Nous célébrons cette année les 140 ans depuis la naissance de Panaït Istrati, ce conteur roumain devenu écrivain français. Sa personnalité a profondément marqué ceux qui ont croisé sa route.
« Roumaine par ses racines, française par sa forme, universelle par son caractère foncièrement humain, l'œuvre d'Istrati, à l'image de ses haïdoucs, bandits des Balkans, n'a cessé de se heurter aux cadres établis. » (Monique Jutrin)
Ce colloque, organisé par l'Association des Amis de Panaït Istrati, (…)
Pour des faits présumés de vol, un prévenu a passé plus de 16 ans en prison sans être présenté à une juridiction de jugement. Il saisit la Cour constitutionnelle qui a rendu une décision en sa faveur.
A travers une requête en date du 27 février 2024, un détenu saisit la Cour constitutionnelle pour examiner son cas. Agent de sécurité, il a été incarcéré depuis 2008 à la prison civile de Cotonou pour des faits présumés de vol sur son lieu de travail. Mais depuis lors, son procès n'a jamais eu lieu. A travers sa requête, il saisit la haute juridiction pour « inexécution d'une décision du 24 février 2022, et implore les sages de la haute juridiction pour sa mise en liberté d'office.
Selon Banouto, le prévenu après 13 ans de prison sans être jugé, a saisi la Cour constitutionnelle d'une requête en inconstitutionnalité de sa détention provisoire le 02 décembre 2021. La haute juridiction à travers une décision le 24 février 2022, avait déclaré qu'il y a violation de son droit d'être jugé dans un délai raisonnable. En dépit de cette décision, l'agent de sécurité n'a pas été présenté à une juridiction de jugement. Interpellé, le juge du deuxième cabinet d'instruction du tribunal de première instance de première classe de Cotonou indique que la procédure ouverte sur ces faits a été clôturée le 10 décembre 2010 par une ordonnance de transmission de pièces au procureur général près la Cour d'appel de Cotonou.
En rendant leur décision, les sages de la Cour constitutionnelle rappellent les dispositions des articles 124 de la Constitution et 20 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle. Ils font remarquer que l'obligation de présenter l'inculpé à une juridiction de jugement n'est pas entièrement satisfaite par la clôture de l'instruction. Ils indiquent également que tant que le juge de jugement n'est pas saisi du dossier de l'intéressé, les autorités judiciaires restent tenues de ladite obligation.
Sur la demande de mise en liberté du détenu, la Cour constitutionnelle explique que cela échappe à sa compétence. Une telle demande selon les sages, relève plutôt du juge de la légalité. Dans sa décision, la haute juridiction précise qu'elle doit « se garder de s'immiscer dans les prérogatives constitutionnelles des autres institutions ».
A Zounzonmè, une localité de la commune d'Abomey dans le département du Zou, un motocycliste a été braqué dans la nuit du mercredi 06 au jeudi 07 novembre 2024.
Les vols à main armée de plus en plus fréquents dans le département du Zou. Nos sources renseignent qu'un motocycliste en a été victime dans la nuit du mercredi 06 novembre 2024 à Zounzonmè, dans la commune d'Abomey. Les malfrats l'ayant attaqué, ont emporté sa moto. Dans leur fuite, les hors la loi au nombre de deux, tombent dans une patrouille policière du commissariat d'Avogbanna appuyé par les éléments d'Agongouinto. Mis en déroute, ils prennent la fuite et abandonnent une arme de fabrication artisanale.
F. A. A.
La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) a procédé, ce vendredi 08 novembre 2024, à l'élection des élus consulaires devant siéger au sein des conseils départementaux du Conseil économique et social (CES). C'était à l'occasion de la 2e session extraordinaire de l'Assemblée consulaire de l'année 2024.
On connait désormais les représentants de corps des métiers du secteur de l'industrie et du commerce dans les Conseils économiques et sociaux départementaux. Ils ont été élus, ce vendredi 08 novembre 2024, au cours de la 2e session extraordinaire de l'Assemblée consulaire de la CCI Bénin.
Le président de la CCI Bénin s'est réjoui à l'occasion des réformes gouvernementales de 2019 qui consacrent l'institution consulaire comme « un centre de service des entreprises », et de son positionnement dans l'écosystème entrepreneurial. Ces réformes selon le président, ont permis à l'institution consulaire de retrouver sa place au sein du Conseil économique et social. M
Arnauld AKAKPO a salué l'engagement des élus consulaires qui pour lui, témoigne de leur « volonté commune » d'œuvrer pour un secteur privé « pleinement intégré dans le processus de décision économique et sociale ». « Ensemble, construisons une représentation forte et efficace qui saura défendre nos intérêts et promouvoir un développement inclusif », a-t-il lancé souhaitant de riches et fructueux échanges aux élus.
Cette 2e session a été convoquée conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article 22 des statuts de la Chambre de commerce et de l'industrie du Bénin.
Liste des élus consulaires par département
– Atacora/Donga
ODJO Radji Raoufou
– Borgou
AROUNA Kamilou
– Alibori
ALOUKOUTOU Diane
– Mono
TOKOGNON Jacques
– Couffo
TOZO Christophe
– Zou
d'ALMEIDA Kodjori
– Collines
TONON Marcellin
– Plateau
KORA Yessoufou
– Ouemé
HOUNDEGLA Alfred Dedji
– Atlantique
AKPAHOUNKA Coffi
– Littoral
ZINSOU Nancy.
F. A. A.