La commission chargée de la préparation du congrès extraordinaire du RND, programmé pour le mois de mai prochain, a envoyé des questionnaires aux militants dans les 48 wilayas pour les sonder sur leur appréciation du fonctionnement du parti et pour recueillir leurs propositions.
L’opération prendra fin le 26 février. Les réponses contenues dans ces questionnaires seront alors analysées et recoupées afin de servir de base à l’élaboration des projets de textes de règlement intérieur et de statuts. Ces deux projets seront soumis aux congressistes pour enrichissement puis validation.
Abdelkader Bensalah, président du Parlement réuni en ses deux Chambres le 7 février dernier au Palais des nations, a transmis, il y a quelques jours au président de la République, le document portant révision constitutionnelle adopté par les députés et les sénateurs.
Le chef de l’État dispose d’un délai d’un mois, selon la réglementation en vigueur en la matière, pour signer la loi. Selon des sources sûres, le premier magistrat du pays n’attendra pas, néanmoins, le terme de l’échéance pour la promulguer.
Il est dès lors attendu que la nouvelle loi fondamentale soit publiée au Journal officiel (JO) au début du mois de mars prochain. L’ensemble de ses dispositions seront aussitôt exécutoires.
À partir de là, le gouvernement œuvrera à élaborer les textes d’application de certains articles, qui devraient être davantage clarifiés et détaillés dans des lois ordinaires ou de simples décrets.
Il s’agit principalement du fameux article 51, qui interdit aux binationaux l’accès aux postes de responsabilité dans la haute hiérarchie de l’État.
C’est par le truchement d’une loi que les fonctions concernées par la disposition seront déterminées.
5 000 licenciés en tamazight sont sortis des universités et la wilaya de Batna en détient le record, a révélé le secrétaire général du HCA, Si El-Hachemi Assad.
“Nous devons tous, impérativement, travailler pour la promotion de tamazight, langue nationale et officielle, davantage aujourd’hui car la nouvelle Constitution en a consacré les différents contours et mis en évidence l’identité algérienne”, a notamment déclaré hier à Tlemcen, Si El-Hachemi Assad, le haut-commissaire à l’amazighité.
En tournée de travail à travers la wilaya qui l’a conduit dans les écoles de Béni Boussaïd et de Béni Snous où ont été ouvertes des écoles modèles pour l’enseignement de la langue berbère, le représentant du HCA a rencontré la presse au siège de la radio locale pour en tirer les conclusions. Il a indiqué que si en 1995 le nombre d’enseignants était de 133 pour 37 600 élèves, aujourd’hui, ce corps dépasse les 2 000 et les wilayas couvertes sont portées à 22, soit le double par rapport à 2014.
“Cet effort va se poursuivre pour atteindre 33 wilayas dans un proche délai”, a encore indiqué Assad qui a signalé que 5 000 licenciés sont sortis des universités et la wilaya de Batna en détient le record. “Il faut que ces enseignants puissent trouver un poste à l’échelle nationale, pas seulement dans le lieu où ils ont été formés, et c’est là une des conditions du HCE soumise au ministère de l’Éducation nationale”, a encore ajouté le haut-commissaire. Il a, par ailleurs, estimé nécessaire l’implication du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans ce vaste programme académique qui vise à hisser tamazight au même plan que l’arabe.
Pour rappel, dans le cadre de la promotion de la langue et la généralisation de son enseignement, un accord a été signé entre le ministère de l’Éducation et le Haut-Commissariat à l’amazighité qui ont d’ailleurs initié des actions et des manifestations dans cette perspective.
La veille, le Crasc d’Oran dont la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, était responsable, a abrité une rencontre autour de la classification et la valorisation de Yennayer, le nouvel an berbère, avec comme point d’orgue, l’inscription de cette fête millénaire au patrimoine universel de l’Unesco.
Mais si la ministre s’est engagée sur le plan de l’enseignement de tamazight et sa généralisation à toutes les wilayas et que Si El-Hachemi Assad a adopté une stratégie de vulgarisation impliquant d’autres départements ministériels, il n’en demeure pas moins qu’au niveau pratique, la question bute sur la volonté politique quand bien même la nouvelle Constitution aurait énoncé la création d’une académie pour la prise en charge des aspects techniques, notamment la graphie.
La question du caractère de son inscription demeure un point d’achoppement d’au moins deux tendances “politiques” qui divergent entre le caractère latin et le caractère arabe, sachant qu’il existe le caractère originel, le tifinagh.
L’artifice juridique de la hiérarchisation linguistique est un piège, il ne travaille pas l’émancipation des langues. C’est ce qu’a déclaré le Dr François Paré, professeur à l’université de Waterloo, en Ontario. Lors d’une conférence animée samedi à Montréal à l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, l’expert linguiste invité par la fondation Tiregwa a estimé qu’un État qui décide de conférer un statut officiel à une langue a la responsabilité de mobiliser tous les moyens pour promouvoir la diversité linguistique.
“Vous voyez bien le cas du Canada. Le pays a deux langues officielles, l’anglais et le français ; il n’y a formellement aucune hiérarchisation entre les deux langues. L’égalité linguistique doit être garantie par les pouvoirs publics par des politiques gouvernementales incitatives”, a-t-il dit, en avouant, cependant, que sur le terrain de la pratique, il y a encore des progrès à faire, notamment pour la langue de Molière dans le Canada anglais. Interrogé sur le cas de l’Algérie qui a introduit, récemment, à la faveur de la révision constitutionnelle, l’officialisation de tamazight, le conférencier y voit une avancée indéniable, même s’il dit ne pas croire du tout à toute espèce de hiérarchisation linguistique.
“Tamazight, qui a maintenant une tradition d’écriture établie, a les moyens de se pérenniser aujourd’hui dans un contexte de globalisation économique, où les langues minorées et minoritaires risquent de disparaitre tout simplement”, soutient l’intervenant. Abordant la transmission de la langue maternelle dans un contexte d’immigration, M. Paré croit que la responsabilité des parents est engagée, plus que celle des institutions publiques. “Il y a là tout un défi à relever”, reconnaît-il.
Selon l’universitaire, quelque 2 000 langues risquent de disparaître dans le monde. En revanche, il se montera optimiste, s’agissant de la langue berbère, dans la mesure où, d’après lui, avec 40 millions de locuteurs et l’intervention des États dans sa prise en charge, dans l’enseignement par exemple, il n’y a pas de risques qui pèsent sur tamazight.
Tamazight est enseignée à Montréal par l’école Inas et à Ottawa par l’organisme Acaoh.
À Ottawa, c’est le ministère provincial de l’Éducation qui est impliqué dans cet enseignement, tandis que dans la métropole québécoise, la prise en charge est assurée par du bénévolat et du mécénat associatifs. Depuis 2000, le 21 février a été proclamé par l’Unesco Journée internationale de la langue maternelle. Cette journée est célébrée pour promouvoir la diversité linguistique et culturelle. “La date du 21 février a été choisie en hommage aux étudiants tués par la police à Dacca (aujourd’hui capitale du Bangladesh), alors qu’ils manifestaient pour que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée deuxième langue nationale du Pakistan de l’époque”, précise l’organisation internationale dans un document.
Y. A
Bien des ouvrages ont été écrits sur la guerre et la paix. Mais promouvoir cette dernière par des actions de protection environnementale dans des zones déchirées par les conflits – comme celles qui existent entre l’Inde et le Pakistan ou la Corée du Nord et la Corée du Sud – est assez récent. Cette initiative a aussi rencontré un écho favorable dans l’Afrique du Sud post-Apartheid où elle a pris la forme de zones de conservation transfrontalières appelées « parcs de la paix ».
Plusieurs spécialités dans l’agriculture sont offertes aux nouveaux stagiaires.
Contrairement aux sessions précédentes, l’agriculture est la formation la plus prisée par les nouveaux stagiaires à Oran, précédant la branche du BTPH, annonce le responsable de la direction locale. En effet, ce sont les chiffres fournis par la tutelle qui en témoignent, et pour 150 sièges pédagogiques en agriculture, 160 jeunes stagiaires ont formulé le choix au niveau du centre de formation professionnelle de Hassi-Bounif, le centre par excellence, spécialisé dans la vulgarisation agricole, de la filière de paysagiste.
Ceci est une nouvelle opportunité offerte aux jeunes intéressés par l’obtention d’un diplôme de technicien supérieur, poste très recherché sur le marché de l’emploi à Oran. A ce propos, il y a lieu de souligner que la wilaya a bénéficié de nombreux projets d’aménagement d’espaces verts, de jardins citadins et d’embellissement des cités. Une autre possibilité est offerte aux jeunes au centre de formation et de vulgarisation agricole de Misserghin par le biais d’une formation dans l’élevage ovin et bovin.
Ce dernier compte 225 demandes pour 350 sièges pédagogiques, indique-t-on. Le secteur de la Formation professionnelle à Oran compte un effectif estimé à près de 20 000 stagiaires inscrits dans une vingtaine de branches professionnelles, soit 110 spécialités encadrées par près de 500 formateurs-enseignants.
Les centres et instituts de formation professionnelle accueillent à chaque session 3 000 nouveaux stagiaires inscrits. Le secteur dispose aussi de 17 centres et trois instituts de formation.
Il offre également des stages de “formation passerelle” au niveau de l’établissement de Maraval où sont enseignés les métiers de modéliste et tailleur.
À cet effet, un cycle de formation permet au futur candidat une promotion avec un diplôme de technicien supérieur dans le métier qu’il exerce, après trois années d’expérience.
On signale également que des cours du soir sont programmés dans les métiers de coiffure dames, comptabilité et marketing.
Hadj Hamdouche
<< Djimba lui même a dit en 2015 de le lyncher s'il appelait autre nom que celui de ABT... >> Une scène de violence s'est produite dans la journée d'hier dimanche 21 Février 2016. Alors que des militants de l'Alliance républicaine "FCBE-PRD-RB" organisaient une géante caravane à travers la ville de Djougou en faveur du candidat Lionel Zinsou, ils ont été pris à partie par les militants d'un autre candidat. Ces derniers qui se réclamaient membres et sympathisants du candidat Abdoulaye Bio Tchane, un (...)
- PolitiqueLe Park Mall de Sétif, plus grand centre commercial devant ceux de Bab Ezzouar, Ardis et City Center à Alger, compte 40 000 visiteurs quotidiens depuis son inauguration le 4 février. Et samedi et dimanche, au premier week-end d'ouverture de l'hypermarché Uno du groupe Cevital qui est logé au sein du complexe, l'affluence s'est encore densifiée. Reportage.
Cet article [Reportage] Le plus grand centre commercial algérien ouvre ses portes est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.