La journée du vendredi 3 janvier 2025 s’annonce marquée par des conditions météorologiques contrastées à travers l’Algérie. Tandis que certaines régions côtières profiteront d’un temps […]
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2024 was the deadliest thus far in the war in Ukraine.
Both Russia and Ukraine lost hundreds of thousands of troops killed and wounded in the fighting. Russia, in particular, lost approximately 430,000 troops in just one year.
Costly ProgressThe year 2024 will go down as the year in which the Russian military wrestled back the initiative and launched its attritional strategy.
Since January 2024, the Russian forces have been on the offensive, but it wasn’t until May that the Kremlin unveiled its attritional strategy. Under this strategy, the Russian military exchanged men for territory. Starting in May, the Russian military threw hundreds of thousands of men against the Ukrainian defensive lines. And, steadily but slowly, the Russian forces advanced, capturing important battlefield points in southeastern and eastern Ukraine.
Most of the progress achieved by the Russian forces took place in the fall.
“Russian forces made 56.5 percent of their 2024 territorial gains during the September through November 2024 period,” the Institute for the Study of War assessed in its latest estimate of the conflict.
In the closing days of 2024, Ukrainian commander-in-chief Colonel General Oleksandr Syrskyi revealed that the Russian forces took approximately 427,000 casualties throughout the year. In exchange for those casualties, the Russian forces captured about 1,609 square miles of territory in Ukraine and Russia (the Kursk Oblast salient). These numbers translate to around 267 men killed and wounded for every square mile captured. Moreover, the Russian losses translate to an average of 1,178 losses every single day, with lows in the low hundreds and highs of over 2,000 losses per day.
In terms of quality, the territory the Russian forces captured mainly comprised of farm fields and small settlements. Indeed, Bakhmut is the last major town the Russian forces captured in the war, and they did so back in 2023.
As far as losses, the Russian military has managed to recruit just enough troops through a variety of ways, including mercenaries, conscripts, and North Korean soldiers, to maintain its attritional strategy.
“Russian Security Council Deputy Chairperson Dmitry Medvedev claimed on December 24 that 440,000 recruits signed military service contracts with the Russian Ministry of Defense (MoD) in 2024, suggesting that Russia is likely recruiting just enough military personnel to replace its recently high casualty rates one for one,” the Institute for the Study of War added.
But whether and for how long the Russian military can maintain such high recruitment levels remains the big question.
The Ukrainian ResponseThe Ukrainian military tried to stem the Russian progress by launching a surprise offensive against Russia itself. In early August, Ukrainian mechanized brigades stormed Kursk Oblast, which borders eastern Ukraine, and made immediate progress. In just a few days, the Ukrainians captured hundreds of square kilometers of territory and scores of settlements, creating a salient inside Russia. As a result of the Ukrainian attack, the Russian military was forced to draw forces from the fighting inside Ukraine to contain the threat in Russia.
However, the Ukrainian offensive proved to be only a temporary distraction for the Russian military.
Stavros Atlamazoglou is a seasoned defense journalist specializing in special operations and a Hellenic Army veteran (national service with the 575th Marine Battalion and Army HQ). He holds a BA from Johns Hopkins University and an MA from Johns Hopkins’ School of Advanced International Studies (SAIS). His work has been featured in Business Insider, Sandboxx, and SOFREP.
Image: ID1974 / Shutterstock.com
L'état-major de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a animé une conférence de presse ce jeudi 2 janvier 2025 à Ouagadougou pour donner les statistiques des interventions de l'année 2024.
« Sauver ou périr ». Ce slogan des sapeurs-pompiers les motive au quotidien pour porter secours. En 2024, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a totalisé 21 144 interventions sur le territoire national pour 22 098 victimes évacuées et 619 décès.
Les accidents de la circulation ont constitué 63,23% des interventions avec un total de 13 369 pour 17 313 victimes évacuées dont 222 décès.
La lutte contre la pollution est l'intervention la plus faible avec un seul cas.
Les différents types d'interventions sont les accidents de la circulation, les secours à victimes, les incendies, les fausses alertes, les faits d'animaux, l'assistance à personnes, eau-gaz-électricité, la protection des biens, la lutte contre la pollution, les alertes motivées...
Opérations de fin d'année
Pour la période de Noël 2024 (24 et 25 décembre), la BNSP a réalisé 167 interventions pour 180 victimes, dont 6 décès.
À Ouagadougou, ce sont 89 interventions pour 89 victimes dont 6 décès. « Les victimes décédées dans la ville de Ouagadougou sont suite à des accidents de circulation (Ndlr) ».
À Bobo-Dioulasso, ce sont 21 interventions pour 25 victimes dont un décès de suite de malaise.
Pour les 31 décembre 2024 et 1ᵉʳ janvier 2025, ce sont 196 interventions pour 216 victimes dont 4 décès. À Ouagadougou, il y a eu 70 interventions pour 76 victimes dont 3 décès et 2 victimes déplacées suite à des accidents de circulation. À Bobo-Dioulasso, ce sont 40 interventions pour 48 victimes et zéro décès.
Des difficultés rencontrées
Le lieutenant-colonel Rasmané Wango de la direction des opérations de la BNSP a indiqué les causes récurrentes d'accidents de circulation. Il s'agit des excès de vitesse, le non-respect du code de la route, le non-respect de l'usager vulnérable (le piéton, les personnes avec un handicap…), la conduite en état d'ivresse et de fatigue, et l'usage du téléphone en circulation.
Plusieurs difficultés ont été rencontrées au cours de 2024. La plus récurrente, c'est celle des appels malveillants. « À titre d'exemple pour la ville de Ouagadougou, nous enregistrons en moyenne par jour près de 8 000 appels pour moins d'une cinquantaine de motifs réels de départs des engins de secours et de lutte contre l'incendie ».
La BNSP fait noter que l'effectif élargi des brigades a permis d'avoir beaucoup d'interventions pendant la période de fin de l'année 2024.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Les sportifs burkinabè ont moins brillé au cours de cette année 2024. En football, les Etalons ont quitté la CAN 2023 en Côte d'Ivoire sur un goût amer. En athlétisme, les représentants burkinabè sont rentrés bredouilles des Jeux olympiques de Paris. Au Tour du Faso 2024, les Etalons cyclistes n'ont pas pu confirmer la prouesse de l'année passée. D'autres athlètes ont pu hisser haut le drapeau national sur la scène internationale. Iron Biby a notamment confirmé son statut d'homme le plus fort du monde, les Etalons cadets ont remporté, eux, le tournoi UFOA-B U17. Voici donc les faits marquants de l'actualité sportive en 2024.
Les sportifs burkinabè ont connu des fortunes diverses au cours de l'année 2024. Les années se suivent et se ressemblent pour le football burkinabè depuis quelques années. L'athlétisme et le cyclisme ne font pas mieux. Iron Biby demeure le roi incontesté du log lift.
Echec des Etalons à la CAN Côte d'Ivoire 2023 et qualification pour la CAN 2025
Malgré sa proximité avec le pays organisateur, la Côte d'Ivoire, les Etalons du Burkina Faso ne brilleront pas à cette fête du football africain, malgré les fortes attentes et espoirs placés en eux. L'aventure a pris fin pour les Étalons dès les phases des huitièmes de finale, battus 2-1 par le Mali, le 30 janvier 2024, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho.
Malgré cette déconvenue à la CAN 2023 qui s'est jouée en janvier-février 2023, les Étalons, coachés désormais par Brama Traoré, ont validé leur billet pour la CAN Maroc 2025 à deux journées de la fin des éliminatoires. C'était le 13 octobre 2024 du côté du stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, après leur victoire 2-0 sur le Burundi, comptant pour la quatrième journée de ces éliminatoires.
Les Etalons cadets montrent la voie et les locaux retrouvent la scène continentale
Les Étalons U17 (cadets) ont remporté le 28 mai 2024 au Ghana, le trophée du tournoi de l'Union des fédérations ouest-africaines de football zone B (UFOA-B), en s'imposant devant les Éléphanteaux de la Côte d'Ivoire sur le score de 3 buts à 1. Les Etalons cadets ont validé ainsi leur ticket pour la CAN U17 en 2025.
Les Etalons U20 qui participaient à ce tournoi UFOA-B de leur catégorie en octobre 2024 au Togo, ont été éliminés.
Les Etalons locaux, quant à eux, ont renversé la Côte d'Ivoire le samedi 28 décembre 2024 du côté de Bamako et valident leur billet pour le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2025. Battus à l'aller 2-0, les Etalons locaux ont réussi à remonter le score 2-0 à la fin du temps règlementaire avant de s'imposer aux tirs au but 4-2.
L'AS DOUANES et l'EFO se partagent les trophées nationaux en football
Toujours en football, l'AS DOUANES a été couronnée championne du Burkina Faso 2024. C'est le deuxième sacre consécutif des Gabelous. L'EFO a de son côté, remporté la Coupe du Faso 2024. L'AS DOUANES battra ensuite l'EFO pour s'offrir la Supercoupe AJSB 2024.
En campagne africaine, ces deux représentants burkinabè, AS DOUANES en Ligue des champions et l'EFO en Coupe de la confédération, ont été éliminés dès les tours éliminatoires.
Déception au Tour du Faso 2024, par ailleurs déclassé du calendrier UCI
Le Tour du Faso 2024 a été remporté par le Marocain Mohcine El Kouraji, vainqueur du maillot jaune. Les Etalons cyclistes avec une seule victoire d'étape, ont moins brillé sur ce tour et se sont faits distancer au classement général. En effet, Bamassi Soulama de l'équipe régionale de l'Ouest est le premier Burkinabè au classement général au temps. Avec 3min19s de retard sur le maillot jaune de leader, il est classé à la 5e place.
Mais l'information majeure du cyclisme burkinabè en 2024 reste le retrait du Tour du Faso du calendrier de l'Union cycliste internationale (UCI). En effet, course cycliste de référence en Afrique et épreuve de classe 2 inscrite au calendrier de l'UCI, le Tour du Faso a été retiré de ce calendrier UCI (faîtière des fédérations de cyclisme, comme la FIFA pour le football) en raison de la participation de l'équipe russe du CSKA Moscou (club lié à l'armée russe) à l'édition 2024 du Tour du Faso. Les équipes sportives russes sont sous le coup d'une sanction internationale (suspension des équipes sportives de plusieurs compétitions, toutes disciplines confondues) en raison de la guerre en Ukraine.
De leur côté, les Etalons dames en cyclisme se sont illustrées en remportant le Tour cycliste féminin du Burundi 2024 grâce à Lamoussa Zoungrana. En marge de ce tour, la Burkinabè Awa Bamogo s'est offert le grand prix de la ville de Bujumbura, capitale du Burundi.
Pas de médaille pour les représentants burkinabè aux Jeux olympiques
Le Burkina Faso, parti avec huit athlètes aux Jeux olympiques de Paris en juillet 2024, est revenu bredouille. Après avoir offert au Burkina Faso sa toute première médaille olympique (médaille de bronze) lors des jeux olympiques de Tokyo en 2021, Hugues Fabrice Zango, l'espoir du Burkina Faso, n'a pas pu rééditer l'exploit, échouant à la 5e place lors de la finale du triple saut. Marthe Koala, Fayçal Sawadogo, sur lesquels le Burkina Faso misait, ne feront pas mieux non plus.
Iron Biby, incontestablement l'homme le plus fort du monde
Il l'a encore fait. Le champion du monde de Log Lift est toujours burkinabè. Cheick Ahmed Al Hassan Sanou plus connu sous le nom de Iron Biby, continue de dominer la scène mondiale en log lift (soulever de bûches) en pulvérisant son propre record de 230 kg. Il a établi un nouveau record du monde avec une performance de 231 kg lors de sa dernière compétition, le 7 septembre 2024 à Birmingham, en Angleterre.
A l'international, la Côte d'Ivoire sacrée championne d'Afrique, l'Espagne championne d'Europe
A l'international, la Côte d'Ivoire, pays organisateur de la CAN 2023 en football, a remporté sa troisième étoile grâce à sa victoire en finale 2-1 face au Nigeria, en février 2024.
En Europe, toujours en football, c'est l'Espagne qui est montée sur la plus haute marche du podium en remportant l'Euro en juillet 2024, grâce également à sa victoire 2-1 sur l'Angleterre lors de la finale.
En club, le Real Madrid a remporté la prestigieuse Ligue des champions (son 15e titre) en venant à bout de Dortmund 2-0 en finale. Le club madrilène s'est offert également la Supercoupe d'Europe grâce à sa victoire 2-0 sur l'Atalanta Bergame, vainqueur de l'Europa Ligue 3-0 face au Bayer Leverkusen. Le Real a remporté également la coupe intercontinentale de la FIFA après sa victoire 3-0 en finale face au club mexicain de Pachuca.
Les Etats-Unis dominent les Jeux olympiques de Paris
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été dominés par les Etats-Unis avec 126 médailles. Le continent africain s'en sort avec 39 médailles, avec le Kenya en tête de liste des pays médaillés.
Les Etats-Unis d'Amérique ont dominé ces jeux avec 126 médailles dont 40 en or, 44 en argent et 42 en bronze. Ils sont suivis par la Chine avec 91 médailles dont 40 en or, 27 en argent et 24 en bronze, le Japon avec 45 médailles dont 20 en or, 12 en argent et 13 en bronze. L'Australie est classée 4e avec 54 médailles dont 18 en or, 19 en argent et 16 en bronze. Pays organisateur de ces Jeux olympiques, la France a terminé 5e avec 64 médailles dont 16 en or, 26 en argent et 22 en bronze.
Du côté africain, les Kényans ont décroché 11 médailles en tout durant ces Jeux olympiques dont 04 en or, 02 en argent et 05 en bronze. Toutes ces médailles viennent de l'athlétisme. Le Kenya est suivi de l'Afrique du Sud avec 6 médailles dont 1 en or, 3 en argent et 2 en bronze. L'Ethiopie ferme la marche du podium avec 04 médailles dont 01 en or et 03 en argent.
Rodri et Lookman Ademola sacrés ballon d'or 2024
Le prestigieux Ballon d'or 2024 a été remporté par l'Espagnol de Manchester City Rodri devant le Brésilien du Real Madrid, Vinicius Jr, 2e et l'Anglais du Real Madrid, Jude Bellingham, classé 3e. Un sacre qui a créé une polémique et continue d'alimenter les débats autour du football.
Vinicius Jr qui a manqué de justesse le Ballon d'or peut se consoler avec les prix FIFA The Best et Globe Soccer Awards du meilleur joueur du monde qu'il a remportés en décembre 2024.
Sans surprise, le Ballon d'or africain a été remporté par le Nigérian de l'Atalanta Bergame, Lookman Ademola, devant le Guinéen Serhou Guirassy évoluant à Dortmund et le Marocain Achraf Hakimi du PSG.
Mamadou Zongo
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Dans le cadre de la sécurisation des populations et de leurs biens, à l'occasion de ces fêtes de fin d'année, les Forces de défense et de sécurité de Bobo-Dioulasso ont mené une patrouille de grande envergure dans la nuit du 31 décembre 2024. Cette opération visait à dissuader toute velléité d'attaque et à garantir un déroulement paisible des festivités. Cette initiative a été saluée par la population qui a retrouvé un sentiment de sécurité et de sérénité en cette période de fête. Une nuit de patrouille avec les forces de l'ordre de Sya !
Mardi 31 décembre 2024, jour de fête et de réjouissance pour bon nombre de citoyens burkinabè. C'est le jour où la plupart des coins chauds (maquis, bars ou boites de nuit) sont pris d'assaut par les populations. D'autres, par contre, préfèrent fêter le réveillon en famille ou dans les lieux de prières. Pour que tout cela puisse se passer sans incident, les forces de sécurité veillent au grain. C'est le constat fait en cette soirée du 31 décembre à Bobo-Dioulasso.
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, livre un message d'encouragement à l'endroit de toutes les forces de sécurité.Il est 19h45 lorsque nous nous présentons au camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) sis au quartier Bolomakoté. Très vite, nous sommes reçus par les premiers responsables des lieux qui nous souhaitent la bienvenue. Peu de temps après, nous assistons à l'arrivée de la délégation du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, qui est venue livrer un message d'encouragement à l'endroit de toutes les forces de sécurité. Au nom du président du Faso, elle a salué d'abord l'engagement de tous ces acteurs pour la reconquête du territoire national. Ensuite, elle les a invités à garder le cap ou à faire plus, pour qu'en 2025, « cette crise sécuritaire soit derrière nous ». Elle reste convaincue que ce sera le cas. Tel est le vœu du gouverneur et de sa suite avant de prendre congé.
Le chef d'équipe, l'adjudant de police Issouf Ilboudo, fait la patrouille à pied pour prendre le point avec les éléments sur placeJuste après le départ de la délégation du gouverneur de la région, le responsable des lieux a sonné le rassemblement des troupes pour un moment de concertation avant la patrouille. Un rassemblement qui s'est tenu loin des caméras et des micros. Ensuite vient le moment d'échanger avec les journalistes pour leur donner quelques consignes et les répartir au sein des équipes de patrouille. C'est ainsi que nous nous retrouvons avec une équipe de la CRS pour la ronde. Pour cela, toutes les actions sont minutieusement opérées avant le départ.
Armés de kalachnikovs pour certains (éléments de la CRS) et de caméras et microphones pour d'autres (journalistes), nous voilà à bord d'un pick-up pour une soirée. Il s'agit, à travers cette opération, d'assurer non seulement la sécurisation des espaces de réjouissance, des lieux de culte, des grands rassemblements, des sites d'attraction et des axes interurbains, mais aussi la régulation du trafic en zone urbaine sur les voies publiques, notamment.
Le chef de l'équipe de patrouille, l'adjudant de police Issouf IlboudoUn réveillon en patrouille pour les forces de sécurité
C'est autour de 21h que notre équipe prend le départ pour renforcer les hommes qui étaient déjà déployés sur le terrain bien avant. Elle avait pour mission de sillonner des artères de la ville durant la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, assurant ainsi une présence sécuritaire visible et rassurante à chaque coin de rue. Notre équipe de patrouille avait pour zone de sécurisation, une partie du quartier « Petit-Paris », la zone de l'aéroport et Lafiabougou, la zone industrielle, avec pour base la place Thomas Sankara (ex-rond-point Blaise-Kadhafi).
L'équipe a d'abord fait escale au niveau de la place Thomas Sankara où d'autres éléments étaient déjà positionnés. Très vite, le chef d'équipe, l'adjudant de police Issouf Ilboudo, fait le point de la situation avec ses éléments. Et c'est très sportivement que nous le suivons pour cet exercice. C'est lors de cet exercice que nous rencontrons Seydou Konaté qui n'a pas manqué de saluer cette opération. « Nous sommes vraiment fiers des FDS. Nous saluons aussi cette opération qui nous permet de fêter dans la quiétude. Nous pouvons circuler librement sans crainte grâce à leur présence. Nous leur adressons tous nos soutiens dans cette lutte contre l'insécurité et nous formulons des vœux de paix et de stabilité pour notre pays », laisse-t-il entendre.
Seydou Konaté qui n'a pas manqué de saluer cette opération de patrouilleDe là, l'équipe poursuit son chemin en direction de la zone de Lafiabougou, zone industrielle, au quartier « Petit-Paris » avant de marquer un arrêt au niveau de la place Thomas Sankara. Cet exercice est répété plusieurs fois pour permettre à l'équipe de marquer sa présence. Le chef de l'équipe de patrouille, l'adjudant de police Issouf Ilboudo, indique que « cette opération consiste à faire des patrouilles dissuasives au niveau des carrefours notamment au niveau du rond-point Blaise-Kadhafi et des quartiers aux alentours, afin de permettre la libre circulation des personnes et de leurs biens. Cela permet également de réduire les accidents de circulation ».
L'équipe en plein patrouille au niveau de la place Thomas SankaraAu cours de cette patrouille, aucun incident n'a été signalé jusqu'à 2 heures du matin lorsque l'équipe de journalistes quittait les lieux. « Depuis que nous sommes sortis, aucun incident n'a été signalé et cela est déjà un premier pas. Nous pouvons dire que tout se passe bien. Nous avons un bilan positif, comparativement aux autres années passées », indique-t-il. Avant de souhaiter ses meilleurs vœux pour cette année 2025. Leurs vœux se résument à la paix et à la stabilité retrouvées au Burkina Faso.
C'est donc dans une atmosphère sereine et sécurisée que la population de Bobo-Dioulasso a pu célébrer le réveillon de la Saint-Sylvestre grâce à la mobilisation des forces de sécurité. Cette initiative a été fortement appréciée par la population qui estime avoir retrouvé un sentiment de sécurité et de sérénité. Pour Joël Baro, « la présence nocturne des FDS contribue à instaurer un climat de sérénité en cette période festive. Grâce à elles, nous n'avons pas peur de circuler la nuit et de faire la fête en toute sécurité jusqu'au petit matin », a-t-il dit. Tout en souhaitant aussi des vœux de paix et de cohésion sociale pour le Burkina Faso.
Herman Sansan qui a également salué le travail abattu pour les FDS pour la reconquête du territoire nationalFatimata Nombré/Bambara, quant à elle, salue le professionnalisme des hommes sur le terrain. « Grâce à leur engagement et à leur professionnalisme, nous pouvons circuler librement. Nous sommes fiers d'eux, car ils font beaucoup pour notre sécurité. Nous prions pour eux et pour que la paix revienne au Faso », a-t-elle souhaité. Même son de cloche chez Herman Sansan qui a également salué le travail abattu pour les FDS pour la reconquête du territoire national.
Fatimata Nombré/Bambara, quant à elle, salue le professionnalisme des hommes sur le terrainIl faut rappeler que cette patrouille est une tradition des forces de sécurité pour sécuriser les populations civiles et leurs biens avant et pendant les fêtes. La particularité de cette année a été le renforcement des capacités opérationnelles et la vigilance des équipes au niveau des postes respectifs.
Romuald Dofini
Lefaso.net
La gendarmerie et la police nationales ont marqué de leur empreinte, dans la ville de Dédougou, le passage à la nouvelle année 2025. Déployées dans des lieux de culte, des carrefours et des zones dites criminogènes, ces institutions en charge de la sécurité intérieure ont assuré la protection et la quiétude des populations de la ville et de leurs biens tout au long de la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025.
Sur le coup de 18 heures, le mardi 31 décembre 2024, des équipes de la police et de la gendarmerie nationales se préparent à leur déploiement dans la ville de Dédougou pour veiller à la sécurisation des populations et de leurs biens au cours de la célébration de la Saint-Sylvestre. Dans la pénombre de la nuit naissante, le commandement, à l'aide d'une lampe torche, lit sur un bout de papier. Les hommes reçoivent ainsi les consignes qu'ils ont la charge d'appliquer sur le terrain. Il est recommandé, entre autres, à ces hommes d'être « courtois, rigoureux et professionnels » dans le travail qui les attend en ville.
Trois quart d'heure de temps ont suffi pour les derniers réglages. Et les équipes quittent les garnisons en direction des sites à investir ; suivant un plan de sécurisation de la cité du Bankuy établi, à l'occasion des fêtes de fin d'année, par le groupement de gendarmerie de Dédougou de concert avec la police nationale de la même ville.
Des check points, de la police comme de la gendarmerie, ont été alors établis dans des lieux de culte, des carrefours et dans certaines zones dites criminogènes. Leur mission, procéder à des fouilles systématiques et des contrôles pour détecter « des personnes infiltrées ou des activités qui ne sont pas de nature à favoriser la sécurité des populations et de leurs biens en ces moments de fête », a déclaré l'adjudant-chef Ismaël Koudougou Kabré, à la tête d'une équipe de gendarmes stationnée à la place Melon-gare de Dédougou.
Au même moment, des hommes de la police nationale, conduits par le sergent-chef de police Aboubacar Nikiéma, veillaient au grain au rond-point de la Femme de Dédougou pour que rien ne perturbe la quiétude des populations au cours de la soirée.
Le policier s'est réjoui de la collaboration des usagers de la route qui a contribué à faciliter leur travail, positivement apprécié. En effet, Aboubacar Dao qui venait de subir un contrôle dans la périphérie nord-ouest de la ville de Dédougou a salué les actions opérées par les forces de sécurité. « C'est normal que la sécurité contrôle les usagers parce qu'au regard de la situation sécuritaire, on ne sait pas qui est qui », a fait remarquer ce citoyen qui pense que les populations doivent se soumettre aux différentes vérifications sans résistance. Car, dit-il, cela y va de l'intérêt de tous.
Le commandant Moustapha Zabré contrôlant lui-même l'usager Aboubacar DaoMission de sécurisation, de prévention et de sensibilisation
Au-delà des check points, le dispositif sécuritaire a combiné des unités mobiles et de patrouilles, des piquets d'intervention en cas de nécessité et des équipes de police judiciaire (PJ) pour gérer les cas d'infractions qui pourraient survenir.
Le travail des différentes équipes policières et de la gendarmerie sur le terrain était supervisé de près par leurs commandements. Des responsables en charge de la sécurité sont alors passés de site en site pour galvaniser les hommes. Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dédougou, le capitaine Moustapha Zabré, d'expliquer qu'au-delà de la sécurisation des populations et de leurs biens à l'occasion des fêtes, l'opération vise à prévenir ou à traiter toute menace qui surviendrait. Son compagnon du soir, le commissaire principal de police, commissaire central de la ville de Dédougou, Wilfried Sanon, a dit constater que les consignes étaient respectées par les différentes équipes déployées et que l'opération se déroulait comme prévue.
L'opération a combiné la prévention et la sensibilisation, selon le commissaire Wilfried SanonA l'en croire, la mission, conjointement organisée par la police et la gendarmerie, a mis l'accent sur le contrôle sécuritaire et identitaire au regard du contexte d'insécurité. « Au-delà de l'aspect sécuritaire et préventif, il y a une mission de sensibilisation qui est menée » surtout à l'endroit des usagers qui circulent sans éclairage, a fait remarquer le commissaire. Les deux responsables de la sécurité ont appelé les populations à une collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour une transition à 2025 dans la tranquillité et la sérénité.
Yacouba Sama
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Les sapeurs-pompiers et la gendarmerie nationale ont mené une mission conjointe de sécurisation à l'occasion du 31 décembre 2024. Cet exercice rituel de fin d'année a permis à la presse de constater de visu le dispositif de sécurité mis en place par les forces de sécurité.
19h45, Didié Bazongo, commandant de la première compagnie des sapeurs-pompiers située face à la Bourse du travail explique l'objectif de la mission à la vingtaine de journalistes. Sous le regard de quelques gendarmes et de ses collègues, il leur indique que cette mission entre dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens pendant cette période de fête de fin d'année. Après le briefing, 20h50 , le car transportant les journalistes, des gendarmes et sapeurs-pompiers quitte la compagnie. C'est le début de la mission et le cap est mis sur la paroisse Sacré Cœur de Dapoya.
Le commandant Didié Bazongo donnant des explications21h15, le car stationne devant le temple religieux. La messe était déjà dite et la plupart des fidèles avait vidé les lieux. Quelques fidèles chantaient toujours en chœur à l'intérieur de l'église. C'est l'adoration, nous informe un des leurs. Dans ce temple, c'est le Groupement mobile de Ouagadougou de la gendarmerie nationale en collaboration avec la police nationale qui veille sur les lieux.
Le GMO à la paroisse Sacré Cœur de DapoyaAprès quelques échanges, la patrouille prend la direction du quartier Gounghin. Elle marque une halte à la paroisse Saint Pierre. Contrairement au premier arrêt, la messe était toujours en cours. L'église a fait salle comble au point que des fidèles sont assis dans la cour. Depuis l'extérieur, la voix du célébrant retentit grâce au dispositif de sonorisation mis en place. L'assemblée prie sous bonne garde de la gendarmerie et de la police. Aucun fidèle ne peut franchir la porte de l'église sans passer au scanner de la sécurité. Ce travail de vigie est fait par l'adjudant André Tandaba de la gendarmerie nationale et le sergent-chef de police Mohamed Souly qui sont mobilisés avec toutes leurs équipes. Grâce à eux, les fidèles prient sereinement. Une présence que les fidèles saluent . « Nous apprécions leur présence ici. Nous avons prié pour eux pour qu'ils ne soient pas sur le chemin des mauvaises gens », a indiqué une fidèle à la sortie de la messe.
Tous les fidèles sont fouillé à la paroisse Saint Pierre de GounghinA la première église des Assemblée de Dieu située à la Patte d'Oie, les fidèles ont porté aussi les forces combattantes dans leurs prières. Dans cette église protestante où nous sommes arrivés aux environs de 22h, les fidèles faisaient toujours l'adoration sous la vigilance de l'équipe de la police qui a occupé les quatre coins du temple.
Le centre d'appel de la BNSPAu centre de coordination des opérations et de transmission
A 23h, l'équipe de patrouille fait une escale au centre de coordination des opérations et de transmission des sapeurs-pompiers. Accueillis par le lieutenant-colonel Francis Ouédraogo, commandant du premier groupement d'incendie et de secours de la BNSP et son équipe, nous sommes conduits directement dans la salle du centre d'appels où les équipes de terrain sollicitent des interventions. Depuis le matin, 8 507 appels ont été reçus avec 16 interventions. « Le dispositif a été renforcé afin d'accueillir le flux d'appels que nous recevons », a-t-il expliqué.
Le lieutenant-colonel Francis Ouédraogo a salué l'accompagnement de la presseNous prenons congé d'eux après quelques minutes d'échanges. Ironie du sort, la patrouille tombe sur un cas d'accident. Un cycliste, le nez ensanglanté, gisait au bord de la route. L'homme d'un certain âge a été percuté par un motocycliste. L'équipe de sapeurs-pompiers arrive en trombe et embarque le blessé : destination hôpital. Nous prenons encore notre chemin pour achever la ronde à Nonsin après 1h du matin où les pandores avaient installé un checkpoint pour le contrôle. Les engins des usagers sont fouillés de fond en comble.
Un blessé transporté par les sapeurs-pompiersS.I.K
Lefaso.net
Ce jeudi 2 janvier 2025, s'est tenue à l'Université Thomas Sankara (UTS), la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction d'amphithéâtres au profit des universités et centres universitaires du Burkina Faso, patronnée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Ces constructions se tiennent dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous, qui s'étale sur cinq ans. À terme, une quarantaine d'infrastructures pousseront de terre pour le bonheur des étudiants.
« Aujourd'hui, une lueur d'espoir s'élève dans le ciel universitaire grâce à la volonté manifeste du président du Faso de rompre avec les héritages coloniaux improductifs et des politiques ou stratégies éducatives de court terme et guidées souvent par des intérêts égoïstes de groupuscules qui ont passé de nombreuses années à louer des bâtiments inadaptés et à des coûts exorbitants. » Tels sont les mots du président du Faso, représenté par son directeur de cabinet, Anderson Meda, pour signifier sa joie de voir bientôt, les infrastructures construites pour les jeunes universitaires.
« Le choix de l'université Thomas SANKARA n'est pas aléatoire. Il symbolise le courage, l'intégrité et le travail bien fait », Ibrahim Traoré, par la voix de Anderson MédaL'UTS qui abritera bientôt un amphithéâtre de 1 000 places, n'est pas la seule université qui bénéficiera de ces infrastructures qui viendront résorber le problème d'effectifs pléthoriques. « En effet, l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) prévoit dans sa mise en œuvre, la construction et l'équipement de 39 amphithéâtres de 1 000 et de 500 places dans les universités et centres universitaires. En outre, il prévoit la construction de cités universitaires, l'implantation de forages et le pavage des rues à l'intérieur de chaque Institution d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) », a laissé entendre le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Adjima Thiombiano.
« Nous voulons que ce que les autres vont chercher ailleurs, dans les autres universités, qu'ils le trouvent ici », Pr Adjima ThiombianoDes détails fournis par le coordonnateur national de l'IPEQ, Dr Zakaria Soré, ces nouvelles constructions incluront des salles de classe modernes, des laboratoires de pointe équipés de dernières technologies, ainsi que des espaces de vie et de détente conçus pour favoriser le bien-être des acteurs du monde universitaire. « Pour l'amphithéâtre de 1 000 places qui sera érigé à l'université Thomas Sankara par exemple, il y aura en plus 12 laboratoires, 15 salles de TD, 2 salles modulables d'une capacité de 200 places, 20 bureaux pour enseignants, 3 bureaux paysagers, une salle de vidéosurveillance, une salle de reprographie, un kiosque, des toilettes, une case d'ascenseur, pour faciliter la mobilité des personnes à mobilité réduite », a détaillé Rémi Ouédraogo, architecte à la Direction générale de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction. Cela devrait contribuer à soulager l'UTS, ainsi que les autres institutions qui en seront bénéficiaires.
« Ces infrastructures que nous nous apprêtons à construire symbolisent une vision de progrès, d'excellence académique et d'innovation, portée par le président du Faso », Dr Zakaria SoréPour rappel, c'est au sortir du conseil des ministres du 20 juin 2024 que l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) a vu le jour. Logée au Bureau national des grands projets du Burkina, cette initiative se bat pour un système éducatif moderne et adapté aux besoins des Burkinabè.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
The Pentagon awarded Lockheed Martin a contract for 145 F-35 Lightning II stealth fighter jets worth almost $12 billion.
An Undefinitized ContractIn the last days of December, the Pentagon awarded Lockheed Martin an “undefinitized, fixed-price incentive (firm-target), firm-fixed-price modification” to a contract for the production of 145 F-35 Lightning II stealth fighter jets. The contract is worth $11.7 billion.
Essentially, the contract is an extension to a previously awarded contract for F-35s. But for legal and practical reasons, the U.S. military and some other F-35 customers order F-35s—and indeed other aircraft—in batches as opposed to making one contract for the full number. Indeed, in the case of the U.S. military, that would be mighty impractical since it has decided to order approximately 2,500 F-35s of all types for the Air Force, Navy, and Marine Corps.
This extension in the F-35 contract highlights the international nature of the F-35 program, which is one of its biggest strengths. Work for the 145 F-35s will be performed in at least four different countries (the United States, Italy, Japan, and the United Kingdom), and within the United States, five different states will benefit from the work (Texas, California, Maryland, New Hampshire, and Florida).
Specifically, the extension to the original contract is for the production and delivery of 145 F-35s from the Lot 18 batch. Out of these aircraft, there are forty-eight F-35A for the Air Force, fourteen F-35C for the Navy, and sixteen F-35B and five F-35C for the Marine Corps. Moreover, fifteen F-35A and one F-35B are destined for non-U.S. Department of Defense program partners, and thirty-nine F-35A and seven F-35B for Foreign Military Sales customers.
A Complex ProgramAs you can tell, the F-35 Program is a highly complex one with twenty member countries and three variants of the same aircraft (F-35A, F-35B, and F-35C) involved.
The twenty member countries are the United States, United Kingdom, Italy, the Netherlands, Canada, Australia, Denmark, Norway, Israel, Japan, South Korea, Belgium, Poland, Singapore, Finland, Switzerland, Germany, the Czech Republic, Greece, and Romania. Turkey was also in the program until it decided to purchase the S-400 Triumpf air defense system from Russia, thus triggering the anger of the United States and NATO and resulting in its defenestration from the program.
The total order of F-35s from these countries is approximately 3,579 aircraft. In terms of the specific variants, the F-35A is the most popular, with around 2,700 orders, followed by the F-35B, with 575 orders, and the F-35C, with 340 orders. The U.S. military is by far the largest F-35 purchaser with a total order of 2,456 aircraft (the Air Force has ordered 1,763 F-35As, the Navy 270 F-35Cs, and the Marine Corps 353 F-35Bs and seventy F-35Cs). Interestingly, the U.S. military is the only one operating the F-35C, which is designed for aircraft carrier operations.
The F-35 Lightning II is the most advanced fighter jet in the skies today and is capable of evading enemy air defenses with its stealth characteristics.
Stavros Atlamazoglou is a seasoned defense journalist specializing in special operations and a Hellenic Army veteran (national service with the 575th Marine Battalion and Army HQ). He holds a BA from Johns Hopkins University and an MA from Johns Hopkins’ School of Advanced International Studies (SAIS). His work has been featured in Business Insider, Sandboxx, and SOFREP.
Image: MyPlanePics / Shutterstock.com
The United States Air Force saw thirty-nine—or nearly 20 percent—of its fleet of 218 Cold War-era Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II close air support (CAS) attack aircraft retired in 2024. In fact, these birds were sent to the 309th Aerospace Maintenance and Regeneration Group (AMARG) for long-term storage at Davis-Monthan Air Force "Boneyard" in Tucson, Arizona. The cuts were double the number of A-10s that had been retired in the fiscal year 2023 (FY23), and even more, Thunderbolt IIs will face the chopping block in the coming months.
That could include the two dozen stationed in South Korea at Osan Air Base with the 25th Fighter Squadron, which is likely to return to the United States in the coming weeks, Simple Flying reported.
As part of the annual defense policy bill for fiscal year 2025 (FY25), signed into law by President Joe Biden last month, the Air Force could see its operational fleet of A-10s further reduced.
The A-10: The Unstoppable Tank BusterKnown affectionately among pilots and ground crews as the Warthog, the A-10 first entered service in March 1976, replacing the Vought A-7D Corsair as the Air Force's primary CAS aircraft. The aircraft was developed to counter a Soviet invasion of Western Europe, where it served as a modern tank buster.
It more than delivered when it went to war—albeit in Iraq rather than Europe.
It was during the 1991 Gulf War, Air & Space Forces magazine reported in 1993, that "the A-10 force was credited with destroying 987 tanks, 926 artillery pieces, 1,355 combat vehicles, and a range of other targets-including ten fighters on the ground and two helicopters shot down in air-to-air engagements. The A-10 force, flying more than 8,000 combat sorties, suffered only five A-10s destroyed (a loss rate of .062 percent)."
Over three decades later, the A-10 has continued to fly in a CAS role, and it was among the aircraft that the Air Force deployed to the Middle East in 2024. It was reported to have flown strafing runs on Iranian-backed Iraqi Shia militia columns and ISIS targets in Syria.
First Cut Wasn't the DeepestDespite the role the aircraft continues to play, the Air Force has sought for years to retire the aging A-10, arguing that it is ill-suited to a modern conflict with a near-peer adversary such as China. Those calls for its retirement met repeated objections from lawmakers. Yet finally, in 2022, Congress approved the service's calls to begin to retire the iconic attack plane.
The U.S. Air Force has set a goal to see the last of the A-10s sent to the Boneyard by 2030.
Could The A-10 Head to Ukraine or Jordan?Even as some in the U.S. Air Force have apparently lost faith in the A-10, there has been chatter that the Warthog should be sent to Ukraine or Jordan.
As previously reported, in July, lawmakers on the United States Senate Committee on Armed Services directed Secretary of Defense Lloyd Austin III to "explore the possibility of transferring" the A-10s now being retired to the Royal Jordanian Air Force. The Warthog may be well-suited to Jordan's ongoing counter-drug campaign, which has included airstrikes on positions near the Syrian border. The Middle Eastern kingdom also played a significant role in fighting ISIS over the past decade and could likely do so again. The A-10 is an ideal aircraft for such campaigns against insurgent forces.
Jordan isn't the only nation that has expressed interest in the A-10.
The U.S. Air Force had previously discussed a plan to supply Colombia with a squadron of Thunderbolt IIs to counter drug cartels in that country, but it never moved forward.
Of course, aviation experts have continued to suggest that the A-10 could be the perfect aircraft for the Ukrainian Air Force, as it was designed to survive even after sustaining heavy damage and can operate from austere airfields. In contrast, the Ukrainian Air Force already operates the similar (but far less capable) Sukhoi Su-25 (NATO reporting name Frogfoot). This slow-flying ground attack aircraft has been employed to strike Russian tanks.
The A-10C Demo Team Had Its Final Show Last YearFor aviation buffs, 2024 also marked the end of the line for the A-10C Thunderbolt II Demonstration Team, which took to the skies for a final time at the Stuart Air Show in Witham Field, Florida, as part of the Veterans Day Weekend celebrations in November.
"We want to extend a huge thank you to everyone who supported us and everyone who came out to watch an amazing airframe, pilot, and team, perform for you at 1800 shows across 10 countries over the course of more than 40 years," the A-10C Thunderbolt II Demonstration Team expressed in a statement, posted to Facebook.
Author Experience and Expertise: Peter SuciuPeter Suciu is a Michigan-based writer. He has contributed to more than four dozen magazines, newspapers, and websites with over 3,200 published pieces over a twenty-year career in journalism. He regularly writes about military hardware, firearms history, cybersecurity, politics, and international affairs. Peter is also a Contributing Writer for Forbes and Clearance Jobs. You can follow him on Twitter: @PeterSuciu. You can email the author: Editor@nationalinterest.org.
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