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France

Crocodile, grue cendrée, autruchon… À Paris, un hôtel épinglé pour avoir exposé des animaux protégés empaillés

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Drôle d’intervention pour les agents de la brigade de surveillance intérieure de Paris Nord. Lundi, les douaniers ont saisi 19 animaux empaillés dans un hôtel de luxe du Ve arrondissement parisien. Des spécimens protégés par la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). En juillet, les douaniers de Paris Nord, accompagnés par un expert du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), ont contrôlé 41 spécimens, suspectés d’appartenir à des espèces protégées par la Convention de Washington. Les bêtes empaillées étaient exposées dans le hall et les étages d’un établissement de luxe du centre de la capitale. En attendant les résultats d’une expertise menée par le MNHN, les objets litigieux avaient été laissés au gérant de l’hôtel, qui assurait avoir les justificatifs pour les détenir.

Après les résultats de l’expertise, 19 espèces, dont une aigrette, un autruchon, un milan royal ou encore un varan empaillés ont été saisies par les douaniers le 1er décembre. Le gérant de l’hôtel a pu produire des justificatifs pour la détention de 21 spécimens non-protégés.

Depuis le début de l’année, la direction régionale de Paris a relevé 29 constatations liées au trafic d’espèces listées par la Cites. La plupart concernaient des articles en ivoire d’éléphant, mais aussi des peaux de reptiles, des tortues ou des requins.

Également des animaux vivants

Mais la brigade de Paris Nord a également saisi des animaux vivants, comme, en octobre, un perroquet Amazone détenu illégalement dans un commerce du IVe arrondissement. En février 2024, les agents avaient aussi intercepté un trafiquant de reptiles gare de l’Est, qui transportait une vingtaine de spécimens.

« Les spécimens saisis proviennent essentiellement d’Asie et d’Afrique », précise Vincent, chef de la brigade des douanes de Paris Nord. « Ils sont importés en France par des filières de trafic directement issues du braconnage », poursuit l’agent. Certains produits alimentent des officines de médecine parallèle ou des « cabinets de curiosité de collectionneurs peu scrupuleux ».

Selon la Direction générale des douanes, au moins 4 000 espèces, dont 3 250 listées par la Cites, sont concernées par le trafic. « La capitale offre de nombreuses opportunités », indique la direction, citant les antiquaires, brocantes, ou autres « établissements susceptibles d’exposer des animaux taxidermisés ». Les agents des douanes de Paris nord indiquent que les spécimens saisis sont généralement remis à des musées ou à l’Office français de la biodiversité (OFB).

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« Ce n’était plus rentable » : à Paris, le restaurant historique du parc Montsouris ferme, étranglé par les charges

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Les nappes sont rangées et les frigos désespérément vides. Le pavillon Montsouris a fermé définitivement ses portes, le week-end dernier. La mise en liquidation judiciaire du restaurant situé au sein du parc du XIVe arrondissement met fin à une aventure de 38 ans pour Yvan Courault. « C’est très triste, d’autant plus que je n’ai pas vraiment pu dire au revoir à mes clients et leur expliquer pourquoi c’est terminé », souffle celui qui avait fait ses armes comme directeur d’un autre établissement parisien, le Grand Véfour.

Lorsqu’il récupère en juillet 1987 la concession du Pavillon Montsouris, élégant bâtiment dont la terrasse ouvre sur le verdoyant parc à l’anglaise, le chef d’entreprise lance des travaux pour agrandir la salle aux grandes baies vitrées. Avec le salon privatif à l’étage, l’établissement propose 150 couverts plus 95 en extérieur aux beaux jours.

Une affaire florissante portée par une cuisine raffinée dont l’ultime carte est encore inscrite sur les ardoises accrochées dans la salle désertée. Les derniers clients du menu à 59 euros ont savouré des conchiglioni au tourteau, un dos de bar à la plancha ou des ris de veau croustillants.

Le difficile après-Covid

La concession avec la Ville de Paris a été reconduite à quatre reprises, dont la dernière fois en 2019 pour une durée de dix ans. Le début des ennuis pour Yvan Courault. Comme tout le secteur de la restauration, l’établissement ferme ses portes au gré des confinements et des couvre-feux alors que pays est touché par le Covid. Mais lorsque l’épidémie s’essouffle, le pavillon Montsouris peine, lui, à retrouver toute sa santé. Si les clients fidèles sont au rendez-vous, l’affluence ne revient jamais au niveau d’avant 2020.

« Les travaux dans le quartier ont rendu l’accès difficile », pointe Yvan Courault qui bénéficie d’un parking attenant à l’établissement. « Le télétravail et les difficultés économiques des entreprises ont aussi un impact sur les repas d’affaires. Les grands repas de fin d’année sont annulés. Les matières premières et le coût de l’énergie ont explosé, mais je ne pouvais pas tout répercuter sur les prix. » De 35 salariés, le restaurant passe à seulement dix et doit fermer certains soirs. « Ce n’était tout simplement plus rentable. »

Mais le chef d’entreprise de 74 ans tient surtout pour responsable la Ville de Paris. Lorsqu’il signe son contrat en 2019, le montant de la redevance annuelle double pour atteindre près de 170 000 euros. Il s’engage également à effectuer des travaux pour 1,6 million d’euros afin de rafraîchir le bâtiment datant de 1889. Des investissements dont seulement une partie a été effectuée.

« Je perdais 50 000 euros par mois »

« Les Bâtiments de France ont bloqué le projet qui a pris du retard car les services ont été débordés par la reconstruction de Notre-Dame et les Jeux olympiques. Lorsque j’ai enfin eu les autorisations en juin 2024, il ne me restait plus que quatre ans pour rentabiliser les travaux, donc aucune banque ne m’a suivi. J’ai demandé à la Ville de revoir mes loyers ou de prolonger la concession pour avoir l’accord des banques, mais ils n’ont rien voulu savoir. Je ne me suis pas versé de salaire depuis 2020, ma trésorerie est épuisée et à la fin, je perdais 50 000 euros par mois. Je n’ai pas eu d’autres choix que de déposer le bilan. »

Du côté de la Ville, on rappelle qu’en raison de la crise du Covid, « le concessionnaire a été exonéré de 67 % de sa redevance forfaitaire pour 2020, puis de trois mois de redevance (forfaitaire et sur chiffre d’affaires) pour 2021 » et que le permis de construire délivré en 2024 prévoyait des travaux réduits. L’Hôtel de ville précise également que les modifications des termes du contrat étaient juridiquement impossibles pour des raisons de mise en concurrence. Enfin, la résiliation à l’amiable a été proposée sous réserve du règlement des arriérés. Mais finalement rejeté « en l’absence d’apurement de la dette ».

« Je dois encore 136 000 euros à la Ville et j’ai des dettes auprès de certains fournisseurs », reconnaît le chef d’entreprise. Il craint désormais que les murs restent vides de longues années. « Il va y avoir les élections municipales puis il faudra lancer un appel d’offres auquel personne ne répondra à ces conditions, assure Yvan Courault. Le risque est que le bâtiment soit squatté et se dégrade. Qui voudra alors le reprendre ? »

Dans les allées du parc Montsouris, on regrette déjà la fermeture du restaurant. « C’était un peu cher mais l’endroit était vraiment exceptionnel, glisse Martine en promenant ses chiens. On aimerait bien que cela reste un endroit où on puisse venir déjeuner ou boire un verre. Ce sera dommage que cela n’existe plus. »

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Immobilier en Île-de-France : voici les annonces les plus consultées en 2025 sur Internet

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Quel rapport entre une maison à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), un appartement de 160 m2 à Paris et une grange à Choisel (Yvelines) ? En apparence, pas grand-chose. Et pourtant, ils ont un point commun : tous font partie des annonces les plus cliquées dans leur département en Île-de-France. La plate-forme SeLoger, qui revendique près de 9 millions de connexions, a analysé le trafic des internautes entre janvier et novembre 2025 et extrait, pour notre quotidien, les biens ayant retenu le plus d’attention.

Dans un contexte de crise économique, l’attrait pour les habitations les moins chères ou en dessous des prix du marché, ne se dément pas. On retrouve ainsi souvent en tête de liste des logements en résidence seniors, moins chers à l’achat (-50 % voire plus) à cause des charges élevées, des biens mis aux enchères, des viagers, des propriétés partagées ou des biens vendus loués. Cependant, ils ne correspondent pas vraiment à la demande pour une résidence principale et sont vite écartés par les acheteurs. Nous les avons donc exclus du classement.

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Municipales à Paris : métros saturés, bus et voitures englués dans le trafic… L’inquiétude des représentants du commerce

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Moins de voitures à Paris et plus de vélos. Le constat et la tendance de ces dernières années sont désormais connus de tous. Mais les effets de ces changements sur l’économie parisienne sont régulièrement source de débats. Si d’un côté les élus de la majorité municipale parisienne défendent une politique qui n’aurait pas d’impact négatif significatif sur le commerce, le monde économique de la capitale reste perplexe. Et veut des preuves.

Alors que les élections municipales auront lieu dans 100 jours (le 15 et 22 mars 2026), les acteurs économiques viennent de produire un rapport inédit, que Le Parisien a pu se procurer, dressant le constat « d’une politique de mobilité unilatérale qui montre ses limites ».

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« On était dans le noir » : à Paris, l’avenue de la Grande-Armée lance à son tour ses illuminations pour les fêtes

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

L’avenue de la Grande-Armée (XVIe, XVIIe) sort de l’ombre. Ce jeudi soir, l’artère longue de 800 m a inauguré ses illuminations de Noël. « Il y en a eu dans les années 1980, 1990. Au XXIe siècle, c’est une première », se réjouit Gaulvine de Vaucelles, présidente de l’association des commerçants de l’avenue. « C’est une avenue un peu sombre, habituellement. Nous sommes dans l’axe majeur de Paris, mais nous étions dans le noir. »

Alors que l’avenue voisine des Champs-Élysées (VIIIe) scintille sur 2 km, que l’Arc de Triomphe et la porte Maillot, récemment métamorphosée, sont éclairés, l’avenue de la Grande-Armée restait plongée dans la pénombre. « Quand vous quittez les Tuileries, vous êtes sur les Champs illuminés, c’est magnifique, l’Arc de Triomphe est éclairé, la porte Maillot et les avenues de Neuilly (Hauts-de-Seine) également. Il est important pour nous de ne plus être dans l’ombre », insiste la commerçante.

Attirer les promeneurs

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de redynamiser le quartier. « Nous essayons de créer des synergies, une vie de village », explique Jérémy Redler, maire (LR) du XVIe arrondissement. « Nous avons lancé le Comité Grande-Armée (en 2022), l’idée est de faire de cette avenue un axe important de nos arrondissements et pas une autoroute. » Elle a d’ailleurs fait l’objet d’une étude récente avec des ambitions de transformation à l’horizon 2030. Et une logique qui s’étend progressivement : la rue Passy, l’avenue Victor-Hugo, l’avenue Kléber s’illuminent également dans l’Ouest parisien.

« C’est une artère atypique et historique qui a rencontré un succès fou au début du XXe siècle avec l’ancien parc d’attractions (Luna Park) ainsi que l’entrée du bois de Boulogne », rappelle Gaulvine de Vaucelles. Aujourd’hui, sa physionomie commerciale reflète son histoire : un tiers des enseignes sont spécialisées dans la mobilité (vente de scooters, vélos, plaques d’immatriculation). Un deuxième tiers se compose de restaurants, et le reste d’activités diverses : pharmacies, vêtements, banques…

Mais l’avenue fait face à un contexte particulier : « Le secteur du deux-roues connaît un bouleversement, le stationnement payant a engendré un grand coup de frein de l’activité », remarque la présidente des commerçants. Les illuminations peuvent alors influer sur la fréquentation de l’avenue. « On voit ailleurs, dès qu’il y a des illuminations, les gens s’arrêtent, se promènent volontiers », observe-t-elle.

« Renforcer l’image de Paris Ville Lumière »

Si l’avenue de la Grande-Armée fait ses premiers pas dans la féerie de Noël, d’autres artères parisiennes ont depuis longtemps compris l’enjeu économique et symbolique des illuminations. Le boulevard Haussmann (IXe) incarne cette réussite. « Un quartier emblématique, l’avenue commerçante la plus importante d’Europe », résume Alexandre Liot, président du Comité Haussmann et directeur général adjoint des Galeries Lafayette.

« Ce sont trois fois plus de visiteurs qu’à la tour Eiffel et au Louvre qui se rendent sur le boulevard chaque année, souligne Delphine Bürkli, maire (Horizons) du IXe arrondissement. Entre 200 000 et 300 000 personnes le week-end entre Opéra et Saint-Lazare. » Un afflux massif de visiteurs, parisiens, franciliens et internationaux, séduits par la magie des vitrines animées des grands magasins - Printemps et les Galeries Lafayette, « les vaisseaux amiraux » - et les illuminations du boulevard.

« Paris est une ville monde, la porte d’entrée pour nos visiteurs internationaux. Il est important de renforcer cette image, de Paris Ville Lumière », explique Alexandre Liot. Le Comité Haussmann, via les cotisations de ses adhérents, investit chaque année dans l’installation d’illuminations et de sapins géants. Cette année, un second sapin a fait son apparition. « Être un axe connu ne suffit plus, la première chose est d’offrir de la magie, un spectacle gratuit aux visiteurs », insiste Alexandre Liot.

Ces moments festifs revêtent une dimension populaire. « L’animation des vitrines (depuis plus de 130 ans) de ses grands magasins à Noël et les illuminations sont un moment fort », rappelle l’édile locale. « Les enfants sur les épaules des parents s’émerveillent devant les vitrines. Nous avons besoin de ces moments de fraternité et de partage. »

Pas de « compétition » entre avenues

Si ces différents acteurs réfutent toute idée de « compétition », la course à la magie de Noël s’intensifie d’année en année dans la capitale. D’ailleurs, la Ville de Paris subventionne 82 organismes pour la réalisation d’illuminations pendant les fêtes de cette fin d’année 2025, pour une enveloppe totale qui s’élève à un peu plus d’un demi-million d’euros.

Mi-novembre, le Comité Champs-Élysées a lancé ses traditionnelles illuminations devant près de 200 000 spectateurs, en présence de Léa Seydoux et Charlotte Cardin. Un spectacle son et lumière imaginé par Thierry Reboul, Thomas Dechandon et Victor Le Masne, les mêmes qui étaient à la manœuvre de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024.

Quelques jours plus tard, le Comité du Faubourg Saint-Honoré accueillait un flashmob géant orchestré par l’artiste Julien Cohen : 100 musiciens, 150 techniciens, 50 caméras, et une artère entièrement piétonnisée de la place de la Concorde à la Madeleine, rue Royale (VIIIe). Une performance qui cumule près de 500 millions de vues rien que sur le réseau social TikTok…

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« Un risque de catastrophe dans le quartier » : à Paris, l’avenir de la « salle de shoot » toujours en suspens

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

À Paris, la halte soins addictions (HSA) accolée à l’hôpital de Lariboisière (Xe) devra-t-elle fermer ses portes le 31 décembre ? À quelques jours de l’échéance, la question n’a toujours pas trouvé de réponse définitive.

Depuis 2016, deux structures de ce type - surnommées « salles de shoot » par leurs détracteurs - sont en phase d’expérimentation en France : une à deux pas de la gare du Nord dans la capitale, et une deuxième à Strasbourg (Bas-Rhin).

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Braquage d’or déjoué à Paris : deux nouveaux suspects interpellés dans l’Essonne

Le Parisien / Paris - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Valeur refuge, l’or n’en finit plus d’intéresser les brigands. Deux hommes, âgés de 32 et 34 ans, ont été mis en examen, ce jeudi à Paris, pour association de malfaiteurs. Originaires de l’Essonne, ils sont soupçonnés d’avoir participé, depuis plusieurs mois à Paris et à Créteil (Val-de-Marne), à un projet de braquage d’une professionnelle du négoce de métaux précieux ou d’une fonderie située dans le centre de la capitale. Les deux précédents suspects de ce dossier avaient déjà été mis en examen le 14 novembre.

L’affaire commence au mois de décembre 2024, quand deux bandits présumés sont contrôlés rue des Archives à Paris, un quartier bien connu pour abriter de nombreux commerces de métal jaune, de bijoux et une fonderie. Les opérateurs de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) nationale s’intéressent à ces hommes au profil de malfaiteurs expérimentés et concentrent leur attention sur Mokran et Yacine. Les deux quadragénaires tournent autour de deux cibles situées dans les rues des Haudriettes (IIIe) et du Temple.

Mais dans le courant de l’année, les voleurs présumés semblent changer de projet. Ils s’intéressent à un coup bien plus facile à mettre en œuvre. L’agression d’une négociante en métaux précieux qui vient une fois par mois en région parisienne pour travailler. Elle y fait la tournée des magasins, collecte sa marchandise avant de la porter dans une fonderie. Elle est suivie et un matin à Créteil (Val-de-Marne), un des voleurs est interpellé par la BRI.

Son comparse présumé est cueilli chez lui. Le premier reconnaît qu’il voulait commettre un vol à l’arraché et le second nie en bloc. Les investigations se poursuivent et les forces de l’ordre identifient deux nouveaux malfaiteurs présumés qui semblaient mener des repérages devant l’entreprise de la rue des Haudriettes.

L’un d’entre eux dit avoir perdu la mémoire en détention

Ce mardi, les enquêteurs de la BRI et ceux de la répression du banditisme de Versailles (Yvelines) interpellent un premier trentenaire à son domicile de Corbeil-Essonnes (Essonne). Son comparse présumé est extrait du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis où il séjournait pour une autre affaire. Les deux hommes, connus pour des faits liés aux stupéfiants, rébellion ou recel, sont placés en garde à vue dans les locaux de la PJ à Versailles.

Lors de leurs auditions, ils contestent toute implication dans ce projet. Le premier confirme qu’il se trouvait bien dans cette rue quand les policiers l’ont identifié, mais il affirme qu’il devait y rencontrer des amis. Le second assure qu’il a perdu la mémoire depuis qu’il est emprisonné. Contacté, le parquet ne nous a pas encore répondu. Et pour cause, la décision sur leur éventuel placement en détention devrait être connue dans la soirée.

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Nicolas Sarkozy et le RN, l’histoire d’un front mouvant

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Dans son livre « Journal d’un prisonnier », à paraître ce mercredi 10 décembre chez Fayard, Nicolas Sarkozy raconte l’importance qu’a eue la religion lors de ses vingt jours d’incarcération à la Santé. Ce qui n’a, par ailleurs, échappé ni à LR ni au Rassemblement national, c’est la miséricorde dont l’ancien président de la République y fait preuve à l’égard de Marine Le Pen et ses ouailles. Rictus d’un côté, moues satisfaites de l’autre.

Condamnée à cinq ans de prison en septembre pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2012 (il a fait appel), l’ancienne icône de la droite revient assez longuement sur le rapport qu’il entretient avec le parti à la flamme et sa figure de proue.

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Insécurité, surtourisme, propreté : à Paris, des riverains du XVIIIe protestent sous les fenêtres de la mairie

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Un cadeau au pied des sapins de la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris que les élus n’avaient pas vu venir. Ce lundi, en début de soirée, un groupe d’une cinquantaine d’habitants du quartier a protesté à coups de sifflet, de pancartes et de slogans sous les fenêtres de la salle des mariages où siégeait le conseil d’arrondissement. À l’appel d’une dizaine de collectifs dont La Chapelle - Marx-Dormoy, ADDM 18, Demain La Chapelle, et Clap, les riverains ont exprimé leurs « ras-le-bol » face à l’insécurité, au surtourisme et au manque de propreté qui règne dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

Pour Jean-Michel Gilibert, membre de longue date du Club Lepic Abbesses Pétanque (Clap), « il y a un réel mal-être ». « À Montmartre, on doit faire face au surtourisme, à La Chapelle, des femmes ont peur en sortant de chez elles… » Il sort un sifflet de son manteau, « et ça, c’est notre seul moyen de nous faire entendre. »

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Budget de la Sécu : « Je proposerai aux députés Horizons de s’abstenir », dévoile Édouard Philippe

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Édouard Philippe aime sa liberté. À la tête d’Horizons, allié du gouvernement, le maire du Havre (Seine-Maritime), appelle les députés de son camp à s’abstenir lors du vote du budget de la Sécurité sociale ce mardi. « Ce texte ne nous satisfait pas et nous ne pouvons pas le voter », a indiqué l’ancien Premier ministre ce lundi soir sur LCI. Il n’appelle pas pour autant ses députés à voter contre : « Je leur proposerai de s’abstenir », précise-t-il, expliquant que certains parlementaires de son camp seraient plutôt enclins « à voter contre ». L’Assemblée nationale doit en effet se prononcer en seconde lecture sur le budget de la Sécurité sociale mardi 9 décembre.

Édouard Philippe justifie sa position : « Je ne suis pas partisan du KO, je n’appelle pas à voter contre. Mais on ne fera pas voter les députés Horizons pour un texte, si ce texte n’est pas en faveur des Français », explique-t-il. « On est à 26 milliards de déficit. En 2029, le déficit prévu était d’un milliard. Alors évidemment il y a eu le Covid. Mais enfin, 26, c’est quand même un peu préoccupant quand vous pensez à l’avenir de la France », estime-t-il.

Hésitations chez Horizons

Au sein du parti philippiste, le poids de la responsabilité se fait sentir. « On décidera mardi entre le vote contre ou l’abstention, mais on ne souhaite pas que le budget échoue », a expliqué au Monde le président de la Commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux.

Le signe d’une hésitation ? « Même des hauts gradés » d’Horizons ont été surpris par la position formulée par leur patron, affirme un ministre.

« Je ne comprends plus Édouard Philippe (..) Et, quand j’écoute les députés Horizons, je ne suis pas certaine que je sois seule à ne plus le comprendre », a cinglé l’ancienne ministre et députée Renaissance Agnès Pannier-Runacher.

Selon des sources concordantes, le président des députés Horizons, Paul Christophe, avait laissé entendre que son groupe pourrait approuver le PLFSS.

Vendredi, lors du vote de la partie recettes, sur les 34 députés que compte le groupe Horizons et apparentés, 19 ont pris part au vote. Et quatre ont approuvé le texte, à rebours de la ligne du parti.

Ceux qui rééditeront un vote positif lors du vote global « devront se poser la question de leur appartenance à Horizons », avertit un proche d’Édouard Philippe.

« Qu’il arrête de régler ses comptes » avec Macron

Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, le maire du Havre avait déjà suscité un flot de critiques après son appel à une démission « ordonnée » d’Emmanuel Macron et à la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Sa position sur le Budget de la Sécu a remis une pièce dans la machine.

« Le fait qu’il fasse un pas de côté comme ça, ne pas être capable de mettre ses ambitions personnelles de côté pendant quelque temps, pour moi, ça le discrédite », juge une ministre qui lui est pourtant favorable.

« Qu’il arrête de régler ses comptes avec Emmanuel Macron », a lancé Xavier Bertrand (LR), pour qui Édouard Philippe cherche à « accélérer le calendrier électoral ».

« Je suis dubitatif sur l’idée d’incarner le créneau du désordre quand son électorat potentiel est très attaché à l’ordre », glisse un proche d’Emmanuel Macron.

Des critiques balayées au nom de la « cohérence » du parti. « Il y aurait quelque chose d’assez surprenant à ce que l’on rende les 34 députés Horizons responsables du vote des 577 députés de l’Assemblée », rétorque le secrétaire général d’Horizons, Christophe Béchu.

Position de rupture

La sortie du maire du Havre a aussi ses défenseurs. « A la fin, pour quelqu’un qui est candidat à l’élection présidentielle, ça va être compliqué d’expliquer la situation des finances publiques », souligne une députée Renaissance.

« Il exprime ce que beaucoup pensent dans le socle : y’en a marre de donner autant aux socialistes », ajoute un cadre du camp présidentiel.

« Édouard Philippe ne veut pas être le porteur du bilan de Macron », abonde un ancien ministre pour qui le président d’Horizons veut être « celui qui a dit non à la suspension de la réforme des retraites ».

Lors d’un discours devant les maires du parti, mi-novembre, Édouard Philippe s’était dit « très fier » que ses députés aient unanimement rejeté cette suspension en se disant qu’« il faut tenir cette position même si elle est impopulaire, parce que c’est l’intérêt de la France ».

Dimanche, le secrétaire général délégué d’Horizons Pierre-Yves Bournazel a appelé Sébastien Lecornu à actionner le 49.3. « S’il utilisait le 49.3, il se placerait dans une position bien plus simple » mais « c’est sa responsabilité de le faire ou de ne pas le faire », a déclaré Édouard Philippe lundi soir.

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À 100 jours des municipales, l’Assemblée adopte la création d’un statut de l’élu local

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

« Nous y voilà », lance, soulagé, le député LR Philippe Gosselin, à la tribune. Près de deux ans après son dépôt au Sénat, en janvier 2024, la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local a définitivement été adoptée ce lundi par l’Assemblée nationale. La copie a été approuvée à l’unanimité par les députés — en seconde lecture, comme elle l’avait été au Sénat le 22 octobre dernier.

À moins de 100 jours des élections municipales prévues les 15 et 22 mars, le texte, transpartisan, était attendu par les élus des deux chambres, qui sont parvenus à s’accorder sur une copie similaire. Empêtré jusqu’ici dans l’instabilité parlementaire et ministérielle, surtout depuis la dissolution du 9 juin 2024, son examen avait été reporté à plusieurs reprises. « On aurait aimé que ce soit réglé lors du Congrès des maires (fin novembre) », admet un député macroniste.

Allongement du congé électif

Initialement portée par la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Françoise Gatel, lorsqu’elle était sénatrice, la proposition de loi ambitionne de « simplifier, sécuriser et encourager » la fonction de l’élu local, grâce à une trentaine d’articles. Parmi eux, une hausse des indemnités perçues par les maires et leurs adjoints, progressive pour les communes n’excédant par 20 000 habitants, puis d’environ 4 % pour celles allant de 10 000 à 20 000 habitants, et de 10 % pour celles de moins 500 habitants.

Dans un contexte où, a rappelé le chef du groupe communiste à l’Assemblée, Stéphane Peu, 1 500 maires ont démissionné de leur mandat entre 2020 et 2023, le texte prévoit également l’octroi d’un trimestre supplémentaire de retraite par mandat exécutif local. Une mesure limitée, par les sénateurs, à trois trimestres maximum — contre huit, en première lecture à l’Assemblée.

Autres mesures phares du texte : l’allongement à 20 jours de la durée du congé électif, dont peut bénéficier un salarié candidat à une élection locale, le remboursement obligatoire des frais de transport et de séjour des élus locaux, lorsqu’ils représentent leur collectivité, et l’extension de la protection fonctionnelle à l’ensemble des conseillers municipaux (seules les personnes exerçant un mandat exécutif y avaient droit depuis 2024).

« Il y a des votes qui ont une signification particulière »

Tout comme un amendement prévoyant la création d’un statut de l’élu local étudiant, défendue par la députée Renaissance Violette Spillebout, et adopté. Ce dernier vise à encourager « nos jeunes à prendre part au débat », a-t-elle défendu. Également, le texte prévoit de faciliter l’exercice du mandat local pour les personnes en situation de handicap, grâce à une prise en charge désormais obligatoire, par la collectivité, des frais spécifiques de déplacement, d’accompagnement et d’aide technique liés au mandat. Et ce, alors que la proportion d’élus portant un handicap s’élève à « 0,1 % », à rebours des « 16 % de la population » ayant un handicap, détaille le député écologiste Sébastien Peytavie.

Bien que le texte ait été adopté à l’unanimité, certaines voix dans l’hémicycle se sont montrées plus réservées quant à sa finalité : « Renforcer le statut de l’élu local sans renforcer les moyens des collectivités territoriales, ce n’est que créer de la frustration, a plaidé le député écologiste Emmanuel Duplessy, mais nous ne pouvons pas faire comme si le temps ne pressait pas. »

Même si cette adoption n’est qu’une « étape » et « ne règle pas tout », reconnaît le co-rapporteur macroniste Didier Le Gac, « l’essentiel, c’est qu’on y soit arrivé ». Et sa collègue Violette Spillebout d’ajouter : « Il y a des votes qui ont signification particulière, celui de ce soir en fait partie. »

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Budget Sécu : le gouvernement a déposé un amendement portant la hausse des dépenses d’assurance maladie de 2 à 3 %

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Il reste 24 heures avant le vote crucial à l’Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale. La ministre de la Santé a alors annoncé ce lundi avoir déposé un amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie « de 2 à 3 % » pour tenter de décrocher une majorité.

« Pour un budget de la Sécurité sociale sincère au regard des derniers débats parlementaires, j’ai déposé un amendement portant l’Ondam -les dépenses d’assurance maladie- de 2 à 3 % », a indiqué Stéphanie Rist sur X. C’est « une sorte d’équilibrage » notamment pour « rendre compte du fait qu’il n’y aura pas de hausse des franchises médicales » en 2026, car « il n’y a pas de majorité parlementaire pour cela », a-t-elle précisé ensuite sur le plateau de BFMTV.

À l’intention des écologistes, le ministre de l’Économie Roland Lescure avait confirmé dimanche qu’il devrait y avoir un dernier amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie, revendication importante de ce groupe. La ministre de la Santé avait affiché l’« objectif » de porter une augmentation de 3 % de ces dépenses.

Si cet amendement est adopté, « ça sera un des éléments importants dans notre décision » sur l’ensemble du texte, a fait valoir à l’AFP la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain. L’abstention du groupe écologiste et social, qui compte 38 députés, pourrait être nécessaire pour éviter un rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, une hypothèse non négligeable à ce stade.

Appel à l’abstention écologiste

Le sénateur de Paris Yannick Jadot, ancien candidat à la présidentielle, a appelé les députés écologistes « au minimum à s’abstenir » mardi, estimant auprès de l’AFP qu’il ne fallait « pas sanctionner un compromis » sur lequel Les Écologistes ont pesé.

Alors que les écologistes ont voté vendredi contre le volet recettes du budget de l’État, le patron du PS Olivier Faure a espéré pour sa part lundi que le « geste du gouvernement » d’augmenter l’objectif des dépenses d’assurance maladie « les amènera à faire le bon choix » sur le budget de la Sécu.

Interrogée sur les chances d’un vote positif mardi, Stéphanie Rist a répondu sur BFMTV que « c’est très difficile à dire » et que « chaque groupe regarde les uns et les autres » pour se positionner. Et « j’ai mené des réunions avec beaucoup de groupes aujourd’hui sur le côté technique (…) pour que chacun puisse voter en conscience », a-t-elle déclaré.

Si le texte n’est pas adopté, le gouvernement a maintes fois averti que le déficit de la Sécu plongerait autour des 30 milliards d’euros en 2026, contre 23 en 2025. « Si le PLFSS est adopté : dépenses de santé maîtrisées malgré le déficit. En cas de rejet : dérive massive, plus de 30 milliards d’euros de déficit », a réaffirmé la ministre sur X. Même si le vote mardi est positif, le projet de budget de la Sécurité sociale devra faire encore un aller-retour avec le Sénat avant son adoption définitive.

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« Le vote va être très serré » : pour Sébastien Lecornu, ça passe… ou ça ne casse pas

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Qui connaît la proximité de la porte-parole du gouvernement avec l’Élysée et Matignon sait que ses mots ne sont jamais choisis au hasard. À deux jours du vote décisif des députés sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), Maud Bregeon assurait dans la Tribune Dimanche, qu’en cas de rejet de ce texte budgétaire, une démission de Sébastien Lecornu « n’aurait pas de sens ». Car le chef du gouvernement ne l’envisage pas. « Même si le budget tombe, il ne se passera rien », confirme un ex-ministre.

Côté Élysée, l’heure n’est pas non plus aux grandes manœuvres. Un changement de Premier ministre comme une nouvelle dissolution de l’Assemblée semblent désormais exclus. L’entourage d’Emmanuel Macron garantit que « dissoudre n’est pas le souhait du président, qui veut toujours un compromis ».

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Prisonnier de la méthode

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Quelques jours après sa nomination, Sébastien Lecornu nous accordait un entretien dans lequel il reconnaissait que son gouvernement était « sous la tutelle du Parlement ». Un exercice démocratique accompli quand les élus ont effectivement un sens aigu des responsabilités.

Mais, depuis, les débats sont passés et l’on aura assisté à tout le contraire. En lieu et place du parlementarisme et dans une forme de sectarisme abouti, on aura surtout noté l’absence de dialogue, personne ne tenant compte de la situation du pays. Et s’il était louable de chercher le compromis au sein d’une Assemblée éclatée et dans une France qui n’en a pas la culture, force est de constater que le Premier ministre se sera vite retrouvé prisonnier de la méthode.

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« Sales connes » : polémique autour des propos de Brigitte Macron en marge d’un spectacle d’Ary Abittan

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

C’est une vidéo qui fait jaser sur les réseaux sociaux. Elle a été publiée ce lundi par le média people Public. On y voit Brigitte Macron échangeant avec l’humoriste de 51 ans Ary Abittan, ce dimanche soir aux Folies Bergère, avant la tenue de son spectacle intitulé « Authentique ». La scène se passe en coulisses. « Brigitte Macron venait de sortir de la salle, car le spectacle avait pris du retard et n’avait pas encore commencé », raconte un spectateur.

« Ça va, t’es comment ? », demande alors l’épouse du chef de l’État, accompagnée de sa fille Tiphaine Auzière. « J’ai peur (…) de tout », lui répond Ary Abittan, en présence du producteur Gilbert Coullier. Brigitte Macron lui lance alors, en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors (…) Surtout des bandits masqués ».

Un incident survenu la veille

La Première dame fait allusion à l’incident survenu la veille. Selon le collectif Nous Toutes Paris Nord, « quatre militantes » sont intervenues samedi aux alentours de 20 heures, équipées d’un masque d’Ary Abittan où la mention « violeur » figurait sur le front.

Une référence à l’accusation de viol sur une jeune femme de 24 ans qui a visé l’acteur fin 2021. « Ary Abittan violeur », ont également scandé les activistes féministes, avant d’être évacuées par la sécurité et huées par le public. Ce n’est pas la première fois que des féministes manifestent à l’occasion d’un spectacle de l’humoriste.

L’acteur de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » a été mis en examen et soumis à un contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, avant que la justice ne prononce un non-lieu en avril 2024. Une décision confirmée en appel en janvier 2025.

« Brigitte Macron n’approuve pas cette méthode radicale »

« Brigitte Macron insulte les féministes mobilisées contre la programmation par les Folies Bergère de Bolloré d’Ary Abittan accusé de viol », s’est indignée sur le réseau X la députée de La France insoumise Sarah Legrain. « Un non-lieu n’efface pas la parole et les ITT d’une femme », a-t-elle ajouté.

Interrogé par l’AFP, l’entourage de l’épouse d’Emmanuel Macron a assuré qu’il ne fallait « voir dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale employée par ceux qui ont perturbé, masqués, le spectacle d’Ary Abittan samedi soir pour empêcher que l’artiste se produise sur scène ». « Brigitte Macron n’approuve pas cette méthode radicale », ajoute cette même source.

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Nouvelle défense pour Marine Le Pen

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Plusieurs soutiens de Marine Le Pen l’exhortaient à changer de stratégie. En première instance dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés RN, elle avait usé et abusé des attaques frontales contre une justice qualifiée de politique. Et martelé un argumentaire sur le thème « on avait le droit de faire ce qu’on a fait ».

Sans succès. La condamnation, lourde, s’était élevée à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour détournement de fonds publics, une grosse amende et une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, entravant ses chances de concourir pour 2027.

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Le futur maire de New York Zohran Mamdani va bien quitter son deux pièces du Queens pour la luxueuse résidence officielle

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Zohran Mamdani va bien déménager. Après avoir laissé planer le doute, le maire élu de New York a annoncé lundi qu’il allait quitter le modeste appartement au loyer encadré qu’il occupe dans le Queens pour la luxueuse résidence officielle du maire, à Manhattan.

Le démocrate, qui prendra ses fonctions le 1er janvier, rejoindra le même mois Gracie Mansion, une maison d’un millier de mètres carrés construite en 1799 dans le très chic Upper East Side, au bord de l’East River, nichée dans un parc verdoyant, devenue résidence officielle en 1942.

Aucune obligation d’y habiter n’est faite aux édiles même si la plupart y ont vécu, à l’exception notable de Michael Bloomberg (2002-2013).

Une campagne axée sur le coût du logement

Dans un communiqué, Zohran Mamdani dit avoir pris cette décision avec sa femme, l’illustratrice Rama Duwaji, principalement pour des raisons de « sécurité » et quitter à regret le deux pièces que le couple occupe à Astoria, quartier du Queens peuplé d’immigrés, brassant des dizaines de nationalités différentes.

« Beaucoup de choses dans notre logement d’Astoria vont nous manquer. Préparer le dîner côte à côte dans notre cuisine, partager en soirée un trajet en ascenseur encore ensommeillé avec nos voisins, entendre la musique et les éclats de rire vibrer à travers les murs de l’appartement », écrit-il.

Zohran Mamdani a fait de la question du coût de la vie le cœur de sa campagne, promettant notamment plus de logements aux loyers encadrés.

Le fait qu’il habite lui-même habite l’un de ces appartements, pour un montant de 2.300 dollars par mois, lui a été reproché par ses opposants, qui estiment que son salaire d’élu à l’assemblée de l’Etat de New York et les revenus de sa femme permettaient au couple de s’offrir un appartement hors de ce cadre.

« Même lorsque je ne vivrai plus à Astoria, Astoria continuera de vivre en moi et dans le travail que je fais », promet encore l’élu.

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Municipales 2026 : 48 ans après son arrière-grand-père, un jeune candidat brigue la mairie de son village natal en Isère

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Julien Roussillon, conseiller municipal depuis l’âge de 20 ans, ambitionne six ans plus tard de devenir maire du village de près de 1800 habitants où il a grandi : Artas en Isère. Au terme de ses deux mandats, le maire actuel Martial Simondant a en effet annoncé qu’il ne se représenterait pas.

« Il est venu me chercher, lorsque j’avais à peine 20 ans, raconte Julien Rousillon au Dauphiné Libéré. J’étais dans mes études. Je ne savais pas si j’allais avoir le temps de m’investir, puis j’y ai pris goût ». Au point d’envisager donc, de prendre les commandes de la mairie. Un poste qu’occupait pendant 42 ans son arrière-grand-père, de 1935 à 1977.

« Certains disent que je suis trop jeune »

Et preuve que la politique est ancrée dans sa famille, son grand-oncle a également été premier adjoint du village. « Tout un esprit de famille reste, mes parents travaillent encore pour la collectivité. », rapporte le jeune homme au journal local.

« Certains disent que je suis trop jeune. Des erreurs, je vais en commettre mais je les assumerai. Je suis porté par la fougue, cette passion pour mon village », poursuit-il.

Encarté Les Républicains, il finalise une liste sans étiquette. « J’ai des personnes de tous bords. Il y aura 95 % de renouvellement par rapport à l’équipe actuelle qui est épuisée. J’ai mis du temps pour la constituer, je suis assez perfectionniste », raconte à nos confrères cet ingénieur en logistique dans une entreprise en Suisse.

S’il est élu, son objectif consiste notamment à « retrouver de la solidarité et renouer des liens », en créant par exemple, « un espace de convivialité autour de la fontaine », dévoile-t-il.

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Municipales 2026 à Bernay : un candidat soupçonné d’avoir acheté des abonnés Facebook, il dénonce une cyberattaque

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

« Cyberattaque » ou achat délibéré de faux abonnés ? À Bernay (Eure), la campagne des municipales 2026 s’est brusquement tendue après l’étrange envolée du nombre d’abonnés de la page Facebook de la liste « Agir pour Bernay. Ensemble », menée par Francis Viez. Quelques heures après sa création, elle aurait attiré « près de 1 300 followers en quelques heures seulement », selon Actu, avant que ces chiffres ne soulèvent des soupçons de la part de liste adversaire, en lice pour les prochaines élections.

Mickaël Pereira, le directeur de campagne de la maire sortante Marie-Lyne Vagner, candidate à sa réélection, estime dans les colonnes d’Actu que son concurrent a eu recours à l’achat d’abonnés factices.

« De nouveaux followers tombaient toutes les secondes (…). Ce sont des méthodes illégales, s’insurge-t-il. On peut acheter des followers pour sa page personnelle, mais pour une campagne électorale, c’est illégal. »

« Un tiers non identifié »

Actuel premier adjoint au maire, il affirme à Actu disposer de captures d’écran prouvant l’apparition par centaines de profils fictifs asiatiques ou africains sur la page « Agir pour Bernay. Ensemble ».

Face à ces accusations, Francis Viez assure que sa liste a été la cible d’une opération extérieure : une « technique de déstabilisation » avec l’ajout « d’un millier de followers par un tiers non identifié ». « Toute personne de bon sens comprendra aisément qu’on ne gagne pas une élection à Bernay avec des followers hongrois ou roumains, mais en convainquant les électeurs bernayens », défend-il.

« Agir pour Bernay. Ensemble » n’accuse officiellement personne, mais Mickaël Pereira, qui aurait été mis au courant des rumeurs visant la liste dont il est le directeur de campagne, rejette toute implication : « Qu’ils m’expliquent comment on pirate un compte Facebook de campagne ; nous n’avons pas de hackers ».

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Municipales 2026 à La Rochelle : le député Olivier Falorni, défenseur de l’aide active à mourir, officialise sa candidature

LeParisien / Politique - Thu, 11/12/2025 - 09:29

Il s’est imposé comme l’un des acteurs politiques les plus visibles du débat sur la fin de vie et l’euthanasie en France. Le député apparenté MoDem de Charente-Maritime Olivier Falorni a officialisé dimanche sa candidature aux élections municipales à La Rochelle, scrutin où il avait échoué de justesse en 2020 face à un ancien allié.

« Je suis candidat pour être le maire de notre grande famille rochelaise qui a tant besoin d’être à nouveau réunie autour d’un beau projet partagé », a écrit le député de 53 ans dans un communiqué.

À l’Assemblée nationale, Olivier Falorni a été rapporteur d’une proposition de la loi créant un « droit à l’aide à mourir », adoptée en mai 2025. Dix ans plus tôt déjà, il s’écriait « il faut une loi » lors des débats sur la loi Claeyes-Leonetti (sur la sédation profonde et continue qui encadre aujourd’hui la fin de vie), évoquant la mort de sa mère au terme d’un douloureux cancer dans les années 2000. « Ma première question au gouvernement à Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, portait sur la fin de vie », rappelait en avril dernier dans nos colonnes le député, arrivé au Palais-Bourbon il y a 12 mois.

Un scrutin serré en 2020

En juin, le maire divers gauche de La Rochelle, Jean-François Fountaine, avait annoncé sa démission à 73 ans, dont onze passés à la tête de la ville, pour passer la main à l’un de ses adjoints, Thibaut Guiraud. À neuf mois des élections, Olivier Falorni avait qualifié la manœuvre de « triste pantalonnade ».

Jean-François Fountaine et lui, tous deux anciens socialistes, s’étaient épaulés dans le passé lors de candidatures dissidentes leur ayant valu d’être exclus de leur parti.

Aux législatives de 2012, Olivier Falorni avait battu Ségolène Royal avec le soutien de Jean-François Fountaine ; deux ans plus tard, aux municipales de 2014, le second avait de même reçu l’appui du premier face à une autre candidate investie par le PS.

Mais en 2020, les anciens amis, devenus rivaux, s’étaient affrontés lors des municipales à La Rochelle, et Jean-François Fountaine, soutenu cette fois par le PS, avait remporté la mairie avec 181 voix d’avance seulement.

Outre Thibaut Guiraud, dauphin désigné de Jean-François Fountaine qui ne s’est pas encore lancé officiellement, Olivier Falorni affrontera notamment Maryline Simoné, candidate investie par le PS, parmi d’autres prétendants déjà déclarés.

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