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Burkina : L'ancien ministre, Pierre Claver Damiba, est décédé

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 23:00

La triste nouvelle est tombée ce mercredi 1er mai 2024. L'ancien ministre, Pierre Claver Damiba, est décédé ce jour au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo de Ouagadougou à l'âge de 87 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Qui est Pierre Claver Damiba ? Banquier de formation et de métier, il fut ministre du Plan sous Sangoulé Lamizana à l'âge de 28 ans, avant de rejoindre la direction de la Caisse nationale des dépôts et des investissements qui sera rachetée plus tard par la Société Générale.

Pendant qu'il dirigeait cette structure, Pierre Claver Damiba est nommé premier président de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), à Lomé. Il y a passé cinq ans avant de rejoindre Washington où il a été fait conseiller du Vice-président de la Société financière internationale (SFI).

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Lire aussi : Banques en Afrique francophone : La critique de fond d'un ancien ministre burkinabè

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Burkina/ Promotion de l'agrobusiness : « Sans accompagnement, les ressources naturelles sont détruites et les rendements faibles » (Pr Amadé Ouédraogo)

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 23:00

Dans cette dynamique de la promotion de l'agro-business dans notre pays, alors que les impacts des changements climatiques se font également de plus en plus sentir sur notre environnement, comment concilier ce type d'agriculture et la protection des ressources naturelles, la possibilité de produire en grande quantité et préserver les ressources naturelles, mais également les exemples de bonnes pratiques ? Pour répondre à ces questions, nous sommes allés à la rencontre du botaniste de spécialité biologique et écologie végétales, le Pr Amadé Ouédraogo. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Qu'est-ce que l'agriculture durable ?

Pr Amadé Ouédraogo : L'agriculture durable, il faut entendre par là, cette pratique agricole qui ne cause pas de dommage aux ressources naturelles. C'est-à-dire, qu'elle concilie l'exploitation avec la préservation des ressources naturelles, parce qu'il faut comprendre que l'exploitation agricole utilise les services de la nature ou services écosystémiques. Si d'aventure ces services n'existent plus, il n'y aura plus de production agricole. Donc, il faut pratiquer une agriculture qui permet de préserver les ressources naturelles qui sont le support de la production.

Justement, est-ce que cette agriculture pratiquée au Burkina a un impact sur nos ressources naturelles ?

Cela dépend de quel côté l'on se met. Oui, l'agriculture pratiquée autrefois en milieu traditionnel ne causait pas trop de dommages à l'environnement. Parce que, les populations locales, traditionnelles savaient utiliser de façon rationnelle les ressources naturelles. Si fait que l'exploitation agricole traditionnelle permet de préserver les ressources naturelles. Si vous prenez par exemple la mise en jachère, c'est une pratique traditionnelle consistant à cultiver sur un espace donné sur un certain nombre d'années et à le mettre en repos pendant quelques années afin de permettre la reconstitution des ressources.

Donc cette pratique est une pratique qui montre que les populations locales savaient comment utiliser de façon rationnelle les ressources. Mais aujourd'hui avec l'explosion démographique, l'amenuisement des terres, la pression est forte sur les terres et il n'y a pratiquement plus de jachère et l'agriculture telle que pratiquée de façon extensive cause beaucoup de dommages aux ressources naturelles. L'attention doit être attirée aujourd'hui sur certaines pratiques agricoles néfastes telles que l'utilisation anarchique des herbicides, pesticides et des engrais de synthèse. Il faut promouvoir des pratiques qui préservent la vie du sol et celle de la végétation et de la faune, bref qui causent moins de violence à notre environnement.

Mais nous sommes dans une ère ou l'agrobusiness est promu. Il est d'ailleurs vu comme ce qui va nous permettre d'atteindre le développement…

Vous dites vrai. Est-ce qu'on peut développer un pays avec l'agriculture pratiquée de façon traditionnelle et avec des moyens rudimentaires ? Je dirai non. Il faut aller à une autre étape où on va utiliser des moyens plus modernes, mais adaptés à notre environnement. Les moyens modernes ne sont pas forcément synonymes de destruction massive des ressources naturelles. On peut bien les utiliser pour une exploitation rationnelle des ressources naturelles.

Vous avez tantôt parlé de l'agrobusiness, mais véritablement ceux qui se sont lancés dans l'agrobusiness ne sont pas réellement des agrobusiness men. Parce qu'il y a des gens qui ne connaissent rien à la pratique agricole, ils vont acheter de larges superficies de terre, raser toute la végétation sur des centaines d'hectares, et peut-être, c'est moins d'une dizaine d'hectares qu'on exploite. Et quelle exploitation on en fait ? Certes, on a tenté de faire la promotion de l'agrobusiness, mais il fallait que la promotion soit accompagnée pour une véritable contribution à la production agricole.

Cela pouvait être une exploitation qui se fait de façon intensive plus tôt qu'extensive. On n'a pas besoin de prendre des centaines d'hectares pour faire de l'agrobusiness. On peut utiliser une dizaine d'hectares et rentabiliser de façon substantielle. Donc véritablement cette politique de la promotion de l'agro business n'a pas eu d'accompagnement et cela a eu des effets pervers sur l'environnement et même sur le plan social.

C'est quoi une exploitation intensive ?

C'est pratiquer l'agriculture sur des superficies réduites en maximisant sur les rendements plutôt que d'étendre la surface d'exploitation. Quand je prends aujourd'hui, ce que nous faisons au Burkina, c'est plutôt de la pratique agro-pastorale extensive que nous pratiquons. Aujourd'hui, on défriche un champ sur un espace donné, une ou deux années après, on défriche une nouvelle surface, ainsi de suite, c'est-à-dire que la surface défrichée s'étend à longueur d'années.

Alors que dans une pratique intensive, on peut faire l'exploitation sur une surface donnée pendant plusieurs années. Certes, cela demande l'utilisation d'intrants, mais cela peut se faire par un accompagnement pour que l'utilisation puisse être bien rationnelle de sorte à maximiser la production agricole, mais à préserver aussi les ressources, notamment les ressources en sol qui constituent le support de la production agricole.

Vous parliez également d'une agriculture rationnelle. Qu'est-ce que c'est ?

Je vais plutôt au-delà pour parler d'une utilisation rationnelle des ressources naturelles. C'est exploiter juste ce dont on a besoin. C'est vrai que la promotion de l'agrobusiness ne vise pas une production de subsistance mais plutôt commerciale, qui fait qu'on maximise sur la production, mais la pratique n'est pas faite de façon accompagnée, de façon durable, cela a un impact sur les ressources. Donc rationnelle, c'est justement l'exploitation qui concilie la production avec la préservation des ressources.

Cela peut se faire en utilisant les intrants appropriés pour une culture donnée. Donc, la responsabilité, c'est dans ce sens, c'est-à-dire l'exploitation qui se fait en ayant le souci de préserver le support de l'exploitation, c'est-à-dire le sol. Si on utilise le sol de façon anarchique, dégradante et qu'il perd sa vie, il devient un sol improductif et ces sols existent. Si vous allez dans certaines régions du Burkina, vous avez ce qu'on appelle les « zipeelé » en langue locale « sol nu », qui sont des sols improductifs, pourtant c'était des sols qui produisaient, il y a des années.

En plus de la mauvaise exploitation de l'homme, il y a la péjoration climatique, c'est vrai que l'action de l'homme exacerbe l'action du climat. Ces deux facteurs combinés, font que nous sommes dans une situation où les sols sont menacés de dégradation. La rationalité va dans le sens d'utiliser tout en ayant en esprit de conserver le support de la production.

A vous entendre parler, c'est comme si vous êtes contre l'agrobusiness…

Non (rires), je ne suis pas contre l'agro-business. Pas du tout. Bien au contraire, la promotion de l'agrobusiness peut éventuellement contribuer à atteindre la sécurité alimentaire. Aujourd'hui, le Burkina est à un niveau ou on n'est pas en sécurité alimentaire. La production agricole faite traditionnellement, vous l'avez dit 80% de la population y est impliquée, pourtant, nous n'arrivons pas à satisfaire les besoins en denrées alimentaires. Ce qui veut dire que notre système de production doit être amélioré, l'agrobusiness peut y contribuer, mais il doit se faire avec un accompagnement, pas tel qu'on le voit actuellement.

Aller défricher des centaines d'hectares, couper les arbres, raser et laisser un sol nu et n'exploiter que 5 ou 10 hectares et encore qu'elle exploitation, parce que là encore les rendements sont souvent faibles. Donc l'agrobusiness, il faut en faire la promotion, mais il faut l'accompagner. Que ceux qui veulent s'y lancer se fassent accompagner par les structures techniques habilitées et qui peuvent les aider dans une production qui soit rentable, mais qui préserve aussi les ressources.

Est-ce qu'il y a des exemples en matière de production agricole durable que vous conseillez à ceux qui sont intéressés ?

Oui, il y a des exemples de pratiques, et je crois que ce n'est pas des exemples de production à grande échelle, mais ce sont plutôt des démonstrations que certaines ONG font. Ce sont des champs écoles ou des gens peuvent aller voir des pratiques durables et rentables de production. Je vais prendre pour exemple, le champ école du « bocage sahélien » qui est développé, en collaboration avec l'ONG Terre Vertes à Guié qui montrent comment on peut exploiter les terres sahéliennes, tout en préservant le peu d'arbres qu'on a sur ces sols. Il ne faut pas forcément viser les grands rendements, mais il faut avoir des rendements acceptables qui permettent de préserver les ressources et de s'assurer qu'on peut le faire de façon durable, plutôt que d'avoir un gros rendement sur une ou deux années et après le sol devient improductif, cela ne sert pas vraiment. Il faut le faire dans la durabilité et dans la durée.

Donc, la possibilité de produire en grande quantité et préserver les ressources naturelles est exclue ?

Si, c'est possible (rire). D'ailleurs l'agrobusiness man qui produit, ce n'est pas pour manger seulement, c'est la production pour se faire de l'argent. Donc évidemment, il faut produire en grande quantité avec des exigences voilà, mais elles ne doivent pas compromettre les ressources naturelles. C'est encore une fois, la responsabilité, parce que si le support de la production n'existe plus, vous n'allez plus produire. C'est pour dire qu'on peut bien les concilier, c'est-à-dire aller dans le sens des intrants appropriés et parmi ces intrants, il y a d'abord la base de la production qu'est la semence.

Aujourd'hui, nous avons plusieurs instituts de recherches qui proposent des semences appropriées. C'est-à-dire des semences à haut rendement, et qui sont adaptées à l'environnement (cycle court, résistant à la sécheresse). Donc pour commencer, il faut choisir les semences appropriées, adopter les pratiques d'utilisation de sol approprié. En somme, on peut pratiquer l'agriculture pour atteindre les objectifs de grosses productions pour le business, en le faisant de façon intensive, mais ce qu'il faut véritablement éviter, c'est la production de façon extensive. Si on arrive à maîtriser un système de production intensive, on préserve beaucoup de terres. Sinon, tant qu'on va produire de façon extensive, on va exposer de grandes superficies de terres à la dégradation.

Mais qu'est-ce qu'il faut dire à ces personnes qui se sont déjà lancées dans l'agrobusiness par la production extensive et qui tirent leur épingle du jeu

Il faut envisager des actions de sensibilisation, avec l'ensemble des acteurs pour corriger les erreurs du passé. Mais il revient aussi à ceux-là qui sont intéressés d'approcher les services appropriés pour se faire aider et accompagner.

Il y a des gens qui le font déjà, parce que l'agrobusiness man doit se mettre en tête que la terre qu'il a acquise, c'est son patrimoine, c'est la base de sa production, c'est-à-dire que c'est une ressource qu'il doit préserver, protéger jalousement, parce que c'est le support de son investissement. S'il gère mal la terre, il va se retrouver avec des centaines d'hectares improductifs. Les départements ministériels en charge des questions agricoles et environnementales peuvent aussi développer des initiatives qui pourront être adressées à ces agro-business men et aux agriculteurs amateurs.

Yvette Zongo
Lefaso.net
Crédit photo et vidéo : Auguste Paré

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A la Une du jeudi 02 mai 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 22:00





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Lutte contre les VBG : Children Believe et la Coordination régionale PSEA font le bilan de leurs actions à Fada N'Gourma

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 21:42

L'Organisation non-gouvernementale de droit canadien Children Believe, en collaboration avec la Coordination régionale PSEA, a organisé un atelier, le mardi 30 avril à Fada N'Gourma, région de l'Est. L'objectif était de faire le bilan des actions menées en 2023 dans la prévention contre l'abus et l'exploitation sexuelle des enfants, identifier et planifier les priorités pour l'année 2024.

Dans la région de l'Est, les Violences basées sur le genre (VBG), l'abus et l'exploitation sexuelle sont d'actualité. Ainsi, plusieurs ONG et associations travaillent d'arrache-pied afin de venir à bout du fléau.

À cet atelier-bilan, la représentante de la Direction régionale en charge de l'action humanitaire dans l'Est, Mamounata Sabdano/Kankouan, a exprimé toute sa reconnaissance à l'endroit des acteurs de terrain. Elle a aussi souhaité un accompagnement sans faille de tous les partenaires pour engranger plus de résultats.

La représentante de la Direction régionale en charge de l'action humanitaire dans l'Est, Mamounata Sabdano/Kankouan

Selon le chef de bureau Children Believe de l'Est, Bonaventure Belem, l'organisation a inscrit la lutte contre les violences basées sur le genre en chapitre principal. Le « Projet d'assistance multisectorielle et intégrée pour les communautés des régions de l'Est et du Centre-Nord affectées par la crise humanitaire (PAMSIC) » en est une illustration parfaite. « L'ensemble des projets que nous mettons en œuvre au niveau de la région prennent en compte la lutte contre les VBG. À travers cet atelier, nous voulons accompagner le Réseau contre l'abus et l'exploitation sexuelle à l'Est, à établir un plan d'action pour pouvoir lutter efficacement », a-t-il confié.

Le chef de bureau Children Believe de l'Est, Bonaventure Belem

Après cet atelier-bilan, c'est un sentiment de satisfaction qui se dégage, malgré les difficultés rencontrées pour la mobilisation des acteurs sur le terrain, l'insuffisance de ressources humaines et financières dédiées pour la mise en œuvre des différentes activités, entre autres.

En termes d'acquis, l'on retient la traduction des outils et messages de formation en mooré, gulmancéma et fulfudé ; la sensibilisation et la formation du personnel et des acteurs communautaires ; la production de messages radiophoniques sur le mécanisme de plaintes, de feedback et de rétroaction à travers les radios communautaires en trois langues.

Pour Stéphane Soubeiga, coordonnateur du Réseau de protection contre les abus et l'exploitation sexuelle à l'Est et au Centre-Est, les résultats sont à saluer. « Nous tirons une grande satisfaction par rapport aux résultats obtenus avec plus de 10 000 personnes touchées dans la région », affirme-t-il, ajoutant que le besoin d'appui des communautés assistées reste prioritaire et important pour 2024. Pour y parvenir, des actions telles que le renforcement de la formation des organisations internationales et des OSC, et l'appui au dispositif de signalement seront menées. Dans ce sens, il faudra mobiliser aussi des ressources avec les partenaires.

Le projet a cinq résultats stratégiques que sont la prévention, l'assurance d'un mécanisme sûr et accessible, la prise en charge des cas en lien avec les VBG et de la protection contre l'exploitation et les abus sexuels, les procédures d'enquête et de redevabilité, et la structuration du réseau.

G. Aboubacar
Lefaso.net
Fada N'Gourma

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Les auditeurs regrettent la fermeture de Radio Okapi Bukavu

Radio Okapi / RD Congo - mer, 01/05/2024 - 21:32


Radio Okapi Bukavu a mis fin mardi 30 avril aux programmes locaux, notamment le décrochage local, dans le cadre du désengagement de la MONUSCO dans la province du Sud-Kivu. Ses auditeurs ont manifesté leur regret, à ce sujet. 


Au cours de ce dernier décrochage local, la société civile, le caucus des femmes et les artistes se sont exprimés et ont partagé les souvenirs qu’ils gardent de ce programme local.

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Burkina/Sanlam Sports Day 2024 : Sanlam Assurance remporte la compétition de football devant la BOA

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 21:18

Après la finale perdue l'an passé, Sanlam Assurance s'est offert le trophée de football en marge de la troisième édition de Sanlam Sports Day qui s'est tenue dans l'après-midi de ce mardi 30 avril 2024 à Ouagadougou. Elle a battu la Bank Of Africa (BOA) aux tirs au but et remporte ce match de gala. Un après-midi sportif pour consolider les liens entre les travailleurs et collaborateurs de Sanlam Assurance.

Les travailleurs et collaborateurs de Sanlam Assurance se sont réunis autour du sport pour célébrer des valeurs de bienveillance, de collaboration, d'intégrité et d'innovation prônées par l'entreprise. Une séance d'aérobic et un match de football étaient au programme de cette activité annuelle de Sanlam Assurance. N'ayant pas reçu l'autorisation des autorités à temps, le traditionnel cross populaire a été annulé. Mais cela n'a pas empêché les travailleurs de Sanlam Assurance et ceux de la BOA, partenaire de longue date de Sanlam, de se familiariser autour du ballon rond.

Sanlam Sports Day est une activité annuelle organisée depuis maintenant trois éditions, en marge de la journée internationale du travail, célébrée le 1er mai de chaque année. Cette année, c'est la Banque Of Africa qui a eu l'honneur d'être invitée à cette activité. Et le match de football a opposé l'équipe de Sanlam Assurance à celle de la BOA.

Les participants lors de la séance d'aérobic et de fitness

D'abord en compétition de tirs au but, la BOA s'est montrée plus réaliste et l'emporte 1-0 après 4 tirs des deux côtés.

En compétition de football, Sanlam Assurance va prendre sa revanche et remporte le trophée après sa victoire aux séances fatidiques des tirs au but 1-0 également face à la BOA, invitée d'honneur de cette édition 2024 de Sanlam Sports Day. À la fin du temps règlementaire des deux fois quinze minutes, le score était de 1 but partout.

Les deux équipes repartent chacune avec un trophée et des médailles. Cette compétition vise à raffermir les liens entre les travailleurs de Sanlam Assurance à l'occasion de la célébration de la journée internationale du travail.

L'équipe de Sanlam Assurance en bleu et celle de la BOA en vert

A la fin de l'activité, ce sont des dirigeants satisfaits qui se sont prêtés aux questions des journalistes. Salif Traoré, directeur général de Sanlam Assurance, affirme que l'activité sera pérennisée et se déroulera chaque année. Elle vise non seulement à contribuer au bien-être des travailleurs de l'entreprise mais aussi à renforcer la cohésion au sein de Sanlam Assurance.

Salif Traoré, directeur général de Sanlam Assurance

« C'est une activité que nous inscrivons dans le cadre du bien-être des employés pour les encourager à faire du sport. C'est aussi un des éléments de notre responsabilité sociale en tant qu'entreprise. Nous inscrivons cette troisième édition dans la même continuité que les deux précédentes éditions avec cette fois-ci la BOA comme invitée spéciale. La BOA est un partenaire historique, un partenaire de tous les jours avec qui nous faisons beaucoup d'affaires. Nous avons inscrit cette activité dans nos différents programmes et ça sera un programme annuel. Chaque année, on consacrera une journée au Sanlam Sports Day. Sur le plan général, nous sommes satisfaits, on a été quelque peu amputé par une activité qui est le cross parce qu'on n'a pas pu avoir les autorisations règlementaires à temps. Sinon, pour le reste, nous sommes satisfaits », a confié Salif Traoré.

Salif Compaoré, comptable et représentant les responsables de la BOA

De son côté, Salif Compaoré, comptable et représentant les responsables de la BOA se dit également satisfait du déroulement de cette activité. Pour lui, c'est un honneur de participer à cette activité de Sanlam Assurance, « un partenaire crédible et de longue date de la BOA ».

La soirée a été riche en musique et en animation

« Il faut dire déjà que Sanlam Assurance est un très grand partenaire de la BOA. Nous travaillons avec Sanlam depuis plusieurs années maintenant. Quand on a été convié à cette activité comme invité d'honneur, on a juste honoré notre présence, la demande de Sanlam qui est pour nous un partenaire très crédible. On est très satisfait de la participation et du déroulement de l'activité dans l'ensemble ».

Après cette édition 2024, rendez-vous est pris pour la quatrième édition de Sanlam Sports Day qui se déroulera en 2025.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Crédit photos : Bonaventure Paré

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1er mai en Turquie : les manifestants n'arrivent pas à gagner la place Taksim

Courrier des Balkans - mer, 01/05/2024 - 21:09

Syndicats et partis de gauche espéraient gagner la symbolique place Taksim, fermée comme chaque 1er mai. La rive européenne d'Istanbul était verrouillée par la police, qui avaient mobilisé 42 000 hommes, et on compte plus de 200 arrestations.

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Catégories: Balkans Occidentaux

Irlande: 200 demandeurs d'asile expulsés du centre-ville de Dublin

RFI (Europe) - mer, 01/05/2024 - 21:03
Démantèlement d'un campement en plein centre-ville de Dublin : 200 demandeurs d'asile, qui dormaient jusqu'alors dans des tentes depuis plusieurs mois, ont été transférés ce mercredi matin à bord de cars vers des logements en dehors de la capitale. Une opération massive, dans le sillage de la nouvelle politique migratoire britannique : le plan Rwanda. La menace d'expulsion vers le Rwanda pousserait les sans-papiers à se réfugier dans le pays le plus proche, l'Irlande, au lieu de rester en Grande-Bretagne.
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Burkina/Campagne d'évangélisation du Buisson ardent : L'apaisement des cœurs et la conversion des âmes au centre des prières

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 21:00

Animée par l'abbé Blaise Bicaba, l'apothéose de la campagne d'évangélisation organisée par le renouveau charismatique catholique de l'Université Joseph Ki-Zerbo (Buisson ardent) a drainé du monde. Père spirituel du groupe, l'abbé Bicaba a célébré, dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2024, la messe de clôture de cette campagne d'évangélisation 2024 placée sous le thème « Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ». Cette messe a été concélébrée avec l'aumônier diocésain du renouveau charismatique, l'abbé Thierry Nikièma, et plusieurs autres prêtres.

C'est dans un stade Dr Issoufou Conombo de Ouagadougou plein à craquer qu'ils étaient réunis. Venus des quatre coins du pays, certains étaient là pour des questions de santé, d'enfantement et d'autres pour le travail et des situations diverses. Mais ils ont tous prié pour l'apaisement des cœurs et la conversion des âmes de ceux qui s'en prennent à notre pays et aux innocents.

L'abbé Blaise Bicaba, père spirituel du renouveau charismatique catholique de l'Université Joseph Ki-Zerbo

En effet, ce type de campagne d'évangélisation est organisé, selon le père spirituel du groupe, l'abbé Blaise Bicaba, pour que les gens prennent conscience qu'il n'y a pas plusieurs chemins qui mènent à Dieu et que le seul vrai chemin, c'est Jésus Christ. C'est d'ailleurs pourquoi, selon lui, le thème de la campagne choisi, c'est Jean 14 : 6 « Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ». « Parce qu'il n'y a que Dieu pour nous sortir d'affaire. C'est le maître de tout. Et tout comme il a combattu pour les Israélites en faisant sombrer Pharaon et son armée dans la Mer rouge, et bien si nous mettons notre espoir et notre confiance en lui, il combattra aussi pour nous », enseigne l'abbé Bicaba. Tout en précisant que le message du Christ, c'est un message d'espoir et d'amour. « Les gens n'ont pas mis ce message évangélique du Christ en pratique. C'est plutôt la course vers les biens de ce monde qui passe, la course vers les biens matériels. On pille et on tue », regrette-t-il. Mais il ne faut pas perdre espoir, car selon l'homme de Dieu, il faut prier pour toutes ces personnes qui ont le cœur endurci : Dieu seul pourra les apaiser parce qu'il « aime le pécheur, mais c'est le péché qu'il n'aime pas. Et le pécheur peut se convertir ».

Vue partielle des populations mobilisées pour l'apothéose de la campagne

A titre d'exemple, des terroristes se sont convertis, assure-t-il, en racontant leurs histoires. Ce sont des témoignages de conversion qui peuvent amener d'autres à renoncer, s'est-il réjoui.

Au cours de cette nuit de prières et d'intercession, plusieurs témoignages ont été enregistrés : des guérisons de cancers du sein, de paralysie, de cécité, etc.

L'abbé Thierry Nikièma, aumônier diocésain du renouveau charismatique catholique

L'impact de ces différentes campagnes d'évangélisation organisées chaque année par le renouveau charismatique catholique de l'Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou n'est plus à démontrer, selon l'aumônier diocésain, l'abbé Thierry Nikièma. Car, dit-il, des vies ont été transformées, des personnes converties, etc. Tout en rappelant que l'évangélisation est bénéfique pour tout chrétien et que tout chrétien doit chercher à écouter et à se familiariser avec la parole de Dieu.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Ouagadougou : Un présumé voleur d'engins à deux roues dans les filets de la Gendarmerie nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 21:00

La Brigade Ville de Gendarmerie de Nongremassom a mis fin au parcours d'un présumé auteur, récidiviste, de vols multiples d'engins à 2 roues, d'usurpation d'identité, de faux et usage de faux.

En effet, l'arrestation de ce présumé auteur de plusieurs vols fait suite à de multiples plaintes de vols de vélomoteurs enregistrées. La sous-unité de la Gendarmerie a alors ouvert une enquête et a sensibilisé la population, surtout les acteurs exerçant dans le domaine, à une franche collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité. C'est ainsi qu'elle a été informée de la présence d'un individu au quartier Wayalghin, secteur n°42 de Ouagadougou, qui tente d'écouler un vélomoteur d'origine douteuse. Face à de multiples interrogations sur l'origine de l'engin par le client, le vendeur a pris la poudre d'escampette mais a été vite rattrapé et maitrisé par les riverains.

Nantie de ces informations, une équipe de la sous-unité de Gendarmerie, s'est immédiatement transportée sur les lieux et a conduit à la Brigade, le présumé S.A, de nationalité étrangère ainsi que l'engin, objet de suspicion.

Une fouille sommaire du sac trouvé en sa possession a permis la découverte de cartes de visites, des Cartes Nationales d'Identité (CNIB) appartenant toutes à des dames, des reçus d'achats d'engins à deux roues et des certificats pour servir à l'immatriculation des engins.

Dans la même nuit et pendant l'inventaire des objets sus-énumérés, la Brigade de Gendarmerie a reçu la visite d'un mécanicien qui porte également plainte contre S.A, pour lui avoir vendu un engin d'origine frauduleuse. Il poursuit en disant que c'est lors du contrôle de l'authenticité des documents y afférents au Service Technique de Recherches judiciaires (STRJ) de la Gendarmerie Nationale que le faux a été décelé.

Interrogé sur l'origine des 2 vélomoteurs, le présumé passe aux aveux et déclare que les 2 engins sont des fruits de vol.

Le mode opératoire de S. A, consiste à cibler la gent féminine et les jeunes ayant nouvellement acquis des montures. Il approche sa victime et par son charisme et son humilité, crée facilement une familiarité qui aboutit à une relation de sympathie. Il travaille à renforcer cette relation en étudiant sa victime, puis lui propose une aide quelconque, selon les difficultés vécues par la personne ciblée. A cette étape, il fait naitre un climat de confiance et profite d'une imprudence ou de la naïveté de sa victime pour la déposséder de son moyen roulant.

Après son forfait, le délinquant se débarrasse rapidement de la plaque d'immatriculation de l'engin volé et établit un nouveau reçu d'achat en se servant de pièces d'identité qu'il aurait ramassées. Il use ensuite de fausses déclarations pour obtenir l'établissement du certificat servant à l'immatriculation de l'engin dans un poste de douane secondaire non informatisé. Après l'obtention de ce faux certificat, il met son butin sur le marché. Lorsqu'un client exige la présence du propriétaire légitime de l'engin, il use de stratèges et appâte une fille en lui proposant une offre d'emploi accompagnée d'un vélomoteur de service et réclame la photocopie de sa CNIB pour la constitution du dossier. Il utilise ensuite cette photocopie pour remplir un autre reçu en utilisant des carnets de reçus confectionnés à cet effet. Il bernera la même fille qui, dans l'ignorance totale, se présentera avec lui au client et le tour est joué. L'engin est alors vendu en toute confiance. L'acheteur découvrira la supercherie plus tard lorsqu'il procèdera au contrôle de l'authenticité des documents à la Police, à la Gendarmerie ou lorsqu'il introduira un dossier d'immatriculation à la Direction Générale des Transports Terrestres et Maritimes (DGTTM).

Les investigations menées ont permis d'obtenir les résultats suivants : L'interpellation d'un délinquant ; La saisie de 7 vélomoteurs, tous de marque YAMAHA dont 6 de modèle SIRIUS et 1 FINN ; La saisie de 3 cachets estampillés : « PAYE LIVRE » ; « Ets LEGALIS » « Ets ISSOUF S. ALI » ; La saisie de fausses factures et de documents douaniers frauduleusement acquis ; La saisie de 10 CNIB, 2 photocopies de CNIB, une carte d'électeur, toutes frauduleusement acquises ; La saisie de 93 cartes de visites dont 55 portant la dénomination « LEGALIS » et 38 portant l'inscription « Ets OUEDRAOGO » dont les abonnements des numéros inscrits ont été faits avec des CNIB de tierces personnes et la saisie de 7 carnets de factures différentes.

De tout ce qui précède, il est établi que le présumé est un récidiviste spécialisé dans le vol des engins à deux roues. La liste des victimes n'est pas exhaustive et l'enquête se poursuit au niveau de la sous-unité. C'est avec une grande satisfaction et un grand soulagement que les victimes sont rentrées en possession de leurs biens. Quant au délinquant, il a été présenté à monsieur le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga II, pour répondre de ses actes.

C'est l'occasion pour sensibiliser les populations sur ce nouveau mode opératoire des délinquants en les invitant à faire preuve d'attention dans les familiarités spontanées et surtout les revendeurs d'engins à observer plus de vigilance en procédant à toutes les vérifications des documents des engins avant de procéder à toute transaction. Une invite est également lancée à l'endroit des populations à faire confiance aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en dénonçant tout cas suspect auprès des services de police judiciaire en appelant les numéros verts suivants :

Centre National de Veille et d'Alerte : 1010
Centre des Opérations de la Gendarmerie Nationale : 80 00 11 45
Gendarmerie : 16
Police : 17

Source : Gendarmerie nationale

Lefaso.net

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Burkina/Microfinance : Faso Crédit lance officiellement ses activités pour l'inclusion des populations à faibles revenus

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 20:45

Filiale du prestigieux Groupe Planor Afrique, Faso Crédit a officiellement lancé ses activités le mardi 30 avril 2024, à Ouagadougou, avec l'inauguration de sa principale agence. La cérémonie a été présidée par le ministre de l'Économie, des Finances et de la Prospective, représenté par son secrétaire général, Abdoul Rachid Soulama. Cet évènement mémorable dans l'histoire financière du Burkina Faso a été le fruit de plusieurs mois de préparation, avec un engagement résolu de Faso Crédit à promouvoir l'inclusion financière, économique et sociale des populations à faibles revenus. Parmi les personnalités à ce rendez-vous, l'on note la présence du président du Groupe Planor Afrique, Appolinaire Compaoré.

Société anonyme au capital de un milliard de francs CFA, Faso Crédit est née avec l'ambition de s'imposer comme un acteur en première ligne en matière de microfinance en offrant des solutions de financement souples et adaptées aux réalités de ses cibles, en l'occurrence les populations à faibles revenus. Elle voit le jour grâce à la volonté de deux actionnaires institutionnels, tous issus du Groupe Planor Afrique qui opère dans divers domaines dont la banque, les télécommunications, les assurances, la grande distribution, le transport, les hydrocarbures.

Pour le président du conseil d'administration, Jean Damascène Nignan, le challenge permanent de Faso Crédit sera de construire une institution financièrement solide, donnant la priorité aux populations à faibles revenus en mettant à leur disposition une gamme de produits et services adaptés.

« Faso Crédit n'est pas simplement une institution de microfinance de plus, elle est un plus dans la microfinance », Jean Damascène Nignan, président du conseil d'administration de Faso Crédit

Faso Crédit exprime son soutien envers les autorités

Le Président directeur général du Groupe Planor, Apollinaire Compaoré a lui réitéré son soutien aux autorités du pays pour leurs efforts en faveur de la restauration de la paix et le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine. Car pour lui, le dynamisme des affaires est largement tributaire de la stabilité sociale et de l'impulsion que lui donne les autorités.

« À Planor Afrique, nous nous réjouissons également de l'engagement noble affiché par le chef de l'État, d'asseoir la souveraineté de notre pays à travers sa vision et sa politique qui s'intéressent, entre autres, à un domaine comme l'économie », a déclaré Emmanuel Kabré, secrétaire général du Groupe Planor Afrique, porte-parole du Président directeur général.

« Les acteurs économiques burkinabè ont suffisamment de ressources et de la qualité pour réussir dans tous les secteurs d'activités », Emmanuel Kabré, porte-parole du Président directeur général du Groupe Planor Afrique

Un engagement à soutenir le développement économique

La vision de Faso Crédit en effet dépasse largement les simples transactions financières. En tant qu'acteur majeur de la microfinance au Burkina Faso, l'entreprise s'engage à soutenir le développement économique des populations les plus vulnérables, en leur offrant des services financiers abordables et des produits adaptés à leurs besoins. Cette approche inclusive vise à autonomiser les individus et les communautés, en leur donnant les moyens de créer et de développer leurs propres entreprises, tout en renforçant la résilience économique des régions rurales et urbaines du pays.

Depuis son ouverture commerciale en juin 2023, Faso Crédit a rapidement gagné la confiance et l'admiration des communautés locales en offrant des services financiers accessibles et adaptés à leurs besoins spécifiques. La cérémonie de lancement officiel des activités de cette institution de microfinance a été l'occasion pour les dirigeants de Faso Crédit, les représentants du Groupe Planor Afrique, ainsi que les dignitaires et les membres de la communauté, de célébrer ensemble cette étape significative.

« Nous accordons pour l'instant, des crédits allant de 15 000 000 à 50 000 000 de francs CFA en fonction de la demande », Badomba Ouattara, directeur général de Faso Crédit

Ainsi, la vision de Faso Crédit se décline à travers ses missions et valeurs que sont la proximité, la flexibilité, l'engagement et le suivi. La société a ouvert ses portes depuis le 20 juin 2023 dans la capitale burkinabè, à partir de sa toute première agence située au nord du marché de 10 Yaar, a noté Badomba Ouattara, le directeur général de Faso Crédit. Il souligne que l'ouverture de la nouvelle agence, constituant la seconde, vient renforcer l'offre de financement déjà existante, portant le nombre d'agences à deux depuis l'agrément de Faso Crédit.

Faso Crédit a, en effet, obtenu son agrément auprès du ministère en charge de l'Économie et des Finances en septembre 2022 après un long processus. Selon les données révélées par monsieur Ouattara lors de la cérémonie de lancement officiel des activités de Faso Crédit, l'impact financier de l'institution est déjà significatif.

« Les entreprises informelles souffrent d'un accès restreint à un ensemble d'outils productifs dont le financement », Salifou Nikièma, président du Bureau national de l'économie informelle

Un financement de l'économie de plus de 700 000 000 de FCFA

Avec un financement de l'économie s'élevant à une impressionnante somme de 704 509 208 de FCFA, Faso Crédit démontre son engagement à soutenir le tissu économique local et à stimuler la croissance des entreprises à travers le Burkina Faso.
Ces chiffres impressionnants ne font que souligner l'ampleur de l'engagement de Faso Crédit envers l'inclusion financière. En touchant plus de 1 250 clients, l'institution a réussi à étendre son influence à travers différentes couches de la société, offrant des solutions financières adaptées aux besoins variés de ses clients.

« Faso Crédit est le bienvenu et saura combler sans doute le reste de la demande non couverte », Abdoul Rachid, secrétaire général du ministère en charge de l'Économie

En outre, la ressource collectée, indique monsieur Ouattara, dépasse les 663 031 324 FCFA, ce qui témoigne non seulement de la confiance accordée à Faso Crédit par ses clients, mais aussi de la capacité de l'institution à mobiliser des ressources pour soutenir davantage des projets et entreprises locales.

Ces chiffres illustrent le rôle crucial que Faso Crédit joue dans le paysage financier du Burkina Faso, en offrant des services accessibles et des solutions innovantes pour répondre aux besoins spécifiques des populations à faibles revenus. Ils confirment également la vision de Faso Crédit en tant que moteur de développement économique et social, et soulignent l'importance de l'inclusion financière dans la construction d'un avenir plus prospère et équitable pour tous les Burkinabè.

La visite des locaux de la nouvelle agence Faso Crédit

En plus des discours, la cérémonie a été ponctuée par des prestations artistiques vibrantes, mettant en lumière la richesse culturelle et la diversité du Burkina Faso. Les invités ont également eu l'occasion de visiter l'agence principale de Faso Crédit, où ils ont pu découvrir les installations modernes et rencontrer le personnel dévoué qui œuvre quotidiennement pour servir les clients avec professionnalisme.
Alors que Faso Crédit s'engage dans cette nouvelle phase de son parcours, l'entreprise reste résolument attachée à ses valeurs fondamentales d'intégrité, de responsabilité sociale et d'innovation. Avec son agence principale désormais en plein cœur de Ouagadougou, Faso Crédit est bien positionné pour étendre son impact et continuer à changer des vies à travers le Burkina Faso.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Groupe BOA/Bilan 2023 : Une croissance globale de 26% malgré un contexte économique difficile

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 20:40

Le Groupe Bank of Africa (BOA) a organisé une conférence de presse en ligne pour présenter les résultats financiers de l'année 2023 de ses six filiales cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Cette conférence, qui s'est déroulée le mercredi 24 avril 2024, a été animée par Abderrazzak Zebdani, directeur général de BOA Afrique de l'ouest, et par ailleurs directeur général adjoint du Groupe BOA. Sur le plan financier, le Groupe BOA a réalisé une performance solide en 2023, avec une masse bénéficiaire cumulée atteignant 110 milliards de francs CFA, en hausse notable de 18%. Cette performance est obtenue en dépit des défis économiques et politiques auxquels fait face la banque.

L'année 2023 a été marquée par des défis économiques et politiques pour le Groupe BOA opérant dans l'espace UEMOA. Dans ce contexte complexe, caractérisé par des turbulences politiques et un ralentissement de la croissance économique, le groupe a su démontrer sa résilience et sa capacité d'adaptation.

La résilience

« L'impact des crises sanitaires et sécuritaires dans le monde sur l'inflation a poussé les régulateurs à changer les politiques monétaires pour y faire face. Ce changement des politiques monétaires a aussi eu un impact sur le coût de la ressource, et partant, sur l'activité bancaire. Aussi, en tant qu'institution bancaire, les ressources qui constituent nos matières premières, se font de plus en plus rares », a situé Abderrazzak Zebdani, directeur général de BOA Afrique de l'Ouest.

En guise d'illustration, Abderrazzak Zebdani note que les sanctions sur le Niger depuis juillet 2023, matérialisées par la fermeture des frontières et surtout l'arrêt de transactions avec les autres pays, ont lourdement impacté le niveau de la liquidité et le business de façon générale sur le territoire nigérien. Cela a engendré une légère dégradation du portefeuille, relève-t-il : une baisse de 6,8% de son cours est enregistré, reflétant les répercussions négatives des évolutions politiques du pays. Car plusieurs clients, poursuit-il, étaient dans l'incapacité de respecter leurs engagements. Cette dégradation du portefeuille, a donc nécessité des provisions supplémentaires pour respecter la réglementation.

Cependant, face à cette situation, le Groupe a pu surmonter les difficultés grâce à la mobilisation de l'ensemble des collaborateurs de BOA-Niger. Ainsi, selon la banque, le résultat du Niger est quasiment similaire à celui de 2022, estimé à environ 10 milliards de francs CFA.

Au Burkina Faso et au Mali, Abderrazzak Zebdani mentionne aussi un manque de liquidité qui gêne le système financier. Ce qui ne procure point de visibilité pour financer des projets à long terme, a-t-il indiqué. « Nous arrivons sans problème à gérer le financement des entreprises et des États sur le court terme. Mais au regard de la situation sécuritaire au Mali et au Burkina Faso, nous n'avons malheureusement pas de visibilité lorsqu'il s'agit d'un investissement à moyen et long termes », a-t-il confié.

Le plan de redressement de BOA-Mali achevé

Concernant la BOA-Mali, le plan de redressement a été achevé, selon le directeur général de BOA Afrique de l'Ouest. Il rappelle que la banque était assez souffrante, ce qui a nécessité la mise en place d'un plan d'action énergétique. Pour ce faire, des actions ont donc été menées sur plusieurs volets : assainissement du portefeuille, gestion des immobilisations hors exploitation et charges. Pour monsieur Zebdani, les charges sont aujourd'hui maîtrisées, le portefeuille a été à 99,99% assaini et le problème des immobilisations hors exploitation est désormais de l'histoire ancienne.
Ces actions ont permis de plus que doubler le résultat net dégagé par la BOA-Mali, soutient-il. « Ce résultat est passé de 2,5 milliards de francs CFA à 5,8 milliards de francs CFA, cette année. Avec ce résultat obtenu, l'assemblée générale de BOA-Mali a décidé de distribuer des dividendes aux actionnaires », a-t-il présenté.

Malgré ces défis, les filiales du Groupe BOA cotées à la BRVM ont affiché une progression encourageante. Les encours de crédits agrégés ont augmenté de 5,1%, atteignant 2 348 milliards de francs CFA, bien que les dépôts agrégés aient connu une légère rétraction de -1,9%, s'établissant à 3 324 milliards de francs CFA. Cette croissance des crédits s'est accompagnée d'une amélioration du coût du risque, démontrant la solidité des pratiques de gestion des risques du groupe.

Une croissance globale de 26%

Des propos de monsieur Zebdani, sur le plan financier, le Groupe BOA a réalisé une performance solide en 2023, avec une masse bénéficiaire cumulée atteignant 110 milliards de francs CFA, en hausse notable de 18%. Cette performance a permis à l'ensemble des filiales cotées, de distribuer un dividende global de 67,3 milliards de francs CFA bruts, enregistrant une croissance de 26% par rapport à l'année précédente. Cette distribution de dividendes reflète un rendement élevé, situé entre 10,4% et 12,2%, offrant ainsi une rémunération attrayante pour les actionnaires.
Ainsi, la performance globale enregistrée pour chacune des six filiales, est de 18,6% pour BOA-Bénin, de 45,8% pour BOA-Burkina Faso, de 97,4% pour BOA-Côte d'Ivoire, de 15,9% pour BOA-Mali, de 5,3% pour BOA-Niger et de 41% pour BOA-Sénégal.

La stratégie de diversification bilancielle en faveur des Petites et moyennes entreprises (PME), l'un des principaux axes stratégiques du Groupe BOA, a été poursuivie avec prudence dans ce contexte incertain. Cette approche prudente a contribué à maintenir un niveau de satisfaction des besoins en liquidité, bien que celui-ci ait connu une légère baisse à 74% en fin 2023, contre 100% en fin 2022.

Les stratégies de développement

Pour une meilleure gestion des PME, le Groupe BOA a mis en place des agences baptisées « Espaces business », totalement dédiées à cette clientèle. Et il en dispose de plus d'une trentaine pour prendre en charge les besoins particuliers des PME. La banque a dit être dans un processus de constitution d'un véritable fonds de commerce à accompagner. Ainsi, le nombre de dossiers mis en place durant l'exercice 2023 a progressé, selon Abderrazzak Zebdani, de +16%, générant ainsi une progression des montants débloqués de la production de plus +19%.

Sur le plan de la transformation digitale, monsieur Zebdani relève que l'offre de services proposé à la clientèle répond à 99% des besoins exprimés. « Nous avons énormément investi dans la digitalisation de plusieurs processus en interne. À titre illustratif, la digitalisation du traitement des crédits facilite le déblocage des crédits dans un délai compris entre 24 et 48 heures. Il y a aussi, la digitalisation des traitements des réclamations. Ce qui permet aujourd'hui de pouvoir traiter les réclamations dans un délai de cinq jours. Toutes ces innovations ont pour seul but d'améliorer la qualité des services et de satisfaire la clientèle », a-t-il montré.

Monsieur Zebdani rappelle qu'en tant qu'investisseurs industriels avec un business modèle qui opère dans la durée, leur mission, est de collecter et gérer l'épargne des citoyens, tout en finançant l'économie réelle. Ce financement, fait-il savoir, passe par l'accompagnement des citoyens qui ont des besoins de consommation d'équipements, par le financement des entreprises, surtout celui des PME et le financement des États.

Les perspectives annoncées

Se référant aux différents rapports internationaux, notamment de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et du Fonds monétaire international (FMI), le directeur général de BOA Afrique de l'Ouest annonce de bonnes perspectives. « Il y a un certain optimisme qui règne au niveau de toute la zone des États du Sahel et surtout avec de bonnes perspectives pour le Niger. Ce, d'autant plus qu'il a été découvert dans le pays un nouveau gisement d'uranium, avec en vue le début véritable d'une exportation de masse de produits pétroliers à travers le pipeline mis en place entre le Niger et le Bénin », a indiqué Abderrazzak Zebdani.

Le Groupe BOA révèle avoir arrêté des budgets très ambitieux au profit de l'ensemble des filiales pour l'année 2024. Sur demande des autorités étatiques à l'endroit des banques opérant dans la zone UEMOA, de porter leur capital à un minimum de 20 milliards de francs CFA, le Groupe BOA entend communiquer un plan d'action à la BCEAO avant juin 2024. Des propos du directeur général de BOA Afrique de l'Ouest, toutes les six filiales cotées à la BRVM, ont suffisamment de fonds propres pour porter leur capital à 20 milliards de francs CFA, par intégration de réserve.

Il faut noter que toutes les banques ont un délai de trois ans pour se conformer à cette norme. « Cette réglementation va être respecter très prochainement sans aucun effort de la part des actionnaires », a assuré Abderrazzak Zebdani. Soulignant les bonnes relations qui existent entre la banque et les autorités des États où elle opère, le Groupe BOA a dit rester confiant et engagé pour les accompagner quelle que soit la situation.

En somme, malgré les défis économiques et politiques rencontrés en 2023, le Groupe BOA a su maintenir sa trajectoire de croissance et démontrer sa résilience financière. Avec une gestion prudente et une stratégie axée sur la diversification et la gestion des risques, le groupe continue de renforcer sa position dans le paysage financier de l'UEMOA.

Note: ">Lire aussi : Groupe Bank Of Africa : Les six filiales enregistrent un dividende de 53,5 milliards de francs CFA bruts en 2022

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Télécommunications par satellite: SES prend le contrôle d'Intelsat

RFI (Europe) - mer, 01/05/2024 - 20:19
La nouvelle est saluée en Europe comme un évènement historique. L'opérateur européen de télécommunications par satellite SES a mis la main sur son rival américain Intelsat, premier fournisseur de services spatiaux du gouvernement des États-Unis. Une opération qui montre l'appétit des grands opérateurs pour le marché de l'Internet spatial.
Catégories: Union européenne

Décès de MOUDALBAYE ALLAHINDANGUE CLEMENT : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 20:15

« L'Éternel a donné, l'Éternel a ôté, que le nom de l'Éternel soit béni ! » Job 1 :21.

La grande famille MOUDALBAYE, MBOR-ASSIMADJI, NGARMANGNA, NATOLBAN, NGUETORA à Koumra, Sewé, Beguewe, Sarh, Ndjamena au Tchad et en France

Les grandes familles OUEDRAOGO à Kaya et à Ouagadougou

Les frères et sœurs Appoline, Djikobaye, Irénée ;
Les familles alliées BELANGER et SIFT au Canada et en France ;

La veuve MOUDALBAYE Lydie Toussaint née OUEDRAOGO ;
Les enfants Natacha, Amanda et Madjimta ;
Les petits enfants Feriel et Noam,

Expriment leurs remerciements pour les nombreuses marques de solidarité, d'amitié, de compassion, de soutiens multiformes, lors du rappel à Dieu à Ouagadougou, le 03 Avril 2024 et de l'inhumation le 12 Avril 2024 au cimetière de Bargo, de leur fils, gendre, frère, époux, père, grand-père MOUDALBAYE Allahindangué Clément, précédemment professeur certifié, enseignant des lycées et collèges à la retraite.

Les remerciements vont aux parents, amis et connaissances, aux voisins du quartier de Bargo, aux collègues, à l'ambassade du Tchad et à la communauté tchadienne au Burkina Faso, à l'amical des voisins solidaires de Bargo, à Samedi matin football, à l'Eglise Baptiste Rehoboth de Saaba, aux élèves et tous ceux qui de près ou de loin, se sont associés à leur douleur d'une manière ou d'une autre.

Vos gestes de compassion, votre présence, vos paroles et vos messages réconfortants, leur ont apporté du réconfort et aidé à traverser cette épreuve avec courage et résilience.

La famille se garde de citer les noms de peur d'en oublier. Aucun mot ne pourra exprimer notre reconnaissance et gratitude éternelle.

Puisse Dieu tout-puissant récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.

« Nul ne meurt si sa mémoire demeure dans le cœur des siens »

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Décès de DAGBO Richard NASSA : Remerciement et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 20:05

« Je te le dis en vérité aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis »
(Luc 23:43)
La grande famille DJEDJEKO à Zikisso, Abidjan et Paris ;
Les familles alliées, oncles et tantes ;

La veuve Elise NASSA née SOMBIE, enfants et petits-enfants ;
L'Union des Ressortissants Ivoiriens vivant au Burkina Faso (URECIB) ;
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité, de soutien spirituel, moral et matériel lors du rappel à DIEU le 09 Mai 2023 de leur fils, époux, père, beau-père, oncle, grand-père, DAGBO Richard NASSA

Elles renouvellent leurs vifs remerciements, reconnaissances et gratitudes aux parents, compatriotes, amis, voisins, collègues et connaissances.
Elles vous informent par ailleurs de la tenue de messes pour le repos de l'âme du défunt à travers les demandes de messes dont vous trouverez le programme ci-joint.

Puisse Dieu et nos ancêtres rendre à chacun le centuple de ses bienfaits.

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Décès de El Hadj TOURE SALIFOU : Faire-part du Doua du 40e Jour

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 01/05/2024 - 20:00

Sa Majesté Naaba KIBA, Roi du Yatenga
Le Chef de Gourcy,

Le Chef de Oula,
Les grandes familles TOURE, OUEDRAOGO et TRAORE à OULA, Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, en Côte d'Ivoire, en France, aux Etats-Unis et au Canada,

Les grandes familles BELEM et DERMA à Bougoure,
Les grandes familles COMPAORE, KABORE, BONKOUNGOU et OUEDRAOGO à Ouagadougou

Les familles alliées ANDRIAMANANTSEHENO et GOMINA à Madagascar et Ouagadougou, les amies de la famille,

La veuve Hadja TOURE née COMPAORE Assèta,
Hadja SAVADOGO née TOURE Sanata, El hadj TOURE Ousseni,
Les enfants TOURE Alioune Nasser, GOMINA née TOURE Mah Aïda, TOURE Alpha Lamine,

Les petits enfants Inaya, Maïssara et Amir,
vous informent du Doua du 40e Jour de :
El Hadj TOURE SALIFOU Professeur d'EPS à la retraite, dans sa 69ème année.

Précédemment :
Instructeur de la Fédération Internationale de Volley-ball
Vice-Président de la Fédération Burkinabè de Volleyball ;
Président de la ligue du Centre de Volley-ball
Coach de l'EFO et de l'Equipe Nationale de Volley-Ball ;
Président d'Honneur de la Section Volley-Ball de l'EFO et
Membre du Conseil d'Administration et du Comité des Sages de l'EFO,

Le dimanche 05 Mai 2024 à 8h00 à son domicile sis à la cité An 3.

Puisse Allah dans son infinie bonté rendre à chacun ses bienfaits au centuple.

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Si le ciel est vide

Le Monde Diplomatique - mer, 01/05/2024 - 19:40
Humus ? Cette fine couche sombre issue de la décomposition des êtres organiques, à la frontière du monde des vivants et du monde minéral, d'où rejaillit toute vie. / Idées, Littérature, Spiritualité - 2024/05 / , , - 2024/05

LINAFOOT play-off: match nul entre Mazembe et Lupopo (1-1)

Radio Okapi / RD Congo - mer, 01/05/2024 - 19:37


Le TP Mazembe et FC Lupopo se sont séparés, mercredi 1er mai à Lubumbashi, sur le score d’un but partout. Dauphin Noir et Vita Club ont fait de même à Goma ; tandis que Les Aigles du Congo ont battu Don Bosco (2-0) à Kinshasa.


Le derby lushois s’est soldé sur un match nul d’un but partout, comptant pour la phase aller des Play-offs de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

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Tanganyika: 7 000 ménages des déplacés en détresse à Kongolo

Radio Okapi / RD Congo - mer, 01/05/2024 - 17:53


Plus de sept mille ménages vivant dans des sites de déplacés à Kongolo ont besoin d’une assistance humanitaire. Mais d’autres souhaitent retourner dans leurs milieux d’origine.  Ils l’ont fait savoir lundi 29 avril à l’administrateur du territoire de Kongolo.


La plupart de ces déplacés ont fui des affrontements entre groupes armés dans le territoire de Kabambare, dans la province voisine du Maniema.

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