députés’‘, l’objectif étant ‘‘la diversification de l’économie, la création de richesses pour la financer, de postes d’emploi, et l’élargissement de l’assiette fiscale’‘.
M. Bouchouareb a cité à titre d’exemple le taux des dépenses fiscales récupérées par l’Etat, en phase de réalisation des projets qui est à hauteur de 70%.
Au moment où le pays a besoin de nouvelles sources de financement ‘‘ne devons faire le choix entre l’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) (qui compte parmi les incitations) et les priorités, à savoir la création de richesses et de postes d’emploi’‘.
Revenant aux commentaires des députés sur les facilités, les avantages et exonérations fiscales ‘‘démesurées’‘ prévues dans ledit projet de loi, M. Bouchouareb a indiqué que contrairement à ce qui est dit ‘‘les exonérations ont été réduites’‘, indiquant l’élaboration d’une liste négative des 200 activités exclues de ces avantages. Les avantages ‘‘ne seront pas accordés anarchiquement’‘ comme auparavant, a-t-il fait remarquer.
Le code de l’investissement ne peut être la seule solution à tous les problèmes de l’économie nationale, a-t-il précisé, insistant sur l’impératif d’améliorer le climat des affaires, à travers la lutte contre la bureaucratie, la garantie du foncier industriel et le financement afin de pouvoir relancer l’investissement en Algérie.
Il a, en outre, salué l’amélioration progressive enregistrée dans le climat de l’investissement, citant la signature par le ministère de l’Habitat d’une décision autorisant l’octroi à l’investisseur d’un permis de construction dans un délai ne dépassant pas 20 jours.
Concernant le foncier, le ministre est revenu sur les nombreuses mesures prises par l’Etat pour créer un véritable marché du foncier afin de mettre fin à la spéculation, dont la création de nouveaux parcs industriels, d’où l’aménagement de 39 sites sur un total de 49 prévus et la récupération des terres inexploitées.
M. Bouchouareb a, d’autre part, indiqué qu’aucun changement n’était à signaler pour le droit de préemption sinon que le nouveau texte propose de l’adapter aux usages mondialement en vigueur, en inscrivant une partie de cette règle au titre des lois fiscales.
Le ministre a, en outre, cité la règle 51/49 régissant les investissements étrangers que le projet de loi propose à l’extirpation du Code de l’investissement pour être régie par les textes de Lois de finances, rappelant qu’une mesure dans ce sens a été introduite par la LF 2016.
Il ne s’agit pas, a-t-il poursuivi, de ‘‘renoncer à ce principe mais de le renforcer, cette règle étant désormais élargie au secteur commercial alors qu’elle se limitait auparavant au secteur de production et des services’‘.
Répondant à certains députés qui ont estimé que l’Etat avait renoncé à cette règle avec le danger que cela représente pour les richesses du pays, le ministre a indiqué que des ‘‘failles enregistrées par le passé avaient permis l’entrée de flux d’investissements étrangers utilisés dans des activités de commerce.
En la conjoncture économique actuelle ‘‘la suppression de cette règle ne profitera pas au pays.’‘
Signature prochaine d’accords pour la production de phosphate
Répondant aux interrogations de certains députés sur l’absence d’une vision claire d’investissement, le ministre a indiqué la définition de 15 filières auxquelles le gouvernement accorde la priorité à l’investissement, au regard de leur apport pour l’Etat qui varie entre 26 et 30 milliards de dollars, ajoutant que les incitations importantes prévues dans le projet de loi sur l’investissement s’inscrivent dans le cadre de ces filières stratégiques.
Il est prévu le 20 juin courant la signature d’accords sur la réalisation de projets relatifs à la production de phosphate, un à Tébessa, deux à Souk Ahras et un autre à Hadjar Soud (Skikda).
Ces investissements contribueront à augmenter la production nationale de phosphate qui devrait passer de 1 million de tonnes actuellement à 10 millions tonnes à la fin 2019, ce qui fera de l’Algérie l’un des premiers producteurs des différents types d’engrais.
Le ministre a également cité le projet de Bellara (Jijel) de sidérurgie qui ‘‘sera finalement opérationnel après 33 ans d’attente’‘, estimant que les premiers essais seront effectués en janvier 2017, année où la production devrait atteindre 2 millions de tonnes avant de doubler (4 millions) en 2019.
Concernant le ciment, le ministre a indiqué que l’Algérie était en phase d’aménager des stations pour l’exportation de ce produit, le groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) devant produire à lui seul 20 millions de tonnes de ciment en 2019 contre 12,1 millions de tonnes en 2015, outre l’entrée en production prochaine de l’usine de Biskra (juillet ou septembre), et l’usine Ain Kbira avec 1 million de tonne ce qui permettra à l’Algérie d’arrêter l’importation de ce produit.
Enfin, le ministre a indiqué que le secteur sera renforcé par une loi d’orientation sur le développement des petites et moyennes entreprises (PME) qui sera prochainement soumise au parlement pour débat.
Dans un communiqué publié sur son site, le ministère de la défense nationale (MDN) annonce la destruction de 07 casemates et de deux bombes à Médéa « Dans le cadre de l’opération en cours menée par les forces de l’Armée Nationale Populaire dans la zone de Rouakeche, wilaya de Médéa/1°RM, un détachement a découvert et détruit sur les lieux, le 14 juin 2016, sept (07) casemates pour terroristes et deux (02) bombes. »
Par ailleurs, l’opération d’identification des deux (02) criminels abattus par un détachement de l’ANP, le 13 juin 2016, dans la zone de Taza, wilaya de Jijel/5°RM, a permis de reconnaitre : « B.Ayoub » et « B.Athmane » alias Abou Moussâab ayant rejoint les groupes terroristes en 2008.
BECHAR – La Banque de développement local (BDL), encourage et soutien l’investissement productif et le développement local dans les régions du sud du pays, a affirmé mardi à Bechar le président directeur général de cette banque.
‘‘Nous encourageons, et soutenons de même que nous accompagnerons les investissements productifs tous secteurs confondus à travers le Sud du pays et dans le pays en général et ce pour promouvoir le développement local’’, a précisé Mohamed Krim, lors de son intervention en direct sur les ondes de la radio de Bechar.
‘‘Nos préoccupations actuelles est la modernisation de l’ensemble des prestations financières de la BDL pour qu’elles puissent répondre aux attentes, préoccupations et exigences de notre clientèle’’, a-t-il signale.
Mohamed Karim en visite de travail a Béchar pour une journée a aussi indiqué que ‘‘le système bancaire est prêt pour le lancement de paiement par internet, alors que ‘‘ la carte bancaire sera généralisée dans tout le pays et ce au titre de la modernisation de ses mêmes prestations bancaires’’.
Le PDG de la BDL, qui a visité les différentes structures de la direction régionale et l’agence de sa banque a Bechar, a pris connaissance aussi de l’avant-projet de réalisation d’une nouvelle direction régionale de la BDL pour le Sud-ouest dans le but d’un meilleur déploiement de cette banque a travers cette partie du pays’’, selon des cadres locaux de cette banque.
ALGER – Le technicien Fouad Bouali est devenu le nouvel entraîneur du CR Belouizdad (Ligue 1 algérienne de football) en remplacement du Français Alain Michel, dont le contrat est arrivé à terme, a appris l’APS mardi auprès de la direction du Chabab.
Bouali, qui n’était resté que trois mois la saison passée sur le banc de touche du MC Oran (Ligue 1/Algérie), avait déjà fait un passage au CRB en 2012.
Côté recrutement, le club phare de Laâquiba a assuré jusque-là l’arrivée de deux nouvelles recrues : l’attaquant Sid Ali Lakroum (WA Boufarik) et le défenseur Kamel Zeghli (JSM Béjaia).
Trois joueurs ont prolongé leur contrat pour deux saisons supplémentaires il s’agit du défenseur Abdelkrim Nemdil, du milieu de terrain Sid Ali Yahia Chérif et l’attaquant Mohamed Derrag, alors que le latéral gauche Abdellah Chebira a donné son accord pour rester.
Par ailleurs, la direction compte créer le poste de manager général qui devrait revenir à Mohamed Amroune ou Abdennour Souilah.
Le club de la capitale a terminé la saison 2015-2016 à la 3e place au classement final en compagnie de la JSK avec 45 points chacun, mais avec une différence de buts particulière défavorable, ce qui l’a privé de valider son billet pour la Coupe de la Confédération africaine de football.
ALGER – La direction du MC Alger (Ligue 1 algérienne de football) a décidé de maintenir le gardien de but Faouzi Chaouchi dans l’effectif de la saison prochaine en dépit de la suspension de 10 matchs infligée par la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP), a annoncé mardi l’entraîneur du Doyen Djamel Menad.
« Chaouchi sera avec nous pour la saison prochaine en tant que 3e gardien de but. La réglementation exige la présence de trois portiers seniors dans l’effectif », a affirmé Menad lors de la présentation de la nouvelle recrue le gardien de but du NA Hussein Dey Kheireddine Boussouf.
Chaouchi a été sanctionné la semaine passée par la commission de discipline de la LFP suite aux incidents ayant émaillé la fin de la rencontre face à l’ES Sétif (2-2), le 27 mai passé au stade de Bologhine dans le cadre de la 30e et dernière journée du championnat.
Il a été accusé d’avoir agressé le portier de l’ESS, Abderraouf Belhani, lui causant une blessure qui lui a valu un éloignement des terrains pour quatre mois.
Outre Chaouchi et Boussouf, le MCA a récupéré le portier international olympique Farid Chaâl, prêté la saison dernière à l’USM Harrach, et qui sera le portier N.1.
Détenteur de la Coupe d’Algérie 2016, le club de la capitale disputera la prochaine édition de la Coupe de la Confédération africaine (CAF).