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24 Heures au Bénin

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Les oeuvres de l'artiste Sébastien Boko en exposition à l'Institut français de Cotonou

Wed, 01/16/2019 - 01:32

L'artiste sculpteur Sébastien Boko et ses oeuvres sont sous les feux de la rampe depuis le mardi 15 janvier, et ce jusqu'au 4 février prochain à l'Institut français de Cotonou. L'ouverture officielle de l'exposition s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités impressionnées par la qualité du travail du jeune artiste créateur.

De l'ombre à la lumière, Sébastien Boko vit ce rêve dont il a longtemps espéré la réalisation. L'exposition de ses oeuvres devant d'importantes personnalités et visiteurs de différentes nationalités. Intitulée « VOILE », ce vernissage est l'aboutissement de plusieurs années de création et d'inspiration.
Si la fortuite rencontre entre l'artiste et le ministre de l'énergie et son épouse est le point départ de cette aventure qui révèle Sébastien, c'est parce-que ce dernier possède un talent artistique. Un talent que les ministres, Dona Jean-Claude Houssou de l'Énergie,
des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, et son homologue de la culture, Oswald Homeky présent au vernissage n'ont pas manqué de saluer. Unanimement, ils ont reconnu en Sébastien Boko un artiste talentueux qui mérite d'être révélé aux Béninois et au monde entier. Et sans hésiter, ils félicitent son parrain, le ministre de l'Energie, qui, à les en croire, a été bien inspiré en organisant cette exposition individuelle à son profit. « J'ai été heureux d'apprendre que le ministre de l'Energie a décidé de parrainer un des nôtres. Pour moi, les artistes sont des fiertés pour la nation. Je souhaite bon vent à Sébastien Boko », a dit le ministre Aurélien Agbénonci qui, au passage, a aussi remercié l'Institut français pour cette opportunité donnée à l'artiste.
Pour le ministre Dona Jean-Claude Houssou, ce vernissage est la concrétisation d'un vieux projet de l'artiste. « (...) Sébastien Boko en rêvait depuis longtemps, vu qu'il a eu l'occasion de voyager et de voir plusieurs expositions de ses pairs », a indiqué le ministre. « C'est un grand jour pour lui », a-t-il ajouté.
Pour Sebastien Boko, cette exposition désignée par « VOILE » a une signification bien précise. « Pour moi, voile, c'est le voyage, les difficultés. Ce n'est pas le voyage sur la mer. C'est le voyage de la vie, de la naissance jusqu'à la mort », a-t-il expliqué.
Marcel H.

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L'ordre des experts comptables et cadres d'entreprises en atelier d'appropriation

Tue, 01/15/2019 - 21:30

Sous l'égide de la Direction du Trésor et de la comptabilité publique, un atelier d'appropriation de la loi des finances gestion 2019 s'est ouvert, ce mardi 15 janvier 2019, au profit de l'ordre des experts comptables et responsables d'entreprises du Bénin. L'objectif est de porter à la connaissance des experts comptables et les chefs d'entreprises, les mesures fiscales contenues dans le budget de l'Etat, exercice 2019.
Au cours des travaux, les participants vont passer examiner les nouvelles dispositions contenues dans la loi des finances gestion 2019.
Le président de l'ordre des experts comptables du Bénin, Cosme Goudoté, souligne qu'il s'agit d'outils très précieux. « Tels une boussole, ils vous orienteront et vous guideront dans la gestion fiscale quotidienne des entreprises mais aussi dans l'exploration des gisements de valeur ajoutée que recèlent les réformes fiscales en vigueur », a-t-il indiqué.
Le directeur général des impôts a rappelé que la tenue de cette session de formation répond à un souhait qu'il a émis personnellement. Selon Christian Yenoussi, la contribution de l'ordre des experts comptables et responsables d'entreprises est essentielle dans la mise en œuvre des réformes contenues dans la loi des finances.
Cette session de formation fort bénéfique aux entreprises devra leur permettre de renouer avec la croissance économique.
L'ordre des experts comptables et les cadres d'entreprises se donnent ainsi la main pour accompagner l'Etat dans la mise en œuvre des réformes.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Plus de 36,5 milliards FCFA accordés par les députés

Tue, 01/15/2019 - 20:54

Deux accords de prêt d'un montant d'environ 36,5 milliards FCFA ont été ratifiés lundi dernier par les députés au profit des travaux de protection de la côte à l'Est de Cotonou et du projet de viabilisation du site de construction de 944 logements sociaux à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi.

L'Assemblée nationale a donné son quitus au gouvernement en ratifiant deux accords de prêts. Le premier à rapport au projet de viabilisation du site de construction de 944 logements sociaux à Ouèdo (Abomey-Calavi) avec un nouveau contrat de financement d'un montant de 20 milliards FCFA.
La ratification de l'accord de prêt a été signée à Lomé, le 15 novembre 2018, entre la République du Bénin et la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Il vise la mise en œuvre du sixième axe stratégique du Programme d'actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 et constitue la première phase du programme immobilier d'habitat social et économique de 20 000 logements dans quatorze villes du Bénin. On retient aussi que globalement ce projet dont l'objectif est de relancer, de manière durable, le développement économique et social du Bénin vise l'amélioration du cadre de vie des populations et la promotion des logements sociaux et économiques.
Le projet vise à fournir des logements sociaux à 7300 personnes d'une part, promouvoir de nouveaux modes d'accession à des logements et favoriser la création d'emplois et fournir de ressources additionnelles aux opérateurs locaux et à la population résidente à travers le développement du commerce de proximité tenu notamment par les femmes d'autre part.
Tout cela entre dans le cadre de la réalisation des Objectifs de développement durable.
Sur 22,624 milliards FCFA dont 2,624 milliards FCFA au titre de la contrepartie de l'Etat béninois, 10 milliards FCFA porte sur un prêt concessionnel avec une durée de remboursement de 18 ans dont cinq ans de différé en capital, 5 milliards FCFA sous forme de prêt souverain avec une durée de remboursement de 12 ans dont 3 ans de différé en capital avec un taux d'intérêt de 6% l'an sur le montant décaissé et non encore remboursé, et enfin 5 milliards FCFA au titre d'un prêt marchand avec une durée de remboursement de 12 ans dont 3 ans de différé et non encore remboursé.
La commission des Finances et des Echanges de l'Assemblée qui a présenté le dossier relève que ce prêt n'est pas astreint au respect des critères de concessionnalité.Les députés ont également étudié un projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de crédit d'un montant de 16,385 milliards FCFA. Cet accord a été signé à Cotonou, le 28 novembre 2018, entre la République du Bénin et Rabobank, dans le cadre du financement partiel des travaux complémentaires à la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. Ce projet permet de renforcer le système de protection en place entre Sèmè-Podji et Cotonou, en vue du développement touristique de la zone regroupant les quartiers de : Akpakpa-Dodomè, Enagnon, Fifadji, Houto, Donatin, Finagnon, Tokplégbé, Agblangandan, Pk10 Marina, Sèyivè et Ekpè. Il concerne la construction des épis de protection, la construction d'une digue immergée à Donatin et la mise en dépôt par dragage de 500 000 m³ de sable pour renforcer la réserve sédimentaire.
La deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de la ville de Cotonou vise à assurer l'intégrité physique du territoire national.

G.A

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Bientôt un nouvel échangeur au carrefour Cica Toyota

Tue, 01/15/2019 - 20:53

Un nouvel échangeur sera bientôt construit au carrefour Cica Toyota, dans la ville de Cotonou. Dans ce cadre, une mission d'experts japonais était au cabinet du directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, ce lundi 14 janvier 2019, pour présenter le planning d'intervention du projet.
Selon le chef de la délégation japonaise, Noboaro Shinisu, la partie japonaise est actuellement à la phase d'études, et dès mai 2019, des experts japonais viendront sur le terrain pour une mission afin de procéder à l'achèvement des études. Ces études, selon Noboaro Shinisu, seront bouclées au plus tard novembre 2019 et les travaux proprement dits vont démarrer.
Selon Jacques Ayadji, directeur général des infrastructures, ce projet vise à résoudre les problèmes d'embouteillage que subissent les riverains du grand carrefour Toyota. « La situation d'aujourd'hui n'arrange personne, dérange tout le monde et tous ces usagers là veulent que ce que nous subissons les soirs en rentrant ou les matins en arrivant sur nos lieux de travail, que ça cesse », a-t-il rappelé.
Jacques Ayadji a souhaité que les partenaires japonais prennent en compte dans cette étude, l'impact qu'aura la construction de l'ouvrage sur la circulation dans la capitale économique et les autres carrefours de la ville, notamment au stade de l'amitié afin d'éviter de créer d'autres embouteillages.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les candidats invités à s'inscrire en ligne pour l'IFU

Tue, 01/15/2019 - 20:52

Dans le cadre de l'obtention du quitus fiscal pour les élections législatives d'avril 2019, le directeur général des impôts, Christian Yenoussi, à travers un communiqué invite tous les potentiels candidats ne disposant pas encore d'un Identifiant fiscal unique (Ifu), à s'immatriculer directement en ligne pendant la période du 16 au 31 janvier 2019, à l'adresse :ifu.impôts.bj.
Selon ce communiqué, les candidats doivent annexer à la demande en ligne, les pièces suivantes : une copie de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité ; une copie de l'acte de naissance ; une attestation de résidence ; une photo d'identité et un formulaire à remplir disponible en ligne.
Les candidats disposant déjà d'un numéro Ifu sont invités à compléter en ligne, à l'adresse indiquée supra, leur numéro de téléphone et leur adresse électronique complète.
F. A. A.

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14 conseillers communaux sur 24 disent non

Tue, 01/15/2019 - 11:42

Quatorze conseillers sur vingt quatre ont rejeté trois principaux points de l'ordre du jour de la rencontre dont le douzième provisoire budgétaire au titre de l'année 2019. Cela s'est passé à Aplahoué lors de la première session extraordinaire de l'année 2019, du conseil communal tenue ce lundi à la salle de réunion de la communauté des communes du Couffo à Azovè, indique l'Apb.

Certains membres du conseil communal d'Aplahoué ont dit leur désapprobation sur certains points à l'ordre du jour de la première session extraordinaire de l'année. La session dirigée par le maire intérimaire de la commune d'Aplahoué, Sylvain Dahouè, a permis de comprendre la tension au sein du conseil.
Au début de la session, les conseillers se sont formulés les meilleurs vœux pour la nouvelle année. Une année placée sous le signe des bonnes actions pour le développement de la commune. Néanmoins, sur les six points inscrits à l'ordre du jour, les conseillers présents ont rejetés par quatorze voix trois points . Ce qui est étonnant est que sur les points non acceptés figure celui relatif à l'adoption du douzième provisoire budgétaire au titre de l'année 2019 pouvant permettre à l'exécutif de faire des recettes et d'engager des dépenses pour une durée de trois (03) mois en attendant le vote du budget primitif.
Le porte-parole des quatorze conseillers, Yao Zangbé, ne trouve pas de raison fondamentale au rejet des trois points concernés. Il souligne qu'il n'y a jamais eu une totale approbation ni désapprobation parce que tout ne peut pas être parfait. Mais. Zangbé indique que le rejet des points ne doit surprendre personne puisque « c'est d'habitude comme ça que ça se passe ailleurs ». Yao Zangbé fait remarquer que « peut être il y aura de l'amélioration après si et seulement si ceux qui doivent intervenir réagissent ».
Selon lui, c'est inquiétant puisque la commune n'a pas encore son budget primitif exercice 2019. Il souligne que « l'opposition est majoritaire face à une minorité qui est aux affaires ». Quant au maire intérimaire, Sylvain Dahouè, il dit ne pas maîtriser le schéma des quatorze. Il dit ignorer ce qu'ils souhaitent de la rémunération du personnel qui est au service des citoyens de la commune. Il entend rendre fidèlement compte au préfet pour ce qui s'est passé.

Giscard A.

Categories: Afrique

L'OIF préoccupée par l'organisation du scrutin

Tue, 01/15/2019 - 11:38

Le secrétaire Général de la Commission Nationale de la Francophonie au Bénin, Adolphe Codjo KPATCHAVI, était ce lundi à la tête d'une délégation pour s'enquérir des dispositions prises par la CENA pour la tenue d'élections législatives crédibles et sans anicroche le 28 Avril prochain.

Echanger avec l'équipe dirigée par Emanuel Tiando et voir les dispositions pour l'organisation des prochaines élections législatives tient à cœur à la délégation de la de la Commission Nationale de la Francophonie. Au regard de la qualité des différentes consultations qu'elle a pilotées depuis sa mise en place en 2015, le Secrétaire Général de la Commission Nationale de la Francophonie au Bénin tout en félicitant la CENA, a exprimé le bien-fondé de sa démarche qui est de s'enquérir de l'évolution du processus et voir dans quelle mesure, son institution pourrait apporter un appui à l'organe de gestion des élections au Bénin.
Le président Emmanuel TIANDO n'a pas manqué de dire son satisfécit suite à cette démarche de SG de la Commission Nationale de la Francophonie. Il souligne que le secrétaire général n'a fait que devancer la CENA qui n'attendait que des directives précises avant d'entrer en contact avec ses partenaires. Selon lui, les choses se passent bien jusque-là mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de difficultés. Le président de la CENA a attiré l'attention de son hôte sur les locaux qui abritent son institution.
Au regard des prérogatives à lui assignées, la Francophonie ne finançant pas des projets de construction, le président a souhaité qu'en prime à la bonne gouvernance, il serait intéressant qu'une initiative d'érection d'un nouvel édifice soit prise.
Le président pense que l'OIF pourra apporter son expertise à la CENA dans le cadre de l'organisation des élections. Emmanuel TIANDO a aussi évoqué des besoins en logistique notamment en matériel informatique et l'accompagnement de la Francophonie.
La Vice-Présidente de la CENA Geneviève BOCO NADJO et le coordonnateur du Budget Dr Basile FASSINOU ont souligné au regard du contexte des réformes en cours dans le pays, qu'il est important de mieux sensibiliser les populations pour faire renaître un climat de confiance entre les différents acteurs impliqués dans le processus électoral.
Dans ce cadre, il s'avère nécessaire d'organiser une sensibilisation accrue et la formation des animateurs de la vie politique, ont-ils ajouté.
Le secrétaire Général de la Francophonie a promis d'étudier les doléances mais une correspondance viendrait formaliser tous ces besoins dans les jours à venir.

Giscard. A.

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Les responsables d'établissements sous la sellette dans les Collines

Tue, 01/15/2019 - 08:21

Le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du département des Collines, Pamphile Viayinon, à travers une note de service en date de ce lundi 14 janvier 2019, a invité les chefs d'établissements publics dudit département, à adresser expressément des demandes d'explication à leurs collaborateurs administratifs (censeurs, surveillants et comptables) qui n'ont pas pris part à l'évaluation intellectuelle du samedi 12 janvier 2019.
Selon la correspondance du directeur départemental, lesdites demandes doivent être adressées ce jour lundi 14 janvier 2019 et les réponses doivent être transmises à la direction départementale au plus tard le mercredi 16 janvier 2019 à 11 heures.
Pamphile Viayinon dit attacher du prix au respect strict de ses instructions.
F. A. A.

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Séverine Lawson donne sa version des faits

Tue, 01/15/2019 - 08:04

Entamées depuis le 17 décembre 2018, les dépositions des sachants, accusés et témoins dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce lundi 14 janvier 2019, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

Ce 16e jour d'audience a débuté avec à la barre, l'accusé Clément Sohounou et le témoin Mohamed Sakè.
Le chef d'agence de Lalo, Clément Sohounou a soutenu que beaucoup de personnes ont tiré bénéfices des activités de ICC-Services. « Je n'ai jamais eu de problème pour payer les clients sinon où je vais trouver 48 millions pour que les OPJ notamment le contrôleur Mohamed Saké puisse récupérer et aller déposer où je ne sais sans reçu », a-t-il confié. Clément Sohounou, ignorait que la structure exerçait dans l'illégalité dans la mesure où les responsables de ICC-Services avaient le soutien du chef de l'Etat.
Dans sa déposition, Clément Sohounou a révélé à la Cour qu'au moment de la crise, il a été conduit par les enquêteurs chez lui à Klouékanmey. « (...) tous les documents qu'ils ont trouvé et qui devraient compromettre le Président de la République Boni Yayi sont systématiquement déchirés et ils mettent ça dans leur poche. C'est comme ça la lettre de remerciements qu'ils m'ont remise après le don de véhicule à la Brigade de Lalo est parti en fumée », renseigne le sieur Sohounou.
Interpellé par la Cour, le contrôleur Mohamed Saké qui était membre de la commission ayant enquêté sur l'affaire ICC-Services souligne qu'il n'est pas dans l'équipe qui a opéré des perquisitions chez Clément Souhounou.
Aussi, le chef d'agence de Lalo a-t-il déclaré que lors des interrogatoires, ils étaient contraints de répondre par oui ou non aux questions des agents.
A cette déclaration, le contrôleur Sakè se réserve de se prononcer puisqu'il estime ne rien savoir sur ce sujet.
En ce qui concerne le don d'un véhicule fait à la brigade de Lalo, Mohamed Sakè affirme : « (...) Les unités à cause du manque de moyens sont parfois amenées à appeler des cadres ou opérateurs économiques pour demander du soutien matériel. Mais malheureusement, après on se rend compte qu'il y a des personnes de mauvaise moralité ».

Imbroglio au sujet des 8 millions pour agrément

La seconde confrontation révèle un véritable imbroglio au sujet des 8 millions de FCFA décaissés par ICC-Services à l'intention du cabinet Sixty.
Sixty, c'est l'un des cabinets que le nommé Grégoire Ahizimé, coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées a proposé pour aider ICC-Services à régulariser sa situation. A la barre, le sieur Ahizimé est revenu sur les démarches entreprises pour le processus de régularisation de ICC-Services. L'ex coordonnateur déclare que la prestation du cabinet Sixty devrait coûter 7 ou 8 millions de FCFA.
S'agissant du mode de règlement du coût du service, Gégoire Ahizimé ignore ce qui a été retenu, mais révèle que 3 millions ont été versés en sa présence à Kakpo Zéphérin, un collaborateur du cabinet Sixty.
Selon les responsables de ICC-Services, les 5 millions de FCFA restants ont été versés au sieur Ahizimé. Une somme qui a été déposée auprès du secrétaire de l'ex coordonnateur. Ce dernier a reconnu avoir reçu les 5 millions mais ignorait que les sous étaient destinés à solder les frais de prestation du cabinet Sixty. « C'est en 2017 lors des assises que Akplogan a dit que c'est pour solder le cabinet. Comme ce n'était pas moi qui ai payé les 3 millions, je ne pouvais pas le savoir. C'est pourquoi, j'ai appelé Monsieur Akplogan, mais ça ne passait pas », a-t-il confié.
La Cour a fait comparaître Max Franck Ahouandjinou, directeur du cabinet Sixty qui a élaboré le dossier d'agrément de ICC-Services. Déposant en qualité de témoin, Max Ahouandjinou indique qu'il connaît le sieur Ahizimé en tant qu'ancien responsable de la structure de microfinance.
Par rapport à ICC-Services, explique-t-il, c'est un collaborateur externe du nom de Kakpo Zéphirin, déjà décédé qui lui a parlé de l'élaboration du dossier d'agrément.
« Je lui ai donc dit que, si c'est dans le compte de mon cabinet qu'il veut travailler, il faut qu'on élabore un contrat de travail », a déclaré le sieur Ahouandjinou. Un montant de 7 millions de FCFA a été retenu pour le coût global du contrat.
« Le travail devrait se faire sur 5 mois. Donc du 23 octobre 2009 au 19 novembre 2009 le dossier n'évoluait pas puisque je n'ai pas eu les documents nécessaires. Nous avons donc préparé un courrier pour inviter les personnes qui doivent nous aider à valider les documents. C'était prévu pour le 24 novembre mais cela n'a pas lieu », a expliqué le directeur du cabinet Sixty.
Le 15 décembre, poursuit-il, Zéphirin Kakpo est revenu me dire que les responsables de ICC-Services ont demandé de laisser le travail.
« Mon cabinet n'a reçu aucun franc par rapport à ce dossier », a affirmé Max Franck Ahouandjinou tout en soutenant qu'il n'a jamais rencontré les promoteurs de ICC-Services.
Grégoire Ahizimé soutient avoir remis les 3 millions comme avance au cabinet Sixty à Zéphirin Kakpo.
Selon Pamphile Dohou, les 5 millions destinés à solder le cabinet ont été envoyés à l'ex coordonnateur. Le directeur général de la structure indique que c'est Houmbèmè qui a notifié que le cabinet demandait le reste des sous.
Dans un procès-verbal lu par la Cour, l'ex coordonnateur avait certifié qu'il a gardé les 3 millions de FCFA. Répondant à une question des avocats, le sieur Ahizimé affirme que : « Houmbèmè les a remis à Zéphirin Kapko.
Donnant des versions différentes, il se révèle que le sieur Ahizimé ne dit pas la vérité. Son avocat a demandé donc l'autorisation de la Cour pour échanger avec lui en aparté.

Nicaisse Fagnon, à la barre

Dans ses précédentes dépositions, Guy Akplogan a dévoilé que l'ancien ministre des transports et des travaux publics encaissait 5 millions de FCFA chasse semaine. La Cour a appelé de nouveau le patron de ICC-Services à revenir sur ses déclarations : « Monsieur Fagnon m'a appelé plus d'une fois pour que je vienne déposer 5 millions FCFA. Et lorsque je n'avais pas le temps de le faire moi-même, j'envoyais mon chauffeur, Yves Amoussou. Moi-même je suis allé deux ou trois fois ».
Nicaisse Fagnon, a réfuté toutes les déclarations de Guy Akplogan. « Je suis surpris que quelqu'un que je ne connais ni de près, ni de loin, dise que je l'appelle pour prendre 5 millions chaque semaine. C'est faux et je ne sais pas combien de fois je vais le dire pour que vous comprenez le caractère faux de cela » a lancé Nicaisse Fagnon.

Ahizimé donne différentes versions à la barre

Appelé à la barre, après la suspension habituelle du procès à 13 heures 56, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures de microfinance revient sur ses déclarations concernant les 3 millions de ICC-Services destinés au cabinet Sixty. « En fait Monsieur le président, ce qui s'était réellement passé, c'est moi qui ai remis l'argent à Monsieur Kakpo. Ce n'est pas Monsieur Houmbèmè. C'était une peur qui m'avait amené a dit cela », a-t-il confié. Selon sa nouvelle déclaration Houmbèmè lui a remis l'argent puisqu'il partait à Lomé. C'est après, indique-t-il qu'il l'a remis à Zéphirin Kakpo. Une nouvelle affirmation qui ne concorde pas avec ce qu'il avait dit devant le juge d'instruction faisant référence au PV lu par la Cour. « Je réalise que la faute que j'ai commise c'est d'avoir mis les intéressés en relation avec des cabinets », a-t-il martelé.
Face à ces différentes versions, la Cour veut savoir ce qu'il faut retenir, des déclarations contenues dans le PV ou ce qu'il livre à la barre. « S'il s'agit d'un PV que j'ai signé, c'est ça qui me lie plus (...) Il y a une déposition, il y a une signature, mais l'autre est déjà décédé. Celui qui pouvait témoigner ne vit plus. C'est à la Cour de voir », a annoncé Grégoire Ahizimé.

Séverine Lawson fait sa déposition en qualité de sachant

Mme Sévérine Lawson, magistrat à la retraite, est présidente du comité de suivi au moment des faits. En qualité de sachant Séverine Lawson a expliqué devant la Cour dans quelles circonstances, elle a été placée à la tête du comité de suivi par l'ancien chef d'Etat, Boni Yayi. « C'est le dimanche 27 juin 2010, dans la matinée que j'ai été appelée par le ministre d'Etat, Pascal Irénée Koupaki. (...) il m'a demandé si le président de la République a pu me joindre. Je lui ai répondu par la négative. Il m'a alors dit qu'il y a un dossier au sujet duquel une réunion devrait se tenir, le lendemain, lundi 28 juillet à 11 heures dans son ministère et il m'a convié à y assister », a raconté l'agent judiciaire du trésor.
Lors de cette séance qui a effectivement eu lieu, la présidente du comité de suivi confie que les contours de la situation ont été décrits. « J'avoue que j'ai mis du temps à cerner le problème, mais après quelques explications fournies par certains participants, j'ai manifesté mon étonnement quant à l'implication de l'Etat dans une affaire qui oppose des particuliers », informe-t-elle. A l'issue des échanges, il a été retenu de création du comité de suivi comme structure opérationnelle.
Elle a précisé que c'est au cours de la réunion que le Procureur Général (PG) Georges Constant Amoussou a fait son entrée. « J'avoue que j'ai un peu eu de frayeur pour lui parce que le ministre d'Etat ne supportait pas du tout les retards aux réunions ».
Séverine Lawson a signalé qu'un acte administratif a été pris en ce qui concerne les promoteurs de ICC-Services. Etonnée, elle s'est rapprochée à la fin de la réunion du PG pour savoir sur quelle base légale l'arrêté d'internement administratif a été pris. Le procureur général a répondu qu'il n'y a pas de base légale. Les autres séances de travail qui ont eu lieu, la présidente du comité de suivi souligne qu'elle n'a pas vu le PG. C'est lors d'une séance le 30 juin que le ministre de l'intérieur l'informe qu'il semble que le PG a des accointances avec les promoteurs de la structure ICC-Services.

Si l'Etat n'était pas intervenu, il pouvait avoir un rush, dixit Lawson

Dans sa déposition, Séverine Lawson a dévoilé que c'est par la suite qu'elle a compris pourquoi le chef de l'Etat est intervenu dans cette affaire. « Ce que j'ai compris c'est que la vision des techniciens surtout des juristes n'est pas toujours en adéquation avec celle des politiques », a-t-elle martelé.
Lorsque le recensement a démarré, poursuit l'agent judiciaire du trésor, j'ai compris qu'il y avait un risque et que si l'Etat n'était pas intervenu, il pouvait avoir un rush. « Je l'ai compris et là j'ai donné raison au gouvernement », a déclaré Mme Lawson. Il fallait voir explique-t-elle au niveau des centres retenus pour le recensement, c'était des milliers de personnes.
Selon la présidente du comité de suivi, c'est pour éviter un trouble à l'ordre public que le gouvernement a dû prendre ses responsabilités. Elle a également parlé des attributions du comité de suivi, qui est placé sous l'autorité du comité de crise. Le magistrat à la retraite a précisé que le comité de suivi n'a payé aucun épargnant mais qu'il a plutôt accompagné les structures qui étaient en mesure de le faire.

Rassemblement des documentations disponibles

Le comité de crise a été la première structure à entrer en contact avec les promoteurs. Les premières informations ont été transférées par la suite au comité de suivi. Lors du démarrage effectif des travaux du comité de suivi, il est demandé au promoteur une documentation relative au nombre des déposants et le montant collecté.
Le recensement fait dans la période de juillet 2010, a permis d'avoir des points globaux sur les montants compromis, le nombre de déposants et les intérêts payés au déposants. Les résultats issus du recensement faits par l'INSAE sont signale-t-elle à prendre avec des pincettes. « Nous sommes partis de cette base-là, et lorsque nous recevons les promoteurs, il était question de produire leurs listes », a déclaré Séverine Lawson.
Elle a affirmé que le comité a eu quelques difficultés avec les promoteurs de ICC-Services. La présidente informe que Guy Akplogan n'a pas reconnu le montant collecté mis à leur charge qui était plus de 109 milliards FCFA. Pour le parton de ICC-Services, ils n'ont pas collecté plus de 15 milliards.
Les responsables n'ont pu fournir les listes puisque selon eux les données se trouvaient dans leurs outils informatiques.
En tant que magistrat précise-t-elle j'ai essayé autant que possible de rester professionnelle. « Lorsqu'il a été question d'extraire les promoteurs détenus, je me suis adressée au juge d'instruction ». Aux dires du magistrat à la retraite toutes les séances se sont passées en présence de leurs conseils. A partir de mars 2011, elle a constaté que Me Kato Attita, l'avocat de ICC-Services a cessé de se présenter.

Collaboration des responsable ICC avec le comité

« Je dois dire au début, j'ai senti de l'empathie dans l'attitude des promoteurs de ICC-Services », a affirmé Séverine Lawson, tout en informant que ICC-Services avait 68 milliards à sa disposition après retrait des intérêts des épargnants. Lorsqu'elle a voulu savoir sur la responsabilité de chacun d'eux, Guy Akplogan lui a avoué qu'il y a eu une scission entre ses collaborateurs.
La présidente du comité a signalé qu'elle était déçue du plan de remboursement fourni par les promoteurs : « C'est un plan d'affaires qui nous avait été soumis. Et lorsque j'ai lu le plan d'affaires, je vous assure, je ne lui ai pas accordé grande considération »
Mme Lawson a également fait part d'une révélation lors de sa déposition. Elle avoue à la Cour, avoir appelé Me Kato Attita pour s'enquérir des raisons de son absence. « C'est là il m'a fait part de ses difficultés qui découlent surtout d'une différence d'appréciation ou de vision ou d'approche pour leur défense. Il n'était pas d'accord pour le système de défense que certains de ses confrères voulaient imposer, (...) Il était question que les promoteurs de ICC impliquent de hautes personnalités dans ce dossier et qu'il leur a dit que son éducation ne lui permettait pas d'aller dans ce sens-là », a raconté la présidente du comité de suivi. Lors d'une autre rencontre poursuit-elle Me Gbaguidi Hervé s'est présenté et déniait toute compétence pour faire extraire ses clients et la collaboration a pris fin.
Par ailleurs, elle annonce que la collaboration a été franche avec d'autres promoteurs détenus qui ont proposé un plan de remboursement digne du nom.
Pour le déroulement du recensement, Mme Lawson souligne que c'est une équipe technique de l'INSAE qui l'a fait. Ledit recensement a eu lieu à peine une ou deux semaines après le déclenchement de la crise.

Mme Lawson au sujet des biens saisis

« Mme Lawson n'a vendu aucun bien. Le comité de suivi n'a vendu aucun bien », a déclaré le magistrat à la retraite. Les commissaires-priseurs ont été désignés par le juge d'instruction pour procéder à la vente des biens.
La première vente aux enchères a été faite à la requête des promoteurs de ICC-Services et le comité de suivi n'a fait qu'assister en spectateur à cette vente de 53 véhicules. Environ 226 millions de ICC-Services ont été récoltés et versés au trésor et pour la seconde vente 193 millions serait consignés au greffe du tribunal.
A une question de la Cour, Mme Lawson informe qu'elle ignore si le comité de suivi a été créé avant ou après la commission d'enquête autonome.

Séverine Lawson n'a jamais entendu parler de 27 milliards

« Jamais je n'ai entendu parler de 27 milliards de FCFA. (...) la moindre des choses Monsieur le président si une telle cagnotte existait c'est de nous le dire (...) ils n'auraient pas eu besoin de nous soumettre un plan d'affaires », a soulevé Mme Lawson. Elle soutient que Tégbénou Emile n'a fait à aucun moment part de cette somme-là devant les membres du comité de suivi.
Le président de la Cour cherche à savoir si c'est l'Etat béninois qui se chargeait des primes journalières des membres. « Le gouvernement qui a mis en place notre structure a cru devoir mettre à la disposition du comité de suivi par l'entremise du comité de crise, des moyens pour son fonctionnement. Je ne vois pas selon quels mécanismes, selon quels schémas, les structures illégales peuvent être amenées à supporter les primes des membres du comité », a-t-elle avancé.
C'est sur la déposition de Séverine Lawson que le président de la Cour a procédé à la suspension du procès.
Les débats se poursuivent ce mardi 15 janvier 2019 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.

Akpédjé AYOSSO

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14 conseillers communaux sur 24 disent non

Tue, 01/15/2019 - 07:30

Quatorze conseillers sur vingt quatre ont rejeté trois principaux points de l'ordre du jour de la rencontre dont le douzième provisoire budgétaire au titre de l'année 2019. Cela s'est passé à Aplahoué lors de la première session extraordinaire de l'année 2019, du conseil communal tenue ce lundi à la salle de réunion de la communauté des communes du Couffo à Azovè, indique l'Apb.
Certains membres du conseil communal d'Aplahoué ont dit leur désapprobation sur certains points à l'ordre du jour de la première session extraordinaire de l'année. La session dirigée par le maire intérimaire de la commune d'Aplahoué, Sylvain Dahouè, a permis de comprendre la tension au sein du conseil.
Au début de la session, les conseillers se sont formulés les meilleurs vœux pour la nouvelle année. Une année placée sous le signe des bonnes actions pour le développement de la commune. Néanmoins, sur les six points inscrits à l'ordre du jour, les conseillers présents ont rejetés par quatorze voix trois points . Ce qui est étonnant est que sur les points non acceptés figure celui relatif à l'adoption du douzième provisoire budgétaire au titre de l'année 2019 pouvant permettre à l'exécutif de faire des recettes et d'engager des dépenses pour une durée de trois (03) mois en attendant le vote du budget primitif.
Le porte-parole des quatorze conseillers, Yao Zangbé, ne trouve pas de raison fondamentale au rejet des trois points concernés. Il souligne qu'il n'y a jamais eu une totale approbation ni désapprobation parce que tout ne peut pas être parfait. Mais. Zangbé indique que le rejet des points ne doit surprendre personne puisque « c'est d'habitude comme ça que ça se passe ailleurs ». Yao Zangbé fait remarquer que « peut être il y aura de l'amélioration après si et seulement si ceux qui doivent intervenir réagissent ».
Selon lui, c'est inquiétant puisque la commune n'a pas encore son budget primitif exercice 2019. Il souligne que « l'opposition est majoritaire face à une minorité qui est aux affaires ». Quant au maire intérimaire, Sylvain Dahouè, il dit ne pas maîtriser le schéma des quatorze. Il dit ignorer ce qu'ils souhaitent de la rémunération du personnel qui est au service des citoyens de la commune. Il entend rendre fidèlement compte au préfet pour ce qui s'est passé.
G.A.

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Plus de 1200 masques vodouns à la clôture de la 3ème édition

Tue, 01/15/2019 - 07:00

La 3ème édition du Festival international de Porto-Novo (Fip) s'est achevé ce samedi 12 janvier 2019. La cérémonie de clôture a été marquée par une géante procession de masques vodouns. Estimé à plus de 1200, les masques Egoun-goun, zangbéto, bourians et autres ont défilé sur le boulevard mythique du cinquantenaire devant une foule de spectateurs au rang desquels, le chef de l'État Patrice Talon, le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji et des personnalités politico-administratives et diplomatiques. Les groupes Nollywood d'Abidjan et du Nigéria, le Vodoun Honvé, Atchinan et Gounouko, plus connu du public étaient aussi de la partie.
Selon les organisateurs, ce rendez-vous annuel a drainé cette année, environ 200.000 festivaliers durant les 08 jours qu'ont duré les manifestations.
Pour le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, président du comité d'organisation, le festival paraît aujourd'hui comme un creuset idéal de découverte des richesses du patrimoine culturel africain pour le public, et plus particulièrement, les touristes.
Le ministre de la culture et des sports, Oswald Homeky pour sa part, a assuré du soutien sans faille du gouvernement dans l'organisation annuelle dudit festival. Il a rappelé qu'au delà du grand rendez-vous cultuel et culturel qu'il constitue, le Fip devient au file des années, un important instrument de développement touristique qui contribuera à faire de la destination Bénin, l'une des plus prisées en Afrique.
Cette 3ème édition a eu pour thème transversal, « Les systèmes divinatoires en Afrique dans un contexte de mondialisation : enjeux et perspectives ».

F. A. A.

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Rosine Dagniho donne le top dans la 18è Circonscription électorale

Mon, 01/14/2019 - 21:13

Les prochaines élections s'annoncent importantes pour le bloc Républicain. Les membres de ce bloc ont procédé au lancement de l'enregistrement officiel des adhérents de Bopa, Houéyogbé et de Lokossa, le dimanche 13 Janvier 2019, à la maison du peuple de Lokossa, sous la direction du Ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané.
Reconnue comme une grande combattante dans la 18è Circonscription électorale, l'honorable Rosine Dagniho a draîné un monde autour d'elle ce week-end dans la localité. Les populations n'ont menagé aucun effort pour répondre massivement à l'appel de celle qui est surnommée Reine de la politique dans la 18è Circonscription électorale.
Devant ses mandants, le député Rosine Dagniho a critiqué la mairie de Lokossa qui n'a pas su conserver les patrimoines communaux dont l'un des exemples est la maison du peuple qui a servi de cadre ladite rencontre.
Le député Rosine Dagniho et le maire d'Athiémé Joseph Anani ont expliqué dans différentes langues nationales les avantages et les bienfaits que réserve le bloc Républicain aux adhérents. L'opération d'enregistrement de la base jusqu'au sommet de la pyramide est conduite par le bloc Républicain dont le cheval blanc est le logo de la victoire aux prochaines échéances électorales.
G.A.

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Bio Tchané lance la dissémination du plan national de développement 2018-2025

Mon, 01/14/2019 - 18:36

Le ministre d'Etat chargé du Plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a lancé dans la matinée de ce lundi 14 janvier 2019, la dissémination du Plan national de développement (PND) 2018-2025. Les travaux se sont déroulés en présence du Représentant Résident du Système des Nations Unies (SNU) Siaka Coulibaly, et son homologue du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Adama Boka Soko.

L'objectif visé à travers le Plan national de développement (PND) est d'amener le Bénin à une croissance durable de 10% au moins à l'horizon 2025. Le PND s'accommode avec les objectifs du développement durable et l'agenda 63 de l'Union Africaine. Il s'articule autour de 4 grandes thématiques. Il est organisé autour de quatre thématiques à savoir : le capital humain et le bien-être des populations ; la productivité et la compétitivité économiques ; l'environnement, les changements climatiques et le développement des territoires ; et la gouvernance.
Pour le Directeur des politiques de développement, Magloire Aguessy, la cérémonie officielle de dissémination du PND est l'aboutissement d'un processus qui a mobilisé suivant une démarche participative, inclusive et interactive pendant un peu plus de 12 mois, cadres de l'administrations centrales, acteurs du secteurs privés et de la société civile, membres du gouvernement, institutions de république, leader religieux, partenaires sociaux et universitaires ainsi que les partenaires au développement.
« A côté de la vision à long terme Bénin Alafia 2025, nous disposons maintenant d'une boussole à moyen terme qui est le Plan national de développement (PND) et de deux instruments que sont le PAG et le PCDD. » a souligné le Représentant Résident du Système des Nations Unies (SNU) Siaka Coulibaly.
Pour le ministre d'Etat, il s'agit de constater et de continuer l'émergence économique et le développement durable tout en se focalisant sur la réduction de la pauvreté et les inégalités conformément à l'agenda 2030 des objectifs de développement durable.
Abdoulaye Bio Tchané pour finir, a invité les partenaires techniques et les autres acteurs de la chaîne de développement à accompagner la mise en œuvre de cet outil de développement pour le bonheur du peuple béninois.
Le Plan national de développement 2018-2025 est élaboré après 12 mois de travaux. Il a été adopté en octobre 2018 par le gouvernement béninois.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Des dégâts lors d'un accrochage entre vendeurs du ‘'kpayo''

Mon, 01/14/2019 - 18:35

Dans la soirée de dimanche 13 janvier 2019, un accrochage est survenu entre le sieur Augustin Avodaho, vendeur d'essence frelatée à Abomey au quartier Azaly, et les membres de l'Association des vendeurs d'essence du plateau d'Abomey (Avepa). A l'origine, la vente au prix de 350 FCFA le litre d'essence par le mis en cause au lieu des 375 FCFA retenu par l'Association. Certains membres de l'association mécontents, se sont portés à l'étalage de Augustin Avodaho renversant par terre, une quantité importante d'essence.
Des témoins de la scène rapportent que le pire a été frôlé puisqu'un incendie aux conséquences fâcheuses a été de justesse évité étant donné que le liquide inflammable coulait à flot sur la voie pavée en face de la pharmacie Azaly.
Pour le président de l'Avepa, Abel Oundakounou, le sieur Augustin Avodaho, semi grossiste de produits pétroliers, s'oppose à son adhésion à l'association et pratique des prix concurrentiels de manière déloyale sur le terrain, en dépit des multiples mises en garde des responsables. L'Avepa selon lui, dénonce la présence d'un intrus dans le secteur informel des produits pétroliers et assimile le mis en cause à un conducteur de véhicule 4 roues au « réservoir déformé » qui profite du transport pour gâcher le marché de vente des produits pétroliers de contrebande.
La victime estime à deux fûts d'une capacité de 440 litres, la quantité d'essence renversée et un tonneau vide saisi alors que le président de l'Avep évalue à une quinzaine de litres la quantité d'essence perdue dans cet accrochage.
L'affaire sera portée au commissariat de police de la ville.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Deux accords de prêt pour 17 milliards FCFA

Mon, 01/14/2019 - 12:09

Réunis en plénière en fin de semaine écoulée, les députés ont autorisé le gouvernement du président Patrice Talon, à ratifier deux accords de prêt d'un montant total de 17,022 milliards F CFA pour la réhabilitation de la section Béroubouay-Malanville du corridor Cotonou-Niamey et de la compétitivité économique du Bénin.
D'un montant de 3,822 milliards F CFA, le premier concerne l'accord de prêt signé à Cotonou le 12 novembre 2018 entre la République du Bénin et le Fonds africain de développement (FAD), dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'appui à la compétitivité économique du Bénin.

Le second dossier est relatif au projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt, d'un montant de 13,2 milliards F CFA, signé à Bali en Indonésie, le 11 octobre 2018, entre la République du Bénin et le Fonds de l'Opep pour le développement international (OFID), dans le cadre du financement partiel du Projet de réhabilitation de la section Béroubouay-Malanville du corridor Cotonou-Niamey longue de 169,4 km. Il vise à promouvoir l'intégration régionale et d'accroître les échanges commerciaux entre le Bénin et les pays voisins (Niger, Burkina Faso, Togo et Nigeria) à travers l'amélioration des conditions de transport sur le corridor Cotonou-Malanville-Niamey.
Selon la commission des Finances et des Echanges, présidée par le député Raphaël
Akotègnon qui a présenté le dossier, cet accord de prêt de façon spécifique permettra la réhabilitation du tronçon fleuve Goubafari- Malanville long de 20,8 km du lot 2 de la section Béroubouay-Malanville du corridor Cotonou-Niamey en vue de faciliter la fluidité du trafic aux usagers de la route.
A travers la réalisation de ce projet, le tronçon Béroubouay-Malanville jouera pleinement son rôle de désenclavement du Nord du Bénin et favorisera, entre autres, la sécurité routière et le confort des usagers ; la réduction du coût d'exploitation des véhicules et du temps de parcours. Il permettra aussi l'optimisation des échanges commerciaux ; le renforcement et la modernisation du réseau routier ; l'amélioration de la compétitivité du corridor béninois au niveau sous-régional ; l'amélioration des conditions de vie des populations et le renforcement de l'intégration régionale.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le Sénateur Jean-Marie Junior sollicite le soutien de Social Watch pour sa réouverture

Mon, 01/14/2019 - 11:54

La fermeture de l'Ambassade d'Haïti à Cotonou inquiète le sénat haïtien. Un representant de ce sénat, Jean-Marie Junior SALOMON était le vendredi 11 janvier 2019 au siège de Social Watch pour solliciter son soutien dans le cadre d'un plaidoyer pour la réouverture de l'ambassade. Il est venu à Cotonou suite à une invitation du Roi d'Allada, sa Majesté Kpodégbé Toyi Djila, Président du Haut Conseil des Rois du Bénin, à l'occasion de la 22ème édition de la fête traditionnelle du vaudou.
Durant son séjour sur le sol béninois, le Sénateur SALOMON, a œuvré pour la dynamisation de la coopération bénino-haïtienne qui bat de l'aile depuis l'annonce de la fermeture de l'Ambassade d'Haïti à Cotonou. Pour le sénateur, la fermeture de l'ambassade est particulièrement grave et constitue une atteinte horrible à la fierté historique de la race noire. Apres des rencontres avec des personnalités du gouvernement béninois et des institutions du pays, le sénateur haïtien a jugé important de venir au siège de Social Watch à Cotonou pour solliciter l'appui de la société civile sur qui il compte pour des actions de plaidoyer en vue de la réouverture de l'Ambassade d'Haïti, et l'installation d'un poste diplomatique du Bénin à Haïti. Au cours de sa visite, il a échangé avec le secrétaire exécutif de Social Watch Bénin, Dieudonné HOUINSOU, quelques membres du secrétariat exécutif et l'ancien Président du Conseil d'Administration de Social Watch Bénin, Gustave Assah. Dieudonné HOUINSOU a rassuré, le sénateur haïtien et sa délégation que Social Watch s'impliquera dans des actions visant à rouvrir l'ambassade d'Haïti à Cotonou.
Le sénateur a profité de sa présence au siège de Social Watch, pour présenter les vœux de nouvel an du Sénat haitien au réseau par la remise d'une carte de vœux au Secrétaire Exécutif Dieudonné HOUINSOU.

Rodolphe H.

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Kudrat MEHOU satisfait des activités dans la 23 ème circonscription

Mon, 01/14/2019 - 10:30

Les militants à la base du Bloc Républicain de la 23 è circonscription electorale ont répondu ce week-end à l'appel des membres du bureau politique national à la maison des jeunes d'Abomey dans le cadre de la restitution des acquis du congrès du parti Républicain.

Cette tournée entamée ce week-end par les ténors du Bloc Républicain dans la 23 ème Circonscription Électorale va à coup sûr réconforter les militants à la base qui ont plus besoin d'avoir des informations sur la vie de leur parti.

Pour cette 1ère étape d'échanges avec les militants d'Abomey, Monsieur Kudrat MEHOU s'est confié à notre cellule de communication. Il n'est pas allé du dos de la cuillère pour exprimer toute sa joie et ceci dans un langage franc, les réelles motivations qui ont conduit à la création du *Bloc Républicain*. En bon orateur, il a également souligné les différentes commissions prévues par les textes du parti pour l'atteinte des objectifs en restant tout de même coller aux idéaux que prône le parti pour le bien-être des citoyens béninois.

En effet, pour Kudrat MEHOU, Ingénieur géotechnicien,Chef Service des études et promotion des moyens intermédiaires de transport au Ministère des Infrastructures et des Transports(MIT) et Vice-Président de l'ex Mouvement Politique CERCLE -Bénin ayant fusionné dans le Bloc Républicain,le Bloc Républicain est le parti idéal pour la jeunesse béninoise* car aujourd'hui, c'est le seul parti qui accorde plus de place à la jeunesse. Il lui offre des opportunités de s'exprimer et de faire des propositions qui sont prises en compte. En un mot c'est le parti qui est plus porté par la jeunesse béninoise.

Ainsi il exhorte, toute la jeunesse de la 23ème et toutes les autres couches à adhérer massivement au Bloc Républicain afin d'accompagner le Chef de l'État, Son Excellence Monsieur Patrice TALON dans sa noble vision de faire du Bénin, un véritable pays de développement.

Par ailleurs, il remercie et félicite les membres du bureau politique national Honorable Robert GBIAN, Coordonnateur National, Honorable Janvier YAHOUEDEHOU, Coordonnateur Régional du Zou, pour le Bloc Républicain, Honorable Nazaire SADO, Monsieur Ruffino d'ALMEIDA, Avocat et Directeur de Cabinet du Ministre du Plan et du Développement , Monsieur Dominique ATCHAWE , Vice-président du Conseil Économique et Social pour le sens d'écoute, d'unité et de cohésion qui caractérisent leurs actions dans l'accomplissement des activités du parti.

Aussi a-t-il martelé pour finir, qu'il compte sur le sens du militantisme et de l'engagement des populations de la 23ème Circonscription Électorale pour rafler les quatre (4) sièges des députés au soir des élections législatives du 28 Avril prochain au profit du Bloc Républicain .

Paul Tonon

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Dada Sagbadjou Glélé intronisé comme nouveau roi d'Abomey

Mon, 01/14/2019 - 09:49

Le royaume d'Abomey a un nouveau roi depuis ce samedi 12 janvier 2019. Il s'agit de Dada Sagbadjou Glélé, intronisé sur le trône des « houégbadjavi ».
06 mois après le décès de sa Majesté Dedjalagni Agoli-Agbo, les familles royales d'Abomey à l'issue d'une cérémonie ont désigné Sagbadjou Glèlè comme successeur du roi défunt.
L'annonce a été faite sous l'acclamation : « La nuit a été longue. Mais le nouveau jour se lève sur le royaume du Danxomè ».
Le prince Sagbadjou Glélé choisi par toutes les filles et fils de la grande lignée royale des « Glélé » a procédé à sa première cérémonie qui a consisté à la libation aux mânes de ses ancêtres au Musée Central Homê Singbodji à Abomey.
Agé plus que son prédécesseur, le roi Sagbadjou Glèlè est « prêtre » du culte traditionnel. Aussi, est-il le seul chef de collectivité à être petit-fils direct du roi Glèlè ayant régné sur le royaume de Danxomè.

Akpédjé AYOSSO

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Le maire Charlemagne Honfo distingué

Mon, 01/14/2019 - 09:08

Le prix Kwamé Nkrumah a été décerné vendredi dernier au maire de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo. En présence de quelques autorités et membres de la famille du récipiendaire, la cérémonie a lieu à l'Université d'Abomey-Calavi.
Le Maire de Sèmé-Podji a été consacré médaillé du prix Kwamé Nkrumah. La cérémonie de distinction s'est déroulée, vendredi 11 Janvier 2019, à l'amphithéâtre Houdégbé de l'Université d'Abomey Calavi. Ce prix vient donc de consacrer son entrée définitive dans l'ordre panafricain du mérite et de l'excellence. Cette distinction qui est attribuée aux personnalités ou citoyens qui se sont distingués de par leur engagement à une action remarquable et l'œuvre de l'Association Panafricaine des enseignants pour la paix, l'unité et et développement.
Selon le représentant du président de l'association, le Maire de Sèmé-Podji a été identifié pour son engagement au développement, son sens d'humanisme et son attachement à la jeunesse. Il souligne que Panafricaniste convaincu, il vient d'être envoyé en mission à travers ce prix pour obtenir de plus grands résultats. L'heureux du jour entend s'y mettre pour atteindre l'objectif visé. Tous les récipiendaires ont remercié l'Association pour la confiance placée en eux.
G.A.

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Géneviève Boco Nadjo fait le point des préparatifs à la Cena

Mon, 01/14/2019 - 09:00

La vice-présidente de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Géneviève Boco Nadjo était l'invité de l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 13 janvier 2019. Au cours de l'émission, elle a fait le point des préparatifs et des innovations au niveau de la Cena pour un bon déroulement des élections.
Selon la vice-présidente, la Cena a déjà organisé trois ateliers relatifs notamment à l'appropriation de la loi sur la Charte des partis politiques et la loi sur le Code électoral. « Ces différentes lois comportent une nouvelle disposition qu'il était important de mettre à la disposition de tout un chacun », a-t-elle souligné. Mme Nadjo à ajouté que l'institution en charge de l'organisation des élections a également eu à former les formateurs nationaux des agents électoraux, ainsi que l'organisation d'un atelier d'harmonisation des budgets sectoriels des ministères et institutions impliquées dans l'organisation des élections. Pour Géneviève Boco Nadjo, la Cena a déjà établi le chronogramme des activités à mener pendant le cycle électoral. Le corps électoral étant convoqué pour le 28 avril 2019, « nous sommes déjà à l'œuvre pour établir le calendrier électoral », a-t-elle précisé.
La vice-présidente de la Cena a également exposé les innovations en cours à la Cena pour une meilleure organisation des élections. Pour la gestion des dossiers de candidature par exemple, elle a informé qu'un logiciel permet désormais de voir dans quelle mesure il y a des doublons, de savoir si la personne en question est véritablement sur la liste électorale, de savoir si cette personne n'est pas frappée d'une question inéligibilité et autre, de gagner du temps dans la gestion des dossiers de candidature. Pour ce qui concerne le recrutement et la gestion des agents électoraux, Géneviève Boco Nadjo renseigne qu'à ce niveau, il y a près de 14 000 postes de vote ; et dans chaque poste de vote, on doit avoir au moins trois agents électoraux. « Nous avons 546 coordonnateurs d'arrondissements, ça fait des milliers d'agents électoraux à gérer de façon manuelle, c'est beaucoup de temps, c'est beaucoup d'énergie à dépenser et ces logiciels permettent d'aller vite et de travailler avec beaucoup plus d'efficacité », s'est-elle réjouie.
Les innovations dans l'organisation des législatives prochaines, selon la vice-présidente de la Cena, concerne le matériel électoral. L'innovation principale à l'en croire, se situe au niveau « des enveloppes inviolables ». « Des enveloppes en plastiques avec un matériel fait de sorte que lorsque vous collez cette enveloppe là, vous ne pouvez plus l'ouvrir sauf si vous utilisez l'outil nécessaire, une pairs de ciseaux », a expliqué Geneviève Boco Nadjo.
Elle n'a pas manqué de relever au cours des échanges, les difficultés auxquelles la Cena est confrontées pour ces élections, notamment en ce qui concerne le matériel électoral. La principale difficulté soulignée par la vice-présidente de la Cena est celle du délai dans lequel ce matériel est commandé. « Il est important que nous ayons les moyens financiers à temps pour lancer les commandes dans les délais requis afin de les obtenir dans les délais espérés pour les acheminer dans le dernier poste de vote sur toute l'étendue du territoire national », a-t-elle souhaité. La date du scrutin étant fixée au 28 avril, dès lors que le ministère des finances mettra à la disposition de la Cena les moyens nécessaires pour ce faire, les différentes commandes doivent pouvoir être organisées, a expliqué Geneviève Boco Nadjo.
Elle a émis le vœu que les moyens soient mis à la disposition de la Cena au plus tôt. Même si à partir de lundi nous avons les moyens, propose-t-elle, les différents marchés seront lancés pour l'obtention du matériel dans les délais requis. « Lorsqu'on n'arrive pas à le faire dans le délai, on n'arrive plus à respecter les procédures de marchés publics et du coup, le prestataire enfonce sur nous, voyant que nous sommes dans le besoin, ils renchérissent les coûts, la qualité ne suit pas souvent, puisqu'on n'a pas le temps de vérifier la qualité dudit matériel, on le reçoit au dernier moment avec tout ce que ça comporte comme préjudices à l'organisation du scrutin », a-t-elle expliqué.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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