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À l'occasion de la fête de la Tabaski qui sera célébrée le 6 juin 2025, le Président du cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a adressé un message à l'ensemble de la communauté musulmane. Dr Hamidou Yaméogo a affirmé que la Tabaski n'est pas une simple commémoration, mais un rendez-vous spirituel majeur, un moment de retour vers Allah, un appel à la foi sincère, au sacrifice désintéressé, à la solidarité véritable et à la soumission totale au Créateur.
Il a dans son message invité les musulmans à méditer profondément sur le sens du sacrifice de la Tabaski, dans un contexte où notre pays traverse des épreuves difficiles telles que l'insécurité, les déplacements de populations et défis sociaux et économiques.
Lisez plutôt.
Assalamou aleikoum !
Louange à Allah, Seigneur des mondes. Paix et salut sur le Prophète Muhammad (PSL), modèle parfait d'obéissance, de patience et de dévouement.
Chers frères et sœurs en Islam,
Chers militants et sympathisants du CERFI,
Chers compatriotes,
À l'occasion de la fête de l'Aïd al-Adha, également connue sous le nom de Tabaski que nous célébrerons le vendredi 6 juin 2025, je voudrais, au nom du Bureau Exécutif National du CERFI et en mon nom personnel, adresser mes vœux les plus fraternels, les plus sincères et les plus spirituels à l'ensemble des fidèles musulmans du Burkina Faso, de sa diaspora et du monde entier.
La Tabaski n'est pas une simple commémoration. C'est un rendez-vous spirituel majeur, un moment de retour vers Allah, un appel à la foi sincère, au sacrifice désintéressé, à la solidarité véritable et à la soumission totale au Créateur. Elle nous rappelle le geste noble et inspirant du père du monothéisme, Ibrahim (Paix sur lui), qui accepta de sacrifier ce qu'il avait de plus cher par amour et obéissance à son Seigneur.
En ce jour sacré, je voudrais inviter chacun et chacune d'entre nous à méditer profondément sur le sens de ce sacrifice, dans un contexte où notre pays traverse des épreuves difficiles : insécurité, déplacements de populations, défis sociaux et économiques.
Plus que jamais, notre foi doit être vivante, agissante et tournée vers l'intérêt général. Elle doit nous pousser à nous entraider, à tendre la main aux plus vulnérables, à renforcer la cohésion sociale, à être des acteurs du vivre-ensemble, du dialogue et du développement durable.
Chers frères et sœurs,
Le CERFI, fidèle à sa mission d'éducation, de recherche et de formation, reste engagé dans la promotion des valeurs islamiques authentiques, du civisme, de l'excellence morale et intellectuelle. En tant que croyants, nous devons incarner au quotidien les valeurs de justice, de responsabilité, de transparence et d'amour du prochain.
À cet effet, j'appelle nos coordinations régionales, nos sections provinciales et communales, nos commissions spécialisées, nos responsables, hommes ou femmes, jeunes ou personnes âgées à intensifier les actions de terrain, à renforcer les liens avec les populations et à faire de leur engagement un véritable levier de transformation sociale et spirituelle.
J'ai également une pensée pieuse et fraternelle pour nos frères et sœurs déplacés internes, pour nos forces de défense et de sécurité, ainsi que pour toutes les familles éprouvées par les difficultés actuelles. A ce titre, le CERFI lance un appel à la solidarité agissante à ceux qui ont la possibilité de multiplier les actes de bienfaisance envers ces dernières.
Que cette Tabaski soit pour l'ensemble des Burkinabè une source d'espoir, de réconfort et de lumière. Je prie Allah (SWT) d'agréer nos sacrifices, de nous accorder Sa miséricorde, de bénir notre pays, de restaurer la paix sur toute l'étendue du territoire et de nous garder unis, résilients et fidèles à notre foi.
Taqabbala Allahu minna wa minkoum.
Eid Moubarak à toutes et à tous.
Wassalamou aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou.
Ouagadougou, le 4 juin 2025
Le Président
Dr. Hamidou YAMEOGO
Chevalier de l'Ordre National
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« Renforcement de la résilience communautaire des ménages agrosylvopastoraux dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord et du Centre-nord » (RESICOM), tel est le nom du projet initié par Solidar Suisse-SOS Sahel Burkina, en collaboration avec ses partenaires que sont l'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) de Dédougou pour la région de la Boucle du Mouhoun, la Fédération des professionnels agricoles du Burkina-Yatenga (FEPAB) pour la région du Nord, et l'Association Wendkouni de Boulsa dans la région du Centre-nord. Ce mercredi 4 juin 2025, une remise officielle d'infrastructures construites au profit des populations vulnérables, s'est tenue dans la commune de Oula, à quelque 10 km de la ville de Ouahigouya. C'était en présence du haut-commissaire de la province.
D'un coût global de 620 000 000 francs CFA, ces différentes infrastructures vont bénéficier à trois groupes d'acteurs. « Il s'agit des coopératives qui héritent des périmètres maraîchers, des bas-fonds rizicoles, des magasins de warrantage et de stockage d'oignon ; les collectivités, elles, bénéficient des parcs de vaccination ; quant aux comités villageois de développement, eux, repartent avec les greniers de solidarité, les forages pastoraux et les aires de pâture », a situé Dieudonné Zango, représentant pays de Solidar Suisse.
« Je voudrais rassurer les partenaires techniques et financiers de notre engagement rigoureux à assurer un suivi de la gestion de ces infrastructures », Moussa OuédraogoSelon Nebnonma Sawadogo, président de la Fédération des professionnels agricoles du Burkina-Yatenga (FEPAB), par ailleurs partenaire de mise en œuvre du projet, le processus a débuté par un ciblage. « Nous avons fait cela avec les services techniques de la délégation spéciale de la commune. Par commune, nous avons retenu 15 villages, avec lesquels nous avons mené des activités. Le projet couvre les populations hôtes et les personnes déplacées internes. Il s'agit d'un appui aux pauvres et aux personnes vulnérables. L'idée est d'apporter une contribution au renforcement durable de la résilience des ménages agrosylvopastoraux, y compris ceux affectés par les changements climatiques », a-t-il laissé entendre.
« Nous avons plus de 30 communes. Il serait bien que ce projet soit rebeloté », Nebnonma SawadogoÀ travers la cérémonie de ce jour tenue dans la commune de Oula, Solidar Suisse a remis les infrastructures construites pendant la mise en œuvre du projet, dont l'échéance est prévue pour fin 2025.
« Nous avons travaillé à ce qu'après notre départ, ces infrastructures puissent être exploitées par les populations », Dieudonné ZongoCe geste a été salué par le haut-commissaire de la province, Tasséré Nacoulma, qui se réjouit déjà de l'amélioration des conditions de vie des populations. « Ces partenaires ont réalisé des infrastructures de qualité que j'ai moi-même eu l'occasion de constater. On leur dit grandement merci, car ce projet a contribué à renforcer la résilience de nos communautés, aidé à ce que la vulnérabilité puisse reculer et amélioré la sécurité alimentaire. J'exhorte les populations à en prendre soin, afin que ces infrastructures leur profitent énormément. Elles sont suffisamment bien outillées pour la cause et cela va dans l'intérêt des familles et de notre province tout entière », a-t-il lancé.
Après signature, le haut-commissaire a remis le procès-verbal attestant que les infrastructures appartiennent désormais aux populations.Pour rappel, le projet RESICOM couvre 27 communes des trois régions. Il est financé par le gouvernement danois à travers son cadre stratégique de coopération bilatérale Danemark-Burkina Faso pour la période 2021-2025. L'objectif global du projet est de contribuer au renforcement durable de la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux, y compris ceux des personnes déplacées internes affectées par la crise sécuritaire et les changements climatiques dans les régions du Nord, du Centre-nord et de la Boucle du Mouhoun. Prévu s'étendre sur une durée de quatre ans dont l'échéance est fixée pour fin décembre 2025, c'est une somme de 8 568 367 590 francs CFA qui a été mobilisée pour dérouler entièrement ce projet.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
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Le parti politique Nouvel Elan, dirigé par Adolphe Muzito, a salué, mercredi 4 juin, l’initiative de Martin Fayulu, président du parti ECIDE, de rencontrer le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour des discussions directes en vue de trouver une issue honorable à la crise que traverse le pays.
Le secrétaire général de ce parti a réagi dans une déclaration parvenue le même jour à Radio Okapi :
Le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a reproché, mardi 3 juin, aux rebelles du M23 d’avoir instauré une gouvernance par le crime dans le Nord et le Sud-Kivu.
Lors d'une conférence de presse coanimée à Kinshasa avec le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), il a accusé ces rebelles de semer la terreur parmi la population afin d’être craints :
Le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) a organisé une conférence au profit de 145 femmes issues de divers horizons professionnels de toutes les caisses populaires de la direction technique du Centre et du Nord. L'activité s'est tenue à la Faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB) à Ouagadougou le mardi 3 juin 2025.
La conférence s'est déroulée sous le thème « Autonomisation économique des femmes à travers le financement des activités génératrices des revenus : enjeux et stratégies dans le contexte de crise sécuritaire ». En lieu et place d'une conférence magistrale comme il est de coutume, Dr Honorine Sangaré, enseignante-chercheure à l'université Thomas Sankara, a plutôt préféré donner la parole aux femmes. Elle a fait parler ces femmes qui, pour la plupart ne sont pas alphabétisées. Partage d'expériences, témoignages, plaidoyer pour une hausse des crédits, ce sont, entre autres, les points d'échanges durant les quatre heures du temps (14h-18h).
Mariam Ouédraogo a remercié le RCPB pour son accompagnementEn langue mooré, la conférencière a réussi à leur « tirer les vers du nez » et à rendre la conférence plus participative et active. Venue de Kaya, dans la région du Centre-nord, Mariam Ouédraogo fait de la transformation agricole. Grâce à sa collaboration avec le RCPB depuis 2009, son activité tourne à plein régime. « Le RCPB m'a beaucoup aidée. Cette conférence est vraiment la bienvenue », a-t-elle laissé entendre à sa sortie.
Membre du RCPB, Bintou Rachidatou Bonzi a apprécié la tenue de cette conférenceBintou Rachidatou Bonzi est membre du RCPB depuis ses années universitaires. La coopérative d'épargne et de crédit lui a accordé un crédit afin de l'aider à démarrer son activité de confection des tenues de travail. « La caisse n'a pas hésité à m'accompagner malgré mon jeune âge, même quand je conciliais études et entrepreneuriat. Aujourd'hui, c'est avec une profonde gratitude que je les remercie pour leur accompagnement et soutien », a-t-elle témoigné. Ce cadre d'échanges, se réjouit-elle, va nous permettre de mieux connaître la caisse populaire et de poser des questions que les femmes n'ont pas l'occasion de poser souvent.
« Cette conférence se veut un espace de partage, de réflexion et de proposition », selon la directrice générale du RCPB, Azaratou SondoLa satisfaction de la conférencière
Dr Honorine Sangaré a apprécié le cadre d'échanges. « J'ai proposé de faire cette conférence sous cette forme parce qu'elle est plus impactante qu'une conférence magistrale. Je pense que l'objectif est atteint au regard des participations des femmes. » Elle a ajouté que la conférence intervient après celles de Bobo-Dioulasso, de Diébougou, de Koupéla et de Ouahigouya. Elle a également salué la démarche du RCPB. « Une entreprise qui ne met pas l'accent sur son portefeuille client est appelée à disparaître », a ajouté la cheffe du département de sciences de gestion à l'université Thomas Sankara. Au cours des échanges, elle a exhorté les femmes à diversifier leurs activités, à saisir les opportunités qu'offre le numérique pour plus de visibilité. Ce sont, entre autres, quelques recettes qu'elle a donnée afin de s'adapter au contexte de crise sécuritaire.
La conférencière Honorine SangaréLa reconnaissance de la directrice générale
Pour la directrice générale du RCPB, Azaratou Sondo, l'événement se tient dans le cadre de la commémoration en différé de la journée internationale des droits de la femme. Le thème, poursuit-elle, met en lumière non seulement les vulnérabilités exacerbées par les crises que traverse le pays, mais aussi la nécessité impérieuse de renforcer l'autonomie des femmes dans les secteurs vitaux de l'économie. « Votre courage, votre détermination, votre ténacité dans la conduite de vos activités génératrices de revenus nous inspirent et nous obligent à vous accompagner quotidiennement. Vous êtes les piliers silencieux mais puissants de l'économie informelle, les gardiennes du tissu social et les actrices incontestables du progrès », a-t-elle laissé entendre.
Serge Ika Ki
Lefaso.net