Finance minister Yanis Varoufakis speaks before the Greek parliament on Tuesday
One of the unmentioned problems looming over the current Greece standoff is the fact that Athens will need a third bailout, regardless of what happens in a week’s worth of Brussels meetings that start on Wednesday. Eurozone officials say that both Yanis Varoufakis, the new Greek finance minister, and his boss, Alexis Tsipras, have acknowledged that in private meetings.
Just four months ago, it appeared that Athens wouldn’t need another full-scale EU bailout and would be given a line of credit instead. That’s because at the time it appeared the Greek government was making progress in convincing private credit markets to fund its fiscal needs. That is no longer the case.
Eurozone officials are understandably reluctant to estimate the size of another Greek bailout – and not just for political reasons. Trying to guess how much Athens will need without digging through Greece’s books is a fraught affair, especially since tax revenues have reportedly begun to dry up and it’s been months since the troika did their last full-scale analysis.
But that shouldn’t prevent Brussels Blog from doing some spit-balling. According to a very quick-and-dirty back-of-the envelope estimate, a third Greek bailout could run as much as €37.8bn if Varoufakis’ plans are adopted in full. Are Greece’s 18 eurozone partners prepared to cough up that kind of money in the current environment?
Read moreL’Union africaine, successeur légitime de l’OUA a lancé des projets très ambitieux pour le continent africain surtout en 2003, depuis la présidence nigériane d'Olusegun Obasanjo et son secrétaire général malien, Alpha Konaré. Konaré a envisagé un plan stratégique de l’Union africaine de 1,7 milliard de dollars, pour créer un Parlement panafricain (en Afrique du Sud), un tribunal international permanent, un fonds permanent pour la paix et une armée de métier.
Le plan a été élaboré, mais ce fut le désenchantement. En 2006 le budget endossé de l`UA était 158 millions de dollars, bien que le premier budget de l’UA en 2003, fût de 43 millions de dollars dont 26 millions ne furent pas payés par les États membres. (Désormais la situation est pire, en 2014, 97% du budget de l`UA, 222,9 millions a été financé par des partenaires étrangères et seulement 3% par les États africains.)
Lors du sommet de l’organisation le 1er févier 2015, le controversé Robert Mugabe a été désigné à la tête de l’UA. Le président du Zimbabwe, 91 ans, l’anticolonialiste historique, plus ancien chef d’Etat africain en exercice dirige toujours son pays «d’une main de fer». Malgré le fait que cette désignation à la tête de l’instance relève d’un tournus, «elle n’en suscite pas moins des inquiétudes, y compris au sein des délégations qui ont voté Rober Mugabe. L’Union africaine va-t-elle être pénalisée? Etant sous sanctions de l’Union européenne, il semble d’ores et déjà difficile que le président zimbabwéen puisse représenter l’Afrique lors du prochain G7 en Allemagne.» De fait, mardi, l’UE a précisé qu’en tant que président de l’Union africaine, le dirigeant pourra venir en Europe.
Outre de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme et la question des interventions régionales, l’UA est confrontée à un sérieux problème de financement. Elle dépend à hauteur de 72% des dons des nations non africaines. Sur les 522 millions de dollars de son budget de fonctionnement, l’UA ne finance elle-même que 28%. Le reste est payé par les donateurs, parmi lesquels l’UE, les Etats-Unis, la Banque mondiale, la Chine et la Turquie. Cette année, l’organisation panafricaine, consacrera 750 millions de dollars au financement des opérations de maintien de la paix.
Pour accroître ses recettes propres, l’UA propose des taxes. Une dépêche de l’agence Ecofin relayée par Senenews résume: l’organisation veut «mettre en œuvre une taxe de 2 dollars sur les nuits d’hôtels et de 10 dollars sur les billets d’avion pour les vols en partance ou à destination de l’Afrique. Ces mesures permettraient de lever 730 millions de dollars par an. Une taxe additionnelle de 0,005 dollar par SMS échangé sur le continent rapporterait 1,6 milliard de dollars par an. C’est le «plan Mugabé» pour « réduire la dépendance financière de l’Union africaine . Il y aurait là, selon l’algérien L’Expression, «de quoi largement mettre à l’abri l’UA des aléas budgétaires des donateurs et des turbulences économiques que traversent la Libye et l’Egypte, deux des plus gros contributeurs au budget de l’organisation parmi ses membres.»
Antécédents et controverse
Toutefois, précise notamment le Journal du Mali, les ponctions prévues demeurent peu définies, car elles dépendront de la volonté des Etats: «L’UA laisse [...] aux pays le choix d’appliquer ou non tout ou partie de ces taxes, à condition de respecter un nouveau barème de contributions revu à la hausse en fonction du PIB de chaque pays.» Evoquant en détail les coulisses du sommet de l’UA, Jeune Afrique a également relevé que cette idée n’est pas nouvelle: «En mai 2013, désireuse de diversifier ses financements, l’UA avait approuvé les propositions en ce sens de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et l’avait chargé de les mener à bien. Depuis, rien n’a bougé: ni la taxe de séjour ni celle sur les billets d’avion n’ont été mises en œuvre.»
Il y aura encore débat. Entre autres, Financial Afrik souligne que «cette décision ne fait pas encore l’unanimité, car certains Etats africains considèrent que ces taxes pèsent injustement sur le secteur du tourisme, alors que les industries pétrolière et minière sont épargnées.»
Tag: Robert MugabeUnion africaineA pipeline at a recently-modernised gas compressor station in eastern Ukraine
In only three weeks, the Juncker commission will unveil one of its most totemic policy packages: the so-called “energy union”.
But behind the hype, key parts of the plan still seem to lack any real bite, according to documents seen by the Brussels Blog.
Overall, a single energy market makes a lot of sense as the EU is currently often a messy patchwork of 28 counter-productive energy islands. If the member states integrated their gas and electricity networks more deeply, the continent could cut costs, slash emissions and reduce dependency on Russia. Who could object to that? Well, as ever, the mood among member states is hardly harmonious.
Speaking to reporters on Wednesday, Maros Sefcovic, the EU’s vice-president charged with launching the energy union on February 25, said that the single market would comprise “hardware” and “software”.
Relatively speaking, hardware is the easy bit. Build gas pipelines and electrical cables across borders and that will improve security of supply and help prices converge.
The big hurdle is the software. Fundamentally, energy has massively different costs in various countries because of divergent tax and regulatory systems. You cannot have a free-flowing single market until you harmonise these. Poles, Czechs and Hungarians pay less than half of German and Danish rates for power. In Denmark, 57 per cent of the final electricity price is based on levies, whereas in Britain the figure is closer to 5 per cent.
So will the member states converge fully? They don’t seem to want to. Sefcovic admitted on Wednesday that taxation was a significant problem and that he had hit a wall with member states: “Most of us in this room would agree that it would be the best way forward but we have to be very realistic that unanimity on an issue like energy taxation would be very difficult to achieve.” Oh dear. That’s a pretty big hole in the energy union plan.
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