La mise au point d’un nouveau concept de guerre des mines basé sur l’emploi de différents types d’engins robotisés se poursuit dans le cadre du programme franco-britannique Maritime Mine Counter Measures (MMCM), qui est côté français l’une des briques du système de lutte anti-mine futur (SLAM-F). MMCM, dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à Thales, porte pour mémoire sur le développement d’un module de lutte contre les mines (MLCM) composé de plusieurs engins.
RTE (Réseau de transport d’électricité) et Les éoliennes flottantes du golfe du Lion (LEFGL, regroupant Ocean Winds, société commune d’Engie et EDP Renewable, et la Banque des Territoires) ont annoncé la signature de deux contrats pour la fourniture des câbles du projet pilote au large de Leucate-Le Barcarès. Ils ont été remportés par un consortium formé par SDI (Société de dragage international, filiale basée à Lille, de l’armement belge Deme), qui assurera la pose des câbles, et JDR Cable Systems LTD, entreprise écossaise qui les fabriquera.
Alors que des décisions doivent être prises prochainement pour trouver une alternative au drone sous-marin initialement prévu dans le module de lutte contre les mines (MLCM), un autre volet du système de lutte anti-mine futur (SLAM-F) de la Marine nationale entre dans une phase cruciale.
Irish Continental Group a publié ses résultats financiers pour 2020. Le fret ferry a progressé mais pas les activités d'Eucon et des terminaux. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
Regroupant Irish Ferries, l’armement Eucon et la gestion des terminaux à conteneurs de Dublin et Belfast, Irish Continental Group (ICG) a souffert des conséquences de la pandémie. Le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 277,1 M€, en baisse de 22,5%. L’Ebitda perd pour sa part 51,5% à 42,1 M€.
Le géant du BTP français Vinci a annoncé jeudi 1er avril qu’il avait signé un accord pour racheter les activités énergie de l’espagnol ACS pour un montant de 4.9 milliards d’euros. Cette importante acquisition, présentée comme « un développement stratégique majeur » par le groupe, vise à « créer un acteur mondial de l’ingénierie, des travaux et services dans le domaine de l’énergie et développer des projets d’énergie renouvelable ».
Un violent cyclone, Seroja, a frappé le Timor. Plus de 150 personnes ont été tuées dans les crues et glissements de terrains, conséquence des pluies torrentielles qui ont frappé durement cette île, dont une partie est indonésienne et l’autre, le Timor oriental, indépendant depuis 1997.
Le MPV Everest, navire ravitailleur de l'Australian Antarctic Division, a été victime d'un incendie lundi alors qu'il se trouvait dans l'océan antarctique. Il venait de desservir les bases australiennes de Davis et Mewson à l'est du continent blanc. Il était en route vers Hobart depuis quatre jours quand le feu a pris dans le compartiment machine bâbord. L'équipage a rapidement réagi, le local a pu être isolé et le feu maîtrisé. Deux annexes sur le pont ont été détruites par l'incendie mais la propulsion a pu être rétablie et le navire est désormais reparti par ses propres moyens.
Le patrouilleur polaire L'Astrolabe est arrivé à La Réunion la semaine dernière. Il vient de terminer sa saison polaire durant laquelle il a effectué cinq rotations de ravitaillement pour les bases antarctiques françaises Dumont d'Urville et Concordia. Il a également été mobilisé au profit de l'institut polaire australien pour desservir la base de Macquarie.
Deux marins, un Malgache et un Indonésien, sont décédés, la semaine dernière, de la Covid-19 dans les Seychelles. Les deux hommes étaient membres de l’équipage du thonier senneur Belle Isle, un navire appartenant à l’armement réunionnais Sapmer, qui possède également des bureaux à Concarneau (29). Les premiers symptômes sont apparus en mer et l’une des deux victimes a été placée rapidement sous assistance respiratoire. Le navire est alors rentré sur l’île de Mahé où les deux marins ont été pris en charge dans un état critique. Ils sont malheureusement décédés peu après.
Le transporteur de colis lourds Eemslift Hendrika, de l'armement néerlandais Amasus, est à la dérive depuis lundi dans une mer déchaînée devant la côte ouest norvégienne. Son équipage a été évacué par les hélicoptères de sauvetage des stations de Florø et de Tampen. Le navire, de 111 mètres de long et construit en 2015, a subi une importante avarie de propulsion très tôt dans la matinée de lundi alors qu'il se trouvait à 60 milles à l'ouest d'Ålesund. Affecté à un service hebdomadaire entre la Norvège et la Turquie, il transportait en pontée trois bateaux de travail et un de plaisance.
(B2) Même s’ils ne participent pas directement à l’opération déployée au Mali sur initiative française, deux pays du Benelux ont décidé d’envoyer un petit effectif d’état-major. Pour commencer…
(crédit : Mil.be)Trois officiers belges
La Belgique a, discrètement, décidé de dépêcher trois officiers d’état-major au sein de la Task Force Takuba. C’est ce qu’a appris notre collègue de Belga, juste avant Pâques. Déploiement prévu : à partir du 19 avril. Le précédent gouvernement dirigé par Sophie Wilmès avait décidé, en novembre 2019, sur le principe affecter trois officiers de liaison à ce qui était alors appelée une CJSOTF (Combined Joint Special Operations Task Force) (1). Mais ce déploiement ne s’était jamais concrétisé. Le gouvernement a fini par donner vendredi (2 avril) son feu vert à l’engagement de ces trois officiers d’état-major. Deux d’entre eux seront déployés au Mali et le troisième le sera au Tchad.
Deux officiers néerlandais
Du côté néerlandais, la décision avait été prise peu avant. Le 16 mars, lors d’une rencontre à Paris avec son homologue française Florence Parly, la ministre néerlandaise Ank Bijleveld avait acté le départ de deux officiers néerlandais dans les états-majors de la task-force Takuba. Un officier de liaison au quartier général de l’opération Barkhane au Tchad et un officier de renseignement au quartier général de Takuba à Ménaka, au Mali. Peu auparavant, l’ambassadeur néerlandais en France, Pieter de Gooijer, avait signé (le 9 mars) avec son homologue malien, à Paris, un accord sur le statut (SOFA) des militaires néerlandais participant à la task-force.
Le déploiement sur le terrain : pas tout de suite
Difficultés politiques en Belgique
Un déploiement plus important de forces spéciales sur le terrain n’est pas encore prévu. Du côté belge, on ne l’exclut pas. Mais le projet d’envoi d’une compagnie aux côtés de Barkhane se heurte pour l’instant à des difficultés d’ordre politique (lire : Une compagnie belge dans l’opération Barkhane. Un accord politique encore nécessaire), comme de disponibilités. La faisabilité d’une participation belge à l’opération Barkhane est « toujours à l’étude » indique laconiquement la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder devant la commission défense de la Chambre le 10 février. Le retrait des militaires des patrouilles mobiles dans les rues et les lieux publics, comme les gardes statiques de certains bâtiments sensibles, dans le cadre de l’opération anti-terroriste Vigilant Guardian, au profit des policiers devrait permettre de récupérer un certain nombre de disponibilités. Et l’arrivée du premier A400M, suivi d’un autre dans les mois qui suivent, devrait permettre de récupérer une capacité de transport perdue aujourd’hui (faute de disponibilité de C-130).
Idem côté Pays-Bas
Les élections suivies de la mise en place d’une nouvelle coalition gouvernementale (délicate) obligent aussi à attendre un peu que la situation politique s’éclaircisse. Tout envoi de troupes nécessite en effet un projet de loi, approuvé par la Seconde Chambre (le parlement élu). Et il y a, là aussi des considérations opérationnelles. Les capacités requises des forces d’opérations spéciales (SOF) « ne sont pas disponibles » affirme-t-on à La Haye. Elles sont actuellement occupées « en Irak et en Afghanistan jusqu’au début 2022 ». D’autres capacités nécessaires — transports ou évacuations médicales —, ne sont pas « non plus disponibles ».
Une utilité limitée au niveau opérationnel, très importante en matière d’acculturation
Ce déploiement, plutôt limité, a plusieurs intérêts. Tout d’abord, « s’informer », comme l’explique un officiel néerlandais. Cela va permettre, en effet, à ces deux pays d’enrichir leurs connaissances sur le terrain, dans une zone — le Sahel — ou Belges comme Néerlandais ont été déployés, mais pas dans des missions de combat rapproché, de voir comment évolue l’opération. Cela permet aussi de cultiver l’interopérabilité des forces, de travailler en multinational avec les Français, comme avec les Maliens. Bref cela favorise une acculturation.
C’est aussi un préalable nécessaire avant un déploiement ultérieur, surtout pour des pays plus enclins à intervenir dans un cadre multinational ‘formaté’ (type OTAN, ONU ou UE). C’est une sorte d’exercice pratique à ce qui s’est fait ‘sur table’, au niveau politico-militaire, au sein de l’initiative européenne d’intervention (IEI). Enfin, cela permet de compléter quelques postes bien spécifiques dans un état-major (ce qui n’est pas toujours évident).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire : Force Takuba : qui participe, observe ou simplement soutient ?
(1) Terminologie OTAN ou US, il existe ainsi une CJSOTF Horn of Africa, composée d’Américains qui interviennent en Somalie.
Cet article Pourquoi la Belgique et les Pays-Bas entrent dans Takuba si timidement ? est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Une journée sur la stratégie polaire de l’Institut Universitaire Européen de la Mer s’est déroulée le 1er avril. A l’issue, voici le communiqué diffusé par l’IUEM :
Depuis plusieurs semaines, plus de 200 « navires de pêche » soupçonnés d’appartenir à la milice maritime chinoise ont jeté l’ancre près du récif philippin « Julian Felipe » [ou Whitsun Reef], officiellement, selon Pékin, pour se protéger des mauvaises conditions météorologiques. À Manille, on sait à quoi s’en tenir : à deux reprises, la Chine a envoyé sa...
Cet article Manille met en garde Pékin contre des « hostilités indésirables » en Mer de Chine méridionale est apparu en premier sur Zone Militaire.
GTT a obtenu l’approbation de principe (AiP1) de la part de Bureau Veritas, un leader mondial des essais, de l’inspection et de la certification. L’approbation porte sur l’utilisation d’une solution digitale destinée à évaluer le sloshing2, dans le cadre d’études de société de classification, afin d’optimiser la fréquence des opérations de maintenance des réservoirs de GNL à membrane.
Après les États-Unis et l’Union européenne, c’est au tour de l’Otan de faire officiellement part de « sa grave préoccupation » au sujet des importants mouvements de troupes russes observés près de l’Ukraine, alors que la situation semble continuer à se détériorier dans le Donbass [sud-est du pays], où des séparatistes pro-russes défient les forces gouvernementales ukrainiennes....
Cet article L’Ukraine veut accélérer le processus d’adhésion à l’Otan pour envoyer un « vrai signal » à la Russie est apparu en premier sur Zone Militaire.
Depuis qu’elle a rejoint le programme de Partenariat pour la paix [PPP] en 1994 et qu’elle participe, à ce titre, au processus de planification et d’examen [PARP], la Suède n’a cessé de renforcer sa coopération avec l’Otan, sans toutefois jusqu’à l’adhésion. Ainsi, ce pays neutre est devenu membre du Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997,...
Cet article Le gouvernement suédois exclut une adhésion à l’Otan est apparu en premier sur Zone Militaire.
Depuis plusieurs années, ses photos illustraient les sujets (dont les miens) sur Forfusco. Rien d'étonnant
Plus d'infos »L’an passé, et alors que les porte-avions américains USS Theodore Roosevelt et USS Ronald Reagan étaient hors de combat en raison de l’épidémie de covid-19, la marine chinoise était alors la seule à pouvoir déployer un groupe aéronaval dans la région Asie-Pacifique, en particulier en mer de Chine. Ce qu’elle ne se priva pas de...
Cet article Un groupe aéronaval chinois aux capacités accrues s’est déployé entre Taïwan et le Japon pour des exercices est apparu en premier sur Zone Militaire.
En provenance du Vietnam, où ils ont été construits par Damen, les deux nouveaux remorqueurs portuaires de Thomas Services Maritimes sont arrivés en Seine le 4 avril, sur le pont du cargo Imke de l’armement SAL. Ce dernier a rejoint le terminal de Saint-Wandrille, près de Caudebec, afin de les débarquer.
Le cargo Imke remontant la Seine dimanche avec à son bord les deux remorqueurs (© FABIEN MONTREUIL)
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Shoe Kisen, le propriétaire du porte-conteneurs Ever Given qui a immobilisé le canal de Suez durant six jours, a déclaré, la semaine dernière, l'avarie commune. Pour mémoire, ce mécanisme de droit maritime permet la répartition solidaire des frais liés à l'accident entre le propriétaire du navire et ceux de la cargaison à bord.