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24 Heures au Bénin

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Le nombre des allocataires augmenté à plus de 100%

Tue, 10/09/2018 - 12:58

C'est à travers un message adressé aux acteurs du monde universitaire que le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique révèle les actions nobles engagées dans l'enseignement supérieur notamment les allocations universitaires qui des années durant n'ont jamais été autant organisées.
La gestion des allocations universitaires devient de plus en plus perfectionnée. Depuis l'arrivée à la tête de la nation du gouvernement du Nouveau départ, les actions en direction des étudiants sont de plus en plus réconfortantes. Dans un message du ministre Marie Odile Attanasso adressé aux acteurs des universités nationales, plusieurs réformes ont été faites dans l'enseignement supérieur. Entre autres, les allocations universitaires. Selon le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, « la mise en place d'une plateforme informatique de gestion des allocations universitaires et leur bancarisation aux fins d'assurer la célérité dans leur traitement et le paiement à bonne date aux étudiants, est devenue une réalité depuis la rentrée académique 2016-20117 ». Cette nouvelle forme facilitant la fluidité et la régularité des allocations a conduit à la prise d'un décret visant à améliorer les pratiques existantes. « Une réforme importante a consisté en la prise du décret n°2017-155 de mars 2017 pour une amélioration remarquable des pratiques alors en cours », souligne le ministre. Ainsi, « l'application de ce décret a conduit à retenir un effectif global de 29.977 allocataires. Ce nombre couvre 14.197 anciens et 15.780 nouveaux soit une augmentation de plus de 100% du nombre de bénéficiaires ».
Il faut comprendre à travers ce nombre que « Les nouveaux allocataires sont des étudiants qui démarrent la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019 ». Ce qui fait augmenter le montant initial des allocations. « La fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée et le budget alloué au payement des allocations au titre de 2018-2019 qui s'élève à 10 milliards de FCFA, ont donc produit un boom d'étudiants allocataires béninois ». Il est à noter dans le message du ministre Attanasso que « l'augmentation des fonds alloués aux bourses 2018 a permis d'apurer des arriérés d'allocations sur la période de 2015 à 2017, à hauteur de 14.911.935.889 FCFA ». C'est donc grâce à la volonté réelle du gouvernement et le dynamisme du ministre que cette révolution a pu être effective. On note donc que « Les allocations de l'année en cours assurées à fin août pour 3.346.117.582 FCFA soit à cette date, 18.258.053.471 FCFA engagés en 2018 au titre des allocations universitaires contre 7,5 milliards FCFA en moyenne par an jusqu'en 2015 à la veille de l'avènement du régime du Nouveau départ ». L'assainissement dans le secteur d'octroi et de gestion des allocations universitaires n'est plus à conter. Les actions en parlent d'elles-mêmes.
Giscard A.

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Le directeur du CEG2 retrouvé mort chez lui

Tue, 10/09/2018 - 12:50

Les enseignants et apprenants du CEG 2 de Bohicon sont en deuil suite au décès du sieur Brice Vidéta Kottin, précédemment directeur dudit Collège. Agé de 49 ans environ, son corps sans vie a été retrouvé, ce lundi 08 octobre 2018, à son domicile à Bohicon.
Selon les informations, le défunt n'était pas à son bureau lundi matin. L'ayant appelé plusieurs fois sur son téléphone en vain, le censeur de l'établissement et une délégation d'enseignants se sont rendus au domicile du sieur Brice Vidéta Kottin. Son corps a été retrouvé sans vie dans sa chambre, où il habitait seul.
Les services compétents ont constaté que le directeur Brice Vidéta Kottin est décédé dans la nuit de dimanche au petit matin de ce lundi.
Ses collègues ont confié qu'il a passé le week-end en famille à Glazoué avant de rentrer chez lui. Les causes réelles de sa mort restent inconnues.
Etant en poste depuis 2016 au CEG2 de Bohicon, il exerçait aussi la fonction de directeur au CEG de Kinta, dans la commune d'Agbangnizoun.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

La majorité présidentielle passe à l'offensif

Tue, 10/09/2018 - 10:48

Les partis ou blocs de partis politiques soutenant les actions du chef de l'État se montrent désormais très actifs sur le terrain. Ce qui leur donne une longueur d'avance sur ceux de l'opposition.
On ne doute plus du combat des partisans du chef de l'État. De démonstrations en démonstrations, le coup de maître sort ses griffes. Tous les départements, voire les communes et arrondissements sont de manière presque simultanée, animés tous les week-ends. Personne ne veut se laisser surprendre. Chacun prend son bâton de commandement pour rallier les populations de sa circonscription électorale derrière le chef de l'État. Pour le moment, seule l'opposition reste fébrile. Le combat sur le terrain se remarque déjà dans le camp présidentiel avec la sensibilisation hebdomadaire des populations pour accompagner le chef de l'État. C'est désormais clair, la majorité présidentielle ne veut laisser aucun espace libre pour l'opposition. Que ce soit dans l'Atlantique ou le Littoral, le Mono ou le Couffo, le Zou ou les Collines, l'Atacora ou la Donga et même le Borgou ou l'Alibori, les actions du chef de l'État pour un Bénin révélé sont chantées comme une hymne aux couleurs du PAG. Les adhésions se font à la vitesse du son. A quelques mois des prochaines élections, force est de constater que la mouvance présidentielle prend de l'avance sur le terrain. De quoi rassurer le chef de l'État. 2019 s'annonce très palpitant dans le rang de la majorité présidentielle. La mobilisation sur le terrain démontre déjà la force de certains dans leur fief électoral. Même si certaines choses restent à régler, il faut dire que le combat ne serait pas amusant. Chacun s'y met déjà pour sortir sa tête du jeu.

Le bien fondé du système partisan

Il n'est plus question d'un combat personnel. Le vote du nouveau code électoral et celui portant charte des partis politiques donnent déjà des résultats. La formation de grands blocs avec des ralliements qu'on ne pouvait soupçonner, témoignent déjà de la réalité de la chose. Les soutiens quotidiens entre les partis ou alliances de partis révèlent l'unité prônée par les nouvelles lois. Le réformes politiques qui exigent la fin des partis individuels s'imposent sur le terrain. Les formations s'unissent déjà pour une même idéologie et un combat unique. La création du bloc Progressiste avec les ténors de certains partis ou alliances de partis montre ainsi l'importance du système partisan prôné par le chef de l'État. D'un autre côté, c'est l'organisation en Parti Républicain d'un second bloc formé avec d'autres soutiens du chef de l'État. Les deux blocs qui d'ailleurs sont constitués des partis ou alliances de partis représentés du nord au sud et de l'est à l'ouest, dénotent de cette volonté d'unir les forces pour un combat réel et commun.

Giscard AMOUSSOU

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La position de l'UDBN sera connue au cours du congrès du 20 octobre

Tue, 10/09/2018 - 10:42

La présidente du parti Union pour le développement d'un Bénin Nouveau (UDBN), Claudine Prudencio, a apporté des clarifications sur certaines rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. Interviewée sur la Diaspora FM, elle s'est prononcée entre autres sur l'appartenance de son parti à l'un des deux blocs politiques pro-Talon en formation.

Dans le cadre de la réforme du système partisan au Bénin, plusieurs partis proches de la mouvance présidentielle sont en négociations pour la formation de deux grands blocs politiques. Sur les réseaux sociaux et divers médias beaucoup de confusions règnent sur la position du parti UDBN. Par rapport à ces rumeurs, la présidente du parti a affirmé qu'aucune décision n'a été encore prise « car l'organe suprême de l'UDBN qui porte toutes les décisions du parti est le congrès ». Selon Claudine Prudencio, seule la décision de ce congrès qui se tiendra le 20 octobre 2018 va orienter tout le monde. « Nos statuts sont très clairs. L'organe suprême, c'est le congrès », a-t-elle martelé.
La présidente de l'UDBN a rappelé que même le Chef de l'Etat a dit à ceux qui doivent venir à lui d'aller d'abord faire leur congrès. « Mais nous, on n'a pas fait de congrès et on fait écrire partout qu'on est dans tel et tel bloc », a-t-elle déploré.
Au petit matin du 21 octobre 2018, renseigne la présidente, la décision finale sortira et tout le monde sera situé.
S'agissant de la polémique d'une vidéo sur les réseaux sociaux où on accuse la présidente du parti de régionalisme, Claudine Prudencio a précisé que non seulement les éléments sont sortis de leur contexte, mais aussi et surtout ils sont utilisés à dessein pour déstabiliser l'UDBN et semer la confusion pour distraire les militants et militantes.
Face à ces attaques, elle « appelle au calme et à la quiétude des citoyens qui ne doutent point du sens du civisme et des nobles idéaux qui fondent l'UDBN ».
Pour la présidente, les défis électoraux en démocratie et en décentralisation sont des enjeux de proximité et de représentativité nécessitant la confiance surtout et en tenant compte du taux élevé d'illettrisme. « (..) C'est ma langue que j'ai parlée. J'ai parlé la langue au peuple et les gens ne savent pas ce que l'autre a dit et j'ai donné cette réponse-là », a confié l'Honorable Claudine Prudencio.
Rappelant qu'elle est une femme très bien éduquée, la présidente du parti a indiqué que les propos tenus dans cette vidéo de 2011 ne sont pas du tout des injures. « Ce que j'ai dit n'est pas du tout du régionalisme », a-t-elle clarifié.
« Que personne ne pense qu'on peut déstabiliser Claudine Prudencio et raconter n'importe quoi sur elle », a ajouté la présidente de l'UDBN.
Elle exhorte les braves et vaillants militants de l'UDBN au calme et à ne pas succomber à la manipulation et aux chantages. « Les militants et les sympathisants de l'UDBN doivent attendre le 20 octobre 2018 et le congrès va délibérer en toute liberté sur le sujet. Et tout le monde verra ce qui va se passer. Les militants de l'UDBN doivent rester sereins », a-t-elle conclu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les clarifications de l'Honorable Claudine Prudencio

Mon, 10/08/2018 - 23:24

Mme Claudine Prudencio, Présidente du parti Union pour le développement d'un Bénin Nouveau », est montée au créneau ce jour pour apporter des clarifications au sujet de l'appartenance de son parti à l'un des deux blocs politiques pro-Talon qui verront bientôt le jour dans le cadre de la réforme du système partisan au Bénin. Elle s'est confiée à nos confrères de Diaspora FM.

Honorable Claudine Prudencio Bonjour !

Bonjour à vous Monsieur le journaliste.

Votre parti est aujourd'hui sous les feux de la rampe parce que beaucoup de confusions règnent sur la position de votre parti par rapport aux grands partis de la mouvance présidentielle en gestation. Qu'est-ce qui peut expliquer cette situation ?

Merci beaucoup Monsieur le journaliste pour l'occasion que vous m'offrez pour pouvoir une fois pour de bon dissiper le doute qu'entretiennent les réseaux sociaux et médias divers. Consciente de la portée de la confusion inhérente à l'ouverture des négociations avec l'un des grands regroupements du pays, je voudrais dire aux braves et vaillants militants de l'UDBN qui résistent et refusent de succomber à la manipulation et aux chantages aussi de se calmer car l'organe suprême de l'UDBN qui porte toutes les décisions du parti est le congrès. Il se tiendra le 20 octobre prochain. Je ne vois donc pas pourquoi tout de suite les gens se sont lancés dans cette communication tout azimuts. Tout le monde doit attendre le congrès. Je l'ai dit la dernière fois dans un communiqué à tous les militants. Les militants et les sympathisants de l'UDBN doivent attendre le 20 octobre 2018 et le congres va délibérer en toute liberté sur le sujet. Et tout le monde verra ce qui va se passer. Les militants de l'UDBN doivent rester sereins.

Mme la Présidente, on vous a vu dans une vidéo qui fait polémique sur les réseaux sociaux où on vous accuse de régionalisme. Que pouvez-vous répondre à ces attaques ?

Il n'est plus un secret pour personne que le parti UDBN que je dirige et ma personne font l'objet depuis quelques jours d'une série d'attaques sur les réseaux sociaux et autres canaux de diffusion d'informations officielles et officieuses. Face à ces attaques, je tiens à préciser que non seulement les éléments sont sortis de leurs contextes, mais aussi et surtout ils sont utilisés à dessein pour déstabiliser l'UDBN et à semer la confusion pour distraire les militants et militantes. Pour ce faire, je voudrais en appeler au calme et à la quiétude des citoyens qui ne doutent point du sens du civisme et des nobles idéaux qui fondent l'UDBN. Je m'en voudrais de ne pas rappeler que les défis électoraux en démocratie et en décentralisation sont des enjeux de proximité et de représentativité nécessitant la confiance surtout et en tenant compte du taux élevé d'illettrisme. Il faut parler sa langue. Et c'est ma langue que j'ai parlée. J'ai parlé la langue au peuple et les gens ne savent pas ce que l'autre a dit et j'ai donné cette réponse là. Je suis une femme très très bien éduquée. Ceux qui connaissent Claudine Prudencio savent très bien que je suis une femme bien éduquée. Je n'ai jamais insulté quelqu'un dans ma vie et ce que j'ai dit dans cette vidéo de 2011 n'est pas du tout des injures. Ce que j'ai dit n'est pas du tout du régionalisme. Donc, que personne ne me mêle à cette affaire de régionalisme ! Le Bénin est un et indivisible. Je le sais très bien. Que personne ne pense qu'on peut déstabiliser Claudine Prudencio et raconter n'importe quoi sur elle.

Qu'avez-vous à ajouter pour rassurer tous vos militants et tous ceux-là qui sont prêts à se donner pour vous et qui luttent à vos côtés ?

Je vais simplement demander aux militants d'attendre le congrès du parti que nous organisons le 20 prochain. C'est la décision de ce congrès qui va orienter tout le monde parce que dans nos statuts et autres, l'organe suprême de décision, c'est le congrès. C'est vrai que les militants m'ont mandaté pour participer aux négociations et parler en leur nom. Mais ils ne m'ont pas demandé de prendre de décision à leur place. Nos statuts sont très clairs. L'organe suprême, c'est le congrès. Au petit matin du 21 octobre 2018, la décision finale sortira et tout le monde sera situé. J'exhorte donc les uns et les autres au calme tout simplement. Les membres de l'UDBN n'ont qu'à se calmer. Le Chef de l'État lui-même a dit à ceux qui doivent venir à lui d'aller d'abord faire leur congrès. Mais nous on n'a pas fait de congrès et on fait écrire partout qu'on est dans tel et tel bloc. Non, non pas du tout. On attend notre congrès.

Propos transcrit par El-Hadj Affissou Anonrin

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Mon, 10/08/2018 - 22:42
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Le parlement se conforme aux injonctions de la Cour constitutionnelle

Mon, 10/08/2018 - 18:41

Les députés de la 7ème législature ont repris le chemin de l'hémicycle ce lundi 08 octobre 2018 dans le cadre des travaux de la 5ème session extraordinaire de l'année 2018. Sous l'égide du président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, les parlementaires ont revu les dispositions des articles 227, 244, 249 et 308 du nouveau code électoral déclarées contraires à la constitution par la Cour constitutionnelle lors du contrôle de constitutionnalité le 2 octobre dernier. Au terme des débats, ces articles ont été revus et adoptés par l'unanimité des députés présents et représentés à l'Assemblée nationale contre 07 voix et 00 abstention.
Après avoir adopté le document final du code électoral, le président de l'Assemblée nationale a suspendu les travaux et annoncé la reprise pour le mardi 09 octobre 2018.
Ainsi, les députés vont se consacrer dès ce mardi, à l'examen de la proposition de loi portant traite des personnes en République du Bénin, second dossier inscrit à l'ordre du jour de la 5ème session extraordinaire de l'année 2018.
F. A. A.

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François Abiola adhère au Parti Républicain

Mon, 10/08/2018 - 17:58

Le Mouvement espoir du Bénin (MesB) du professeur François Abiola est désormais membre du Parti Républicain (PR). C'est la décision prise par le bureau exécutif du mouvement élargi à sa base au cours d'une séance extraordinaire d'information, d'analyse et de décision, ce dimanche 07 octobre 2018, à Cotonou.
Selon François Abiola, il est important de mettre les expériences acquises au profit du nouveau parti en création. Le président du MesB invite ses militants à rester vigilants et surtout positifs pour un aboutissement heureux de l'engagement. « Restez vigilants mais positifs et comme l'a dit l'autre ‘'dans ce voyage groupé dans l'obscurité », a lancé l'ancien premier ministre.
François Abiola rejoint ainsi Me Adrien Houngbédji, les partis membres du "Bloc Dynamique Unitaire", le RND de Jean-Michel Abimbola, la coalition Bénin En Route (BER) de Jean-Baptiste Houngue, l'UDBN de Claudine Prudencio, l'ABT du ministre d'État Bio Tchané ainsi que plusieurs autres mouvements politiques. Ainsi s'agrandit le Parti Républicain, le second grand regroupements politiques de la majorité présidentielle pour législatives de 2019.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les avocats du barreau béninois entretenus sur le Ppp

Mon, 10/08/2018 - 12:37

Le cinquième séminaire de formation sur les contrats publics internationaux et les Partenariats publics privés (Ppp) a lieu les vendredi 5 et samedi 6 octobre 2018 à Cotonou. Organisé à l'intention des avocats du barreau béninois, ledit séminaire a été coanimé par la présidente de la septième chambre du Conseil d'Etat en France, Christine Maugue, et le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Joseph Djogbénou.

Lancée par le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum, cette session de formation, placée sous le thème « La pratique et le contentieux des marchés publics et des Partenariats publics-privés », est soutenue par l'Ambassade de France près le Bénin.
Le bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin, Me Yvon Détchénou, a mis l'accent sur le bien fondé d'une telle formation pour les avocats.
« Le programme d'actions du gouvernement comporte 49 projets phares, d'une valeur d'environ 9 milliards. 70% sont mis en œuvre par marchés publics et quasiment 61% par le secteur privé », a indiqué le bâtonnier. Il rappelle que le Code de passation des marchés publics et la loi sur le Partenariat public-privé restent un vivier indispensable pour les avocats. Ceci dans un contexte béninois marqué par le recours fréquent aux marchés publics et la promotion du Partenariat public-privé (Ppp). Me Yvon Détchénou souligne que plusieurs aspects de la loi ne sont pas encore appliqués par les praticiens et les juristes.
Le bâtonnier a exprimé toute sa reconnaissance à l'ambassadrice de France et à Me Yvon Poulet, avocat au barreau de Paris, pour leur implication active dans l'organisation de la formation.
L'ambassadrice de France près le Bénin, Véronique Brumeaux, a souligné le partenariat qui lie le barreau béninois et le barreau français. « Avec la promulgation de la loi sur le Ppp, il convient d'en maîtriser les contours pour mieux encadrer sa mise en application. Cette formation est l'occasion d'aborder la responsabilité pénale et sociale des entreprises, le contentieux des contrats (...). La réflexion sur le Partenariat public-privé issue du droit anglo-saxon est aussi une occasion de réfléchir sur sa mise en œuvre dans un contexte romano-germanique », a rappelé le diplomate.
Pour le ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Quenum. « Tout ce qui s'articule autour du Ppp, comme d'ailleurs la commande publique, constitue un cadre nouveau (…). Les contrats de Ppp sont un moyen privilégié de développement et un moyen d'activité extraordinaire que la loi met au service des avocats (…) », a-t-il déclaré. Il s'est dit heureux de l'aboutissement de ce partenariat entre les barreaux béninois et français.
Pour Séverin Quenum, « Il y a dans ce partenariat de grandes opportunités d'échanges ».
G.A.

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Salimane Karimou rend hommage aux enseignants

Mon, 10/08/2018 - 10:24

La ville de Natitingou a accueilli, ce vendredi 5 octobre, les manifestations officielles de la célébration de la 25ème édition de la Journée Mondiale de Enseignants au Bénin. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou.
" Le droit à l'éducation, c'est aussi le droit à un personnel enseignant qualifié ". C'est le thème de l'édition 2018 de la journée internationale de l'enseignant. Au nom de ses collègues en charge de l'éducation au Bénin, le ministre Salimane Karimou a honoré cette journée dédiée à l'enseignant. Il reconnaît à juste titre le rôle plus qu'important que jouent les enseignants dans le système éducatif. " Je voudrais surtout vous rendre hommage, à vous femmes et hommes de bonne volonté qui avez choisi la noble et exaltante profession d'enseignant et qui vous attelez quotidiennement et sans relâche à la délicate tâche de modelage de l'intelligence et de l'esprit de vos apprenants ", a déclaré le ministre. Salimane Karimou a dit tout son satisfecit aux efforts fournis par ceux-ci. " Votre foi, votre abnégation et vos efforts soutenus font de vous les vrais acteurs du développement de la Nation ", a-t-il reconnu. Salimane Karimou se dit heureux de " la place et le rôle primordial que joue l'enseignant dans nos sociétés modernes''. Ce qui mérite l'attention du gouvernement pour ce secteur prioritaire. Il indique entre autres les différents thématiques issues du thème général dont "la professionnalisation du métier d'enseignant ". Selon Salimane Karimou, " la formation de l'enseignant constitue à bien l'outiller pour lui permettre de transmettre facilement le savoir aux apprenants de son temps et de son milieu et, par ricochet, à plusieurs générations d'apprenants ".
Il souligne que "ce sous-thème interpelle chacun de nous sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour faire de notre métier d'enseignant, non seulement un sacerdoce exaltant mais aussi une profession aux arcanes maîtrisées tant sur le plan pédagogique que sur le plan docimologique ".
Le ministre rassure tant les parents d'élèves que les enseignants que le gouvernement du Président Patrice Talon offrira de meilleures conditions possibles de travail. " Nous ne devons d'aucune manière minimiser l'importance et la pertinence des réformes et programmes prévus dans le secteur de l'éducation par le gouvernement ", a souligné le ministre.
Le porte-parole des enseignants, Roméo Péthos, porte-parole du Front d'action des syndicats de l'éducation a dressé le bilan du secteur avec quelques recommandations.
Giscard A.

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La 5ème session extraordinaire de l'année s'ouvre ce lundi

Mon, 10/08/2018 - 10:15

Les députés de la 7ème législature se retrouvent ce lundi 08 octobre 2018 au palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, pour la 5ème session extraordinaire de l'année 2018. Deux principaux points sont inscrits à l'ordre du jour des travaux de cette session. Il s'agit de la finalisation du Code électoral dont les dispositions des articles 227, 244, 249 et 308 sont déclarées contraires à la constitution par la Cour constitutionnelle lors du contrôle de constitutionnalité de cette loi le 2 octobre dernier. En conséquence, elle a décidé que les 4 dispositions inconstitutionnelles sont séparables de l'ensemble du texte voté.
Le parlement va donc se pencher sur cette question et retourner le document au président de la République pour promulgation en vue des législatives de 2019.
Outre cet amendement du code électoral, la Représentation nationale va également se pencher sur l'examen de la proposition de loi portant traite des personnes en République du Bénin.
Cette 5ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale va durer quinze jours.
F. A. A.

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Sondage

Mon, 10/08/2018 - 04:36
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L'enseignement supérieur à l'heure des grandes réformes

Mon, 10/08/2018 - 03:07
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Le point des actions et perspectives dans l'enseignement supérieur

Sun, 10/07/2018 - 22:19

Dans un message adressé, ce dimanche 07 octobre 2018, aux acteurs des Universités publiques, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Atanasso s'est penchée sur les questions relatives au secteur. Il s'agit notamment de la gestion des bourses et autres allocations universitaires, le renforcement des intrants du système universitaire, les infrastructures et équipements, la formation et le recrutement d'enseignants.

La ministre Marie Odile Atanasso a énuméré plusieurs actions menées par le gouvernement pour le bon déroulement de la rentrée universitaire 2018-2019 prévue pour le 15 octobre.
Pour l'amélioration de la gestion des bourses, l'Etat a procédé à la prise du décret n°2017-155 de mars 2017. Selon la ministre, ce décret a conduit à retenir un effectif global de 29 977 allocataires soit une augmentation de plus de 100% du nombre de bénéficiaires. Les nouveaux allocataires, précise-t-elle, sont des étudiants qui démarrent la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019. « La fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée et le budget alloué au payement des allocations au titre de 2018-2019 qui s'élève à 10 milliards de FCFA, ont donc produit un boom d'étudiants allocataires béninois », a affirmé Marie Odile Atanasso.
Par ailleurs, indique-t-elle l'augmentation des fonds alloués aux bourses en 2018 a permis d'apurer des arriérés d'allocations sur la période de 2015 à 2017. « Les allocations de l'année en cours sont assurées à fin août pour 3.346.117.582 FCFA soit, à cette date, 18.258.053.471 FCFA engagés en 2018 au titre des allocations universitaires contre 7,5 milliards FCFA en moyenne par an jusqu'en 2015 à la veille de l'avènement du régime du Nouveau Départ », a précisé la ministre.
En ce qui concerne le renforcement des intrants du système universitaire, depuis 2016, « l'Etat consacre en moyenne chaque année 55.000.000.000 FCFA contre 38.000.000.000 FCFA en 2015, au fonctionnement des universités, de leurs personnels et de leurs programmes d'intervention ». La politique d'allocation des ressources, renseigne la ministre, permet de mettre en phase la reconstruction du système éducatif avec les ambitions économiques du gouvernement.

Les actions au niveau des infrastructures et la formation

Au niveau des infrastructures et équipements au titre de l'année 2016, le gouvernement a réalisé entre autres la construction et l'équipement d'infrastructures administratives, pédagogiques et de laboratoires au profit des universités nationales d'Abomey-Calavi et de Parakou, de l'université d'Agriculture de Kétou ainsi que du Centre universitaire de Sakété, l'acquisition et la réhabilitation en cours d'un domaine à Ouidah, pour abriter la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG).
Dans le cadre de la formation et du renforcement de la qualité des ressources humaines, l'Etat a procédé à la création de nouvelles filières qui rendront les étudiants directement employables à la fin d'une formation courte de 2 ans.
En dehors de cette innovation, plusieurs réformes ont été menées par le gouvernement. Il s'agit entre autres de la création de l'Institut National Supérieur des Classes Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs (INSPEI) ; la création des Instituts Universitaires d'Enseignement Professionnel (IUEP) : huit domaines de métiers ont été retenus par le Conseil des Ministres (agriculture, tourisme, bâtiment, travaux publics, textile, arts et culture, vente et commerce, maintenance des véhicules), l'organisation des examens nationaux de Licence et Master au niveau des Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur.
Aussi, l'Etat a-t-il initié l'organisation des travaux de la sélection des nouveaux bacheliers qui valorise la compétence et assure l'équité et la réorganisation du système d'attribution des bourses pour tenir compte des besoins en formation de l'économie nationale et faciliter leur utilisation optimum.
A travers un programme de recrutement, le gouvernement s'est engagé a doté les universités d'un nombre suffisant d'enseignants en 5 ans. « Le programme de recrutement de 200 doctorants est engagé pour alimenter les écoles doctorales avec l'espoir que dans trois (03) ans les universités publiques du Bénin auront à leur disposition 200 nouveaux assistants », a souligné la ministre de l'enseignement supérieur. Une vague de 100 assistants précise-t-elle a été sélectionnée en juillet 2018 pour être recrutée pour les 4 universités nationales. « Le processus de sélection de 100 nouveaux assistants sur le budget 2019 est en cours », a mentionné la ministre.

La gratuité des frais d'inscription maintenue

Pour le gouvernement, la situation de la gratuité des frais d'inscription, occasionne chaque année un déficit de financement évalué en moyenne à 2 milliards de FCFA. Dans le but de compenser ce déficit important informe la ministre, les responsables des universités publiques ont demandé la réinstauration des frais d'inscription, voire leur augmentation. « (...) en attendant la réflexion prospective sur l'avenir de nos universités et leur gouvernance, sous l'impulsion du Conseil National de l'Education dont le processus d'installation est en voie d'achèvement, le Gouvernement a retenu que les efforts d'investissements de l'Etat seront maintenus et soutenus, pour améliorer le cadre de vie et d'études des apprenants dans lesdites universités », a clarifié Marie Odile Atanasso.
Le gouvernement a donc décidé de maintenir le statu quo sur les droits d'inscription et de formation dans les universités nationales. Par ailleurs, « il n'y a ni retour des frais d'inscription, ni augmentation des frais de formation dans les universités nationales au titre de l'année académique 2018-2019 ».
« (...) les subventions seront accordées aux Universités nationales dans les mêmes conditions que l'année précédente, avec une possibilité d'augmentation, si les demandes exprimées par les rectorats sont justifiées », a conclu la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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« L'horizon est aujourd'hui dégagé et nous sommes sereins pour la suite » (Gaston Zossou)

Sun, 10/07/2018 - 20:52

Invité sur l'émission Zone franche de ce dimanche, le directeur général de la Loterie nationale du Bénin (LNB) a été questionné sur le bilan des deux ans et demi du chef de l'Etat. Gaston Zossou n'a pas manqué d'interpellé les opposants notamment l'ancien président Boni Yayi sur la dernière lettre à la Nation.
Par rapport à la situation de Sébastien Ajavon qui une fois de plus est interpellé par la justice alors que le dossier est déjà vidé sans appel, Gaston Zossou affirme que « dans un contexte de bonne civilité un citoyen qui est appelé à répondre devrait comparaître pour sa bonne foi ». Sur ce que le dossier est déjà jugé en sa faveur en première instance, il souligne que « Peut-être qu'il y a des éléments nouveaux qui veulent qu'on interpelle les gens ». Il estime que ce n'est jamais agréable de parler des personnes qui sont en difficulté. ‹‹Je suis convaincu même que pour les hommes les plus innocents, être appelé par le juge n'est pas toujours agréable », souligne-t-il avant d'ajouter que « La justice est la même pour tous et sera la même pour tous ».
La poursuite de certains hommes qui font d'eux des héros n'est pas un problème selon lui car il estime que « Si nous le rendons populaire, on lui fait du bien. Ce n'est jamais agréable de tirer sur l'agréable. Pour nous autres qui avions été victimes de persécutions, la situation n'est pas la même avec ce qui se passe actuellement››. On n'a pas besoin selon lui, de cela mais des comportements peuvent le permettre. « Devant les lois de la République, nous sommes égaux. On n'a pas dit que parce qu'il est chef de parti, il faut des grâces spéciales. Que la justice fonctionne et que les citoyens reconnaissent la liberté de la justice et qu'on vive dans un milieu judiciaire et juridiquement civilisé », confie l'ancien ministre de la communication de feu Général Mathieu Kérékou. Pour ce dossier renvoyé au 18 octobre prochain, M. Zossou souhaite ‹‹que le jugement soit contradictoire et que celui qui est accusé ait les moyens de se défendre ».
Sur le bilan à mi-parcours du chef de l'Etat, le DG de la LNB, à travers un schéma, indique : « Je note que beaucoup de choses ont changé positivement ». Selon Gaston Zossou, « des réflexions sont menées pour que les bases d'un développement économique réelle soient jetées. Les hommes politiques devraient comprendre. Quand on est au pouvoir, on cherche à le conserver, à réformer et à bâtir (…) ».
Face aux invectives de l'opposition, le supporter de la mouvance affirme que « quand on est dans l'opposition, on fait des propositions concrètes ». Entre autres forces du pouvoir en place, Gaston Zossou dresse un tableau reluisant. « Je constate que les délestages qui sont un préjudice réel pour l'économie n'existent plus. L'eau potable aujourd'hui par le nombre de forages dans les localités, est entrain de bouger et les actions sont saluées par les institutions internationales. En matière de santé, il y a des réflexions sérieuses qui sont en cours. Les soins à l'extérieur qui font des dépenses inutiles pour l'Etat et des manigances diverses ont cessé. Aujourd'hui, il y a des plateaux techniques qui se réalisent pour permettre de donner des soins adéquats dans le système sanitaire, les cantines scolaires qui offrent des repas chauds à nos écoliers issus de familles défavorisées et pour permettre à nos parents dans les localités reculées, le maintien des enfants à l'école,. On fait aujourd'hui du social structuré », liste-t-il.
Pour la situation financière des parents qui ont de difficultés à inscrire les enfants, Gaston Zossou avoue qu' « Il a toujours été dur pour les parents de satisfaire les besoins scolaires des enfants ». Bien que peiné des difficultés des populations, il rassure que tout ira pour le mieux. « Je suis très gêné que les personnes qui se sont attachées à la tâche pendant dix ans veulent que tout se réalise en moins de temps à deux ans ». Pour lui, « il n'y a pas de progrès sans douleurs. Nous savons que ce que nous vivons aujourd'hui est le résultat de ce que nous avions fait hier. Ceux qui parlent ne sont pas ceux qui ont mal. Ceux qui ont mal se lèvent tôt pour régler leurs problèmes ».
Par rapport à ce qu'il regrette des deux années du pouvoir, Gaston Zossou indique qu'il ne veut pas en ajouter à ceux qui en parlent pour leur donner plus de tord. Pour lui, le chef de l'Etat « a manqué de ne pas se laisser embarrasser par ceux qui n'avaient d'autres moyens que de dire des malédictions. Il a manqué de ne pas avoir peur. Il a manqué de dire si c'est ça, je cesse ».
Pour le directeur de la LNB, « il y a deux années en arrière, 80% des médicaments que nous consommons étaient fournis par des gens qui n'en ont pas la capacité et qui les imposent aux acteurs pharmaceutiques. Celui qui a dit halte à tout cela doit être félicité ». Il assure que « L'horizon est aujourd'hui dégagé et nous sommes sereins pour la suite ».
Sur le plan politique, Gaston Zossou indique que « Le système partisan qui s'impose aux partis politiques devrait être des visions pour la vie. Il peut avoir une extrême gauche et une extrême droite ». Quant à l'héritage de la jeunesse, il avoue ses regrets. « J'ai toujours été gêné par la pensée qui oppose les aînés à la jeunesse. Ce qui me dérange, le jeune ne conteste par ses parents à la maison mais ses aînés en politique. Le jeune deviendra aussi aîné ». Selon lui, « Plus de 200 partis politiques, ce n'est pas de l'idéologie qui est véhiculée. Il fallait aller vers les regroupements ».
Faisant un procès à l'ancien chef de l'Etat au regard de sa lettre adressée à la Nation, le directeur dira : « Quand on a gaspillé hier ce qu'on doit manger, il est normal qu'on soit embarrassé aujourd'hui. Je suis gêné que des personnes qui ont eu à gérer ce pays pendant 10 ans avec le résultat qu'on leur connaît, en vienne à faire des procès à l'actuel chef de l'État ». Comparant les actions posées par les gouvernants d'hier alors que le présent doit être conté, il affirme : « Ne me demandez pas de couper le passé du présent. Ce que nous vivons aujourd'hui a ses soubassements dans le passé ». S'adressant à l'ancien chef de l'État, il indique que « je lui dois du respect comme ancien président de la République et je reste le devoir à un acteur politique qu'il est ». Mais pour Gaston Zossou, « la jeunesse que magnifie aujourd'hui Boni Yayi est celle-là même à qui il voulait donner du ballon hier pour qu'elle lui colle la paix ». Il estime que « Ce n'est pas bien de comploter contre l'effort, ce n'est pas bien d'appeler le malheur sur son pays et vous savez que c'est ce qu'ils font aujourd'hui ». Pour lui, l'ancien président n'a plus un mot à dire dans la gouvernance actuelle.
Giscard AMOUSSOUTu

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Le Cos-Lépi invite les citoyens à se déplacer vers leur centre de vote

Sun, 10/07/2018 - 20:25

Le Cos-Lépi informe tous les citoyens en âge de voter, que le Fichier Électoral National (FEN), est affiché dans tous les centres de vote du 04 au 18 octobre 2018 sur toute l'étendue du territoire national. Ceci dans le cadre de l'actualisation du fichier électoral pour le compte des élections législatives 2019.
Les citoyens béninois inscrits dans la base des données sont priés de faire le déplacement vers leur centre de vote. Ils auront entre autres à vérifier leur présence effective sur la liste électorale, l'orthographe de leur nom, et informer des personnes décédées pour leur radiation du fichier électoral.
Aussi, le citoyen pourra-t-il demander un transfert si son centre de vote ne lui ait pas convenable.
Pour toutes les corrections, les citoyens sont invités à se rapprocher de leur chef de quartier ou chef de village qui prendra les informations nécessaires dans le but de la rectification des erreurs par le Cos/Lépi.
Chaque citoyen est appelé à participer à cette phase d'actualisation dans le but d'exercer convenablement son droit de vote.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le bloc Dynamique Unitaire devient Parti Républicain

Sun, 10/07/2018 - 20:21

Après la constitution du Bloc progressiste, le second bloc de la majorité présidentielle a vu le jour ce samedi 06 octobre 2018. Il s'agit du Parti Républicain (PR) qui regroupe le PRD de Me Adrien Houngbédji, les partis membres du "Bloc Dynamique Unitaire", le RND de Jean-Michel Abimbola, la coalition Bénin En Route (BER) de Jean-Baptiste Houngue, l'UDBN de Claudine Prudencio et plusieurs autres mouvements politiques.
Par cet acte, ces anciennes formations politiques se fusionnent au profit du nouveau grand parti politique.
Le Parti Républicain se veut la véritable machine à gagner du président Patrice Talon. De source proche du parti, le logo sera dévoilé dans les prochains jours et respectera les accords initiaux. Mieux, les clauses qui régissent son fonctionnement, prévoient la renonciation des partis constitutifs, à leurs attributs pour une durée de dix ans.
Le Parti Républicain réaffirme son ouverture à toutes les autres forces politiques du pays qui aimeraient prendre une part active dans les prochaines grandes victoires du "Nouveau départ".
F. A. A.

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L'impact des regroupements ethniques régionaux sur la démocratie

Sun, 10/07/2018 - 16:41

L'émission 90 min pour convaincre de ce dimanche 7 octobre 2018 a reçu le Professeur Denis Amoussou Yéyé, Directeur de recherche honoraire, Martin Assogba, directeur exécutif de l'Ong Alcreer, et le Général Mama Sika, membre de Convergence d'action pour l'unité nationale du Bénin. Ils ont décrypté l'actualité relative au regroupement ethnique.

« Regroupements ethniques régionaux au Bénin, impact sur la démocratie ». Telle est la thématique sur laquelle les invités de Henri N'dah Sékou et Marie Léa Yémadjro ont opiné.
Au sujet de l'impact de l'Initiative de Nikki par rapport aux propos qui ont conduit le porte-parole devant les juridictions, les invités ont donné leur appréciation personnelle. Selon le professeur Denis Amoussou Yéyé, « C'est regrettable lorsqu'il s'agit des jeunes. Ils sont souvent agités ». Il ne partage pas les propos de cette jeunesse qui se dit révoltée. Le professeur estime qu' « On peut dire des choses sans faire de bruit ». La situation relative au nord et au sud n'est pas du goût de celui-ci puisqu'il se demande pourquoi c'est un malaise que le nord soit lésé car « après le président Soglo, nous avons eu deux présidents du nord ». C'est en réalité, dira-t-il, le problème des pesanteurs socio-administratives. Martin Assogba affirme être choqué par les propos de ces jeunes. « J'ai trouvé que ce n'est pas bien. (
...). Ces propos du genre même si c'est hérité, tout héritage n'est pas bon a perpétué », déplore le président de l'Ong Alcreer.
Ceci est d'autant plus vrai qu'il signale que « Aujourd'hui par exemple, on lutte contre l'excision. C'est parce que ce n'est pas bon. Maintenant pourquoi végéter encore dans les comportements néfastes ».
Pour le Général Mama Sika, « Il faut que l'on essaye de cadrer les choses ». Mais avant, il pense qu'il faut « d'abord chercher à décrypter les propos des jeunes. Les jeunes ont fait cas de ce qu'ils ressentent contre le pouvoir ». Il regrette l'absence d'un creuset pouvant permettre de régler certains différends. « Ce qu'il faut comprendre, nous n'avons pas de creuset pour régler ces problèmes. Les jeunes ont dénoncé la hausse des droits à l'Université de Parakou par exemple. S'ils se sont trompés, il faut les ramener à la raison », souligne le général. Il ajoute que « la jeunesse a besoin d'être cadrée. On peut être beaucoup plus souple avec les jeunes et leur montrer que ce n'est pas comme ça il faut agir ». Martin Assogba pense plutôt « qu'il y a des gens qui incitent la jeunesse. Il y a des propos tenus à côté de la jeunesse et c'est cela qu'ils sont venus dire. Même si ce sont des revendications légitimes, il y a des thèmes pour le dire. Ce sont des jeunes qui ont un certain âge. Il y a des manières douces pour le dire ».
Concernant les regroupements politiques en cours, chacun démontre selon ses intimes convictions. Denis Amoussou Yéyé met en exergue dans cette situation, la question sociologique puisqu'il indique « il y a les pesanteurs socio-anthropologiques, les hommes sont têtus. Les hommes ont leur égo ». Pour lui, « Le premier bloc va marcher parce qu'ils ont commencé depuis 11 ans. L'UN va réussir mais le second ce n'est pas évident ».
Le directeur exécutif de l'Ong Alcreer avoue être d'accord avec les réformes politiques qui mettent fin aux regroupements existants. ‹‹Avant, c'était des alliances qui viennent pendant les élections. La politique de diviser pour régner n'existera plus », soutient-il.
Au sujet des fêtes identitaires qui pourraient instaurer des rivalités ethniques, M. Assogba souligne que « Les fêtes identitaires permettent le développement ». Il pense que malheureusement à travers ces fêtes, « Les politiques sont en quête de bétail électoral ». Et ce qu'il faut faire dans ce cas « C'est la conscientisation des fils et filles. Dans ce que nous faisons, il n'a pas forcément l'unanimité ». Il donne l'exemple d'un homme politique qui dit que « L'intelligence de ces Dahoméens ne peut pas leur permettre de se mettre ensemble pour penser développement. C'est la question de mentalité qui est le problème ». Selon l'enseignant chercheur Amoussou Yéyé, « A part l'aspect festif, ils parlent de développement. Le résultat, c'est plus facile de se réunir ».
Même s'il regrette qu'il y ait une perte au niveau de la fierté nationale puisque la côte de l'éducation civique se perd. Le Général Chabi Mama Sika dira que « L'erreur vient déjà de la conférence nationale où on a laissé certains parler et on a interdit à d'autres ». Il martèle qu' « au niveau de cette conférence, il y a des choses qui ont été décidées qui ne sont jamais respectées ». Pour cela, le général confie que chacun de nous apprécie son bonheur à sa manière. ‹‹Les politiciens ont une grande part de responsabilité. On parle de courant politique ailleurs mais ici, c'est le parti de tel ou tel. Il faut une ligne idéologique. Il faut se regrouper selon une philosophie au lieu de dire je vais rejoindre telle ou telle personne », suggère Mama Sika.
Par ailleurs, la situation politique du pays a été appréciée diversement. Pour Martin Assogba, « le développement déséquilibré de notre pays c'est nous-mêmes. Quand on parle de Bénin profond, ça commence par Cotonou où des gens n'ont pas même l'eau potable. Si vous êtes dans un regroupement ethnocentrique, on dit c'est la liberté de s'associer. Cela ne positive rien ». Malheureusement, pour certains, « Nous ne voulons être que leader. Il y a beaucoup qui veulent avoir des titres sans servir la cause du pays. Nous sommes allés dans la conférence sans parler de développement mais de politique », regrette l'acteur de la société civile.
Denis Amoussou Yéyé estime que « Notre développement local est raté. Pour donner le pouvoir aux gens laissez-les. Moi, je ne sors pas de Cotonou parce que les voies ne sont pas en bon état. La décentralisation, c'est l'aménagement du territoire. Il faut repenser un nouveau découpage », suggère-t-il. Martin Assogba se demande comment il n'y aura pas de chômeurs quand tout le monde veut avoir des diplômes. ‹‹Il faut être techniciens. », suggère-t-il en affirmant qu'on a pas de spécialistes dans les corps de métier.
Les invités de la radio nationale ont abordé aussi les questions de l'éducation et les maux qui minent ce secteur. D'autres aspects des réformes du gouvernement ont aussi été examinés notamment les réformes politiques et sociales.

G. A.

Categories: Afrique

Les populations mobilisées à Parakou pour soutenir les actions du Chef de l'Etat

Sun, 10/07/2018 - 12:54

Les forces politiques de la mouvance présidentielle ont tenu, ce samedi 06 octobre 2018, dans une ambiance festive leur première sortie à la place Bio Guerra de Parakou. La cérémonie a été présidée par le député Rachidi Gbadamassi, accompagné du maire Charles Toko, du préfet, du ministre de l'eau et celui des Transports. Elle a également connu la présence des têtes couronnées, sages, cadres et plusieurs autres personnalités.
« Pour nous l'initiative de Parakou, aujourd'hui, c'est l'unité nationale autour du président Patrice Talon. C'est dans le sens de l'intérêt général, l'intérêt supérieur de la Nation », a déclaré le député Rachidi Gbadamassi. Il a énuméré les projets de Parakou, inscrits dans le projet de société du Président Patrice Talon. Il s'agit entre autres du projet Asphaltage et celui de la construction du marché international de Parakou. « Parakou reste et demeure le soutien total sans condition du président Patrice Talon », a-t-il affirmé.
« Ce jour marque le début de la deuxième moitié de notre mandat. Si à la fin de la première moitié, nous avons ce niveau de mobilisation, cela veut dire que le peuple est convaincu de la pertinence des actions qui sont menées par le gouvernement de la Rupture », a souligné le ministre des Transports Alassane Seidou.
Les populations de Parakou sont résolues à apporter leurs soutiens aux actions du Chef de l'Etat, Patrice Talon. « Vous avez le soutien de la jeunesse de la ville de Parakou, pour la lutte implacable contre le fléau de corruption qui gangrène notre pays », a affirmé le représentant des jeunes, Ambali Osseni.
Cette forte mobilisation des populations à cette première sortie des forces politiques de la mouvance présidentielle est la preuve que la ville de Parakou adhère au Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) du président de la République Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

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