Le président du Faso, Ibrahim Traoré, a procédé à l'inauguration de la Société Faso tomate (SOFATO S.A) de Yako, province du Passoré, région du Nord, le lundi 16 décembre 2024. SOFATO est portée par la Société coopérative avec conseil d'administration (SCOOP-CA) « Bâtir l'avenir ». Pour le président du conseil d'administration, Aziz Nignan, la nouvelle usine va induire beaucoup de changements positifs pour les jeunes et les producteurs de la région.
3 000 femmes de la brigade verte de la commune de Ouagadougou ont reçu un don de 75 tonnes de riz et 30 millions de FCFA de la part de l'entreprise Kanis Commodities. La cérémonie de remise du don a eu lieu ce mardi 17 décembre 2024 au sein de l'hôtel de ville de Ouagadougou.
Les femmes de la brigade verte de Ouagadougou sont en fête. Elles manifestent leur joie à travers des pas de danse et des chants. Chacune d'entre elles va recevoir un sac de riz de 25 kg et une enveloppe de 10 000 FCFA. Les femmes de la brigade verte ont reçu un don d'une valeur totale de 67 500 000 FCFA.
Une vue du don en riz d'une valeur de 37 500 000 FCFAL'entreprise Kanis Commodities est le père Noël du jour. A noter que le Président directeur général (PDG) de CIM METAL Group, Inoussa Kanazoé est le propriétaire de Kanis Commodities. L'entreprise est spécialisée dans le commerce général et le négoce international (ensemble des activités liées à l'achat et à la vente de produits et services entre différentes entreprises ou pays). Kanis Commodities est un gros importateur de riz au Burkina Faso.
« Nous sommes dans le mois de la solidarité. L'entraide est prônée par son excellence le capitaine Ibrahim Traoré. De notre côté, nous ne pouvons pas rester en marge de cette démarche qui est la chaîne de solidarité. Ce don représente également une autre forme d'effort de guerre parce que ces braves dames qui sont nos mamans et sœurs ont des fils et époux au front. Ils y sont pour que nous puissions retrouver la quiétude totale », a justifié le directeur général de la société Kanis Commodities, Seïdou Sana.
Ce geste est apprécié positivement par le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté.
« C'est avec joie que j'accueille cette donation qui va soulager ces braves dames. Elle s'inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise. Au même moment, elle répond à l'appel du chef de l'État en ce qui concerne le mois de la solidarité. Les plus hautes autorités attachent beaucoup de prix à la solidarité. Nul n'a le droit d'être heureux tout seul. Nous espérons que d'autres entreprises vont emboîter le pas », a-t-il dit ravi.
La représentante des bénéficiaires, Fatimata Sakandé Ouédraogo a remercié le généreux donateur. Elle a béni la société Kanis Commodities pour ce geste qui va à l'endroit des femmes de la brigade verte de Ouagadougou. Elle a souligné que ce don va leur permettre d'être sereines pendant les fêtes de fin d'année. Au nom des bénéficiaires, Fatimata Sakandé Ouédraogo a salué les efforts de la mairie en faveur de leur bien-être.
Il faut savoir que les femmes de la brigade verte de Ouagadougou sont en charge d'assurer la propreté dans les rues de la capitale.
Note: ">Lire aussi : Brigade verte de Ouagadougou : Un hommage à ces héroïnes de l'ombre
En rappel, Inoussa Kanazoé n'est pas à sa première générosité. Il offre régulièrement les dons à des personnes vulnérables. Seïdou Sana a confié que d'autres donations sont prévues dans les prochains mois.
« Nos enfants vont bien manger ce mois », a dit émue Fatimata Sakandé Ouédraogo (à gauche)SB
Rachida Démé (stagiaire)
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Barro, a ouvert, le lundi 16 décembre 2024 à Ouagadougou, la 2e édition de la semaine nationale de la promotion de l'économie verte couplée à la 1ʳᵉ édition de la foire nationale des produits forestiers non ligneux. Ces deux événements parrainés par le PDG de la première usine de production de panneaux solaires au Burkina, El Hadj Moussa Koanda, et celui de la société Wend-Panga, Naaba Sanèm, a aussi connu la présence de la représentante de la PDS de Ouagadougou, Mamounata Tiendrébéogo. C'était aussi en présence de la représentante des acteurs, Nathalie Ouattara.
Du 16 au 18 décembre 2024, la capitale burkinabè, Ouagadougou, se pare des couleurs de l'économie verte. Pendant 72 heures, les acteurs se pencheront sur le thème « développement des technologies vertes et mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national au Burkina : quelles contributions des acteurs ? »
Cette deuxième édition de la Semaine nationale de l'économie verte, couplée à la foire nationale des produits forestiers non ligneux est patronnée par le ministre en charge de l'environnement, Roger Baro. C'est d'ailleurs lui qui a ouvert officiellement ces deux événements ce lundi 16 décembre. En lançant ces dits évènements, le premier responsable du département en charge de l'environnement a félicité les acteurs pour ces initiatives. Car, souligne-il, c'est une occasion pour renforcer leur synergie d'action et surtout réfléchir aux défis liés aux deux domaines qui sont créateurs d'emplois pour le monde rural.
Parlant des défis, le ministre s'est appesanti sur les effets du changement climatique et a appelé les acteurs à mettre l'accent sur les technologies et pratiques qui protègent, entre autres, la biodiversité, réduisent la consommation des énergies et également, décarbonent l'économie. Poursuivant son allocution, Roger Barro a fait comprendre que la problématique de l'économie verte doit sortir de la sphère politique pour être partagée par l'ensemble des couches sociales de notre pays dans une démarche inclusive. C'est pourquoi, le thème choisi répond à cette vision, et la présente édition permettra de présenter l'état de la mise en œuvre des recommandations de la 1ʳᵉ édition tenue en 2022, de sensibiliser les acteurs, de promouvoir les modes de consommation et du développement durable, de susciter des rencontres B to B et des partages d'expériences en matière d'économie verte, ainsi que de renforcer les capacités des acteurs de l'entrepreneuriat vert. « Et c'est en respectant cela que nous réussirons à renverser les tendances de la dégradation des ressources naturelles en allant vers une transition verte inclusive et durable », s'est-il convaincu.
Le ministre en charge de l'environnement, Roger Barro, exprimant sa satisfaction à ces deux évènements couplés (semaine nationale de l'économie verte et la foire des produits forestiers non ligneux)À la suite de l'autorité, les parrains et représentants des acteurs du secteur se sont relayés au pupitre pour parler eux aussi de l'importance d'une telle semaine qui réunit tous les acteurs pour se pencher sur les défis liés aux domaines afin de contribuer au développement durable du pays.
Activités du secteur privé, public, et acteurs du domaine mobilisés pour donner une belle image à la semaine et à la foireContribuer au développement durable, c'est également sur cela que la représentante des acteurs, Nathalie Ouattara s'est appuyée pour s'exprimer. Au nom de ses collègues, elle a rappelé que le secteur informel occupe plus de 80 % de la population active et c'est pourquoi il est important de questionner les contributions de ses acteurs. Et ce, en réfléchissant à la meilleure manière de gérer durablement le secteur, le maîtriser. Ce qui permettra de transformer les défis en opportunités pour les acteurs.
Nathalie Ouattara, la représentante des acteurs, appelant ses collègues à faire de cette semaine une opportunité de bonnes affairesPrésents aussi à cette cérémonie, le représentant des parrains, Naaba Sanèm, le PDG de la société Wend-Panga, a appelé tous les acteurs à faire de cette semaine une occasion de développer de nouvelles initiatives qui tiennent compte de la protection de l'environnement, et surtout qui leur offriront de bonnes affaires. Tout en formulant un vœu de plein succès à ces deux évènements couplés.
Coupure du ruban ouvrant officiellement les deux évènements couplésDurant ces trois jours, cinq communications seront animées en lien avec le thème principal. La cérémonie s'est achevée par la coupure du ruban et la visite des stands d'expositions de produits et de services.
Yvette Zongo
Crédit photo : Auguste Paré
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Dans le cadre du projet de préparation intitulé « Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l'Autorité nationale désignée et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso », l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) œuvre pour la formation de 53 acteurs clés, avec pour objectif de les capaciter sur les outils pratiques et les approches de suivi et d'évaluation des mesures d'adaptation et d'atténuation au changement climatique, pour une gestion efficace et durable des actions climatiques.
La session de formation des entités d'exécution de l'UICN réunit 53 acteurs clés du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso. Ces derniers sont de la société civile, le monde universitaire, le secteur privé et les conseils régionaux. Selon Jacques Somda, chef de programme de l'UICN Burkina Faso, chacun des acteurs constitue un maillon essentiel dans l'approche du changement climatique. « Chaque groupe d'acteurs peut être un exécutant d'un projet Fonds vert climat », a-t-il expliqué.
« Les acteurs doivent apprendre à savoir si leurs actions ont été effectives ou adéquates », Jacques SomdaSeulement, sur le terrain, les acteurs ne sont pas toujours préparés à l'avance pour exécuter, suivre et évaluer l'effectivité de l'action climatique, au niveau de l'adaptation ou de l'atténuation. « L'idée de cette formation est d'éliminer cette lacune-là et de préparer les acteurs nationaux à mettre en œuvre les projets de façon efficace et efficiente », a justifié Nebyida Lamech Kaboré, autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.
« Le Fonds vert est le plus gros fonds climat au monde »La formation qui débute ce mardi 17 décembre se tiendra jusqu'au jeudi 19 décembre 2024 à Ziniaré, dans le Plateau central. Durant ces trois jours, les acteurs seront formés sur les outils pratiques et les approches de suivi et d'évaluation des mesures d'adaptation et d'atténuation au changement climatique pour une gestion efficace et durable des actions climatiques. De manière spécifique, il sera question d'harmoniser la compréhension des concepts clés relatifs au suivi et évaluation des projets liés au changement climatique, afin de favoriser une intégration cohérente de ces outils dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets climatiques.
« Cette formation nous permettra d'accompagner nos producteurs », Estelle Traoré, chargée de formation à la CPFPar ailleurs, les participants verront leurs capacités renforcées sur I'utilisation d'indicateurs permettant de suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre des priorités d'adaptation et d'atténuation, avec un focus particulier sur les méthodologies pratiques visant à mesurer l'impact et l'efficacité des actions climatiques. « Au cours de cette formation, nous mettrons en place un cadre d'échange et d'apprentissage collectif permettant aux participants de partager leurs expériences, bonnes pratiques et leçons apprises sur les approches efficaces en suivi et évaluation des actions climatiques », a ajouté Jacques Somda.
L'ouverture de la session de formation s'est tenue en présence du représentant de la directrice régionale de l'environnement, Claudine Kaboré. Tout en saluant cette initiative, il a souhaité que les travaux soient productifs et que les résultats visés soient atteints, pour permettre au pays de bénéficier encore et encore de fonds pour une lutte plus efficace contre le changement climatique.
Le représentant de la directrice régionale de l'environnement, Claudine KaboréPour rappel, le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques. Il a pour objectif de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et d'aider les communautés vulnérables à s'adapter aux impacts déjà ressentis des changements climatiques.
Erwan Compaoré
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Le comité de pilotage du projet “Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF)” a tenu ce mardi 17 décembre 2024, sa deuxième session ordinaire de l'année 2024. La rencontre a eu lieu à Koudougou dans la région du Centre-ouest.
C'est dans le cadre de la gestion des risques agricoles liés au climat que le gouvernement burkinabè a mis sur pied le projet « Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF) » avec le soutien technique et financier du Fonds pour l'environnement mondial et du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Il est mis en œuvre par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement à travers le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD).
L'objectif de ce projet qui couvre la période 2021- 2025, est de renforcer la résilience des petits agriculteurs en particulier les plus vulnérables tels que les femmes et les jeunes face aux effets négatifs du changement climatique, en leur offrant la possibilité de souscrire à une assurance climatique indicielle pour leurs cultures. Le projet est mis en œuvre dans les communes de Safané et de Tchériba dans la région de la Boucle du Mouhoun et dans la commune de Dori dans la région du Sahel. À terme, le projet ambitionne de faciliter l'accès à l'assurance climatique indicielle à 20 000 ménages.
Les membres du comité de pilotage ont examiné le rapport d'exécution du projet au 30 septembre 2024.Pour atteindre ce résultat, il est essentiel que les membres du comité de pilotage se réunissent pour orienter la mise en œuvre du projet comme c'est le cas ce 17 décembre 2024. Ainsi, au cours de cette 2e session ordinaire de l'année 2024, les membres du comité de pilotage ont examiné le rapport d'exécution au 30 septembre 2024 du PPACI-BF et adopté le Plan de travail et de budget annuel de 2025.
Jacques Bonkoungou, coordonnateur technique du SP-CNDD souligne qu'au fil des années, le nombre de souscripteurs à l'assurance climatique indicielle augmente.Des résultats encourageants
Si le projet « Promotion d'une assurance climatique indicielle au profit des petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF) », a été mis sur pied en 2021, c'est réellement en 2022 qu'ont débuté les activités sur le terrain avec l'enrôlement des premiers assurés. Et en termes de résultats, le coordonnateur du projet, Jacques Ismaël Tarama souligne que de 183 producteurs qui avaient souscrit en 2022 une couverture pour 238 hectares, toutes spéculations confondues, le projet enregistre au 30 septembre 2024, 2 207 producteurs ayant sécurisé 2 704 hectares de cultures contre les risques climatiques.
Et Jacques Bonkoungou, coordonnateur technique du SP-CNDD, représentant le Secrétaire permanent, président du comité de pilotage de préciser : « En 2022, 183 producteurs avaient souscrit une couverture pour 238 hectares, toutes spéculations confondues. Parmi eux, 158 ont été déclarés sinistrés et ont reçu des indemnités d'un montant total de 1 710 000 FCFA. En 2023, le nombre de souscrits a atteint 500 producteurs, couvrant en tout 582 hectares.
Jacques Ismaël Tarama, coordonnateur du projet PPACI-BF a indiqué qu'en plus de l'assurance, le projet a acquis sept stations météorologiques automatiques et 150 pluviomètres paysans.Pour la campagne 2023, 386 sinistrés ont été indemnisés à hauteur de 11 306 000 CFA dont 5 780 000 FCFA sous forme de couche de résilience octroyée par le projet aux producteurs de maïs et de niébé à Safané et à Tchériba. En 2024, le projet a franchi un nouveau cap avec 2 207 producteurs ayant sécurisé 2 704 hectares de cultures contre les risques climatiques ».
Au cours de l'année 2024, le PPACI-BF a également acquis avec le concours du PNUD, sept stations météorologiques automatiques et 150 pluviomètres paysans. Une acquisition qui contribuera à densifier le maillage des municipalités couvertes en stations météorologiques et à améliorer la qualité des produits d'assurance.
Issaka Ouédraogo, chef du département environnement et énergie au bureau pays du PNUD s'est réjoui des résultats engrangés par le projet.Le coordonnateur du projet souligne également que de nombreux techniciens ont été formés. « L'assurance climatique indicielle est une thématique qui n'est pas courante. Nous nous sommes évertués à former 300 techniciens des secteurs public et privé pour qu'ils puissent mieux comprendre l'assurance et mieux organiser l'environnement institutionnel au profit des exploitants agricoles », a indiqué M. Tarama.
Issaka Ouédraogo, chef du département environnement et énergie au bureau pays du PNUD s'est lui également réjoui des résultats engrangés à ce jour par le projet. Il a néanmoins exhorté les acteurs à redoubler d'efforts pour atteindre les objectifs. « Il y a un engouement qui est en train de se construire autour de l'assurance climatique indicielle pour permettre aux populations de pouvoir prendre en charge les risques liés à la sécheresse et aux inondations. Nous sommes satisfaits de cette évolution. Aujourd'hui le pays est en proie à une vulnérabilité croissante en lien avec le changement climatique. Nous comprenons qu'il y a un travail qui reste à abattre parce qu'il faut travailler à augmenter ces chiffres de manière remarquable pour permettre de répliquer cette initiative dans d'autres régions », a déclaré M. Ouédraogo.
Photo de famille.Le projet PPACI-BF arrive à terme en 2025. Mais au regard des résultats et l'engouement qu'il suscite auprès des producteurs, le coordonnateur espère une prolongation d'une année pour affiner davantage le projet avant la mise à l'échelle sur l'ensemble du territoire national.
Justine Bonkoungou
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L'Organisation internationale pour la migration (OIM), en collaboration avec ses partenaires, a organisé un atelier, ce mardi 17 décembre 2024, à Ouagadougou, pour faire le bilan de la mise en œuvre du projet : « Renforcement de l'autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel », qui est à son terme.
Après deux ans et demi de mise en œuvre dans les régions du Nord (Gourcy, Ouahigouya, Yako) et du Sahel (Dori, Gorgadji), le projet « Renforcement de l'autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale » est arrivé à son terme. L'heure est donc au bilan. Mis en œuvre par l'OIM et financé par l'Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA) à hauteur de près de deux milliards de francs CFA, ce projet visait à contribuer à la réduction des facteurs d'instabilité et de vulnérabilité à travers la création d'opportunités socio-économiques pour les femmes déplacées et membres de la communauté d'accueil tout en facilitant leur participation au processus de planification locale pour une meilleure implication dans les initiatives de paix et de cohésion dans lesdites régions.
Les représentants des différentes communes concernées par le projet ont fait le déplacement de OuagadougouD'ores et déjà, on retient que le projet a bénéficié à 850 personnes, dont 769 femmes et 385 Personnes déplacées internes (PDI). Ces personnes ont été dotées de kits d'installation pour mettre en œuvre des Activités génératrices de revenus (AGR). En plus de cela, 36 SCOOPS ont accepté volontairement de se mettre ensemble en coopératives autour des mêmes objectifs, 310 tables-bancs et 300 kits scolaires ont été offerts aux populations afin d'améliorer le taux d'accès à l'éducation et les conditions d'apprentissage d'au moins 900 élèves hôtes et PDI dans la commune de Yako. Il ressort également que les communes de Yako, Ouahigouya, Gourcy ont reçu du matériel informatique, bureautique et des médicaments de première nécessité afin d'améliorer l'accès aux services de base pour les communautés hôtes et déplacées. Au titre des résultats engrangés par le projet, il y a la réalisation de six forages pour approvisionner en eau potable 3 600 personnes. Environ 13 105 personnes des communes d'intervention ont été sensibilisées aux questions de participation des femmes au processus de gestion des ressources naturelles et à la cohabitation pacifique, à travers des émissions radiophoniques. Pour terminer, le projet a pu soutenir 200 microprojets qui ont permis de dynamiser l'économie locale et de créer des emplois.
Pour le représentant de l'OIM, un pas significatif a donc été fait vers un avenir plus inclusif et durableUne initiative en adéquation avec les priorités nationales
Le représentant de l'OIM, Ousmane Niang, a saisi cette occasion pour témoigner sa gratitude au ministère en charge de l'action humanitaire pour l'excellente collaboration qu'ils ont eue dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Il est convaincu que la promotion de la cohésion ne peut se faire sans la participation des femmes. « Leur contribution s'avère cruciale pour résoudre les conflits et favoriser le développement durable. Les femmes sont des actrices essentielles de la paix et de la stabilité », a-t-il reconnu. C'est pourquoi l'OIM s'est engagée dans cette initiative dans le but d'améliorer leur accès à l'éducation, à la santé et à l'eau potable, etc. La mise en œuvre de ce projet, a-t-il laissé entendre, a transformé la vie de plusieurs dans leur communauté. Un pas significatif a donc été fait vers un avenir plus inclusif et durable.
Le représentant des gouverneurs du Nord et du Sahel a félicité et remercié l'OIM et ses partenairesLe conseiller technique du gouverneur de la région du Nord, Issouf Sawadogo, représentant les deux gouverneurs concernés par le projet, a salué la mobilisation de tous les acteurs de mise en œuvre du projet. Il a félicité et remercié l'OIM et ses partenaires pour avoir mené à bout ce projet. « Nous pouvons d'ores et déjà nous réjouir des résultats palpables engrangés. Des femmes des différentes communautés ont acquis des compétences de production et de gestion des AGR », s'est-il satisfait. Pour lui, ces premiers effets sont porteurs d'espoir. Il a donc, au nom de toutes les bénéficiaires, témoigné sa gratitude à l'OIM et à ses partenaires. Ces initiatives, a-t-il indiqué, sont en adéquation avec les priorités nationales.
Obissa Juste Mien
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Le monde des opérateurs économiques burkinabé est à nouveau en deuil.
Après le décès de El Hadj Dianguinaba Barro hier 16 décembre 2024, c'est le Gomis Naaba de Tenkodogo qui s'en est allé ce 17 décembre.
L' opérateur économique du Centre-est était le père du célèbre prince Fasnewende Minoungou, alias le Prince. Akim.
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Le club de karaté Saint-Nazareth de Tanghin a lancé sa saison sportive 2024-2025 le 15 décembre 2024. Cross populaire, aérobic, stage technique, passages de grades, ont marqué l'événement. La cérémonie était placée sous le parrainage de Kassoum Ouédraogo dit Zico, ancienne gloire des Etalons, et de la marraine Mme Bangré Kaboré/Zarata, directrice du centre Olympafrica de Tanghin. Des maîtres de karaté, parmi lesquels Adama Galbané, Christian Ouoba de Esafrique, des invités sont venus soutenir le club.
Une matinée dominicale toute spéciale pour les pensionnaires et la direction du club de karaté Saint-Nazareth de Tanghin, les parents étaient aussi de la partie ce 15 décembre 2024. Le cérémonial de lancement a débuté par un cross populaire en guise d'échauffement, de 3 Km à travers les artères du quartier. Quelques parents ont même effectué quelques foulées en compagnie des enfants. Le départ et l'arrivée du footing sont partis du plateau des entraînements à l'intérieur de la maison des jeunes de Tanghin, Q G du club. Une séance d'aérobic s'ensuivit pour permettre aux pensionnaires de se relaxer en musique, avec quelques exercices.
La cérémonie de lancement a débuté par un cross populaire qui est parti du plateau du club.Après la relaxation, le vice-président(VP) du club, Me Edouard Tianhoun a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à l'assistance composée de parents des pensionnaires et d'invités. « Nous effectuons ce jour notre rentrée sportive saison 2024-2025 du club, nous vous remercions de nous honorer de votre présence, ce lancement symbolique va nous permettre de dérouler notre programme d'activités de saison. Habituellement, nous avons un thème de rentrée sportive, mais nous avons préféré reconduire celui de la saison dernière, « Un plateau pour nos athlètes » qui est toujours d'actualité car toutes les conditions ne sont pas remplies, il faut que nos athlètes s'entraînent dans de bonnes conditions avec un plateau réhabilité équipé de tatamis », a-t-il évoqué. Il a poursuivi en remerciant les parents pour la confiance placée au club en lui confiant leurs enfants, et pour le sacrifice qu'ils font pour la bonne marche du club.
Me Nazaire Kaboré en kimono blanc, avec à sa gauche le parrain Zico, la marraine en bonnet et le vice-président du club St-Nazareth, Me Edouard Tianhoun, en kimono bleu.A la suite du VP du club, le parrain, Kassoum Ouédraogo dit Zico, s'est dit honoré du choix sur sa modeste personne pour parrainer cette cérémonie, « Moi je suis dans le football, mais nous avons tous un point commun, c'est l'éducation, la formation et l'éveil de la jeunesse, voilà pourquoi quand Me Nazaire Kaboré, avec qui nous avons du reste jouer au ballon, m'a sollicité je n'ai pas hésité, je vous félicite pour l'œuvre louable que vous faites, et je vous souhaite une saison sportive pleine de succès », confie-t-il.
Les pensionnaires concentrés pendant le stage technique.Le cérémonial de rentrée s'est poursuivi par un stage technique conduit avec brio par Me Galbané ceinture noire 6e dan, et des passages de grades. Le club de karaté Saint-Nazareth de Tanghin a 17 ans d'existence et compte à l'heure actuelle une cinquantaine de pensionnaires, toutes catégories.
Barthélemy KABORE
(Collaborateur)
COTE EST : Face à la voie de contournement
COTE OUEST : Face à la route INHEI ET EX-ENEP de Loumbila (ancienne route de Pabre).
TELEPHONE : 5825 3032.
POSSIBILITE DE LOCATION DU TERRAIN
AVIS D'APPEL A PROPOSITION N° 83479139
Sélection d'une société de gardiennage de domicile et bureaux
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) Gmbh a pour objectif principal d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays de coopération. Eu égard à la croissance de ses activités et dans le souci de mieux répondre aux sollicitations de ces projets dans un contexte sécuritaire difficile, le bureau de la GIZ/BF, recherche un prestataire pour le de gardiennage pour la sécurisation de ses sites, en conformité avec les orientations du siège.
Une société de sécurité et de gardiennage de droit Burkinabé spécialisée en sécurité privée et gardiennage, disposant de moyens techniques, financiers et humains nécessaires à la réalisation de cette mission est éligible pour la présente offre.
Le présent avis d'appel est lancé pour recruter une société de gardiennage à cet effet.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N° 83479139_ Sélection d'une société de gardiennage de domicile et bureaux ».
Les offres rédigées en langue française doivent être envoyées en version physique uniquement au Bureau GIZ à Ouagadougou.
Date limite de soumission est prévue pour le 20.01.2025 à 16h30
Le Gouvernement du Burkina Faso, avec l'appui de la Banque mondiale, met en œuvre le Projet de Gestion durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) dont l'objectif est de renforcer la gestion durable des paysages et d'améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso.
Dans la mise en œuvre de sa Composante 4 dédiée à la coordination du projet et au suivi-évaluation, il est prévu la réalisation d'un bâtiment R+3, destiné à abriter le siège du Secrétariat Permanent pour la REDD+ (SP/REDD+) et les Unités de Gestion des Projets (UGP) REDD+.
La mutualisation de ces entités dans un même espace permettra d'améliorer la coordination inter projets, de faciliter les échanges et de garantir une meilleure efficacité et efficience dans la mise en œuvre des actions de terrain.
Conformément aux résultats du screening environnemental et social et aux dispositions du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) du PGPC/REDD+, ledit projet de construction a été assujettie à la réalisation d'une Notice d'Impact Environnemental et Social (NIES).
RESUME DE LA NOTICE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (NIES)
La Notice d'impact environnemental et social (NIES) du projet de construction du siège du Secrétariat Permanent pour la REDD+ (SP/REDD+) et de l'Unité de Gestion du Projet (UGP) est un rapport qui présente les résultats de la consultation des parties prenantes, du processus de l'identification, de l'analyse et de l'évaluation des impacts et risques environnementaux et sociaux que pourraient soulever les travaux de construction ainsi que l'exploitation du bâtiment. Aussi, ledit rapport est assorti de mesures de mitigation des impacts et risques négatifs, de mesures de bonification des actions positives qui ont été déjà menées, de mesures de renforcement des capacités des acteurs impliqués et une proposition de Mécanise de Gestion des Plaintes. L'ensemble des mesures est consigné dans le plan de gestion environnementale et sociale dont le coût est estimé à Vingt-trois millions six cent quatre-vingt-sept mille cinq cents (23 687 500) F CFA.
POUR PLUS D'INFORMATIONS, CONSULTEZ LA NOTICE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (NIES)
Le rapport final de la Notice d'Impact Environnemental et Social (NIES) relative à la construction d'un bâtiment devant abriter le siège du Secrétariat Permanent pour la REDD+ (SP/REDD+) et les Unités de Gestion des Projets (UGP) REDD+ libre d'accès en cliquant sur le lien suivant :
Service Communication du PGPC/REDD+
Contact@reddplus.bf
La 6ᵉ édition des Journées scientifiques de l'Institut des sciences des sociétés (INSS) s'est ouverte ce jeudi 5 décembre 2024 à Ouagadougou. Organisé dans la salle de conférence de l'INSS, cet événement de 48 heures se déroule sous le thème : « Société, crises et mutations ». La cérémonie d'ouverture s'est tenue en présence de la directrice de l'INSS, Dre Aoua Carole Bambara/Congo, qui a chaleureusement souhaité la bienvenue aux participants. Selon le président du comité d'organisation, Dr Irrissa Zidnaba, plus d'une cinquantaine de communications sont attendues lors de cette rencontre. Ces présentations, en présentiel et à distance, réalisées par des chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Canada et d'Haïti, couvriront sept axes thématiques majeurs, dont les axes intitulés « Crise sécuritaire au Sahel : conditions de vie des populations et protection sociale » et « Société et dynamique endogène au Sahel ».
Devenues une plateforme incontournable d'échanges intellectuels, les Journées scientifiques de l'INSS (JSI) ont été lancées par le délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), Dr Emmanuel Nanéma. Cette édition est placée sous le parrainage de deux personnalités éminentes, que sont l'ancien ministre de la culture et de la communication, Filippe Savadogo, et l'ancienne ministre de l'environnement et de l'énergie, Dre Maminata Traoré/Coulibaly.
Lors de son intervention à l'ouverture des JSI, le délégué général du CNRST, Dr Emmanuel Nanéma, a rappelé les valeurs fondamentales qui guident la mission de l'institution qu'il dirige, à savoir l'excellence et le service à la communauté. « Notre mission est de produire un savoir rigoureux qui contribue non seulement au développement durable du Burkina Faso, mais aussi au progrès de l'humanité », a-t-il affirmé. Il a souligné que la qualité de l'expertise développée au sein du CNRST est reconnue au-delà des frontières nationales, faisant de l'institution une référence sur la scène scientifique internationale.
« Aux chercheurs, par vos écrits, vos actions, et votre engagement inlassable, vous marquez indélébilement l'histoire du monde », Dr Emmanuel Nanéma, délégué général du CNRST.Dr Nanéma a mis en lumière l'importance de la recherche interdisciplinaire dans la résolution des défis contemporains. « Les problèmes auxquels nos sociétés font face aujourd'hui sont complexes et nécessitent une approche intégrée. Croiser les perspectives et les expertises de différentes disciplines est indispensable pour produire des solutions innovantes et durables », a-t-il expliqué. Il a également salué les efforts des chercheurs du CNRST, dont les travaux sont régulièrement publiés dans des revues scientifiques de renom. Ces avancées, a-t-il insisté, témoignent de l'engagement de l'institution à répondre aux besoins actuels et futurs.
Pour le délégué général du CNRST, les JSI ne se limitent pas à un exercice académique. « Ces journées sont des moments de réflexion, une opportunité pour rappeler que la recherche doit être pertinente, engagée et tournée vers la résolution des problèmes concrets de notre société », a-t-il déclaré. Il a invité les participants à s'impliquer activement dans les discussions et à proposer des pistes pour transformer les connaissances scientifiques en actions tangibles. Cette édition des JSI, selon lui, illustre parfaitement l'ambition du CNRST de contribuer à un développement durable par une recherche scientifique d'excellence.
« Cette soif de changement illustre les mutations institutionnelles, sociales et sécuritaires qui redéfinissent notre pays et par extension ceux de l'AES », Dre Maminata Traoré/Coulibaly, marraine de la 6e édition des JSI.Pour sa part, l'ancienne ministre de l'environnement et de l'énergie, Dre Maminata Traoré/Coulibaly a ouvertement salué la pertinence du thème de cette 6ᵉ édition des Journées scientifiques de l'INSS. Elle a rappelé que les questions sociales, en raison de leur complexité et de leur délicatesse, nécessitent une analyse approfondie. « Ne dit-on pas, dans la sagesse populaire, que l'homme est une découverte sans fin ? », a-t-elle interrogé.
Dre Maminata Traoré a poursuivi en relevant un enjeu fondamental, celui de la conciliation des positions divergentes, particulièrement dans les périodes de crises. « Comment concilier les positions, même lorsqu'elles semblent antagonistes, surtout en temps de crises ? », s'est-elle demandé. De son point de vue, le présent thème retenu est non seulement pertinent mais aussi d'une actualité brûlante.
« Le savoir n'est pas toujours partagé, alors qu'il y a des aînés et personnes ressources qui peuvent apporter leurs expériences », Filippe Savadogo, co-parrain de la 6e édition des JSI.Dre Maminata Traoré/Coulibaly a conclu en encourageant les participants à approfondir leurs réflexions sur ces dynamiques complexes. Elle a insisté sur la nécessité d'un dialogue inclusif et constructif pour transformer les crises en opportunités de renforcement du tissu social. À travers cette approche, elle espère que les travaux des JSI contribueront à des solutions novatrices et durables pour une société plus harmonieuse et résiliente.
Prenant la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants des ces journées scientifiques, la directrice de l'INSS, Dre Aoua Carole Bambara/Congo a réaffirmé, au nom de ses collègues, la conviction profonde que la recherche doit s'intéresser davantage aux dynamiques sociales qui façonnent nos sociétés. « Aujourd'hui, plus que jamais, les citoyens aspirent à une société en paix et prospère », a-t-elle déclaré. Face aux nombreuses crises sociopolitiques et sécuritaires, elle a souligné l'urgence pour les communautés de puiser dans leurs cultures, leurs environnements et leurs ressources propres, les outils nécessaires à la construction d'un avenir résilient.
« Depuis l'insurrection populaire de 2014, plusieurs études ont été menées, notamment sur la gouvernance par le bas », Dre Aoua Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS.Dre Aoua Carole Bambara a également salué la pertinence du thème choisi pour cette édition , mentionnant qu'il reflète l'engagement de l'INSS à approfondir les réflexions sur les transformations en cours dans nos sociétés et à identifier des solutions adaptées. Pour conclure, elle a invité les participants à faire de ces journées un espace d'échanges féconds et d'innovations, afin que les connaissances produites puissent contribuer à répondre aux aspirations des populations pour un avenir meilleur.
Les thématiques qui seront abordées visent à explorer les crises multidimensionnelles et les mutations profondes qui touchent les sociétés contemporaines, particulièrement dans l'espace sahélien. À travers ces échanges, l'INSS entend contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques sociales et proposer des pistes de solutions.
Exposition d'un prototype d'énergie éolienneEn marge des travaux scientifiques, les participants à la 6ᵉ édition des JSI ont également eu l'opportunité de visiter des stands d'exposition installés pour l'occasion. Ces stands, animés par des chercheurs et instituts, ont permis de mettre en lumière les résultats de recherches, des publications scientifiques, ainsi que des initiatives innovantes dans les domaines liés aux sciences sociales et technologiques.
Les visiteurs ont pu découvrir divers produits, et des projets en cours, tout en échangeant directement avec les exposants. Cette activité a permis de vulgariser les travaux scientifiques auprès d'un public diversifié, contribuant ainsi à une meilleure valorisation des résultats de recherche.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
L'Alliance des jeunes pour la paix et le développement au Burkina Faso (AJPD-BF) est une association dynamique qui engage la jeunesse burkinabè à travers des actions de renforcement de capacités, de promotion de l'excellence et d'aide humanitaire. Dans cet entretien, Tiba Kassamse Ouédraogo, conseiller et cofondateur de l'AJPD-BF, met en lumière les missions et les initiatives de cette organisation dédiée au développement du Burkina Faso. Il est par ailleurs journaliste, titulaire d'un master en diplomatie relations internationales option environnement et changement climatique et promoteur du Centre d'études et d'évaluation environnementale.
Lefaso.net : Pouvez-vous brièvement présenter l'association ainsi que ses objectifs ?
Tiba Kassame Ouédraogo : L'Alliance des jeunes pour la paix et le développement au Burkina Faso (AJPD-BF) est une association de jeunes à but non lucratif qui s'est donnée l'objectif de travailler à mobiliser et à engager les jeunes burkinabè sur le territoire national et ceux de la diaspora autour des sujets de développement du Burkina Faso. Les objectifs de l'association au profit spécifiquement des jeunes sont les renforcements de capacité sur les thématiques scientifiques afin de les rendre compétitifs sur le marché de l'emploi. C'est une manière pour nous de célébrer, d'encourager et de promouvoir l'excellence.
Quelles actions sont mises en œuvre pour reconnaître et promouvoir les jeunes que vous jugez exemplaires ?
Il y a plusieurs canaux de promotion de l'excellence au sein de l'AJPD-BF. Nous avons, entre autres, un programme de leadership, des programmes de mentorat dirigés par le président Tegawendé Brice Ouédraogo. Nous avons aussi des cadres d'expression et de partage d'expériences comme des webinaires et des sessions de formation au profit de nos membres et à l'endroit de jeunes burkinabè. A cela s'ajoute la mise en valeur de nos membres à travers la publication de leurs réalisations et de leurs performances sur l'ensemble de nos plateformes digitales. Pour reconnaître ces jeunes et membres qui excellent dans leurs domaines de prédilection, nous passons généralement par des appels à candidatures en fonction de l'objectif que nous souhaitons atteindre ou aussi en fonction de la thématique que nous voulons aborder dans l'intérêt de nos membres. Au sein de l'association, nous demandons à nos membres de nous faire le point de leurs nouvelles performances et aussi la mise à jour de leurs cursus académique, universitaire et aussi professionnelle. Cette mise à jour nous permet de faire le bilan de leur évolution, à travers notre département en charge de la prospection et celui du suivi et de l'évaluation, de faire la classification en fonction des performances.
Quelles sont les activités principales que mènent l'association pour inspirer et engager les jeunes dans des initiatives positives ?
Nous avons principalement deux axes d'intervention qui guident nos actions sur le terrain. Le premier est l'axe humanitaire et le second est celui du renforcement des capacités techniques des jeunes. Pour ce qui est du premier axe, nous mobilisons les jeunes autours de projets humanitaires à l'image des dons de vivres déjà réalisés à Kongoussi, Komki-Ipala, Yagma et bien d'autres sites. Il y a des dons de kits hygiéniques au profit des personnes en situation de vulnérabilité, des apports de soins sanitaires notamment de dépistages de certaines maladies. Ces activités entre autres énumérées permettent aux jeunes d'avoir un élan de solidarité et de s'engager pour les personnes déplacées internes spécifiquement et à l'endroit des personnes en situation de vulnérabilité en général. Au niveau du renforcement des capacités, nous organisons des conférences d'information sur des bourses, notamment celles de la Chine et des partages d'opportunités.
Pouvez-vous partager un ou deux exemples de jeunes qui, après avoir été mis en avant par l'association, ont eu un impact positif dans leurs communautés ?
La valorisation des membres a un impact direct et positif sur l'ensemble de la communauté et sur les autres membres de l'association. Ça booste l'ensemble des membres à performer et à cultiver l'excellence dans leur quotidien. Nous avons déjà émis des recommandations à l'endroit de plusieurs de nos membres et aussi accompagné nos membres dans les processus d'obtention des bourses d'étude et des bourses d'excellence depuis 2022. Nous avons déjà une dizaine de boursiers en Chine, d'autres en France, au Canada et en Turquie.
Quelles stratégies supplémentaires pourraient être envisagées pour renforcer l'impact de l'association sur la jeunesse ?
A cela nous envisageons de mener nos actions sur l'ensemble du territoire national pour mieux promouvoir l'excellence et la solidarité au sein de nos populations. Nos recommandations pour plus d'impact des jeunes burkinabè sont principalement l'engagement communautaire à travers des actions collectives, les échanges intergénérationnels afin de mieux apprendre sur le savoir vivre et la cohésion sociale gages de paix et de développement.
Qu'avez-vous à ajouter ?
Nos remerciements à la rédaction de Lefaso.net pour cette opportunité de nous présenter. Nous profitons de l'occasion que nous offre votre canal pour inviter les jeunes à s'engager dans le monde associatif. Aux associations, nous suggérons des actions supplémentaires dans la mesure du possible sur le terrain au profit de nos populations. Merci.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Les autorités Burkinabè ont accordé la libération aux deux gendarmes ivoiriens arrêtés en septembre 2023. Cette démarche a été rendue possible grâce à la médiation du président togolais, Faure Gnassingbé.
L'information a été transmise à la presse à l'issue du conseil des ministres, ce 5 décembre 2024.
Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, cette remise a été faite le 29 novembre 2024.
En rappel, les deux pandores ont été interpellés le 19 septembre 2023 au Burkina Faso.
Selon les explications de l'État ivoirien, ils étaient à la poursuite d'orpailleurs clandestins.
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Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un dialogue inclusif sur la désinformation, les 3 et 4 décembre 2024 à Ouagadougou. Les deux séances ont réuni chacune des centaines des jeunes acteurs de gouvernance, les Organisations de la société civile (OSC) et les élève et étudiants.
Dans un contexte où les fausses informations font partie intégrante de l'écosystème de la circulation de l'information au Burkina Faso, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) s'est lancé dans la dynamique du renforcement de la culture de la véracité et du discernement.
L'objectif de ce dialogue inclusif est de contribuer au renforcement de la résilience des jeunes et des acteurs de la gouvernance à Ouagadougou face à la désinformation et aux discours de haine, en promouvant une culture de véracité, de discernement et de coexistence pacifique.
Durant deux jours, les communications ont été axées sur les principales trames de la désinformation au Burkina Faso et techniques de lutte contre les fakes news. Selon le chargé de programme du CGD, Anselme Somda, la désinformation ou le désordre de l'information ne date pas d'aujourd'hui. « Il a toujours existé depuis l'antiquité. Il a commencé à s'amplifier dans le moyen âge », a-t-il indiqué.
« Je réalise qu'il faut prendre conscience de la source de l'information », a confié Souleymane ZanéPour lui, par le passé, le désordre informationnel peut naître dans un village et tourner de bouche à oreille. De nos jours, en un seul clic, cette fausse information peut parcourir le monde entier.
Le CGD veut faire des jeunes, des ambassadeurs de bonnes pratiques sur les réseaux sociaux. « En présentant la situation de notre pays marquée par une juxtaposition de crises, nous avons dit qu'il serait intéressant que la jeunesse puisse s'appuyer sur ses réseaux sociaux pour promouvoir la cohésion sociale et contrer le désordre de l'information », a confié Anselme Somda.
« La désinformation est un fléau pour la cohésion sociale »
Des témoignages des différents participants, on retient que cette formation est accueillie. « Je trouve que c'est une très belle initiative dans la mesure où cette formation me permet de savoir la désinformation, les causes et les moyens de lutte », a confié Sébana Siria, étudiante en diplomatie à l'Université libre du Burkina (ULB), membre de la cellule CGD/ULB.
Des zones d'ombres ont été éclairées. Selon Souleymane Zané, étudiant en art et gestion de l'administration culturelle à l'université Joseph Ki-Zerbo : « La formation sur la désinformation qui est animée par le CGD est une bonne occasion pour nous d'apprendre davantage parce qu'on est presque tous des consommateurs de la désinformation mais on ne s'en rend pas compte souvent. Malheureusement, ça crée beaucoup de victimes et c'est très dommage ».
« On n'est pas obligé de partager une information lorsqu'on n'est pas sûr de sa véracité », a retenu Saïda KonéQuant à Saïda Koné, membre de la cellule CGD Université Saint Thomas D'Aquin (USTA), elle a retenu que : « La désinformation est un fléau pour la cohésion sociale. Il faut que chacun, en ayant des comportements responsables et citoyens, puisse contribuer à la réduire au maximum ».
Pour Anicet Tapsoba, ingénieur des travaux en génie électrique et informatique industrielle : « Ce qui est nécessaire et important de faire, c'est de sensibiliser ».
Ainsi, Amdia Kafandou, élève en classe de 2nde C au Collège privé Wendmanagda, a pris un engagement : « Si je rentre à la maison, je vais d'abord parler de cela à mes parents, mes grands frères, mes petites sœurs et ensuite à mes tantes et cousines pour que ça se propage ».
Selon l'assistant de programme au CGD, Aimé Fabrice Bazié, cette formation intervient dans le cadre d'un grand projet appelé « Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) », mis en œuvre par l'ONG Creative Associates International. « C'est en vue de lutter contre la désinformation et les fakes news afin de contribuer à l'effort du gouvernement, qui consiste à sensibiliser la population », a-t-il justifié.
Cette activité a été organisée avec l'appui technique et financier de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).
Cryspin Laoundiki
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L'annonce de la création d'un « Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) fait réagir Balufu Bakupa-Kanyinda, cinéaste, écrivain et poète congolais, fondateur en 2014 du Prix Thomas Sankara (PTS). Dans une mise au point qu'il a fait parvenir à notre rédaction, il explique que contrairement à ce qui a été dit lors de la conférence de presse, l'attribution de ce prix n'a pas connu d'interruption.
Balufu Bakupa-Kanyinda est cinéaste, écrivain et poète, originaire de la République démocratique du Congo. Dans sa filmographie, figure « Thomas Sankara, le Baobab de Dagnoën », présenté au FESPACO 1993. Membre fondateur du Mémorial Thomas Sankara, il a été élevé au rang de chevalier de l'Ordre du mérite des arts du Burkina Faso, en reconnaissance de son engagement dans la valorisation des arts, de la mémoire panafricaine et de la mémoire de Thomas Sankara. En 2014, il crée le Prix Thomas Sankara (PTS), attribué pour la première fois lors FESPACO 2015.
M. Bakupa-Kanyinda se dit surpris d'apprendre qu'au titre des innovations qui seront introduites au FESPACO 2025, il y a un « prix Thomas Sankara pour le panafricanisme ». Le fondateur du PTS estime que c'est une méconnaissance de l'histoire et de la continuité de ce prix qui doit célébrer, lors du Fespaco 2025, son dixième anniversaire. « Il s'agit d'une initiative qui, depuis sa première édition en 2015, s'est imposée comme une distinction prestigieuse au FESPACO, dédiée à la valorisation du court-métrage dans les cinématographies panafricaines. Contrairement à ce qui est insinué, le PTS n'a jamais cessé d'être présent au FESPACO, marquant chaque édition de son empreinte, y compris en 2023, où il a été attribué sur le site du Mémorial Thomas Sankara en présence des autorités burkinabè », tient-il à préciser.
Dans la réplique qu'il nous a fait parvenir, le cinéaste assure que depuis la création du Prix Thomas Sankara, le FESPACO a été le premier partenaire, soutenant cette initiative sans interruption depuis 2015. « À chaque édition, le PTS a toujours respecté ses engagements financiers en s'acquittant de sa redevance envers le festival », affirme-t-il également, ajoutant que le trophée a également bénéficié du « soutien indéfectible » des autorités et personnalités burkinabè et panafricaines dont les anciens ministres de la culture Tahirou Barry, Abdoul Karim Sango, l'actuel ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et l'ancien président du Faso, Marc Roch Christian Kaboré.
Dans sa réplique, Balufu Bakupa-Kanyinda se dit préoccupé par l'annonce de la création d'un « Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme », qui a quasiment la même dénomination que celui qu'il a créé. « Bien que l'intention de rendre hommage à Thomas Sankara soit honorable, elle crée une confusion préjudiciable à l'identité du Prix Thomas Sankara existant, reconnu pour son ancienneté et son rôle pionnier dans la célébration du cinéma panafricain », dit-il.
Il lance donc un appel à une « démarche concertée et respectueuse ». « Le Prix Thomas Sankara reste un symbole de l'espoir et de la créativité panafricaine. Nous appelons le FESPACO à préserver cette vision en engageant un dialogue constructif pour garantir une reconnaissance harmonieuse et respectueuse de cet héritage », conclut-il.
Lefaso.net
La première édition des Journées nationales de l'investissement d'impact (JNII) au Burkina Faso s'est ouverte ce jeudi 5 décembre 2024, à Ouagadougou. Cet événement, qui marque une étape dans la structuration d'un écosystème dynamique autour de l'investissement d'impact, a réuni des représentants d'institutions publiques et privées, des investisseurs, des entrepreneurs sociaux et des organisations de la société civile. Cette première édition a été placée sous le thème « Investissement d'impact au Burkina Faso : Défis et opportunités. »
L'objectif de cette journée nationale de l'investissement d'impact est de développer une vision concertée sur les défis et opportunités liés à l'investissement d'impact au Burkina Faso, de créer une plateforme d'échanges entre les acteurs de l'écosystème et de poser les bases pour la création d'un Conseil consultatif national de l'investissement d'impact.
« Étant donné les défis auxquels le Burkina Faso est confronté, il est essentiel de redéfinir les concepts d'investissement et d'entreprise. Qu'est-ce qu'une entreprise ? Qu'est-ce qu'un investisseur d'impact ? L'investissement d'impact ne se limite pas aux performances financières ; il doit également contribuer à générer un impact social et environnemental positif. Bien que ce soit un concept nouveau, des actions sont déjà menées sur le terrain. L'objectif de cette journée nationale est de collaborer avec les acteurs de l'écosystème pour définir une vision commune et établir un Conseil national consultatif sur l'investissement d'impact au Burkina Faso », a expliqué Dr Yacouba Ouédraogo, membre de la taskforce sur investissement d'impact au Burkina.
A entendre le représentant du ministre en charge de l'économie, le concept d'investissement d'impact se révèle essentiel pour atteindre des objectifs de développement durable. Il a donc souligné l'importance croissante de l'investissement d'impact dans le financement du développement au Burkina Faso.
« L'objectif de cette journée nationale est de collaborer avec les acteurs de l'écosystème pour définir une vision commune », a expliqué Dr Yacouba Ouédraogo« Le concept d'investissement d'impact, bien que relativement nouveau, présente plusieurs caractéristiques qui sont d'importance pour notre pays, car jouant un rôle crucial dans l'atteinte des objectifs de développement durable. La journée de l'investissement d'impact devrait alors permettre aux différents acteurs de l'écosystème, de travailler à fédérer davantage leurs initiatives en vue de produire un impact durable à l'échelle de tout le Burkina Faso. Il est donc attendu de cette journée que les différents acteurs de l'écosystème de l'investissement d'impact aient une compréhension commune et une vision partagée du concept d'investissement d'impact et de sa pertinence dans le contexte du Burkina Faso ; que les défis et opportunités relatives à l'investissement d'impact au Burkina Faso soient identifiées avec des recommandations y relatives ; que des recommandations soient aussi formulées dans le sens de la mise en place d'un Conseil national de l'investissement d'impact au Burkina Faso », a indiqué le chargé de mission du ministre en charge de l'économie, François Xavier Bambara.
Il n'a pas manqué de réitérer l'engagement du gouvernement à encourager le secteur privé à participer activement à la transformation économique et sociale du pays.
« Nous estimons que réorienter les vastes flux financiers vers des initiatives qui comptent pour notre avenir est une excellente initiative. C'est pourquoi nous nous sentons non seulement intéressés, mais aussi concernés par les questions d'investissements d'impact. Pour le Burkina Faso, il est crucial de renforcer les secteurs sociaux et environnementaux. Les investissements doivent viser non seulement la rentabilité financière, mais aussi prendre en compte leur impact social et environnemental. De plus, pour une entreprise, une gouvernance saine est un gage de durabilité », a indiqué le président directeur général de humanism group, Issa Compaoré.
La taskforce sur investissement d'impact au Burkina a été créée en mai 2022Cette première édition a été ponctuée de panels sur les enjeux de l'investissement d'impact, de partages d'expériences avec des conseils consultatifs d'autres pays comme le Ghana, le Nigéria et la Belgique, ainsi que de sessions de master class pour approfondir la compréhension de l'investissement d'impact.
Selon la spécialiste des questions d'accompagnement des entreprises, Huguette Bama, c'est une édition qui aurait dû se faire il y a longtemps, car les questions d'investissement d'impact sont incontournables pour toute nation engagée dans le développement durable et inclusif. L'investissement d'impact, selon elle, consiste à s'assurer que nos efforts et ressources, que nous investissons chaque jour, servent non seulement à notre propre bénéfice, mais aussi à celui de l'ensemble de la communauté, tout en respectant l'environnement. « Si l'on veut véritablement parler de développement durable et inclusif, il est essentiel de trouver les moyens de promouvoir et d'accompagner l'émergence de l'investissement d'impact dans notre environnement », a-t-elle conclut.
Pour rappel, les investissements d'impact visent à générer des résultats positifs et mesurables sur les plans social, environnemental, économique et financier. La taskforce sur investissement d'impact au Burkina travaille à renforcer l'écosystème des investissements d'impact et à créer un Conseil consultatif national qui aura pour mission de transformer tous les investissements dans le pays en investissements d'impact. Ce conseil favorisera le développement de l'écosystème et la mobilisation de financements publics, privés, philanthropiques et mixtes pour un impact durable.
Le Conseil réunira diverses parties prenantes, telles que les institutions publiques et privées, les investisseurs, les entrepreneurs, les organisations internationales et la société civile. Il s'attaquera aux défis de développement en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD).
La taskforce sur investissement d'impact au Burkina, créée en mai 2022, bénéficie de l'appui du Global Steering Group for Impact Investment (GSG Impact), une organisation mondiale qui soutient des initiatives collaboratives pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le jeudi 05 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique pour l'acquisition de cinq cents (500) bus dans le cadre de la mise en œuvre de l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité en vue de faciliter la mobilité des élèves et étudiants.
Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec la société de Transport SANA Rasmané et la société WEND NA SONGDO INDUSTRIE SARL, pour un montant total de quarante-quatre milliards huit cent soixante-cinq millions (44 865 000 000) F CFA HT-HD.
Le financement est assuré par l'Etat avec l'accompagnement de VISTA BANK.
L'acquisition de ces bus vise à faciliter la mobilité des élèves et étudiants en particulier et des citoyens en général. Ces 500 bus seront rétrocédés à la Société de transport en commun (SOTRACO).
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant règlementation de la profession de conseil fiscal au Burkina Faso.
Le système fiscal burkinabè est déclaratif et tous les citoyens ont le devoir et l'obligation, chacun en fonction de ses activités, revenus et biens de se soumettre à la loi fiscale en souscrivant avec régularité à ses obligations fiscales. Pour ce faire, le législateur a prévu que le contribuable puisse bénéficier de l'assistance d'un conseil de son choix (avocat, comptable, employé ou dirigeant d'entreprises, etc.). C'est ainsi qu'on a assisté à une floraison d'intermédiaires fiscaux interagissant entre les contribuables et l'administration fiscale.
Cette situation n'est pas sans dommages aussi bien pour l'administration que pour les usagers au regard des abus de confiance, des fraudes fiscales, de la corruption, du faux et usage de faux qui sont légion, entrainant des pertes considérables de recettes fiscales.
Ce projet de loi vise à règlementer la profession de conseil fiscal, à assainir le milieu, contribuer à l'amélioration des déclarations des contribuables, à la promotion du civisme fiscal et à l'atteinte des objectifs de mobilisation des ressources assignés à la Direction générale des impôts.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant procédures de passation, d'exécution et de règlement des marchés publics.
Ce décret vise l'application de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso. Il comporte entre autres innovations :
– la suppression de l'exigence de marché similaire pour tout marché lorsque le montant prévisionnel est inférieur à 300 000 000 F CFA. Cette innovation permet aux jeunes entreprises sans expérience d'avoir accès aux marchés publics ;
– le plafonnement des pénalités de retard à 5% pour accompagner la résilience des entreprises ;
– l'obligation pour les entreprises étrangères candidates aux marchés publics de venir en groupement avec des entreprises locales lorsque le financement est sur ressources propres ;
– la possibilité de recours à l'entente directe pour l'acquisition de matériel roulant lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à 250 000 000 F CFA ;
– la possibilité donnée aux entreprises qui changent de forme juridique de bénéficier de leurs expériences antérieures.
L'adoption de ce décret permet d'assurer une plus grande célérité et une efficacité dans la gestion de la commande publique au Burkina Faso.
Le troisième rapport est relatif à un décret portant déclaration d'utilité publique urgente, le projet de réalisations d'infrastructures de la Société d'Etat dénommée « FASO KOSAM » dans la commune de Koubri.
Le Conseil des ministres en sa séance du 20 novembre 2024 a nationalisé la Société de production de lait et de produits laitiers (SOPROLAIT SA) et la Société de fabrique d'aliments pour bétail (SOFAB) et créé deux nouvelles sociétés d'Etat à savoir « FASO KOSAM » et « FASO GUULGO ».
Dans le cadre du développement de la filière lait, l'Etat avait attribué des terrains à la SOFAB SA, à la SOPROLAIT et à la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT) dans la commune rurale de Koubri.
Ainsi, la COPROLAIT a été attributaire d'un immeuble d'une superficie de 15 215 m² environ, formant la parcelle sise hors lotissement à Tanvi, département de Koubri, province du Kadiogo. Ce site est contigu à celui de la SOFAB et de SOPROLAIT SA et abrite un magasin de grand standing et un bâtiment administratif non exploité.
La Société FASO KOSAM, bénéficiaire du site de la COPROLAIT ne peut se réaliser pleinement sans la libération des emprises dudit site. L'expropriation du terrain de la COPROLAIT va donner à la société FASO KOSAM des capacités de stockage nécessaires pour la gestion de son flux physique.
L'adoption de ce décret permet de déclarer d'utilité publique urgente, le projet de réalisations d'infrastructures de la société FASO KOSAM, conformément à la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière et à la loi n°009-2018/AN du 03 mai 2018 portant expropriation pour cause d'utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d'utilité publique et d'intérêt général au Burkina Faso.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l'Inde auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Om Prakash MEENA, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l'Inde auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Julita BAS, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar (Sénégal).
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO KOSAM.
L'adoption de ce décret permet à la société d'Etat FASO KOSAM de disposer de textes règlementaires en vue d'accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO GUULGO.
L'adoption de ce décret permet à la société d'Etat FASO GUULGO de disposer de textes règlementaires en vue d'accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le troisième rapport est relatif aux résultats provisoires de la campagne agricole 2024/2025 et de la situation alimentaire.
La comparaison du cumul pluviométrique du 1er avril au 31 octobre 2024 à celui de la normale (1991-2020) à la même période fait ressortir une situation pluviométrique similaire à excédentaire dans la majeure partie du pays et déficitaire dans certaines localités.
Pour cette campagne 2024/2025, la production céréalière provisoire est estimée à 6 077 227 tonnes. Cette production est en hausse de 18,05% et de 21,03% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
La production provisoire des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, igname et patate) de cette campagne agricole est estimée à 1 262 311 tonnes. Cette production est en hausse de 16,46% et de 34,49% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
La production provisoire des cultures de rente est évaluée à 1 981 794 tonnes dont 668 359 tonnes de coton, 812 966 tonnes d'arachide, 376 959 tonnes de sésame et 123 527 tonnes de soja. Elle est également en hausse de 11,17% et de 21,14% par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
En dépit des caprices pluviométriques, des mesures d'accompagnement prises par le Gouvernement dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour cette campagne agricole 2024/2025 et de l'Offensive agropastorale, ajoutées aux efforts des producteurs ont permis d'obtenir des performances en nette croissance pour la plupart des cultures.
L'estimation du Taux de couverture apparent des besoins céréaliers indique que 04 régions sont déficitaires, 01 région en équilibre et 08 régions sont excédentaires. Ce taux est de 111,5% pour la campagne agricole 2024/2025 contre 97,4% pour celle de 2023/2024.
Quant à la production de biomasse fourragère, elle est estimée à 14 930 341 tonnes de matière sèche pour un besoin de 17 826 157 tonnes de matière sèche. Ce bilan fourrager indique un déficit au plan national avec une disparité d'une localité géographique à une autre.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte conditions d'octroi, de renouvellement et de retrait des agréments dans le secteur minier.
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
– la règlementation de l'ensemble des activités se situant dans la chaîne de valeur des substances minérales au Burkina Faso ;
– la fusion de tous les textes traitant des agréments dans le secteur minier, réduisant de ce fait l'inflation règlementaire ;
– l'obligation faite aux demandeurs d'agrément de se constituer en personne morale de droit burkinabè dont au moins 40% est réservé à l'Etat et/ou aux nationaux ;
– l'instauration d'un agrément pour l'exercice de l'activité d'affinage d'or ;
– l'instauration de la « carte de distributeur » pour les personnes physiques et d'une « autorisation de distribution » pour les personnes morales pour l'exercice de l'activité de distribution des matériaux de construction ;
– l'instauration d'un agrément pour l'exercice des activités de commercialisation des substances de carrières à usage pharmaceutique, médical et cosmétique et des substances de carrières à usage industriel, chimique et céramique.
L'adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer de nouveaux textes règlementant les activités qui se situent dans la chaîne de valeur des substances minérales.
Le deuxième décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission technique nationale des mines (CTNM).
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations majeures de ce décret sont :
– le changement de la dénomination de la Commission nationale des mines qui devient « Commission technique nationale des mines ».
Ce changement de dénomination vise à mettre un accent sur le caractère technique de la commission ;
– l'élargissement de la compétence de la Commission technique nationale des mines à l'examen des demandes de transfert, de cession, de renonciation et d'extension de périmètre géographique de substances de mines et de certaines substances de carrières ;
– la mise en place d'un comité ad'hoc chargé de l'analyse préalable et approfondie des dossiers avant les sessions de la Commission.
L'adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d'un cadre juridique approprié afin de veiller à l'attribution et la gestion des titres miniers de façon transparente.
Le troisième décret porte organisation, encadrement et procédés de l'exploitation minière artisanale de l'or et des autres substances minérales.
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :
– la création de couloirs dédiés à l'exploitation artisanale ;
– la structuration en quatre (04) zones minimum des sites d'exploitation minière artisanale à savoir : la zone d'extraction de minerai, la zone de traitement, la zone de comptoirs pour l'or et les autres métaux précieux ainsi que la zone d'habitation et d'activités diverses ;
– la mise en place d'un cahier de charges règlementant les activités d'extraction, de transport et de traitement du minerai et de commercialisation de l'or et des autres substances minérales sur les sites d'exploitation artisanale ;
– une réorganisation des artisans miniers en faitière au niveau régional et national ;
– la prise en compte de l'exploitation des substances de carrières dans l'organisation et l'encadrement.
L'adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de l'exploitation minière artisanale de l'or et des autres substances minérales.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l'Enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales assurant l'intérim du ministre de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 39e session ordinaire du Conseil d'Administration du Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC), prévue le 12 décembre 2024 à Libreville au Gabon.
Le Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres est une institution inter-Etats qui regroupe six (06) Etats membres que sont le Benin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo.
L'objectif majeur du CAMPC est d'assurer le développement des compétences et le renforcement des capacités des cadres africains pour le développement économique et social du continent.
Assurant la présidence du Conseil d'Administration du CAMPC depuis sa 37ème session, le Burkina Faso à travers sa participation à cette 39ème session va apporter sa riche expérience aux débats et aux échanges sur le devenir de cette institution sous régionale.
– Une communication relative au bilan des résultats nationaux de certification professionnelle, session de 2024.
Les examens nationaux de certification de cette année ont débuté le 04 juin pour se terminer le 24 septembre 2024 et concernent le Certificat de qualification professionnelle (CQP), le Brevet de qualification professionnelle (BQP), le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS). Pour la présente session, 47 métiers sont concernés par les examens nationaux dont 12 pour le niveau CQP, 16 pour le niveau BQP, 13 pour le niveau BPT et 06 pour le niveau BPTS.
Sur un total de 19 349 inscrits aux 04 examens nationaux, 17 505 ont pris part et 14 478 ont été déclarés admis, soit un taux d'admission de 82,71%.
II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à l'organisation de la 20e édition du championnat qualificatif d'Afrique du jeu de Dames à Ouagadougou au Burkina Faso du 09 au 16 décembre 2024.
La Confédération Africaine du jeu de Dames (CAJD) est l'instance africaine chargée de promouvoir et de développer la pratique du jeu de Dames sur le continent.
Cette compétition est organisée tous les deux (02) ans et constitue en même temps un tournoi qualificatif au championnat du monde.
Au regard du dynamisme de la fédération burkinabé de jeu de dames le choix de la Confédération africaine du jeu de Dames a été porté sur notre pays.
L'organisation de cette compétition au Burkina Faso permettra à notre pays de renforcer son rayonnement international mais aussi d'offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures.
Quatorze (14) pays africains ont déjà confirmé leur participation à cet évènement. Ce sont : le Benin, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Congo (Brazzaville), la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la Mauritanie et la Guinée.
– Une communication relative à la célébration de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social, édition 2024.
La commémoration de la JIV, édition 2024 est placée sous le thème « Le volontariat : pilier de résilience et d'engagement patriotique au service de la Nation ». Elle se tient du 03 au 05 décembre 2024 à Ouagadougou.
Le 05 décembre de chaque année marque la célébration de la journée des volontaires pour le Développement économique et social dans le monde.
L'objectif général de la Journée internationale des volontaires 2024 est de célébrer l'engagement des volontaires et de mener des réflexions sur la contribution du volontariat national au développement économique et social.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Siaka BARRO Mle 212 398 J, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sud-Ouest ;
– Monsieur Abdoul Karim ZONGO Mle 54 578 B, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sahel.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante et du Conseil supérieur de la communication, avec résidence à l'Autorité supérieure de Contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption.
C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
– Monsieur Issa BANCE, Mle 104 410 A, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur/ Conseiller technique du Ministre délégué, chargé de la Coopération régionale ;
– Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Chargé de mission ;
– Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 14e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de l'Institut national des hautes études internationales (INHEI) ;
– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général des Burkinabè de l'extérieur ;
– Monsieur Miyièba Oumarou TANKOANO, Mle 345 362 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Consul adjoint près du Consulat général du Burkina Faso à Bouaké (République de Côte-d'Ivoire) ;
– Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 229 830 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Arabie Saoudite) ;
– Monsieur David PORGO, Mle 358 990 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à la Havane (République de Cuba).
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Antoine ZORMA, Mle 351 223 Y, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT
– Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission.
F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire technique des Travaux routier à Haute intensité de main d'œuvre (ST-TRHIMO) ;
– Monsieur Pingdwendé Basile François NIKIEMA, Mle 85 128 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) ;
– Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/ OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice générale de la normalisation et des études techniques ;
– Monsieur Salfo PACERE Mle 92 726 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l'entretien des infrastructures de transport ;
– Madame Zenabo BALIMA, Mle 238 004 A, Administrateur civil,1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Sié KAMBOU Mle 92 928 Y, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des pistes rurales ;
– Monsieur Bourehima GOUO,Mle 110 042 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Madi OUEDRAOGO, Mle 203 325 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Cascades ;
– Madame Hadayrata TAPSOBA, Mle 282 525 B, Ingénieur de conception en génie civil 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des Infrastructures du Centre ;
– Monsieur Ousmane André OUEDRAOGO, Mle 92 724 S, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Nord ;
– Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 211 898 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Ouest ;
– Monsieur Koumbatian SOME, Mle 92 731 U, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud ;
– Monsieur Yacouba Christian SERE, Mle 239 801 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de l'Est ;
– Monsieur Elie KABORE, Mle 110 020 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 110 002 N, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Nord ;
– Monsieur Kalby Dominique ZONGO, Mle 205 529 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Plateau-Central ;
– Monsieur Yamba Léonard KAGAMBEGA, Mle 110 003 A, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sahel ;
– Monsieur Sombasséré SAWADOGO, Mle 110 032 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sud-Ouest ;
– Monsieur Souleymane TINGUERI, Mle 308 484 W, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des infrastructures du Boulkiemdé.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des établissements privés de l'Enseignement général ;
– Monsieur Saidou IMA, Mle 49 950 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé d'études ;
– Monsieur Bienzi Didier PARE, Mle 206 357 H, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Ouest ;
– Madame Djénéba BELEMVIRE, Mle 52 258 F, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Catégorie PB, 2ème classe, 12e échelon, est nommée Directrice régionale de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Sud ;
– Monsieur Gabriel SAWADOGO, Mle 54 432 R, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l'Est ;
– Monsieur Drissa BELEM, Mle 76 109 T, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nord.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
– de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;
– de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) et de de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;
– du Groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.
Le Conseil a également procédé à la nomination d'un Administrateur au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité.
Le Conseil a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB).
A. MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des Affaires étrangères, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM), en remplacement de Monsieur Assane TAMBOURA dont il achève le mandat.
Le second décret porte renouvellement du mandat de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d'Agriculture, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Présidente du Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
C. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateur représentant le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat.
Administrateur représentant l'Association des municipalités du Burkina Faso :
– Monsieur Arzouma ZOMBRE, Mle 22 51 747 R, Ingénieur du génie civil.
Le deuxième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
– Monsieur Seydou TIENDREBEOGO, Mle 91 227 S, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
– Monsieur Mahamady KINDA, Mle 117 059 U, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :
– Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
– Monsieur Augustin PALE, Mle 110 907 K, Maître de Conférences.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE NATIONALE DES EVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES
– Monsieur Epilou Sébastien BATIONO, Mle 213 865 W, Technicien supérieur de l'environnement.
Le troisième décret nomme Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l'environnement, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
D. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 992 W, Médecin, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de la Santé, au Conseil d'administration du Groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Porte-parole du Gouvernement,
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Officier de l'Ordre de l'Etalon
(Ouagadougou, 5 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi, l'hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation.
Au titre de la Présidence du Faso, pour le compte du Bureau national des grands projets du Burkina, le Conseil a adopté un projet spécifique pour l'acquisition de 500 bus en vue d'améliorer les capacités de la SOTRACO à répondre aux besoins de mobilité surtout dans les centres urbains, particulièrement pour les élèves et les étudiants. « Ce projet va coûter au total 44 865 000 000 FCFA hors taxes », a indiqué le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté trois rapports. Les deux premiers rapports sont relatifs aux décrets portant statut particulier de la société d'Etat dénommée « Faso Guulgo », et la société « Faso Kosam », toutes deux créées le 20 novembre dernier.
Le troisième rapport concerne les résultats provisoires de la campagne agricole humide 2024-2025. La campagne présente un résultat excédentaire et comparativement à la dernière campagne, l'on note un accroissement de près de 900 000 tonnes de céréales.
Selon le ministre chargé de l'Agriculture, le Commandant Ismaël SOMBIE, au cours de la présente campagne agricole humide, la production est évaluée à environ 6 077 000 tonnes de céréales contre 5 147 000 tonnes de céréales produites pendant la campagne 2023. « Cela est véritablement important et représente un accroissement de près de 18,07 % par rapport à la campagne antérieure et de 21,4 % par rapport à la moyenne des campagnes des cinq dernières années », a-t-il noté.
Pour garantir une meilleure accessibilité à l'ensemble des consommateurs, le ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a indiqué que des mesures sont prises par le gouvernement pour interdire l'exportation des céréales d'une part, et d'autre part, pour renforcer les capacités de la SONAGESS ainsi que le contrôle des prix.
Pour le compte du ministère de l'Economie et des Finances, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant règlementation du Conseil fiscal au Burkina Faso. Selon le ministre, Dr Aboubakar NACANABO, l'objectif de cet avant-projet de loi est de réglementer la profession du conseil fiscal.
Au titre du même ministère, le Conseil a adopté un projet de décret portant procédures de passation, d'exécution et règlements des marchés publics. Selon le ministre NACANABO, ce projet de décret comporte plusieurs innovations devant permettre essentiellement aux jeunes entreprises d'avoir beaucoup plus de possibilités en termes de marchés publics.
Pour le compte du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Le premier décret porte sur l'agrément, les conditions, les modalités d'octroi de l'agrément, les retraits et le renouvellement des agréments dans le secteur minier.
Le second décret porte sur la mise en place, la création, l'organisation et le fonctionnement d'une commission technique nationale des mines. A travers ce décret, il s'agit de rendre beaucoup plus opérationnelle la Commission nationale des mines, selon le ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA. Le troisième décret porte sur l'organisation, l'encadrement et l'exploitation minière artisanale.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Les 5 et 6 décembre 2024 à Fada N'Gourma, les Officiers de police judiciaire (OPJ), les parquetiers, les avocats et le personnel de la médecine légale de la région de l'Est bénéficient d'un renforcement de capacités sur la prise en charge judiciaire des cas de Violences basées sur le genre (VBG). L'initiative est de la Commission nationale des droits humains au Burkina (CNDH), avec l'appui du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA).
La session vise à renforcer les connaissances des participants sur les droits de la femme et les des violences basées sur le genre au Burkina Faso ; échanger sur le cadre juridique de répression des VBG ; outiller les participants sur les modalités de prise en charge judiciaire des VBG et les droits à la réparation pour les survivantes de VBG. Le cadre juridique de la lutte contre les violences basées sur le genre a connu des progrès importants, mais force est de constater qu'en raison de certaines pesanteurs socio-culturelles, la condition de la femme burkinabè est confrontée à de nombreuses insuffisances.
A en croire le secrétaire général de la région de l'Est, Siaka Ouattara, la situation que traverse le pays lié à la question sécuritaire expose particulièrement les femmes aux actes de violences dans les zones d'insécurité. « Il convient de rappeler qu'elles ont toujours été victimes de VBG par le mariage forcé, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines, l'exclusion sociale par allégation de sorcellerie et continuent de souffrir dans leur vie » confie-t-il, avant d'inviter les participants à mettre à profit les acquis de la session pour venir en aide à toutes les victimes des VBG.
Siaka Ouattara, secrétaire général de la région de l'EstPour la commissaire à la CNDH, Aramata Lingani, le choix de la région de l'Est pour la session n'est pas fortuit parce qu'elle est confrontée à la crise sécuritaire. « La situation des VBG est cruciale dans la région de l'Est et nous pensons que cet atelier pourra aider à mieux faire face. Que les participants s'approprient les recommandations et conclusions qui sortiront de l'atelier. »
Aramata Lingani, de la CNDHSelon Ange Millogo, Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Bogandé, la session a donné des nouveaux rudiments pour la prise en charge des survivants des VBG. « Le contexte sécuritaire change la prise en charge, avec les difficultés de prise en charge. Et durant les échanges, ont pourra saisir les nouvelles procédures pour pouvoir diligenter nos instructions et venir en aide aux victimes », conclut-il.
Ange Millogo, Procureur du Faso, près le TGI de Bogandé, participantAu total, 30 personnes issues de la chaîne pénale et du personnel de la médecine légale prennent part à la session du les 5 et 6 décembre 2024.
G. Aboubacar
Fada N'Gourma
Lefaso.net