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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 5 hours 59 min ago

Les lauréats de " Ma thèse en 180 secondes"

Thu, 07/26/2018 - 20:50

L'amphithéâtre Etisalat de l'Université d'Abomey-Calavi a accueilli, ce jeudi 26 juillet 2018, la phase finale du concours international francophone " Ma thèse en 180 secondes ". Il s'agit de la troisième édition au Bénin.
Dona Ophra Aude Zinsou est la lauréate du prix de la troisième édition nationale du concours international francophone "Ma Thèse en 180 secondes". Elle est suivie de Karel Gédéon Houessionon pour le deuxième prix. Quant à Angèle Dohou Yemoa, elle part avec le troisième prix et le prix du public.
Ils étaient 11 candidats à plancher devant un jury composé de cinq éminentes personnalités. ''Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international destiné aux doctorants et jeunes docteurs francophones. Il invite les jeunes chercheurs à présenter leur thèse en 3 min de manière claire et concise.
La troisième édition qui a connu son épilogue, ce jeudi 26 juillet 2018, met en jeu onze jeunes chercheurs du Bénin à travers des thématiques variées. Santé publique, innovation, chimie, lettres et arts, droit et bien d'autres thèmes seront abordés par les impétrants.
Il y a quatre femmes sur les onze candidats à valoriser leurs talents devant le jury et le public. Les candidats ont 180 secondes pour s'adresser à un public profane et diversifié, curieux de tout et sensible à la passion qu'ils transmettent.
Le concours se déroule suivant un processus bien dynamique. Il s'agit d'un speech à travers lequel l'impétrant fait un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Il dispose d'un support c'est-à-dire une présentation constituée d'une seule diapositive comme appui. Enfin, il a 3 minutes pour présenter son sujet de recherche, en francais et en termes simples, à l'auditoire.
C'est à ce jeu que 11 jeunes chercheurs se sont adonnés avec le jury présidé par le professeur Latifou Lagnika, directeur général honoraire de Abevrit.
"C'est avec un grand honneur que nous vous accueillons", a déclaré le directeur de Campus francophone numérique de l'Agence universitaire de la Francophonie à Cotonou. Il explique que " Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international francophone qui regroupera cette année 18 pays. Une sélection se fait dans ces pays, au niveau local dans les universités et une phase finale nationale".
" C'est un défi lancé aux jeunes chercheurs de présenter le résultat de leur thèse en 3 minutes. Le but est de permettre de rapprocher les recherches de la société", précise-t-il.
Cette année, sur une trentaine de candidatures, 11 finalistes ont été sélectionnés.
Le directeur de Campus francophone numérique explique que les candidats auront à décrocher 4 prix à l'issue de cette phase.
Le président du jury, Prof Latifou Lagnika, confie que le jury évaluera le talent d'orateur, le rythme et la fluidité dans la voix des candidats. Il appréciera aussi, l'accessibilité du langage au public, la métaphore, les illustrations. Le jury analysera aussi l'enchaînement des idées développées, la mise en valeur des travaux propres et enfin le coup de cœur des candidats.
A l'issue de cette finale, le lauréat du 1er prix du jury, Dona Ophra Aude Zinsou, vainqueur de la troisième édition de ce concours national MT180 2017, sera la représentante du Bénin, lors de la finale internationale le 27 septembre 2018, à Lausanne en Suisse.

G. A.

Les candidats et les thématiques abordées dans leur thèse :

Quenum Coffi Togninou : " Étude des conditions physiques et du cœur des arbitres de football au Bénin"
Gnonhouévi David Emmanuel : " L'art de la récupération : une pratique qui consiste chez les artistes praticiens à récupérer les déchets pour créer des œuvres d'art"
Zinsou Dona Ophra Aude : " Formulation de crèmes à base d'huiles essentielles extraites des feuilles de menthe et thym pour le traitement des mycoses cutanées"
Zohoun Gbègnidaho Achille : " Nous sommes le produit de l'histoire et notre histoire, l'âme de notre monument"
Dohou Yemoa : " Infections acquises après la chirurgie : promotion de l'utilisation correcte des antibiotiques dans les hôpitaux du Bénin"
Boya Bawa : "Utiliser les portions pour traiter les infections à Vibro spp"
Kougblénou Djomou Christiane Aurélie : " Crevettes béninoises, un trésor à préserver"
Ossoulanan Adéwolé Jules : " Évaluation des niveaux d'intoxication par les substances toxiques dans les aliments conservés dans les sachets plastiques"
Ahomadégbé Mathias Amour : " Guérir la diarrhée par les plantes"
Houessinon Mahoutondji Gédéon Karel : " Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques : le trésor mortel"
Oussou-Kloui Akpomè Apoline : " Déterminer l'étendue de l'office de l'arbitre : un travail aisé ?"
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La Charte des partis politiques adoptée

Thu, 07/26/2018 - 20:44

La loi N° 2018-23 portant Charte des partis politiques a été adoptée à l'unanimité moins une voix ce jeudi 26 juillet 2018 à l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Après les amendements des députés présents à la plénière, la nouvelle loi portant Charte des partis politiques en République du Bénin a été adoptée par l'ensemble des députés sauf un.

F. A. A.

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La réédition de compte au cœur d'une rencontre à Allada

Thu, 07/26/2018 - 20:41

Les responsables de l'Ong SOS Civisme Bénin ont organisé, ce mercredi 25 juillet 2018, dans les locaux de la mairie d'Allada, une conférence thématique sur le principe de redevabilité dans la bonne gouvernance.

Cette activité a pour vision principale d'« Amener chaque acteur de développement à la culture de la Redevabilité pour une bonne gouvernance ». Elle fait suite à l'appel à une implication des jeunes dans le processus de développement de la commune, lancé par les clubs de civisme sous l'égide de cette organisation le 18 juillet dernier.
Cette conférence a eu le mérite de rassembler les différents acteurs politiques exerçant à divers niveau et investis d'un pouvoir dans la cité des Adjahouto. Ainsi, on pouvait noter la présence du secrétaire général adjoint de la mairie, des chefs d'arrondissements, de même que les responsables de structures déconcentrées de l'Etat se trouvant dans la commune.
Tel un enseignant devant ses étudiants, Soulémane Koto Yérima, l'expert en décentralisation invité par l'Ong SOS Civisme Bénin pour animer cette conférence, s'est évertué à expliquer aux personnalités la notion de redevabilité. Il a expliqué les différentes causes qui handicapent cet outil au service de la bonne gouvernance. Les conseils pour réussir cet exercice prévu par le législateur ont été le dernier point de son développement. Pour l'expert, la question de réédition des comptes est une obligation pour toute personne investie d'un quelconque pouvoir public. Il est même un principe essentiel pour la bonne gouvernance. Selon lui, la première cause qui handicape la réédition de compte est que les communes ont été très tôt transformées en espace politique. Les intérêts personnels et politiques ont donc pris le pas sur les questions de développement.
L'opacité dans la gestion de la cité fait que les acteurs politiques fuient également cet exercice étant donné qu'ils n'ont souvent rien de positif et de potable à exposer à leurs mandants, a-t-il souligné.
A tous ces problèmes, Soulémane Koto Yérima, oppose comme solution : le principe de gestion participative. Car dit-il : « Ce que vous faites, pour moi sans moi, est contre moi ». Aussi, invite-t-il les participants à prendre l'habitude d'impliquer les populations dans la gestion. Selon lui, il faut également améliorer la communication au niveau des communes et prendre le temps d'informer les populations par tous les moyens et canaux disponibles.
Ce cadre d'échange instauré par SOS Civisme Bénin a permis à certains élus locaux de réaliser l'importance de cet exercice qu'est la réédition de compte.
Pour le Chef d'Arrondissement d'Atogon, c'est une bonne chose que d'avoir initié une telle activité.
Romain Boko, le responsable du projet fera remarquer que cette série d'activités s'inscrit toujours dans le cadre du projet « Tribune citoyenne 2 ». Il est financée par le « Fonds de soutien aux initiatives de redevabilité 2 » de la Maison de la Société civile, grâce au « Programme redevabilité de la coopération Suisse ».

Armel TOGNON

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Une salle de spectacle Canal Olympia bientôt construite à Parakou

Thu, 07/26/2018 - 20:36

Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a procédé, ce mercredi 25 juillet 2018, au lancement officiel de la construction d'une salle de cinéma et de spectacle Canal Olympia à Parakou. La cérémonie qui s'est déroulée à la salle de conférence de l'hôtel de la ville, a été marquée par la signature du contrat entre le maire de Parakou Charles Toko et le directeur de développement Canal Olympia-Afrique Lionel Labarre. Elle a été suivie de la remise du site devant abriter ladite salle.

Après Cotonou, le groupe Vivendi de Bolloré logistic étend ses activités sur Parakou pour la construction d'une infrastructure culturelle. Ceci dans l'objectif de faire de la cité des Kobourou, la vitrine culturelle du septentrion à travers la promotion et le rayonnement des artistes.
Pour la réalisation du projet, la mairie de la Parakou a mis à la disposition du groupe Vivendi de Vincent Bolloré, un domaine d'un hectare. Le site est situé non loin de la place Bio Guéra et la construction est définie sous la forme d'un bail de 30 ans.
Le contrat signé par les deux parties mentionne que la commune de Parakou percevra au profit du budget communal, un montant de 9 millions de FCFA par an, soit un montant total de 270 millions de FCFA pour la période.
Charles Toko tout en affirmant que cette initiative sera bénéfique pour la municipalité de Parakou, a remercié tous ceux qui ont œuvré pour la rendre concrète. Le groupe Vivendi, selon lui, a également promis d'accompagner la mairie pour le développement de la ville.
Le préfet du Borgou a souligné que la signature de ce contrat est la suite logique d'une démarche dont les conditions sont remplies grâce à la bienveillance du gouvernement. Djibril Mama Cissé soutient que le projet est en parfaite adéquation avec le Programme d'Actions du gouvernement (PAG), notamment, le pilier n°2 relatif à la transformation structurelle de l'économie et l'axe stratégique n°1 concernant l'amélioration de la croissance technologique.
Les travaux de constructions de la salle de cinéma et de spectacles Canal Olympia débuteront en Août et prendront fin en décembre.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La version numérique de ‘'La nouvelle tribune'' aussi suspendue

Thu, 07/26/2018 - 20:35

La version en ligne de ‘'La nouvelle tribune'' a été suspendue ce 26 juillet 2018 par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac). Désormais ce journal est interdit jusqu'à nouvel ordre, aussi bien en version papier qu'en numérique. Cette mesure fait suite à la suspension de la version papier du journal, le 02 mai 2018 par une décision conservatoire de l'organe de régulation des médias. Cette sanction intervient après une audition que les conseillers de l'institution ont tenu mercredi dernier pour écouter le directeur de publication de l'organe Vincent Foly.
Le président de la Haac, Adam Boni Tessi, au moment de la suspension de la version papier du journal en mai dernier, avait précisé que cela ne relève nullement d'un acharnement ou encore d'une volonté manifeste de piétiner la liberté de presse. Cette suspension relève selon le président, de l'application des textes qui mettent fin « aux dérapages » du journal.

F. A. A.

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Le Bénin rassure les investisseurs pétroliers et miniers

Thu, 07/26/2018 - 20:00

Les travaux du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica) se sont achevés, vendredi 20 juillet dernier. Mais c'est le Bénin qui sort gagnant de ce salon qui non seulement ouvre la voie pour une nouvelle exploration des potentialités de son sous-sol mais aussi offre un environnement sécurisé pour les investissements. Le Président du directoire, chargé de mission du chef de l'Etat et président du présidium du salon, Zul Kifl Salami, se veut optimiste quant à l'issue de cette rencontre.

Tout en rappelant les idées fortes autour desquelles s'est déroulé le séminaire, le professeur Zul Kifl Salami se dit rassuré des conclusions de la rencontre.
Déjà, à l'entame du séminaire, la vision était de se fixer un objectif à atteindre assez rapidement. « Faire en sorte que ce salon débouche sur la renaissance de la production minière et pétrolière dans notre pays et dans la sous région. Cet objectif paraît ambitieux mais, on a planté le décor et il nous revient pendant les délibérations de voir les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif qui est très important pour les économies nationales des pays de la sous régions. Faire en sorte que tous les moyens soient examinés avec sincérité pour qu'en fin nous reprenions le chemin de la production pétrolière et minière dans nos pays », a indiqué Zul Kifl Salami.
Le président du présidium ajoute par ailleurs que cette vision a été porteuse puisque « Cela nous a conduit à voir quels sont les ingrédients, quels sont réellement les facteurs déterminants pour la renaissance de l'industrie pétrolière et minière dans nos pays ».

Une vision prospectrice

« La première chose qui est revenue sur toutes les lèvres et particulièrement celles des acteurs internationaux, c'est la nécessité d'assainir l'environnement institutionnel et l'environnement des affaires car l'investisseur ne viendra jamais prendre le risque d'investir dans un environnement qui ne garantit pas le retour sur investissement, la stabilité fiscale, la stabilité des institutions, la stabilité du cadre légal », martèle le président du directoire du séminaire.
Les actrues ont mis l'accent sur l'indispensabilité de la révision des codes. « Nous avons compris que deux documents de référence doivent être étudiés de fond en comble : le code minier et le code pétrolier », a rappelé Dr Zul Kifl Salami. Car soutient-il « ces deux documents ont en capsule, les devoirs et les droits de chaque partie lorsqu'on veut investir dans le domaine minier et pétrolier ».
C'est dire donc que beaucoup de choses sont à parfaire pour rassurer les investisseurs.
Le chargé de mission du chef de l'Etat montre à travers la présentation des conclusions, qu' « il est apparu clairement qu'il y a des efforts très importants à fournir par les pouvoirs publics pour procéder au nettoyage des codes minier et pétrolier tels qu'ils existent aujourd'hui, à leur reformatage afin que les préoccupations légitimes de ceux là mêmes qui sont appelés à prendre des risques pour l'investissement soient satisfaits ». La satisfaction soutient-il au niveau des acteurs est qu'ils se sont rendus compte d'une prise de conscience dans nos pays que « les codes doivent être nettoyés pour générer l'enthousiasme des investisseurs ».
L'autre aspect non moins important sur lequel a mis l'accent les acteurs est relatif aux problèmes de gouvernance. Pour Zul Kifl Salami, « Tant que la gouvernance n'est pas renforcée, l'Etat de droit n'est pas au rendez-vous, le fonctionnement des institutions n'est pas fluide, il est évident que l'investisseur ne sera pas en confort pour prendre le risque de l'investissement ». Aussi, fait-il remarquer le problème soulevé par le ministre des mines et de l'eau qui porte sur la garantie, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie. A cela, le président du directoire répond que « la satisfaction est totale parce que nous avons des moyens légaux, des structures internationales, sous-régionales qui sont capables de fournir des garanties nécessaires aux investisseurs dans le domaine des mines et de l'énergie ».

Regard sur le Bénin

Heureux du déroulement du séminaire au Bénin, le professeur Zul Kifl Salami déclare : « ce séminaire, nous l'avons voulu et nous l'avons organisé grâce à la direction de la Semica ». Ce qui selon lui, témoigne de la volonté réelle du Bénin à aller de l'avant, sur le front de la recherche pétrolière et minière et surtout de la production pétrolière et minière. C'est alors important de dire, souligne le professeur, qu'il y a une volonté inoxydable de la part du pouvoir public, du gouvernement, de son Excellence, le président Patrice Talon à suivre les conclusions de ce séminaire. « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption », étale-t-il. Zul Kifl Salami n'a pas manqué de préciser la vision du chef de l'Etat depuis son accession à la magistrature suprême d'assainir l'environnement pour permettre aux investisseurs de recourir au Bénin. « (...) vous êtes dans un Bénin nouveau et les conditions sont réunies pour que vous fassiez ce qu'on appelle le saut de l'autruche, c'est à dire investir dans un secteur à risque et à ce sujet la volonté de nettoyer notre code pétrolier y est », rassure-t-il.

Giscard AMOUSSOU

A la découverte du sous-sol béninois

Categories: Afrique

Un Comité mixte Nigéria-Bénin pour lutter contre la contrebande du riz

Thu, 07/26/2018 - 16:34

Au cours de la visite de travail du chef de l'Etat, Patrice Talon, chez son homologue nigérian Muhammadu Buhari, ce mercredi 25 juillet 2018, les deux hommes d'État ont échangé sur les moyens pour lutter contre la contrebande du riz. Au terme de cette séance, ils se sont mis d'accord sur la mise en place d'un comité conjoint pour la lutte contre le phénomène.

Dans le but de dynamiser la production locale de riz et assurer la sécurité alimentaire et économique des Nigérians, le pays dès 2015 a pris des mesures avec les pays voisins pour limiter le commerce transfrontalier de riz. Selon Femi Adesina, conseillère spéciale des médias du président Buhari, le riz étuvé clandestin pénètre toujours au Nigéria, ce qui annule les efforts du gouvernement et décourage les agriculteurs. « Les activités des trafiquants entravent la quête d'autosuffisance du Nigéria, en particulier dans la production de riz », a-t-elle affirmé. C'est pourquoi, le gouvernement nigérian a menacé de fermer ses frontières avec le Bénin, si des mesures idoines n'étaient pas prises.
Face à cela, les deux chefs d'Etat se sont mis d'accord sur la création d'un comité mixte de lutte dont les modalités doivent être définies le plus tôt possible. Le président béninois a affirmé que la contrebande affecte négativement les économies du Bénin et du Nigeria, ce qui constitue une menace pour les relations bilatérales. « Nous sommes conscients de la manière dont la contrebande de riz affecte le développement des capacités locales dans la riziculture au Nigeria. Cela affecte négativement le commerce entre nous et le Nigeria, un partenaire important pour un pays comme le Bénin. Nous n'avons pas le pouvoir de bloquer les marchandises destinées à d'autres pays, et notre pays n'est pas la destination finale du riz de contrebande. Nous devons développer une volonté commune pour faire face au problème », a-t-il déclaré, selon les médias nigerians.
Pour Patrice Talon, il est nécessaire de mettre en place un comité conjoint pour combattre ce fléau.
Le président nigérian a aussi soulevé le risque d'insécurité dans son pays à cause de la contrebande d'armes de petit calibre et de munitions transitant par le Bénin à destination du Nigéria.
Par ailleurs, le chef d'Etat béninois a souhaité que le Nigéria se rallie au projet de la boucle ferroviaire Bénin - Niger. Muhammadu Buhari a apprécié cette opportunité qui pourrait être intéressante économiquement pour son pays. Il a suggéré la réalisation d'une étude en vue de connaître les tenants et aboutissants dudit projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Assemblée nationale : Immunité déshonorable

Thu, 07/26/2018 - 15:28

Nos députés affectionnent le qualificatif ‘'honorable''.Ce prédicat surtout utilisé dans le monde anglo-saxon…Comme de coutume, nous l'avions « importé ». Heureusement, le concept en soi, est facilement ‘'tropicalisable'' (sic) Disons donc qu'un honorable, c'est une personnalité qui mérite estime et considération. Et cerise sur… son honorabilité, une « immunité parlementaire » ! Car il est dit que l'immunité parlementaire, a d'abord pour objet, de « protéger les élus du peuple, dans le cadre de leurs fonctions, des mesures d'intimidation venant du pouvoir politique, ou des pouvoirs privés, et de garantir leur indépendance et celle du Parlement ».Pour faire simple, nos « honorables députés » d'ici, devraient d'abord être des « hommes d'honneur ». Et ceux d'entre eux, qui trahissent ce statut, devraient faire amende... honorable. L'immunité n'excluant pas l'humilité. De toute façon, le principe et les modalités de l'immunité parlementaire, dépendent entre autre, du contexte historique, et des maux dont souffrent les sociétés qui les adoptent. Sous nos tropiques, le diagnostic est connu de tous. Il est préoccupant. Ici, le pouvoir politique, rime avec pratiques maléfiques, pour ne pas dire mafieuse, en matière de gestion du bien public. Des ministres sortis de nulle part, deviennent milliardaires du jour au lendemain ; des députés font la Loi le jour, et des « affaires » la nuit…Face à ces maux, des traitements anti-immunitaires s'imposent .Même en France d'où nous copions tout, l'immunité parlementaire, fait de nos jours débat. C ‘est ainsi que sa suppression, figure dans la charte d'éthique, publiée à l'occasion des législatives de juin 2017, par l'association Anticor. Ceci au motif que l'immunité, « concourt à une justice à deux vitesses, qui protègent les élus et ministres, plus que les simples citoyens ».Chez nous, l'immunité parlementaire a servi de parapluie « anti- nucléaire », à nombre de pilleurs de notre économie nationale. Il a donc fallu 28 années de tentatives et d'échecs, pour en venir à bout. Confirmant l'adage selon lequel, il n'y a point « de citadelle imprenable ; il n'y a que de citadelle mal attaquée ».Une victoire donc à l'actif de la législature actuelle, et de son président Me Adrien Houngbédji. Mais il faudrait toutefois ajouter, que la levée d'une immunité parlementaire, ne transforme pas le député en coupable de facto. A charge pour lui, d'aller laver son honneur et son honorabilité, devant qui de droit. Cette première dans notre hémicycle, est une leçon, pour les députés d'aujourd'hui et de demain. Qu'ils soient du bloc dit majoritaire, ou de la coalition estimée minoritaire. Tant la roue de l'histoire ne cessera de tourner. Pour le bonheur du peuple, et l'honneur de ses élus. Et puisque Jean Racine prétend, « que sans argent, l'honneur n'est qu'une maladie », que dire alors de l'immunité parlementaire sans honorabilité ? Une tumeur cancéreuse ? Grave dans tous les cas, et à soigner au plus vite. Sinon…
Tafê

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Signature d'une convention entre l'Ancb et l'Ancg

Thu, 07/26/2018 - 15:00

Le président de l'Association nationale des communes du Bénin (Ancb) Luc Atrokpo et le président de l'Association nationale des communes de Guinée (Ancg), Mamadou Dramé, ont procédé à la signature, ce mardi 24 juillet 2018 à Bohicon, d'un accord de convention qui lie les deux organisations sœurs. Il s'agit d'un document par lequel les deux associations, soucieuses d'harmoniser et de rendre complémentaires leurs actions, expriment leurs intentions et leur volonté de travailler ensemble conformément aux objectifs de développement économique, social et culturel définis par les gouvernements béninois et guinéen.
Le président de l'Ancg, Mamadou Dramé, qui a conduit la délégation, a salué le dynamisme du maire de Bohicon, et formalisé le lien d'amitié par un acte officiel, en vue de faire profiter à l'Ancg les expériences capitalisées par Luc Atrokpo à la tête de l'Ancb. Pour lui, l'Ancg, fondée en 2012 a beaucoup à apprendre de l'Ancb, créée en novembre 2003 vu que les populations sont confrontées aux mêmes problèmes.
Le président de l'Ancb dit compter sur l'abnégation des cadres des deux organisations sœurs, pour donner vie à cette coopération naissante. M. Atrokpo a souhaité que dans l'immédiat des projets concrets découlent de cette convention de partenariat pour la bonne marche de la décentralisation et le bonheur des peuples guinéens et béninois.
F. A. A.

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Un programme vacance plein de couleurs sur Océan fm

Thu, 07/26/2018 - 13:44

Dans la dynamique d'offrir le meilleur à ses auditeurs, la grille des programmes de Ocean fm arbore les couleurs des vacances pour leur offrir près 2 mois de bonheur. Ce sera à travers le programme spécial "la radio de l'été". La 2ème édition de cette initiation de la direction de la 88.6 sera lancée dans quelques jours.

Le programme vacance de la radio des défis démarre le jeudi 02 aout prochain. Dix émissions originales avec des concepts tout aussi riches que variés sur une période qui s'étend au 30 septembre. Alors dans une semaine, et cela pour près de 2 mois, les animateurs et chroniqueurs (de l'an dernier et quelques nouveaux) vous offriront ce qu'ils ont de meilleur. Les émissions portent toutes la griffe "Radio de l'été".
Cependant les contenus et les tranches font la différence tout en évoluant dans le même feeling fun. De 6h à 8h, Floriane kpèdé et son équipe ouvrent l'antenne pour un réveil tonique. A 8h, les auditeurs ont rendez-vous avec Boris et son bloc pour 02 heures de pur plaisir. L'aventure continue de 11h à 13h avec Herbert Hougbèmè et ses chroniqueurs. Dans l'après-midi balle au pied et son équipe prennent le contrôle à 17h pour 02 heures de joie.
L'autre moment choc du programme est le 22h-23h avec Michelle Dowevi et ses chroniqueurs. Jean Tonoukoin vous accueille dans son univers nocturne de 23h à 01h. Ce programme spécial viendra agrémenter aussi vos week end.
Les rendez-vous explosifs de la fin de la semaine avec Stéphane Makobi les samedis de 6h à 9h et les dimanches de 6h à 8h. Toujours en weekend, vous retrouverez tonton Feno et ses camarades les samedis et dimanches de 11h à 12h. C'est donc parti pour deux mois de folies avec les émissions de la radio de l'été et d'importants lots à gagner. L'innovation cette année constitue le méga show prévu le 30 septembre pour achever le programme en beauté.

Rachida HOUSSOU

Categories: Afrique

La Charte des partis politiques en examen ce jour

Thu, 07/26/2018 - 12:37

La Charte des partis politiques sera soumis à la plénière, ce jeudi 26 juillet 2018, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. L'examen de cette proposition de loi est le seul point inscrit à l'ordre du jour de la première session extraordinaire de l'année 2018 en cours.
Le vote de cette loi , de par ces innovations, permettra de réformer le système partisan au Bénin, qui compte plus de 200 formations politiques.
D. M.

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Akpakpa Dodomè retenu pour une station balnéaire et un lac marin

Thu, 07/26/2018 - 10:11

L'information est tombée ce mercredi 25 juillet 2018 en Conseil des ministres. Le gouvernement sort un nouveau projet d'envergure et ambitieux. Faire du secteur touristique une réalité à travers la réalisation d'une station balnéaire à Akpakpa Dodomè, à l'Est de Cotonou.
15. 832. 225. 860 FCFA, c'est le montant alloué par le gouvernement pour valoriser le potentiel balnéaire du périmètre protégé à l'Est de Cotonou. Le secteur touristique reste pour le gouvernement, un volet essentiel de son programme d'actions qui tient à cœur au chef de l'État, Patrice Talon.
La mise en valeur du potentiel touristique et attractif de certains points est l'objectif visé à travers un site d'Akpakpa Dodomè qui sera bientôt transfomé. Ce domaine public fluvio-maritime d'Akpakpa-Dodomè que vise ce financement s'étend sur une superficie d'environ 8 hectares. Un site qui offre une double façade sur la lagune de Cotonou et son chenal d'une part, et sur l'Océan Atlantique d'autre part. On y découvre aussi une zone balnéaire de développement de lac marin d'une attractivité rayonnante. Confiant de l'importance de ce site pour son programme touristique, le gouvernement s'investit pour sa valorisation.
Pour y arriver, il sera procédé à la densification du réseau d'épis en y construisant de nouveaux épis dans le but de réaliser les travaux d'assainissement de la berge jouxtant le site à aménager. Pour ce faire, il va falloir créer un lac marin dans la zone balnéaire de Donaten par la construction d'une digue immergée entre les musoirs de l'épi de Siafato et l'épi N°1 puis renforcer la réserve sédimentaire par dragage. Au regard de l'envergure du projet, le gouvernement a autorisé la signature de contrats additionnels avec l'entreprise Bellsea Limited en charge des travaux et le bureau d'études INROS LACKNER, responsable du contrôle pour les nouveaux travaux.
Une fois de plus le chef de l'État, sort un autre projet ambitieux suivi du financement et de l'attribution du marché pour la réalisation effective du pôle d'attraction touristique.

Giscard AMOUSSOU

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Dr Zul Kilf Salami fait le bilan du SEMICA 2018

Thu, 07/26/2018 - 10:01

Le gouvernement béninois a organisé la première édition du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (SEMICA 2018) du 29 au 20 juillet 2018, à Cotonou. Placé sous le thème « Partenariat public-privé pour le décollage économique de l'Afrique » ce séminaire s'est achevé sur une note de satisfaction pour les participants et organisateurs. Dr Zul Kilf Salami, chargé de mission du chef de l'Etat et président du présidium a exposé au terme de ce salon les aboutissements du SEMICA 2018.

Allocution du Ministre des mines

Le président du directoire du SEMICA, Dr Zul Kifl Salami, a d'abord remercié le chef de l'Etat, Patrice Talon pour son leadership éclairé, sa détermination pour faire du pays un foyer, un joyau du développement à l'échelle non seulement de la sous-région mais international. Il a félicité le ministre des mines et de l'eau du Bénin Samou Séidou Adambi, pour son sens de l'initiative, sa capacité d'organisation et de fédération des forces qui ont permis le déroulement fluide du séminaire. Zul Kifl Salami a également exprimé ses sincères gratitudes aux participants et acteurs internationaux ainsi qu'aux sponsors qui ont tenu à apporter leur contribution surtout financière à cette organisation.

Le compte rendu du president du présidium

Le séminaire a été organisé en 04 panels. Le premier est intitulé panel de haut niveau sur les opportunités d'investissements dans les secteurs minier et pétrolier. « Panel de haut niveau dont les travaux ont été essentiellement focalisés sur les problèmes de stratégies et de politiques », a déclaré le président du directoire du SEMICA.
A cet égard, il a remercié le ministre du Cameroun qui au-delà de son manteau politique a utilisé son expertise pour faire avancer les travaux au côté de ses paires.
Le deuxième panel porte sur l'état des lieux de la recherche géologique et minière. A ce niveau, Zul Kifl Salami a félicité les cadres nationaux qui ont démontré d'une manière éloquente la profondeur et l'éminence de leur expertise dans le domaine de la géologie de la recherche minière et pétrolière.
Le troisième panel est relatif aux opportunités d'investissements dans le domaine du pétrole et des mines dans les pays. Sur ce point qui constitue le cœur des débats, les acteurs internationaux ont été interpellés car affirme le président du directoire, « ce séminaire, nous l'avons fait pour eux ». Ce salon permet de faire redécouvrir aux acteurs internationaux les potentialités du pays et ceux de la sous-région afin qu'ils puissent reformuler leur engagement pour que le pétrole, les mines et les carrières deviennent réellement le vecteur de la croissance économique dans ces pays. Dr Zul Kifl Salami reste persuadé que ces acteurs partent avec la conviction qu'ils passeront à l'action dans les semaines et les mois qui viennent.
Le quatrième panel s'est penché sur le cadre réglementaire, la matrice même qui porte l'industrie pétrolière et minière dans les pays.
Pour le président du directoire, « rien ne peut se faire sans la loi, rien ne peut se faire sans la réglementation ». Ce dernier panel a permis de toucher du doigt les problèmes de fond.

Renaissance de la production minière et pétrolière

« A l'entame de ce séminaire, notre souci était d'abord de nous fixer un objectif qu'on puisse atteindre assez rapidement (...).
L'objectif est de faire en sorte que ce salon, débouche effectivement sur la renaissance de la production minière et pétrolière dans notre pays et dans la sous-région », a affirmé Dr Zul Kifl Salami.
Des réflexions ont été menées sur les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif. Ce qui a permis de relever quelques facteurs déterminants pour la renaissance de l'industrie pétrolière et minière dans les pays.

Nécessité de reformatage des codes miniers et pétroliers

Concernant les acteurs internationaux, le premier facteur est relatif à l'urgence d'assainir l'environnement institutionnel et celui des affaires. « L'investisseur ne viendra jamais prendre le risque d'investissement dans un environnement qui est chaotique, dans un environnement qui ne garantit pas le retour sur investissement, la stabilité fiscale, la stabilité des institutions, la stabilité du cadre légal », a souligné le président du directoire. Ainsi, il a été retenu que deux documents de référence soient examinés de fond en comble. Il s'agit des documents du code minier et du code pétrolier car mentionne-t-il, ce sont ces deux documents qui encapsulent les devoirs et les droits de chaque partie lorsqu'on veut investir dans le domaine minier et pétrolier.
Le pouvoir public doit donc fournir des efforts pour procéder au reformatage des codes miniers et pétroliers pour générer l'enthousiasme des investisseurs.
Après le code minier et pétrolier, Dr Zul Kifl Salami a abordé les problèmes de gouvernance.
« Tant que la gouvernance n'est pas renforcée, l'Etat de droit n'est pas au rendez-vous, le fonctionnement des institutions n'est pas fluide, il est évident que l'investisseur, encore une fois, ne sera pas en confort pour prendre le risque de l'investissement », a-t-il clarifié. D'autres aspects ont été soulevés parmi lesquels le problème de la sécurisation des investissements à travers les garanties. A ce sujet, la satisfaction est totale parce qu'il existe des structures internationales, nationales, sous-régionales qui sont capables de fournir les garanties nécessaires aux investisseurs dans le domaine des mines et de l'énergie.
« Ce séminaire nous l'avons voulu (...), ce qui signifie que le Bénin a une volonté réelle d'aller de l'avant sur le front de la recherche minière et pétrolière et surtout la production », a martelé Dr Zul Kifl Salami.
Pour l'ancien ministre du plan, le Bénin a une volonté inoxydable de la part des pouvoirs publics. « La gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, le rôle du secteur privé est magnifié », a-t-il ajouté. Aussi, a-t-il mentionné qu'une lutte implacable est menée contre la corruption.
Le président du directoire du SEMICA invite les partenaires à investir dans ce secteur à risque.

Akpédje Ayosso (Stagiaire)

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Grâce à Talon, le Parlement cesse d'être un refuge pour des indélicats

Thu, 07/26/2018 - 03:39

La lutte contre la corruption prend corps à l'Assemblée nationale. Et pour cause, les députés Valentin Djènontin, Idrissou Bako et Mohamed Atao Hinnouho ont vu leur immunité levée pour répondre des faits à eux reprochés devant la justice. Désormais, leur honneur et leur crédibilité sont en jeu.

"Ils se rassemblent contre la vie du juste et condamnent le sang innocent", a déclaré le député Valentin Djènontin, mardi dernier, après le vote de ses collègues pour la levée de son immunité au parlement.
L'élu des Fcbe veut ainsi clamer son innocence devant les parlementaires sans oublier que c'est la justice qui décidera de son sort.
M. Djènontin rend hommage à la commission spéciale de l'Assemblée pour avoir fait preuve d'impartialité pour ne l'avoir pas culpabilisé. Mais dans cette commission, certains ont voulu qu'il aille laver son honneur devant la justice. Il clame son innocence devant les députés alors qu'il pouvait le faire avec autant de vigueur devant la justice. "Je n'a jamais été nommé ministre de l'agriculture, ni secrétaire général du ministère", indique-t-il. Quand le passé rattrape, il faut l'assumer pour s'en sortir heureux. Il n'est donc pas question de fuir son destin.
Valentin Djènontin doit garder son son sang froid s'il est conscient de son innocence. La gestion des affaires de l'État au cours des dix dernières années pourrait rattraper beaucoup de personnalités.
En dehors de Djènontin, son collègue Idrissou Bako, qui avait dirigé la Sonapra, clame aussi son innocence. Selon lui, il faut protéger l'élu "pour que le député ne tombe pas sous les coups politiques. Les votes émis par les députés béninois sont sanctionnés, la roue tourne. Quel que soit ce qui sera fait contre, nous sommes confiants que nous serons sous la protection de Dieu et chacun à sa conscience". Des paroles de victimisation alors qu'ils ont une parcelle de de responsabilité dans la filière coton.
En suivant les déclarations des députés Djènontin et Bako, il est difficile de croire en la franchise des hommes politiques. Ayant longtemps géré avec complaisance, ils se disent écoeurés de voir le comportement de leurs collègues face à la demande de levée d'immunité adressée par le procureur de la République au président de l'Assemblée nationale.
Il faut alors saluer la promptitude du président Adrien Houngbédji qui a montré et continue de démontrer qu'il faut toujours respecter les textes. Selon les propos de ces deux députés dont l'immunité à été levée, il ne fallait pas qu'ils aillent répondre de leur gestion antérieure. Toute chose déplorable qui donne raison à ceux qui prennent l'hémicycle comme le refuge des délinquants financiers.
La lutte contre la corruption et la constitutionnalisation de la Cour des comptes étaient pourtant prônées par le gouvernement qu'ils ont eu a servir avec dévouement.
On se rend compte aujourd'hui que la peur a gagné le rang de ces opposants qui crient le nom du président Talon sur tous les toits. Il faut désormais désengorger l'hémicycle de ces hommes qui ont mal géré les ressources publiques et prennent le palais des gouverneurs comme le lieu de refuge de toute poursuite. Il est plus préférable que les députés versent à la justice les preuves de leur innocence que de prendre l'hémicycle comme un refuge. Comme le stipule un proverbe togolais, "celui qui veut taquiner un nid de guêpes doit apprendre à courir vite"

G.A.

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Le Procureur rappelle à l'ordre les Elus locaux, les banques et les compagnies d'assurances

Thu, 07/26/2018 - 03:16

Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Ulrich Gilbert Togbonon, à travers les communiqués de presse N°009/CAB/PR/02018, N°0010/CAB/PR/02018 et N°0011/CAB/PR/02018 du 25 juillet 2018, a rappelé les élus locaux, les banques et les compagnies d'assurance à l'ordre en ce qui concerne l'exercice de leurs activités.
Pour ce qui concerne les élus locaux, le procureur de la République observe que des pratiques et actes administratifs ainsi que la gestion des collectivités, sont empreints de légèreté et de graves dysfonctionnements. Selon le communiqué, le parquet dans son rôle pédagogique invite les élus locaux et communaux à accomplir suivant les règles établies, leurs obligations relatives à l'état civil, au foncier et à l'environnement. Il tient à leur rappeler que le code des personnes et de la famille, le code foncier domanial et la loi-cadre sur l'environnement doivent régir leurs activités.
Dans le secteur des banques, le procureur de la République constate qu'il résulte de plusieurs procédures actuellement en cours devant les tribunaux, une absence de rigueur tant du point de vue déontologique que des normes administratives dans le traitement des opérations bancaires. Le parquet de Cotonou, selon le communiqué, sera plus regardant et plus exigeant dans l'appréciation des comportements déviants qui conduisent au détournement de crédit ou autres actes d'enrichissement illicite qui engendre des difficultés et des dysfonctionnements au sein du système bancaire. Il les invite à s'approprier la loi sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la loi sur la corruption, le code du numérique et le code foncier et domanial qui accroissent leur responsabilité et font d'eux des acteurs essentiels dans la chaîne lutte contre les infractions susvisées.
M. Togbonon convie aussi les assureurs à plus de rigueur et de diligence dans le traitement des dossiers de sinistre sous peine de poursuites judiciaires en raison des irrégularités observées dans la gestion de certains dossiers.
Le procureur de la République souligne qu'au cours des diverses rencontres avec les assureurs, le parquet de Cotonou les a instruit à s'approprier les textes communautaires législatifs et règlementaires gouvernant leurs activités, notamment la loi sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il rappelle aux populations de Cotonou que des procédures sont initiées contre plusieurs occupants du domaine public naturel constitué de bas-fond pour prévenir les drames comme celui survenu récemment en Côte d'Ivoire. Il en est de même pour ceux qui ont vendu ou acheté les réserves administratives en méconnaissance des règles régissant ces transactions.
Enfin, dans le souci de permettre aux officiers de police judiciaire et à tous les agents de poursuite de mieux maîtriser la législation nationale en matière de cybercriminalité et de cyber sécurité, la parquet de Cotonou a édité un manuel de procédure à leur intention. L'ouvrage intitulé « Un outil processuel dans l'univers du numérique » est déjà disponible pour tous.
F. A. A.

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Cyr Koty nommé ambassadeur à Cuba

Thu, 07/26/2018 - 03:14

M. Cyr Koty a été nommé ce mercredi Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin près la République de Cuba avec résidence à la Havane. Précédemment ministre des infrastructures et des transports, il a été relevé de ses fonctions lors du dernier remaniement ministériel du président Talon.

D. M.

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Les statuts de la Chambre d'agriculture adoptés

Thu, 07/26/2018 - 02:56

Le Conseil des ministres en session ordinaire, ce mercredi 25 juillet 2018, a adopté les statuts de la Chambre d'agriculture du Bénin. L'adoption de ces statuts relève de la loi N°2016-17 du 04 octobre 2016 portant création des chambres d'agricultures en République du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, ces Chambres sont des établissements publics à caractère professionnel dotées de la personnalité morale et de l'autonomie de gestion. Elles ont pour objet, la représentation des professionnels et autres acteurs du monde agricole, la sauvegarde des intérêts de la profession agricole, la contribution à la promotion des secteurs agricoles et para agricole, la coordination des activités agricoles conformément aux politiques de l'Etat, la participation à l'élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des politiques et programmes du secteur agricole.
F. A. A.

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La lettre ouverte de Richard Boni Ouorou qui indexe la justice

Thu, 07/26/2018 - 02:00

Le politologue Richard Boni Ouorou dans l'une de ses récentes interview, mettait en cause l'application de la détention provisoire telle que pratiquée par la justice béninoise. Ce Béninois de la diaspora n'entend visiblement pas en resté à ce simple constat. Par le truchement d'une lettre ouverte, il interpelle des acteurs judiciaires connus pour leur engagement syndical afin que ces derniers puissent s'expliquer sur l'usage systématique de cette mesure judiciaire d'exception. Dans un contexte politico-judiciaire assez riche, le moins que l'on puisse affirmer c'est que sa démarche tombe à propos.

Montréal, le 24 juillet 2018

                  • À Messieurs,
                    Le Président de l'Union National des Magistrats du Bénin et
                    Michel ADJAKA, Magistrat
                    COTONOU

Objet : De la pratique de la détention provisoire
par la justice béninoise

Messieurs,

Je viens par la présente vous interpeller au sujet de ce que je considère au Bénin comme étant la violation des droits de la personne humaine la plus insidieuse et partant l'une des plus graves à savoir, la détention provisoire. Le caractère insidieux de cette dernière comme instrument de violation de la personne humaine s'apprécie selon moi au regard de deux critères. Le premier est qu'elle est l'œuvre de la justice et s'exerce de ce fait sous le couvert de la loi. Le second critère est qu'elle est pour des raisons politiques dans certains cas d'espèces à la fois : une peine privative de liberté, une infamie, un instrument de torture psychologique et une arme de dissuasion.

Avant que je ne développe mon propos, il convient d'expliquer à l'usage de ceux qui comme moi ne sont, ni juristes, ni praticiens du droit, ce que c'est que la détention provisoire et dans quels cas est-elle mise en œuvre. Il est grosso modo admis que la détention provisoire est une mesure de détention, généralement exceptionnelle, visant à emprisonner jusqu'à la fin du procès un accusé. Les conditions de sa mise en œuvre sont presque généralement semblables dans les pays de droit. Il s'agit entre autres :
• du fait que la liberté de l'accusé risque fortement d'altérer la sécurité publique ;
• du fait que la liberté de l'accusé risque d'empêcher le bon déroulement de la justice, par sa fuite, la destruction des preuves, des pressions sur les témoins ou les victimes ;
• du fait que la sécurité de l'accusé soit menacée.

Une fois que tout cela est dit, il faut toutefois souligner la principale critique, et pas la moindre, dont est l'objet la détention provisoire. Elle est en effet accusée de porter atteinte au sacro-saint principe de la présomption d'innocence.

Pour en revenir au Bénin, il existe une catégorie d'affaires judiciaires considérées comme affaires politiques. Nous pourrions, si l'envie vous en prend, disserter sur ce qu'on entend comme affaire politique. D'ici là, partons du principe de leur existence. La caractéristique principale que l'on attribue aux affaires dites politiques est l'existence d'une main noire qui, pour des raisons étrangères à la manifestation de la vérité, met en branle les procédures et l'appareil judiciaires à l'encontre de certaines personnalités.

Messieurs, ce qui est en cause ici n'est pas l'existence de telles procédures judiciaires. Non. Ce qui fait problème ici c'est le fait que ces procédures aboutissent inéluctablement au même résultat à savoir, l'emprisonnement des personnalités mises en cause. Et ce non pas du fait d'un jugement définitif les privant de leur liberté mais plutôt au titre de la détention provisoire. La question la plus évidente qui s'impose et que je vous pose est celle-ci : pourquoi dans ce qui est considéré comme des affaires judiciaires à caractère politique, les mis en cause ne comparaissent jamais en état de liberté ? Autrement dit, pourquoi une mesure judiciaire d'exception revêt-elle, dans des affaires considérées comme politique, un caractère systématique ?

La réponse à cette question est que dans ces affaires-là, la détention provisoire est en elle-même la peine. Non seulement la main noire recherche et obtient à travers elle l'emprisonnement dans des délais indéfinis des personnes qu'elle veut voir priver de leur liberté, mais en plus elle obtient au travers de cette détention provisoire la punition, l'humiliation et la souffrance de celles-ci. Il n'y a donc pas lieu de se leurrer, les poursuites diligentées et la détention provisoire qui en résultent ne sont que des démonstrations de force de la main noire qui a le souci d'affirmer ce qu'elle considère comme son incontestable puissance sur les hommes et les choses.

Il existe en ce moment à la prison civile de Cotonou des personnalités issues du monde politique et de la sphère économique. Certains parmi eux ont servis la République au plus haut niveau et possèdent des états de service irréprochables. D'autres sont des chefs d'entreprises qui ont bâti leur prospérité par un travail opiniâtre et ont contribué et contribue de ce fait à la prospérité économique du Bénin. Elles sont en prison au titre de la détention provisoire. Je vous repose ma question ci-haut : pourquoi ne peuvent-elles pas répondre de leurs actes en état de liberté ?

Voulez-vous prétendre qu'au regard de leurs titres et qualités aucunes d'elles ne justifient de garanties de présentation ? Voulez-vous faire croire que toutes autant qu'elles sont, elles risquent ''fortement d'altérer la sécurité publique'', si oui par quel moyen ? Voulez-vous faire croire à l'opinion publique, aux familles, amis, relations et partenaires d'affaires, employés et électeurs de tous ces prisonniers-là que leur éventuelle liberté risquerait d'empêcher le bon déroulement de la justice, par leur fuite, la destruction des preuves à laquelle elles procéderont, des pressions qu'elles exerceraient sur les témoins ou les victimes ? Qui pouvez-vous convaincre en République du Bénin de l'intention ou de la volonté de ces personnes de vouloir se soustraire de l'action de la justice ?

Messieurs les syndicalistes, vous vous faites forts de défendre, par les moyens que vous pouvez utiliser, votre indépendance dans l'exercice de votre métier. Mais l'ennui dans votre combat, c'est qu'il tend à faire croire que votre unique adversaire demeure le pouvoir politique. Elle tend à faire état d'un affrontement opposant d'une part, de valeureux, intrépides et téméraires magistrats à d'autre part, le monstrueux Léviathan. Mais que dites-vous de vos propres actes qui tendent à ternir la crédibilité de la justice béninoise ? J'en viens à vous poser cette question parce que si la détention provisoire est ainsi instrumentalisée, c'est parce que c'est la justice qui sert de bras exécutrice aux velléités de la main noire. Nulle autre personne que ces acteurs ne sont responsables de ces emprisonnements. Je n'en veux pour preuve que le cas emblématique du député Atao Mohamed HOUNNIHO.

Alors que le juge des libertés a décidé de ne pas détenir ce dernier à raison du caractère insuffisamment établi du flagrant délit, le procureur de la République a tout mis en œuvre pour le mettre en prison, et ce au mépris des valeurs, des principes et des lois qui régissent la République et la société béninoise. Faut-il rappeler que le député Atao Mohamed HOUNNIHO était souffrant et alité dans un hôpital quand le procureur de la République, sans aucune considération des valeurs humanitaires, est allé lui signifier son arrestation et sa mise en détention ? Faut-il rappeler qu'en jetant le député Atao Mohamed HOUNNIHO en prison, le procureur de la République a violé avec une légèreté inouïe la garantie cardinale de la fonction de député à savoir, l'immunité parlementaire ? Que dire du non-respect qu'il a opposé à la décision du juge des libertés ? Et comme pour souligner de manière facétieuse le caractère illégale de la démarche du procureur de la République, l'Assemblée nationale a procédée dans la journée du mardi 24 juillet 2018 à la levée de l'immunité parlementaire de l'honorable Atao Mohamed HOUNNIHO. Ceci afin de rétroactivement donner une base légale à l'œuvre zélée de votre confrère.

Je vous ai dit à l'entame de la présente que la détention provisoire était un instrument de torture psychologique. Pensez-vous que si tel n'était pas le cas, l'honorable Atao Mohamed HOUNNIHO aurait donné procuration pour le vote de la révision constitutionnelle à des individus n'appartenant pas à sa famille politique ? Dans ce cas d'espèce, il est incontestable que la contrainte au corps ait portée ses fruits. S'il ne s'agissait pas d'emprisonner coûte que coûte ce dernier au travers de la détention provisoire, pourquoi donc le procureur de la République s'est donné tout ce mal ? C'est dire toute l'importance de cette mesure dans le cadre des procédures judiciaires à caractère politique.

Messieurs, face à toutes ces actions contestables à tous points de vue de votre confrère magistrat, le procureur de la République, contrairement à vos habitudes on ne vous a pas entendu. Ne pensez-vous pas que tous les actes posés par ce dernier dans le cadre de l'affaire Atao Mohamed HOUNNIHO ne participent-ils pas de l'atteinte de l'image, de la crédibilité et de l'indépendance de la justice béninoise ? Si oui, pourquoi n'avez-vous rien dit ? Estimez-vous que le corporatisme l'emporte sur les valeurs, principes et lois qui régissent la magistrature en particulier et la République en général ?

Ces questions sont loin d'être banales au regard du recours systématique de la détention provisoire dans notre pays lorsqu'il s'agit des affaires à caractère politique. En effet, cette pratique ne date pas d'aujourd'hui. Certaines personnalités politiques ont par le passé été mises en prison à titre provisoire. Je peux me risquer à affirmer qu'elles ont presque été toutes libérées sans que pour autant leur affaire ne soit définitivement jugée. Ceci n'arrivait que soit parce que des contingences avaient amoindri ou annihilé la puissance de la main noire, soit parce que d'autres circonstances emmenaient la main noire à en quelque sorte autoriser la libération du mis en cause. Dans presque tous les cas, la libération n'éteignait pas la poursuite. C'est la preuve donc, s'il en fallait, qu'on peut être poursuivi tout en étant en liberté.

Nietzsche disait ''quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi''. Le philosophe allemand laissait entendre par là qu'on ne côtoie pas impunément le mal. Bien que réhabilité par un Conseil Supérieur de la Magistrature dont vous contestez avec force la légitimité et la légalité, l'un de vos confrère l'a appris à ses dépens durant quelques années de bannissement de votre corps. Mais manifestement la leçon n'a pas été retenu par certains d'entre vous. Et pourtant, cela n'arrive pas qu'aux autres.

Bien que les magistrats ne soient investis au Bénin d'aucun mandat électif, ils rendent toutefois la justice au nom du peuple béninois. Il est temps pour la magistrature de notre pays de donner des explications aux Béninois du pourquoi du manifeste usage abusif de la détention provisoire à l'encontre de leurs maris, fils, pères, frères, amis, collègues, patrons ou encore élus qui selon toute vraisemblance n'ont pour seul tort que d'avoir contrarié le bon vouloir de la main noire. J'espère donc Messieurs vous lire à cet effet très bientôt.

Respects et civilités distingués.

Richard Boni OUOROU
Politologue
Membre individuel du
Conseil des Relations Internationale

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Les agents de santé ont jusqu'au 30 Août pour choisir entre le privé ou rester au service de l'Etat

Wed, 07/25/2018 - 22:06

Les agents de santé ont jusqu'au 30 Août 2018, pour choisir entre se consacrer à leurs activités dans le privé ou rester au service de l'Etat. C'est du moins ce qui ressort du Compte rendu du Conseil des Ministres N° 25/2018/PRJSGG/CM/OJ/ORD de ce jour

Sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 25 juillet 2018. Les décisions ci-après ont été prises.

POINT N° 1-3. Suspension de délivrance d'autorisation et révocation d'autorisation pour l'exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel.

La loi du 17 juin 1997, fixant les conditions de l'exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales, prévoit la possibilité d'autorisation d'exercice en clientèle privée pour les fonctionnaires de l'Etat.

Mais, le constat révèle que certains agents publics exercent en clientèle privée, au mépris de la législation en vigueur. C'est notamment le cas des hospitaliers ou hospitalo-universitaires qui consacrent peu de temps aux patients des hôpitaux publics pour lesquels ils sont pourtant rémunérés.

Cette situation génère de graves conséquences sur la qualité des soins dans lesdits hôpitaux, obligeant les patients à recourir, sous l'effet de la contrainte, au service des mêmes praticiens, indisponibles à l'hôpital, mais présents pour l'offre de soins en privé.

Ce constat révèle que le service public médical qui, par principe, est un service d'intérêt général, est transformé en un service marchand par des voies détournées. Dès lors, l'insuffisance parfois décriée des ressources humaines en santé apparaît en réalité fictive, à maints égards.

Soucieux de garantir les meilleurs soins aux populations, et aux meilleures conditions, le Gouvernement ne saurait rester indifférent à cette situation qui appelle des mesures urgentes et vigoureuses, afin d'assurer une meilleure disponibilité des professionnels de la santé, agents publics, dans les formations sanitaires publiques.

Aussi a-t-il décidé de suspendre la délivrance des autorisations et de révoquer celles en cours jusqu'à nouvel ordre. Les agents concernés ont jusqu'au 30 août 2018, pour choisir entre se consacrer à leurs activités dans le privé ou rester au service de l'Etat.

En tout état de cause, la date du 1er septembre 2018 marquera le début des contrôles sur toute l'étendue du territoire national.

Retranscrit pour vous par :
La Cellule COMS/CNHU-HKM

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Le Dr ZUL KIFL fait le point du SEMICA 2018

Wed, 07/25/2018 - 21:20
Voir en ligne : TgbKWsY8Bdc
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