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Sgtic offre ses services en ligne aux populations

Fri, 12/28/2018 - 21:22

Le monde du numérique s'enrichit au Bénin. Et pour cause. La Société Générale des Technologies de l'Information et de la Communication (SGTIC) vient de mettre à la disposition du public béninois et d'ailleurs sa plateforme ‘'Aurédo.com” pour offrir ses services à moindre coût aux populations. Cela, pour leur permettre de gagner du temps et de leur éviter les tracasseries liées à leurs mouvements.

En effet, en Afrique en général et au Bénin en particulier, très peu de services en ligne sont disponibles. Ce qui amène la jeunesse à consommer les services en ligne des pays occidentaux. C'est donc dans souci de combler ce vide et de rétablir l'équilibre que Yévèdo CAPO-CHICHI, Coordonnateur du projet "Auredo" et son équipe ont réfléchi à cette problématique d'insuffisance de services en ligne au Bénin. Au bout de plusieurs mois de travail ardu, la SGTIC sort la solution. Elle a mis en place une plateforme web dénommée "Auredo" et disponible à l'adresse https://www.auredo.com. A en croire les explications du Directeur général de la SGTIC, Yévèdo CAPO-CHICHI, cette plateforme offre une multitude de services en ligne reliés à un seul compte. Une fois inscrit sur la plateforme, l'internaute a la possibilité de bénéficier de différents services tels que les avis de recrutement, le coaching en ligne, les informations sur l'immobilier, le paiement de facture d'eau et d'électricité, la visite des kiosques des livres, des romans et de journaux. Les citoyens peuvent également avoir accès aux opportunités d'entreprises, à l'annuaire de Cv, à l'annuaire d'entrepreneur et à l'hébergement web. Et ce n'est pas tout. SGTIC, la startup qui innove dans le e-commerce au Bénin entend aller plus loin en développant dans les jours à venir d'autres merveilleux services pour satisfaire la demande sans cesse croissante, faciliter la vie aux populations et faire du Bénin un pôle de services internet mondial. Pour gagner ce challenge, il exhorte les jeunes à saisir l'occasion en s'inscrivant massivement sur la plateforme www.auredo.com

Categories: Afrique

L'OFFE forme ses cadres à l'usage des outils harmonisés de collecte de données

Fri, 12/28/2018 - 19:22

Un atelier s'est tenu du 27 au 28 décembre 2018, à l'Hôtel Jeco à Dassa pour renforcer les capacités des acteurs communaux et départementaux du ministère des affaires sociales et de la microfinance sur les outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale.

<< Former les cadres à divers niveaux du secteur de l'action sociale à l'usage des outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale afin de les amener à être aptes au remplissage correct et à l'exploitation optimale de ces nouveaux outils>>. C'est l'objectif de la session de formation organisée par le ministère des affaires sociales et de la microfinance à travers la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE). Les participants sont des cadres départementaux pilotes retenus dans le cadre de l'implémentation des nouveaux outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information des cibles de l'action sociale.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance peine encore aujourd'hui à avoir des données statistiques fiables, malgré les nombreuses évidences et évolutions induites par les diverses interventions au profit des cibles de l'action sociale. Et pour cause, l'absence d'un système d'information performant pouvant générer une base de données qui fait foi tant sur le plan intérieur qu'à l'international.
Pour inverser la tendance, le gouvernement a, dans le cadre de ses réformes, décidé grâce à l'appui des partenaires techniques et financiers, de doter le secteur de l'action sociale d'un nouveau système d'information moderne et dynamique.
Les réformes ont conduit selon les organisateurs, à l'élaboration de huit outils de gestion de cas pour répondre au besoin de cohérence et d'harmonisation des outils de collecte de base et de trois outils synthèse destinés à exporter les informations consolidées vers la base de données. Ces outils permettront de renseigner sur une dizaine de thématiques de l'action sociale regroupés en trois domaines à savoir : la protection de l'enfant ; la protection sociale et solidarité nationale ; la protection de la famille, de la femme et promotion du genre.

Nécessité de former les agents

Pour s'assurer de l'efficacité de ce dispositif avant sa mise à l'échelle, l'OFFE a décidé d'expérimenter sur trois mois, à compter de janvier 2019, ces outils dans les départements du Borgou, de la Donga, des Collines et du Couffo. << A titre expérimental pour une période de trois mois, il sera édité et mis à la disposition des Cps et des directions départementales des zones pilotes ainsi que certaines structures spécialisées les registres d'outils harmonisés de gestion de cas, de même que les outils synthèse pour permettre à ces derniers de commencer par collecter des données en attendant la finalisation de l'application Web du nouveau dispositif >>, a expliqué le Directeur général de l'Observatoire, M. Nassirou Kassoumou, à l'ouverture des travaux.
C'est pourquoi, il est important pour l'OFFE de partager et de vulgariser ces outils avec les différents acteurs concernés pour qu'ils aient une maîtrise parfaite de ces outils tant indispensables pour relever les défis du secteur de l'action sociale, a-t-il indiqué.
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance a salué les organisateurs pour le choix porté sur sa commune pour abriter cet atelier avant de les exhorter au travail.
Les données collectées seront réservées et prises en compte dans le cadre de la phase de test du SIDoFFE nouvelle génération dès sa finalisation.

Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Vitalor accorde une subvention de 175 millions FCFA à la FBF

Fri, 12/28/2018 - 13:21

Sur une promesse de 350 millions de francs CFA, la société Vitalor vient d'accorder 175 millions de francs CFA à la Fédération Béninoise de Football (FBF). La cérémonie de remise officielle du chèque s'est déroulée au siège de la FBF.
Le premier vice-président de la FBF, Francis Gbian, très heureux du geste a déclaré que ce chèque tombe à pic car, il intervient au moment où les présidents de clubs sont essoufflés par les dépenses liées à l'entretien et aux déplacements des clubs. Francis Gbian estime qu'il cadre bien avec le volet financement du sport du Programme d'actions du gouvernement (Pag) par les grandes sociétés.
Pour lui, c'est une bouée d'oxygène qui permettra de sortir le football de l'ornière. Il a remercié la société Vitalor et promis que les fonds injectés dans les différents championnats seront utilisés à bon escient.
Selon le directeur général de la Société des huileries du Bénin (Shb), Arnaud Dègla, c'est un premier pas qui permettra au football béninois essoufflé, de se relancer. « Nos stades seront bientôt décorés aux couleurs de Vitalor, le partenaire officiel du championnat béninois », a-t-il annoncé. Profitant de l'occasion de cette cérémonie de remise de chèque, il a invité le peuple béninois à consommer l'huile végétale Vitalor, une huile naturelle et sans cholestérol.
Vitalor vient ainsi emboîter le pas au président de la FBF, Mathurin de Chacus, qui a offert récemment 100 millions FCFA à la Fédération.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

5,5 milliards FCFA pour les législatives 2019

Fri, 12/28/2018 - 10:43

Une conférence budgétaire a réuni, ce jeudi à Cotonou, le ministre de l'économie et des finances, Romulad Wadagni, les membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), et les institutions impliquées dans l'organisation des prochaines consultations électorales. L'objectif de cette rencontre est de statuer sur le montant des prochaines élections législatives.
Au terme des travaux de cette conférence, un budget de 5,5 milliards FCFA a été retenu pour l'organisation des législatives 2019.
Prenant acte du budget et conscient des ressources financières limitées du pays, le président de la CENA, Emmanuel Tiando a donné l'assurance de gérer au mieux, les ressources mises à sa disposition. « La démocratie a un coût et que l'organisation d'une élection est une opération très complexe comportant des situations imprévisibles entraînant parfois des coûts inattendus », a-t-il souligné. Pour Emmanuel Tiando, la CENA d'ores et déjà compte sur le ministère des finances pour répondre favorablement à d'éventuelles sollicitations.
Le ministre des finances, Romuald Wadagni a exhorté la CENA à faire preuve de beaucoup de rigueur dans sa gestion pour éviter de laisser des ardoises au lendemain de ces consultions comme le retrace l'histoire de différentes élections organisées au Bénin.
Pour le ministre, c'est la moitié du chemin qui vient d'être fait, l'autre moitié résulterait dans les efforts consentis pour une gestion efficiente du budget alloué. Il a donné l'assurance de mettre à disposition dès l'ouverture de l'exercice budgétaire en janvier, les ressources nécessaires à l'organisation d'une élection transparente et apaisée.
F. A. A.

Répartition du budget des législatives 2019 :
CENA : 3.910.470.510 FCFA
Cour Constitutionnelle : 334.223.240 FCFA
Cour Suprême : 120.000.000 FCFA
HAAC : 200.000.000 FCFA
Ministère de la Justice et de la Législation : 30.000.000 FCFA Ministère de l'Economie Numérique et de la Communication : 173.371.250 FCFA
MISP : 350.000.000 FCFA
MDN : 307.000.000 FCFA
MDGL : 75.000.000 FCFA.

Categories: Afrique

Le gouvernement offre des équipements aux producteurs agricoles

Fri, 12/28/2018 - 10:41

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui a procédé ce jeudi à la remise d'équipements et de matériels en vue de booster les productions agricoles.
La cérémonie s'est déroulée à l'Hôtel JECO à Dassa-Zoumè.
Les équipements ont été remis à une douzaine de promoteurs privés agricoles et aux commissions de gestion foncière des six communes du département des Collines.
Le montant de ces équipements et matériels acquis pour la promotion des filières agricoles, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement est chiffré à environ 41 millions de FCFA.
Le Coordonnateur du Projet d'Appui au Développement Agricole des Collines (PADAC), a mis l'accent sur l'objectif qui sous-tend cette remise de matériels. Il a souligné que ces équipements sont acquis dans le cadre de la promotion des filières agricoles.
« La première raison, qui est essentielle, c'est l'approche d'intervention de ce projet. La manière dont le projet s'exécute et la manière dont les besoins ont été exprimés et seront satisfaits. C'est différent de ce que nous avions l'habitude de faire », a expliqué le ministre Gaston Dossouhoui.
Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise Fagnon, le président du Groupement Intercommunal des Collines et le représentant du préfet du département ont tous salué les actions que mène le projet PADAC et ce, en étroite collaborateurs avec eux.
Au nombre des équipements remis aux bénéficiaires, il y a 2 batteuses-vanneuses mobiles et multifonctionnelles pouvant traiter aussi bien le soja que le riz, 1 décortiqueuse d'arachide de capacité 1,5 tonne, 1 moulin à moteur gasoil de capacité 500 Kg/h. Il y a aussi 08 pulvérisateurs à dos de capacité 20 litres, 08 tronçonneuses pour accompagner les planteurs dans la réhabilitation des vieilles plantations d'anacardiers et 16 scies égoïnes. Il y a aussi 16 machettes et 10 motos tricycles avec une charge utile d'une tonne. Dans le cadre de l'appui aux Commissions de Gestion Foncière (CoGeF), il y a entre autres dans le lot, 48 tables de conférence, 12 armoires de rangement, 24 bancs, 36 chaises,12 tableaux d'affichage, 6 GPS et 900 formulaires d'Attestation de Détention Coutumière (ADC).

G.A.

Categories: Afrique

Plaider pour une presse plus professionnelle

Fri, 12/28/2018 - 10:35

La 2e édition de l'atelier ‘'Médialogues'' initié par le ministère de l'Economie numérique et de la Communication s'est tenue à Cotonou, ce jeudi 27 décembre 2018. Il s'agit d'une rencontre d'échanges et de partage d'expériences entre les professionnels de la presse traditionnelle et des nouveaux médias.
« Avènement du tout numérique au Bénin, quels enjeux et défis pour les médias traditionnels et les nouveaux médias ? ». Tel est le thème choisi pour la deuxième édition de l'atelier ‘'Médialogues''. Une occasion pour les acteurs de l'information d'échanger pour bâtir un monde plus professionnel.
La directrice de la presse et de la publicité, Brigitte Tchibozo a fait part du diagnostic ayant conduit à cette initiative. Elle a souligné que l'avènement des technologies numériques a bouleversé les médias traditionnels dans leur mode d'organisation et leurs contenus.
« La presse traditionnelle a perdu, face au tout numérique, le monopole de la diffusion de l'information », a souligné Mme Tchibozo. Confiant que les médias traditionnels continuent leur combat, elle précise que la plupart dispose de sites de relais qui consolident leurs audiences. Malgré cette avancée, Brigitte Tchibozo signale que le chemin de la perfection est encore long.
La directrice de la presse et de la publicité estime que les deux types de médias ont à apprendre l'un de l'autre.
Le président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (Cnpa), Basile Tchibozo, déclare que le débat doit se faire au niveau de la déontologie. Il déplore que les normes déontologiques sont foulées au pied avec bon nombre de nouveaux médias tels que les blogs.
Le président de l'Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpotchémè, pense à l'appropriation des normes déontologiques par tous les médias. Il souhaite que l'initiative soit pérennisée et élargie aux autres localités du pays.
G.A.

Categories: Afrique

Les 11 membres de la CBDH prêtent serment ce vendredi

Fri, 12/28/2018 - 10:27

La cérémonie de prestation de serment et d'installation des 11 nouveaux membres de la CBDH aura lieu ce vendredi 28 décembre 2018 à la Cour constitutionnelle. Elle sera présidée par le président de la Haute juridiction, le Professeur Joseph F. Djogbénou.
C'est en application des dispositions de l'article 10 de la loi N°2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme ( CBDH) que ces membres vont entrer dans leur fonction. Instituée dans le cadre de la suite logique du processus ayant conduit à la libéralisation politique du Bénin au début des années 90, la Commission joue un rôle spécifique. Elle veille à la mise en œuvre et au respect des engagements internationaux pris par le Bénin en matière des droits de l'Homme. La CBDH peut se saisir des cas d'atteinte aux droits de l'Homme constatés ou portés à sa connaissance. Aussi pourra-t-elle entreprendre toutes les actions appropriées en la matière. Entre autres, aider les victimes à ester en justice sur toutes les violations avérées des droits de l'Homme, orienter les plaignants et offrir l'assistance à ceux qui la demandent devant les tribunaux compétents, effectuer des visites régulières, inopinées ou notifiées, dans les lieux de détention et de rétention aux fins de prévenir toute violation des droits de l'Homme.
Cette commission est composée de personnalités politiques comme civiles pour répondre favorablement aux exigences des textes en matière de droit de l'Homme.
La Commission Béninoise des Droits de l'Homme est composée de 11 membres. Ces derniers sont issus de différents corps de métier : neuf (09) proviennent du corps des magistrats, de l'ordre des avocats, de l'ordre des médecins, des Organisation non gouvernementale de promotion et de protection des droits de l'Homme, des associations féminines de défense des droits de la femme, des Organisations non gouvernementales de promotion des droits de l'enfant, des centrales syndicales, du patronat, du corps des journalistes, et deux (02) des députés de l'Assemblée nationale.

G.A.

Liste des 11 membres

• Au titre des Magistrats : Pierre AHIFFON
• Au titre des Avocats : Me Hippolyte YÈDÉ
• Au titre des Médecins : Dr Éric KIKI MIGAN
• Au titre des députés : He Rosine DAGNIHO et l'He Jean-Marie ALLAGBÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'Homme : Isidore Clément CAPO-CHICHI
• Au titre des Associations féminines des Droits de la femme : Sidikatou ADAMON épse HOUÉLÉTÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'enfant : Me Alexandrine SAÏZONOU épse BÈDIÈ
• Au titre des Centrales syndicales : Christophe HOUESSIONON
• Au titre du Patronat : Serge PRINCE-AGBODJAN
• Au titre des Journalistes : Emérico Pichy Sonagnon A. ADJOVI

Categories: Afrique

Patrice Talon invite à dépasser les passions

Fri, 12/28/2018 - 00:09

En s'adressant ce jeudi 27 décembre 2018 au peuple béninois sur l'état de la nation, le chef de l'Etat Patrice Talon n'a pas occulté l'organisation dans quelques semaines, des législatives pour l'élection des députés de la 8ème législature. Il a invité les citoyens à dépasser les passions. « Je voudrais d'ores et déjà nous inviter à transcender, le moment venu, nos passions pour faire de ces consultations, un moment de convivialité », a souhaité le président de la République. Pour lui, c'est la condition pour le Bénin de continuer à perpétuer la bonne réputation de son processus démocratique. Selon le chef de l'Etat, « ce que la République attend de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement. C'est d'avoir raison collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation ».
Patrice Talon a également fait le point des réformes engagées par son gouvernement dans le domaine politique. Au nombre de celles-ci, figure le vote des lois portant charte des partis politiques et code électoral en République du Bénin.
Selon le président de la République, si la loi portant charte des partis politiques a déjà commencé à produire ses effets avec la recomposition qualitative amorcée du paysage politique, le code électoral quant à lui, sera mis en évidence à l'occasion des élections législatives de 2019. Pour ces différentes réformes, il a rassuré que son gouvernement jouera pleinement sa partition.
Profitant de l'occasion de son discours, le chef de l'Etat a rappelé que les dysfonctionnements qui caractérisaient le système politique béninois, avaient des impacts négatifs évidents sur l'ensemble du système sociopolitique voire économique. « Désormais donc, l'action politique sera plus homogène et plus prévisible », a-t-il annoncé avant de souligner que les partis politiques répondront, mieux que par le passé, à leurs obligations constitutionnelles et légales. Le pays à l'en croire, avance ainsi inexorablement vers la rationalisation de son paysage politique sans remettre en cause le multipartisme intégral cher aux Béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les infrastructures routières et d'aménagement au cœur des actions

Thu, 12/27/2018 - 22:50

Le chef de l'État au cours de son message ce jeudi 27 décembre 2018 sur l'état de la nation a fait cas des actions dans le domaine des infrastructures et d'aménagement. Ce qui laisse rêver le peuple en 2019.

Dans son adresse, le président Patrice Talon a presenté les chantiers dans le domaine des infrastructures routières. Il note que les statistiques s'améliorent de plus en plus, grâce aux nombreux chantiers ouverts à travers le pays. Pour lui, la démarche engagée exige des ouvrages de grande qualité pour en garantir la durabilité. " Les grands travaux routiers se sont poursuivis au cours de l'année, à un rythme globalement appréciable ", a-t-il indiqué. Ils portent sur un linéaire total de 1.262 km et " nous pouvons nous féliciter des retombées économiques qu'ils génèrent déjà au profit des populations ".
Le chef de l'État annonce que " La même attention a été accordée aux pistes rurales dans nos communes, pour faciliter les déplacements des populations et surtout le convoyage de leurs productions vers les marchés". Patrice Talon souligne que " les travaux d'entretien ont concerné plus de 11.000 km de pistes rurales au titre de l'année 2018 ". Pour le chef de l'État, il s'agit d'une anticipation que nos compatriotes des campagnes apprécient à juste titre. Celle-ci, "sera rééditée au cours des années à venir, comme seront poursuivis, l'aménagement et le bitumage de grands axes routiers ". C'est le cas des axes Djougou – Péhunco – Kérou - Banikoara, dont l'appel d'offres sera lancé bientôt.
En ce qui concerne Aplahoué-Dévè-Lokossa, l'adjudication a déjà été prononcée.
Sans compter d'autres axes en projet pour soulager les peines des usagers.

L'assurance

L'autre pan des actions est celui de l'amélioration du cadre de vie des populations. Le gouvernement en a également une préoccupation majeure au cours de cette année. A entendre Patrice Talon, " Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie ". Selon lui, " les travaux de la première phase du Projet Asphaltage ont effectivement démarré et ceux qui désespéraient de les voir peuvent maintenant apprécier leur réalité ". Patrice Talon souligne que " à ces chantiers qui vont embellir nos villes et faciliter la mobilité de leurs habitants, s'associe le Programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont les engagements financiers de 238 milliards de FCFA couvrent les besoins exprimés ". Ce programme va permettre de régler la crise des inondations dans la ville.
Le chef de l'État dans son message a indiqué que " pour optimiser les retombées du projet Asphaltage, le Gouvernement a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, SèmèPodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah ". Concernant le préfinancement de l'Etat, ce programme entrera en vigueur dès 2019. Il ajoute qu'en vue de préserver l'intégrité de notre territoire, " nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou". Et pour cela, " En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m³ de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu ".
Pour le chef de l'État, " Cette prouesse a mis fin au désarroi des populations riveraines qui, il y a peu encore, ne savaient à quel saint se vouer. Le désarroi, il est perceptible aussi à Avlékété et environs ". Depuis le 6 décembre 2018, renchérit le chef de l'État, " il a fait place à l'espoir puisque nous y avons lancé les travaux de protection de la section centre de la côte". Pour lui, " Le désarroi, c'est encore ce sentiment qui anime nos compatriotes de Grand-Popo qui subissent les mêmes affres de la mer ". Et pour cela, il rassure que les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019.
Le chef de l'État a fait rêver le peuple béninois en ce qui concerne le secteur des infrastructures et d'aménagement.

G.A.

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30.000 F/jour perçu par un ex membre de la commission d'enquête judiciaire

Thu, 12/27/2018 - 22:29

Le procès de l'affaire ICC-Services devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a repris ce jeudi 27 décembre 2018 à Porto-Novo.

L'ex-ministre de la Justice, Grégoire Akofodji a poursuivi à la barre sa déposition débutée ce mercredi 26 décembre 2018 en tant que sachant.
Me Olga Anassidé, a cherché à savoir pourquoi le gouvernement s'est autant impliqué dans le dossier ICC-Services. « Dès l'éclatement de la crise, il y avait une tension sociale », a répondu Grégoire Akofodji tout en indiquant qu'aucun gouvernement ne pouvait rester indifférent à la situation.
L'ex-ministre de la Justice n'a pu donner le nombre de déposants, ni le montant collecté. « Je n'avais pas idée du nombre de victimes par rapport à cette affaire. À l'époque où j'avais eu l'entretien avec Guy Akplogan, le comité de suivi n'avait pas avec précision le montant exact des clients, ni le montant réel du montant que représente les dépôts des victimes. Ce que je sais, avant mon départ du ministère de la Justice, personne ne pouvait dire avec exactitude le nombre réel de déposants », a-t-il confié.

L'audience a été suspendue pour permettre au ministre de reprendre le calme et aussi parce que l'antenne est reprise pour la retransmission du discours du Chef de l'Etat à la nation.

Lors de la reprise, le président de la Cour, Cyriaque Dossa a fait des remarques à l'endroit de l'ex ministre dans le but de l'amener à dire tout ce qu'il sait pour l'éclatement de la vérité.

Emile Tégbénou et l'ex-ministre Akofodji

Le promoteur de ICC-Services, Emile Tégbénou est appelé à la barre pour situer davantage la Cour sur sa déposition selon laquelle, il a été conduit au domicile de l'ancien ministre Grégoire Akofodji.
« J'étais bel et bien au domicile du ministre Grégoire Akofodji. », a déclaré Emile Tégbénou. Il explique : « C'est le régisseur Joël Gbegan qui est venu me chercher pour la destination ; domicile du ministre Grégoire Akofodji en compagnie de l'ex directeur général de la Gendarmerie Sèwadé. Il m'a demandé si je le connais et j'ai répondu oui que c'est lui le ministre de la Justice. Il me posa la question de savoir ce que je vais répondre si les juges me demandent si je connais le Président Boni Yayi et je lui ai dit Oui. Par la suite, il m'a demandé de partir ».
Quant à Grégoire Akofodji, il est resté sur sa déposition. « Je l'ai dit hier que je n'ai jamais vu Tégbénou avant de le voir ici. Quel intérêt y a-t-il a nié avoir vu Tégbénou et reconnaître avoir rencontré Guy Akplogan », a-t-il souligné.
A la question de savoir s'il a fait le compte rendu de la rencontre tenue avec Guy Akpolgan à l'ex-président Boni Yayi, Grégoire Akofodji a notifié qu'il n'a pas eu besoin de le faire puisque cette rencontre n'a pas été fructueuse.
Selon l'ex-ministre, la rencontre a été sollicitée par Me Kato Atita, avocat du promoteur de la structure ICC-Services. Il était question de la libération de son client et ce denier rembourserait les spoliés, une fois sorti.
« Si nous avions été suffisamment rassurés dans notre démarche de ce que Monsieur Guy Akplogan pourrait payer les déposants, nous allons demander au Procureur général de lui donner une liberté », a affirmé Grégoire Akofodji.
L'ex ministre dit aussi ne pas connaître le Colonel Sèwadé : « Je puis vous affirmer que le Colonel Sèwadé n'est pas un nom inconnu à moi mais si on me met trois photos je suis incapable de vous montrer qui est le colonel Sèwadé ».
Me Kassa a demandé que Joël Gbégan, en activité à l'ONU soit questionné.
Pour ce fait, le ministère public a été requis.

Rencontre de Guy Akplogan chez l'ex-ministre

A la question de savoir si Guy Akplogan a été sorti ou extrait de prison, l'ex ministre répond « C'est une extraction qui a été faite ». Grégoire Akofodji a déclaré que ladite rencontre était informelle puisqu'il l'a reçu chez lui.
Me Anassidé cherche à comprendre pourquoi c'est le domicile du sieur Tégbénou qui a été perquisitionné alors que l'ex-ministre Guy Akplogan serait le promoteur de la structure ICC-Services. « Je n'étais pas présent au domicile de Tégbénou », a déclaré Grégoire Akofodji.
L'implication du gouvernement Yayi a été remise en cause à la CRIET puisque quand bien même, il a entamé une procédure judiciaire, une mise en place des structures parallèles a été faite. L'ex-ministre a assuré que ce n'était pas des structures parallèles et que la volonté du gouvernement était d'aider à trouver des solutions au scandale.

Grégoire Akofodji, toujours à la barre

Après environ heure de pause, les débats ont repris avec toujours à la barre l'ex-ministre Grégoire Akofodji. Aux questions de Me Alain Orounla, l'ex-ministre a confié que le gouvernement n'avait pas connaissance de l'existence de la structure ICC-Services avant l'éclatement de la crise.
Répondant aux questions de Me Gbaguidi, l'ancien ministre Akofodji a admis qu'il y a eu défaillance de l'administration centrale béninoise dans la crise au niveau de la structure de surveillance des institutions financières décentralisées et en ce qui concerne la demande formulée par le ministre Topanou au procureur général.

Saisie des biens des promoteurs de ICC-Services

S'agissant des biens meubles et immeubles de Guy Akplogan et Emile Tégbénou saisis, l'ex-ministre a affirmé qu'il a eu cette information, mais déclare : « Je ne sais plus ce qui en a été fait par la suite ».
Il a aussi indiqué qu'il n'a pas eu la chance ou la malchance de rencontrer les deux promoteurs de ICC-Services lors de ses visites au domicile de l'ex président Boni Yayi.

Fameuse rencontre du 21 juin 2010

A la barre, Grégoire Akofodji a mentionné une rencontre convoquée le 21 juin 2010 par le ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué.
« Je me souviens même que j'avais reçu un appel téléphonique pour assister à une réunion convoquée par le ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué. Une fois sur les lieux, il y avait un monde fou et je me suis retourné. J'ai eu l'impression que la salle prévue pour cette réunion était exiguë », a-t-il précisé.
Pour l'avocat, l'ancien ministre cacherait quelque chose sur ce fait.
« Je ne sais pas ce que je pourrais avoir à cacher. (...) je suis une personne honnête et responsable », a signifié Grégoire Akofodji.

Guy Akplogan à la barre

La Cour a appelé Guy Akplogan à la barre pour connaître davantage sur la rencontre qui a eu lieu avec l'ancien ministre Akofodji.
Le promoteur de ICC-Services a expliqué qu'il avait demandé une audience avec l'ex-président de la République Boni-Yayi. Et ce, dans le but de le persuader de la capacité de sa structure à rembourser les spoliés.
Selon Guy Akpolgan, il avait été sorti de sa cellule une nuit par le chef de brigade lui annonçant que l'ex- président Yayi viendrait le rencontrer. « J'ai entendu une heure mais il n'est pas venu », a-t-il souligné. Ce dernier dénote que c'est le lendemain, qu'il a été au domicile du ministre Akofodji. N'ayant pas remarqué la présence de Boni Yayi, le promoteur de ICC-Services, n'a pas voulu parler avec le ministre Akofodji.
Aussi, Guy Akplogan a-t-il soutenu contrairement au ministre qu'il a été sorti et non extrait de prison. « Je pense que j'ai été sorti (...) quand j'ai été sorti de la prison, dans le véhicules, le régisseur m'a demandé d'enlever ma tenue de prisonnier.

Un nouveau sachant devant la Cour

Gendarme à la retraite et ex membre de la commission d'enquête judiciaire mise en place par le gouvernement, Barnabé Adounsiba est appelé à la barre en qualité de sachant. L'ex membre de la commission d'enquête judiciaire a certifié qu'il connaît le sieur Tégbénou et apprend être sur le terrain pour répertorier les maisons dudit promoteur de la structure ICC-Services.
Un fait que le sieur Emile Tégbénou a confirmé et ajoute qu'il était au cours d'une perquisition chez le gendarme. Il est arrivé même a décrit la maison de l'ancien gendarme à la retraite.
Mais, ses déclarations ont été réfutées par Barnabé Adounsiba.
L'ancien gendarme admet connaître le domicile de Tégbénou mais informe qu'il ne peut s'y rendre tout seul.
Il s'y était rendu pour une perquisition puisque précise-t-il : « La commission avait appris que Tégbénou avait fait un trou dans le plafond où il mettrait de l'argent. Mais quand nous sommes allés, nous n'avons rien vu ».

30.000 FCFA /jour perçu par Barnabé Adounsiba

Questionné sur la rémunération des membres de la commission, Barnabé Adounsiba dit percevoir 30.000 FCFA par jour. Ce perdiem signale-t-il est en fonction des grades.
La Cour interpelle l'ex-ministre aux fins de savoir quel était à peu près le budget de la commission. Grégoire Akofodji indique qu'il n'a pas idée de cela. « Je ne peux vous dire quel est le budget (...) ce que je sais, je ne pense pas qu'on ait utilisé l'argent de ICC-Services pour payer les membres de cette commission ».
Tout en reconnaissant qu'il a eu de mauvais pas posés dans la gestion de l'affaire ICC-Services, Grégoire Akofodji a rassuré : « Le comité de crise et celui de suivi n'ont pas été créés avec l'objectif de faire entrave à la justice ». Si c'est arrivé poursuit l'ex-ministre, on doit en tirer les leçons.
Pour Grégoire Akofodji, l'objectif était de faire en sorte que les spoliés de ICC-Services retrouvent leurs avoirs.
« Je l'ai fait dans l'intérêt supérieur de la Nation, Je n'avais aucun intérêt personnel à inviter un détenu chez moi », a déclaré l'ex-ministre tout en admettant que son acte est illégal. S'il fallait aujourd'hui gérer le scandale ICC services, le sieur Akofodji annonce : « Je ferais les choses autrement ».
L'audience est prévue pour reprendre ce vendredi 28 décembre 2018 à 09 heures.

Akpédjé AYOSSO

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Patrice Talon rassure sur la disponibilité de l'énergie électrique et l'accès à l'eau potable

Thu, 12/27/2018 - 18:11

Dans son message sur l'état de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, le chef de l'Etat a expliqué aux Béninois les mesures prises par son gouvernement en matière de fourniture d'énergie électrique et d'eau potable.
Pour ce qui concerne l'eau potable, la situation globale du pays selon le chef de l'Etat, demeure inacceptable. Les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà selon lui, de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies. « Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021 », a annoncé le président de la République. Pour atteindre cet objectif, sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA, 200 milliards, soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019, a-t-il rassuré.
Pour le chef de l'Etat, dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement. « Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aiguë qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », s'est-il réjoui avant d'ajouter que les groupes électrogènes ne tournent plus à longueur de journée et de nuit, l'énergie électrique étant disponible.
Patrice Talon a réaffirmé l'engagement de la poursuite des efforts du gouvernement en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.
F. A. A.

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Social Watch initie une séance de sensibilisation du personnel du MCVDD

Thu, 12/27/2018 - 18:00

Social watch Bénin a initié ce jeudi 27 décembre 2018, une séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable (MCVDD) sur les dispositions du code des valeurs et d'éthique de la fonction publique au Bénin. La séance qui s'est déroulée au MCVDD a été présidée par le secrétaire général du ministère, Godjo Constant.
Cette séance de sensibilisation s'inscrit dans le processus d'amélioration du Système national d'intégrité (SNI). Elle vise à appuyer cet important ministère sectoriel à réaliser les activités prévues dans la mise en œuvre de son plan d'action SNI au titre de l'année 2018. « (…) cette activité vient renforcer l'engagement de tous les acteurs pour améliorer le système national d'intégrité de notre pays. » a souligné Mme Emma Mongbo, trésorière générale de Social watch Bénin représentante de la présidente du conseil d'administration de la même institution Mme Blanche Sonon.
La dimension sociale de la mise en œuvre de la redevabilité fait référence aux dispositions innovantes nécessaires qu'il faut mettre en place pour faire participer les citoyens aux activités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques, plan, programmes et budgets de l'état. A en croire Mme Mongbo, « L'exercice de cette responsabilité relève d'une approche fondée sur l'engagement civique par lequel les populations et/ ou les groupes de la société civile constitue un maillon important pour l'amélioration du SNI, toute chose indispensable pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable ».
« (…) Notre ministère a été invité au ministère des finances courant septembre pour faire le point de la mise en œuvre de son plan d'action du système national d'intégrité. A l'occasion, les résultats ne sont pas très reluisants », a déploré M. Godjo Constant, secrétaire général du Ministère du cadre de vie et du développement durable.
« C'est pourquoi il s'avère impérieux que chaque agent des services publics s'approprie à nouveau, les règles, principes et valeurs exigibles de l'administration publique, afin de se prémunir contre les situations malencontreuses qui pourraient survenir pour mettre en mal son emploi voire sa situation sociale », a-t-il prévenu.
Il faut rappeler que la dynamisation à la modernisation de l'administration publique est une action prioritaire du programme d'action du gouvernement (2016-2021) notamment en son axe 2 du premier pilier qui prévoit de consolider la démocratie l'état de droit et la bonne gouvernance.
Social Watch dans sa démarche de veille citoyenne s'associe pleinement à la mise en œuvre des recommandations issues de l'évaluation en 2016 du SNI au niveau des 13 piliers. « Cette séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable est un exemple parmi tant d'autres », a souligné Mme Emma Mongbo.
Marcel HOUETO

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Thu, 12/27/2018 - 17:52
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Thu, 12/27/2018 - 17:48
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Thu, 12/27/2018 - 17:45
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Thu, 12/27/2018 - 17:27
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''L'action du Gouvernement a provoqué des grincements de dents'' (P. Talon)

Thu, 12/27/2018 - 17:02

Le chef de l'Etat dans son message à la nation, ce jeudi, n'a pas occulté le chantier de l'assainissement des finances publiques.
Selon le président Patrice Talon, « C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat ».
« Avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maître-mot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante », a-t-il déclaré. Le chef de l'État souligne entre autres que « Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques ». Patrice Talon déplore que « généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée. ''Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion'', avoue-t-il. Pour le chef de l'Etat, « Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité ». Malheureusement, pour lui, « nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises. Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique ».
Il indique que « Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées ».
G.A.

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L'Hypermaché EREVAN compte s'installer à Parakou

Thu, 12/27/2018 - 15:15

Le maire de Parakou, Charles Toko, a ouvert dans la matinée de ce jeudi, une session extraordinaire à l'hôtel de ville de la cité des "Kobourou". Au total, 06 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session. Il s'agit entre autres de l'adoption du compte rendu de la session ordinaire du 23 novembre 2018 ; l'adoption du rapport d'activités du maire pour la période du 19 novembre au 19 décembre 2018 ; l'adoption du plan de développement communal 3ème génération ; l'adoption de la communication relative au dédommagement de deux personnes sinistrées par les travaux de contournement de la ville ; l'adoption de la communication relative à l'installation de la firme EREVAN BENIN dans la commune de Parakou et divers. Les travaux dirigés par le maire de la commune, se déroule en présence des 25 conseillers municipaux.
F. A. A.

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Les fruits des réformes dans le secteur éducatif

Thu, 12/27/2018 - 15:04

Patrice Talon a livré son discours sur l'état de la nation ce jeudi 27 décembre 2018. Dans ce message, il a fait le point secteur par secteur des actions entreprises par son gouvernement pour le développement du pays.

Dans le secteur de l'éducation, le président de la République a souligné qu'en dehors des grèves qui paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés posent encore problème. A cet effet, le gouvernement, rappelle-t-il, a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. L'objectif de ces évaluations selon le président de la République, est d'identifier et de satisfaire les besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
Au niveau de la maternelle et du primaire, le chef de l'Etat a précisé que le gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires. Ce programme selon lui, impacte désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière. Pour le compte de l'année scolaire en cours, il sera étendu à 1.600 nouvelles écoles soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le gouvernement selon le président de la République, a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'enseignement technique. Pour lui, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
Au niveau de l'enseignement supérieur public, le chef de l'Etat a expliqué qu'en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA. Grâce à la réforme des allocations universitaires, indique-t-il, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ. Dans même, le gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Pour le président de la République, l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.
Intéressé par la situation des jeunes qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper, le chef de l'Etat précisé qu'à leur profit, divers programmes sociaux ont été poursuivis. Il s'agit notamment du financement de projets bancables, des microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote, selon lui, a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le secteur de la santé marqué par des réformes salutaires

Thu, 12/27/2018 - 14:36

Pour la troisième fois, Patrice Talon a présenté ce jeudi 27 décembre 2018, l'état de la nation, conformément à la Constitution.
Le Chef de l'Etat au pouvoir depuis avril 2016, a fait dans son message, le bilan des actions menées dans les différents secteurs au cours de l'année dont celui de la santé.

Dans le domaine de la santé, le Chef de l'Etat, a mentionné les différentes réformes opérées malgré les difficultés enregistrées. Pour Patrice Talon, « Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé. Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés ».
Les réformes initiées selon lui, visent à améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre des populations.
Au nombre de ces réformes, le Chef de l'Etat a cité, la lutte conte les faux médicaments en vue de favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique. Ce qui a consisté « en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission ».
En ce qui concerne les infrastructures sanitaires, il a énuméré, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété).
Aussi, les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent-ils des efforts du gouvernement Talon.
« Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants », a-t-il mentionné tout en indiquant qu'à ce propos un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
« C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes », a-t-il ajouté.

Prise charge de certaines maladies

Le président de la République n'a pas manqué d'évoquer les programmes sociaux. La prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
De plus souligne-t-il « les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ».
« Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé », a-t-il reconnu.
Patrice Talon a également annoncé la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie. Ce projet selon lui apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, explique-t-il les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. Aussi, 350.000 d'entre eux recevront-ils gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines.
Ils bénéficieront également de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, Dassa Zoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo. Ledit projet sera généralisé à tous d'ici fin 2019.
Le Chef de l'Etat a aussi abordé les réformes entreprises dans le secteur de l'enseignement, de l'électricité, et les nombreux projets en cours visant l'aménagement du territoire et l'amélioration du cadre de vie des populations.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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