Diplomacy & Defense Think Tank News

Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, était l’invité de Yves Calvi dans l’émission L’Info Du Vrai du 3 décembre 2018, aux côtés de David Revdal, Jean-Claude Delage, Frédéric Ploquin et Agnès Verdier-Molinié afin de décrypter l’actualité politique marquée par le mouvement des « gilets jaunes ». Retrouvez l’émission dans son intégralité, ici. 

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Stefan Stahlberg 2018-12-03T13:09:00Z

Bonn, 03.12.2018. Der G20-Gipfel in Buenos Aires ist am Samstag mit einem Plädoyer für eine Modernisierung der Welthandelsorganisation (WTO) zu Ende gegangen. So wichtig dieses Bekenntnis der Gruppe der wichtigsten Industrie- und Schwellenländer ist, so unklar bleibt, was damit eigentlich gemeint ist. Denn die Lage der WTO gleicht einem Patienten, bei dem sich die Ärzte nicht sicher sind, ob er nur vorübergehendend ohnmächtig ist oder einem schweren Schlaganfall erlitten hat und ob an eine Genese überhaupt noch zu denken ist. Ohne die Krankheitsursachen zu kennen, besteht die Gefahr, dass die falschen Therapien die Lage des Patienten verschlimmern. Das Bekenntnis zur Modernisierung der WTO sollte zuallererst als Aufruf verstanden werden, ein gemeinsames Verständnis der Probleme des multilateralen Handelssystems zu entwickeln und Vertrauen unter den zentralen Akteuren wiederaufzubauen. Hierfür kann die japanische G20-Präsidentschaft, die im Anschluss an die argentinische am 1. Dezember startete, eine wichtige Rolle spielen. Internationale Kooperation gelingt dann, wenn die handelnden Akteure gemeinsame Ziele verfolgen, wenn sie sich einig über die anzupackenden Probleme sind und wenn sie untereinander vertrauensvoll kommunizieren können. Keine dieser Voraussetzungen scheint aktuell gegeben zu sein. Natürlich richtet sich der Blick als erstes auf Washington, wo Präsident Trump mehrfach mit dem Ausstieg aus der WTO gedroht hat. Darüber hinaus blockieren die USA die Nachbesetzung der vakanten Richterstellen am Berufungsgericht der WTO. Sie riskieren, dass das von Vielen gelobte unabhängige Streitbeilegungsverfahren Ende 2019 handlungsunfähig wird. Es gilt zu befürchten, dass die USA zuallererst das Ziel verfolgt, die WTO weiter zu schwächen. Beim Fokus auf die USA wird allerdings häufig vergessen, dass auch andere Länder aktuell wenig Interesse an multilateralen Lösungen zeigen. Das sture Beharren Südafrikas und Indiens auf der Durchsetzung nationaler Interessen hat ebenfalls eine Schwächung der WTO zur Folge. Auch bei der Problemanalyse scheint aktuell wenig Einigkeit zu herrschen. Man kann sagen, dass die WTO Opfer ihres eigenen Erfolges geworden ist. Die 1994 gegründete Organisation und das multilaterale Regelwerk hat freieren Handel von Gütern und Dienstleistungen befördert, der den Aufstieg vieler Entwicklungs- und Schwellenländern erst möglich machte. Das Regelwerk der WTO hat mit diesen tiefgreifenden Machtverschiebungen, und vor allem mit dem Aufstieg Chinas zur größten Exportnation, nicht Schritt halten können. An den marktverzerrenden Subventionen und Auflagen für Technologietransfer in China entzündet sich der Vorwurf der USA, aber auch der der EU. Der Status Chinas als Marktwirtschaft wird nach wie vor von den USA und der EU angezweifelt. Und viele WTO-Mitglieder schütteln den Kopf darüber, dass sich China im Rahmen des multilateralen Handelssystems noch immer als „Entwicklungsland“ bezeichnet. Am Beispiel Chinas zeigt sich, dass die mehr als zwanzig Jahre alte Unterscheidung zwischen Industrie- und Entwicklungsländern neu justiert werden muss. Die Mitglieder der WTO streiten aber auch darüber, welche zukünftigen Herausforderungen Priorität haben. Für viele Entwicklungsländer geht es darum, die Agenda der 2001 gestarteten Doha-Entwicklungsrunde abzuarbeiten und insbesondere bei der Liberalisierung des Agrarhandels Fortschritte zu machen. Die Industrieländer und zunehmend auch Mitteleinkommensländer lenken den Blick aber vielmehr auf neue Themen wie digitalen Handel oder Investitionen, die sie zumeist in plurilateralen Verhandlungen in einer Allianz der Willigen vorantreiben. Zu guter Letzt scheint die Kommunikation zwischen den wichtigsten Akteuren fundamental gestört zu sein. US-Präsident Trumps einseitige Zollerhöhungen unterminieren den gemeinsamen Austausch zu wichtigen Zukunftsschritten und drohen sogar, in eine destruktive Zollspirale oder gar einen Handelskrieg zu münden. Doch es gibt auch zaghafte Schritte, die in die richtige Richtung gehen. Im Oktober trafen sich Vertreter einiger WTO-Mitgliedstaaten in Kanada, allerdings ohne den zentralen Akteure USA und China, um eine Reform der WTO voranzubringen. Sie berieten über Lösungen, die die WTO effizienter und effektiver machen, das Streitbeilegungsverfahren stärken und die Verhandlungsfunktion der WTO wiederbeleben könnten. Darauf aufbauend sollte die japanische G20-Präsidentschaft die Modernisierung der WTO zur Priorität machen. Es gilt hierbei, die Stärken der G20 als informelles Kooperationsforum der Staats- und Regierungschefs zu nutzen, ohne die WTO als zentrales Forum für die Reformdiskussion des multilateralen Handelssystems zu schwächen. Der Fokus der G20 sollten dabei nicht die technischen Details sein, sondern vielmehr der Austausch über die Ziele und Problemlagen der WTO-Mitglieder vorantreiben. Vor allem sollte auch die Kommunikation untereinander verbessert und das wechselseitige Vertrauen gestärkt werden. Der japanischen Präsidentschaft bleibt nicht viel Zeit zum Zögern, denn der nächste Gipfel findet schon Ende Juni 2019 in Osaka statt.

Le grave incident naval avec l'Ukraine en mer d'Azov s'inscrit dans une stratégie de long terme : Vladimir Poutine veut réaffirmer le grand retour de la Russie de l'Arctique à la Méditerranée. C'est pourquoi il faut y répondre avec fermeté.

Rien ne vaut une "bonne petite guerre" pour consolider un empire qui se décompose ou un régime qui se délite. C'est ainsi qu'à Vienne et à Saint-Pétersbourg, on voyait avec faveur la perspective de la guerre…

En dépit des critiques virulentes du candidat[2] Trump à l'encontre de l'OMC et les menaces de retrait du Président[3], la Maison-Blanche n'a pas jusqu'ici fait mouvement pour quitter l'organisation[4]. L'administration n'a pas dédaigné de faire usage des voies légales de l'OMC : depuis janvier 2017...

A 6 mois des élections européennes de mai 2019, l'Europe est plus que jamais d'actualité. Soutenir la Fondation Robert Schuman, c'est lui permettre de remplir sa mission de promotion des idéaux européens, d'être une force de propositions et un vecteur de l'influence française en Europe. Pour cela, nous avons besoin de vous ! En soutenant la Fondation avant le 31 décembre, vous pourrez réduire votre impôt 2018

Dans la perspective des prochaines élections européennes, la Fondation Robert Schuman a publié une nouvelle édition de "l'Atlas permanent de l'Union européenne" qui propose une vue complète de l'Union, de la zone €uro et de chacun de ses États membres. Cet ouvrage synthétise l'essentiel de l'histoire et des réalités politiques et statistiques de l'Union et offre plus de 50 cartes physiques et géopolitiques de l'Europe. Mis à jour à travers son site Internet en accès gratuit et illimité, l'ouvrage permet à chaque lecteur de disposer à tout moment de l'information politique et statistique la plus récente et la plus objective. Disponible en version papier sur le site de la Fondation ou en librairie et en version numérique

La Commission a présenté le 28 novembre sa stratégie à l'horizon 2050 de réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990. Celle-ci cherche à s'appuyer sur les domaines de la finance, l'industrie et la recherche. La Commission ne définit pas d'objectifs chiffrés mais dans la continuité de l'Accord de Paris donne un cap. Reste aux autres institutions européennes, aux États - en vue du Conseil européen de mai 2019 à Sibiu - et à la société civile à approfondir les manières d'y parvenir.

La Commission a publié le 28 novembre une communication qui appelle les Etats membres à renouveler les engagements politiques pour parvenir à la réalisation de l'union des marchés de capitaux avant les élections européennes. Elle souligne le rôle de cette union dans l'approfondissement de l'Union économique et monétaire européenne et dans le renforcement du rôle de l'euro. Elle a également publié un rapport sur les prêts non performants qui montre la tendance à la baisse des ratios de ces prêts (3,4%) et l'amélioration des portefeuilles de prêts des banques.

Du fait de l'absence d'accord entre le Parlement européen et le Conseil, la Commission a présenté le 30 novembre un nouveau projet de budget pour 2019 pour tenter de trouver un compromis. Elle a proposé 165 milliards € d'engagements et 148 milliards € de paiements. Elle a rappelé que le Royaume-Uni contribuera au budget de l'Union européenne jusqu'en 2020.

La Commission a lancé le 29 novembre la deuxième édition du concours DiscoverEU. Jusqu'au 11 décembre, toutes les personnes nées en 2000 peuvent poser leur candidature en vue d'obtenir un des 12 000 titres de transports pour voyager en Europe durant l'été 2019. Les 12 000 tickets en jeu sont répartis en fonction de la taille de chaque Etat membre. La première édition avait permis à 15 000 jeunes nés en 1999 de voyager en Europe.

De nouvelles règles sur le géoblocage en ligne injustifié commencent à s'appliquer le 3 décembre dans le cadre du marché numérique unique. Adopté en février dernier, le nouveau règlement permet aux consommateurs de bénéficier d'un accès transfrontalier élargi et facilité aux différents produits vendus en ligne. Ils pourront ainsi faire du shopping en ligne sans être bloqués ou redirigés. Les acheteurs transfrontaliers seront traités comme les acheteurs locaux, notamment en termes de tariffs.

Les députés européens ont voté le 29 novembre sur la révision du code frontières Schengen, qui permet aux États membres de faire des contrôles temporaires aux frontières intérieures en cas de menace grave à l'ordre public ou à la sécurité intérieure. Les députés souhaitent que la période initiale pour ces mesures temporaires soit limitée à 2 mois (au lieu de 6 mois actuellement) et qu'elles ne soient pas prolongées au-delà d'un an (au lieu de 2 ans actuellement). Ils demandent l'instauration de nouveaux garde-fous concernant les prolongations afin de garantir les libertés constitutionnelles des citoyens.

Le 29 novembre, les députés européens ont demandé une enquête approfondie de tous les acteurs impliqués dans le scandale CumEx, une fraude à l'achat et la revente d'actions qui a coûté 55 milliards € à 11 pays européens et dont l'ampleur a récemment été révélée. Ils demandent que cette enquête révèle les failles de la coordination entre les Etats membres et invitent les autorités nationales à "mettre fin à l'impunité des cols blancs". Ils estiment aussi que le cadre législatif européen n'est pas assez performant en la matière et demandent à la Commission de proposer un cadre européen pour les enquêtes fiscales transfrontalières, pour la création d'une cellule de renseignement financier et pour un mécanisme d'alerte rapide.

Le Premier ministre danois, Lars Løkke Rasmussen, a débattu le 28 novembre de l'avenir de l'Europe avec le Parlement européen. Il a insisté sur le fait que l'Union pouvait faire plus dans le domaine de la migration, du changement climatique, du marché unique et du libre-échange. Il a souhaité que l'Union tire les leçons du Brexit et renforce sa cohésion. Il a assuré que "la part des citoyens qui soutiennent l'Union européenne est plus grande au Danemark que dans la plupart des autres pays européens".

Les ministres de l'Education, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports réunis les 26 et 27 novembre, ont discuté du projet d'initiative Europe créative 2021-2027 qui doit renforcer la compétitivité du secteur culturel, et du Plan de travail de la culture 2019-2022 qui doit aider le secteur culturel à prendre le virage du numérique et de la mondialisation. Ils ont aussi échangé sur la lutte contre la désinformation, les avantages socio-économiques du sport, et l'intégration des jeunes dont les réfugiés. Ils ont débattu du Corps européen de solidarité et du programme Erasmus+.

Les ministres ont examiné le 30 novembre le paquet législatif concernant la Politique de cohésion pour la période 2021-2027. Sur la base d'un document de travail produit par la présidence autrichienne du Conseil, les ministres ont donné des orientations politiques concernant la coopération territoriale et la révision des programmes à mi-période. Ils ont aussi discuté des progrès réalisés en termes de cohésion territoriale européenne. La Politique de cohésion, avec un tiers du budget de l'Union, permet des investissements afin de réduire les écarts socio-économiques entre les régions européennes.

Le Conseil a adopté le 28 novembre sa position sur l'union des marchés des capitaux et l'accès au financement à long terme. Il est parvenu à un accord concernant un cadre communautaire pour les obligations sécurisées comprenant un règlement et une directive. Les obligations sécurisées devront répondre à des normes harmonisées dans toute l'Union européenne, ce qui permettra de sécuriser les investissements. Le texte final sera négocié dès que le Parlement aura confirmé sa position lors de la plénière de décembre.

Les 29 et 30 novembre, les ministres chargés de la Compétitivité ont échangé sur le projet de réglementation du programme spatial de l'Union, sur la gouvernance de l'espace européen de la recherche et sur la future stratégie de politique industrielle de l'UE. Ils ont conclu un accord partiel concernant la mise en oeuvre du programme Horizon Europe. Ils ont aussi défini leur position quant aux réglementations relatives aux plateformes entre entreprises et les réglementations générales sur la sécurité des véhicules.

Le 3 décembre, l'Eurogroupe s'est félicité des prévisions budgétaires de la Commission qui ne prévoient aucun Etat avec un déficit public supérieur à 3% de son PIB en 2019, mais a rappelé à l'ordre la Belgique, la France, le Portugal et l'Espagne concernant leur projet de plan budgétaire (PPB) pour 2019. L'Eurogroupe a soutenu l'avis de la Commission relevant un "manquement particulièrement grave" aux recommandations du Conseil du PPB italien. L'Eurogroupe a pris note des évolutions positives en Grèce, en Espagne et à Chypre. Les ministres européens ont aussi discuté longuement de la réforme de l'Union Economique et Monétaire, notamment du backstop du Fonds de Résolution Unique, de la réforme du Mécanisme Européen de Stabilité et de sa coopération avec la Commission.