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Diplomacy & Crisis News

Green Parties in Europe

Politique étrangère (IFRI) - Tue, 13/12/2016 - 11:38

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Florence Faucher propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Émilie van Haute, Green Parties in Europe  (Routledge/Université libre de Bruxelles, 2016, 338  pages).

L’écologie politique et électorale a plus de 40 ans, et les partis qui l’incarnent sont bien installés dans l’espace politique européen. Ils sont entrés au Parlement européen, dans les parlements nationaux, dans les conseils locaux et régionaux avec une grande diversité de labels, de projets et d’alliances. Ils ont également participé à des gouvernements de coalition dans neuf pays de l’Union européenne. Pourtant, la question de l’unité de la famille politique verte demeurait peu expliquée systématiquement, en partie parce que l’on ne disposait pas de données comparatives suffisantes. Émilie van Haute a réuni une équipe d’experts internationaux, familiers pour certains de ces organisations depuis plus de 20 ans, pour proposer un bilan des savoirs sur les partis verts. Leur travail démontre l’existence d’une famille partisane nouvelle à part entière.

Le travail éditorial et de direction est remarquable. Introduction et conclusion encadrent de manière stricte et concise des chapitres eux-mêmes assez courts, qui donnent un panorama synthétique des évolutions, mais aussi réflexif et analytique mettant en lumière les points névralgiques des organisations considérées. L’ouvrage est divisé en deux parties. La première comprend dix études de cas portant sur un seul parti (comme EELV ou Die Grünen), ou comparant deux ou trois partis (les partis belges, scandinaves ou d’Europe du Sud), ou le groupe du Parlement européen. Bruno Villalba analyse ainsi les tensions internes aux Verts français et leurs difficultés à construire l’unité du mouvement politique. Niklas Bolin interroge l’apparent succès des écologistes suédois et finlandais qui partagent des visions très proches mais dont les succès sont étroitement dépendants des contextes institutionnels dans lesquels ils évoluent (le parti suédois est contraint par les résultats du partenaire social démocrate ; les Finnois ont participé à plusieurs gouvernements de coalition et l’élection présidentielle a pu leur servir de vitrine).

Les quatre chapitres de la deuxième partie présentent des précisions précieuses pour qui aspire à une vision d’ensemble de cette famille. Ils analysent par exemple les entrées et sorties des coalitions, mettent en lumière la nécessaire phase d’apprentissage institutionnel qui permet de négocier alliances électorales, portefeuilles ministériels et concessions politiques. Ils soulignent les traits identitaires des écologistes et leurs difficultés à conserver à la fois leur autonomie, leurs différences (y compris en tant qu’organisations résistant à la professionnalisation politique). Benoît Rihoux analyse l’institutionnalisation des rebelles d’autrefois, en s’attachant particulièrement aux effets sur les implications organisationnelles.

Au final, cet ouvrage est un excellent exemple de travail cumulatif et comparatif. Il est plus qu’une collection de chapitres disparates et est à la hauteur de son ambition : passer l’écologie politique européenne au crible de la science politique. On regrettera néanmoins l’absence d’un chapitre sur les effets de ces partis sur les systèmes partisans et sur les programmes électoraux de leurs adversaires et partenaires de coalition. Peut-on attribuer à l’écologie électorale le verdissement (modeste) des partis de gouvernement ? Si cet impact existe, est-il lié aux nécessités de la compétition électorale, ou à la capacité des Verts à négocier des accords de gouvernement ?

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Une lente laïcisation

Le Monde Diplomatique - Tue, 13/12/2016 - 10:41

Loin d'être régie par la charia, la vie sociale de la plupart des pays musulmans comprend une composante laïque croissante.

Le regard occidental posé sur l'islam soulève quelques questions fondamentales : l'islam est-il compatible avec la modernité, avec la laïcité, avec la démocratie, avec la liberté d'expression, avec la tolérance religieuse, autrement dit avec l'humanisme laïque ? Mais ce regard est obscurci par une réponse a priori : non, ils ne sont pas compatibles et ne peuvent pas l'être.

Au nom de l'ijtihad (effort d'interprétation), je voudrais tenter, moi qui me situe du côté des observés, d'autres réponses, dans l'espoir d'améliorer, ne serait-ce que très légèrement, la qualité de ce miroir fracturé. L'islam en tant qu'idéal cohérent et statique fondé sur des principes éternels n'est, bien sûr, compatible avec rien d'autre qu'avec lui-même. En ce sens, il refuse, rejette et combat jusqu'au bout la laïcité et l'humanisme, à l'instar de toute autre grande religion considérée du point de vue de son caractère éternel.

Mais l'islam en tant que foi vivante, dynamique, s'adaptant à des environnements très différents et à des circonstances historiques changeantes, s'est révélé compatible avec les principaux types d'Etat et les formes diverses d'organisation sociale et économique que l'histoire de l'humanité a produits : de la monarchie à la république, de la tribu à l'empire, de la cité-Etat archaïque à l'Etat-nation moderne. De même, l'islam, en tant que religion appartenant à une histoire mondiale s'étendant sur quatorze siècles, a incontestablement réussi à s'implanter dans une grande diversité de sociétés, de cultures et de modes de vie, du nomadisme tribal au capitalisme industriel, en passant par le centralisme bureaucratique, le féodalisme agraire et le mercantilisme.

Au regard de ces faits historiques, il devrait être un peu plus clair que l'islam a dû être très souple, adaptable et malléable, interprétable et révisable à l'infini, afin de survivre et de s'étendre sous des conditions aussi contradictoires et dans des circonstances aussi variées que possible. Il n'y a donc rien, en principe, qui puisse empêcher l'islam de s'adapter et de devenir compatible avec la laïcité, l'humanisme, la démocratie, la modernité, etc. Toutefois, le fait que l'islam évolue réellement ou non dans cette direction relève d'une contingence historique et d'une probabilité socioculturelle ; or celles-ci dépendent de ce que font réellement les musulmans en tant qu'agents historiques.

N'oublions jamais que, à l'apogée de la révolution islamique en Iran, les ayatollahs triomphants n'ont pas restauré le califat islamique (alors qu'il a existé un califat chiite) ni instauré un imamat. Ils ont établi une République pour la première fois dans la longue histoire du pays, avec des élections au suffrage universel, une Constitution inspirée de la Constitution française de 1958, un Parlement où de vrais débats ont lieu, un président, un conseil des ministres, des fractions politiques et l'équivalent d'une Cour suprême. Autant d'institutions qui n'ont rien à voir avec l'islam en tant qu'orthodoxie et dogme, mais beaucoup à voir avec l'histoire de l'Europe moderne et de ses institutions politiques.

Cela est d'autant plus significatif que les religieux iraniens, gardiens de l'orthodoxie et de la pureté dogmatique du chiisme, ont été, au cours de l'histoire contemporaine, de féroces opposants aux idées républicaines, les dénonçant comme absolument étrangères à la religion. Ils avaient réussi - au nom de l'islam orthodoxe et du rejet des modèles européens, des institutions importées, etc. - à faire avorter toutes les tentatives précédentes des dirigeants réformateurs qui cherchaient à proclamer la République.

En dépit de leur phraséologie islamique, les discours, débats et polémiques politico-idéologiques des religieux iraniens, gardiens de la foi, sont dictés en substance par les conditions historiques de la conjoncture politique et socio-économique présente, et non par les exigences dogmatiques de l'orthodoxie. Ainsi, le discours public des mollahs ne traite pas tant de théologie, de califat, d'imamat, etc., que de planification économique, de réforme sociale, de redistribution de la richesse, d'impérialisme, de dépendance économique, du rôle des masses populaires en opposition à celui des élites technocratiques, ou encore de thèmes comme l'identité, la modernisation, l'authenticité, etc. Il est évident que la nécessité historique républicaine l'a emporté en Iran sur la tradition dogmatique islamique antirépublicaine.

Dans le monde arabe, il n'a jamais existé d'expérience kémaliste dramatique, dans laquelle l'Etat aurait été déclaré, d'en haut, laïque et séparé officiellement de la religion, comme ce fut le cas lors de l'émergence de la Turquie moderne des cendres de la première guerre mondiale. Ce processus avait atteint son paroxysme avec la célèbre abolition du califat Par Mustapha Kemal en 1924. En revanche, le mouvement de laïcisation dans les principales sociétés arabes a été lent, informel, hésitant, Pragmatique, graduel, plein de demi-mesures, de compromis partiels, de mariages de raison, de retraites temporaires et de renvois aux calendes grecques, mais à aucun moment intensément dramatique.

On aurait pu atteindre une telle situation, proche du modèle kémaliste, avec le Président égyptien Gamal Abdel Nasser, après Ici nationalisation du canal de Suez en 1956, acte héroïque et immensément populaire dans l'ensemble du monde arabe. Mais Nasser ne prit jamais de telles mesures, ce qui favorisa en réaction une véritable rupture, sous la forme de l'intégrisme islamique, de l'islam rebelle armé, etc.

Pourtant, dans des pays-clés comme l'Egypte, l'Irak, la Syrie ou l'Algérie, il n'y a presque rien dans la société, l'économie, la politique, la culture et la loi qui soit géré en vertu des principes islamiques, en conformité avec la charia, ou qui fonctionne selon la doctrine et les enseignements théologiques. En dehors du domaine du statut personnel, de la foi individuelle et de la piété ou de l'impiété privées, le rôle de l'islam a incontestablement régressé jusqu'à la périphérie de la vie publique. Quiconque inspecte, dans l'un de ces Etats, les usines, les banques, les marchés, les corps des officiers, les partis politiques, les appareils d'Etat, les écoles, les universités, les tribunaux, les arts, les médias, etc., doit se rendre à l'évidence : il ne subsiste que fort peu de religion en leur sein.

Même dans un pays comme l'Arabie saoudite, où l'élite tribale dirigeante revêt de façon si ostentatoire les habits de la stricte orthodoxie musulmane, du puritanisme, de l'austérité et de la rectitude sociale bédouins, la contradiction entre les prétentions officielles extérieures et la vie réelle est devenue si grande, si aiguë et si explosive que ceux qui prennent encore les prétentions religieuses au sérieux ont organisé l'insurrection armée qui s'empara des lieux saints de La Mecque en 1979, ébranlant jusqu'aux fondements du royaume. Leur objectif déclaré n'était rien de plus que de corriger cette schizophrénie, c'est-à-dire de mettre un terme à cette contradiction entre l'idéologie officielle et la réalité, en rendant la vie réelle saoudienne strictement conforme à l'orthodoxie religieuse officiellement prêchée.

Dans les pays arabes républicains, les repères laïques nationalistes - calendrier moderne avec ses nouveaux jours fériés, symboles, monuments, sites historiques, batailles, héros, cérémonies et journées de commémoration - balisent la vie publique, reléguant les anciens repères religieux à la marge. Plutôt que d'affirmer l'impossibilité de laïciser l'islam, les islamistes dénoncent « l'éclipse et la marginalisation de l'islam » ; « l'absence de l'islam de tous les domaines de l'activité humaine, parce qu 'il a été réduit à la prière, au jeûne, au pèlerinage et à l'aumône » ; la manière dont « les programmes scolaires et universitaires, sans être ouvertement critiques de la religion, subvertissent en fait la conception islamique du monde et les pratiques qui lui sont attachées » ; la façon dont « l'histoire de l'islam et des Arabes est écrite, enseignée et expliquée sans référence à l'intervention divine » ; la façon dont « les Etats-nations modernes, musulmans de nom, bien qu'ils ne proclament jamais la séparation de la mosquée et de l'Etat, subvertissent néanmoins l'islam en tant que mode de vie, en pratiquant de facto une forme de séparation fonctionnelle de la religion et de l'Etat, plus sinistre encore ».

Ces radicaux mesurent à leur manière la nature des forces et des processus modernes qui rongent le tissu traditionnel des sociétés, cultures et politiques musulmanes. Ils sont plus clairvoyants que les sociologues, experts, mollahs et religieux, qui continuent à ressasser la formule selon laquelle « l'islam ne saurait être laïcisé ». En conséquence, ils s'indignent vivement du fait que l'islam contemporain est allé loin dans la direction de la privatisation, de la personnalisation et même de l'individualisation de la religion, au point de permettre que ses principes fondamentaux deviennent des croyances et des pratiques rituelles et cultuelles facultatives. Afin de renverser cette tendance apparemment irréversible, ils vont en guerre, au sens propre du terme, pour réaliser ce qu'ils appellent la réislamisation des sociétés.

Ils ne s'indignent pas moins vivement de l'ampleur de la déstabilisation, de l'ébranlement et de l'altération de la hiérarchie sexuelle traditionnelle dans les sociétés musulmanes contemporaines ; de l'érosion lente du pouvoir traditionnel des hommes sur les femmes, qui accompagne des mutations sociales majeures comme l'urbanisation, le passage à la famille mononucléaire, l'extension de l'éducation, la formation et l'emploi rémunéré des femmes ; de la tendance à instaurer des relations plus égalitaires entre les sexes dans le mariage et la vie en général ; de la reproduction sociale, à travers la socialisation des enfants, selon des normes qu'ils considèrent comme totalement étrangères à l'islam. D'où leur colère contre tout ce qui a trait au féminisme, leurs discours irrités au sujet de la famille musulmane et de son destin, la grande attention qu'ils accordent à la socialisation religieuse des enfants, et leur appel au rétablissement pour les femmes, les jeunes et la famille en général des normes traditionnelles du respect, de l'obéissance, de la ségrégation des sexes et de l'allégeance exclusive au chef mâle du foyer.

Pour illustrer ces transformations, on pourrait citer un article de Naguib Mahfouz qui décrit la condition trouble et confuse d'un musulman cairote typique, affrontant bon gré mal gré les paradoxes et anomalies générés quotidiennement par un mouvement de laïcisation historique de longue durée, que la plupart n'aperçoivent que par intermittence et à travers une vitre opaque : « Il mène une vie contemporaine [moderne]. Il obéit au droit civil et pénal d'origine occidentale, se trouve impliqué dans un enchevêtrement complexe de transactions sociales et économiques, et n 'est jamais sûr du degré auquel elles s'accordent ou non avec sa foi islamique. Le courant de la vie l'emporte et il oublie pour un temps ses inquiétudes, jusqu'à ce qu 'un vendredi il entende un imam ou lise la page religieuse d'un journal, ravivant ses inquiétudes avec une certaine peur. Il réalise que, dans cette nouvelle société, il a été frappé de dédoublement de la personnalité : une moitié de son être est croyante, prie, jeûne, et va en pèlerinage. L'autre moitié frappe ses valeurs de nullité dans les banques, devant les tribunaux et dans les rues, dans les cinémas et les théâtres, voire même chez lui, parmi les siens, devant la télévision. »

Security Council underlines need for stronger judicial cooperation to combat terrorism

UN News Centre - Tue, 13/12/2016 - 00:03
Condemning acts of terrorism and their impact on innocent civilians and on peace and stability, the United Nations Security Council emphasized the need for establishing wilful violation of prohibition on financing of terrorist organizations or individual terrorists as serious criminal offenses in national laws and regulations.

UN inaugurates water project in Haiti benefiting 60,000 people as part of fight against cholera

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 21:56
Sandra Honoré, the Special Representative of the Secretary-General (SRSG) for Haiti and Head of the United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH), inaugurated on 8 December a water capture and distribution project in the town of Merger, an hour outside of the Caribbean nation’s capital Port au Prince.

UN pays tribute to Secretary-General Ban’s ‘never-tiring service to humanity’

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 19:53
The General Assembly today paid a tribute to United Nations Secretary-General Ban Ki-moon for his “never-tiring service to humanity” over the past decade, while also swearing in his successor António Guterres, who will assume his duties on 1 January 2017.

Malnutrition among children in Yemen at ‘all-time high,’ warns UNICEF

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 19:10
With Yemen’s health system near collapse, the United Nations Children’s Fund (UNICEF) warned today that nearly 2.2 million children are acutely malnourished and require urgent care, while at least 462,000 are suffering from Severe Acute Malnutrition (SAM) – a near 200 per cent increase since 2014.

New online portal helps World Health Organization track global access to universal health coverage

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 18:48
Marking Universal Health Coverage Day, the United Nations World Health Organization (WHO) has launched a new data portal to track global access to universal health coverage, including information about equity of access and where services need to be improved.

Taking oath of office, António Guterres pledges to work for peace, development and a reformed United Nations

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 18:15
Sworn in today as the ninth and next United Nations Secretary-General, António Guterres pledged to reposition development at the centre of the Organization’s work and ensure that the UN can change to effectively meet the myriad challenges facing the international community.

Conflict threatens decades of progress for children in Middle East, North Africa – UNICEF

UN News Centre - Mon, 12/12/2016 - 17:38
Although countries across the Middle East and North Africa have made major strides in protecting children’s rights and wellbeing since the inception of the United Nations Children’s Fund (UNICEF) 70 years ago, conflict risks reversing these gains for 157 million children in the region.

Junaid Jamshed: Pakistan’s Bridge

Foreign Policy Blogs - Mon, 12/12/2016 - 13:51

(Ameer Hamza / The Express Tribune)

We all remember where we were when we heard about a specific tragedy. I was sitting in a language class when my news app flashed “Pakistan International Airlines crash…” Of course, that is the moment my hands froze and the sweat on my fingers did not allow the fanciest of technologies to function so I could read the rest of that headline. Knowing that both my parents were traveling that day, potentially on that airline, I ran out of class to call them. They were both safe, I was relieved, but shaking.

48 people died that day, virtually everyone onboard that flight from Chitral to Islamabad. Among the dead was Pakistan’s pop-star-turned-evangelic-preacher, Junaid Jamshed.

Flashback to 1990s Dubai with 6 year old me, my parents and my siblings. Car rides anywhere would have “Vital Signs” playing off of a cassette my older brother had brought back from our last trip to Pakistan. They were considered the revitalizing band of Pakistan, pulling it out of the dictatorial theocracy of General Zia-ul-Haq, into a nation swaying with nationalistic pride and romantic harmony.

Junaid Jamshed was their lead singer and every girls dream. Not your typical alpha male lead singer, Junaid or JJ was tall, fair skinned, light eyed and awfully shy. His band created the song that many believe to be our national anthem. Dil Dil Pakistan (literally “heart heart Pakistan”—something I cannot translate) is still played today at any national celebration.

Over the years, JJ, as he was endearingly known, became the epitome of Pakistan. When he puffed up his hair and wore a bright waistcoat, you best believe all Pakistani boys were doing it. Years later, with this following, he started a successful fashion brand. Soon after launching his solo singing career, JJ disappeared from the public eye.

He reappeared years later with a long, stark black beard which sat as though fake, on his radiant white face. With his charm still handy and post-9/11 confusion, JJ had a new message of faith, of the consciousness of the fleeting characteristic of life in this world. JJ had become an evangelical, who would soon be given multiple television appearances to talk about his new found peace in preaching Islam.

He eventually had his own television shows, and like before, JJ drew crowds and set trends. Over the next few years he would be caught making sexist remarks, some of which would force him into temporary self-exile. At this point, you either loved or hated JJ, but you could not look away from him long enough.

Junaid was one of the 47 that died the day the flight PK 661 crashed when it’s left engine caught fire. Pakistan was united in grief, yes, but in a particular mourning for the loss of JJ. Pakistani journalist, Fasi Zaka wrote:

“One section [of society] remembers how he provided the soundtrack to their lives, every song marking a memory, a milestone in life. Another section remembers him for the religious figure that he had become. Junaid himself didn’t bridge the gap between modernity and religion – he shifted from one to another. But in his death, the two differing tribes of Pakistanis – the ‘moderns’ and the [religious]– shared the same pew, united not in what they said but in their use of the language of grief.”

JJ was an avid member of both those factions of society—a modern 20-something, bringing music to the youth in Pakistan, and a preacher speaking to the religiously fervent. During his life, he did not wish to serve as a mediator between the two sections he knew so well—on the contrary when he “reverted” to religion he seemed to see his past life in slight disdain—but his death served as that bridge.

In the last sermon he offered in Chitral, he talked about death and how near it was and so our actions should all be measured. Hours later, Pakistani’s the world over came together to mourn this man that had served as a measure to the current state of mind of Pakistani society.

Pakistanis will always remember where they were when news of JJ’s passing came to them.

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Le Système monétaire européen après cinq ans

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 12/12/2016 - 11:17

Cette semaine, nous vous proposons de (re)découvrir un autre texte marquant de la revue Politique étrangère, écrit par l’ancien Premier ministre Raymond Barre : « Le Système monétaire européen après cinq ans », publié dans le numéro de printemps 1984 (n°1/1984).

Raymond Barre (1924-2007) a occupé le poste de Premier ministre de 1976 à 1981. Il a également été ministre de l’économie, vice-président de la Commission européenne chargé des affaires économiques et financières, député du Rhône et maire de Lyon. Il est parfois présenté comme « le meilleur économiste » de sa génération.

« Le Système monétaire européen fonctionne maintenant depuis cinq ans. C’est un beau succès pour une réalisation communautaire qui suscita au départ beaucoup de scepticisme, sinon d’hostilité. Le SME marquait l’aboutissement d’un long effort pour doter la Communauté d’une organisation monétaire qui lui permette d’affirmer son originalité et de rechercher la stabilité. C’est en février 1969, alors que l’on pouvait déjà pressentir ce que l’on devait appeler plus tard la « crise monétaire internationale », que j’avais présenté au nom de la Commission des Communautés européennes, des propositions en vue d’organiser une coopération économique et monétaire plus étroite entre les Six. Ce fut à l’époque une proposition tenue pour insolite. La réponse fut donnée en termes de surenchère : pourquoi faire preuve de tant de timidité et de prudence alors que la Communauté devrait devenir à terme une Union économique et monétaire ! De sommets en conseils, on discuta avec une imagination plus inhibitrice que créatrice les conditions et les étapes d’une telle Union. Alors naquit le « Serpent dans le tunnel », puis le « Serpent sans tunnel » ; puis le « Serpent » perdit quelques-uns de ses anneaux au beau milieu des vicissitudes monétaires internationales, liées aux difficultés du dollar et au premier choc pétrolier. Un mouvement récurrent de va-et-vient saisit notamment le franc français entre 1974 et 1976. Au lendemain des élections législatives françaises de mars 1978, l’équilibre extérieur français ayant été rétabli, le franc français ayant été stabilisé, les perspectives économiques et politiques françaises paraissant mieux assurées, le président Giscard d’Estaing et le chancelier Schmidt décidèrent de relancer le projet d’organisation monétaire de la Communauté.

Grâce à la volonté et à la force de persuasion du chancelier de la République fédérale, les réticences allemandes, à de nombreux niveaux, furent surmontées. Le Système monétaire européen fut mis en place, seule la Grande-Bretagne décidant de rester à l’écart du régime de changes stables, mais ajustables, qui est l’un des éléments constituants de ce système. La Grande-Bretagne acceptait cependant le principe du SME et la livre sterling était prise en compte dans la définition de l’unité de compte du système, l’ECU. Ce qui avait été cependant décisif, c’était la volonté commune franco-allemande, reposant sur une plus grande convergence des conceptions économiques et des politiques économiques. Entre mars 1979 et mai 1981, la stabilité du deutschmark et du franc français allaient permettre une évolution ordonnée et satisfaisante du SME. A partir de mai 1981, les fortunes du franc français furent plus changeantes. Le SME fit alors preuve d’une grande souplesse d’adaptation, tandis qu’il apparaissait de plus en plus comme un butoir aux excès de certaines politiques économiques incompatibles avec la logique interne et les disciplines de la Communauté. Mais le SME est devenu en même temps un instrument efficace au service de l’Union des pays de la Communauté : aussi bien par la stabilité économique et monétaire qu’il tend à promouvoir au sein de la Communauté et au sein des relations monétaires internationales, que par le rôle que commence à jouer et que semble devoir de plus en plus jouer l’ECU. […] »

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Are We Safe Yet?

Foreign Affairs - Mon, 12/12/2016 - 06:00
Sooner or later, the United States will face another major financial crisis. Yet the tools policymakers have for responding are even weaker than they were before the last crash. Financial firefighters need more discretionary authority--not as a substitute for strong safeguards, but as a complement to them.

PHOTO FEATURE: António Guterres: An illustrious career serving others

UN News Centre - Sun, 11/12/2016 - 22:20
Portugal's António Guterres will soon take the reigns as the UN Secretary-General, having been appointed by the United Nations General Assembly, on 13 October 2016. He will serve for a five-year period, ending 31 December 2021.

Terrorism 'will not stop the momentum,' says UN envoy, condemning attack in Somali capital

UN News Centre - Sun, 11/12/2016 - 06:00
Condemning, in the strongest possible terms, a terrorist attack outside the seaport in Somalia&#39s capital, Mogadishu, the Special Representative of the United Nations Secretary-General for the country said that the bloody act will not stop the momentum of the electoral process.

UN condemns terrorist attack in Egyptian capital, Cairo

UN News Centre - Sun, 11/12/2016 - 06:00
Condemning the terrorist attack at the St. Peter&#39s Church, attached to St. Mark&#39s Coptic Orthodox Cathedral in Cairo, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon and the Security Council underlined that those responsible for the attack should be held accountable.

UN chief condemns terrorist attack in Turkey's Istanbul

UN News Centre - Sun, 11/12/2016 - 06:00
Senior United Nations officials, including Secretary-General Ban Ki-moon and the head of the UN World Tourism Organization condemned last night&#39s terrorist attack in the Turkish city of Istanbul that killed dozens of people and injured many more.

António Guterres set to be sworn in as next UN Secretary-General

UN News Centre - Sun, 11/12/2016 - 06:00
Former Prime Minister of Portugal António Guterres is set to be sworn in Monday, 12 December, as the next United Nations Secretary-General, succeeding Ban Ki-moon who steps down at the end of the month.

Democrats to Investigate Trump’s Campaign Ties to Putin

Foreign Policy - Sat, 10/12/2016 - 23:20
With growing signs that Russia meddled in the U.S. election, lawmakers want to expose any coordination between Trump and the Kremlin during the campaign.

Trump Expected to Tap Oil Chief As Secretary of State

Foreign Policy - Sat, 10/12/2016 - 22:41
ExxonMobil's CEO draws scorn from experts and lawmakers as Trump continues to build his cabinet of moguls and generals.

More American Commandos Push into Syria Before the Battle For Raqqa

Foreign Policy - Sat, 10/12/2016 - 21:18
About 500 U.S. forces will operate close to the front lines, as ISIS fights to retain control of the last major city under its influence.

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