Pour avoir mis en œuvre les recommandations onusiennes prioritaires au titre de l'année 2019, le Royaume du Maroc a obtenu la note A et figure dans le Top 5 du classement 2019 du Comité des droits de l'Homme de l'ONU.
Selon un communiqué publié sur le site du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l'Homme, le Maroc a reçu la meilleure note lors de l'examen de suivi par le Comité de leur action concernant les recommandations prioritaires. Il reçoit la note A au même titre que les 04 autres pays tels que : l'Argentine, le Burkina Faso, le Danemark et la Suède.
Cette note récompense les mesures importantes prises par les 05 pays pour la mise en œuvre des recommandations du comité des Nations Unies pour les droits de l'Homme.
La note A du Maroc fait suite à l'adoption de la loi sur le mécanisme national de prévention de la torture, désignant le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). La loi est entrée en vigueur le 1er mars 2018 après son adoption à l'unanimité par les deux chambres du parlement les 6 et 13 février 2018. Elle confère également au CNDH les prérogatives relatives aux mécanismes de plainte pour les violations des droits de l'enfant ainsi que celles de mise en œuvre de la Convention internationale sur les droits des personnes en situation de handicap.
Le Comité des droits de l'Homme est un organe composé d'experts indépendants qui surveille la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties.
Akpédjé A. AYOSSO
La fête du nouvel 2020 a été marquée à Bohicon, dans le département du Zou, par un fait inédit. Une femme a été mordue à la joue ce 1er janvier 2020 par son mari. Et pour cause, elle aurait accusé de retard pour la cuisson du repas.
Des sources concordantes renseignent que le mari après une promenade dans la ville est rentré aux environs de midi. Ayant constaté que son épouse n'avait pas encore apprêté le repas pour la fête, il lui a administré des pairs de gifle, puis ressorti.
Révoltée par le comportement de son époux ce premier jour de l'an, elle décide de se venger.
Alors qu'elle cherchait à administrer à son tour des pairs de gifle à son mari, celui-ci l'a saisie puis lui mord la joue.
Il a fallu l'intervention du voisinage pour que le calme revienne dans le foyer.
F. A. A.
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Le 28 décembre, une cinquantaine d'éminents chefs religieux sud-coréens ont publié une déclaration commune déclarant le pasteur presbytérien, le révérend Jun Kwang-hoon, "ennemi public " avec des sacrilèges et des activités criminelles, car ses discours haineux et ses activités antigouvernementales suscitent l'inquiétude et la controverse.
L'événement a été organisé par la Fédération chrétienne de lutte contre la corruption et parrainé par l'Association pan-régionale. Dans la déclaration, les chefs religieux "dénoncent le révérend Jun pour les péchés qui ont provoqué des conflits et des divisions sociales" en raison de ses remarques, notamment "Dieu, si tu fais des bêtises, je te tuerai", "l'islam et l'homosexualité sont des maladies" et "les femmes disent les paroles de Satan".
"Dites à une jeune croyante d'enlever sa culotte et de dire : "Je veux coucher avec toi. Si elle accepte, elle est croyante. Si elle refuse, c'est une merde", a dit le révérend Jun dans un programme de formation pour les pasteurs pour expliquer une façon de distinguer un "vrai" adepte de l'église.
La critique du monde religieux contre le révérend Jun a été déclenchée quand il a dit : "Ceux qui croient au bouddhisme devraient aller en prison ou sur une île inhabitée." Dans son discours inaugural en tant que Président du CCK en février, il a déclaré que sa tâche principale était de " bloquer l'homosexualité, l'Islam et la loi anti-discrimination ". (révérend Jun)
En octobre 2019, qualifiant le président sud-coréen Moon Jae-In de "fils de p***e", le révérend Jun a mené une manifestation anti-gouvernementale et a insisté sur le fait que le président Moon est un espion et qu'il y a 500 000 adeptes de la Corée du Nord pour "conduire le pays à la ruine" en le prenant aux Etats-Unis. Après la manifestation, il a ajouté : "Alléluia. Le moment le plus agréable est arrivé. Le temps de collecter les offrandes."
Massimo Introvigne, un sociologue italien et directeur du Centre d'études sur les nouvelles religions (CESNUR), la plus grande organisation internationale d'étude des nouveaux mouvements religieux, a noté que "les activités du CCK et du révérend Jun Kwang-hoon suscitent des préoccupations internationales. En plus de leurs activités politiques radicales, le CCK et le révérend Jun propagent l'intolérance religieuse en Corée et à l'étranger par des discours de haine et de discrimination contre les groupes qu'ils qualifient d'hérétiques".
"L'inquiétude croissante du CCK et du Révérend Jun vient de la question de la Constitution de la Corée du Sud qui impose la séparation de la religion et de l'Etat. Au-delà de l'activisme politique que les médias occidentaux ont souligné, les remarques et les comportements antisociaux, antireligieux et antinationaux du pasteur Jun sont quelque chose qu'on peut appeler un "ennemi public", a déclaré le représentant sud-coréen du Sommet bouddhiste mondial, le pasteur Hyewon.