(Par Roger Gbégnonvi)
La célébration des 58 et 59 ans de notre indépendance sera modeste comparée à celle des 60 ans qui appellent déjà notre attention, parce que ce chiffre permet un meilleur bilan qui devra lui-même permettre l'élan vers un avenir à mieux construire que le passé. A partir donc de maintenant, nous avons deux ans pour un bon bilan, solide piste d'envol.
Notre bilan en 2020 sera largement positif car rien n'était acquis au matin du 1er août 1960. Ce jour-là, un prêtre français montre à son enfant de chœur une image d'Alger et lui dit : ‘‘Regarde la belle ville que nous avons bâtie en Algérie. Et pourtant, ils nous haïssent. Vous voulez les imiter ?'' Ce jour-là, dans telle région de notre pays, ayant appris que les Français étaient partis, nos concitoyens ont demandé si les Dahoméens aussi étaient partis. Car en 1894, c'est la France qui, ayant vaincu Abomey, a mis dans le ‘‘couloir du Dahomey'' des peuples que rien ne destinait à vivre ensemble. Au mieux, ils s'ignoraient. Au pire, ils s'affrontaient, jouant au jeu de terreur de qui livrerait l'autre à l'esclavagiste portugais. Sous la botte française, tous connurent le sort des espèces taillables et corvéables à merci. Par quatre fois, leur maître les envoya sur ses fronts de guerre servir de chair à canon pour les Allemands, les Nazis, le Vietminh, les Fellaghas. A l'intérieur du couloir, leur vie s'usait en ‘‘effort de guerre'', impôts arbitraires, et autres saloperies qui ont fait mentir les Lumières. Après donc la victoire du général Dodds en 1894, c'est à un pays bric-à-brac, sans conscience nationale, que le général de Gaulle fit hypocritement don d'une dite indépendance en 1960.
‘‘Peu de pays africains, écrit Robert Cornevin en 1961, ont bénéficié d'un partage territorial aussi magnifiquement absurde que le Togo allemand et le Dahomey français.'' Donner un sens viable à l'absurde, ce fut le défi que les Dahoméens durent relever, après avoir compris qu'ils étaient dans le couloir pour y vivre ensemble et solidaires et non pour y périr dispersés et adversaires, qu'une guerre civile pour résoudre les graves crises serait une ‘‘abomination de la désolation''. Car c'est une absurdité abyssale que de réduire en miettes les morceaux du pays évanescent. Car on ne sort jamais d'un abîme. Aussi, avec intelligence politique, les Dahoméens transformèrent le chaos en ordre, firent des morceaux ethniques un pays cohérent, une nation à venir. Intelligence doit s'entendre ici au sens de manœuvres, habiletés, compromis, voire compromissions et trahisons (non mortelles). Eviter le pire pour entrevoir le meilleur. Le meilleur, par exemple, du baptême nouveau. ‘‘C'est le seul exemple à ma connaissance, écrit Robert Cornevin, où le nom d'un royaume vaincu ait déterminé l'appellation d'une entité territoriale cinq fois plus grande.'' Dès lors, quoi de plus normal que tous ne s'y retrouvent pas ? Pour que tous s'y retrouvent, le Bénin advint en 1975.
Et le Bénin existe. Plus rien ne lui arrivera d'autre que d'être consolidé, constitué en Nation pour toujours. L'Etat béninois doit avoir maintenant l'intelligence politique de mettre à la disposition du peuple béninois les instruments indispensables de son unité inaltérable et de son développement nécessaire. De toutes les mesures techniques envisageables pour cette double fin, la plus urgente, on ne le dira jamais assez, est celle du lien, du liant de l'écriture qui, seule, permet à l'homme de ‘‘lier le bois au bois''. L'Etat béninois a deux ans pour ordonner l'écriture de toutes nos langues maternelles au nombre surfait de 62 pour que tous s'y retrouvent. L'Etat béninois a deux ans pour définir quelles sont, au maximum, les quatre langues béninoises, ordonnées nationales par décision politique, et que chaque Béninois scolarisé devra savoir lire et écrire pour être pleinement béninois de l'Atlantique au fleuve Niger. L'Etat béninois a deux ans pour préparer les 60 ans de notre Nation en devenir de façon à faire du Bénin une Nation devenue. Nous nous le devons. Nous le ferons.
Le taux de réussite au Certificat d'études primaires (Cep) session de juillet 2018, est connu, ce vendredi 27 juillet 2018. Le pourcentage est de 64, 44% au plan national.
Le taux d'admis des candidats à l'examen pour l'obtention du premier diplôme du cursus scolaire est de 64, 44% au plan national. Un pourcentage légèrement en baisse par rapport à celui de l'année dernière qui est de 65,15%.
La proclamation des résultats est prévue pour lundi prochain et la liste nominative des candidats admis sera transférée aux directeurs départementaux chargés des enseignements maternel et primaire pour l'affichage dans les écoles. Les candidats au CEP 2018 doivent encore attendre quelques heures avant d'être fixé sur leur sort.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les élections législatives de 2019 pour la 8ème mandature se préparent activement sur le terrain. Dans la 17ème circonscription électorale composée des communes de Grand-Popo, Comé et Athiémé, les acteurs politiques sont à pied d'œuvre pour s'offrir des victoires écrasantes. Seulement, le grand problème qui pourrait se poser à l'opposition et au grand bonheur de la mouvance, est le positionnement sur les listes.
Les législatives prochaines, comme toute autre élection, ne sera pas une partie de plaisantins. La bataille sera rude. La 17ème ne va pas se déroger à cette règle. Cette circonscription électorale a droit à deux sièges donc deux députés. Et le positionnement des candidats sur les listes sera l'étape fatidique voire fatale pour chaque camp. En face de la mouvance présidentielle se dresse une opposition, essentiellement le parti USL de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon. Et dans cette zone, les hommes forts de ce parti ne sont personnes d'autres que Basile Ahossi et Bénoît Kouassi. A supposer que Basile Ahossi soit tête de liste. Il devra choisir impérativement son suppléant à Comé pour favoriser un certain équilibre. Or, s'il le fait ainsi, le maire d'Athiémé Joseph Anani sera laissé sur les carreaux. Quand on sait que le député Ahossi est souvent battu dans son propre arrondissement Atchannou et que le plein est souvent fait à Adohoun chez le maire, il y a donc de raisons de s'inquiéter. De plus, l'unanimité ne se fait plus autour du député dans Athiémé et même dans la commune de Grand-Popo, où il a déjà perdu de grands militants au profit de la mouvance.
De l'autre côté, il se peut que Bénoît Kouassi soit le deuxième titulaire sur la liste et pourrait fort probablement avoir pour suppléant l'actuel chef de l'arrondissement d'Agoué. Si tel est le cas, l'échec est alors assuré. Car, même si les populations d'Agoué n'ont rien contre le probable deuxième titulaire, son suppléant quant à lui n'a plus la confiance de ses mandants.
Si ce schéma est maintenu, la mouvance présidentielle peut donc se frotter les mains car l'opposition elle-même lui aurait ainsi dressé le lit de la victoire. En effet, le probable positionnement par les opposants des gens qui ont perdu leur côte de popularité, laissera le champ ouvert à la mouvance. De plus, jusqu'à présent, la position du maire d'Athiémé n'est pas claire. Soit, il continue l'aventure avec son mentor politique sous la bannière de l'Union fait la Nation, ou bien il vire du côté de l'USL ? Ou encore il assume son indépendance en restant Union fait la Nation ? Dans l'un ou l'autre cas, si le maire Joseph Anani n'est pas bien positionné sur une liste, ses frères d'Adohoun ne sont prêts à l'accompagner car disent-ils, nous en avons déjà trop fait pour les autres. S'il est tête de liste, il nous verra tous derrière lui. Dans le cas contraire, nous on préfère accompagne Urbain Amégbédji qui est aussi notre frère, ont-ils confié. Et avec le soutien des élus FDU de la zone, le jeu sera simplement joué.
De l'autre côté, à Comé, même si le député Agbelessessi est décrié par une certaine jeunesse, d'autres forces et pas des moindres existent sur le terrain pour la mouvance. Euric Guidi et ses acolytes ont la faveur des jeunes de la commune de Comé. Ainsi, une liste comportant ces jeunes cadres pourrait faire bouger les lignes.
L'opposition est, selon les informations, à la croisée des chemins pour le positionnement sur les listes.
Mais la tâche ne lui sera pas facile pour affronter les candidats de la Rupture aux prochaines législatives.
Cokou Romain COKOU
« Normes et technologies pour soutenir l'infrastructure énergétique du Bénin : Stockage de l'énergie et efficacité énergétique », c'est le thème d'un atelier de réflexion ouvert, ce vendredi 27 juillet 2018, par le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou.
Initié par des structures américaines telles que le Millénium Challenge Compact (MCC), le Millénium Challenge Account II (MCA-BENIN II), l'entreprise Power Africa, l'American National Standards Institute (ANSI) et l'United States Trade and Development Agency (USTDA), cette rencontre de deux jours permettra aux participants d'échanger sur les possibilités d'atténuation de la variabilité des énergies renouvelables par le stockage d'énergie, les avantages du stockage de l'énergie pour le réseau, les possibilités d'utilisation des énergies renouvelables, notamment le solaire photovoltaïque à des fins positives et commerciales, les contrats de performance et le modèle d'affaire en efficacité énergétique.
Le coordonnateur national du MCA-BENIN II, Gabriel Dégbègni, après avoir remercié les organisateurs de cette rencontre, a souligné que les présentes assises s'inscrivent dans le cadre des recherches de solutions pour résorber le problème énergétique auxquels nos pays sont confrontés.
La présence des divers partenaires traduit selon lui, l'intérêt que ces derniers accordent à la dynamisation et au développement du secteur de l'énergie au Bénin.
Cette rencontre vient en appui aux réflexions devant permettre de lever des barrières techniques avec une grande participation du secteur dans la réalisation et la gestion de l'électrification des réseaux ainsi que le renforcement des unités de production au niveau national, a-t-il souligné. Il a ajouté que cette rencontre offre un cadre idéal de partage d'expertise et du savoir-faire en matière de normes, de stockage d'énergie et d'efficacité énergétique.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, en ouvrant les travaux a souligné que l'atelier de ce jour se veut être un cadre d'échanges et de discussion sur des questions importantes relatives aux normes et technologies sur le stockage de l'énergie et l'efficacité énergétique en appui aux diverses activités entreprises dans le cadre du deuxième Compact du Millénium Challenge Account. Un don des États-Unis d'Amérique que le gouvernement béninois remercie par la voix de son ministre de l'énergie.
Les travaux du présent atelier, rappelle le ministre, font suite à l'atelier international organisé par le ministère de l'Energie, à Porto-Novo, les 12 et 13 juin 2018, sur le développement et le financement des énergies renouvelables. Pour Jean-Claude Houssou, ces ateliers marquent une fois encore, une cohérence d'ensemble et une continuité d'action, car le gouvernement a désormais une vision claire pour donner une visibilité au secteur de l'énergie, qui constitue une des priorités du Programme d'Actions du Gouvernement.
Il a formulé le vœu que ces journées d'échange et de réflexion permettent d'atteindre les objectifs fixés et donnent dans le domaine énergétique, l'espoir d'un lendemain plus reluisant pour les populations béninoises et celles de la sous-région.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Plus rien ne sera comme avant. Le chef de l'Etat, Patrice Talon et son gouvernement sont résolument engagés à mener une lutte implacable contre la corruption et, plus que jamais, déterminés à traquer jusque dans leurs derniers retranchements, les auteurs et complices de détournement de deniers publics et autres infractions connexes.
L'un des actes forts pris dans le cadre de cette lutte est le vote à l'Assemblée nationale de plusieurs lois à savoir, la loi sur l'enrichissement illicite, le code du numérique pour lutter contre la cybercriminalité, le nouveau code pénal. Ces lois ont été renforcées par la création du Tribunal spécial de lutte contre les infractions économiques et le terrorisme et autres.
Mieux, des audits ont été commandités et les personnes impliquées dans des affaires de malversations financières sont placées sous mandat de dépôt. La lutte contre la corruption a connu un essor historique cette semaine avec la levée d'immunité de trois députés cités dans de grands scandales financiers. Il s'agit de dossiers qui ont conduit à la perte de centaines de milliards de francs CFA à l'Etat béninois. Des mesures qui témoignent de l'engagement et de la volonté du chef de l'État à assainir l'administration publique.
Par le passé, plusieurs régimes ont fait preuve de laxisme et d'impunité. Sous le régime Kérékou, il y a eu les affaires Kovacs et Bcb, Amani Tidjani, Titan et autres.
Les fossoyeurs de l'économie nationale n'étaient nullement inquiétés et les ressources publiques étaient considérées comme la propriété d'un groupe d'individus qui en disposaient à leur guise. La corruption avait atteint tous les compartiments de l'Etat au point où, ‘'La cellule de moralisation de la vie publique'' qu'il avait créée, n'a pu véritablement mener la lutte souhaitée.
Le président Boni Yayi, qui a succédé au général Kérékou, a aussi montré sa volonté et sa bonne foi de lutter contre la corruption et d'assainir les finances publiques. Mais très tôt, il fut rattrapé par les différentes affaires, les unes aussi graves et scandaleuses que les autres. La marche verte sur la corruption qu'il a organisée en juillet 2007, n'aura pas suffi pour changer la mentalité des cadres béninois animés par ce qu'on a appelé ‘'Ventrocratie'' ou ‘'Adogocratie''. Sa volonté de faire émerger le pays l'a poussé à lancer plusieurs projets de développement qu'il tenait coûte que coûte à suivre personnellement. Ce qui l'obligeait à être sur tous les fronts à la fois. Mais les cadres ont su le contourner. Son passage à la tête du pays, bien qu'étant marqué par la réalisation de certains projets jamais réalisés dans l'histoire du pays, a connu la multiplication de beaucoup d'« éléphants blancs », dissimulés çà et là sur l'ensemble du territoire national. Un mode de gouvernance populiste caractérisé aussi par le lancement des projets dont parfois, les financements ne sont pas bouclés.
Lorsqu'il lui arrivait de punir, ses sanctions n'étaient appliquées qu'aux responsables de la région méridionale du pays. Ceux de la zone septentrionale bénéficiant de sa couverture et sont protégés par les têtes couronnées du Nord auxquelles il avait un respect inouï.
La corruption au lieu d'être combattue, a connu un essor considérable avec à la clé, des nominations fantaisistes (l'homme qu'il faut, n'est plus à la place qu'il faut comme l'a voulu le peuple qui l'a élu), l'organisation des concours frauduleux, le régionalisme et le projet de révision de la constitution qu'il a initié, l'ont rendu très impopulaire à la fin de son mandat.
Lueur d'espoir
Devenu très impopulaire, il a opté pour le choix de Lionel Zinsou, un banquier d'affaires, nommé premier ministre pour lui succéder. Un choix que le peuple a combattu en optant pour l'arrivée au pouvoir de Patrice Talon, un opérateur économique qu'il a combattu et contraint à l'exil.
Un peu comme ses prédécesseurs, le chef de l'Etat, Patrice Talon a voulu faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Seulement, avec lui, la lutte aura été un peu différente.
Contrairement aux anciens présidents de la République, le nouveau locataire de la Marina a pris des lois et renforcé l'arsenal juridique du pays en matière de lutte contre la corruption. Outre le vote de plusieurs lois à l'Assemblée nationale, il a créé le Tribunal spécial de lutte contre les infractions économiques et le terrorisme.
La poursuite des auteurs de malversations financières ne relève plus exclusivement de la volonté du gouvernement à poursuivre les indélicats. Suivant les rapports de commissions d'enquêtes, la justice s'autosaisie des dossiers et engage les procédures contre les auteurs et leurs complices.
Une lutte stratégique qui mérite d'être saluée et pourra, si la justice n'est pas corrompue, relever un tant soit peu le défi de la lutte contre la corruption et l'impunité au Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La représentation nationale a adopté, ce jeudi 26 juillet 2018, la loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Plusieurs réformes ont été opérées et les partis politiques sont tenus dorénavant de se conformer aux nouvelles règles de cette loi notamment celles faisant obligation d'une comptabilité régulière et les conditions de création d'un parti.
La nouvelle loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin est un texte de 61 articles répartis en 7 titres. Les réformes opérées concernent entre autres le financement public, les conditions de création d'un parti politique et la régulation du système partisan. Précisant les conditions de modalité d'octroi et de répartition du financement public, cette loi interdit tous les dons et legs des personnes morales en faveur des partis politiques. Ces derniers doivent désormais tenir une comptabilité régulière. Les partis politiques constitués qui sont conformes aux dispositions de ladite charte bénéficieront d'une aide financière de l'Etat. Les ressources qui leur seront allouées et réparties, représenteront 0,5% des ressources intérieures nationales de l'année précédente.
S'agissant des conditions de création d'un parti politique, le nombre de membres fondateur ne doit pas être moins de 15 par commune. Les partis politiques constitués régulièrement doivent participer aux élections législatives et communales. Ceux qui ne présenteront pas deux fois consécutivement des candidats à ces élections perdront leur statut juridique.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La 9ème circonscription accueille un nouveau-né ce samedi. L'Alliance pour la Démocratie et l'esprit Citoyen ( ADEC) de l'honorable Eustache Akpovi fait son adhésion à la Coalition Bénin En Route (BER). C'est le théâtre plein air de Savalou qui servira de lieu de manifestation à cet événement ce samedi 28 juillet.
L'adhésion aux idéaux du chef de l'État se fait croissante dans le rang de la jeunesse. Les jeunes sont décidés à porter les nobles ambitions du président Patrice Talon. C'est ce que fait déjà la Coalition Bénin en Route de Jean-Baptiste Hounguè qui aujoud'hui, se positionne peu à peu dans toutes les 24 circonscriptions électorales du pays. Et ce, dans le but de garantir au Président Patrice Talon une victoire certaine lors des prochaines élections législatives de 2019.
La vision de la coalition Bénin En Route est ainsi partagée par l'ADEC) de M. Eustache Akpovi. La volonté de cette alliance à promouvoir la voix de la jeunesse aux côtés du chef de l'État est désormais une réalité. Eustache Akpovi entend donc ajouter à cette ambition la sienne pour porter haut ce flambeau de Patrice Talon.
Cette initiative d'adhésion à la coalition BER dans la 9ème circonscription électorale témoigne de l'ancrage de cette région dans la politique béninoise. Une circonscription qui regorge de grands ténors de la politique béninoise. Le pas que pose Eutache Akpovi témoigne de ce que la 9éme circonscription électorale ne doit plus être la chasse gardée de l'opposition comme certains le disent. Patrice Talon a encore ainsi un atout pour s'imposer et imposer sa vision dans cette circonscription électorale. L'adhésion du mouvement de Eustache Akpovi à la Coalition Bénin En Route montre que les jeunes font Bloc autour du chef de l'État pour la réussite de son programme d'actions de gouvernement et de ses ambitions politiques.
Giscard AMOUSSOU
Le vote, le 24 juillet 2018, du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP) entérinant la levée de l'immunité à trois députés a suscité des réactions et continue de faire du tôlée. Seulement, un seul pan de l'acte posé par la majorité parlementaire est jusque-là fustigé : le fait que les trois députés soient de la minorité parlementaire. Mais, si on sortait de l'hypocrisie intellectuelle, on doit reconnaître que ceci a toujours été le souhait du peuple béninois que les auteurs de malversations ne se cachent pas sous le couvert d'une immunité pour rester impunis. Vu sous cet angle, on doit pouvoir féliciter les députés de la majorité parlementaire.
Le mythe autour de l'immunité parlementaire des députés béninois vient de tomber. En votant pour lever cette immunité à trois de leurs collègues, les députés de la 7ème législature viennent de poser un acte de portée historique. D'ailleurs, cette législature aura marqué cette institution de mille manières. En favorisant la levée de l'immunité de ces trois députés afin qu'ils soient à la disposition de la justice pour les faits à eux reprochés, les élus du peuple viennent de sonner le glas de l'impunité. C'est clair que désormais, plus personne ne peut se cacher sous le manteau de député pour commettre des crimes économiques et autres et rester en toute quiétude à l'hémicycle. Ainsi donc, au lieu de blâmer le BMP, clamant un harcèlement politique, on devrait les féliciter pour avoir rendu possible ce qui ne l'a pas été jusque-là. Maintenant que ce verrou est sauté, on tend à coup sûr vers une classe politique de plus en plus responsable et respectueuse du bien public. Désormais, les autorités politico-administratives auront plus de pudeur dans la gestion des biens publics.
Combien de fois les Béninois n'ont-ils pas déploré le fait que des criminels économiques se cachent sous le titre de député pour ne pas répondre de leur forfaiture ? Une nouvelle ère s'est donc levée sur l'Assemblée Nationale. Les députés pourront désormais faire face à la justice pour défendre leur honneur, s'ils sont cités dans des affaires de malversations. C'est une prouesse du BMP qu'il faut plutôt applaudir.
Cokou Romain COKOU
Les investisseurs commencent par taper aux portes du Bénin. Après quelques heures seulement de la fin du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica), les investisseurs affluent déjà vers le pays. Cette opportunité qui s'offre au Bénin à l'issue du Semica 2018 est dûe à détermination du chef de l'Etat et son gouvernement qui ont créé un environnement institutionnel et juridique favorable à l'investissement.
Le Bénin sous la Rupture trouve petit à petit ses lettres de noblesse.
La volonté du gouvernement Patrice Talon à explorer le sous sol béninois afin d'en tirer les ressources pour booster le développement du pays se confirme.
Après le séminaire sur les mines, les carrières et le pétrole, le chef de l'Etat s'investit déjà à mettre en place les dispositifs pour l'application de ses recommandations. Entre autres, l'assainissement de l'environnement institutionnel et des affaires, l'actualisation des codes miniers et pétroliers, la bonne gouvernance, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie et le retour sur investissement. Les nombreuses réformes entamées par le gouvernement mettent le pays en pôle position pour l'attraction des investisseurs étrangers. Ce qui témoigne de l'affluence des sociétés étrangères pour l'exploration du sous-sol béninois. Comme l'a rappelé le professeur Zul Kifl Salami, lors de la clôture du Semica, « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption ». Outre ces dispositions réglementaires, l'ancien ministre du plan fait comprendre aux investisseurs qu'ils sont dans un Bénin nouveau et que les conditions sont réunies pour faire de bonnes affaires. Un appel qui a reçu un écho favorable auprès des partenaires et investisseurs qui dès lors s'engagent à explorer le sous-sol béninois.
Quelles potentialités au Bénin ?
Le Directeur des mines, Koffi Germain Tchokpon a dévoilé les atouts dont dispose le Bénin en matière de ressources minières et pétrolières.
Le scanning des ressources minières et pétrolières réalisé en 2015 pour évaluer les différentes potentialités dont dispose le pays dresse un tableau prometteur. « Notre pays est situé à l'ouest du craton ouest africain qui est réputé pour son potentiel aurifère et également le Bénin est traversé par une grande faille qu'on appelle faille de Kandi où il y a eu beaucoup de circulations de magma acide et basique qui constituent des meilleurs qui véhiculent des minerais », indique le directeur des mines. Ces informations géophysiques ont conduit le gouvernement à faire « cette photographie du sous-sol pour situer les géologues et les ingénieurs des mines sur les zones probables de concentration des minerais », précise M. Tchokpon. « Au niveau de l'exutoire géologique de Tchaourou, on a parlé il y a quelques années de l'existence du Coltan très utilisé dans l'électronique et l'industrie chimique. Après le scanning, on a constaté que ce minerai s'est propagé jusqu'à Ouèssè et Idadjo », confie le directeur des mines. Selon lui, cinq autres zones géologiques d'anomalies aurifères ont été identifiées. « C'est le cas au nord de Péhunco, à Kandi. Dans la zone de Dan, les granites qui sont là renferment de l'or. En dehors de l'or, il y a aussi de manganèse et de l'étain », révèle-t-il. « Au niveau de la localité de Tanguiéta vers Matéri, il y a été décelé du manganèse dans les collines », d'après M. Tchokpon. Il fait remarquer que dans la partie méridionale sur la terre ferme, il a été décelé à la suite du scanning, des poches probables de pétrole. Le directeur des mines précise qu'il y a également d'autres minéraux comme le phosphore et l'uranium. « Avec le scanning, on voit beaucoup plus clair que ce couloir longe au delà de Lokossa jusqu'à Toffo », souligne-t-il.
Regain d'intérêt
« Actuellement, deux blocs ont été délimités et sont sous contrats. La société Eléphants oil pour ce qui se trouve du côté Ouest, Comé, Lokossa et la partie Est, la société NS Oil qui s'active pour les travaux de géophysique de confirmation », renseigne Koffi Germain Tchokpon. Il ajoute qu' « il y a un promoteur sud-africain qui soumissionne déjà pour s'installer sur le site de Perma pour l'exploitation de l'or ».
Le scanning a permis de voir au delà du périmètre d'affluence actuel du gisement d'or. « Certaines compagnies qui s'activent déjà pour la plupart des périmètres miniers que nous avons délimités. Ce qui est déplorable est que les nationaux ne s'intéressent pas encore à cela. Ils font beaucoup plus la ruée vers les matériaux de construction, le sable. Ils pensent à là, où il y a le retour rapide sur investissement. », déplore le directeur des mines.
Afin d'en tirer profit, « toutes les zones ont été déjà délimitées en petits périmètres. Toutes les entreprises sont entrain de prendre ces petits périmètres de 250 km² pour fouiller davantage et exécuter les travaux de sondage afin de fortifier les résultats », indique le directeur des mines. Il informe qu'à la fin des travaux de scanning, « il y a des nigérians qui sont venus clandestinement exploiter de l'étain ». Avec l'appui des forces de l'ordre, ils ont été délogés. ‹‹ Il y a une politique au niveau du ministère où nous associons les autorités et les forces de l'ordre pour la sécurisation des sites miniers », assure le directeur des mines.
Les communes aussi tirent profit de ces sites miniers. « Selon le code minier, les redevances des exploitations versées au transport, 40% sont versées dans les caisses des communes qui détiennent ces gisements. Pour le directeur des mines, dès qu'il y aura les exploitations à grandes échelles de l'or, de l'étain, du pétrole, les populations vont se frotter les mains puisque ces fonds reversés aux communes vont servir pour les projets de développement ».
Giscard AMOUSSOU
Le conseil des ministres du mercredi 25 juillet a pris une décision importante dans le secteur sanitaire de notre pays. En effet, il a été demandé aux praticiens exerçant dans le public et ayant des cliniques privées de faire un choix avant le 1er septembre. Pour prendre une telle décision, il faut être un président courageux, soucieux en permanence du bien-être de son peuple.
La fin de la récréation a enfin sonné. A partir du 1er septembre, nul ne peut être à la fois agent de l'Etat et promoteur de centre de santé privé. Une décision importante et très courageuse prise par le gouvernement Talon. Une décision à saluer absolument car pour qui sait comment ces cliniques fonctionnent, il est de bon ton que cette pagaille cesse. Voilà des agents de l'Etat qui livrent une concurrence déloyale à l'Etat en ouvrant des centres privés. La concurrence est déloyale en ce sens que ces agents détournent les patients des hôpitaux publics vers leurs cliniques privées. Et ce sont ces mêmes agents qui crient que les recettes sont en baisse et que le plateau technique est vétuste et défaillant. Comment renouveler alors le plateau technique si les recettes baissent ? Comment réaliser des recettes si les clients sont convoyés vers les privés ?
Un pas de géant vient d'être posé par le gouvernement Talon. En obligeant les agents de santé à faire un choix, la situation sera désormais claire. Et c'est à l'actif du président Talon et son gouvernement qui ne pensent pas marchander les questions de santé de la population béninoise. Offrir aux Béninois un soin de santé de qualité à un coût raisonnable ne peut être que la raison qui va pousser un gouvernement responsable à prendre une mesure aussi salvatrice.
Ce pas de géant est en fait le premier. Le prochain est à coup sûr la dotation des hôpitaux de plateaux techniques performants et de nouvelle génération afin que les privés ne prennent pas le pas sur le public.
Enfin, un président s'est armé de son courage et a tapé dans la fourmilière pour remettre les pendules à l'heure. Cela y va de la performance du système sanitaire.
Cokou Romain COKOU
Mercredi prochain, 1er août 2018, nous fêterons le 58e anniversaire de l'accession à la souveraineté internationale de notre pays, le Dahomey devenu République Populaire du Bénin en 1975, puis République du Bénin en 1990, à l'occasion de l'historique Conférence Nationale des Forces Vives, tenue, à Cotonou au Plm Alédjo, du 19 au 28 février 1990. Rien que par ces changements successifs de noms, on peut déduire qu'au lendemain des indépendances, les choses n'ont pas du tout été aussi faciles pour la plupart des pays africains dont le nôtre. En effet, durant plus d'un demi-siècle d'indépendance, nous n'avons pas mis à profit les années, le temps et l'espace, pour nous affranchir véritablement prouvant à ceux que nous désignions comme nos oppresseurs et autres dominateurs que nous avions raison de nous soustraire de leurs jougs. Bien au contraire, nous nous sommes comportés comme des opprimés déclarés indépendants mais qui n'ont jamais pu prendre conscience de ce que être indépendant signifie et implique. Autrement dit, être responsable dans tout ce qu'on fait et dit, s'appliquer à bâtir son pays et à l'aimer plus que tout, dans la logique du sens patriotique qui fait dire : la patrie ou la mort. Nous nous montrons plutôt paresseux, partisans demoindres efforts et du gain facile, complexés et quémandeurs, tendant toujours la main aux colonisateurs que nous ne cessons d'accuser d'être à la base de nos maux et de notre sous-développement. Est-ce encore bien juste de continuer à percevoir et à voir les choses comme cela, alors que nous avons nos tares, nos insuffisances et incapacités qui nous aveuglent à ce sujet ! Nous parlons d'indépendance et de liberté comme s'il suffisait seulement de demeurer dans les théories,pour se croire véritablement indépendant ! Nous paressons, tout en espérant que les alouettes nous tombent rôties, pour nous bomber le torse d'être indépendant ! Nous nous contentons de légers progrès et évolutions dans certains domaines de la vie socio économique, pour croire que nous avons déjà fait assez d'effort pour prouver notre indépendance ! Nous pataugeons tellement dans la corruption, les prévarications, les compromissions les plus inimaginables et les rafistolages les plus sordides qui enfoncent davantage notre pays dans l'abîme, que nous manquons du sens de la République, de la Nation et de la Patrie ! Des indépendances à nos jours, les différentes options et conceptions de la plupart de nos dirigeants au plus haut niveau sont si mal pensées, que nous peinons à trouver nos marques et surtout la meilleure voie qui mène au développement du pays ! Sur le plan politique, les intrigues, les règlements de compte et la personnalisation du pouvoir d'État pour servir nos propres intérêts, ceux de nos clans et de nos partis politiques, et non ceux du peuple, sont si perceptibles dans les pratiques et comportements, qu'il faut bien se demander, à quand la politique, la vraie qui mène au développement réel ? Un développement réel qui s'entend par des citoyens au travail, chacun donnant le meilleur de lui-même dans son secteur d'activités, et au prix de mille et un sacrifices pour s'assumer et pour faire avancer son pays. Un développement qui fasse mettre véritablement les hommes et femmes valides au travail, pour non seulement s'épanouir, mais aussi pour prouver leur fierté d'appartenir à une Nation, convenant avec Edmond About que « nous sommes les héritiers de tous ceux qui sont morts, les associés de ceux qui vivent et la providence de ceux qui naîtront ». En cela justement, comme Antoine de Saint-Exupéry, la question que nous devons nous poser, c'est celle de savoir « quelle terre, quelle patrie laisserons-nous à nos enfants ? » Une question essentielle et non moins pertinente que les Béninoises et les Béninoises poseront à la veille ou à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'indépendance de leur pays ! Ceci, en méditant quelques passages du 2e couplet de notre hymne national « l'Aube Nouvelle » : « Dans le vert, tu liras l'espoir du renouveau ; de tes aïeux, le rouge évoque le courage ; des plus riches trésors le jaune est le présage ».
(...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/848-le-prix-de-l-independance
Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin
Les piroguiers sont sommés de respecter les normes d'embarcation pour assurer la sécurité des personnes et des biens de part et d'autre du fleuve Mono au Bénin et au Togo. C'est la décision du conseil communal de Grand popo relayée par l'Abp ce jeudi 26 juillet 2018.
La période de crue du fleuve Mono n'est pas du tout reluisante pour les populations riveraines. Afin d'assurer un minimum de protection aux populations, le conseil communal propose une réglementation de la traversée du fleuve. Ainsi, le trafic fluvial est désormais règlementé pendant la période de montée des eaux du fleuve Mono. Selon la décision du conseil communal, il est important que tout piroguier sache bien nager. Aussi, a-t-il été interdite l'utilisation des petites barques pour la navigation pendant la période de crue. Des patrouilles des forces de sécurité sont sollicitées pour veiller au respect de la décision de l'autorité communale.
Le président de l'Association des piroguiers d'Agoué pour le développement (APAD), Lazare d'Almeida, apprécie à juste titre cette décision qu'il trouve salutaire. Il se réjouit de ce que cette décision entre dans le cadre de la volonté de l'association de règlementer et d'assainir un milieu en grande partie pourvoyeur de ressources locales pour l'arrondissement.
La décision est soutenue par les populations notamment les usagers des marchés riverains. Le chef du village d'Agoué, Adjahoungba Amakoué apprécie aussi la décision du conseil qui selon lui entre dans la droite ligne des mesures de protection des populations en temps de crue du fleuve Mono.
G.A.
L'atelier bilan du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) s'est ouvert, ce jeudi 26 juillet 2018, à Azalaï hôtel de la Plage de Cotonou. Les travaux dudit atelier ont été officiellement lancés par le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane karimou devant un parterre d'invités et de partenaires dont M. Guy Adoua, Représentant résident du Programme Mondiale Alimentaire (Pam) au Bénin.
Faire l'état des lieux des facteurs favorisant et limitant l'exécution du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) et proposer des solutions pour son amélioration dès la rentrée scolaire 2018-2019. C'est l'objectif de l'atelier bilan de la première année de mise en œuvre du Pnasi, organisé par le ministère des enseignements maternel et primaire (Memp) en collaboration avec le Programme Mondiale Alimentaire (Pam).Cette rencontre qui a réuni tous les acteurs impliqués (communautés, membres des comités de gestion, directeurs d'écoles et Ong partenaires) dans le processus entend pérenniser cette initiative.
L'un des programmes phares du gouvernement, exécuté par le Pam et qui a permis à 320.000 apprenants des zones défavorisées de bénéficier des repas chauds, tous les jours de classe depuis septembre 2017 à ce jour.
Selon M. Guy Adoua, représentant résident du Pam au Bénin, ce résultat satisfaisant est le fruit des efforts consentis par le gouvernement, les parents d'élèves, les partenaires de mise en œuvre et l'équipe du Pam.
D'un coup global de 27 milliards 200 millions FCFA, le Pnasi est financé par le gouvernement pour une période de 4 ans (2017-2021) et couvre 1579 écoles primaires publiques dans 11 départements du Bénin. Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, le Pnasi au-delà de son objectif principal d'améliorer le taux de scolarisation et de rétention des enfants à l'école, participe à l'atteinte de l'Objectif de développement durable Odd2, relatif à la « faim zéro ».
Ainsi, le taux de couverture des écoles à cantines devrait passer de 30% à 51%, soit trois cents cinquante mille (350.000) écoliers bénéficiaires de repas scolaires. Lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier, M. Guy Adoua n'a pas manqué de remercier le gouvernement et plus particulièrement le président Patrice Talon, et les ministères sectoriels (Ministère du plan et de développement et le Memp) pour leurs appuis, conseils et accompagnements dans la mise en œuvre du programme. Car, selon lui, le Pnasi est aussi un programme qui souhaite améliorer l'alimentation scolaire à travers l'adoption d'une approche multisectorielle, associant l'éducation, la production locale, la nutrition et l'hygiène pour un développement durable au Bénin. Le premier responsable du Pam au Bénin a réitéré l'entière disponibilité de son agence à accompagner le gouvernement dans l'atteinte des objectifs du Pnasi pour le bien-être des apprenants.
Juliette Mitonhoun
Le chef de l'État met en place la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette option vient afficher la détermination du président Patrice Talon à combattre la corruption sans parti pris.
Ayant déclaré sa ferme conviction de transformer le Bénin, le chef de l'État, lors de son discours d'investiture a mis l'accent sur la lutte contre la corruption. Une lutte qu'il s'engage à faire avec fermeté et détermination. La seule chose capable de redonner au peuple béninois toute confiance envers ses dirigeants surtout au sommet de l'État. Depuis quelques mois, l'effectivité de cette lutte résonne partout dans le pays et même au-delà des frontières nationales. Le pays devient du coup visé par des personnalités qui ne cachent pas leur satisfaction par rapport à cette vision du président de la République.
Une fois de plus cette lutte s'est renforcée avec la mise en place de la CRIET. Le chef de l'État affiche ainsi sa volonté de combattre la corruption jusqu'au dernier retranchement. À travers cette Cour et les nombreuses lois anticorruption, il faut dire que le Bénin est définitivement engagé dans la lutte contre la corruption et le terrorisme. Une juridiction qui doit désormais être une garantie pour la sécurité des biens publics et des personnes. C'est aussi dans cette même visée, et conformément à la loi portant organisation judiciaire, que le gouvernment de Patrice Talon a nommé les magistrats devant siéger à la CRIET.
Désormais, les réformes institutionnelles de Patrice Talon avancent à grands pas.
Giscard AMOUSSOU
La police républicaine a présenté au cours d'un point de presse, ce jeudi 26 juillet 2018, à Cotonou, les prouesses réalisées la semaine écoulée.
Les opérations menées sont relatives à la saisie de faux billets, de faux médicaments et autres infractions.
05 personnes ont été interpellées pour trafic de faux médicaments dans les départements du Littoral, Ouémé, Zou Borgou.
Selon le secrétaire général de la police républicaine, Pascal Odéloui, 5,8 tonnes et environ 300 kg de produits pharmaceutiques ont été saisis dans des immeubles à Midombo et Missèbo, dans le département du Littoral.
Dans l'Ouémé, une commerçante a dissimulé derrière ses produits cosmétiques des faux médicaments.
Le commissariat spécial de Kraké a mis la main sur 15 kg de faux médicaments.
La police a enregistré dans le Zou 50 kg de faux produits pharmaceutiques.
Dans le Borgou, les forces de sécurité sont entrées en possession de 05 sacs de 100 kg, 30 cartons et une cantine contenant des produits pharmaceutiques.
La brigade criminelle de la police républicaine a interpellé dans le Littoral un escrocs résidant à Houèdoglé. Il fait partie d'une bande qui appâtent ses victimes avec une valise contenant des billets de banque en coupures de dix mille francs estampillés « SPECIMEN ». La valise a été saisie avec plus de 80 millions de FCFA.
Dans le Zou, un réseau d'escroquerie formé par un enseignant et un élève a été démasqué. Ces escrocs ont lancé un appel à candidature sur les réseaux sociaux pour le compte de la SBEE contre une somme de 7500 F comme frais de dossier.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La ministre française des Sports, Laura Frissel est en visite officielle au Bénin. Elle est arrivée dans l'après-midi de ce jeudi 26 juillet 2018, à l'aéroport Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou, où elle a été accueillie le ministre du Tourisme de la culture et des sports, Oswald Homeky. Après un tête à tête entre les deux ministres dans le salon d'honneur, ils se sont prêtés aux questions des journalistes.
« La thématique aujourd'hui, c'est l'inclusion par le sport », a dit Laura Flessel. La ministre des Sports français a dit être très heureuse d'être au Bénin. Qui parle de sport parle de diplomatie et de brassage (…), s'est-elle réjouie. » On a une jeunesse qui pratique beaucoup le sport (…) et demain nous pouvons commencer les échanges. », a-t-elle conclu.
« Je suis content de recevoir ma sœur. », a fait savoir le ministre Homéky. Il a rappelé que les présidents Talon et Macron sont très proches et c'est normal qu'au niveau sectoriel, leurs ministres se retrouvent pour passer en revue la coopération entre les deux pays.
Finafa H.
Face aux multiples efforts du gouvernement de la Rupture pour impulser le développement du Bénin et relancer de l'économie nationale, l'opposition béninoise ne fait aucune proposition constructive afin d'apporter sa contribution aux idées novatrices de gouvernance du pouvoir Talon. Toutes ses actions se résument en des dénonciations non justifiées. Ayant été aux affaires pendant 10 ans, les ténors de cette opposition ont dirigé le pays par une gestion caractérisée par la corruption au sommet, le détournement de deniers publics, la multiplication des éléphants blancs et de nombreux scandales (Icc services, machines agricoles, affaire eau potable, nouveau siège du parlement, et autres).
Arrivée au pouvoir le 06 avril 2016, le chef de l'Etat, Patrice Talon a engagé de nombreuses réformes dans plusieurs secteurs en vue de la relance de l'économie nationale et par ricochet, le développement du pays. A travers le Programme d'actions du gouvernement (Pag) de la période 2016-2021, présenté le 16 décembre 2016, plusieurs réformes structurelles sont envisagées pour un investissement global de 9.039 milliards de francs CFA. Ce programme prend également en compte, 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques du pays pour un coût total de 7.086 milliards de francs CFA. Au nombre des projets inscrits dans le Pag, figure le projet d'asphaltage, l'autonomisation énergétique et plusieurs autres.
L'asphaltage prévoit le pavage et le bitumage de 650 km de rues urbaines dans les villes de Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Cotonou, Lokossa, Bohicon, Abomey, Abomey-Calavi, Natitingou et Parakou.
Il prend également en compte la construction d'ouvrages d'assainissement. Par ce projet, un certain nombre de services urbains à savoir le nettoyage, la gestion des déchets et la mobilité urbaine seront améliorés. Dans sa première phase, il prévoit 200 Km de voirie. Son lancement a été effectif le mardi 24 juillet dernier.
Dans le secteur énergétique, confiant qu'aucun développement ne peut être amorcé sans la disponibilité en plein temps de l'énergie électrique, le gouvernement du Nouveau départ a entrepris de grandes réformes pour sortir le pays de l'obscurité. Ainsi, pour le quinquennat 2016-2021, le président Patrice Talon a prévu d'investir 761 milliards de francs CFA pour insuffler le secteur de l'énergie. Face à l'urgence du délestage hérité en avril 2016, 150 mégawatts ont été mobilisés en l'espace de de 6 mois. Cet acquis va être appuyé par 30 autres mégawatts pour un montant d'environ 10 milliards de FCFA.
En dehors de la Ceb, des accords ont été signés avec de nouveaux fournisseurs étrangers en juin 2016 et le groupe ‘'Paras Energy'' en février 2017. Sur le site de Maria-Gléta, occupé par des herbes, plusieurs travaux ont été engagés. Toutes ces actions ont permis au pays de gagner 4 à 5 place en matière d'énergie dans le Rapport ‘' Doing Business''.
Au niveau de la Sbee (Société béninoise d'énergie électrique), des transformations structurelles ont été opérées afin de lui permettre de mieux servir les clients et faire en sorte que l'énergie soit disponible en tout temps, en quantité, en qualité et à moindre coût. Ces réformes reposent sur un contrat-plan qui relève d'un engagement réciproque entre l'Etat et la Sbee. Ce contrat est soutenu par des indicateurs clairs. A cet effet, un opérateur avec des références internationales sera recruté par un appel d'offres international afin de prendre en main la gestion de cette entreprise d'Etat sur une durée de 3 à 4 ans, indique le ministre de l'énergie Jean-Claude Houssou. « Ce n'est nullement une privatisation, car la délégation a une durée précise. Il y aura des indicateurs de performance sur la base desquels l'opérateur sera rémunéré », précise-t-il.
Autant d'actions appréciées des populations
Le code bénino-togolais de l'énergie a aussi connu une évolution et permet désormais aux producteurs privés d'énergie de s'installer au Bénin. Ce qui favorise une diversité en matière de fourniture d'énergie. Parmi les actions entrepris dans le secteur de l'énergie, figure également l'adhésion du Bénin à l'Alliance solaire internationale. Cette adhésion permettra au pays de bénéficier de projets, de transferts de technologies et de compétences.
En matière de l'assainissement des finances publiques, des efforts importants ont été faits et ont été encouragés par les institutions telles que le Fmi (Fonds monétaire international), la Banque mondiale et le Standard & Poor's. Fière des avancées opérées par le gouvernement, la directrice du Fmi, Christine Lagarde a effectué une visite de travail aux autorités béninoises et salué les efforts fournis.
Dans le domaine de la lutte contre la corruption, des acteurs de malversations financières sont interpellés et placés sous mandat de dépôt. Plusieurs officiers de police ont perdu leurs emplois pour avoir détourné des ressources allouées aux commissariats de police. Le rançonnement, à défaut d'être totalement éradiqué, a considérablement diminué dans le rang des hommes en uniforme. A titre illustratif, l'assistant du ministère de l'intérieur, pour avoir essayé de corrompre des cybercriminels, a perdu son poste et jeté en prison.
La lutte contre la corruption a connu un succès éclatant depuis quelques jours à travers la levée d'immunité parlementaire de certains députés. Ces élus du peuple sont impliqués dans de grands scandales financiers de gestion de trois campagnes agricoles dont les montants sont estimés à environ 125 milliards de francs CFA. Le parlement qui autrefois servait de refuge aux fossoyeurs des finances publiques, ne pourra plus l'être sous le régime de la rupture. L'immunité jamais levée pour les députés depuis le Renouveau démocratique, a commencé par l'être. Un signal fort qui sert de leçon aussi bien aux députés du Bloc de la majorité parlementaire que ceux de la minorité parlementaire.
Dans l'organisation des concours de recrutement des agents de l'Etat, il ne suffit plus au Bénin sous le régime du Nouveau départ, de connaître quelqu'un, fut-il président, ministre, député, président d'institution, responsable de parti ou directeur pour être déclaré admis. Tous les candidats sont évalués suivant des règles claires et équitables qui donnent les mêmes chances à tous. Pour preuve, le concours des magistrats a été repris du fait des surveillants de salle qui, en recopiant l'épreuve au tableau, y ont glissé une erreur. Afin de donner la même chance à tous les candidats, ce concours a été repris.
Autant d'actions qui ont l'accord favorable des populations mais dont l'opposition s'obstine à reconnaître les mérites et verse la plupart du temps dans du dilatoire. Les députés de la minorité parlementaire l'ont démontré lors du vote à l'Assemblée nationale de la proposition de loi portant amendement de la constitution. Une proposition d'amendement dont ils ne nient pas la pertinence et qui est capable de résoudre les problèmes liés à la représentation des femmes au parlement, au regroupement des élections, à l'abolition de la peine de mort et à la création de la Cour des comptes. Animée d'un esprit de blocage, l'opposition a fait échec à cette réforme sans la moindre proposition. Une opposition n'est vraiment constructive que si elle fait des propositions et accompagne les actions de développement du pays.
F. A. A.
L'amphithéâtre Etisalat de l'Université d'Abomey-Calavi a accueilli, ce jeudi 26 juillet 2018, la phase finale du concours international francophone " Ma thèse en 180 secondes ". Il s'agit de la troisième édition au Bénin.
Dona Ophra Aude Zinsou est la lauréate du prix de la troisième édition nationale du concours international francophone "Ma Thèse en 180 secondes". Elle est suivie de Karel Gédéon Houessionon pour le deuxième prix. Quant à Angèle Dohou Yemoa, elle part avec le troisième prix et le prix du public.
Ils étaient 11 candidats à plancher devant un jury composé de cinq éminentes personnalités. ''Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international destiné aux doctorants et jeunes docteurs francophones. Il invite les jeunes chercheurs à présenter leur thèse en 3 min de manière claire et concise.
La troisième édition qui a connu son épilogue, ce jeudi 26 juillet 2018, met en jeu onze jeunes chercheurs du Bénin à travers des thématiques variées. Santé publique, innovation, chimie, lettres et arts, droit et bien d'autres thèmes seront abordés par les impétrants.
Il y a quatre femmes sur les onze candidats à valoriser leurs talents devant le jury et le public. Les candidats ont 180 secondes pour s'adresser à un public profane et diversifié, curieux de tout et sensible à la passion qu'ils transmettent.
Le concours se déroule suivant un processus bien dynamique. Il s'agit d'un speech à travers lequel l'impétrant fait un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Il dispose d'un support c'est-à-dire une présentation constituée d'une seule diapositive comme appui. Enfin, il a 3 minutes pour présenter son sujet de recherche, en francais et en termes simples, à l'auditoire.
C'est à ce jeu que 11 jeunes chercheurs se sont adonnés avec le jury présidé par le professeur Latifou Lagnika, directeur général honoraire de Abevrit.
"C'est avec un grand honneur que nous vous accueillons", a déclaré le directeur de Campus francophone numérique de l'Agence universitaire de la Francophonie à Cotonou. Il explique que " Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international francophone qui regroupera cette année 18 pays. Une sélection se fait dans ces pays, au niveau local dans les universités et une phase finale nationale".
" C'est un défi lancé aux jeunes chercheurs de présenter le résultat de leur thèse en 3 minutes. Le but est de permettre de rapprocher les recherches de la société", précise-t-il.
Cette année, sur une trentaine de candidatures, 11 finalistes ont été sélectionnés.
Le directeur de Campus francophone numérique explique que les candidats auront à décrocher 4 prix à l'issue de cette phase.
Le président du jury, Prof Latifou Lagnika, confie que le jury évaluera le talent d'orateur, le rythme et la fluidité dans la voix des candidats. Il appréciera aussi, l'accessibilité du langage au public, la métaphore, les illustrations. Le jury analysera aussi l'enchaînement des idées développées, la mise en valeur des travaux propres et enfin le coup de cœur des candidats.
A l'issue de cette finale, le lauréat du 1er prix du jury, Dona Ophra Aude Zinsou, vainqueur de la troisième édition de ce concours national MT180 2017, sera la représentante du Bénin, lors de la finale internationale le 27 septembre 2018, à Lausanne en Suisse.
G. A.
Les candidats et les thématiques abordées dans leur thèse :La loi N° 2018-23 portant Charte des partis politiques a été adoptée à l'unanimité moins une voix ce jeudi 26 juillet 2018 à l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Après les amendements des députés présents à la plénière, la nouvelle loi portant Charte des partis politiques en République du Bénin a été adoptée par l'ensemble des députés sauf un.
F. A. A.