Le président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin), Flavien Bachabi a officiellement lancé, ce vendredi 28 septembre 2018, à Cotonou, le service de Portabilité des numéros mobiles (Pnm). Par ce service, les usagers des réseaux Gsm pourront en l'espace de 5 mn, changer d'opérateur Gsm s'ils le désirent.
Pour bénéficier de ce service, il lui suffit de se rendre dans un point de distribution de l'opérateur du réseau vers lequel on désire porter son numéro, muni d'une pièce d'identité, les jours ouvrables et aux heures d'ouverture. L'intéressé formule sa demande de portage à travers un formulaire mis à sa disposition puis envoie un SMS au 7070.
Une innovation dans le secteur des Gsm qui permet aux usagers de quitter un ancien pour un autre en cas d'insatisfaction et sans craindre de perdre son numéro initial.
F. A. A.
Les éléments de l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) ont procédé à l'interpellation, ce vendredi 28 septembre 2018, du sieur Sabi Sina Korogoné, meneur du mouvement Initiative de Nikki.
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, a rendu publique l'information ce 28 septembre. Selon ce communiqué, le sieur Sabi Sina Korogoné est recherché pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux suite à une initiative dite ‘'Initiative de Nikki''.
Il est écouté par les éléments de la police judiciaires dans les locaux de l'Ocrc, selon le communiqué signé par le procureur Elonm Mario Metonou.
Le sieur Korogoné sera poursuivi pour des infractions prévues et punies par la loi portant Code du numérique en République du Bénin.
F. A. A.
Dans le cadre de sa visite à Washington, le président de la République Patrice Talon a tenu de nombreuses réunions et séances de travail avec les dirigeants de la Banque Mondiale et d'autres acteurs d'institutions financières. Ces séances ont débouché sur le financement de certains projets et l'accompagnement du Bénin dans divers domaines.
Patrice Talon a reçu en audience, ce jeudi 27 septembre 2018, Philippe Le Houerou, directeur général de la Société Financière Internationale (SFI). La SFI est une entité de la Banque Mondiale qui accompagne le Bénin dans la réalisation de projets structurants. Au terme de l'audience, il a été retenu l'appui et le financement par la SFI du projet de production d'énergie basée sur le gaz et l'accompagnement du Bénin dans les domaines du tourisme, de l'économie numérique, de l'agrobusiness avec une attention particulière accordée à l'anacarde et l'ananas Made in Benin.
Le chef de l'Etat a ensuite reçu le vice-Président Afrique du Groupe de la Banque Mondiale, Hafez Ghanem. « Je me réjouis que la mise en œuvre du projet ARCH et la couverture des soins de santé pour tous les Béninois soit une si forte priorité pour le Président Talon », a-t-il déclaré.
La Banque Mondiale a pour mission le développement économique et la lutte contre la pauvreté à travers le financement des investissements dans les secteurs clés. Cette institution financière a donné son accord pour accompagner le Bénin dans les domaines de l'eau, l'éducation et de la santé.
Aussi, des séances de travail ont-elles eu lieu avec des partenaires techniques et financiers dans le cadre de la concrétisation du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Après ces séances de travail à Washington et sa participation à la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies aux États-Unis, le chef de l'Etat a pris le départ pour Cotonou dans la nuit de jeudi 28 septembre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Une délégation du ministère de l'énergie était au cabinet de Charlemagne Honfo, maire de la commune de Sèmè-Kpodji, ce jeudi 27 septembre 2018. L'objectif de cette rencontre est d'échanger avec l'autorité communale, des modalités et dispositions pratiques pour l'exécution diligente des travaux d'extension du réseau électrique de la commune sur plus de 20 Km.
Les réalisations prévues dans le cadre des travaux d'extension, souligne la délégation, prennent en compte la construction de 6,35 km de lignes, HTA et de 13,5 de lignes BT. La construction de 06 postes de transformation HTA /BT, la fourniture et la pose de 95 foyers d'éclairage public et la fourniture et la pose de 800 branchements.
Fier de l'attention accordée à sa commune, Charlemagne Honfo a remercié le ministre de l'énergie et le président Patrice Talon, pour avoir honoré Sèmè-Kpodji à travers ces réalisations qui vont impacter positivement ses administrés.
Ces travaux d'extension vont s'effectuer en dehors du projet de densification du réseau électrique de MCA II au profit de la même commune.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Tibor Nagy, secrétaire d'État adjoint aux Affaires africaines
Après avoir eu l'honneur de servir mon pays pendant plus de 30 ans en tant que diplomate – dont 22 années passées dans huit pays africains différents –j'ai pour la première fois cette semaine l'opportunité de m'adresser à l'Assemblée générale des Nations unies pour souligner les intérêts qu'ont les États-Unis en Afrique et leur engagement envers ce continent.
Au cours de dizaines de réunions et de conversations à New York, je mettrai en évidence l'importance de poursuivre un solide partenariat entre États-Unis et Afrique, en donnant la priorité aux objectifs suivants :
• Favoriser des échanges et liens commerciaux plus forts entre les États-Unis et l'Afrique en établissant une concurrence équitable entre les différents marchés africains ;
• Exploiter le potentiel de l'explosion démographique de la jeunesse africaine en tant que source d'ingéniosité et de prospérité économique, afin de prendre le contrepied de l'extrémisme violent et du désespoir ;
• Faire progresser la paix et la sécurité grâce à des partenariats solides avec les États africains, via des mécanismes bilatéraux et régionaux ; et
• Avant tout, souligner une fois de plus que les États-Unis sont indéfectiblement engagés envers l'Afrique.
Loin de s'exclure mutuellement, ces priorités se renforcent les unes les autres. Notre échec ou notre succès dépend d'une approche pangouvernementale dans notre collaboration avec les partenaires internationaux, la société civile et l'importante diaspora vivant aux États-Unis, pour un avenir menant à la paix, à la stabilité et à la prospérité – aujourd'hui et pour les générations africaines à venir.
Mon expérience, aussi bien dans la diplomatie que dans le monde universitaire, m'a convaincu que l'Afrique est réellement à une croisée des chemins et que la direction qu'elle prendra ces prochaines années aura un impact majeur – positif ou non –, non seulement sur le continent, mais dans le monde entier.
Tous ceux qui suivent les tendances en Afrique savent qu'un grand bouleversement démographique va se produire d'ici 2050, lorsque la population du continent aura doublé pour dépasser 2 milliards et que la proportion d'Africains de moins de 25 ans dépassera 75 %. Ces millions de jeunes Africains auront des attentes élevées en matière d'emploi et de qualité de vie – les mêmes que celles des jeunes gens partout dans le monde. Avec la prolifération des réseaux sociaux, la jeunesse africaine dispose d'un point d'observation limpide sur les innombrables possibilités que le monde peut offrir, mais surtout elle peut comparer ses propres conditions avec celles des autres de sa génération, partout ailleurs sur la planète.
Les dirigeants africains commencent à comprendre que le défi le plus important de tous est de créer des emplois intéressants et durables pour cette jeunesse. J'ai l'intention de faire tout ce que je peux pour aider, puisque les États-Unis sont le partenaire idéal pour soutenir les Africains dans la construction et la consolidation des institutions démocratiques, ainsi que du type d'environnement d'affaires qui attirent les investisseurs, permettant davantage de croissance économique.
Le fait est qu'une Afrique plus prospère et plus démocratique offre d'énormes opportunités commerciales aux États-Unis. Alors que les économies des différents pays du monde sont de plus en plus imbriquées et que l'Afrique représente une part plus importante du commerce mondial, je suis fermement convaincu que les entreprises américaines peuvent et doivent tisser des liens plus profonds avec ce continent, ce qui d'ailleurs pourrait impliquer que nos valeurs et notre façon de faire des affaires deviennent la norme en Afrique.
Les sociétés américaines mettent l'accent sur l'état de droit, la transparence, les recours pour les investisseurs et la concurrence équitable. Nos entreprises donnent aussi la priorité à la formation et au fait d'employer les Africains pour les postes qu'ils devraient occuper dans leurs pays. Ce modèle de fonctionnement est le secret qui se cache derrière notre culture entrepreneuriale et notre économie florissante.
Alors que nous sommes tournés vers l'avenir de l'Afrique, essayant de transformer l'explosion de la jeunesse en un atout pour le continent plutôt qu'un frein, il est important de garder à l'esprit plusieurs facteurs cruciaux :
• L'augmentation du nombre de jeunes exige une hausse exponentielle de celui des emplois ;
• La création d'emplois nécessite des économies en croissance, stimulées en partie par une augmentation de l'investissement direct étranger ;
• Les entreprises étrangères ne voudront pas investir s'il n'y a pas de climat favorable à l'investissement, de concurrence équitable et de main-d'œuvre instruite ; et
• Enfin, les États africains qui sont les plus ouverts aux partenariats avec le secteur privé, notamment avec les entreprises américaines, engrangeront les bénéfices des transferts de connaissance et du développement de compétences au sein de leur jeunesse.
Ma carrière m'a montré l'énorme potentiel et l'abondance des opportunités qui existent pour l'avenir de l'Afrique. En tant que secrétaire d'État adjoint aux Affaires africaines, je serai guidé par une conviction globale : nous devons regarder l'Afrique à travers le pare-brise et non pas dans le rétroviseur.
J'appelle également les entrepreneurs américains à relever ce défi, et pour ceux qui ont peu ou pas d'expérience du continent, à saisir les immenses opportunités qu'offre l'Afrique. Je suis profondément touché que le président Trump et le secrétaire d'État Pompeo me fassent l'honneur de me placer à la tête du bureau des Affaires africaines, où je pourrai contribuer à orienter notre engagement envers l'Afrique, en cette période si cruciale de l'histoire du continent.
L'ambassadeur Nagy est le secrétaire d'État adjoint aux Affaires africaines du gouvernement des États-Unis. Diplomate retraité, il a passé 32 ans au service de l'État, notamment comme ambassadeur des Etats-Unis en Éthiopie (1999-2002) et en Guinée (1996-1999), après avoir été chef de mission adjoint au Nigeria (1993-1995), au Cameroun (1990-1993) et au Togo (1987- 1990). Détenteur d'une licence de la Texas Tech University, il a obtenu son diplôme en sciences de l'administration à la George Washington University.
L'installation clandestine et frauduleuse des machines à sous par certains Chinois, avec la complicité des Béninois, n'est pas du goût des autorités. Dans certaines localités des départements de l'Atacora et de la Donga, l'installation de ces machines devient courantes. Le directeur régional Atacora-Donga de la Loterie nationale du Bénin (LNB), Pascal Gnaho, tire la sonnette d'alarme.
25 machines, dont 20 ont été saisies dans les villages de la Donga et 05 dans l'Atacora. L'opération s'est déroulée sous la direction de la police Républicaine sur ordre du procureur. « Le dossier est déjà au niveau du gouvernement et c'est sûr que d'ici-là, des actions fortes seront engagées », a-t-il précisé. L'information révélée par le directeur fait état de ce que ces machines à sous sont installées sans aucune précaution, ni autorisation. Lesdites machines sont installées dans des salons de coiffure et des bistros sans aucune autorisation de la loterie nationale, qui a en le monopole au Bénin. « Ils importent ces machines en pièces détachées et une fois au lieu où ils veulent les installer, ils s'achètent des contre plaqués qui leurs servent de cadres », précise-t-il.
Les expatriés sont aidés dans leur salle besogne par les interprètes béninois. « Ces Béninois sont payés à 250 000 francs le mois », affirme-t-il. Ceux-ci viennent ramasser les sous en driblant la réglementation. Selon le directeur, « Les machines sont cadenassées et quand ils arrivent, ils chassent de la boutique le propriétaire et c'est en ce moment qu'ils ouvrent les machines, ils pèsent l'agent, ensuite ils déclarent le kilo qu'ils veulent aux propriétaires de la boutique avant de lui donner ses 10% ». Ce comportement est récurrent dans le pays. Il est plus accentué dans les départements du Zou et des Collines. M. Gnaho donne le cas de Ouidah où le procureur a arrêté un Chinois et ses complices. « Les Chinois ont fait six mois à la prison de Ouidah et à leur sortie, ils ont été conduits à l'aéroport et renvoyés chez eux », informe-t-il. Il invite chacun à collaborer et à respecter les lois en vigueur.
G.A.
Les abonnés des réseaux GSM peuvent à partir de ce vendredi 28 septembre 2018, quitter un opérateur de téléphonie mobile pour un autre tout en gardant son numéro d'appel initial. Cette innovation sera effective à travers le programme de portabilité qui sera lancé ce jour par les responsables de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP-BENIN).
Les abonnés pourront opter désormais pour leur opérateur selon la qualité, la disponibilité et le coût comparatifs des services offerts à travers le programme de portabilité des numéros mobiles. Selon les informations, ce système de régulation du secteur des communications électroniques est expérimenté déjà dans 05 pays d'Afrique.
Le lancement de ce programme en République du Bénin, fait suite à des préparatifs relatifs à des études commanditées notamment sur la satisfaction des consommateurs des prestations des opérateurs de téléphonie mobile.
Ce programme permet entre autres l'amélioration de la qualité de services de l'abonné en l'impliquant dans la régulation du secteur, mais aussi une meilleure organisation de la concurrence entre les opérateurs GSM.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Président du Bureau Directeur du comité Exécutif (BDCE) Emmanuel Sènakpon Fafolahan n'est plus en accord de sainteté avec sa troupe. C'est du moins ce qu'on comprend des rivalités que nourrisse ses politiques.
Jean Dieu KOUTHON
L'Eglise Méthodiste Africaine du Benin semble traverser une crise au regard de la situation conflictuelle qui prévaut entre le président du bureau directeur et certains cadres de cette confession religieuse. En effet, une brouille s'intègre dans la gestion actuelle du président où le Bureau Directeur du Comité Exécutif Bdce et toute la Communauté chrétienne de l'église ne s'accordent plus. Et pour cause plusieurs différends notamment celui sur le Conseil des Anciens qui en son sein ne compterait plus au moins un Pasteur ou un Evêque si ce n'est sous dérogation du Président Général de l'Eglise.
Aussi, il est reproché au président Emmanuel Fafolahan qui de son propre gré a voulu s'appuyer sur le Conseil des Anciens, en retirant le titre de membre aux Pasteurs et Evêques. Ceci, unilatéralement. De même il lui est reproché d'avoir exprimé sa volonté de mettre fin au corps Pastoral. Toute chose qui pour certains handicapent la promotion de l'église qui voit déjà le départ de certains de ses fidèles. Il faut préciser aussi que tout le Corps ¨Pastoral vit une trouble de parole puisque la liberté d'expression n'est plus une réalité. Ceci depuis la non vulgarisation de la constitution de cette église.
La crise que traverse l'église Elèdjà se traduit par une prise en otage au nom de la constitution. Selon l'article 30 de la constitution de l'Eglise : « Peuvent être membres du conseil des Anciens, les personnes âgées de 60ans au moins, ayant œuvré activement au sein de l'église et bénéficient d'un bon témoignage, reconnu en bon Père de Famille, pacifique et attaché à la parole de Dieu, et des Pasteurs admis à faire ses Droits à la retraite membres de l'église locale ».
De plus en plus, il se dessine des blocages de la vie de l'église découlant de divergences sur certains articles de la nouvelle constitution de l'église.
La centrale thermique de 120 mégawatts en construction à Maria-Gléta pourrait s'achever avant le délai contractuel. Un an après la signature du contrat, l'évolution des travaux laisse des signes de satisfaction. Le ministre de l'Energie s'en est convaincu ce jeudi 27 septembre 2018, lors de sa visite sur le site. Le ministre de l'énergie n'a pas caché sa satisfaction.
Le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude Houssou accompagné du Préfet de l'Atlantique, du directeur général de la Sbee et du directeur de communication de la présidence, ont constaté avec satisfaction l'évolution de la construction de la centrale thermique dual fuel à Maria-Gléta.
La centrale thermique dual fuel en construction à Maria-Gléta sera opérationnelle avant le 18 mai 2018, date prévue pour la livraison. A en croire le coordonnateur du projet, Eméric Tokoudagba, les travaux démarrés en décembre 2017, ont atteint un taux d'exécution physique de 60% contre un décaissement de 81%. Quant au taux de livraison de l'équipement, il est à 80%. Cela, depuis que le matériel lourd de plus de trois mille tonnes commandé en Europe a été réceptionné et convoyé sur le site. << Noys avons mis 20 jours pour convoyer le matériel composé de 07 moteurs, 07 alternateurs et 02 transformateurs sur le site>>, a-t-il souligné.
Monsieur Tokoudagba a expliqué que la salle des machines est construite à plus de 95%. Les systèmes de ventilation sont installés. La zone des réservoirs de combustible de 3500 m3 est réalisée à 40%.
Le bâtiment de commande du poste électrique poursuit-il, est achevé. Quant au montage des structures métalliques, il va démarrer la semaine prochaine. A l'arrière du bâtiment de la salle des machines, le ministre Jean-Claude Houssou et sa suite ont pu voir le système de refroidissement des moteurs et radiateurs qui est installé à 80%. A en croire le coordonnateur de projet, cette centrale sera dotée de sept groupes électrogènes de 18,9 mégawatts unitaire, d'un poste d'évacuation de 161 kv extensible à 400 mégawatts, d'un poste d'interconnexion de 161 kv de 400 mégawatts avec la Ceb sur le site de Maria-Gléta 1 et d'un système de connexion au réseau de gaz.
Outre cela et conformément aux instructions du chef de l'Etat, le projet a pris en compte la construction de trois kilomètres de routes, du carrefour Tankpè au site de Maria-Gléta qui connaît une exécution de 40%. De même, il va impacter les communautés locales par une densification du réseau électrique dans la zone. 23 kilomètres de réseau basse tension et 08 km de réseau moyenne tension sont prévus. Le Ceg Houèdo n'est pas du reste. Vingt-quatre (24) salles de classes y sont actuellement en construction. A cela s'ajoutent une infirmerie et la clôture dudit établissement. A l'avis du coordonnateur, à part le fait que cette centrale va renforcer la capacité énergétique du pays, elle impactera aussi la vie économique. « A coup sûr, le projet dont nous avons la charge va, dans quelques mois entraîner la croissance économique. Nous aurons la naissance de nouveaux types d'emplois dans tous les secteurs de la vie économique », a-t-il insisté.
Une Première au Bénin
Le ministre Jean-Claude Houssou n'a pas caché sa satisfaction. Il a fait savoir que c'est historique que le Bénin voit s'implanter sur sa terre une centrale thermique dual fuel de 120 mégawatts. Pour exprimer ses sentiments de satisfaction, il a salué le Chef de l'État Patrice Talon qui a vu juste en initiant la construction de cette gigantesque infrastructure qui sonne le début de l'autonomisation énergétique du Bénin. Également, le ministre s'est réjoui de ce que les volets environnement et social ont été pris en compte par ce projet financé par la Bid, la Bidc et la Boad pour un coût global de 110 milliards de francs Cfa.
En matière de retombées socioéconomiques poursuit le ministre, plus de mille emplois ont été créés. Les travaux connaissent aussi l'intervention de sociétés nationales. Ce que l'autorité ministérielle a salué.
« La construction de cette centrale thermique dual fuel est non seulement une opportunité d'affaires pour les entreprises sollicitées, mais aussi une occasion à leur offerte pour progresser dans le développement de leurs compétences afin de compétitionner à l'international », a souligné Dona Jean-Claude Houssou.
Cette sortie sur le terrain a été aussi l'occasion pour le ministre de l'Energie au d'annoncer la construction très prochaine d'autres infrastructures du genre. La première est une centrale thermique du même type dont les études sont avancées, et le financement en voie de bouclage. Cette fois-ci, elle sera faite sur financement Ipp, c'est-à-dire sur la base d'investissements de privés. Cela, grâce à l'évolution qu'a connue le Code bénino-togolais qui permet désormais aux investisseurs de venir dans le secteur capitalistique de l'Energie. La deuxième centrale sera de 20 mégawatts et la troisième est une centrale solaire de 120 mégawatts. A terme, tous ces chantiers permettront au Bénin d'avoir de l'énergie en quantité et en qualité qu'il pourra même exporter. Cette assurance que l'échéance de l'autonomie énergétique souhaitée par le président Patrice Talon sera une réalité avant 2021 a été donnée par le ministre qui, au passage, a remercié le chef de l'Exécutif pour avoir consacré 10% des projets prioritaires du Pag au secteur de l'Energie.
Marcel HOUETO
La situation de l'érosion côtière devient de plus en plus dramatique à Ekpè, dans la commune de Sèmè-Podji. Les travaux confortatifs réalisés pour contrer l'érosion côtière à l'est de Cotonou ont aggravé l'avancée de la mer à Seyivè, dans l'arrondissement d'Ekpè. Du coup, les populations ne savent plus à quel saint se vouer.
Plusieurs maisons d'habitation sont détruites par les vagues laissant les populations sans abri et dans le désespoir. C'est le constat fait ces derniers jours dans le quartier Seyivè, sur le littoral d'Ekpè.
En désespoir de cause, le bureau de l'Association de développement socio-économique et culturel de Seyivè (Adesec) appelle le chef de l'Etat Patrice Talon au secours.
Depuis que les travaux confortatifs ont été réalisés pour protéger le littoral à Akpakpa Dodomè, Tokplégbé, Enangnon, quartier Jak et autres, l'avancée de la mer est devenue de plus en plus inquiétante dans cette localité.
De 1 à 2 mètres d'avancée par an, Sèyivè connaît depuis l'achèvement des travaux confortatifs, une avancée considérable qui pourrait atteindre 25 mètres par an, alerte le secrétaire général de l'Adesec. Selon Michel Jérôme Dossou, le coordonnateur du projet de protection des côtes a confié que c'est une situation normale. ‹‹Lorsqu'on réalise des travaux confortatifs à l'ouest, cela impacte les habitants de l'est. Et à cette allure, si rien n'est fait précise-t-il, même le poste de péage-pesage d'Ekpè sera atteint››.
La vice-présidente de l'Adesec exhorte les autorités à prendre des mesures pour sauver Sèyivè et ses habitants
de l'avancée de la mer. Appréciant les efforts du gouvernement, Mariam Assani Raïmi demande d'étendre les projets de protection à l'ensemble des côtes du Bénin.
F. A. A.
À travers le programme « Back To School », la Fondation MTN offre des kits scolaires à plus de 2000 écoliers issus de familles en difficulté sur toute l'étendue du territoire national.
La première étape a eu lieu à Zinvié-Zoumey, ensuite Allada et Ganhoua. Le projet Back To School permet de soulager les peines des parents d'élèves aux revenus modestes.
La loi portant organisation judiciaire en République du Bénin a créé la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Celle-ci est une juridiction spéciale à compétence nationale.
Il lui est attribué : la répression du terrorisme, des délits et crimes à caractère économique, ainsi que le trafic de stupéfiants et des infractions connexes.
La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme siège à Cotonou. Toutefois, sur réquisition conforme du procureur spécial, son président peut, par ordonnance faire tenir ses audiences en tout autre lieu du territoire national.
Le 27 août 2018, les magistrats nommés à cette Cour ont été installés à Cotonou.
Sur réquisition du Procureur Spécial, le président de cette cour a pris l'ordonnance n°001/2018 du 28 août 2018 portant tenue à Porto-Novo des audiences de la CRIET.
Le 06 septembre 2018, la Cour a tenu une audience correctionnelle, laquelle a connu divers dossiers de trafic international de drogue et précurseurs.
Le 20 septembre 2018, la Cour a tenu sa deuxième audience correctionnelle au cours de laquelle des affaires de drogue et de cybercriminalité ont été évoquées. A ce jour plus d'une vingtaine de dossiers ont été examinés.
A l'instar de nombreux pays de la sous-région Ouest Africaine, le Bénin s'est engagé dans une lutte sans merci contre l'usage et le trafic illicite des stupéfiants et substances psychotropes. A ce titre, il a ratifié de nombreux accords internationaux et s'est doté de la loi n°97-025 du 18 juillet 1997 sur le contrôle des drogues et des précurseurs.
De 2013 à 2017, 453 saisies ont été effectuées. On y retrouve des drogues de diverses classifications. Ce trafic est organisé par des ressortissants de plusieurs nationalités, essentiellement des hommes dits « d'affaires » de 19 à 60 ans qui assurent le transit de la drogue et ravitaillent le marché local. Cette situation annihile les efforts relatifs à l'assainissement de l'ordre public économique de notre pays et rend vulnérable la jeunesse béninoise qui s'adonne à cette activité. Le parquet spécial en appelle à l'attention de tous les parents envers leurs enfants, et à la collaboration des populations à travers des dénonciations pour endiguer ce phénomène.
Sur cette même période de 2013 à 2017, au total 608 personnes ont été poursuivies et condamnées avec une quantité totale de plus de 141 tonnes de drogues saisies.
Dans la même logique de répression des crimes liés au trafic de drogues, la Cour, aux audiences correctionnelles des 06 et 20 septembre dernier, a condamné des personnes poursuivies, dans divers dossiers de trafic international de drogue, à 20 ans d'emprisonnement ferme, à six (06) mois, deux (02) mois pour la détention et usage de chanvre indien. Aussi a-t-elle relaxé des prévenus.
Elle est aussi saisie des dossiers à caractère économique et ceux relatifs à l'escroquerie en bande organisée via les nouvelles technologies.
Le Parquet Spécial reçoit, quotidiennement, les plaintes et les dénonciations des citoyens et des organisations non gouvernementales.
*Je profite de cette occasion pour préciser que la Cour n'est pas juge des faits commis par les membres du gouvernement dans ou à l'occasion de l'exercice de leur fonction. En la matière, la haute Cour de justice demeure compétente.*
Je vous remercie.
Fait à Porto-Novo, le 27 septembre 2018
Le Procureur Spécial
Gilbert Ulrich TOGBONON
Le préfet du département du Zou, Firmin Kouton, a déclenché la répression contre les chargement et déchargement hors parc dans la commune de Bohicon. L'opération a été lancé, ce jeudi 27 septembre 2018, à l'occasion de sa tournée statutaire.
Une pratique que le préfet dit avoir interdit par un acte. « Nous allons déclarer une guerre sans merci contre ce phénomène », a menacé le préfet avant d'inviter le commissaire central de Bohicon, à ne pas attendre ni ses ordres, ni ceux du maire, avant de réprimer les contrevenants. « La répression est systématique […]. Si vous voyez des véhicules chargeant hors parc dans la ville, arrêtez-les simplement. Si les conducteurs indélicats paient une fois, deux fois ou trois fois les frais de fourrière, ils vont regagner les gares », a-t-il averti.
Firmin Kouton a aussi rappelé l'interdiction de l'exploitation des carrières et l'usage des sachets plastiques non biodégradables. Il n'a pas manqué de rappeler aux élus communaux et locaux, le rôle à eux dévolu pour le bon fonctionnement de l'administration communale à Bohicon.
Le maire de Bohicon, Luc Atrokpo, a invité les uns et les autres au respect strict des textes sur la décentralisation pour la sécurisation des personnes et des biens dans la ville carrefour.
F. Aubin AHEHEINNOU
Les députés de la 7ème législature ont doté le Bénin d'un nouveau code électoral, le 03 septembre 2018. Ce nouveau code apporte plusieurs innovations notamment, la caution pour l'élection présidentielle qui est portée à 10% du montant maximal autorisé pour la campagne électorale, soit 250 millions de francs CFA. La caution pour les élections législatives est également portée à 10% du montant maximal autorisé par la liste, soit 249 millions de francs CFA. Le quitus fiscal est exigé dans les pièces à fournir pour le dépôt des dossiers pour ce qui concerne les candidats à l'élection présidentielle.
La représentativité des listes au plan national est de 10% pour prétendre avoir des députés. La démission est exigée pour les forces de défense et de sécurité et assimilées, un an avant les échéances électorales, avec une dérogation (06 mois) pour les prochaines législatives.
Ainsi présenté, aucune disposition spécifique n'est prise dans le nouveau code pour empêcher la participation des femmes et des jeunes aux compétitions électorales. Les cautions de 250 millions FCFA et 249 millions FCFA fixées paraissent élevées en raison du revenu modeste de ces deux couches.
Selon la nouvelle charte des partis politiques et la réforme du système partisan, le regroupement des partis politiques en de grands blocs est un impératif pour la participation des formations politiques aux prochaines compétitions électorales.
Un parti politique ne sera plus la propriété d'un seul individu qui en assure le financement. Il s'agit dans le cadre de la réforme, de faire supporter ces cautions par les partis, tout en s'assurant que leur regroupement favorise l'émergence des jeunes et des femmes en leur sein. Mieux, les regroupements étant financés par l'Etat, le versement de ces cautions, par conséquent, ne devrait reposer sur un seul individu.
C'est une réforme qui consiste à réduire le rôle de l'argent en politique et à assurer, par des mécanismes démocratiques, l'émergence des citoyens au sein des partis en dehors des critères financiers.
Elle permet également de s'assurer que les deniers publics mis à la disposition des partis politiques sont gérés convenablement et ne profitent pas à une minorité qui crée les partis pour bénéficier de ce financement public.
Dans son esprit, cette réforme vise le regroupement des partis politiques, un idéal qui permet d'élever la qualité de la représentativité au sein des organes élus. Il en est de même pour la qualité de la représentation.
Ces différentes dispositions sont attelées avec la charte des partis politiques qui incite au regroupement des forces politique, à leur modernisation aussi bien dans la gestion que dans leur stratégie.
Ainsi, les jeunes et les femmes, plus nombreux selon la courbe démographique, pourront facilement avoir accès aux postes de décision, de même qu'à des positionnements politiques sur les listes de candidature.
Par ailleurs, le projet de loi sur le financement des partis politiques qui pourrait inclure des dispositions incitatives à l'accès des jeunes et des femmes à ces fonctions et positionnements, prend aussi en compte ces facteurs.
Le nouveau code électoral est donc favorable aux femmes et aux jeunes qui composent majoritairement la population béninoise. Suivant les règles démocratiques imposées aux partis, ces deux couches émergeront plus facilement en leur sein des grands blocs.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les auteurs de diffusions illégales de documents administratifs sont désormais punis par la loi. Le code du numérique et celui de procédure pénale en République du Bénin définissent clairement les peines encourues pour ce type d'infractions.
La divulgation et l'exposition des courriers et dossiers sensibles confidentiels constituent des infractions punissables en République du Bénin. Selon le code du numérique, l'atteinte au secret des correspondances commises sur internet est punie par la loi. L'article 575 du code mentionne que « Le fait, commis de mauvaise foi, d'ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie électronique arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en prendre frauduleusement connaissance est puni des mêmes peines que celles prévues dans les dispositions du code pénal relatives au secret des correspondances ». Aussi, est-il puni des mêmes peines, le fait de procéder à l'installation d'appareils de nature à permettre la réalisation de telles interceptions.
Le code de procédure pénal en République du Bénin en son article 187 dispose que « Toute suppression, toute ouverture de lettres confiées à la poste, commise ou facilitée par un fonctionnaire ou un agent du gouvernement ou de l'administration des postes, sera punie d'une amende de 4.000 francs à 120.000 francs et d'un emprisonnement de 03 mois à 05 ans. Le coupable sera, de plus, interdit de toute fonction ou emploi pendant 05 ans au moins et 10 ans au plus (...) ».
Les auteurs de diffusion illégale de documents administratifs vont être désormais interpellés par la justice pour répondre de leurs actes.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le 25 septembre 2013, la Chargé d'Affaires de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique près le Bénin, Madame Laura Hruby a procédé, à Cotonou, à la remise officielle de deux cabines à la Police Républicaine récemment instituée. Ce don de cabines intervient dans le but d'aider la Police à mieux servir les citoyens en répondant à leurs besoins et en maintenant la sécurité.
Par ailleurs, ce don complète les nombreux efforts entrepris par l'Ambassade des Etats-Unis pour accompagner la Police Républicaine. En effet, la Police Républicaine a bénéficié de plusieurs formations aussi bien aux Etats-Unis, dans d'autres pays de la sous-région que sur place au Bénin. A cela s'ajoutent les dons d'équipements, de posters et de manuels sur l'éthique et la déontologie…
L'ambassade des États-Unis d'Amérique se réjouit de son excellente collaboration avec la Police Républicaine.
Le président de la République Patrice Talon est arrivé dans la nuit de ce mercredi 25 septembre 2018 à la base aérienne Andrews Airforce de Washington. Il y rencontrera les cadres de la Banque Mondiale et d'autres acteurs d'institutions financières.
Après avoir participé à diverses activités dans le cadre de la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies aux États-Unis, le chef de l'Etat a mis le cap sur Washington. L'objectif est de rencontrer les cadres de la Banque Mondiale et d'autres acteurs d'instituions institutions financières. Cette visite de Patrice Talon à Washington permettra de mobiliser les fonds et les investissements pour la réalisation des nombreux projets contenus dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Valentin Djènontin est convoqué ce jeudi à l'Office de répression de la cybercriminalité. Cette convocation s'inscrit dans le cadre d'une enquête judiciaire qui porte sur la diffusion ou le recel de document administratif. Un delit puni par la loi.
Selon la convocation, l'honorable Valentin Djènontin membre de la minorité parlementaire et secrétaire exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) est invité « pour les nécessités d'une enquête judiciaire ». Il est convié à se présenter à 15heures devant le chef de l'OCRC.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le 18 septembre, les dirigeants des deux Corées se sont rencontrés à Pyongyang, en Corée du Nord, pour la troisième réunion en vue de la réconciliation entre les deux pays. Avec tous les regards qui se focalisent sur la rencontre des deux dirigeants, des familles à travers le monde qui s'attendent à la réunification pacifique de la péninsule coréenne et à la paix mondiale ont assisté au festival pour la paix en Corée du Sud.
Le festival pour la paix qui a pour thème « Culture céleste sur terre, Vers un monde de paix durable », s'est tenu au stade Asiad d'Incheon, en Corée du Sud où les Jeux d'Asie de 2014 s'étaient déroulés. À l'occassion de la 4ème commémoration annuelle du Sommet pour la paix, des dirigeants politiques, des chefs religieux, des représentants de groupes de femmes et de jeunes, des éducateurs, des médias ainsi que des citoyens venus du monde entier ont été invités dans cette enceinte à toit ouvert.
En commençant par le son des trompettes d'une fanfare qui a annoncé l'avènement d'une ère de paix, le festival d'une journée a continué avec de diverses performances culturelles telles que la musique traditionnelle appelée 'Nongak', une musique folklorique traditionnelle coréenne, douze différentes parades pour la paix, et un spectacle de danse traditionnelle coréenne.
Selon l'organisation hôte, Culture Céleste, Paix Mondiale et Restauration de la Lumière (HWPL), la parade pour la paix contient un message sur le monde de paix dont rêve l'humanité, rêve accessible par l'harmonie religieuse, l'éducation à la paix, et le droit international pour la paix.
Dans la parade, les performances des jeunes qui souhaitent propager une culture de paix à travers l'éducation à la paix ont été suivies par une performance qui appelle à signer pour établir un droit international pour la paix basé sur la DPCW.
En particulier, une parade qui montre le désir d'une réunification pacifique des deux Corées, séparées pendant 70 ans, a attiré le regard des spectateurs venus du monde entier. Obtenir le soutien international pour la réunification pacifique de la Corée est l'une des initiatives pour la paix de HWPL.
Suite à la retransmission en direct des participants sur le terrain de 97 villes dans 39 pays dont l'Allemagne, l'Australie, l'Afrique du Sud, la France, le Salvador, les États-Unis, les dignitaires de la société internationale ont prononcé un message de félicitations aux audiences.
Dans son allocution, S.E. Donald Ramotar, l'ancien Président de la Guyane, a souligné les efforts collaboratifs pour la réunification de la péninsule coréenne et la paix mondiale en disant : « Je suis particulièrement heureux que l'un des axes de vos actions soit d'encourager les femmes et les hommes ordinaires à s'engager à ce travail et à se battre pour la paix mondiale. Plusieurs fois, nous avons vu que c'est à travers nos voix collectives et la représentation des dirigeants progressistes que les changements peuvent être faits et que les ressources peuvent être détournées pour élever la qualité et les conditions de vie de l'humanité. »
« Je suis vraiment heureux que le peuple coréen s'unisse grâce au sport et que leurs familles puissent encore une fois se rencontrer et se saluer les uns les autres. Je souhaite exprimer mon soutien à vous tous qui travaillez pour la réunification de ce grand pays. Je suis heureux d'être ici en ce moment et souhaite revenir pour voir les frontières qui séparent maintenant les deux Corées transformées en une ligne d'unité de votre peuple et du siècle. »
S.E. Viktor Yushchenko, ancien président de l'Ukraine, a déclaré : "Avec vous, nous partageons la peine de votre peuple qui a été divisé injustement par la volonté des deux grands empires. Nous prions pour la réunification de votre pays. Je crois que la paix s'approche de jour en jour grâce aux activités illimitées du président Man Hee Lee de HWPL et de son organisation, et également grâce au désir sincère des millions de personnes. Je suis profondément reconnaissant pour le fait que votre organisation met en pratique les initiatives de paix avec les plans d'action concrets. La DPCW est un document parfait et équilibré qui peut être le fondement de la solidarité pour le maintien de la paix dans tous les pays du monde. Je pense que tous les dirigeants des pays doivent soutenir la DPCW. »
A la fin du festival, tout le stade fut rempli de lumières et des chants de 100.000 participants qui ont entonné, « Nous sommes un ! » en aspirant à un monde harmonieux de paix.
Le président Man Hee Lee de HWPL, hôte de ce festival, a délivré un message de remerciment à tous les convives en disant : « J'ai remarqué que personne sur cette terre ne souhaite la guerre, mais la paix. C'est pourquoi je suis sûr que la paix s'accomplira sur terre. Tous les médias, les anciens et actuels présidents, les juges en chef, les doyens des facultés, les ministres de l'éducation, les présidents des parlements de chaque pays ont exprimé leur soutien aux 10 articles et 38 clauses de la DPCW, et ils signent un MOU avec HWPL. Je remercie encore une fois les hommes politiques, les chefs religieux et les représentants d'organisations de leur appui à la réunification pacifique de la péninsule coréenne et d'avoir crié ensemble ‘Nous sommes un !' »