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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 hour 38 min ago

Le secteur minier prend un bon départ sous le règne de PatriceTalon

Tue, 07/24/2018 - 19:00

Les travaux de la 4ème édition du Salon international des mines, carrières et du pétrole (Semica 2018) se sont achevés le vendredi 20 juillet 2018. Aux termes des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées afin de relancer ce secteur au Bénin et dans la sous-région ouest-africaine. Selon les experts présents à ce salon, le moment est totalement propice pour y investir. « Grace aux efforts de tous, le secteur pourra prendre un nouveau départ. Et les conditions sont idéales pour y investir maintenant et tout de suite », ont-ils affirmé.
A cette occasion, le président du présidium, Zul-Kifl Salami, a souligné que le coût international du pétrole a atteint 80 dollars le baril, soit son plus haut niveau depuis avril 2014. Une tendance haussière, de nature structurelle et donc pérenne, selon l'économiste. Pour lui, les prix vont continuer à augmenter sur une longue période. Et c'est la première condition selon Zul-Kifl Salami, pour amener les opérateurs économiques à investir dans ce secteur.
« Le contexte politico-économique a totalement changé au Bénin et est propice aux investissements », a souligné un expert des banques des monarchies du golfe arabe. Il a aussi observé que la gouvernance est au rendez-vous et le renforcement de l'Etat de droit est une préoccupation constante du gouvernement de Patrice Talon. La reddition des comptes, la lutte contre la corruption et surtout l'amélioration du climat des affaires sont des aspects qui sont pris en compte par l'investisseur, et c'est le moment où il faut investir dans le secteur des mines et du pétrole au Bénin, a-t-il indiqué.
Le ministre de l'eau et des mines a informé que les autorités du pays s'emploient sur un autre plan à réglementer le cadre légal du secteur. M. Samou Séidou Adambi a également annoncé l'actualisation des codes minier et pétrolier du Bénin pour sécuriser davantage ces secteurs.
Un rapport détaillé des recommandations sera envoyé au chef de l'Etat qui, selon le ministre, est prêt à jouer sa partition.
F. A. A.

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La répression de port de casque lancée dans l'Alibori

Tue, 07/24/2018 - 19:00

L'opération de répression de port de casque a démarré dans le département de l'Alibori ce lundi 23 juillet 2018. En cas de violation de la mesure, les usagers sont astreints à une contravention avec une amende de 10.000 FCFA.
La phase de répression dans l'Alibori a démarré après la séance de sensibilisation qui a permis d'informer les populations sur le bien-fondé du port de casque. Elle vise à réprimer tous les usagers en infraction. Ils seront verbalisés pour contravention avec une somme de 10.000 FCFA à la recette-perception avant la rétrocession de leur moto.
L'opération a été annoncée par le directeur départemental de la police républicaine Roger Gnikpo, lors de la dernière conférence administrative départementale. Cette phase de répression est selon lui indispensable et permettra de réduire les accidents de la route qui engendrent de graves traumatismes crâniens et des pertes en vies humaines.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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1000 jeunes en formation à l'Université d'Abomey-Calavi

Tue, 07/24/2018 - 11:56

1000 jeunes Béninois sont en formation depuis ce lundi 23 juillet 218. Pendant six jours, ces jeunes seront entretenus et sur diverses thématiques relatives à la gouvernance et les institutions. C'est l'amphithéâtre Idriss Deby de l'Université d'Abomey-Calavi qui sert de cadre à la rencontre.

La jeunesse est le fer de lance du développement. Une jeunesse bien formée est aussi gage de sécurité. Pour l'enracinement de la démocratie, il est important que les jeunes s'imprègnent des réalités de gouvernance et des institutions.
« les Ateliers de la démocratie » est le programme porté par les anciens boursiers du programme Yali et soutenu par l'ambassade des Etats-Unis près le Bénin. Durant six jours, mille jeunes Béninois de profils variés, venus d'horizons divers seront entretenus sur les fondamentaux de la démocratie, les exigences de la bonne gouvernance et la connaissance des institutions de la République. Selon l'Ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin, Lucy Tamlyn, ce programme a été initié dans le but de former les jeunes « sur le fonctionnement des branches du pouvoir tant au niveau central qu'au niveau local. Ils seront entretenus sur le rôle et le fonctionnement des institutions de la République, les diverses manières par lesquelles le citoyen peut interagir avec ces institutions, le contenu de la Constitution du Bénin, l'organisation judiciaire et le fonctionnement des juridictions, les mécanismes de la décentralisation, ainsi que le fonctionnement du processus électoral ».
Formateur au cours de cet atelier sur la gouvernance locale et la participation citoyenne, le préfet du département du Couffo, Christophe Mègbédji, a affirmé que l'exercice est plein de gain pour ces jeunes qui ont besoin de comprendre le fonctionnement de la gouvernance locale pour mieux prendre leurs responsabilités.
« Il faut qu'ils fassent mieux que ceux qui sont aux affaires actuellement », recommande-t-il.
Mme Claire Houngan Ayémona, intervenant sur la justice, souhaite qu'au terme de ces ateliers, que les femmes surtout comprennent mieux le fonctionnement de la justice et ses interactions.
Le présidente de la fondation Regard d'amour souhaite qu'elles s'y intéressent davantage et s'engagent véritablement à l'émancipation de la femme et surtout pour la protection de l'enfant.
« Notre maturité politique collective est certes célébrée et objet de fierté nationale, mais qu'en est-il de notre maturité politique individuelle, surtout dans la frange des jeunes ? », s'interroge le Ministre de l'Economie numérique et de la Communication.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou
rappelle à la jeunesse que « la maturité politique des citoyens renforce la démocratie, car la démocratie exige des citoyens qu'ils aient les capacités et les outils pour identifier et faciliter les réalisations des pouvoirs publics et institutions, et pour appuyer ces derniers dans la mise en œuvre des actions de développement du pays ».

G. A.

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L'ancien procureur Gbènamèto réhabilité

Tue, 07/24/2018 - 11:53

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) vient de réhabiliter l'ancien Procureur de la République Justin Gbènamèto. Il peut désormais reprendre sa toge de magistrat. C'est la décision issue du Conseil Supérieur de la Magistrature tenue, ce lundi 23 juillet 2018.

Le situation de l'ex Procureur Justin Gbènamèto radié, il y a quelques années était à l'ordre du jour de la session du CSM. Une session marquée par la prise de service des nouveaux membres nommés par décret présidentiel. Suite au débat, les arguments avancés pour décider de la radiation de l'ancien Procureur n'ont pas convaincu les membres du CSM. Au terme des différentes consultations, le Conseil a décidé de le réhabiliter dans sa fonction. Radié depuis bientôt cinq ans, l'ex Procureur de la République, Justin Gbènamèto pourra désormais reprendre ses activités au sein de l'appareil judiciaire béninois.
Sa radiation par le Conseil Supérieur de la Magistrature en 2014 est relative à une affaire de corruption.
M. Justin Gbènamèto avait géré le dossier de tentatives d'empoisonnement et de coup d'État sur la personne du président Boni Yayi. L'affaire est assortie d'un non lieu. Même si sa radiation avait étonné plus d'un, au regard des dossiers brûlants qu'il a conduit de main de maître sous le gouvernement défunt.
Aujourd'hui, M. Gbènamèto peut se réjouir d'être réhabilité sous le régime de la Rupture.

G.A.

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Luc Atrokpo pour une meilleure santé reproductive des jeunes

Tue, 07/24/2018 - 09:32

Le maire de la ville de Bohicon, Luc Atrokpo, et président de l'Union des communes du Zou (UCOZ) a ouvert, lundi 23 juillet 2018, à Abomey, un atelier sur la finalisation du diagnostic rapide des besoins (DRB) et la conception du programme de la Santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (SSRAJ). L'objectif de cet atelier, est d'améliorer la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes du département du Zou.
Ouvrant les travaux, Luc Atrokpo, a souligné que l'UCOZ est particulièrement heureuse de participer, activement au programme de TCI (‘'The Challenge Initiative'') pour le compte du Bénin. Selon lui, ces assises permettront à l'Ucoz aux côtés du principal partenaire et des parties prenantes, de réaliser le diagnostic rapide des besoins et de conception du programme de santé sexuelle et au sujet de reproduction des adolescents et jeunes du département.
Le maire de Bohicon s'est réjoui de la pleine adhésion de ses homologues d'Abomey, d'Agbagnizoun, de Djidja, de Ouinhi, de Covè, de Zagnanado, de Za-Kpota et de Zogbodomey au projet de renforcement de la planification familiale au centre Bénin.
La directrice intérimaire de TCI en Afrique Ouest-francophone, Laura Hoemeke, se dit fière de cet engagement ferme des neuf maires du Zou. Pour elle, la planification familiale nécessite la volonté affichée de toutes les parties prenantes pour sa réussite. La gestionnaire du programme du TCI/AOF, Vanessa Mitchell a réaffirmé le soutien indéfectible des partenaires BILL GATTE et MELINDA au projet SSRAJ de l'Ucoz en raison de l'engagement du président Luc Atrokpo et de ses pairs. Au nom des bailleurs, elle a promis de mettre un cachet spécial sur le projet de la santé sexuelle et la reproduction des adolescents et jeunes du Zou.
Il sera question au cours de cet atelier, de la finalisation du budget, de la proposition technique, du rapport de la soumission à TCI, de l'approbation par TCI/AOF, du processus de signature du sous-accord pour la mise en œuvre du projet. Les travaux s'achèvent le 31 juillet prochain.

F. A. A.

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La fermeture illégale et le morcellement-vente des rues continuent Abomey- Calavi

Tue, 07/24/2018 - 00:44

La Commune d'Abomey Calavi continue de défrayer la chronique en matière de bonne gouvernance. Après la mise sous mandat de dépôt du Chef d'arrondissement de godomey, d'autres membres du Conseil Communal de la cité dortoire de Cotonou peuvent se retrouver sous les barreaux dans les jours à venir.
Et pour cause, un grand réseau spécialisé dans la fermeture illégale et le morcellement-vente des rues, opère en toute impunité dans cette cité. Le cas le plus flagrant est la fermeture de la rue entre les parcelles objet du Titre N°118 et 120 dans le quartier Zoundja-Sèmè à la descente des pavés passant devant le tribunal.
Achetés dans les années 1980 ces deux propriétés ont été régulièrement recasées et les voiries connues des riverains depuis 2014. Mais contre toute attente grande a été la surprise des riverains de constater que la rue qui sépare les deux domaines a été fermée nuitamment.
De ce fait, certains propriétaires ne peuvent plus accéder à leur résidence. Selon les indiscretions certaines autorités locales auraient conduit l'opération de main de maître. La saisine du prefet de l'Atlantique n'est qu'une question d'heure.

Nous y reviendons

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Christian Léon Kpobly, nouveau CA de Godomey

Mon, 07/23/2018 - 23:47

Désigné par le maire Georges Bada pour assurer l'intérim de Germain Cadja Dodo, destitué depuis quelques semaines, Christian Léon Kpobly, a été officiellement élu Chef d'arrondissement de Godomey, ce lundi 23 juillet 2018. Seul candidat en lice pour ce vote, il a été porté à l'unanimité par les 37 conseillers de l'arrondissement. Au moment du vote, 31 conseillers étaient présents. Les conseillers absents Hounsou Guèdè Patrice, Cadja Dodo Germain, Houèha Chantal, Dansou Dossa Félix, Hessou Franck et Honfo Julien ont laissé des procurations.
Christian Léon Kpobly succède ainsi à Germain Cadja Dodo, révoqué depuis quelques semaines pour mauvaise gestion et mis en détention.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Des responsables de centres illégaux devant le juge demain

Mon, 07/23/2018 - 23:02

Plusieurs responsables de centres de santé exerçant dans l'illégalité seront présentés au juge ce mardi 24 juillet 2018. Au nombre de 92, ces responsables de formations sanitaires illégales vont être auditionnés pour répondre de leurs actes.
Selon certaines sources, le Secrétaire général du ministère de la santé est également attendu au tribunal pour expliquer les raisons pour lesquelles le ministère n'a pas pris des mesures pour empêcher ces responsables d'évoluer dans l'illégalité. La justice se met ainsi aux trousses des faussaires dans le domaine de la santé.

F. A. A.

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La durée du défilé militaire sera réduite

Mon, 07/23/2018 - 18:26

Contrairement aux années antérieures, le défilé militaire à l'occasion du 58ème anniversaire de l'indépendance du Bénin, ne durera pas plus d'une heure et demie. Le comité de pilotage de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, a donné précision, ce vendredi 20 juillet 2018, lors d'une conférence de presse.
Selon le président du comité de pilotage, Capitaine de vaisseau, Karim Aballo, cette réduction de la durée du défilé s'explique par la fusion de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale qui présentaient une quinzaine de pelotons. Mais depuis le 1er janvier 2018, la fusion de ces deux unités en ‘'Police républicaine'' réduit le nombre de pelotons et on aura à peine une dizaine pelotons de la Police républicaine pour défiler. La deuxième raison, selon lui, est que le défilé motorisé à deux roues sera supprimé.
Au sujet des préparatifs de la fête, Karim Aballo informe que les Forces de défense et de sécurité sont déjà en entraînement. A partir du 27 juillet prochain jusqu'au lundi 30 juillet, explique-t-il, il y aura un exercice de cohésion des différentes forces sur la place de l'Etoile rouge, retenue pour abriter les manifestations officielles. Concernant les manifestations officielles, il y aura le 31 juillet 2018, une retraite aux flambeaux avec deux départs de la préfecture de Cotonou, suivant deux itinéraires différents.
Le défilé militaire proprement dit sera marqué par le défilé pédestre et le défilé motorisé sans les deux roues, a précisé le président du sous-comité coordination, Lieutenant-colonel Saturnin Obélakou. Ce dernier défilé se déroulera en deux étapes. La première étape sera réservée aux engins des Forces de défense, tandis que la seconde est destinée aux Forces paramilitaires. Saturnin Obélakou a souligné qu'il n'y aura pas de Forces étrangères dans le cadre de ce défilé.

Le président du sous-comité sécurité, Commissaire divisionnaire, Louis Tokpanou, informe qu'en raison de ce que les exercices de cohésion des Forces de défense et de sécurité en préparation pour cette fête se dérouleront les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 et lundi 30 juillet, les usagers sont priés d'observer les prescriptions en respectant les consignes des Forces de sécurité qui seront positionnées aux différents points stratégiques. Selon le président du sous-comité sécurité, les Forces de défense et de sécurité qui ne sont pas impliquées dans l'exercice sont également concernées par les consignes données aux civils. « Qu'ils soient en tenue civile ou en uniforme, à pieds, à moto ou en voiture, il leur est demandé de faire honneur à la discipline militaire en évitant de forcer les barrages créant ainsi des incidents inutiles », a précisé Louis Tokpanou.
F. A. A.

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L'effondrement d'un pont occasionne un mort

Mon, 07/23/2018 - 18:21

Le pont reliant Dan à Djidja et Lalo s'est effondré dans la journée du samedi 21 juillet 2018, occasionnant un mort. L'enfant âgé d'un an et demi, devrait être évacué vers le centre de santé de Dridji. Les parents du patient et le responsable du centre de santé de Dridji n'ont pu traverser le creux du pont, submergé par les eaux de la rivière Kiti. L'enfant a rendu l'âme sur place. Une situation qui a enflammé la colère de la population. Les habitants des hameaux et villages riverains projettent de manifester leur mécontentement, à la préfecture d'Abomey.
Avec l'effondrement de ce pont, plus de 4000 habitants sont coupés du reste de Djida pour diverses activités économiques, les soins de santé et autres préoccupations quotidiennes, selon le chef de village de Dridji, René Akabassi.
Joint au téléphone, le maire de Djidja, Théophile Dako en mission à Cotonou, a affirmé suivre la situation de près. Il a annoncé la réfection du pont pour 2019, le collectif budgétaire de l'année en cours étant bouclé. L'autorité communale dit avoir contacté en vain les responsables de l'entreprise EBOMAF. Selon le maire, les travaux d'extraction minière de cette entreprise causent des dégâts environnementaux dans la localité. Théophile Dako souhaiterait une intervention technique de l'entreprise pouvant permettre aux populations de vaquer à leurs occupations.
L'ouvrage, selon les informations, a été réalisé au temps de l'ancien maire Placide Avimadjènon. Sa réception avait été contestée par Roger Adjado, ancien chef d'arrondissement de Dan.
F. A. A.

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L'Unamab dénonce une justice aux ordres et à deux vitesses

Mon, 07/23/2018 - 18:03

Le bureau exécutif de l'Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) fustige à travers une déclaration, la nomination par décret n° 2018-323 du chef de l'Etat, vendredi 19 juillet 2018, des nouveaux membres du Conseil supérieur de la magistrature. Ces nominations selon l'Unamab, sont caractérisées par une invasion du Conseil supérieur de la magistrature par les allogènes nommés par le chef de l'Etat aux côtés de plusieurs nouveaux autres membres du gouvernement et transforme l'institution en un Conseil des ministres bis.
Dans sa déclaration en date du 22 juillet 2018, l'Unamab estime que cette tendance rejetée par le concert des nations constitue en réalité une atteinte grave à l'Etat de droit et une remise en cause de la démocratie en ce qu'elle en affecte le critère essentiel qu'est la séparation des pouvoirs.
« En l'état, il est à craindre une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes ; l'objectif visé et inavoué étant d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'exécutif à leur égard », fustige la déclaration des magistrats.
Face à cette situation, l'Unamab craint une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes avec comme objectif inavoué, d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'Exécutif à leur égard.
Selon le bureau exécutif de l'Unamab, les invectives successives proférées contre les magistrats en général de même que les intimidations et pressions enregistrées à l'égard, particulièrement, de ceux qui ont en charge des procédures intéressant le gouvernement, s'inscrivent dans ce sens. Il dénonce le plan d'une justice soumise, aux ordres et à deux vitesses.
S'indignant d'une telle orientation, le bureau exécutif prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale, en l'occurrence l'ensemble des institutions et représentations internationales accréditées au Bénin, de ce plan de vassalisation du pouvoir judiciaire exécuté par le gouvernement. L'Unamab appelle les magistrats à la sérénité, au respect de leur serment et les invite à rester mobilisés contre la déstabilisation et la forfaiture qui s'annoncent.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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« La police républicaine désormais dans la proactivité » (Général Hounnonkpè)

Mon, 07/23/2018 - 14:54

La police républicaine est désormais dans la proactivité, elle ne va plus attendre qu'il y ait des victimes avant d'agir, c'est ce qu'a affirmé le directeur général de la police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, ce dimanche 22 juillet 2018, sur le plateau de la télévision nationale. Selon le directeur général, « il faut occuper le terrain et surtout anticiper. Ne pas attendre qu'il ait d'abord des victimes » en privilégiant la prévention avec des patrouilles dissuasives de jour comme de nuit.
Nazaire Hounnonkpè a aussi souligné que le taux de couverture aujourd'hui a été amélioré avec des agents postés un peu partout sur le territoire et la sécurisation des corridors systématisée avec des patrouilles 24h/24. La manière de travailler aussi a totalement changé, a-t-il précisé en rappelant que dans un passé pas très lointain, les unités étaient beaucoup plus enclines à faire de la police judiciaire et les commissariats et les brigades étaient beaucoup plus perçus comme un prolongement du parquet, donc des boîtes de réception de plaintes ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Outre ces différentes avancées, la police républicaine fait l'effort de soigner son image à travers la création d'un climat de confiance entre elle et les populations, a informé le directeur général. « La police est le premier compagnon de l'homme en temps normal. On essaie d'expliquer aux agents la nécessité d'enlever de leur tête la perception selon laquelle après eux sur la terre, il n'y a plus personne. Nous sommes un service public et chaque citoyen qui rencontre un policier ou une patrouille doit se sentir à l'aise », a souligné Nazaire Hounnonkpè. Pour lui, il faut que la police se mette dans son rôle de protecteur des personnes, de leurs biens et d'assistance. D'ici quelques années, poursuit-il, la police ne sera plus redoutée même si la loi elle, sera davantage redoutée.

Au ministère de l'intérieur, informe le directeur général, un numéro vert (166) est ouvert et les populations peuvent appeler 24h/24.

Selon lui, le gouvernement a mis les moyens pour que 10 minutes après l'appel, une équipe de patrouille soit à disposition. Comparant la police républicaine à l'ex police nationale et l'ex gendarmerie nationale, le général Hounnonkpè, fait observer que ces unités n'ont jamais disposé d'un système de transmission et le gouvernement actuel a débloqué plus de 4 milliards FCFA pour acheter les relais et réhabiliter entièrement le système de transmission.

Le lancement officiel de ces systèmes sera fait en août prochain, a précisé le directeur général. Ainsi, les policiers sur les carrefours n'auront plus à utiliser leur propre téléphone, mais plutôt des talkies-walkies en vue d'être plus opérationnels, a confié le directeur général. Il exhorte les populations à savoir que l'insécurité zéro n'existe nulle part. Chaque citoyen, selon lui, doit en prendre conscience et éviter des comportements à risque.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le Bloc progressiste pour soutenir les réformes de Talon

Mon, 07/23/2018 - 14:40

Une nouvelle naissance dans l'arène politique. Le Bloc progressiste vient de poser ses premiers pas avec le regroupement des partis et alliances de partis politiques proches du pouvoir. C'était ce dimanche 22 juillet 2018 à Cotonou.
Annoncé au lendemain de la prise du pouvoir, le rêve du chef de l'Etat se concrétise petit à petit. Créer des grands blocs politiques afin de permettre aux politiques d'accéder au pouvoir. Conformément à la réforme du système partisan qui tient à cœur aux partisans de la Rupture, onze partis et alliances politiques avec d'autres en attente de la validation de leur adhésion ont confirmé leur fusion prochaine en un seul bloc. Ainsi, le forum politique sur l'assainissement de la vie politique, par les alliés ont fait naître le ‘'Bloc progressiste'' qui s'engage dans la promotion des réformes du chef de l'Etat. Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, « la décision de la création prochaine de ce parti politique est un acte fondateur de portée historique majeure et salutaire ». Ce signal fort annonce déjà plusieurs adhésions. Il indique que les formations politiques ont déjà pris la mesure du danger que constituent pour la démocratie et la nation, la dispersion et l'émiettement excessifs des forces politiques. « Les expériences successives des alliances de partis politiques ont montré leurs insuffisances, notamment à travers leur caractère éphémère notoire et la transhumance politique fréquente des élus parlementaires et communaux », signale-t-il.

Une nécessité qui s'impose
Il est impérieux selon Mathurin Nago de fédérer les ressources, les expériences et les intelligences pour mettre en place un parti digne du nom, plus fort et véritablement d'envergure nationale. Il reconnaît que la tâche ne sera pas facile. « C'est pourquoi nous nous y sommes tous attelés, d'abord dans nos partis respectifs, ensuite dans notre creuset collectif avec d'autant plus de ferveur et d'optimisme que le contexte actuel y est favorable », assure M. Nago. Les onze partis politiques selon Abraham Zinzindohoué, sont unis sur la base de principes, d'idées et de vision au service du peuple. Cette fusion vise à « cultiver et perpétuer les idéaux de la démocratie, du patriotisme, de l'unité nationale, de la paix, de la justice et du progrès social », martèle-t-il. Un parti qui selon lui, va contribuer à l'animation de la vie politique, économique, sociale et culturelle et contribuer efficacement à l'édification d'une nation prospère.
Le Bloc progressiste regroupe l'Union fait la Nation (Un), l'Alliance des Forces démocratiques unies (Alliance Fdu), la Renaissance du Bénin (Rb), l'Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), l'Union pour le Bénin (Ub), le parti Alternative citoyenne (Ac), le Congrès du peuple pour le progrès (Cpp), l'Union pour la solidarité et le progrès (Usp-Alléluia), la Nouvelle vision pour la fraternité et le développement (Nvfd), le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) et le Parti pour la démocratie et le progrès social (Pdps) et autres. En attendant la création d'autres regroupements de partis, on peut dire que le Bloc progressiste a déjà fait un pas de géant.

G.A.

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Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers

Mon, 07/23/2018 - 14:39

Invité sur Diaspora FM et Eden TV, ce dimanche 22 juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes actuelles dans son département ministériel.

« Quand il y a réforme, il y a toujours des résistances. Avec le temps, on commence par s'entendre. Ils ont compris l'utilité des réformes et nous accompagnent. Ce n'est pas facile mais avec le temps, ça va de mieux en mieux », affirme le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans son secteur, il y beaucoup d'irrégularités qu'il faut corriger. « Il y a beaucoup de dysfonctionnement et beaucoup de textes non appliqués. Il y a trop de choses qui pouvaient permettre l'amélioration des choses au niveau des universités. Nous avons pris notre bâton de pèlerin pour améliorer et mieux faire », explique Marie Odile Atanasso. Dans cet imbroglio, le pire reste la situation au niveau du secteur privé. « Ce qui était criard était ce qui se passait dans les établissements privés. Les produits formés n'étaient pas ce qu'il faut. Des professeurs qui n'avaient pas le niveau ainsi que les étudiants qui sortaient », explique le ministre. Afin de trouver une solution, elle s'est engagée dans bien des consultations en vue de prendre la décision idoine. « C'est de là que nous avons eu des rencontres avec les acteurs et écouter certains. Ce que nous a amené à initié les examens de licence et master pour voir la qualité de ce qui se passe », souligne Marie Odile Atanasso.
Il ne faut pas avoir selon elle, des formations disparates. « En principe, les établissements se créent avec toutes les dispositions mais ici les établissements sont créés sans avoir même le site de formation ». Elle ajoute qu' « Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers, c'est des laboratoires de qualité. Une université rassemble les fils et filles, qui créent l'unité ».
Le ministre de l'enseignement supérieur s'affaire à mieux fédérer les universités afin de voir comment rationnaliser le personnel. « Nous sommes dans les universités publiques où il n'y a pas de logique avec la réalité du terrain. Il y a des formations qui sont créées mais qui ne sont pas adaptées aux besoins du terrain. Nous sommes entrain de travailler pour corriger les irrégularités », assure-t-elle. ‹‹Sinon, nous risquons de former pour la forme et il n'y aura pas toujours d'adéquation avec l'emploi et c'est déplorable. Nous y arriverons », ajoute Mme Attanasso.

Gestion des universités publiques

Afin d'aider les universités par des apports conséquents, le ministre Marie Odile Atanasso pense qu'il urge de mettre en place le Conseil d'administration. Selon elle, « l'université est gérée de façon autonome et il nous est impossible de connaître la taille des ressources. En mettant sur pied le Conseil d'administration, on pourra avoir plus d'informations et cela permettra d'améliorer la gouvernance ». Elle affirme que aujourd'hui, « toutes les universités sont gérées comme des entreprises privées et il faut y arriver aussi au Bénin ». Le Conseil d'administration n'est pas selon elle, si nouveau. Il a toujours existé mais sous une forme large. Elle indique que même, les recteurs « veulent aussi de ce Conseil d'administration et font pression sur nous. Ce qui permet d'avoir plus de visibilité dans ce qu'ils font. On veut avoir un Conseil pour mieux gérer les fonds, identifier les besoins, accompagner les universités ». Elle assure qu' « On est entrain de travailler pour que le schéma de gouvernance soit le même dans toutes les universités. On a déjà validé deux AOF. Si tout va bien dès la rentrée prochaine, le Conseil d'administration sera installé dans toutes les universités ».
Ainsi donc, « Nous ambitionnons d'avoir des universités de qualité avec des infrastructures de qualité. Nous réfléchissions pour y arriver. Certes, ça prend plus de temps mais il ne faut pas se presser pour le faire aussi », explique le ministre.

Gratuité de l'enseignement

La question de la gratuité de l'enseignement n'a pas été occultée. Pour Marie Odile Atanasso, « dans aucun pays la gratuité ne fait du bien ». En plus, cela n'a été instauré sur aucune base. La gratuité de l'enseignement supérieur n'est pas obligatoire selon elle. « Je ne vois pas l'importance de la gratuité au niveau des universités. C'était un choix hasardeux », indique-t-elle Ce qui a fait « qu'après toutes les consultations, les recteurs ont demandé la suppression de cette gratuité. C'est une décision politique qui devrait être accompagnée par les recteurs mais c'est eux mêmes qui ont demandé sa suppression ». Elle précise que le chef de l'Etat n'a pas été d'avis de la suppression rapide mais progressivement. Mais la gratuité n'avantage pas les universités du moment où, « il faut construire des infrastructures et recruter des enseignants ». A titre d'exemple, elle rappelle qu' « avec la gratuité, l'Etat apportait un (01) milliard et il y avait un gap de plus de deux (02) milliards FCFA ». Aujourd'hui, il faut réformer les choses et permettre aux universités de mieux fonctionner.
Le ministre pense qu'il faut dépasser l'étape d'inscription dans les écoles et facultés. « Nous sommes arrivés dans un schéma où il n'y plus frais d'inscription mais le coût de la formation. Il faut voir ce qui est possible, faire le point des besoins, les infrastructures, les enseignants et proposer ce que peut donner l'étudiant. C'est de là que le gouvernement verra ce qu'il peut apporter aux universités ».
Pour l'harmonisation des formations dans les établissements privés, le ministre pense que tout est finalisé déjà. « Tout est fin prêt au niveau de la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur. Il reste que les promoteurs d'établissement vont prendre les nouvelles harmonisations », précise-t-elle.
Concernant les examens, elle renseigne que « les résultats des licences ont donné environ 89%. Il y a donc un gap qui n'a pas la compétence et nous verrons comment faire pour les accompagner ». Mme Attanasso précise par ailleurs que « tous les établissements n'ont pas présentés tous leurs étudiants. Ceux qui l'ont fait ont présenté les étudiants qui sont prêts et non tous leurs étudiants ».

G. A.

Categories: Afrique

« Le Bénin est malade de ses élites » (Jacques Ayadji)

Mon, 07/23/2018 - 14:39

Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, observant l'évolution des cadres béninois depuis les années 1960, pense que le Bénin est malade de ses élites. Il l'a affirmé, ce dimanche 22 juillet 2018, lors de l'émission ‘'Cartes sur table'' de la radio Océan Fm. Si quelque chose est noire, constate le directeur général des infrastructures, on arrive à dire non, que c'est un peu du jaune et on manipule le peuple. Jacques Ayadji a rendu hommage aux élites des années des indépendances qui, selon lui, ont mené des luttes pour que nos pays puissent s'affranchir de la domination des colonisateurs. Une lutte couronnée par l'ascension de nos pays à l'indépendance. Mais après, déplore Jacques Ayadji, les espoirs nés de cette volonté d'accession à l'indépendance, se sont rapidement mués en désillusion jusqu'en 1990 avec la parenthèse de l'année 1972 où, le général Mathieu Kérékou est arrivé au pouvoir mettre fin à ce qu'on appelait, le ‘'monstre à trois têtes'' avec une volonté d'industrialisation du pays marquée par la création de certaines industries. Les présidents de la République selon Jacques Ayadji, sont toujours aux tâches des élites et tout ce qui se passe, ne saurait être imputé aux chefs d'Etat. Le général Mathieu Kérékou, en son temps, parlait « d'intellectuels tarés ».
Aujourd'hui, poursuit-il, nous avons depuis 2016, l'accession du président Patrice Talon au pouvoir avec des méthodes différentes et le courage de prendre des décisions. Mêmes des choses auxquelles on pensait que personne n'allait toucher, souligne le directeur général des infrastructures, il arrive à les faire sans craindre d'être impopulaire. Pendant que ces réformes sont en chantiers, il déplore que des élites s'invitent dans le débat pour dire que c'est mauvais ce qu'il fait.
Jusqu'en 2010, Jacques Ayadji, dit n'être pas du tout connu des Béninois. Son entrée progressive sur la sphère publique fut marquée par une déclaration publique de Nicaise Fagnon, ancien ministre des infrastructures et des transports de l'ancien président, Boni Yayi. Le ministre dans sa déclaration disait que « de 1960 à 2006 à la veille de l'accession du président Boni Yayi au pouvoir, rien n'a été fait au ministère des infrastructures et c'est en cinq ans que le président Boni Yayi et son gouvernement ont fait plus que tout le monde ». Alors qu'il n'était que chef division temporaire du projet de construction de la voie Godomey-Akassato, Jaques Ayadji fut révolté et comme pour dire non, qu'on ne peut pas dire des choses comme ça, il a sorti un document dans lequel il a exposé preuve à l'appui que le point de ce que l'ancien ministre de Boni Yayi défendait, faisait 14 km de voie sur les 5 ans de gestion. Pour lui, on peut défendre un gouvernement tout en étant honnête et objectif par rapport à ceux qui ont précédé ce gouvernement. Une réaction qui, à l'époque a eu un écho favorable même au niveau des cadres du ministère et lui a valu sa place au sein du syndicat du ministère. Sa maîtrise du secteur rappelle-t-il, a fait que, chaque fois qu'il s'agissait de prendre la parole sur le secteur, ce n'était que lui. « Un intellectuel, quand il veut opiner sur un dossier, il le fait de façon objective », recommande le directeur général. Pour Jacques Ayadji, lorsqu'on est entrain de tisser une corde et qu'on prend le relai dans cet exercice, il y a toujours une ancienne corde, peut importe sa qualité et, il faut reconnaître cela, et c'est ce que le directeur général des infrastructures veut des élites béninoises.
« Le Bénin a besoin d'être reformé et pour que ces réformes marchent, il faut que des élites accompagnent » exhorte-t-il. Ceux qui sont au pouvoir selon lui, ne sont pas des dieux, il peut arriver qu'ils se trompent. Mais lorsqu'on prend la parole, il faut d'abord dire ce qui est bon, ce qui est moins bon ; un fait que Jacques Ayadji ne constate pas chez les élites au Bénin.
Au sujet de la participation aux prochaines législatives de son Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji affirme qu'au nom de la discipline du groupe, il ne peut se prononcer. La façon dont le parti est né, sans tapage vise selon lui, à donner un symbole. « Lorsque l'enfant veut naître, beaucoup son surpris de la naissance et on invite maintenant les gens pour la cérémonie de sortie de l'enfant », a-t-il souligné. Il annonce la sortie officielle du parti le samedi 28 juillet prochain. M. Ayadji invite les Béninois qui voudraient faire du chemin avec ce parti, à venir massivement à cette cérémonie. « On ne vient pas au Moele-Bénin pour des intérêts personnels », avertit Jacques Ayadji avant d'ajouter qu'on vient pour militer et lorsqu'on milite, on prend sa place dans le mouvement et on participe à la prise de décision. Pour lui, ce parti est mis en place pour montrer qu'on peut faire autrement la politique et pour faire autrement, c'est les militants à la base qui doivent payer les cotisations pour faire en sorte que les ressources que le parti va utiliser soient des ressources qui proviennent des militantes et des militants du parti.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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La levée de l'immunité des députés objet de débat

Mon, 07/23/2018 - 12:17

Mise en place pour étudier la demande du procureur relative à la levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako, la commission spéciale vient de déposer son rapport au président de l'Assemblée nationale. La suite du dossier pourra être connu dans les prochains jours. La commission n'a disposé d'aucun élément de preuve pouvant être exhibé contre les déclarations des mis en cause. Ce rapport de la commission bien qu'étant une étape franchie n'a pas été exempt de réserves puisqu'il souligne que dans le commission « certains ont relevé qu'il n'y a pas lieu de faire droit à la demande de levée de l'immunité des députés incriminés en raison des charges insuffisantes››. Par contre d'autres estiment qu'il faut faire droit à cette demande pour permettre à la justice de faire la lumière sur les faits en laissant les députés comparaître devant les juges de fond pour laver leur honneur. Ainsi, le débat est toujours ouvert. Le dossier doit être soumis en débat à la plénière. Les mis en cause pourront être sauvés si, les 2/3 des députés ne donnent pas leur accord favorable à l'issue du vote en plénière. Dans le cas contraire, ils doivent se mettre à la disposition de la justice pour la suite de la procédure. Pour le moment, la demande de levée de l'immunité des députés Valentin Djènontin et Idrissou Bako reste toujours d'actualité et ne sera vidé qu'après son étude en plénière.

G.A.

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FLEX ECO RUNNING 2

Sun, 07/22/2018 - 12:23
Voir en ligne : K2EUtWQ-4MY
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Dona Jean-Claude HOUSSOU parrain de l'édition 2018 du tournoi « TALON-HOUNGBEDJI »

Sun, 07/22/2018 - 01:23

Depuis huit (08) ans déjà, le Cercle de Réflexion et d'Action des Jeunes de Porto-Novo organise au quartier Tokpota, précisément sur le terrain de sport de l'Ecole Primaire Publique de Tokpota-Davo, non loin du "carrefour Nouveau " Programme" dans le 5ème arrondissement de la ville-Capitale, un tournoi de football dénommé "petit camp à 4"
La particularité de l'édition 2018 dénommée "TOURNOI TALON-HOUNGBEDJI " est parrainée par Dona Jean Claude HOUSSOU, Ministre de l'Energie, qui convie la jeunesse de Porto et de Cotonou autour d'une activité saine. Sont attendues à cette messe de football, les équipes de Porto-Novo, Adjarra, Misserete, Avrankou, Adjohoun, Dangbo, sans oublier quelques unes de Cotonou .
Du 26 juillet au 2 septembre 2018, près d'une centaine de jeunes footballeurs iront à l'assaut de dame coupe et de nombreux autres trophées mis en jeux pour récompenser les talents individuels de Porto Novo et de Cotonou.

Par cet accompagnement, le Ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, promeut le brassage inter-quartiers autour du football, et convie la jeunesse, autour d'une activité sportivement conviviale, fédératrice et saine.

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La guerre aux déchets plastiques par le sport

Sat, 07/21/2018 - 18:30

Assainir son environnement tout en faisant du sport, c'est l'objectif de la marche et la course "Eco-Running" effectuées très tôt ce samedi 21 juillet 2017, par les populations dans les rues de Cotonou, tout en prenant soin de ramasser tous les déchets plastiques le long du parcours.

Cette initiative de l'activiste Sandra Idossou de "Sachet Héloué" soutenue par le promoteur de la salle de gym Flex Fitness Ridouane Machoudi est une campagne éco-citoyenne dont le but principal est de debarrasser d'une part, les grandes voies et artères de Cotonou des déchets plastiques et de sensibiliser d'autre part, les populations sur les méfaits du sachet plastiques sur notre environnement et la santé publique. « Ce concept Éco Running vise dans un premier temps à enlever les déchets plastiques et surtout les sachets qui sont d'ailleurs très nuisibles pour notre environnement, et dans un second temps à sensibiliser les populations sur la nécessité de rendre notre cadre de vie sein », a indiqué Mme Sandra Idossou.

Ce samedi, habillés de t-shirt blanc sur lequel est inscrit "Eco-Running", gant à la main et un sac poubelle dans l'autre pour y mettre les sachets plastiques ramassés, ils sont plus de trois cent participants à prendre le départ à 7 heures au centre commercial de Cotonou (Ganhi).

Repartis en trois groupes, ils ont pris d'assaut les grandes voies et artères de Cotonou pour les débarrasser de ses nombreux déchets plastiques qui jonchent le sol. Pendant que certains parcouraient l'axe Ganhi - carrefour Sobebra en aller retour, d'autres ont pris l'axe Ganhi - Avenue Steinmetz et le troisième groupe l'axe Ganhi - carrefour des trois banques.

Tous des volontaires, tout en faisant de la course pour certains et la marche pour d'autres ils débarrassaient les axes routiers de Cotonou des sachets plastiques avec pour slogan "sachet héééloué"...

Après environ 1 heure 30 de marathon où les trois groupes ont pacouru six (6) Kilomètres chacun, près de 823,45 kilo de sachets ont été collectés. « Je voudrais que vous regarder un peu ceci (les tas de sachets), on a mis 1 heure 30 minutes pour ramasser 823, 43 kilo de sachets plastiques. Je voudrais simplement que les béninois comprennent le danger qu'est le sachet plastique. Vous imaginez son impact sur notre environnement et notre santé. Et donc c'est notre responsabilité de nous réveiller. C'est bien de ramasser mais c'est mieux si on ne sali pas nos villes », a indiqué Mme Sandra Idossou.

Pour le promoteur de la salle de gym Flex Fitness, Ridouane Machoudi, le volet sport de cette initiative nous rassemble dans le thème santé, souligne t-il. « Qui parle de sport parle généralement de bien être et qui parle de bien être parle de santé et de propreté. Et c'est dans ce sens que "Sachet Héloué" et Flex Fitness ont décidé de se mettre ensemble pour rendre nos villes propres », a-t-il expliqué.

Il faut préciser que c'est la deuxième édition de Eco Running. La première édition qui s'est déroulée le samedi 09 juin 2018 a permis de ramasser 243 Kilo de sachets plastiques

Marcel HOUETO

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La publicité mensongère interdite dans l'enseignement privé supérieur

Sat, 07/21/2018 - 18:13

Après les nombreux rappels à l'ordre du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le gouvernement vient de prendre officiellement le décret de régulation de la publicité dans les établissements d'enseignement supérieur.
En effet par décret N°2018-261 du 27 juin 2018 cosigné par le chef de l'État et les ministres impliqués, les établissements privés d'enseignement supérieur sont désormais interdites de publicités mensongères sur leurs formations.
Ainsi, l'émission, l'affichage, la diffusion des messages publicitaires non conformes aux autorisations sont punis d'une amende allant de 1 million à 5 millions de FCFA. Aussi seront désormais affichés 90 jours avant la rentrée, la liste des établissements privés d'enseignement supérieur agréé ou homologués. Les différentes formations autorisées dans ces établissements seront aussi indiquées. Cette nouvelle disposition du gouvernement permettra aux parents de savoir orienter leurs enfants dans des établissements responsables. Le gouvernement vient donc de prendre ses responsabilités à quelques mois des vacances en vue de permettre une meilleure réorganisation du système avant la prochaine rentrée académique.

G.A.

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