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Mis à jour : il y a 6 années 11 mois

Scandale du projet BIDC: Le scanner du CHU SO devenu une pièce détachée pour celui du CHU campus

sam, 19/03/2016 - 11:50
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Lorsqu’on parle de la lutte contre la corruption, au lieu de faire du boucan et créer des écrans de fumée au tour des menus fretins, voilà un dossier scandaleux qui devrait intéresser Faure Gnassingbé, si tant est qu’il est décidé à mener une bataille contre les auteurs de ces actes criminels.
 
En 2010, le Togo a contracté prêt de 10 milliards sur un fonds déposé à la BIDC pour la rénovation et l’équipement des hôpitaux et certains centres de santé. Ce projet a été piloté de bout en bout par le médecin militaire professeur colonel Badjona Sognè. Ce projet s’est achevé par un scandale grandeur nature dont les auteurs n’ont jamais été inquiétés. Tout le matériel acquis sur les fonds de ce projet se sont révélés obsolètes, au grand mécontentent du personnel médical. Certains n’ont jamais fonctionné. Parmi cette dernière catégorie , se trouvent les scanners. Trois ont été achetés au total. Un au CHU-Sylvanus Olympio, un au CHU campus et un dernier à l’hôpital de Kara.
 
On a encore en mémoire l’inauguration du scanner de Lomé par Faure Gnassingbé qui a tourné court. Pendant que les invités, ambassadeurs et autres officiels étaient en place, Faure Gnassingbé a annulé la cérémonie après qu’un contrôle inopiné a démontré que le scanner ne fonctionnait pas. Acculés par les journaux, le professeur Sognè, médecin personnel de Faure Gnassingbé, s’est justifié en parlant d’une panne mineure qui devrait être réparée.
 
Sauf que depuis 6 ans, les fameux scanners ont du mal à fonctionner, obligeant les pauvres citoyens togolais à continuer à débourser de fortes sommes pour se faire consulter dans les cliniques. Au bilan, il est noté et certifié que tout le matériel acquis de façon obscure par le projet BIDC n’a jamais fonctionné. Le matériel de chirurgie par exemple est hors d’usage, les ambulances sont à l’arrêt. Mais l’état défectueux des scanners est l’illustration de ce scandale. Le scanner de l’hôpital de Kara fonctionne par intermittence, parfois pas du tout, contraignant les patients de la région septentrionale à mettre le cap sur Lomé.
 
La capitale n’est pas non plus mieux. Le scanner du CHU Sylvanus Olympio est tombé en panne depuis le mois d’octobre 2015. A ce jour, il n’a pas été réparé. Celui du CHU campus est à son tour tombée en panne. Et pour le réparer, les indélicats de la République ont eu l’ingénieuse idée (sic) d’aller chercher des pièces détachées de celui du CHU – Sylvanus Olympio pour rafistoler celui du Campus. Plusieurs pièces ont été subtilisées dont le Générateur d’image (IT) pour redémarrer le scanner du campus; mais pour combien de temps ?
 
Voilà un scandale retentissant dont les auteurs se la coulent douce ou sont recyclés sur d’autres projets. Au lieu de mettre le grappin sur les petits voleurs de médicaments ou les détourneurs de moustiquaires et faire tout un boucan autour, le professeur Mijiyawa, et au-delà, Faure Gnassingbé, devront situer les Togolais sur la gestion calamiteuse des 10 milliards du projet BIDC et les responsabilités.
 
On ne peut pas claironner lutter contre la corruption et laisser des gens comme le colonel Badjona Sognè arpenter tranquillement les couloirs de la Présidence de la République. La lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ne saurait se résumer à une diversion ou à des écrans de fumée pour embaumer les partenaires au développement.
 
Ferdi-Nando
 
L’ALTERNATIVE – N°507 du 18 Mars 2016
 

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Le colonel Guy Akpovy en tête-à-tête avec les acteurs du football ce lundi

sam, 19/03/2016 - 11:43
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Porté à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF) le 13 février dernier, le comité exécutif dirigé par le colonel Guy Akopvy tient ce lundi une première réunion avec les acteurs du football togolais.
 
C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress d’un communiqué dudit comité, datant de ce jeudi 17 mars.
 
Vont prendre part à cette réunion, les présidents de ligues et de clubs qui ont participé au dernier championnat de première et deuxième divisions.
 
Il s’agit d’une réunion d’information et de concertation.
 
Les problèmes qui avaient secoué la FTF ont eu pour conséquence, l’absence de championnat depuis plus d’un an.
 
Le nouveau comité exécutif élu à la FTF veut renouer avec les championnats de 1ère, 2ème et même de 3ème division. Ces championnats pourront être effectifs en mai ou juin prochain.
 
Bernadette A.
&nbsp
source : afreepress
 

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Togo : IDH-Microfinance ou un réseau d’escrocs / Kwassi KLUTSE va-t-il un jour répondre de ses actes?

ven, 18/03/2016 - 23:28
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Au Togo, certains citoyens sont intouchables même lorsqu’ils viennent à commettre un crime, un forfait ou un acte éminemment grave passible d’une punition ou d’une sanction sévère. C’est le cas justement de l’ancien Premier Ministre (PM) togolais Kwassi KLUTSE qui, il y a six (6) ans, a mis en difficulté certains de ses compatriotes et plongé d’autres dans un profond désarroi à travers sa structure financière IDH-Togo, dont il est le promoteur.
 
Cette structure qui, en fait est une entreprise de Microfinance où on fait l’épargne et des emprunts, s’est révélée à la longue comme un réseau d’escrocs et de spoliateurs des populations. Nombreux sont donc ces Togolais qui en ont été victimes de la dilapidation de leurs sous et de leurs fortune. Conséquence : IDH-Microfinance a fermé ses portes sans avoir remboursé ses épargnants. L’argent épargné s’est volatilisé dans la nature sinon parti en feu au nez et à la barbe des pauvres épargnants. Et pendant que ces derniers souffrent le martyr, Kwassi KLUTSE lui, sans être inquiété, les tourne en bourriques tout en se donnant lui, une insolente vie dorée. Une situation qui fait grincer des dents tant au sein des victimes que de la population. Le responsable de ReDeMar n’avait atteint ce stade quand ce dernier a été embastillé dans ce même pays et sous le même régime. N’est-ce pas la politique de deux poids deux mesures?
 
Dans sa parution N° 214 du mardi 8 mardi 2016, le confrère « SIKA’A », recevait un des responsables de « IDH-Microfinance. Ce dernier parlant dans l’anonymat avant dans un premier temps réfuté la thèse selon laquelle l’« IDH Microfinance n’est pas un réseau d’escrocs ». Au cours de ses investigations sur le même sujet, le confrère « SIKA’A a été révélé que : « Le fils du principal promoteur de l’institution financière aurait détourné une somme colossale qui a mis en faillite de son père. » Une révélation aussi poignante prouve à suffisance que la misère infligée aux milliers épargnants de IDH-Microfinance, relève non seulement de la mauvaise gestion des fonds mis à la disposition de l’entreprise financière mais surtout de la responsabilité de Kwassi KLUTSE lui-même puisque les indiscrétions font été de ce que la faillite proviendrait de son propre fils. Généralement dans ces genres de situation, le gouvernement met en place une commission d’enquête pour situer les responsabilités et rétablir les épargnants dans leurs droits. Cela n’a pas été le cas. En lieu et place d’une enquête, le gouvernement a laissé la situation pourrir jusqu’aujourd’hui plongeant ainsi les épargnants dans un profond désarroi surtout pour ceux qui y ont mis toute leurs fortunes. Pourquoi a-t-on laissé faire Kwassi KLUTSE ? Et pourquoi son fils voleur n’a-t-il pas été interpellé pour des raisons d’enquêtes quand bien même on sait qu’on ouvre les enquêtes mais elles ne donnent rien ? Pourquoi ces deux personnes sont-elles en liberté ? Qu’est-ce qu’elles ont fait des millions amassés chez les pauvres populations ? Le détournement n’est-il pas puni au Togo ? Et pourquoi le gouvernement n’agit-il pas comme c’était dans le cas de l’affaire ReDemarr où mine de rien son promoteur avait été envoyé en prison ? L’Etat a-t-il bénéficié d’une aide financière d’IDH-Microfinance ? Autant de questions qui taraudent l’esprit des épargnants.
 
A en croire ce responsable d’IDH-Microfinance qui a requis l’anonymat, la responsabilité de cette faillite est belle et bien imputable en grande partie à son patron, c’est-à-dire au sieur Kwassi KLUTSE. L’informateur s’offusque de la situation ainsi créée et révèle alors : « Convaincu que cette crise était en grande parie due à la mauvaise gestion des administrateurs d’alors, au devant desquels se trouvait l’ex-premier ministre Kwassi KLUTSE, le gouvernement a, en juillet 2010 par décret pris en conseil des ministres décidé de dissoudre le Conseil d’administration du réseau IDH-Microfinance. Puis, il a nommé un administrateur provisoire pour 18 mois en vue du redressement du réseau. Ce dernier avait pour mission de faire l’état des lieux, de situer les responsabilités et de faire les propositions concrètes en vue de relancer les activités des mutuelles. Ce nouvel administrateur est Mablé KODJO. Malheureusement, force est de constater que jusqu’à l’heure où nous parlons, c’est le silence radio.» A l’analyse des faits, on se rend compte que le gouvernement togolais a fait une part belle au PM Kwassi KLUTSE, promoteur de l’entreprise et à son fils. Il y a eu du laisser-aller dans le suivi du dossier. La condition exécrable dans laquelle vivent les Togolais en général et en particulier ces épargnants spoliés par IDH-Microfinance ne dit rien aux dirigeants togolais sinon ils allaient agir en faveur de ces infortunés. Doit-on comprendre à une complicité dans la faillite de l’entreprise entre Kwassi KLUTSE et le pouvoir togolais ? A quoi rime cette inaction du gouvernement togolais qui ne cesse de bourrer les oreilles aux gens comme quoi ils travaillent pour le bonheur des populations ? La poursuite en justice du sieur Kwassi KLUTSE et de son fils d’avère plus que jamais indispensable parce qu’ils en sont tous les deux responsables de la faillite de l’institution financière. Une confirmation du responsable d’IDH-Togo qui a requis l’anonymat. Pour lui, rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui pour soulager la peine des épargnants spoliés. « Aucune information crédible ne parvient à la population, que ce soit du côté de l’administrateur provisoire ou du côté du gouvernement. De 18 mois, nous nous retrouvons aujourd’hui à 6 ans. Monsieur Mablé KODJO est-il toujours en fonction ou c’est les moyens qui lui manquement », se lamente-t-il. Le sieur Kwassi KLUTSE est-il un intouchable ? Les dirigeants togolais qui crient sur tous les toits d’œuvrer pour le bien-être des populations ne devaient pas cautionner ces genres de comportements de citoyen véreux, véritable danger pour le reste de la population. Il est temps que le sieur Kwassi KLUTSE subisse la rigueur de la loi en répondant de sa mauvaise gestion de l’IDH-Microfianance devant les juridictions étant donné que c’est lui le premier responsable à qui incombe toute responsabilité et plus encore, c’est son propre fils qui serait à l’origine de la faillite de l’entreprise. Le gouvernement doit rappeler à l’ordre le sieur Kwassi KLUTSE, cet ancien Premier Ministre qui devait normalement donner le bon exemple aux autres, au nom du civisme que brandissent les autorités du pays à tout bout de champ. Non à la politique de deux poids deux mesures. Au nom de la loi, que Kwassi KLUTSE rétablisse dans leurs droits ces pauvres épargnants qu’il a spoliés à travers son réseau d’escroquerie d’IDH-Microfinance. Vivement que renaisse des cendres un Togo nouveau, une vraie République où tous les fils et filles seront égaux devant la loi.
 
Idelphonse Akpaki
 

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La STT lance une campagne pour le service public de qualité.

ven, 18/03/2016 - 16:47
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© togoactualite – La Synergie des travailleurs du Togo (STT), la dernière née des centrales syndicales au Togo lance à partir de ce 22 mars 2016, une campagne de «service public de qualité ». L’information a été apportée à l’intention du public au cours d’une conférence de presse organisée ce jeudi à la Maison de la presse à Lomé.
 
La campagne qui durera 3 consiste à une décente dans les services de l’administration publique pour expliquer aux camarades en quoi consiste le « service public de qualité », quels sont ses éléments fondamentaux, à quoi cela nous conduira, et quels sont les comportements qui y concourent », a déclaré la Coordinatrice de la STT, Mme Nadouvi Lawson.
 
Pour le STT le service public de qualité est un service d’intérêt général mis en place par le gouvernement pour la satisfaction maximum des besoins de la population dans le respect strict de tous les textes et règlements, à un coût moindre pour le budget de l’Etat et offrant un travail décent aux agents. Par cette campagne, la Synergie veut obtenir du gouvernement qu’il donne une meilleure visibilité des services publics, un meilleur fonctionnement et un meilleur respect des textes
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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Pascal Bodjona : Après la messe d’action de grâce, A quand la rentrée politique ?

jeu, 17/03/2016 - 20:22
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Caricature : Donisen Donald / Liberté


Libéré au forceps le 6 février 2016, les Togolais attendaient sa première sortie officielle. Il a choisi de la dédier à Dieu. Pascal Bodjona était vendredi dernier à la paroisse Saint-Antoine de Padoue pour une messe d’action de grâce. C’était en présence d’une flopée d’acteurs politiques, mais aussi de ses admirateurs.
 
Mais au-delà de cette reconnaissance au Créateur pour ses bénédictions sur lui, les Togolais s’impatientent de voir l’ancien ministre effectuer sa rentrée politique et surtout savoir sa nouvelle orientation…
 
Une première sortie pour Bodjona
 
Ses amis et admirateurs l’attendaient impatiemment après sa libération. Son silence inquiétait énormément. La première sortie officielle, Pascal Bodjona l’a faite le vendredi 11 mars dernier, au travers d’une messe d’action de grâce commandée qui a eu lieu à la paroisse Saint-Antoine de Padoue de Hanoukopé à Lomé.
 
Ainsi ce vendredi dans l’après-midi, l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, son épouse et ses enfants, accompagnés d’une horde d’amis et d’admirateurs, étaient présents pour rendre hommage à Dieu pour sa libération. « Tout est grâce », telle est la phrase qui résume cette messe célébrée par le Père François Laré. Dans son homélie, le curé de la paroisse s’est appuyé sur les enseignements tirés du Livre de la Sagesse. « Comment ne pas rendre gloire à Dieu pour cette liberté retrouvée ? Si le juste est le fils de Dieu, il le délivre toujours. Et c’est ce qui arrive à ceux qui marchent dans la voie de Dieu », a-t-il prêché.
 
L’officiant a trouvé les mots justes pour appréhender la situation de Pascal Bodjona et le réconforter. « Le mal n’aura jamais un dernier mot devant un chrétien », a-t-il relevé, faisant observer au passage qu’il n’y a que des événements heureux qui attendent ceux qui marchent dans la voie de Dieu. L’ancien ministre a été même fait « Ambassadeur extraordinaire de la miséricorde » par le curé, pour avoir pardonné ses détracteurs – hum- malgré les humiliations subies, et il s’est remis entre les mains de la Vierge Marie. « Je remets mon futur entre tes mains », c’est par ces mots que l’ancien bouclier politique de Faure Gnassingbé a dédié sa vie à Marie. Il n’a pas manqué de remercier tous ceux qui étaient de cœur avec lui durant sa détention.
 
Plusieurs leaders politiques ou hommes publics tels que Me Dodzi Apevon, Zeus Ajavon, Isabelle Améganvi, Robert Olympio étaient présents à cette messe. Signe sans doute de leur sympathie à Pascal Bodjona. Cette sortie a offert une fois de plus l’occasion pour ses admirateurs de lui témoigner leur soutien. Selon les sources, ce sera la nième messe d’action de grâce organisée depuis sa libération.
 
A quand la rentrée politique et quelle orientation pour Bodjona ?
 
« Je mets tout le monde au défi de m’apporter un élément quelconque qui puisse me convaincre que cette affaire demeure une affaire judiciaire (…) Je suis là et je suis serein , je ne porte aucune accusation contre qui que ce soit, mais j’estime et c’est l’occasion de dire bravo à certains de nos magistrats qui sont décidés à dire le droit avec courage en allant vers la reconnaissance de leur serment », tels étaient les premiers mots de l’ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités territoriales à la presse, à son arrivée à Lomé suite à sa libération d’office de la prison de Tsévié le samedi 6 février dernier, amer contre ses détracteurs pour le grief porté contre lui dans l’affaire dite d’escroquerie internationale et qui l’a privé de liberté durant 533 jours. Et sur la question qui importait tout le monde, à savoir son avenir politique, l’homme était catégorique. « Vous me voyez sans avenir ? », a-t-il retourné à un journaliste qui l’avait interpellé là-dessus. « Je viens d’arriver, je suis chez moi ; je vous donne clairement la conviction et le sentiment que le débat est ouvert. Mais l’avenir d’un homme est dicté par son créateur », a-t-il tempéré juste après.
 
Sur cette problématique, il était légèrement plus prolixe dans l’interview accordée au magazine « Jeune Afrique ». « Je vais prendre le temps de me reposer et de me ressourcer. Mais mon avenir politique est certain. Je n’ai pas encore vu de nuages affirmer le contraire. Il s’agit d’un devoir citoyen de s’intéresser à la gestion et à la vie de son pays. Je n’ai pas subi tout ce préjudice pour disparaître ensuite tranquillement de la scène politique », avait-il répondu au confrère qui lui demandait comment il envisage son avenir politique désormais.
 
Cela fait exactement trente-huit (38) jours que Pascal Bodjona a recouvré sa liberté de mouvement et de parole. Mais alors à quand sa rentrée politique ? C’est peut-être être trop pressé que de soulever le débat. Mais cette question, tous les observateurs de la scène politique togolaise, les amis, amoureux de la démocratie et de l’alternance dans notre pays se la posent, au regard de la timidité relative sur la scène politique togolaise alors même que des échéances politiques pointent à l’horizon. Malheureusement, le pouvoir est en roue libre, n’en faisant qu’à sa tête.
 
Au sortir de la messe ce vendredi, Pascal Bodjona n’a pas été bavard. Il n’a laissé aucun indice sur sa rentrée, ni son orientation politique. Doit-on considérer cette messe d’actions de grâce comme une rentrée officielle ? C’est quoi son projet pour le Togo? Si l’on est certain, tel que promis par lui-même, qu’il ne disparaitra pas de la scène politique, la véritable inquiétude est relative à son orientation politique.
 
Pour un pur produit du pouvoir Rpt/Unir qui a subi des injustices de la part d’un régime et surtout d’un homme qu’il a façonné politiquement, la question se pose avec légitimité. Va-t-il créer son propre parti politique pour avoir les coudées franches ? Il faut avouer que ce sera celui de trop au Togo. Faut-il le rappeler, notre pays compte déjà 110 formations politiques. Fera-t-il alors son adhésion à l’un des partis de l’opposition existant et qui mène déjà le combat de l’alternance ? Difficile qu’il soit aisément accepté par les dignitaires de cette éventuelle formation de son choix, pour un ancien baron du pouvoir qui aura blessé beaucoup de gens au cours de ses années glorieuses.

D’ailleurs les blessures de ses péchés politiques sont encore actuelles. Ou bien Pascal Bodjona va-t-il choisir d’être indépendant des deux principaux courants politiques au Togo, le pouvoir et l’opposition sérieuse, jouer la troisième voix, l’équilibriste, comme aiment à le faire certains leaders politiques au Togo? Malheureusement cette option qui sent l’hypocrisie politique n’a jamais prospéré au Togo, et les leaders qui se sont recouverts de ce manteau ont toujours été multipliés par zéro par les populations. Il y a un certain manichéisme politique tacite au Togo qui voudrait que l’on soit du côté du pouvoir ou de l’opposition sincère pour avoir la cote.
 
Sur la problématique de la nouvelle orientation politique de Pascal Bodjona, beaucoup d’observateurs doutent de voir l’homme aller frontalement contre ses anciennes amours dont il connait bien la capacité de nuisance. « Un loup déguisé en agneau », telle est l’image que certains lui collent. « Je ne vois pas Pascal Bodjona, aussi intelligent et politiquement armé soit-il, avoir le cran d’affronter le pouvoir que lui-même il a façonné. Il va se faire écraser. Ce qu’il a suivi en détention ne représente rien par rapport à ce dont il a profité du régime. Ce qui l’unit à Faure est plus grand que ce qui les divise (…) », relève un analyste qui appréhende l’avenir politique de Pascal Bodjona à l’aune de la trajectoire suivie par Agbéyomé Kodjo qui, malgré les misères à lui faites par le pouvoir avec sa détention arbitraire dans l’affaire des incendies, est retourné dans les bras de ses bourreaux et s’attable avec eux…Pascal Bodjona n’est peut-être pas Agbéyomé Kodjo. Les jours, semaines ou mois à venir nous situeront.
 
Source : [15/03/2016] Tino Kossi, Liberté
 

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Jean-Pierre FABRE condamne l’ignoble et lâche crime de Grand Bassam

mer, 16/03/2016 - 23:40
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Lomé, le 14 mars 2016

 

Le Président National
 
 
 
N° 16-033/ANC/ PN-SG

 
 

A
Son Excellence Monsieur
Alassane Dramane OUATTARA
Président de la République
de Côte d’Ivoire
 
ABIDJAN (Rép. de Côte d’Ivoire)

 
 
Monsieur le Président et cher Frère,
 
Mon parti, l’ANC, et moi, apprenons avec consternation et indignation, la situation tragique que traverse le peuple frère de Côte d’Ivoire, suite à l’attentat terroriste du dimanche 13 mars 2016, qui a visé la plage très fréquentée de Grand Bassam, près d’Abidjan et occasionné une quinzaine de morts ainsi que des dizaines de blessés parmi lesquels des blessés graves.
 
Dans ces circonstances douloureuses, nous nous tenons à vos côtés pour vous manifester notre soutien, notre sympathie et notre solidarité.
Nous présentons nos condoléances attristées aux familles endeuillées et nos vœux de prompt rétablissement aux blessés.
 
Nous condamnons avec la plus grande fermeté, cet acte ignoble et lâche, et vous félicitons pour la riposte rapide des forces de défense et de sécurité, qui a permis de mettre hors d’état de nuire, les auteurs.
 
En renouvelant nos vœux sincères de paix, de prospérité et de progrès à vous-même ainsi qu’au peuple de Côte d’Ivoire, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président et cher Frère, les assurances de ma très haute et fraternelle considération.
 
Signé
 
Jean-Pierre FABRE
 

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L’ANC exige la libération immédiate et sans condition du Pasteur Edoh Komi

mer, 16/03/2016 - 23:15
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COMMUNIQUE

 
 
Le jeudi 10 mars 2016, le Pasteur EDOH Komi, défenseur des droits de l’homme et Président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), la voix des sans voix, est invité par téléphone à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) où il est maintenu en garde à vue. Le lendemain, il est présenté au procureur de la République qui l’inculpe ‘’d’outrage à magistrature’’ et de ‘’trouble à l’ordre public’’ et le fait déposer à la prison civile de Lomé.
 
L’ANC constate que l’embastillement du pasteur militant des droits de l’homme intervient à la limite de la légalité et dans des conditions de grande confusion et de machination. On note ainsi la procédure viciée d’interdiction du sit-in prévu par le MMLK. On note également l’invitation du ministère de la Justice faite au pasteur EDOH par téléphone.
 
Il est particulièrement scandaleux que la justice et la magistrature togolaises notoirement reconnues instrumentalisées par le régime RPT/UNIR, avec des juges habités par le goût du lucre et l’appât du gain, s’offusquent d’un prétendu ‘’outrage à magistrature’’ pour expédier en prison un militant des droits de l’homme, défenseur et porte-voix des plus faibles.
 
L’ANC dénonce et condamne fermement l’arrestation et la détention abusives du Président du MMLK, le Pasteur EDOH Komi, et exige sa libération immédiate et sans condition.
 
L’ANC fustige la recrudescence des pratiques liberticides que le régime RPT/UNIR met une fois encore en branle, pour renforcer le climat d’intimidation, d’insécurité et de peur, créé et entretenu à dessein, notamment dans la perspective des prochaines élections.
Il apparaît en effet, que les récentes lois votées par la majorité RPT/UNIR, notamment sur le code pénal, la CNDH, la liberté d’accès à l’information, participent de cette stratégie de restriction des libertés et de violation des droits de l’homme en toute impunité.
 
L’ANC demande au gouvernement de respecter les droits et libertés des populations togolaises et de prendre les mesures appropriées pour assurer efficacement la sécurité des citoyens togolais, notamment les responsables politiques et ceux des organisations de défense des droits de l’homme.
 
L’ANC exprime son plein soutien et son entière solidarité au MMLK et à son Président.
 
L’ANC appelle les populations à redoubler de vigilance, à ne pas céder à la peur et à être à l’écoute des mots d’ordre de mobilisation.
 
Fait à Lomé, le 15 mars 2016
 
Pour le Bureau National,
Le Vice-Président
 
Signé
 
Patrick LAWSON-BANKU
 

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La BRVM fait un clin d’œil aux opérateurs économiques togolais

mer, 16/03/2016 - 20:59
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© togoactualite – La Bourse régionale des valeurs mobilières bureau du Togo (BRVM-Togo) a organisé hier mardi une journée porte ouverte sur l’institution boursière au Togo. Il s’agit par cette rencontre de permettre à tous les acteurs du marché financier régional de se retrouver dans un endroit pour échanger sur les questions de bourse et de financement par le marché régional.
 
Pour Bertrand Bodet, directeur de l’antenne nationale de la BRVM-Togo, le marché financier apparait pour les entreprises togolaises, comme une véritable alternative au financement bancaire classique qui a ses caractéristiques et leur permet de diversifier les sources de financement en réussissant de nombreux investisseur.
Le Togo, mise à part ECOBANK considérée comme une entreprise togolaise, aucune entreprise togolaise n’est présente en bourse. Au niveau de la BRVM, sur les 39 sociétés cotées à ce jour la Côte d’Ivoire seule compte 31 sociétés, le Sénégal 3, le Burkina Faso 2.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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L’acte 9 du festival FIL BLEU lancé

mer, 16/03/2016 - 20:54
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© togoactualite – La 9ème édition Festival international « Les Lucioles Bleues » (FIL Bleues) a été lancée hier mardi à Lomé par le ministre de la Communication, M. Guy Lorenzo et en présence M. Berlanga Martinez, le chef de la délégation de l’UE au Togo en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture et des arts et de la politique.
 
Un festival qui s’ouvre alors la chose culturelle dans notre pays traverse des difficultés, ce qui a fait dire au directeur du festival, M. Cyriaque Noussouglo que « Nous avons la forte conviction qu’il reste encore du chemin pour que les arts et la culture acquièrent véritablement leur lettre de noblesse dans notre pays. Non pas que des talents n’existent pas ou que le fleuve de la création ait tari ».
 
L’ouverture a été couplée avec le vernissage de l’œuvre « Je te salue Christiane » de l’artiste Wananu E. Kobla. Pour son auteur, cette exposition propose une série de peinture représentant des personnages féminins et masculins. « Je te salue Christiane » est une lettre ouverte, articulée comme une ode à la liberté et à l’égalité », souligne-t-il.
 
L’Association FILBLEUES a été créée à Lomé le 15 août 2003 à l’initiative de la compagnie Gakokoé, France, de l’atelier de Lomé et de professionnels des arts et de l’art et de la culture. Elle a pour but la promotion et de la diffusion de la culture, des arts de la scène, des arts plastiques ou visuels, de la littérature et la formation.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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Missions de maintien de la Paix : des officiers togolais formés aux techniques américaines sur le mouvement des troupes

mer, 16/03/2016 - 14:49
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Des officiers en charge du mouvement des troupes togolaises dans les missions de maintien de la paix ont reçu, en Italie, une formation accélérée de 60h assurée par des instructeurs de l’Armée Américaine section Afrique (USARAF). La formation s’est déroulée du 18 janvier au 11 mars 2016.
 
L’idée de la formation était d’améliorer le mouvement du personnel et de l’équipement lors des opérations. 57 officiers togolais ont été ainsi entretenus par des formateurs de l’Équipe du Partenariat d’Aide au Déploiement Africain, section armée de terre (ADAPT-G) de l’USARAF.
 
« Les élèves ont appris les principes de base des opérations américaines de déploiement », a rassuré le Capitaine Samuel Diaz Torres, instructeur ADAPT-G au 142e Bataillon de Soutien et d’Appui au Combat.
 
Le programme comprenait des opérations ferroviaires, portuaires, le transport aérien et des opérations de convoi, ainsi que le centre d’équilibrage et de planification des mouvements de l’unité. Les soldats togolais ont mis en œuvre ces opérations au port de Lomé et à l’aéroport international de Lomé.
 
Après cette formation, les instructeurs togolais devraient être aptes d’organiser des cours autonomes de formation en mouvement de l’unité, dans le cadre des opérations de maintien de la paix
 
source : fullnews
 

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<p>Tweet Le ministre Yark interpelé

lun, 22/02/2016 - 11:21
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Le ministre Yark interpelé vendredi 20 février dernier par rapport aux informations qui circulent dans les médias, à propos d’un groupe qui se fait appeler Ansar Al Souna et qui menace un iman à Lomé et les autorités, le responsable de la sécurité et de la protection civile demande à ne pas être dans « les airs ».
 
Le ministre a été en effet, interpelé en marge d’une cérémonie au Ministère de l’Environnement sur la question de menaces terroristes qui planent sur le Togo. Le ministre a d’abord demandé de quel groupe dont parle notre reporter avant d’inviter au calme.
« Ayez les pieds sur terre, s’il y a danger, on vous dira » a indiqué Yark Damehame qui était sur le point de quitter la manifestation qui venait juste de finir.
 
Depuis quelques jours, un message audio dont l’auteur serait d’un groupe qui se fait appeler Ansa Al Souna qui jusque-là est méconnu des services de renseignements. Dans le message, en langue Kotokoli Tem, une mise en garde formelle est adressée aux dignitaires musulmans accusés de s’écarter de la pratique rigoriste de l’islam.
Par ailleurs, l’enregistrement indexe l’Imam Souleyman de la mosquée de Totsi à qui, le groupe demande d’arrêter ses machinations , « s’il veut que le Togo soit calme et que le pays ne vive pas ce que les autres pays endurent ».
 
L’enregistrement a fait le tour des réseaux sociaux et plusieurs journaux en ont parlé courant la semaine écoulée. Le ministre ne devrait pas ignorer l’existence de cette vidéo. Alors, lorsqu’il se demande de quel groupe on parle, en évoquant la question, cela peut laisser cours à plusieurs interprétations.
De toutes les façons, les observateurs s’accordent à dire que le contexte sécuritaire de la sous-région appelle à la vigilance pour préserver les populations togolaises des affres des mouvements intégristes.
 
Germain Doubidji
 
source : togotopnews
 

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Togo-Politique/Koffigoh : «J’ai tout fait pour éviter la guerre civile»

lun, 22/02/2016 - 09:54
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L’ex Premier Togolais, Me Joseph Kokou Koffigoh, a défendu ce dimanche à Lomé l’option choisie le 03 décembre 1991 Rechercher 03 décembre 1991 de se rendre après l’assaut lancé contre la primature par des militaires de l’Armée. L’attaque avait eu lieu durant la transition entamée trois mois après la conférence nationale en 1991.
 
Reçu comme invité à la radio Nana Fm à Lomé, Koffigoh qui se révèle aux togolais comme un poète a déclaré que « Je devrais rester à la primature et continuer par subir l’assaut des obus et des chars jusqu’à ce qu’il ne reste plus un survivant ? C’est dommage. Si on devrait le refaire, on irait tous les 03 décembre aller déposer une gerbe de fleurs sur ma tombe ».
 
Et à propos de la décision prise en ce jour crucial et mémorable dans la vie des Togolais, Koffigoh a poursuivi que « J’ai tout fait pour éviter la guerre civile dans notre pays » et a précisé qu’il a préféré éviter le bain de sang en se rendant à Lomé 2 chez Eyadema. De ce geste salvateur pour le pays, il a révélé qu’Eyadema l’a félicité avant sa mort.
 
Sur sa gestion de la transition, l’homme qui a dénoncé l’arrestation de l’ex Président ivoirien Laurent et son procès actuel a la Cour Pénale Internationale (CPI) dira avoir réussi sa mission et que la « seule chose qui a manqué c’est la chute d’Eyadema, le Premier ministre n’avait pas été élu avec pour mission de faire tomber à lui tout seul Eyadema. Le Premier ministre de la transition avait été élu pour préparer le pays aux démocraties, d’organiser des élections pour que des Togolais choisissent leurs dirigeants ».
 
Et pour les acquis de la transition, Koffigoh a rappelé avoir doté le Togo d’une Constitution démocratique et moderne, organisé l’élection présidentielle de 1993 et ensuite les législatives gagnées par l’opposition mais mal gérées les deux partis le de l’opposition le CAR de Me Yawovi Agboyibor et l’UTD d’Edem Kodjo qui avaient eu la majorité.
 
En marge des éclaircissements faits par Joseph Koffigoh sur la gestion de la transition, le sujet demeure toujours un sujet à polémiques parmi des Togolais dont certains qui se retrouvent aujourd’hui dans la diaspora estiment que le pays avait déraillé depuis le 03 décembre 1991.
 
source : koaci
 

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Ce que gagne Fabre en tant que chef de file de l’opposition

dim, 21/02/2016 - 13:43
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On en sait un peu plus sur les avantages pécuniaires accordés à Jean-Pierre Fabre, consacré officiellement chef de file de l’opposition par un décret pris en conseil des ministres le 25 janvier 2016.
 
Selon une source que notre rédaction a réussi à interroger dans l’entourage du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre a pris connaissance du décret dans son intégralité. Un décret que la Présidence de la République vient de lui envoyer.
 
A en croire les termes de ce décret, le leader de l’ANC toucherait par mois une somme de 2.000.000 FCFA comme chef de file de l’opposition. En outre, il dispose d’avantages matériels.
 
Le décret d’application de la loi portant statut de l’opposition détermine les privilèges du chef de file de l’opposition qui a rang de président d’institution selon le protocole d’Etat. Le chef de file de l’opposition togolaise ne disposera pas que de droits, il aura aussi des obligations. Il doit veiller, précise le texte, entre autres, à préserver l’intérêt supérieur de la nation dans le cadre de ses activités, à se conformer aux devoirs citoyens et républicains et participer aux manifestations publiques officielles auxquelles il sera invité.
 
Eyram LAWSON
 
source : http://gapola.info
 

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Présidentielle : Faustin-Archange Touadéra élu président de Centrafrique

sam, 20/02/2016 - 21:47
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L’ancien Premier ministre Faustin-Archange Touadéra a été élu président de Centrafrique, a annoncé samedi à Bangui l’Autorité nationale électorale (ANE).

 

Selon les résultats du second tour de la présidentielle publiés par la présidente de l’ANE, Madeleine Nkouet Hoornaert, M. Touadéra, dernier Premier ministre de l’ex-président François Bozizé renversé en 2013, a recueilli 62,71% des suffrages contre 37,29% pour son rival, Anicet-Georges Dologuélé.

 

Ces résultats doivent être validés par la Cour constitutionnelle de transition.

 

Désormais chargé de redresser un pays parmi les plus pauvres de la planète qui a sombré dans le chaos après les tueries intercommunautaires de 2013-14, M. Touadéra a obtenu 695.059 voix, contre 413.352 à M. Dologuélé, selon l’ANE.

 

Malgré la volonté affichée des électeurs à Bangui lors du second tour dimanche de voter en masse pour élire un président, après de nombreux reports, afin de tourner la page des violences, la participation au niveau national n’a pas été aussi forte qu’attendue par les responsables politiques centrafricains.
Sur 1.954.433 électeurs inscrits, 1.153.300 ont voté, pour 1.108.411 suffrages exprimés, selon l’ANE.

 

Anicet Georges Dologuélé, un des favoris parmi 30 candidats en lice, était arrivé en tête du premier tour (23,78%) le 30 décembre. Le score de M. Touadéra (19,42%), candidat indépendant qui a fait une campagne discrète avec moins de moyens financiers que son adversaire, avait été la grande surprise du premier tour.

 

source : AFP

 

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Togo-Santé : Epidémie de rubéole sur les enfants de 5 à 9 ans, selon le ministère de la Santé

sam, 20/02/2016 - 18:55
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C’est par un communiqué du ministre de la Santé et de la Protection sociale que l’information a été rendue publique vendredi. Le Togo est confronté à une épidémie de rubéole contrairement à la rumeur qui soutenait que le pays était confronté une épidémie de rougeole.
 
Le communiqué du ministre de la santé vient situer l’opinion sur la nature du mal dont souffrent des centaines d’enfants en bas-âge. Le ministère dans cette déclaration, indique avoir été saisi par une rumeur faisant étant de l’existence actuelle d’une épidémie de rougeole au Togo.
 
Après des investigations menées par des divisions de la surveillance intégrée des urgences sanitaires et de la riposte, « aucune donnée ne permet de confirmer cette information », insiste le ministère de la Santé. Par contre,précise-t-il, les « investigations ont permis de constater l’existence de quelques cas maîtrisés de rubéole,une infection virale contagieuses survenant le plus souvent chez l’enfant entre 5 et 9 ans et qui engendrerait la confusion avec la rougeole ».
 
Selon les informations disponibles sur le sujet, une surveillance régulière de la rougeole existe dans le pays. Depuis janvier, le système de surveillance a effectué des prélèvements et sur 98 cas, seulement 3 ont été positifs à la rougeole. Mais pour la rubéole, c’est plutôt 38 qui ont été positifs.
 
La rubéole est une maladie bénigne qui présente des signes similaires à la rougeole. La maladie se caractérise par une fièvre modérée et une éruption cutanée qui débute au visage et s’étend rapidement au tronc et aux membres supérieurs sous la forme de taches rouges.
 
Le ministre de la Santé invite les populations à redoubler de vigilance et à mener tout enfant présentant ces signes au centre de santé le plus proche. Il a, en outre annoncé l’introduction dans la routine des vaccinations, du vaccin contre la rubéole.
 
Fin
 
A.G.
 
source : afreepress
 

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Le Premier ministre du Togo assistera à l’AHIF

sam, 20/02/2016 - 17:01
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Le Premier ministre du Togo, M. Komi Sélom Klassou, a annoncé qu’il sera parmi les VIP qui assisteront au Forum africain de l’investissement hôtelier, tenu sous le patronage de M. le Président, Faure Essozimna Gnassingbé, en avril, à Lomé.
 
M. Klassou dit : « Le Togo a des projets de développement et d’expansion dynamiques dans les domaines du commerce et du tourisme et nous sommes ravis d’accueillir cette importante conférence dans notre pays. Je suis certain qu’elle apportera une excellente plateforme pour discuter de l’avenir. »
 
Le Premier ministre sera rejoint par des ministres de divers gouvernements africains, des experts du tourisme, des investisseurs de l’hôtellerie internationale et des dirigeants d’entreprises de premier rang.
 
Le mois dernier, Ethiopian Airlines a annoncé que la compagnie volera, en partenariat avec Asky Airlines, trois fois par semaine d’Addis Abeba à New York, via l’aéroport de Lomé au Togo, renforçant ainsi les liens internationaux du pays. En outre, le nouveau terminal de l’aéroport de Lomé permettra d’augmenter le volume de ses passagers et du transport de marchandises de manière significative et l’expansion planifiée de son port maritime va tripler sa capacité actuelle.
 
Matthew Weihs, Directeur général de Bench Events, organisateur de l’AHIF dit : « Nous sommes ravis d’accueillir le Premier Ministre et d’autres ministres à notre conférence. Il s’agit d’un moment important pour le Togo et pour l’Ouest de l’Afrique dans son positionnement pour devenir une destination stratégique d’investissements. Au fur et à mesure que le tourisme et le commerce grandissent, la demande de capacité hôtelière en fera de même. »
 
Il poursuit : « Nous avons un programme de conférence comprenant de nombreux intervenants influents qui partageront leurs points de vue sur des sujets de haute importance. Nous attendons avec impatience des échanges animés et enrichissants. »
 
Des dirigeants de l’industrie vont souligner les développements du secteur du tourisme et des ministres étayeront les liens directs avec les dernières réflexions gouvernementales. Il y aura également de nombreuses opportunités de réseautage et de discussions bilatérales.
 
Deux recherches très attendues par l’industrie seront également présentées pour la première fois au forum. Tout d’abord, le Rapport « Pipeline 2016 », de l’influent W Hospitality, qui sera présenté par son auteur, Trevor Ward, Directeur général, W Hospitality Group. Il offrira une mise à jour complète des projets de développement hôtelier des chaînes internationales à travers l’Afrique.
 
Puis, les chiffres présentés par Thomas Emanuel, Directeur du Développement chez STR Global, fourniront une évaluation unique des revenus générés par chambre durant les 12 derniers mois dans sept marchés africains majeurs.
 
Le Forum débutera avec des échanges en tables rondes qui aborderont une grande variété de sujets dont : la sécurité, l’établissement de capitaux humains et comment augmenter le revenu. Parmi ceux qui mèneront les débats, on trouve Alain Sebah, Président-directeur général de Golden Tulip Afrique Francophone, Louvre Hotels et John Addo Kufuor, Président-directeur général de Africa Regent Hotel.
 
Après l’allocution de bienvenue de M. Komi Sélom Klassou, Premier ministre du Togo, le programme complet se déroulera avec notamment des sessions sur:
 
· Opportunités et défis en Afrique de l’Ouest
Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, Ministre du commerce, de l’industrie, du secteur privé et du tourisme
 
Mossadeck Bally, Fondateur, Président et Responsable exécutif, Azlaï Hotels
 
Sade Hughes, Managing Director, Mixta Hospitality and Retail Limited
 
Ghaby Kodeih, Directeur général, Société d’Hôtellerie, de Restauration et de Loisirs S.A.
 
Cesse Kome, Président, Koira Holding
 
·   Renouvellement et renouveau
Adji Otèth Ayassor, Ministre d’État, de l’Économie et des Finances du Togo
Ashok Gupta, Directeur et Président-directeur général, Kalyan Hospitality Development Togo SAU
 
Belise Kariza, Chef de la direction du tourisme, Rwanda Development Board
 
·  Connexions aériennes en Afrique de l’Ouest
Henok Teferra, Président directeur général, ASKY Airlines
 
Behramjee Ghadially, PDG réseau et planification, Arik Air
 
·  Que disent les investisseurs ?
Joram Sengendo, Investissement de Fonds propres en hôtellerie, CDC Group
 
Alexander Smertnik, Vice-président, Hospitality Investments, Quantum Global
 
Alternative Investments AG
 
·  Comprendre les exigences des banques de développement
 
Abdoulaye Fall, Vice-Président Opérations, Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO
 
Julien Lefilleur, Responsable de la division MAS, Proparco
 
Moseketsi Mpeta, Directrice l’Industrie Légère & Tourisme, Industrial Development Corporation
Marieme Travaly, Responsable principal des investissements, IFC
 
·  Pourquoi les investisseurs devraient être attentifs au secteur économique et milieu de gamme
Alain Sebah, Président-directeur général, Golden Tulip Afrique Francophone, Louvre Hotels Group
 
Le Togo attire un large choix de visiteurs prêts à parcourir ses beaux paysages et profiter de son climat tropical. Les derniers chiffres du Conseil mondial du voyage et du tourisme indiquent que le voyage et le tourisme ont participé directement au PIB à hauteur de 3,1 % en 2014 et, en 2015, une augmentation de 6 % est prévue, avec un accroissement annuel de 2,2 % de 2015 à 2025. Dans une analyse plus complète, la contribution totale au PIB du voyage et du tourisme était de 6,7 % en 2014, pour atteindre un surplus de 5,4 % à la fin 2015.
 
La conférence de l’AHIF se tiendra les 5 et 6 avril, dans le nouveau lieu majeur de la capitale, l’Hôtel Radisson Blu 2 Février. Pour le programme complet de l’AHIF du Togo, suivez le lien : www.africa-conference.com/togo/index.php/programme.
 
FIN
 
Au sujet du Forum africain de l’investissement hôtelier (AHIF)
L’AHIF est la première conférence de l’investissement hôtelier en Afrique, attirant de nombreux éminents propriétaires d’hôtels, financiers, des sociétés de gestion et leurs conseillers. Cet événement est organisé par Bench Events (www.benchevents.com), connu pour l’organisation, aux côtés de Questex Travel + Hospitality et de MEED Events, de nombreuses conférences hôtelières internationales de haut niveau, dont Berlin (IHIF), Dubaï (AHIC), Istanbul (CATHIC) and Moscou (RHIC).
 
Les sponsors du AHIF 2016 sont: Sponsors hôte : Ministère du Commerce, de l’Industrie, de la Promotion du secteur privé et du Tourisme du Togo et Groupe Kalyan; Sponsors Platine: AccorHotels; Carlson Rezidor Hotel Group et Marriott Hotels International; Sponsors Or: Areen Hospitality Interior Design; Colliers International, France Kitchen; Horwath HTL; Hotel Partners Africa; HVS; Hyatt; JLL; Kempinski Hotels; Kinza Yapi; Louvre Hotels Group; Source Interior Brand Architecture; Starwood Hotels and Resorts Worldwide, Inc.; STR Global; Swiss Education Group; Wyndham Hotel Group et ZPC Group.
 
 
Contacts
Pour de plus amples informations et des images haute définition, merci de vous rendre sur http://www.africa-conference.com ou de contacter :
 
– David Tarsh, Tarsh Consulting, à l’adresse : David@Tarsh.com, Tél : +44 (0) 20 7602 5262, Mobile : +44 (0) 7770 816 070.
 

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Togo/ Les transporteurs routiers en coopérative pour faire face aux défis du secteur

sam, 20/02/2016 - 16:32
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La Coopérative Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (CNATROT) est portée sur les fonds baptismaux ce jeudi 18 Février 2016 à Lomé, lors d’une assemblée générale constitutive.
 
Selon M. Kokou Wolou ABODJI, Président du CNATROT, une nouvelle ère commence ainsi pour le transport routier togolais. « Parler aujourd’hui d’une coopérative nationale des transporteurs routiers me réjouit car nous allons ensemble écrire une nouvelle page de l’histoire du transport routier togolais. Sans porter les gans pour le dire, notre transport routier est en retard. Face aux défis majeurs de l’heure, il est important de professionnaliser le secteur en nous mettant en coopérative au risque de nous voir disparaitre. C’est l’ardent désir exprimé par tout un chacun de nous lors de nos multiples rencontre d’échanges », a-t-il indiqué.
 
Le Directeur de Cabinet du Ministère des Infrastructures et des Transports, M. Mawoutoè FATONZOUM, a pour sa part, invité les entreprises de transport de marchandises à adhérer à la coopérative. Car soutient-il, « c’est l’union qui fait la force, l’union pour lever les défis du transport des marchandises par la route, l’union pour avoir un parc neuf, l’union pour mériter la confiance des pouvoirs publics et des partenaires ».
 
Aussi, a-t-il rassuré de l’engagement du gouvernement à accompagner les transporteurs pour qu’ils atteignent les cimes escomptés et exhorté les dirigeants de la coopérative à se montrer à la hauteur des missions que les membres leur confieront. « En portant sur les fonds baptismaux cette entreprise de coopérative, le gouvernement a répondu à vos attentes et sollicitations pour vous doter d’un outil important. C’est de votre engagement à adhérer massivement à cette entreprise de coopérative et à l’aune des résultats obtenus que le gouvernement et nos partenaires techniques et financiers décerneront leur quitus à la coopérative pour le sérieux de sa gestion », a-t-il souligné.
 
La création des sociétés coopératives est définie par les actes uniformes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) dont le Togo est membre. Aux termes des actes uniformes de l’OHADA, une coopérative « est un regroupement autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs , au moyen d’une entreprise dont la propriété et la gestion sont collectives et où le pouvoir est exercé démocratiquement et selon les principes coopératifs ».
 
Hélène Doubidji
 
source : togotopnews
 

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OBUTS fera volontiers une entrée dans le prochain gouvernement

sam, 20/02/2016 - 16:11
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L’adoption récente du décret d’application de la loi portant statut de l’opposition, a fait couler beaucoup d’encres et de salives. Fidèle à notre leitmotiv qui est de donner la parole à tous les acteurs, Elite d’Afrique a tendu le micro à Gérard ADJA, premier vice-président du parti Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS). « Cette loi en l’état, est à saluer, mais comporte des injustices », rappelle le bras droit d’Agbeyomé Kodjo dans cet entretien. Pour M. Adja, il est indispensable de réorganiser l’opposition, pour éviter d’abandonner le peuple et ouvrir ainsi un boulevard aux abus. Le parti de l’ancien premier ministre Kodjo, n’exclut pas une participation au prochain gouvernement, et assure que ses membres sont disposés à apporter leurs compétences s’ils sont sollicités. Lecture.
 
 
Elite d’Afrique : Un débat a lieu actuellement autour de la personne qui devrait incarner le chef de file de l’opposition, quelle est votre position à l’OBUTS par rapport à ce débat ?
 
Gérard Adja : D’abord je voudrais vous remercier pour l’opportunité que vous me donnez pour exprimer mon point de vue sur cette situation qui fait la une ces temps-ci. Je dirai que c’est une bonne chose d’avoir un statut de l’opposition ; et je crois que le gouvernement est à saluer et à féliciter d’avoir pensé à réglementer la vie politique dans notre pays en faisant voter cette loi. Pourtant, dans le vote de la loi, il y a eu des injustices comme le cas de l’article 2, qui dit que sont de l’opposition, les partis politiques qui se déclarent comme tel à l’assemblée nationale. Et les partis qui ne sont pas à l’assemblée nationale et qui n’ont pas l’opportunité de se déclarer à l’opposition en ce moment là ils sont de quel côte ? De l’opposition ou du parti au pouvoir ?
 
Donc il y a cette incongruité au niveau de la loi. Je pense que le parti majoritaire et les partis de l’opposition à l’assemblée nationale qui ont accepté cette loi dans cette configuration ont commis une faute contre l’ensemble des partis politiques de l’opposition parce que ce n’est pas normal que les choses soient ainsi. Cette loi adoptée comme tel, pose un autre problème, parce que si on dit qu’il faut juste aller se faire enregistrer comme étant de l’opposition et puis on l’est ou bien on le devient, je pense qu’il y a un problème, parce que toutes les manœuvres sont possibles lorsqu’il s’agira à certain niveau de faire les choses de manière équitable; et on demandera qui est de l’opposition, qui n’est pas de l’opposition.
 
 

Cette loi donnera l’occasion de faire des manœuvres


 
 
Donc les partis de l’opposition à l’assemblée nationale auraient pu voir cette subtilité et éviter que cette loi soit votée comme tel ou proposer des amendements pour que la loi soit un peu plus juste. Donc a mon avis, à ce jour, cette loi est bienvenue mais elle reste à améliorer. Maintenant pour aller plus directement sur l’intention de votre question, je crois que c’est bien que le statut soit fixe, c’est bien qu’on définisse des conditions pour que le chef de fil de l’opposition puisse aussi faire un travail digne de l’opposition. C’est une bonne chose mais, l’interprétation que les uns et les autres font de cette nouvelle et puis la manière dont on prend les choses me paraît moi un peu chaotique, parce que j’ai comme l’impression qu’on ne voit pas l’essentiel qu’il faut faire en ce moment.
 
 
EA : Et quel est l’essentiel selon vous ?
 
Gérard Adja : une réorganisation de la vie politique dans notre pays, c’est ça pour moi l’essentiel ; une réorganisation de la vie politique autant au niveau du pouvoir qu’autant au niveau de l’opposition, parce que vous savez le pouvoir n’est crédible que lorsqu’il y a une opposition crédible. Alors si le pouvoir tout le temps cherche à affaiblir l’opposition je crois que c’est lui-même qui s’affaibli, parce que d’un moment à un autre quand l’opposition n’aura plus de mots à dire et que le pouvoir semblera être sur un boulevard, tous les abus seront permis et le peuple en ce moment serait abandonné à lui-même. Un peuple abandonné à lui-même pourra à tout moment faire des choses qui ne sont pas tolérables et c’est ce que nous avons constaté un tout petit peu avant les fêtes de fin d’année, quand l’insécurité grandissait à Lomé un peu partout. Tout le monde criait mais, on avait l’impression qu’il a démission du pouvoir, l’opposition n’avait pas son mot à dire, parce que qui va dire quoi, contre qui ?
 
Le peuple semblait être voué à la merci de tous ces gangs là qui opéraient au vu et au su de tous. Personne n’a pu rien dire et le peuple se défendait tel qu’il pouvait. Et donc je crois que c’est des choses comme ça qu’il faut éviter en faisant en sorte que le parti au pouvoir soit bien organisé, travaille dans l’intérêt général et que l’opposition soit aussi bien organisée et travaille pour que le pouvoir en place puisse recadrer ou recadre les mauvais comportements pour que le peuple en bénéficie dans tous les cas. C’est l’essentiel à mon avis.
 
 
EA : est-ce que le débat aujourd’hui au tour de la question du statut de l’opposition du chef de file de l’opposition n’éloigne pas des questions prioritaires aujourd’hui notamment des réformes constitutionnelles et les élections locales ?
 
Gérard Adja : Cela ne devrait pas en principe, parce que c’est aussi une nécessité qu’on essaie de réorganiser un peu dans la vie politique dans notre pays. C’est une bonne chose, mais le débat concernant les reformes et les élections locales est permanent et on doit arriver à bout de ces reformes là. Je crois aussi qu’il est vrai que le pouvoir peut, à bon droit, essayer de manœuvrer pour retarder le plus possible ces reformes là, parce qu’il faut noter que si le pouvoir a l’opportunité de faire trainer les choses c’est parce que nous-mêmes qui sommes de l’opposition leur donnons cette opportunité.
 
 

Si on usait d’un peu plus d’intelligence et de savoir faire, on aurait plus contraindre le pouvoir à faire ces reformes à un moment donné.


 
 
Nous avons commis des erreurs du côté de l’opposition et jusqu’à présent ceux qui sont au devant de cette opposition et qui devraient normalement permettre que ces reformes soient faites n’ont pas joué un bon rôle; il faut qu’ils le sachent et le reconnaissent pour qu’ils cherchent surtout à recoller les morceaux et puis à se remettre en cause pour définir une nouvelle et bonne stratégie parce que si nous voulons continuer avec les mêmes pratiques, les mêmes méthodes sachant que les résultats seront les mêmes, nous ferons du surplace.
 
Les reformes sont toujours d’actualité même si on en parle pas. Il y a des contacts, des discussions en coulisses pour que les reformes aient lieu ; c’est la pression qu’il faut mettre qui manque aujourd’hui. Quel moyen a t- on pour la pression ? Si ce n’est pas la mobilisation populaire, or la mobilisation populaire nous l’avons tué nous-mêmes en la banalisant, en lui enlevant la quintessence. Aujourd’hui, le peuple se sent désabusé parce qu’on l’a utilisé pendant longtemps dans la rue tous les samedis et puis à un moment donné ce qu’on cherche on ne l’a pas trouvé. Le peuple s’est senti floué parce qu’à chaque samedi on promet qu’on y arrivera, finalement on n’y est pas arrivé.
 
 
EA : A suivre votre discours, on sent que le lien entre vos anciens partenaires de l’opposition est définitivement rompu. Est-ce que l’OBUTS est en train de s’éloigner de l’opposition traditionnelle pour rejoindre le camp du pouvoir ?
 
Gérard Adja : Il ne faut pas prendre les choses de cette manière. Nous avons travaillé à la création du CST (Collectif Sauvons le Togo) dont nous sommes membre fondateur. Malheureusement, par nos méthodes de gloutonnerie et de manque de volonté pour faire aboutir correctement les choses, ce regroupement qui à mon avis était un bon instrument pour amener à l’alternance est parti en lambeau. C’est vraiment dommage ! C’est regrettable ! CAP 2015 est allé à l’élection présidentielle, nous avons vu les résultats. Nous n’y étions pas associés, depuis lors nous avons fait entre temps une sortie pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale que nous changeons de stratégie. La stratégie pour nous aujourd’hui, c’est de travailler de tous les côtés pour que les uns et les autres comprennent que le Togo c’est pour nous tous et le Togo c’est nous tous qui devrons le construire. Alors si c’est pour nous tous et c’est nous tous qui allons le construire, il faut travailler de tous les côtés. Donc travailler aussi du côté du pouvoir pour essayer de leur faire comprendre qu’il y a nécessité de mettre de l’eau dans le vin et de changer de méthodes.
 
Ce n’est pas en étant vindicatif ou en étant opposé de façon violente avec des mots et des méthodes qu’on arrive toujours à faire comprendre à l’autre que nous avons besoin de changement. C’est avec la méthode douce, avec le dialogue et la concertation, avec surtout la volonté de convaincre de mieux faire, qu’on peut changer les choses dans la douceur. Le plus souvent, c’est cette méthode qui réussi. Il est vrai que vous voyez notre Président à côté du Chef de l’Etat depuis quelques temps dans certaines manifestations, il est vrai aussi que nous avons changé de stratégie entre temps, en se disant que le travail c’est des deux côtés qu’il faut le faire, donc ce n’est pas parce que notre Président s’approche du Chef de l’Etat pour discuter avec lui et apporter son expérience et l’aider à comprendre que le changement c’est pour nous tous, ce n’est contre personne, qu’il faut considérer qu’OBUTS n’est plus de l’opposition . Si on est plus de l’opposition est-ce qu’on a eu une responsabilité au niveau du pouvoir aujourd’hui ? Nous n’avons aucune responsabilité ! C’est lorsque nous aurons une responsabilité en nous associant au pouvoir que nous pouvons être considérés comme étant du pouvoir.
 
 

Notre Président s’approche du Chef de l’Etat pour discuter avec lui et apporter son expérience et l’aider à comprendre que le changement, c’est pour nous tous.


 
 
EA : C’est une éventualité ?
 
Oui cela peut arriver à tout moment parce que nous sommes des citoyens togolais et nous avons des expériences et des compétences à mettre à la disposition de notre pays. Et si on fait appel à nos expériences, nous ne pouvons pas refuser de ne pas mettre nos expériences à la disposition de notre pays. Nous le ferons volontiers. Donc ce n’est pas parce que notre président peut se retrouver dans telle ou telle instance, autant il va du côté du pouvoir, il est également du côté de l’opposition, s’il y a des manifestations. Malheureusement l’opposition ne peut organiser des manifestations officielles si non vous le trouverais bien là-bas; mais à des manifestations privées où on peut retrouver le chef de file de l’opposition d’aujourd’hui et que bien d’autres présidents de partis vous trouverez notre président, moi-même.
 
 
EA : Actualité politique oblige, la libération récente Pascal Bodjona fait la Une actuellement, vous-mêmes êtes inculpé dans l’affaire des incendies. Quelle est votre réaction ? Cette libération vous fait- elle espérer que vous sortirez blanc de cette affaire un jour ?
 
Tout d’abord, je rends grâce à Dieu pour Pascal Bodjona, je rends grâce à Dieu et je dis merci également aux autorités judiciaires qui ont compris qu’il faut élargir M. Pascal Bodjona à qui je voudrai dire toute mes félicitations et les encouragements afin d’essayer d’oublier ses moment pénibles qu’il à dû passer lors de sa détention.
 
Aucune démocratie ne peut se construire sans une justice équitable, et pour une justice équitable, il faut que les juges prennent leurs responsabilités par rapport au pouvoir politique, même s’il faut reconnaître que dans tout le pays il y a toujours des incursions de la politique au niveau de la justice, il faut autant que faire se peut, que les juges essayent de s’affranchir de l’influence politique pour comprendre que les citoyens doivent se traiter de la même manière et que le droit soit dit.
 
j’espère que c’est un début de décrispation de la vie politique et judiciaire dans notre pays mais c’est les juges qui doivent prendre leurs responsabilités parce que demain les politiques y passeront un jour ou l’autre mais les décisions de justice que vous prenez aujourd’hui peuvent avoir des conséquences très tardives et donc celui que vous condamnez aujourd’hui innocemment ou injustement qui sait si demain il aura le pouvoir politique et donc il faut essayer au tant que faire se peut d’être juste lorsqu’on est juge et on est appelé pour ça, j’espère que les juges comprendront.
 
Dans le cas des incendies que vous évoquez, vous savez je connais le Togo, ce n’est pas la première fois que j’ai été inculpé et puis je sais comment ça se passe quand il s’agit d’une inculpation, non pas judiciaire, mais politique, je me sens vraiment à l’aise et donc inculpé oui mais je me sens libre, n’ayant rien à me reprocher. Je me tiens à la disposition de la justice à tout moment lorsqu’ils voudront juger.
 
Mais ne faisons pas des choses pour avoir honte parce que cette nature est une nature juste. Je considère cette affaire comme une erreur, il ne faut pas continuer à rester dedans donc je suis libre dans ma conscience, je suis serein, je n’éprouve aucune difficulté quant à ma conscience donc je continue mes mouvements très tranquillement.
 
EA : Merci beaucoup et peut-être un mot de la fin
 
Je dirai tout simplement qu’il faut que notre pays avance, c’est tout mon souhait. Notre pays doit avancer, notre pays doit vraiment avancer et je pense que le Chef de l’Etat fait des efforts mais il doit en faire davantage et regarder autour de lui pour essayer de faire évoluer les choses, parce que le plus souvent on a de la bonne volonté mais la pesanteur c’est souvent ceux qui donnent des conseils autour. Il faut que ça aille parce que chacun cherche son petit intérêt donc en bon leader et un bon manager il écoute beaucoup des conseils mais c’est plutôt sa conscience qui doit le guider le plus parce que c’est au niveau de la conscience que Dieu parle à chacun.
 
 
Propos recueillis par Marc A.
 
source : Elite d’Afrique
 

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Coïncidence entre les menaces terroristes de Ansar Al Nour et l’exercice militaire de jeudi à Lomé ?

sam, 20/02/2016 - 11:26
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Alors que les journaux annoncent dans leurs colonnes qu’un groupe islamistes dénommé Ansar Al Nour, un groupe toutefois méconnu, menace de s’attaquer au Togo; ménaces également réitérées dans un message audio, les forces de défense et de sécurité du Togo annoncent un exercice de simulation. L’exercice a lieu ce jeudi même et s’inscrit dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la criminalité transfrontalière.
 
Une menace audio qui fait le tour des réseaux sociaux depuis mercredi et signée du groupe Ansar Al Nour, fait craindre la présence de groupes islamistes au Togo qui pourraient s’attaquer à tout moment au pays.
 
Un message en Kotokoli tem qui menace d’attaques terroristes… comme au Nigéria
 
Le message enregistré en langue Kotocoli Tem met en garde les dignitaires musulmans du Togo qui voudraient sortir de la pratique rigoureuse de l’islam.
 
« Le jour s’est levé. Qu’Allah guide nos pas, les pas des musulmans. L’audio que je mets en ligne est principalement destiné à l’imam Souleyman de la mosquée de Totsi. Nous voudrions lui dire que nous sommes au parfum de toutes ses démarches. C’est pourquoi nous voudrions lui dire ceci : S’il veut que le Togo soit calme et que le pays ne vive pas ce que les autres pays endurent, qu’il arrête ses machinations, ses attaques envers les autres », peut-on entendre dans le message.
 
Dénonçant l’arrestation de l’un de ses membres, Ansar Al Nour dit être prêt, si c’est pour la cause de l’islam pour attaquer le Togo plus durement que le Nigéria ou encore le Soudan.
 
« Nous avons notre groupe, nous avons les moyens de nos actions. Ce que vous voyez au Soudan, au Mali, au Nigéria, nous pouvons faire pire. Nos avertissements vont à l’endroit des autorités, elles doivent se signaler par la hauteur qu’elles prendront dans cette affaire. Tous ceux qui veulent saboter l’islam l’apprendront à leurs dépens. Tous ceux qui s’immiscent dans les affaires de l’islam pour le détruire, nous les combattrons sans retenue », indique le message qui n’est toutefois pas signé.
 
Un géant exercice des FAT dans le cadre de la prévention… de la criminalité…
 
Les autorités togolaises ont-elles écouté ce message ? Impossible de le savoir mais le contraire serait une surprise.
 
En effet, alors que le message fait objet des débats et des inquiétudes sur les réseaux sociaux, le ministère togolais de la défense annonce un géant exercice des Forces de défense et de sécurité pour dit-on, les maintenir à un haut niveau opérationnel.
 
L’exercice qui a lieu dans le quartier administratif participera à la préparation des différentes forces à faire face aux défis sécuritaires en milieux urbains, renseigne le commandement de l’armée qui veut assurer la sécurité et la protection de tous les togolais.
 
L’exercice a-t-il un lien avec les menaces terroristes ? Même s’il est difficile d’établir le lien, il convient de dire que le Togo doit nécessairement se préparer pour faire face au terrorisme qui sévit dans la sous-région et qui est d’ailleurs arrivé à la porte du pays avec les dernières attaques de Ouagadougou qui ont fait une trentaine de morts.
 
De plus, plusieurs observateurs indiquent que pour s’être engagé dans la coalition internationale de lutte contre l’Etat islamique, coalition formée par l’Arabie Saoudite, le Togo s’est délibérément mis dans le viseur des groupes terroristes qui ont désormais leurs regards tournés vers ce pays.
 
Mais, l’exercice de jeudi peut être également se situer dans le cadre des préparatifs du sommet sur la sécurité maritime et le développement qui a lieu à Lomé, et précisément dans le quartier administratif (Hôtel Radisson Blu 2 Février) le 15 Octobre 2016.
 
source : togobreakingnews
 

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Communiqué sanctionnant le conseil des Ministres du jeudi 18 février 2016

ven, 19/02/2016 - 22:26
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Le conseil des ministres s’est tenu, ce jeudi 18 février 2016, au Palais de la Présidence de la République, sous la conduite du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé.
 
Au cours des travaux, le conseil a adopté un (01) décret et écouté deux (02) communications et des divers.
 
Le décret pris par le conseil porte application de la loi n° 2012-016 du 14 décembre 2012 modifiée par la loi n° 2015-011 du 02 décembre 2015.
 
Il précise les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’Office Togolais des Recettes (OTR) crée par la loi de 2012 précitée.
 
Il précise également les attributions des organes de supervision de l’OTR, à savoir, le conseil de surveillance et le conseil d’administration, ainsi que les organes de gestion.
 
Le nombre de membres du conseil de surveillance est fixé à trois (03) pour un mandat de deux (02) ans renouvelable une (01) fois.
 
La première communication suivie par le conseil porte sur les budgets programmes et les reformes administratives à engager par l’Etat dans les mois à venir.
 
Ces reformes résultent des directives de l’UEMOA qui ont été intégrées dans le corpus juridique national. Elles induisent un changement notable dans la gestion du budget de l’Etat qui ne sera plus voté par service administratif mais plutôt par programme et par dotation.
 
La nouvelle approche est rendue nécessaire par la ‘‘gestion axée sur les résultats’’ prônée par l’UEMOA. Ainsi, chaque institution et ministère pourra élaborer et faire adopter deux (02) à six (06) programmes au maximum.
 
Le budget programme permet donc de rapprocher les ressources sollicitées des résultats à réaliser par chaque ministère ou institution, et une meilleure appréciation des dépenses publiques à budgétiser.
 
L’adoption de cette méthodologie entraîne des changements dans le mode de gestion de l’administration publique ; par exemple le ministre ou le président d’une institution devient l’ordonnateur principal des crédits de son budget, et un nouvel acteur apparait dans le processus, à savoir, le responsable de programmes.
 
Ce dernier détermine les objectifs spécifiques, affecte les moyens et contrôle les résultats des services chargés de la mise en œuvre du programme. Il s’assure du respect des dispositifs de contrôle interne et de contrôle de gestion.
 
Pour assurer l’efficacité de la réforme, le conseil a instruit le ministère chargé de l’économie et des finances de réfléchir sur la nouvelle organisation des ministères et institutions afin que ceux-ci soient formés et prêts pour la mise en œuvre de la réforme.
 
Enfin le conseil a suivi une communication relative à la prise en compte des amendements faits par le conseil lors de l’examen de l’avant-projet de loi d’orientation de l’enseignement supérieur et de la recherche.
 
Le conseil se félicite de cette prise en compte qui permet l’adoption de l’avant-projet de loi visant à impulser une nouvelle dynamique dans la gestion de l’enseignement supérieur dans notre pays.
 
Au titre des divers, il a été rendu compte au conseil des résultats du congrès électif à la Fédération Togolaise de Football (FTF) du 13 février 2016. La FTF est désormais dotée d’un nouveau comité exécutif présidé par le lieutenant-colonel Guy Akpovy.
 
Le conseil a félicité tous les intervenants, notamment le ministère des sports et le comité de normalisation pour le travail accompli, et a souhaité que notre sport roi retrouve rapidement sa place sur l’échiquier national et international.
 
Un point à date a également été fait au conseil concernant l’épidémie de méningite qui sévit dans notre pays. A ce jour, nous déplorons 417 cas dont 29 décès. Il a été constaté, malheureusement, une extension de l’épidémie dans la région centrale (38 cas dont 2 décès) et dans la région des savanes (43 cas avec 3 décès).
 
Dans les prochains jours, des opérations massives de vaccination des populations dans les zones touchées vont compléter l’ensemble des mesures entreprises.
 
Ces actions du gouvernement sont soutenues par nos partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS, l’UNICEF et l’ICG que le conseil a tenu à féliciter pour leur engagement.
 
Enfin, la collecte des données du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), débutée dans les régions de l’intérieur, se poursuit dans la région maritime.
 
D’ores et déjà on peut noter une participation massive des populations à cet exercice qui donnera lieu à une cartographie précise des besoins prioritaires des populations en vue d’apporter les solutions les plus adaptées aux préoccupations exprimées.
 
 
 

Fait à Lomé, le 18 février 2016
 
Le Conseil des ministres

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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