You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 4 days 15 hours ago

Le président de la FIFA à Cotonou ce jeudi

Wed, 01/09/2019 - 14:51

Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), INFANTINO Giovanni Vicenzo va fouler le sol béninois, ce jeudi 10 janvier 2019.
Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Mathurin de Chacus, à travers un communiqué, invite le peuple béninois en général et le public sportif en particulier à réserver un accueil digne de l'hospitalité légendaire qui caractérise le Bénin, au président de la FIFA.
A la tête d'une délégation composée entre autres de sa secrétaire générale, DIOUF SAMOURA Fatma Samba et du président de la CAF (Confédération africaine de football), AHMAD Ahmad, INFANTINO Giovanni Vicenzo aura à échanger avec le chef de l'Etat Patrice Talon, le ministre chargé des sports Oswald Homeky et les responsables de la Fédération béninoise de football dirigée par Mathurin de CHACUS, des grands axes des réformes amorcées récemment pour le développement du sport-roi.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Fanicko en tournée européenne dès mars

Wed, 01/09/2019 - 12:48

Du 1er mars jusqu'au 07 avril 2019, Fanicko de Jésus ayant signé avec le groupe Bolard production débute une nouvelle tournée européenne. Le jeune artiste béninois qui a décroché le titre de meilleur artiste de l'année 2018 en rapportant le trophée Bénin Top va se produire en France, en Allemagne, en Suisse et dans d'autres pays.

‹‹ L'artiste à du talent››, reconnaît la Camerounaise Rosette Loé, promotrice du groupe Bolard production et organisatrice de la tournée européenne de Fanicko. « Fanicko est un artiste que j'observe depuis des années. Je trouvais qu'il faisait à un certain moment, une musique qui ressemblait à celle du Cameroun. Au début, je croyais même qu'il était un chanteur Camerounais (...) », a-t-elle déclaré.
Pour Rosette Loé, Fanicko est un artiste qui mérite ce qui lui arrive actuellement, parce qu'il a du travail derrière, et surtout un travail personnel.
« Il se donne à fond. Je suis contente de l'avoir signé et de faire sa tournée avec mes collègues », a confié la promotrice du groupe Bolard production.
Fanicko qui n'est pas à sa première tournée en Europe, fait voyager sa musique au-delà des frontières béninoises.
La star de la musique urbaine sera à nouveau aux côtés de la diaspora africaine et béninoise.
Fanicko, de son vrai nom Olivier Fanick Adjanohoun fait parti aujourd'hui des stars qui font le fierté de la musique béninoise en Afrique et dans le monde.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le sculpteur Sébastien Boko sort de l'ombre avec le soutien du ministre HOUSSOU

Wed, 01/09/2019 - 12:38

Le mercredi 16 janvier 2019, sous le parrainage du ministre de l'Energie, l'Institut français de Cotonou va accueillir le vernissage des œuvres de l'artiste sculpteur béninois, Sébastien Boko.

Inconnu il y a un peu plus de deux ans, Sébastien Boko a été révélé grâce aux soutiens du Ministre Dona Jean-Claude Houssou et son épouse. L'artiste sculpteur béninois, Sébastien Boko, a su saisir la chance que lui a donnée le ministre de l'énergie.
En effet à l'occasion d'une rencontre fortuite, le ministre en charge de l'Energie au Bénin est entré contacte avec le jeune artiste dont les œuvres exposées ont rapidement retenu son attention. « Au cours de l'une de mes marches dominicales avec mon épouse, je suis passé devant l'atelier de son frère et lui, avec des pièces exposées. On s'est arrêté pour les admirer, pour échanger un peu avec son grand frère qui nous a parlé de lui et l'a fait venir. C'est ainsi qu'a commencé, depuis octobre-novembre 2016, notre coopération… ». Voilà comment le ministre Dona Jean-Claude Houssou a expliqué sa rencontre hasardeuse avec l'artiste. Et depuis, ils ne se quittent plus. Mieux, de concert avec son épouse, ils ont entrepris de lui donner un coup pousse afin que ses énormes potentialités soient révélées. Aujourd'hui, le but est presque atteint. Dans l'anonymat presque il y a moins trois ans, Sébastien Boko est passé de l'ombre à la lumière. Ses œuvres sont désormais exposés de par le monde. Notamment dans des pays tels que la France, Israël, Angleterre, Ukraine, Etats-Unis etc.
Le coup de booste nécessaire
Mieux, l'une de ses œuvres orne désormais le bureau du Chef de l'Eat béninois, le Président Patrice Talon. C'est dire que Sébastien Boko a du potentiel. Et le fait de trouver deux âmes généreuses éprises des arts a fait basculer son destin.« C'est une relation entre un artiste et quelqu'un qui apprécie ce qu'il fait, ses œuvres, sa volonté de bien faire et d'aller en profondeur dans ses réalisations. Et surtout, à chaque fois, de se remettre en question. Donc, ce sont tous ces éléments-là qui ont fait qu'à la suite de notre rencontre fortuite, j'ai été inspiré pour aller plus loin dans la connaissance de ce qu'il peut faire et de ce qu'il sait faire. Et effectivement, c'est à partir de là qu'on a commencé à échanger, à avancer ensemble à travers la production d'un certain nombre d'œuvres… », a expliqué le ministre Houssou. A l'en croire, les talents existent au Bénin et n'ont besoin que d'un petit coup de pousse pour éclore.
« Je suis fier d'avoir pu transformer ce que j'appelle l'essai à la consécration grâce au coup de pousse que mon épouse et moi avons pu lui donner. Aujourd'hui, l'une de ses œuvres est exposée à la Présidence, dans le bureau du Chef de l'Etat. Si c'est à recommencer, nous allons le refaire à mille pour cent… Et cela me conforte dans l'idée que je me suis fait de lui en voyant en lui un talent qui méritait d'être accompagné pour mieux se révéler au Bénin, voire au monde. Pour moi, c'est le début de quelque chose qui va se passer dans la vie de cet artiste auquel je crois profondément », dit-il avec fierté.

Categories: Afrique

Des tonnes de coton parties en fumée

Wed, 01/09/2019 - 12:16

Plusieurs tonnes de coton ont été brûlées cette semaine à Kalalé.
Tout est parti d'un feu de brousse selon les informations recueillies sur les lieux. Selon les témoins, cet incident malheureux a été occasionné par un enfant dudit village par ignorance du danger au moment où les producteurs étaient en train de faire le changement d'un camion, à Kakatenin, un village de l'arrondissement de Derassi, dans la commune de Kalalé. C'est ainsi que le feu a embraser le camion en chargement. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée mais des tonnes de coton sont parties en fumée.
Les flammes ont été maîtrisées grâce à l'intervention de la population et d'une équipe de sapeurs-pompiers arrivée de l'usine d'égrenage de Nikki.

G.A.

Categories: Afrique

Des spécialistes éclairent la Cour sur la rentabilité des activités de la structure

Wed, 01/09/2019 - 12:11

Le 13e jour du procès ICC-Services a débuté, mardi 08 janvier 2018, à la CRIET avec un peu de retard en raison de la retransmission de la cérémonie de présentation de vœux des institutions, du corps diplomatique accrédité au Bénin et de la hiérarchie des forces de défense et de sécurité au Chef de l'Etat. A cette nouvelle audience, on note la présence de banquiers, des responsables du ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche. Ces derniers sont invités toujours dans le but de faire avancer le procès ICC-Services.

Le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa n'a pas manqué de présenter ses excuses pour le retard accusé dans le démarrage du procès.
Le procureur spécial, Ulrich Togbonon annonce que l'ex- ministre des Transports et des Travaux publics est convoqué dans le cadre de ce procès pour le 14 janvier prochain.
Pour faire face aux taux d'intérêts, les promoteurs de ICC-Services ont déclaré à la Cour qu'ils investissent dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage. Il est question ici de savoir si ces activités sont rentables pour assumer l'engagement vis-à-vis des déposants.
La Cour a invité des techniciens du domaine de l'agriculture et de l'élevage pour en savoir davantage sur la rentabilité de ces activités.
Avant l'intervention des techniciens, la Cour a invité les promoteurs de ICC-Services à expliquer davantage les activités qu'ils ont eu à mener.

Les responsables de ICC-Services à la barre

La Cour demande à Emile Tégbénou, directeur départemental de ICC-Services comment les activités sont menées dans le secteur agro-pastoral.
Le promoteur de la structure déclare qu'il en sait peu sur l'activité. « C'est le PDG Guy Akplogan qui gère l'agro-pastoral (...). Je suis directeur départemental de l'Ouémé-Plateau et ce que je faisais pour pouvoir fructifier de sous est la location de véhicules », a-t-il renseigné.
La Cour lui notifie qu'il ne peut sortir facilement de cet exercice.
Le sieur Tégbénou signale que les activités agricoles concernent le maïs, le manioc et le soja. Leurs productions selon le promoteur, rapportent si les saisons sont respectées. Il certifie que les revenus issus de ces activités peuvent « servir pour payer ceux dont les échéances sont programmées dans 6 mois, ou 1 ans ».
La Cour allant plus loin dans les interrogations, Tégbénou soutient : « c'est le PDG Guy Akplogan qui est capable de vous expliquer correctement ».
Concernant les animaux élevés, Emile Tégbénou indique qu'il a vu le lapin, le mouton, les poulets. S'agissant des porcs, il dit : « Peut-être qu'il y en a, mais je n'ai pas vu et je suis là pour parler de ce que j'ai vu ».

Pamphile Dohou est amené à faire le même exercice. Pour le directeur général de la structure, les activités génératrices de revenus sont la production du maïs sur 08 hectares et le manioc en 7 hectares, l'ananas sur 15 hectares et le haricot.
Du côté de l'élevage, il mentionne le lapin, caprin, mouton, poulets aussi bien chairs que pondeuses. Le directeur général n'a pu éclairer sur les cycles d'animaux. « Ce sont nos techniciens qui s'occupaient de ça », a-t-il déclaré.
Le sieur Dohou rassure que ces activités sont partiellement rentables.

Le patron de ICC-Services à la barre a également parlé des principales activités menées qui leur permettaient de répondre aux engagements vis -à vis des déposants.
« Tous les investissements réunis nous permettaient d'être à l'aise dans le règlement des taux promis aux épargnants. Jusqu'au 10 juin, on ne devait à aucun client », a assuré Guy Akplogan.

Les techniciens à la barre

Les explications des experts dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage permettront à la Cour de savoir si les investissements issus des activités indiquées par les promoteurs peuvent permettre de faire face aux obligations de 160% de taux d'intérêt.
Marius Sodjinou Ahina, ingénieur agronome, en service à la direction de la programmation et de la prospective au ministère de l'Agriculture apporte des informations sur le rendement des différentes cultures.
Pour le technicien, le maïs est une culture annuelle qui permet de faire deux cycles de productions au sud. Quand les conditions sont respectées, indique le technicien, ils ne peuvent excéder 3,5 tonnes à l'hectare, s'il n'y a pas une perturbation des pluies. Ces produits vendus à la récolte ne rapportent pas beaucoup puisqu'il y a l'abondance sur le marché.
« Tout ce qu'on investit sur un hectare de maïs avec les différentes charges n'excède pas 350.000 FCFA », a-t-il souligné.
Lors de la seconde saison, on peut espérer un revenu de 300.000 FCFA à l'hectare.
Quant à la culture de l'ananas, elle apporte assez de revenus pour le producteur. Le cycle de production de cette culture est de 18 mois. « Quand vous respectez correctement les itinéraires techniques avec l'apport des intrants nécessaires vous pouvez aller jusqu'à 65 tonnes à l'hectare », souligne le technicien.
Selon l'hypothèse du coût moyen de 60 FCFA, on peut avoir 3 millions. En 18 mois, la culture de l'ananas peut générer un bénéfice de 1, 5 millions ou plus. Pour l'ananas à l'export, le revenu est encore plus consistant parce que le prix à l'exportation est doublé par rapport au prix local.
Pour le manioc qui est produit en un cycle de 12 mois, quand il est fait en une culture pure, le rendement est de 30 tonnes à l'hectare. Le bénéfice à ce niveau est de 750.000 FCFA selon Marius Sodjinou Ahina, si toutes les conditions sont remplies.
Le soja qui est de la catégorie des légumineuses à un niveau de productivité très faible. Le bénéfice n'est pas aussi élevé, s'il n'y a pas le processus de transformation.
La particularité du palmier à huile est que c'est une culture pérenne. Il n'entre en production qu'après un minimum de 3 ans. La phase active de production indique le technicien, commence à partir de 7 ans voir 8 ans. Le palmier également ne rapporte pas assez en absence de transformation.

La rentabilité dans le domaine de l'élevage

C'est Richard Lokossou, vétérinaire à la retraite et ex-responsable de la direction de la production animale, qui est appelé à éclairer la Cour sur la rentabilité dans le domaine de l'élevage.
Selon les déclarations du patron Guy Akplogan, il a 100 têtes de bœufs sur 18 hectares à Kansounkpa.
Pour un bœuf, la gestation dure 9 mois et le veau est vendu environ à 25.000 FCFA. Le coût sanitaire est évalué autour de 3.000 FCFA par année et le bouvier qui conduit un élevage de 100 têtes est peut être payé à 30.000 ou 40.000 FCFA par mois. Le vétérinaire explique que par vache le rendement est estimé entre 15 à 35 % selon la technicien, la compétence du bouvier et le suivi. Les premières ventes débutent dans la 3e année.
S'agissant des poulets de chair, il renseigne que la rentabilité est de 40 %. Pour les pondeuses, les risques sont très considérables. Si toutes les conditions sont respectées, on peut aller jusqu'à 60% de rentabilité.
Les chèvres ont un cycle de reproduction de 5 à 6 mois de gestation. Leur élevage est très difficile par rapport au mouton et la rentabilité est autour de 35 % avec beaucoup de suivi.
En ce qui concerne les lapins, ceux-ci ayant une fécondation spontanée sont élevés dans des cages.
Richard Lokossou indique que leur gestation est d'une durée d'un mois et on obtient en moyenne 6 lapereaux. Le prix moyen est de 4.000 FCFA et le rendement estimé à 50%.
On gagne plus en fonction de la période de vente et la rentabilité est de 20 à 35%.
Le porc a une gestation de 114 jours et la rentabilité à ce niveau tourne autour de 15 à 40% et ce, lorsque la maîtrise de l'élevage est au point.

Le placement en ligne effectué par Guy Akplogan

Interrogé sur le placement en ligne avec la monnaie électronique e-gold, le patron de la structure ICC-Services clarifié : « Monsieur le président, j'ai toujours dit que je n'ai pas fait le placement en ligne pour nos clients. C'était une phase expérimentale en 2007, ça n'a jamais fait l'objet d'investissement pour les clients ».
Pamphile Dohou avait pourtant déclaré le contraire à la Cour lors de ses précédentes dépositions en ces termes : « Seul le PDG garde le secret du mécanisme de placement en ligne. Il en est l'initiateur et n'a jamais voulu nous y associer. Il nous a expliqué au début qu'il existe une monnaie électronique appelé e-gold à partir de laquelle se fait la transaction ».
Le directeur général dit être toujours dans l'hypothèse selon laquelle, il n'a aucune maîtrise de ce système. Pamphile Dohou ignore si les ressources issues de ce placement aidaient à payer les déposants.

Retour sur les 27 milliards de Tégbénou

Le promoteur Emile Tégbénou est interrogé à nouveau sur les supposés 27 milliards FCFA se trouvant dans son domicile au moment des perquisitions. Il doit convaincre la Cour sur l'existence de cette somme. Le sieur Tégbénou se retrouve dans l'incapacité de renseigner la Cour sur les moyens utilisés pour emporter les milliards de FCFA.
« Je n'étais pas avec eux, au moment où ils étaient rentrés à l'intérieur », a-t-il dit.
Emile Tégbénou ignore si c'est avec des bâchés ou camions l'opération a été faite puisqu'il était cagoulé.
Les 27 milliards lui permettaient de payer les déposants et d'investir dans sa société. Dans les grands coffres indique le sieur Tégbénou, il n'a que des billets de 10.000 FCFA.
Sur la question, Thierry Méhouénou, banquier en service à la BOA confie que pour des coupures de 10.000 FCFA, il faut des grosses cantines. Celles de la CENA peuvent contenir 1 milliards en coupure de 10.000 FCFA si les billets sont bien disposés.

Les techniciens interrogés par les avocats

Les avocats veulent savoir quelles sont les sources d'informations exploitées par les techniciens pour donner leurs explications.
« Tout ce que j'ai eu à dire provient de nos études, je suis à la direction de la programmation de la prospective et nous avons chez nous le service de la statistique, des études et de l'analyse », a énoncé l'agronome Marius Sodjinou.
Me Cassa veut savoir davantage sur la pédologie de la localité de Kansounkpa. L'agronome Marius Sodjinou informe que ladite localité fait partie d'une zone agro-écologique dont les caractéristiques sont connues. Il a donc des études qui renseignent sur le rendement des cultures dans ladite zone.
« Pour le maïs, s'ils respectent rigoureusement les itinéraires techniques avec les variétés et les amendements (...) ils peuvent dépasser les 3,5 tonnes ».
Pour le vétérinaire à la retraite Richard Lokossou, il est très difficile pour lui d'être précis sans aucune donnée. Il a parlé dans le cas où les conditions sont bien respectées.
Aux questions de Me Affougnon, le patron de ICC-Services confie qu'il ne peut donner aucune précision par rapport au montant des investissements. « Je n'ai aucune donnée qui soit restée avec moi et tous nos bureaux ont été vandalisés, on n'a pas été conduit à sécuriser nos documents », s'est-il justifié.
En résumé, Guy Akplogan a affirmé que les activités étaient le transport, l'agro-pastorale, la disposition d'un centre de santé, l'imagerie sur cristal, la scierie, les BTP, la briqueterie, l'exploitation de carrière de gravier.

Tégbénou, client de plusieurs banques

Selon le sieur Tégbénou, il était client des banques telles que : Société général Bénin, Diamond Bank, BOA, Continental Bank.
Pour connaître la part de responsabilité de ces banques, le procureur spécial a convoqué leurs chefs d'agences.
Tégbénou souligne avoir opéré au niveau de la banque BOA de 2009 à 2010 et faisait des retraits de 40 millions FCFA.
Thierry Méhouénou, banquier en service à la BOA a avoué qu'il connaît le sieur Emile Tégbénou. « Dans nos opérations bancaires, il nous arrivait de voir Monsieur Tégbénou en tant que client à la BOA », a-t-il affirmé. Ces opérations poursuit le banquier, variait entre 5 et 30 millions FCFA. Toutefois, Thierry Méhouénou signale qu'il ne l'a vu que deux fois.
Ernest Ahounon, chef d'agence de Porto-Novo de la Diamond Bank de 2008 à 2009 ne connaît pas le promoteur de ICC-Services puisque le sieur Tégbénou parle de l'agence de Sèmé Kraké.
Le chef d'agence SGB de Porto-Novo, Armelle Hodonou, a souligné que le promoteur était un client habituel et avait un compte privé et un second pour sa société. L'alerte est donnée à partir de 50 millions pour un client habituel et 10 millions pour un client occasionnel. Elle a précisé qu'il y a eu des contrôleurs qui sont allés chez le sieur Tégbénou compte tenu de ses dépôts élevés. Armelle Hodonou, soutient qu'en 2010, les chefs d'agences n'avaient pas connaissance de la loi de 2006 sur le blanchissement de capitaux. Selon elle, c'était les contrôleurs qui avaient suivi une formation à ce sujet.
La poursuite des débats est prévue pour reprendre ce mercredi 09 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO.

Categories: Afrique

Des descendants afro-américains au Bénin le 10 janvier

Wed, 01/09/2019 - 02:22

Dans le cadre de la célébration de la fête des religions endogènes, une délégation d'afro -descendants de l'Etat de Virginie effectuera une visite au Bénin du 09 au 15 janvier prochain. L'annonce a été faite par Prince Guézo Serge, président de la Fondation Source de l'Humanité, à l'ABP.
Au nombre de 04, ces afro-descendants mus par le désir de se reconnecter à leur terre d'origine. Selon les informations, leurs ancêtres seraient partis du Dahomey pendant la traite négrière. Ils reviennent ainsi sur les traces de leur origine, à travers cette visite en terre béninoise.
Provenant de l'État de Virginie aux États-Unis, ces descendants d'esclaves partis de Ouidah, vont prendre part aux festivités entrant dans le cadre de la célébration de la fête du vodoun, ce 10 janvier 2019. Durant leur séjour au Bénin, ils visiteront les villes de Porto-Novo et de Ouidah.
A Porto-Novo, ces afro-descendants échangeront avec les autorités de la capitale sur le projet de jumelage avec la ville de Richmond, afin de garder les liens tissés pour la postérité.
La délégation composée de Jackson Miller, chef de délégation, Omilade Janine Bell, représentant la Mairie de Richmond, Imani Bell et de Yaa-Nailah Bell Barber, visitera aussi d'autres sites touristiques et historiques tels que la Place Toussaint Louverture à Allada.
Organisée par Prince Guézo Serge, promoteur culturel et président de la Fondation Source de l'Humanité, cette visite a pour finalité de permettre à ces descendants d'esclaves de se reconnecter à la terre de leurs origines.
F. A. A.

Categories: Afrique

La Présidente Blanche SONON salue les efforts du Secrétariat Exécutif

Tue, 01/08/2019 - 19:26

La Présidente du Conseil d'Administration Blanche SONON et le personnel du Secrétariat Exécutif de Social Watch Bénin ont échangé ce lundi 07 Janvier 2019, les vœux de nouvel an, au siège du réseau à Cotonou. La Présidente était pour la circonstance assistée de deux membres du conseil d'administration que sont la Trésorière Générale, Pascaline FAGNINOU GBAGUIDI et l'Administrateur de la Zone Littoral, YABI Camille. C'était l'occasion pour le secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin de présenter les succès obtenus par le réseau grâce au leadership de la Présidente du Conseil d'Administration.
Le Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin Dieudonné HOUINSOU a formulé les vœux de santé de succès et de bonheur à la Présidente du Conseil d'administration et à toute son équipe. Il a fait remarquer que sous son leadership éclairé, le Réseau Social Watch a fait d'énormes prouesses. Quelques-unes de ses prouesses ont été citées par le Secrétaire Exécutif, Dieudonné HOUINSOU. De contact national de Transparence International, le réseau est devenu une section Nationale de formation. Par le guide éclairé de la Présidente, le réseau a marqué des points de transparence au niveau du gouvernement. Grâce au plaidoyer de Social Watch Bénin, les informations budgétaires sont disponibles. Le réseau bénéficie d'une perspective avec l'Union Européenne. Avec OSIWA, le réseau a commencé par suivre le Programme d'Action du Gouvernement, surtout en ce qui concerne les 45 projets phares. Dans le cadre du partenariat avec l'Unicef, le réseau a grâce au leadership de la présidente du conseil d'administration, pu intégrer le Programme de cinq ans de l'Unicef. Le champ d'action du réseau Social Watch Bénin, dans le cadre de la mise en œuvre de son partenariat avec l'Unicef est passé de 5 communes à 23 communes. Le réseau s'est aussi engagé cette année dans une campagne de sensibilisation pour l'adoption au Bénin de la loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'Ouest.
Prenant la parole, la Présidente Blanche SONON a exprimé au secrétaire exécutif, le plaisir qu'elle a, à servir le réseau Social Watch Bénin et de travailler avec lui et tout le personnel. Elle a profité de l'occasion pour remercier l'ensemble de la famille Social Watch Bénin particulièrement, tous les membres du Conseil d'administration qui consacrent leur temps personnel aux travaux et aux activités de SWB pour son rayonnement.
Elle a signalé que le bilan présenté par le Secrétaire Exécutif est largement positif comme le témoigne, voire le confirme évidemment si bien, le prix ‘'Label-Qualité‘' dédié au réseau par la Maison de la Société Civile, vers la fin de l'année 2018. Pour la présidente, les résultats élogieux de 2018 sont la résultante de l'énergie, l'intelligence collective et la cohésion de toute l'équipe. La Présidente du Conseil d'Administration a renouvelé à tout le personnel les remerciements, félicitations et surtout les encouragements du conseil d'administration à maintenir le cap pour des résultats plus performants.
Signalons que la Présidente a souhaité en son nom et au nom du Conseil d'Administration de Social Watch Bénin, les vœux de Bonne Santé, de Grâces divines, de sérénité, de paix et de réussite dans tous les domaines. Elle a surtout souhaité que l'année 2019 connaisse une pleine réalisation de la mission de promotion de contrôle citoyen de l'Action Publique afin d'influencer positivement les décisions des détecteurs d'obligations pour l'intérêt général en vue de l'effectivité de la Redevabilité aux niveaux local et national, au Bénin.
La cérémonie d'échange de vœux a été l'occasion pour le Secrétaire Exécutif d'aborder la nécessité pour Social Watch Bénin d'enclencher le processus devant lui permettre de se doter de son siège.
Rodolphe H.

Categories: Afrique

Les défis futurs présentés au chef de l'État

Tue, 01/08/2019 - 18:53

Comme de tradition les institutions de la République, le corps diplomatique et consulaire et autres ont présenté au chef de l'État pour cette nouvelle année leurs voeux pour l'année 2019. Pour le compte du haut commandement de l'armée, c'est le Chef d'état-major général des forces armées béninoises, le Contre-Amiral Patrick Jean Baptiste Aho qui a, au nom de ses pairs, adressé au président Patrice Talon leurs vœux du nouvel An.
Selon le chef d'état-major général, " Cette nouvelle vision répond à nécessité d'adapter notre politique de défense et de sécurité à la stratégie d'anticipation des menaces potentielles qui pèsent sur notre sous-région". Il fait savoir au chef de l'État que " votre armée à la suite des forces de sécurité publique engage une grande mutation qui sans nulle doute offrira, un outil moderne, efficace et adapté au besoin de notre cher pays le Bénin".
''Monsieur le Président de la République, nous avons conscience que la discipline et la cohésion interne à chaque composante sont un gage d'efficacité et de réussite de nos missions et qu'il est du devoir de la haute hiérarchie d'œuvrer à leur raffermissement continue", a-t-il Jean Baptiste Aho rassure le président que " nous nous employons à éradiquer les comportements déviants sur toutes les formes (...)". Pour y arriver, il demande l'appui constant du chef de l'État. " Dans cette optique et pour davantage rehausser le moral de la troupe, nous voudrions compter sur votre attention particulière en tant que chef suprême des armées pour obtenir une amélioration continue des conditions de vie des personnels militaires et paramilitaires à travers la poursuite de la modernisation des infrastructures et des casernes et aussi la satisfaction progressive de tous leurs avantages statutaires prévus par les textes", a-t-il martelé.
En réponse aux diverses interventions, le chef de l'État m'a déclaré être sensible au rôle des forces de sécurité et de la défense.
" Je reste très sensible et attentif aux questions de sécurité et de défense, d'autant plus que nous avons le devoir d'offrir à la face du monde, l'image d'un Bénin sûr, stable et paisible pour espérer attirer plus d'investissements étrangers au profit de notre développement ".
Patrice Talon adhère aux initiatives internes visant à optimiser les moyens humains des Forces de Défense et de Sécurité en vue d'une plus grande efficacité dans l'exécution de leurs missions.
Le chef de l'État indique que « Tout sera mis en œuvre pour que vous ayez davantage de moyens pour exécuter vos missions dans de meilleures conditions et les efforts seront accentués dans le sens de la modernisation du cadre de vie et de travail de tous les personnels en uniforme ».
Pour cela, il invite chacun d'eux à redoubler d'ardeur et de professionnalisme pour réaliser au mieux et toujours dans la complémentarité d'actions puisque l'objectif majeur est de garantir un environnement rassurant, de paix et de quiétude pour tous les concitoyens.
« Je voudrais que vous sachiez que la nation compte sur vous. Vous devez rester exemplaires par votre comportement et par votre manière de servir, pour continuer de mériter sa confiance et sa reconnaissance ». Ainsi rassure Patrice Talon qui reste sensibilise à la sécurité non seulement des populations mais aussi des biens et de toute la nation.
G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon rassure sur l'organisation à bonne date des législatives 2019

Tue, 01/08/2019 - 18:18

La grande salle de Sèmè city a servi de cadre, ce mardi 08 janvier 2019, à la traditionnelle cérémonie d'échanges de vœux entre le chef de l'Etat, les membres des institutions de la République, le corps diplomatique accrédité au Bénin et la hiérarchie des forces de défense et de sécurité.
Au cours de ladite cérémonie, Patrice Talon a réitéré l'engagement de son gouvernement pour la tenue à bonne date des prochaines élections législatives.
A l'occasion de la cérémonie de présentation de vœux, le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon a rassuré les citoyens béninois sur la tenue des prochaines élections législatives dans les délais constitutionnels.
« Je veux vous rassurer que mon gouvernement prendra toute la part qui est la sienne comme il en a déjà donné la gage lors des consultations avec la CENA et comme il procédera sous peu à la convocation du corps électoral dans le strict respect des délais légaux », a affirmé le président de la République.
Pour le chef de l'Etat, les prochaines élections permettront d'expérimenter les réformes politiques initiées qui visent l'amélioration du système politique au Bénin.
Cette déclaration du président vient rassurer les uns et les autres quant à l'organisation effective des élections législatives en mars prochain.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Patrice Talon prêt à relever les prochains défis

Tue, 01/08/2019 - 16:04

Le chef de l'Etat, Patrice Talon a sacrifié, ce mardi 08 janvier 2019, à la traditionnelle cérémonie d'échanges de vœux avec les membres des institutions de la République, le corps diplomatique accrédité au Bénin et la hiérarchie des forces de défense et de sécurité.
Ladite cérémonie a eu lieu à la grande salle de Sémè city, à Cotonou.

C'est au cours d'une cérémonie très sobre que les membres des institutions de la République, le corps diplomatique accrédité au Bénin, les forces de défense et de sécurité ont présenté leurs vœux de nouvel an au président de la République, Patrice Talon.
Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, porte-parole des présidents d'institutions de la République a énoncé les vœux au Chef de l'Etat. Dans son message, il a énuméré les différentes réformes inscrites dans le Programme d'Actions du gouvernement (PAG). Aussi, a-t-il fait part d'une satisfaction au regard des réalisations du gouvernement Talon. L'Ambassadeur de la République du Niger près le Bénin, la doyenne du corps diplomatique et porte-parole des membres du Corps Diplomatique accrédité au Bénin, Sandi Sahadi Abdou, dans son message de vœux, a salué les réformes entreprises par le Président Patrice Talon depuis son arrivée au pouvoir.

« J'apprécie hautement la qualité de l'accompagnement que chacune de vos institutions apporte à mon gouvernement dans l'accomplissement de sa mission exaltante, et je sais pouvoir compter davantage sur elles pour relever les prochains défis qui se poseront à nous », a déclaré le chef de l'Etat, en réponse au message des institutions.
Pour Patrice Talon, « cette disposition d'esprit, qui consiste à servir la République avec foi, abnégation et amour, doit nous habiter en permanence. C'est elle qui permet d'affronter les épreuves avec confiance, et de remporter des victoires qui font reculer le sous-développement et la pauvreté ».
Selon le Chef de l'Etat, les motifs de satisfaction relevés dans la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) doivent être partagés de tous.
« Nous félicitant de l'harmonie globale qui caractérise les rapports entre institutions, je voudrais souhaiter qu'elle soit maintenue au cours des années à venir. » a-t-il déclaré.
Suite à la lecture du message de vœux de la Doyenne du Corps Diplomatique, le président de la République s'est réjoui des appréciations faites par la communauté diplomatique. Elles « constituent pour le Gouvernement béninois et pour moi-même, une indication de ce que nous sommes sur la bonne voie et un encouragement à persévérer dans la dynamique actuelle, seul moyen de garantir un développement durable pour le Bénin », a-t-il souligné.
Patrice Talon a indiqué que le Bénin qui a érigé la préservation de l'environnement au nombre de ses priorités, soutient toutes initiatives destinées à offrir aux générations futures un espace agréable de vie et des opportunités de développement.
De même, poursuit-t-il, le Bénin continuera à apporter sa contribution aux efforts de la communauté internationale en faveur du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Patrice Talon, attentif aux questions de défense et de sécurité

La 3ème et dernière étape de la cérémonie de présentation des vœux au président Patrice Talon est celle de la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité. C'est le général des forces armées béninoises, le Contre-Amiral Patrick Jean Baptiste Aho qui a adressé le message de vœux au Chef d'Etat pour le compte du Haut Commandement Militaire.
En réponse, Son Excellence Patrice Talon souligne que la défense et la sécurité sont indispensables au développement du Bénin. « Je reste très sensible et attentif aux questions de sécurité et de défense, d'autant plus que nous avons le devoir d'offrir à la face du monde, l'image d'un Bénin sûr, stable et paisible pour espérer attirer plus d'investissements étrangers au profit de notre développement », a-t-il affirmé.
Le chef de l'Etat a confié qu'il ne ménagera point son soutien à leurs initiatives internes visant à optimiser les moyens humains des Forces de Défense et de Sécurité en vue d'une plus grande efficacité dans l'exécution de leurs missions.
« Tout sera mis en œuvre pour que vous ayez davantage de moyens pour exécuter vos missions dans de meilleures conditions et les efforts seront accentués dans le sens de la modernisation du cadre de vie et de travail de tous les personnels en uniforme », informe-t-il.
Le président de la République invite chacun d'eux à redoubler d'ardeur et de professionnalisme pour réaliser au mieux et toujours dans la complémentarité d'actions, l'objectif majeur de garantir aux concitoyens et aux visiteurs un environnement rassurant, de paix et de quiétude.
« Je voudrais que vous sachiez que la nation compte sur vous. Vous devez rester exemplaires par votre comportement et par votre manière de servir, pour continuer de mériter sa confiance et sa reconnaissance », leur a conseillé Patrice Talon.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La 7ème législature fait le point de son parcours

Tue, 01/08/2019 - 14:58

La dernière cérémonie de présentation de vœux entre le président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, et ses collègues députés pour le compte de la septième législature a lieu ce lundi 7 janvier. Les locataires du palais des gouverneurs ont profité de l'occasion pour faire le bilan de leur mandature.
Les députés à l'Assemblée nationale se sont retrouvés, ce lundi, pour sacrifier à la tradition de présentation de vœux de nouvel an. Dans une ambiance conviviale, les élus du peuple ont fait le bilan du travail abattu par le Parlement dans différents domaines, notamment en matière de production législative, de contrôle de l'action gouvernementale et de la diplomatie parlementaire durant les quatre années qui s'achèvent en mai prochain. L'honneur est revenu au premier vice-président de l'Assemblée nationale, Eric Houndété de présenter au président de l'institution, au nom de tous les députés, les vœux de cette nouvelle année 2019.
M. Eric Houndété a indiqué qu'au total 141 textes de lois ont été adoptés par la septième législature depuis le début de la mandature le 16 mai 2015. Entre autres, 22 lois ont été votées en 2015, 36 en 2016, 44 en 2017 et 39 en 2018. Il souligne que plusieurs de ces lois sont d'importance capitale sur les plans sociopolitique et économique. Il confie que d'autres textes non moins importants dont les lois de finances de l'Etat et celles portant autorisation de ratification d'accords de crédits, de conventions et autres protocoles signés entre l'Etat béninois et ses partenaires au développement pour un montant de plusieurs centaines de milliards FCFA ont été examinées par l'institution.
Eric Houdété a exprimé son satisfécit par rapport aux textes votés. Mais en matière de mission capitale qu'est le contrôle de l'action gouvernementale, le premier vice-président pense que c'est le plus difficile des efforts fournis par la septième législature. Il estime que le bilan dans ce domaine n'est pas du tout reluisant. Selon lui, sur 105 questions orales avec débat formulées par les députés de 2015 à ce jour, seulement 26 sont examinées. Il y a eu 5 questions orales sans débat dont une seule examinée ; 27 questions écrites dont 6 ont pu avoir de réponse et 42 questions d'actualité dont 20 traitées. Ainsi, il déplore que sur les 179 questions, toutes catégories confondues, adressées au gouvernement, seulement 53 ont été examinées sur les quatre ans de législature. Une performance négative selon Eric Houndété, qui affirme que la vivacité d'un Parlement se mesure surtout à l'aune des initiatives de contrôle de l'action gouvernementale.
Ce que reconnaît à juste titre, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji tout en promettant de mettre tout en œuvre pour inverser la tendance. Il rappelle avoir organisé en novembre 2016 une rencontre avec les membres de la conférence des présidents de l'institution parlementaire pour réfléchir sur la question. La réunion avait retenu que soient consacrées aux travaux de contrôle de l'action gouvernementale les journées de mardi et jeudi de chaque semaine. Ce qui devrait permettre d'améliorer les choses. Malheureusement, tout est resté tel. Il invite la prochaine législature à s'y mettre pour relever ce chantier.

G.A.

Categories: Afrique

Pr René D. Zinsou admis à l'Académie française de chirurgie

Tue, 01/08/2019 - 14:04

Le Bénin est honoré à travers l'admission du professeur René Derlin Zinsou à l'Académie nationale française de chirurgie. Âgé de 94 ans, le père de l'ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, devient membre d'honneur de l'Académie nationale française de chirurgie.
Le professeur René Derlin Zinsou devient ainsi le premier citoyen béninois à intégrer cette prestigieuse académie.
La cérémonie de sa consécration aura lieu ce mercredi 09 janvier 2019, à Paris dans le grand amphithéâtre de l'Université Descartes.
Prof. René Derlin Zinsou a confié que cet exploit est le fruit des travaux de recherches menés au cours de sa carrière.
Le récipiendaire est le frère de feu Emile Derlin Zinsou, ancien président du Dahomey (actuel Bénin).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

65 agents d'enquêtes et de poursuites en formation

Tue, 01/08/2019 - 13:56

Une formation se déroule du 7 au 25 janvier Cotonou au profit des agents de répression criminelle et des autorités chargées des enquêtes et des poursuites pénales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et autres infractions connexes. Ils sont soixante cinq policiers, douaniers, agents des eaux, forêts et chasse, magistrats et autres à bénéficier de ladite formation.
Faire rayonner la justice sociale et économique dans un contexte national et régional. C'est ce qui réunit ces hommes et femmes de la chaîne de répression criminelle pour une formation soutenue par l'Union européenne à travers le projet de « Renforcement de capacités dans la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l'Ouest » (Samwa) et le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba).
Pour le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et correspondant national du Giaba, Thomas Azandossessi, cette formation vient combler un vide important de déficit de connaissances des différents acteurs en charge de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Bc/Ft). Ceci a d'ailleurs été révélé suite à l'évaluation nationale des risques de Bc/Ft réalisée par le Bénin et dont le rapport a été approuvé en novembre dernier par le gouvernement.
Le coordonnateur national du Giaba rassure la délégation de l'Union européenne que les experts formateurs et les participants sont prêts à faire de la formation un grand succès et que l'objectif du projet Samwa sera pleinement atteint au Bénin. Il a dit toute sa joie pour l'effectivité de cette formation qui intervient à quelques jours de l'arrivée au Bénin des experts du Groupe dans le cadre de l'évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Selon le directeur général de la Police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, cette formation s'avère importante à l'ère de nouvelles formes de menaces et de la sophistication des attaques, pour permettre d'améliorer de manière sensible les performances de l'administration judiciaire ainsi que le fonctionnement des juridictions. C'est le lieu pour lui d'appeler les participants à prendre à cœur ladite formation.
Pour le chef adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, « Ce type de formation professionnelle est nécessaire pour qu'un pays comme le Bénin puisse bénéficier de sa première richesse - sa population - et pouvoir se doter d'institutions suffisamment robustes pour affronter et résoudre des questions de développement de plus en plus complexes ».
« La criminalité organisée transfrontalière, la corruption, le trafic illégal de ressources naturelles et le blanchiment des gains illicites génèrent des flux financiers qui peuvent miner les institutions, mettre en danger la stabilité d'un pays et d'une région, et anéantir la prospérité des populations », a conclu Véronique Janssen.

G.A.

Categories: Afrique

Pascal Setondji marque le FIP 2019 par ses œuvres

Tue, 01/08/2019 - 13:50

Dans le cadre du Festival International de Porto-Novo (FIP 2019), l'artiste sculpteur de fer, Pascal Setondji a organisé une exposition-vente d'œuvres d'art qui va durer du 04 au 24 janvier 2019 dans l'enceinte du Musée Ethnographique. A travers ses œuvres confectionnées avec de la ferraille ou du bois, l'artiste doué de talent a tenu à laisser son empreinte à l'édition 2019 du FIP.

L'artiste international Pascal Setondji n'a pas voulu rester en marge de la célébration du Festival International de Porto-Novo (FIP), édition 2019.
En dépit du peu de moyens dont il dispose, l'artiste parvient à exposer ses œuvres d'art, et participe à des vernissages au Bénin et à l'international.
La réalisation des objets d'art est une passion pour Pascal Setondji.
L'artiste a confié que les démarches menées pour participer au FIP 2019 n'auraient pas abouti. « Ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé.
Le sculpteur a exposé plusieurs œuvres d'art telles que : le « Gardien de nuit », « Le Petit pêcheur », « La femme diplomate », « Le petit Assangni », « Le grand Assagni ».
Aussi, il y a-t-il des objets d'art dénommés : « Le tour du monde », « Le trône royal » et « Homme de prière ».
L'artiste invite les touristes et les festivaliers à visiter le Musée Ethnographique où a lieu l'exposition, à Porto-Novo.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ex première dame Chantal Yayi citée parmi les épargnants

Tue, 01/08/2019 - 13:45

Le procès du scandale des placements illégaux d'argent ICC-Services a repris, lundi 07 janvier 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

Le 12e jour d'audience du procès ICC-Services a débuté avec à la barre, le directeur général de la structure, Ludovic Pamphile Dohou. L'accusé est appelé à expliquer comment il a connu le patron de la ICC-Services. « Monsieur Guy Akplogan et moi étions de la même congrégation spirituelle. Nous étions sur la même paroisse, et il était désigné comme président de la jeunesse, j'étais son secrétaire général à l'époque et on se côtoyait, pratiquement. Nous avons sympathisés, donc je le suivais partout », a confié Pamphile Dohou.
Etant enseignant et directeur d'école, le sieur Dohou renseigne que Akplogan l'a choisi pour travailler à ses côtés vu son profil et son talent au sein de l'église.
En ce qui concerne ses attributions, il affirme : « J'étais le collaborateur immédiat de Monsieur Akplogan. Je l'assistais dans toutes les activités de ICC-Services, dans les prises de décisions. Je dirigeais les réunions, pratiquement j'étais au cœur de toutes les décisions, tout ce qui se passait ».
L'accusé Dohou est amené à parler du mode de fonctionnement de ICC-Services.
Avant la poursuite des débats, le président de la Cour, Edouard Dossa a procédé à l'isolement des autres accusés.
Selon Pamphile Dohou, ICC-Services au départ avait organisé de séances de formation, sous la direction du promoteur Akplogan et certains collaborateurs à l'endroit de tous les agents. « L'activité principale, c'était la tontine et l'épargne donc les gens venaient épargnés, les gens venaient déposer des tontines. C'est ainsi que de fil en aiguille ça a commencé à prendre et nous respectons les échéances par rapport à la tontine », a-t-il expliqué.
La base de clientèle était surtout les fidèles de l'église du christianisme céleste et l'objectif était de les sortir de la précarité.
ICC-Services est devenue une réalité grâce à l'expertise de Monsieur Tégbénou qui avait fait la CLCAM et un autre qui a fait le PADME. « En 2008, monsieur Akplogan Guy a introduit le dépôt à terme, c'est-à-dire le placement et ça a commencé à prendre très timidement », confie le DG. C'est ainsi que ICC-Services a commencé par prendre de proportion.
S'agissant des activités qui rapportaient, le sieur Dohou apprend qu'il y avait beaucoup d'activités : la vente de matériels informatiques, le transport, l'imagerie, l'ébénisterie, l'agriculture, l'élevage et pleines d'autres activités. Il assure que ce sont ces activités qui leur permettaient de respecter les taux d'intérêt promis aux épargnants surtout la vente des matériels et la formation en informatique.
En ce qui concerne les placements en ligne, dit-il, c'était le Pdg Guy Akplogan qui s'en occupait.
La Cour n'est pas convaincue du fait que ces activités puissent rapporter les revenues nécessaires pour face aux taux élevés de ICC-Services.
Ludovic Pamphile Dohou a attesté que les informations contenues dans le procès-verbal du 19 juillet 2010, selon laquelle ICC-services est pluridimensionnel sont vraies.
Ne pouvant convaincre avec les chiffres, Ludovic Dohou rassure que toutes ces activités existaient vraiment. Il souligne que la commission d'enquête a ramassé tous les documents. « La preuve est qu'on n'était pas en état de cessation de paiement avant qu'on ne nous jette en prison », se justifie-t-il. « Monsieur le président, croyez-moi, c'est une grâce divine », ajoute Dohou.

La mauvaise blague du 1er avril

A la barre, le sieur Dohou déclare qu'il n'y avait pas de problème jusqu'à ce 1er avril 2010 où il y a eu cette mauvaise blague de la radio Wêkê qui passait une information du président Boni Yayi demandant aux épargnants d'aller retirer leurs sous, sinon ils vont tout perdre. Il a confié avoir appelé le journaliste en vain. C'est à 12 heures, explique le DG que le journaliste a pu répondre à son message soit disant que ‘'c'est un poison d'avril''. Le sieur Dohou a informé qu'il a reçu le coup de fil de Tégbénou qui lui faisait comprendre qu'il a déjà payé plus de 450 millions FCFA, aussi bien à Dantokpa c'était l'effervescence.
Pour lui, cette information est partie comme une bombe du moment où le journaliste disait que l'information vient du chef de l'Etat. « À Calavi, on a pu calmer les gens mais, dans les autres agences, ce n'était pas possible », a-t-il indiqué.
Aux dires du directeur général, ICC-Services n'est pas comparable à l'affaire Bernard Madoff.

Des dons faits au nom de l'ex président Yayi

L'accusé Pamphile Dohou déclare que des actions se faisaient au nom du président de la République. Et ce, à travers les instructions d'une cellule de communication du chef de l'Etat. Ils allaient ainsi dans les écoles, les centres de santé, orphelinats, pour faire des dons après échanges avec une personne anonyme.
La facture de la communication de ces activités était à la charge de la présidence et les promoteurs de ICC-Services étaient remerciés par le chef de l'Etat.
Dohou précise que Boni Yayi traitait le sieur Tégbénou d'une manière particulière à chaque fois qu'ils allaient à la présidence de la République. L'ex président aurait même obtenu l'agrément pour la société SNAB de Tégbénou.

Le sieur Dohou contredit la déposition de sa fille

Lors de la déposition du 19 juillet 2010, Dohou Bernice, devant la commission autonome d'enquête judiciaire a qualifié deux maisons de luxueuses et très luxueuses.
« Je suis surpris qu'elle ait parlé ainsi », souligne-t-il. ‹‹Ce que j'ai construit à Hédomé, renseigne le DG, ce n'est que deux chambres à coucher et un salon et une entrée-coucher pour mes enfants››. ‹‹A Calavi poursuit-il, la maison que j'ai achetée en 2009 est à 9 millions et je n'ai même pas fini de payer››. Toutefois, Dohou soutient qu'il n'avait pas de salaire, et que c'est Monsieur Akplogan qui par moment lui donnait quelque chose. Selon lui, les sources de revenues provenaient des économies de ICC-Services. « Nous étions bien nés et le seigneur nous accompagnait. Mon papa fut transporteur et ça a beaucoup prospéré pour lui, c'est peut être cette chance là que j'ai apportée à ICC-Services », a-t-il martelé.

L'ex-première dame, cliente de ICC-Services

Dans ses dépositions à la barre, le sieur Dohou a confié qu'il allait au cabinet de l'ex-première dame, Chantal Yayi. Cette dernière aurait déposé 2 millions et sa sœur 1 millions de FCFA.
Selon le procureur spécial, un déposant se serait rendu à la structure avec la force publique pour prendre 4 milliards de FCFA. Une information que Dohou a infirmé. « Aucun déposant », a-t-il répondu.
Le sieur Dohou n'a pas été aussi d'accord avec l'inventaire de ses biens fait lors de sa déposition à la commission autonome d'enquête. « Je ne me reconnais pas dans ces déclarations », a-t-il clarifié. Pour lui, ces montants ont été fabriqués. « Lorsqu'on nous lisait ces PV-là, nous avons contesté, il y a eu trop de contre-vérités dans ce qui a été fait », informe le directeur général.
Le président de la Cour cherche toujours à savoir quelles activités permettaient à ICC-Services de faire face aux taux d'intérêts jusqu'à avoir des bénéfices. « On ne permettait pas les taux élevés de placement, on ne dépassait pas 1 millions, 2 millions », a notifié Dohou. Il ajoute que le taux de bénéfice n'était pas aussi élevé que ce que les déposants venaient prendre.

Pamphile Dohou sur l'agrément de ICC-Services

Selon le sieur Dohou, toutes les démarches ont été entreprises, lorsque la cellule de surveillance leur a dit qu'il fallait un agrément. Un cabinet sur proposition de Grégoire Ahizimé a été sollicité pour l'obtention de l'agrément. Il a indiqué que tout se faisait par l'intermédiaire d'un expert.
Le directeur général a affirmé que 220 millions ont été effectivement donné au sieur Ahizimé. A cela s'ajoute une somme de 8 millions de FCFA. Les 220 millions déboursés pour l'agrément provenaient des revenus de la société SNAB de Emile Tégbénou. Il clarifie que c'était prévu que ces fonds soient remboursés au promoteur une fois le point fait.
Le DG Dohou assure que Tégbénou n'a pas menti sur ce fait.
Aux dires du directeur général, non seulement les promoteurs, épargnants, populations auraient bénéficié de l'existence de ICC-Services mais aussi tous les hommes politiques qui entouraient le chef de l'Etat.

Douhou, Mohamed Sakè,-Lissagbè

Alors que Pamphile Dohou, ne se reconnaît pas dans les dépositions par rapport à l'inventaire de ses biens, Mohamed Sakè et Dieudonné Lissagbé affirment que rien n'a été ajouté, ni retranché aux déclarations faites par le directeur général.
Pour Mohamed Sakè, membre de la commission autonome d'enquête judiciaire sait exactement ce qu'il a dit qui a été mentionné. Etant donné que c'était une enquête sensible, Mohamed Sakè informe qu'on ne peut obliger une personne à répondre sur ce qui lui appartient. Il souligne que les personnes entendues n'ont été soumises à aucune pression.
Dieudonné Lissagbé soutient aussi que les déclarations contenues dans le PV interrogatoire de juillet 2010 sont belles et bien celles de Pamphile Dohou.
Cependant, le directeur général dit avoir contesté ce jour-là tout ce qui a été lu concernant l'inventaire de ses biens.

Les chiffres d'affaires de ICC-Services restent inconnues

Le sieur Dohou déclare qu'il n'a plus idée du montant total des fonds collectés au sein de ICC-Services puisque la plupart des matériels et documents ont été saisis lors des enquêtes. Il a évalué les fonds collectés en termes de milliards.
Pour le directeur général, le plan de ICC-Services était rationnel, il ne s'agissait pas d'embarquer les épargnants dans une aventure. Dohou rassure que tous les épargnants ayant déposé avant février 2010 ont été payés. Tout allait bien jusqu'à la ‘'mauvaise blague'' du 1er avril.
Me Anassidé cherche à savoir davantage sur comment les activités étaient entreprises. Selon Dohou, les promoteurs étaient soutenus par des amis qui leur proposaient des activités. Il précise avoir des activités avant d'être directeur général de ICC-Services.
Le sieur Dohou élevait des cabris à Zè, et avait des activités qui prospéraient.
Me Kassa, s'adressant au témoin Mohamed Sakè, a voulu comprendre pourquoi les perquisitions n'ont pas eu lieu au domicile du sieur Dohou.
L'OPJ Mohamed Sakè indique que les perquisitions ont été faites au domicile de Tégbénou suite à l'information reçue selon laquelle, le promoteur aurait caché de l'argent dans son plafond.
La Cour demande à savoir si les bureaux de ICC-Services, sis à Calavi ont été perquisitionnés par la commission autonome d'enquête judiciaire. « A priori non », a-t-il répondu.
Au niveau de la commission explique l'OPJ, il y a une phase d'enquête préliminaire qui consistait à rechercher les autres structures en dehors d'ICC-Services. C'est donc après, il y a eu les commissions rogatoires, où il était question de recenser les biens que les accusés ont pu acquérir avec l'activité de ICC-Services. Il précise que le compte de Dohou indiqué dans le PV a été sous scellé et qu'un inventaire a été fait.
A la barre, le DG révèle que lors des réunions, le sieur Emile Tégbénou faisait le point de 100 millions de FCFA. Me Anassidé cherche à savoir comment le promoteur a pu avoir chez lui 7 milliards de ICC-Services. Dohou notifie que ‘'l'argent sortait et entrait''.

Grégoire Ahizimé au sujet de l'agrément

Pour le compte du 12e jour du procès, Grégoire Ahizimé est encore appelé à répondre de ses actes. Alors que la structure ICC-Services était en crise, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance a introduit la demande d'agrément auprès de la BCEAO. Il explique que l'agrément n'avait que rapport avec l'activité d'épargne et non de placement. Ahizimé avait instruit aux promoteurs de passer à 2% puisque lors des rencontres et discussions tenues, il était question d'épargne et non de placements. Le sieur Ahizimé confie avoir averti le PDG de la structure d'une crise si les taux élevés ne sont pas baissés. Il n'était pas convaincu que les activités menées par les promoteurs puissent leur permettre de respecter les engagements vis-vis à des déposants.

Mohamed Sakè affirme qu'il ignorait que ICC-services avait fait une demande d'agrément pour se régulariser. Les autres structures illégales recensées qui pouvaient rembourser les épargnants sont envoyées au comité de suivi et celles qui visiblement étaient dans l'incapacité vers le procureur. Quant au plan de remboursement de ICC-Services apprend-t-il, ce n'était pas à la commission d'apprécier mais au comité de suivi.
En ce qui concerne les biens saisis, les véhicules, l'OPJ mentionne que la commission aurait eu recours aux unités territoriales. « Pour ce qui est du travail effectué par la commission, on n'a pas opéré de saisie au niveau de son domicile », a-t-il précisé.
« Je crois sincèrement que Emile Tégbénou n'était pas présent au moment où ses véhicules étaient saisis », a ajouté Mohamed Sakè.
A son tour Dieudonné Lissagbé déclare que la BEF ne s'est pas occupée des biens du sieur Tégbénou.
A la suite, le directeur général de la structure est questionné par Me Alain Orounla. Ce dernier demande à savoir si le sieur Dohou gardait de l'argent à son domicile comme le promoteur Emile Tégbénou. « Non », a-t-il répondu. Le directeur général renseigne qu'il avait des comptes bancaires où il déposait les fonds des déposants quotidiennement. Les déposants sont payés explique l'accusé, selon la planification faite et les remboursements d'une semaine.
Le directeur général dit éprouvé un sentiment de fierté pour les activités menées à ICC-Services. « J'ai quand même un sentiment de fierté, parce que, ce que nous avons promis, l'engagement que nous avons pris avec les Béninois, même si on ne l'a pas réussi à 100%, nous avons sortis les gens de la précarité », a-t-il déclaré. Mais, tant qu'il reste à faire, martèle Dohou, rien n'est fait.

Emile Tégbénou à la barre

Appelé à la barre, Emile Tégbénou doit encore répondre aux questions relatives aux 27 milliards FCFA qui selon lui étaient dans ses coffres-forts lors de son arrestation. Dans ces fonds, 7 milliards appartenaient à la structure ICC-Services. Le promoteur annonce que c'est avec cette somme qui se trouvait dans un coffre-fort, qu'il payait les clients.
Les 20 milliards restants étaient dans 4 autres coffres-forts. Tégbénou réfute les avis selon lesquels, il a été retrouvé 9 milliards et qu'il a multiplié cette somme par 03.
Tégbénou, son garde-corps et les employés qui l'aidaient à compter l'argent, seraient les seuls à savoir l'existence de ‘'beaucoup d'argent''.
Aux interrogations du procureur spécial, il clarifie qu'aucun placement en bloc d'une seule personne d'une somme de 100 millions n'a été fait.
Le sieur Tégbénou a affirmé avoir payé tous les déposants qui venaient au moment de la crise sauf ceux dont les contrats n'étaient pas à échéance.
Selon le procureur spécial, quelques maisons de Emile Tégbénou saisies auraient été vendues. Le promoteur de ICC-Services confie n'avoir signé aucune convention de vente de maison.
L'avocat Anassidé revient sur les 7 milliards de ICC-Services se trouvant dans les coffres-forts de Emile Tégbénou. Elle cherche à savoir avec quel nombre de déposants, le sieur Tégbénou a pu réunir cette somme.
L'audience reprend ce mardi 08 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Patrice Talon présente ses voeux aux institutions de la République

Tue, 01/08/2019 - 06:49

Le président de la Républque, Son Excellence Patrice Talon va procéder, ce mardi 08 janvier 2019, à la traditionnnelle cérémonie de présentation de voeux de nouvel An aux institutions de la République.
Le chef de l'Etat échangera les voeux du nouvel An avec les membres des institutions de la République ; le Corps Diplomatique accrédité au Bénin ; et la hiérarchie des Forces de Défense et de Sécurité.
Le déroulement de la céremonie serait en direct sur les canaux digitaux de la présidence du Bénin.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les sages et notables d'Abomey désavouent Nicéphore Soglo

Mon, 01/07/2019 - 18:08

Une déclaration faite par les sages et notables du plateau d'Abomey, ce lundi, à la maison des jeunes réfute les allégations de l'ancien président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon.
La salle de la maison des jeunes de Goho, à Abomey était pleine de monde, ce 7 janvier 2019. Sages, notables, cardinaux, têtes couronnées et hauts dignitaires, ont tous répondu à l'appel de Dah Kpannan Agonglo. Ceci pour demander au président Patrice Talon de poursuivre ses réformes pour le bonheur du peuple béninois en général et des populations du Zou en particulier. Ainsi, réunis pour réitérer leur attachement au chef de l'État et l'inciter à poursuivre ses actions, les sages et notables du plateau d'Abomey désapprouvent les allégations faites récemment par l'ancien président Nicéphore Soglo.
'' Nous apportons notre soutien indéfectible au chef de l'État Patrice Talon pour la réalisation de ses réformes contenues dans le PAG. L' échec de Talon, c'est notre échec ", a déclaré Dah Kpannan Agonglo.
Et Dah Langanfin de marteler que " Notre soutien au président de la République est total et nous condamnons avec la dernière rigueur les dernières déclarations du président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon". Il souligne que " Quand on est pas n'importe qui, on ne dit pas n'importe quoi. Qu'il cesse de dénigrer le président de la République pour l'accompagner dans la mise en œuvre de ses réformes. Ils sont des frères ".
Les sages d'Abomey n'entendent pas laisser passer ces allégations qui n'honorent pas leur communauté.
''Quand le président Nicéphore Soglo était au pouvoir, nous nous sommes levés comme un seul homme pour le soutenir ", a rappelé Dah Djofonou Glèlè.
" À défaut de soutenir son petit frère Talon, l'ancien président Nicéphore Soglo doit se taire", a-t-il ajouté. " C'est un avertissement que nous lançons à l'ancien président Nicéphore Soglo", a précisé Dah Djofonou Glèlè.

G.A.



eft>

Categories: Afrique

Les doléances de Antoine Ganyé au président Talon

Mon, 01/07/2019 - 15:42

L'ancien archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, lors de la célébration de ses noces d'or sacerdotales, dimanche 06 janvier 2019, dans son village natal à Sèdjè-Dénou (commune de Zè), a saisi l'occasion de la célébration eucharistique, pour analyser la situation sociopolitique du pays.
Dans son homélie, Mgr Antoine Ganyé s'est beaucoup préoccupé de la précarité ambiante dans le pays. Se référant à la croissance économique exposée par les pouvoirs publics (bientôt 7%), alors que les populations végètent dans la misère, il s'est interrogé sur la portée de ladite croissance. Pour lui, il y a un paradoxe auquel il faudra trouver une solution et redresser la courbe du bien-être individuel.
Le prélat n'a pas manqué de plaider la cause des promoteurs d'entreprises affaiblis ces derniers mois. Ces petites entreprises selon le prélat, sont actuellement en difficulté à cause des problèmes de fiscalité. Mgr Ganyé invite le président de la République à lui faire un cadeau. Celui qui consiste à aider les promoteurs desdites entreprises à faire face à leurs nombreux défis.
Au sujet des détenus et des exilés, l'ancien archevêque de Cotonou s'en est aussi préoccupé. « Je lui demande une petite amnistie pour nos frères qui sont ses frères et nos sœurs qui sont ses sœurs et qui sont en prison ou qui sont en Europe […] », a-t-il exhorté tout en reconnaissant que ce serait une mission difficile à accomplir mais pas impossible.
« C'est lorsqu'un homme arrive à briser ce qui est dur, qu'il est vraiment fort », a ajouté le prélat qui appelle à la paix dans le pays.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Charlemagne Honfo clarifie la position du Prd face aux blocs

Mon, 01/07/2019 - 14:23

« Le Parti du renouveau démocratique (Prd) à l'ère de la réforme du système partisan », c'est le thème autour duquel le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo s'est entretenu avec les journalistes de la radio nationale, ce dimanche 06 janvier 2019, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre''.
Au cours de l'émission, le 1er vice-président du Prd a rappelé les motifs de la non adhésion du Prd au Bloc Républicain lors de la formation des blocs de la mouvance présidentielle.
Pour lui, l'inexistence d'un accord écrit est l'une des raisons pour lesquelles le Prd observe une pause. « Comme nous n'avons pas eu l'accord écrit, on n'a pas dit que nous quittons, nous avons dit que nous marquons un arrêt, nous marquons une pause », a-t-il expliqué. Cette pause selon le porte-parole du Prd est pour permettre aux gens de former une délégation pour voir « comment nous allons régler, mais personne n'est allé nous voir », a-t-il regretté. Pour lui, il ne revient plus au Prd de faire une démarche puisque « c'est nous qui avons marqué une pause, c'est nous qui avons constaté qu'on n'a pas respecté ce qui a été dit au départ. Et donc, nous marquons cette pause », a-t-il insisté. Charlemagne Honfo a par ailleurs souligné que pour les prochaines législatives, le parti ira avec son logo le temps que les conditions soient réunies pour que tôt ou tard il se fonde dans un bloc.
Au sujet des 10% de suffrages à obtenir au plan national, le maire de la commune de Sèmè-Kpodji dit n'avoir aucune inquiétude. Au-delà de tout, le Prd selon lui reste la seule formation politique ayant beaucoup de députés aujourd'hui à l'Assemblée nationale. « Cette fois-ci, notre vision, c'est d'aller plus loin », a indiqué le Charlemagne Honfo. Il dit compter sur les femmes et les jeunes parce que le parti compte les positionner. Des jeunes et femmes qui constituent selon lui des atouts.
Pour M. Honfo, les perspectives sont rassurantes pour deux raisons simples. La première raison, il n'y a pas de jour, où on ne parle du Prd partout. Tous les jours, c'est de cette formation politique qu'on parle en bien. « C'est un parti qui fait école, tout ce qui se passe n'est pas linéaire », a notifié le maire de Sèmè-Kpodji avant d'ajouter que les textes du Prd aujourd'hui, donnent plus de force aux jeunes.
Evoquant l'avenir du président du parti, Charlemagne Honfo souligne que le président lui-même est élu au terme d'un congrès pour 4 ans. Aujourd'hui, poursuit-il, nous sommes entrain de voir ensemble quels sont les leaders avec lesquels nous pouvons aller à cette élection. « S'il se révèle qu'il soit dans le schéma de ceux qui doivent aller à cette élection, vous allez le voir porter sa candidature », a confié le maire de la commune de Sèmè-Kpodji.
Se référant aux élections de 2011 où le président n'était pas candidat, il a rappelé l'avoir représenté. Le président Houngbédji selon l'invité de la radio nationale, dépasse ces petites questions. « Se porter candidat dans une formation politique comme le Prd, est une petite question », a-t-il notifié avant de préciser que l'enjeu de l'élection n'est un petit truc. « En 2015 où tous le monde m'attendait sur la liste, quand le parti ne m'a pas choisi, je suis sorti pour aller sensibiliser tous le monde pour dire que je ne suis pas seul dans le parti, qu'on doit faire campagne pour celui qui a été retenu », a illustré Charlemagne Honfo. Pour lui, les questions de candidature à un niveau du Prd ne sont pas des questions de passion. « Ceux qui portent la passion en eux, sont ceux qui partent après », a-t-il précisé. Selon le contexte, le parti peut décider que Me Adrien Houngbédji ne se présente pas aux élections. « Si après analyse, on voit qu'avec sa candidature on ne peut pas réunir le nombre de députés que nous voulons, on va gentiment lui dire de se retirer et il comprendra ; ce fut le cas en 2011 », a rappelé le porte-parole du Prd. Il a souligné que sa candidature cette année posait un problème de vision. « Un candidat qui a perdu les élections présidentielles de 2011 et qui contestait les résultats et on attendait les décisions pour qu'on lui retourne son pouvoir. Donc, il ne pouvait pas aller à une élection législative qui suivait juste après », a rappelé la maire avant d'ajouter qu'« au Prd, par rapports à ces choix, il y a beaucoup plus la raison qui l'emporte sur la passion ».

Ahouanvoébla invité à présenter des excuses publiques

Charlemagne Honfo s'est prononcé aussi sur l'affaire des 400 millions de francs CFA que Augustin Ahouanvoébla déclare avoir reçu au nom du Prd.
« Il y a souvent des choses dont je ne parle vraiment pas compte tenu de leur caractère », a souligné le 1er vice-président du Prd. Pour lui, le camarade devrait être entrain de regretter sa déclaration. « Moi je n'en connais pas pour savoir si ça relève d'un caractère confidentiel », s'est-il désengagé. Charlemagne Honfo dit être très proche du député Augustin Ahouanvoébla, mais jamais celui-ci ne lui a parlé de cette somme d'argent. Si c'est vrai qu'il a reçu, se désole-t-il, c'est dire qu'il a trahi notre amitié. De la déclaration, le maire de Sèmè-Kpodji affirme avoir suivi qu'il a désigné le président Houngbédji ‘'d'individu'' ; « un individu soit disant porteur du parti››.
M. Honfo demande à Dieu de pardonner cette déclaration et inviter son camarade à reprendre une déclaration publique d'excuses parce que « son père ne saurait être un individu pour lui » ; « soit disant porteur de parti » alors qu'il a été candidat trois fois dans le parti et sous l'égide du président Adrien Houngbédji.
« Je trouve que c'est trop gros. Si le président lui a remis de l'argent comme ça, je ne sais pas à quelle occasion, c'est à lui de venir justifier », a souhaité Charlemagne Honfo estimant avoir dit ce qu'il a à dire sur la question.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Porto-Novo aux couleurs culturelles pendant 8 jours

Mon, 01/07/2019 - 14:11

Les portes de la troisième édition du Festival international de Porto-Novo (Fip) sont ouvertes, le samedi 5 janvier 2019.
Le festival a été officiellement lancé au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, par le ministre en charge de la Culture, Oswald Homéky, en compagnie de ses collègues Adidjatou Mathys et Jean-Claude Houssou, du maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou et du préfet de l'Ouémé, Joachim Apithy.
Ce festival révèle une fois de plus pendant une semaine les masques culturelles de la région.
Huit jours d'attractions cultuelles, huit jours de rayonnement culturelle à travers le Festival international de Porto-Novo (Fip). Ainsi, du 5 au 12 janvier, plusieurs milliers d'acteurs des arts et cultures vaudou défileront avec des démonstrations variées.
Selon le maire de Porto-Novo, le Fip se veut le plus grand rassemblement culturel de la ville capitale du Bénin. Emmanuel Zossou pense que le développement de Porto-Novo passe obligatoirement par la promotion et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la ville. Pour le maire, le festival vise à cerner la quintessence de la diversité culturelle de Porto-Novo, qui se veut être une ville cultuelle, culturelle, touristique et scientifique. Il remercie le président de la République, Patrice Talon pour avoir tracé le chemin à suivre aux filles et fils de Porto-Novo qui hésitent encore à suivre le train. Son soutien particulier à l'organisation de cette édition et sa forte conviction que la culture reste un véritable vecteur de développement témoignent de la réussite de l'événement.
Aussi cite-t-il, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, la Fondation Claudine Talon et les membres du gouvernement, en particulier le ministre chargé de la Culture, Oswald Homéky, qui n'ont pas lésiné sur les moyens à mettre à disposition pour la réussite de ce festival. Ce qui selon lui, garantit déjà un réel succès à l'édition 2019. Pour le ministre en charge de la Culture, le Fip est le festival de la capitale du Bénin et donc celui de tout le Bénin. Oswald Homéky souligne que malgré les difficultés y afférentes, Porto-Novo réussit toujours à honorer ce rendez-vous culturel.
Saluant cette belle vision du conseil municipal en phase avec l'ambition du chef de l'Etat, visant à révéler le Bénin au monde par la richesse de sa culture, Oswald Homéky invite chacun à apporter le sien pour améliorer la qualité du festival au file des ans.
C'est la présentation de la pièce intitulée « Renaissance », du metteur en scène, dramaturge et cinéaste béninois Dine Alougbine, qui retrace l'histoire de la ville de Porto-Novo avant l'arrivée de Tè Agbanlin, fondateur de Hogbonou, jusqu'à nos jours, qui a ouvert la balle de la soirée ce samedi.
Deux heures durant, l'histoire a été racontée par plus de 600 acteurs ayant défilé sur scène tenant en haleine tous les spectateurs en priorité, les autorités. Comme autres activités, il y a le colloque scientifique ; le marché du festival et surtout la cérémonie de déambulation de plus de 1200 divinités masquées ou non masquées dans toute la ville de Porto-Novo.
Le festival international de Porto-Novo vient une fois révéler l'héritage cultuelle et culturelle de la ville capitale.
G.A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.