En 2018, la ministre des armées a confié la conception et la mise en place de l’Observatoire de la santé des militaires (OSM) au Service de santé des armées (le SSA). Il était alors prévu qu'en 2021 l’OSM regrouperait un ensemble d’outils innovants et complémentaires qui permettront au SSA de mieux connaître et suivre l’état de santé des militaires.
Parmi ces outils figure Axone, le dossier médical partagé du militaire. Axone est une plateforme numérique nationale de "suivi des dossiers patients des forces armées", par ailleurs interopérable avec les autres systèmes d’informations de santé. Voir l'arrêté du 19 mai 2020 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé "CMA numérique - AXONE » relatif à la gestion des dossiers médicaux par le service de santé des armées et à la médecine de prévention pour les personnels civils et militaires".
Autre projet: celui d'un "entrepôt de la donnée de santé".
Le SSA dispose d’informations sur la santé des militaires lorsque ceux-ci sont pris en charge dans une structure médicale. Mais il n’existe pas de bases de données exhaustives et centralisées relatives à la donnée de santé des militaires. Le traitement des données existantes est donc rendu difficile compte-tenu de la diversité des organismes les mettant à disposition et de leur absence d’interconnexion.
Un projet d'accord-cadre est en cours; il a pour objet la "mise à disposition d’une solution (système d’information, plateforme technique et services associés) permettant de disposer d’un entrepôt de la donnée de santé structuré et sécurisé pour décrire l’état de santé des militaires".
Il est en effet apparu nécessaire de créer un nouveau système d’information mettant en relation l’ensemble des systèmes disposant de données de santé des militaires pour constituer différentes bases de données (entrepôts des données) contenant des données pseudonymisées/anonymisées ou non, structurées ou non, exhaustives et incluant des variables mesurant des facteurs d’expositions dans un environnement sécurisé (plateforme HDS de la DIRISI).
Un tel système permettra des analyses statistiques fines par les analystes du SSA mais aussi une visualisation d’indicateurs d’intérêt pour les décideurs.
La durée de l’accord-cadre est de 48 mois reconductible tacitement par la DIRISI 3 fois pour une durée de 12 mois chacune, soit une durée de 84 mois maximum.
Le marché est conclu sans montant minimum, ni montant maximum. A titre d’information, le montant, est estimé à 6 000 000 € TTC sur la durée totale de l’accord-cadre, reconductions comprises.
Un poste des forces armées de Côte d'Ivoire a été attaqué cette nuit : il s'agit de celui de Kafolo, déjà
Plus d'infos »Le Kapetan Christos a fêté en octobre dernier ses cinquante ans de carrière sous une livrée blanche immaculée. Et contrairement à beaucoup de navires construits pendant ces vingt dernières années qui terminent dans des chantiers de démolition parfois dans un état pitoyable, ce roulier de 3633 tonnes de port en lourd est dans un état irréprochable.
Il y a sept ans, le démantèlement de coque de l’ex-pétrolier ravitailleur d’escadre Saône, de la Marine nationale, s’achevait à Toulon. La fin de l’histoire d’un vestige de la flotte française qui était en train de se construire lorsque la seconde guerre mondiale a éclaté. C’est en effet en 1938 que La Saône (le nom complet comprend l’article) est commandée. Elle doit être la première d’une série de quatre pétroliers rapides de 14.800 tonnes de port en lourd, dont la seconde unité sera La Seine.
Avant son départ de Saint-Nazaire, prévu cette semaine, nous avons pu découvrir le tout nouveau paquebot de la compagnie italo-suisse MSC Cruises. Sistership du MSC Grandiosa, livré en 2019 par les Chantiers de l’Atlantique, le MSC Virtuosa est un navire de 331.4 mètres de long pour 43 mètres de large et 67 mètres de haut. Sa jauge atteint 181.541 tonneaux, ce qui en fait l’un des plus gros bateaux de croisière au monde.
(B2) La ville de Palma – au nord du Mozambique, dans le Cabo Delgado – est depuis mercredi (24.03) le théâtre d’une attaque de groupes armés terroristes. Attaque plutôt organisée et massive si on en croit les sites locaux
Une des résidences de Palma prises sous le feu (crédit : Africain Century)Une attaque très organisée
L’attaque, très coordonnée, a commencé à Palma, mercredi (24.03) à 16h15 très exactement indique un communiqué publié jeudi par le ministère mozambicain de la Défense. Les assaillants ont afflué dans trois directions : « 1) le passage de Pundanhar, Manguna, 2) la Via Nhica do Rovuma, et 3) l’aérodrome ». Un aérodrome situé à six kilomètres de la ville et sert de porte d’entrée principale à Afungi, où se trouvent les installations des entreprises qui explorent le gaz naturel. Au moins 100 hommes armés, en tenue militaire. y ont participé selon le site local communautaire Pinnacle News.
Un scénario bien organisé
Cet assaut du groupe Ahlu Sunna wal Jamaa (ou Al Chabaab, les jeunes) sur trois lieux ne tient pas du hasard. En bloquant le passage de Pundanhar, cela empêchait les FDS, les forces de défense et de sécurité mozambicaines, « de se renforcer avec des troupes installées à Mueda » explique le journaliste Marcelo Mosse de Carta de Moçambique. En attaquant le village de Manguna, « le seul sentiment de refuge pour la population était de se précipiter vers Palma ». Une ville devenue en quelques mois presqu’une « ville assiégée ». Les terroristes se sont mêlés à la foule des fugitifs, franchissant les sortes de checks points avec des sacs à dos. « À l’intérieur de Palma, ils ont ouvert leurs sacs, ont sorti leurs armes et ont commencé à attaquer des cibles militaires et civiles. »
Les habitants en fuite
Les habitants de la ville ont alors fui où ils pouvaient. Certains vers la forêt ou vers la Tanzanie. D’autres vers le port ou la plage. Plusieurs navires se relayant pour effectuer un pont naval en rapatriant plusieurs centaines de personnes vers la ville de Pemba située à plusieurs dizaines de km plus bas sur la côte. D’autres, dans la péninsule d’Afungi, ont pu trouver refuge auprès des forces militaires qui les ont accueillis dans d’immenses caches.
À l’Hôtel Amarula Palma
Quelques 200 personnes, essentiellement des travailleurs des installations d’exploitation du gaz naturel liquéfié (GNL), se sont d’abord dirigées vers l’hôtel Amarula Palma. Un des plus récents de la ville. Une première tentative d’exfiltration par hélicoptères a permis d’évacuer quelques personnes (des responsables gouvernementaux surtout). Mais elle a dû s’interrompre. Une autre tentative par la route a été effectuée, vendredi (26.03). Mais au moins sept d’entre elles ont été abattues alors qu’elles étaient évacuées. D’autres ont été blessées, dont un Portugais. Ses jours ne sont pas en danger a précisé le président, Marcelo Rebelo de Sousa, aux journalistes du Palais de Belém, selon la presse portugaise. D’autres sites ont été attaqués, tels le Palma Villages. Une partie du personnel « 19 personnes qui travaillaient sur le site et 4 clients » ont pu être secourus [samedi] 27 mars « au matin sous un feu nourri » précise le groupe Africain Century dans un communiqué. Les « efforts se poursuivent pour localiser les autres.
Les deux tiers de la ville détruite, des dizaines de victimes civiles, au moins 21 soldats tués
Le nombre de victimes est incertain. Mais il pourrait être élevé. La situation est dramatique selon Pinnacle News. « Les deux tiers de la Vila Sede de Palma ont été incendiés durant trois jours d’attaques consécutives. Il y a des dizaines de civils avec des corps décapités ou abattus. Au moins 21 soldats ont également été tués au combat. » Les témoignages des habitants qui ont fui parlent de plusieurs personnes tuées, et de corps d’adultes et d’enfants dans les rues. La situation reste confuse, car militaires et djihadistes portent parfois le même uniforme.
Communications mobiles coupées
Toutes les communications mobiles sont coupées. Le relais central de l’opérateur mobile local Vodacom a explosé. Mais des messages audios ont pu parvenir à Pinnacle News, en utilisant des lignes de communication alternatives fournies par la multinationale Total. La plus grosse unité de santé de la ville a été « occupée » par les djihadistes, le personnel médical ayant « fui ». Les trois agences bancaires ont été la cible d’attaques.
Une situation suivie de près à Bruxelles, Paris et Lisbonne
Du côté européen, on affirme suivre de près la situation. Le Mozambique a d’ailleurs été l’une des questions abordées dans l’entretien qu’ont eu en bilatéral les ministres français (Jean-Yves Le Drian) et portugais (Augusto Santos Silva) en marge de la ministérielle de l’OTAN, mardi (23 mars), selon nos informations (confirmées par la présidence portugaise). La question d’aller plus loin et de mettre en place un soutien européen à la formation des forces anti-terroristes mozambicaines est clairement sur la table.
La mise en place d’un soutien européen sécuritaire à l’étude.
Entre l’humanitaire et le développement, « la dimension sécuritaire est aujourd’hui la plus faible de la coopération européenne avec le Mozambique. C’est celle qui doit augmenter. Avec probablement une mission de formation militaire, une mission non exécutive. » indiquait fin janvier Augusto Santos Silva dans une interview exclusive à B2, juste après une mission exploratoire à Maputo. « Il faut intervenir, appuyer les autorités mozambicaines et travailler avec les acteurs de la région, dont la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avant que le problème ne prenne une autre dimension… Il est de notre intérêt d’éviter la contamination régionale des réseaux terroristes et des liaisons de ses réseaux avec toutes sortes de trafics. »
Environ 2000 rebelles
Même s’il Il n’y a « pas de calcul précis du nombre d’insurgés au Nord du Mozambique, les estimations les plus crédibles signalent moins de 2000 personnes » parmi eux. Le ministère portugais a réitéré jeudi (25.03) son « engagement à renforcer la coopération avec le Mozambique, tant au niveau bilatéral qu’au niveau de l’Union européenne, en vue de soutenir la stabilisation de la situation dans la province de Cabo Delgado ».
La reprise de Total avortée et un relais sécuritaire
Cette attaque survient à un moment critique. Le Français Total, bien implanté au Mozambique, venait tout juste d’annoncer son retour dans la zone et la reprise de la construction du site destiné à produire du gaz liquéfié. Retour interrompu aujourd’hui. Tandis que le contrat de Dyck Advisory Group (DAG) , société privée sud-africaine, qui assure une partie de la sécurité avec des hélicoptères, prend fin début avril (le 6), les forces armées du Mozambique (FADM) devant prendre le relais avec des hélicoptères fournis par un autre privé, Paramount. Un hélicoptère de type russe Mi-8 (transport) a déjà rejoint le terrain. Et une quinzaine de pilotes mozambicains ont été formés à la Paramount Technical Training Academy, pour piloter des hélicoptères Gazelle selon le site Zitamar. Des pilotes ukrainiens seront aux commandes de Mi-17 (plus récent que le Mi-8) et Mi-24 (hélicoptère d’attaque).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Ça chauffe à Palma (Mozambique). Une attaque en règle de djihadistes très organisée (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Le matelot Jeff Rotaru, un fusilier marin de 22 ans, originaire de Haïti, a été retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche après être tombé à l'eau au cours d'une patrouille dans la rade de Cherbourg (Manche). Un autre fusilier marin, lui aussi tombé à l'eau, a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg.
La Marine nationale a adressé dimanche sur Twitter "ses vives condoléances à la famille, aux proches et aux frères d'armes du matelot Jeff Rotaru de la Compagnie de fusiliers marins Le Goffic, décédé en service au cours d'une patrouille de surveillance en rade de Cherbourg":
Les deux victimes, nées en 1998, effectuaient une patrouille de surveillance des approches maritimes et de la base navale de Cherbourg, quand elles sont tombées à l'eau "pour des circonstances qui restent à déterminer", selon le procureur de Cherbourg Yves Le Clair.
Informé, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg (Manche) a engagé "de nombreux moyens de recherche et de sauvetage", selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord. Un hélicoptère, une embarcation semi-rigide de sauvetage, une patrouille terrestre de la capitainerie du port de Cherbourg, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) d'Urville-Nacqueville et de Fermanville sont notamment déployés. Deux semi-rigides de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic, des plongeurs de la gendarmerie maritime, les Marins-pompiers de Cherbourg sont également dépêchés sur la zone de recherche.
"Très rapidement, le premier fusilier marin est retrouvé par un semi-rigide de la compagnie Le Goffic. Arrivé à quai, il est pris en charge par les marins pompiers de Cherbourg et transporté à l'hôpital Pasteur de Cherbourg", écrit la préfecture dans son communiqué. Mais ce n'est que plus tard dans la soirée que le second fusilier marin est "retrouvé, inanimé, par les plongeurs démineurs du groupe des plongeurs démineurs de la Manche", selon la même source. "Malgré tous les efforts de l'équipe médicale, les secours n'ont pu le réanimer", est-il précisé. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime.
Le communiqué officiel est à lire ici.
Jeff Rotaru, un matelot de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic est mort cette nuit, lors d'une
Plus d'infos »La ministre de la Défense, Florence Parly, annoncera lundi à Lorient la commande avancée de deux des cinq frégates de défense et d’intervention (FDI) destinées à la Marine nationale. La première FDI est en construction sur le site lorientais de Naval Group depuis 2019 et sera livrée en 2024.
La 2e sera livrée à la mi 2024 et la 3e en fin 2025. Les deux dernières, qui n’ont pas encore été commandées, suivront en 2028 et 2029.
Cette commande avancée va permettre d’étoffer les plan de charge de Naval Group, d'améliorer la compétitivité du programme et de renforcer les moyens de la Marine.
La ministre fera aussi un point sur la phase d’avant-projet sommaire du future porte-avions de nouvelle génération (PANG) dont Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique pilotent la réalisation. Ces deux entreprises lanceront lundi une co-entreprise (65/35 respectivement) qui sera installée sur le "plateau" dédié au PANG. La phase d'avant-projet sommaire doit durer deux ans et permettre de clarifier de nombreux points du programme (enjeux énergétiques, mise en oeuvre de l'aviation, catapultes, équipages, stockage de l'armement (dont nucléaire) etc.
La ville de Palma, située dans le nord-est du Mozambique et seulement à dix kilomètres du mégaprojet gazier piloté par le groupe français Total, est désormais aux mains de djihadistes à l'issue de trois jours de combats, selon des sources sécuritaires. Mercredi après-midi, ces groupes armés djihadistes qui s'étaient montrés moins virulents ces derniers mois (principalement pour des questions d'approvisionnements), ont lancé une attaque d'envergure contre la ville, le jour même où le géant français annonçait la reprise des travaux du site d'exploitation gazière, censé être opérationnel en 2024.
Effectivement, Total a diffusé un communiqué où il annonce la relance de ses opérations mises partiellement en sommeil depuis janvier et des menaces sur son site d'Afungi, dans la province de Cabo Delgago:
Vu l'ampleur de l'attaque probablement lancée depuis des bases arrières en Tanzanie, il semble peu probable qu'elle soit liée à l'annonce de Total. Il s'agit tout au plus d'une coïncidence.
Deuxième point: le site d'Afungi a bien été la cible d'une attaque des djihadistes qui ont investi la ville de Palma et mis en déroute le millier de policiers et militaires qui étaient supposés la tenir. Un des "bastions" du site de Total a subi une attaque mais la garnison mozambicaine qui sécurise le site a tenu et cette attaque a échoué.
Troisième point: ce site d'Afungi accueille encore de nombreux personnels de Total. Mais aucun d'eux n'était présent dans l'hôtel Amarula, situé un peu au nord de Palma et où s'était réfugié des Mozambicains et des expatriés (Sud-Africains et Portugais entre autres, et un Espagnol). Le sort des quelque 180 clients est encore incertain. Une embuscade aurait été tendue à un convoi tentant de quitter l'hôtel et aurait fait des victimes.
Au moins une entreprise a communiqué sur le sort de ses personnels. Il s'agit de la société African Century qui dit avoir retrouvé 19 de ses employés mais dont d'autres employés manquent à l'appel (pas de chiffres donnés) :
Quatrième point: la rumeur d'une intervention militaire française (du genre "la Légion saute sur Palma") est fausse selon deux sources françaises: l'EMA a infirmé tout préparatif militaire, de même qu'une source sécuritaire qui a bien précisé qu'il n'y avait "aucune présomption d'engagement des forces françaises".
Côté sud-africain, les familles d'expatriés ont fait part de leur inquiétude et demandé l'aide du gouvernement. Le président Ramaphosa a réuni son cabinet pour étudier la situation et, probablement, pour réitérer son offre d'assistance aux autorités mozambicaines qui restent réticentes à accepter une aide extérieure.
En résumé, "la situation d'ensemble est très préoccupante" ainsi que me l'a résumé une source, comme on dit, "proche du dossier".
L’actualisation de la Revue stratégique, dont les conclusions ont été rendues en janvier dernier, a mis en lumière un renforcement des menaces identifiées en 2017. D’où la nécessité d’y répondre en accélérant certains programmes d’armement, et en lançant éventuellement de nouveaux. Seulement, la difficulté est que cela doit se faire à enveloppe constante, les ressources...
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L’aviation de combat ukrainienne est exclusivement dotée d’avions de combat hérités de la période soviétique. Qui plus est, elle a été considérablement amoindrie depuis la prise de la Crimée par la Russie dans la mesure où 45 de ses MiG-29 furent saisis par les forces russes. Et elle put récupérer une trentaine d’appareils, ces derniers...
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Au-delà des importantes ressources naturelles qu’il recèle – et qui seront plus facilement exploitables sous l’effet du changement climatique – l’Arctique présente un intérêt militaire évident. De part sa géographie, cette région a été centrale durant la Guerre Froide. Et elle le reste encore aujourd’hui. D’où les exercices ICEX, que l’US Navy y organise tous...
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Le 25 mars, le ministère taïwanais de la Défense a officiellement dévoilé les conclusions de sa revue de défense quadriennale, lesquelles avaient déjà été évoquées dans les grandes lignes par l’agence Reuters, la semaine passée. Ainsi, face à la menace d’une invasion par la Chine, qui considère Taïwan comme une province rebelle, le document insiste...
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En 2021, le Service militaire adapté célèbre ses 60 ans. Depuis 1961, 120 000 jeunes ont été accompagnés par le SMA et ses partenaires.
D’abord créé aux Antilles et en Guyane en 1961, le SMA a déployé son action à la Réunion (1965), en Nouvelle-Calédonie (1986), à Mayotte (1988) et en Polynésie française (1989). La ville de Périgueux accueille depuis 1995 le Centre de Formation du SMA où les encadrants et bénévoles formateurs viennent se former avant de rejoindre leur régiment SMA et où les jeunes d’Outre-mer approfondissent leur parcours d’apprentissage.
Chaque année, près de 6 000 volontaires âgés de 16 à 25 ans intègrent le SMA et 80% d’entre eux prennent un nouveau départ avec un socle de valeurs, de connaissances et de compétences renforcé pour construire leur avenir professionnel et personnel.
Près d’une quarantaine de formations professionnelles sont dispensées en adéquation avec les besoins des territoires (BTP, métiers de la terre et de mer, logistique, conduite tous transports, mécanique, administratif, service à la personne et l’enfant, hôtellerie-restauration, etc).
Pour cette année mémorielle, chaque régiment SMA (RSMA) a construit son propre programme de célébration en s’appuyant sur la diversité et la richesse de son propre territoire. En décembre auront lieu des célébration au ministère de l’Outre-mer avec la valorisation des jeunes et de leurs actions (rencontres, témoignages, participation des partenaires SMA)
(B2) Le détachement français a officiellement pris ses quartiers dans le camp militaire estonien de Tapa jeudi (25.03), aux côtés des Britanniques. Un déploiement dans le cadre de la présence avancée renforcée de l’OTAN aux frontières avec la Russie
Un détachement de 300 militaires
Fort de 300 militaires, le détachement de l’armée de Terre sera déployé jusqu’en mars 2022. Il comprend un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé, composé de douze chars Leclerc (deux pelotons), un peloton de reconnaissance et une section de combat d’infanterie (avec 8 véhicules blindés de combat d’infanterie ou VBCI et 21 véhicules blindés légers ou VBL), une section de combat du génie (avec deux engins blindés du génie) et une équipe d’observation et de coordination des feux.
Le tout complété par un élément de soutien national (ESN), composé d’un détachement logistique (avec 2 dépanneurs de chars Leclerc, 6 porte-engins blindés et 7 porteurs polyvalents logistiques ou PPLOG), d’un détachement prévôtal et d’un détachement de contre-ingérence. Le colonel Bruno Démésy, issu des transmissions et ancien chef du département médias de la DICOD, assure le rôle de représentant national (Senior national representative) au sein de l’état-major britannique.
Un déploiement au titre de la présence avancée renforcée
La France déploie tous les ans un contingent militaire alternativement en Estonie au sein du bataillon multinational britannique et en Lituanie au sein d’un bataillon multinational allemand. Ce qu’on appelle dans l’armée française la mission Lynx correspond à la posture de présence avancée renforcée décidée au sommet du Pays de Galles en 2014 entre les Alliés de l’OTAN pour ‘réassurer’ ses pays les plus à l’Est (Baltes et Polonais) soumis à une pression croissante de la Russie.
La Lettonie est couverte aujourd’hui par un bataillon multinational canadien, basé à Adazi, avec des Espagnols, Slovaques, Slovènes, Albanais et Monténégrins, et Polonais. En Lituanie, le bataillon multinational allemand, basé à Rukla, comprend des Néerlandais, Luxembourgeois, Norvégiens, Islandais, Tchèques). La Pologne est couverte par un bataillon multinational américain essentiellement, basé à Orzysz, avec un soutien belge et britannique.
(NGV)
Cet article Les chars Leclerc français en présence avancée dans le froid estonien est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
En janvier, à Satory, l’armée de Terre a officiellement lancé le « Battle Lab Terre » [BLT] à Satory, une nouvelle structure destinée à établir des liens entre les centres de recherche, les jeunes entreprises innovantes [start-up], les grandes écoles, les universités et les industriels. « Son rôle est de faire émerger les idées de la base, les...
Cet article L’armée de Terre se dote d’un pôle d’innovation dans le domaine des équipements terrestres et aéroterrestres est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 4 mars, la frégate anti-aérienne Jean Bart rentrait à Toulon à l’issue de son ultime mission avant son retrait du service actif. Du moins le pensait-on… En effet, d’après des informations de Naval News, qui s’appuie sur les confidences de « deux sources distinctes » de la Marine nationale, le navire pourrait bien appareiller de nouveau...
Cet article Vers un nouveau départ en mission de la frégate Jean Bart pour une démonstration au profit de la marine grecque? est apparu en premier sur Zone Militaire.