Le chef de l'État Patrice Talon a échangé comme prévu avec les formations politiques invitées à des concertations ce lundi 15 juillet 2019 au palais de la Marina. Tous les partis ont répondu présents sauf le Restaurer l'espoir de Candide Azannaï.
Se réjouissant de la présence des partis qui ont répondu favorablement à son invitation, Patrice Talon affirme que c'est une conduite qui « les honore et honore le Bénin ». Pour lui, « C'est une preuve, dira-t-il, que nous sommes capables de surmonter nos divergences, nos querelles (…), que nous sommes capables de reconstruire (...) ».
Au cours des échanges qui ont duré plus de 3 heures de temps, le Chef de l'Etat a souligné que la rencontre rassemble uniquement les partis qui n'ont pas une existence légale et permet entre autres de trouver les voies et moyens afin de régler la situation.
Suite à cela, Patrice Talon informe qu'une autre rencontre aura lieu avec toute la classe politique en vue de retenir les modifications à apporter à la charte des partis et au code électoral sans une remise en cause de la réforme du système partisan.
Au terme des échanges, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia a été instruit de s'entretenir avec les partis pour qu'ils puissent procéder aux corrections ou ajustements en vue d'obtenir leur récépissé ou certificat de conformité.
Les représentants des formations politiques invitées à la réunion de concertation du 15 juillet 2019 sont : Mme Claudine A. Prudencio et Gildas Aizannon de l'UDBN ; Marly-Odilon Sonon et Demagnon Nazis Dohou de Gouverner Autrement ; Eric Arnaud Beha et Amédée Eric Djossou de Force Agissante (FA) ; Léon Bio Bigou et Hélène Louis Keke de DUD ; Bruno Iaho et Abou Salomon de PER ; Antoine Guedou Vissetogbe et Julie Esther Mignawande de GSR ; Bernadin Noumonvi et Laurex Ayivi Gabriel Ajavon du Parti la Flamme Renouvelée (PFR) ; Semassou Ahouantcheme et Fidèle Sonon de l'USL.
Pour le compte du parti FCBE, il s'agit de Nourenou Atchade et Paul Hounkpe.
Philippe Noudjenoume et Gilbert Kouessi ont représenté le PCB.
Sur les 11 formations invitées, seul Restaurer l'espoir ne s'est pas fait représenter à la séance.
Akpédjé AYOSSO
Cotonou accueillera le 17 juillet 2019, la rencontre des ministres de la Culture des Etats membres de la Cedeao. Cette rencontre vise à approuver le Plan d'action Régional 2019-2023 sur le retour leurs pays d'origine des biens culturels africains. Cette rencontre connaîtra aussi la présence des personnes ressources, des partenaires de la Cedeao en charge de la Culture, des structures telles que l'Unesco, l'Uemoa ainsi que des experts du Département de la Culture de la Commission de la Cedeao.
C'est suite à la réunion des responsables du patrimoine culturel et des musées tenu du 9 au 11 avril 2019 à Cotonou, que survient la rencontre des ministres de la culture.
L'objectif de la réunion des responsables du patrimoine culturel et des musées était de proposer une stratégie et un Plan d'actions pour le retour des biens ainsi que les conditions de conservation de ces biens une fois restitués. Ce qui entre dans la même vision de cette rencontre des ministres de la culture de la Cedeao.
Les ministres en charge de la Culture au cours de leur rencontre de ce mercredi, procèderont à l'adoption de la Politique culturelle de la Cedeao et son de Plan d'actions.
La Politique culturelle de la Cedeao est l'instrument dont s'est dotée l'organisation sous régionale en vue de Contribuer au développement socio-économique durable et à l'intégration régionale par la promotion de la diversité culturelle et des industries culturelles et créatives. Cette politique vient remplacer l'Accord culturel Cadre qui est jusque-là, la seule feuille de route pour le secteur de la culture de la Cedeao adopté par les Chefs d'Etat et de Gouvernement en 1987.
La CEDEAO et le retour des biens culturels africains a leurs pays d'origine : vers l'adoption de la politique culturelle régionale et d'un plan d'action.... https://t.co/724d3pEk3d pic.twitter.com/CBqf4GMysl
— ECOWAS-CEDEAO (@ecowas_cedeao) July 15, 2019
Le commissaire chargé de l'Education, de la Science et de la Culture de la Commission de la Cedeao, ProfLeopoldo Amadoavait déjà, au nom du Président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, salué l'enthousiasme et la détermination des uns et des autres à œuvrer pourle retour des biens culturels dans leurs pays d'origine. C'était en avril dernier où il indique entre autres, les obstacles et les défis liés au retour de ces biens.
Le Plan d'actions Régional de la Cedeao découle de l'adoption par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cedeao réunis lors du 54ème Sommet Ordinaire en décembre 2018 à Abuja au Nigéria.
G.A.
Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané a reçu en audience ce lundi 15 juillet 2019,Mme Coralie Gevers nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale au Bénin.
C'est la première rencontre de Mme Gevers, qui a succédé à M. Pierre Laporte,
avec l'autorité béninoise. L'objectif de la séance est de poursuivre la coopération entre le Bénin et la Banque Mondiale tout aidant le gouvernement dans la mise en œuvre de son Programme d'Actions.
« C'est un premier contact avec M. le ministre d'Etat pour bien comprendre quel est l'engagement du Groupe de la Banque Mondiale ici au Bénin et s'assurer que nous poursuivons un bon dialogue et une bonne coopération pour aider le gouvernement a délivré le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) dans les années qui viennent », a déclaré Mme Coralie Gevers au terme de l'audience qui a duré plus d'une heure.
Ayant aussi en charge le Togo, la Côte d'Ivoire et la Guinée, la nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale a confié qu'elle a beaucoup entendu parler du Bénin en matière de l'énergie qu'il y a pour « mettre en œuvre des programmes d'investissements, essayer de transformer le pays, amener de meilleurs services à la population et aussi renforcer les infrastructures pour que le secteur privé puisse développer son activité ».
« Je comprends pourquoi le Bénin a bonne réputation en ce sens-là », a-t-elle affirmé, après les échanges avec le ministre d'Etat.
Selon Mme Coralie Gevers, le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a pu mettre en évidence « un programme qui est très bien articulé et qui combine non seulement des investissements mais aussi des réformes qui ne sont pas toujours faciles mais qui vont dans l'intérêt du plus grand nombre de la population.
En dehors de la nouvelle directrice des opérations de la Banque Mondiale, le ministre d'Etat chargé du Plan et du développement a également échangé avec Mme Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque Mondiale en fin de mission au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Le jeudi 11 Juillet 2019, le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a entamé une tournée de supervision dans plusieurs localités du Bénin. Cette visite entre dans le cadre la mise en place des matériels et équipements acquis sur le Projet d'Autonomisation Economique de la Femme et Promotion du Genre (PAFE-PG) et le Programme de Protection des Couches Vulnérables (PPCV) au titre de l'année 2018 au profit des groupements féminins et autres cibles. Un constat fait sur le terrain par Bintou Chabi Adam Taro.
C'est les départements de l'Ouémé et du Plateau, qui ont accueilli les jeudi 11 et vendredi 12 juillet, la délégation conduite par le ministre des affaires sociales. Elle était à Kétou, Adja-Ouèrè, Ifangni, Dangbo et Porto-Novo où elle a visité des groupements de femmes et un groupe organisé de personnes âgées entreprenant des activités de transformation de produits locaux. Dans les différentes communes, la délégation a reçu un accueil chaleureux de la part des bénéficiaires qui ont à juste titre exprimé leur joie d'avoir reçu ces équipements qui sont venus donner un grand coup d'accélérateur à leurs activités génératrices de revenus. Les groupements bénéficiaires desdits matériels ont vu leur capacité de production s'augmenter. Cela a permis à certains de faire des économies avec lesquelles elles nourrissent leurs familles. Plusieurs femmes ont dit avoir été soulagées grâce l'accroissement de leur capital qui est le reflet de l'appui qui les épargnent des difficultés habituelles qu'elles éprouvaient à bien travailler.
Le Ministre a visité dans la commune d'Ifangni, une association de personnes du troisième âge spécialisée dans la transformation de noix de palme et du manioc. Ayant aussi reçu l'appui du PAEF-PG et du PPCV, le président de ladite association, Paulin Dossou HOUNSA, a dit sa reconnaissance au Gouvernement pour avoir porté le choix sur eux.
La délégation conduite par le ministre, composée des membres de son cabinet et des coordonnateurs du PPCV et PAEF-PG, a constaté l'effectivité des programmes qui ont vraiment touché les bénéficiaires. Bintou Chabi Adam Taro n'a pas manqué de rappeler aux différents groupements visités que le Gouvernement tient à leur autonomisation et à leur épanouissement. C'est ce qui justifie le suivi rigoureux de l'usage fait des équipements et matériels. Elle s'est dite satisfaite du constat fait sur le terrain.
« Ma descente a pour but de constater par moi-même l'usage fait des matériels offerts aux groupements par le Gouvernement à travers le PAEF-PG et le PPCV. Je suis satisfaite de ce que j'ai constaté. Je suis très heureuse de voir des femmes s'épanouir grâce aux équipements. Cela nous conforte beaucoup. Le Gouvernement ne s'est donc pas trompé en mobilisant des moyens pour la mise en œuvre de ce projet d'autonomisation économique des femmes. Nous irons encore dans d'autres départements et le constat est général, nous allons nous investir davantage pour la pérennité de ce projet. Je ferai le point au Chef de l'Etat qui m'a toujours instruite à tout faire pour que les femmes béninoises soient heureuses. Je rendrai compte de ce que j'ai vu sur le terrain », a déclaré Mme Bintou Adam. « J'avais dépêché une mission qui a sillonné tout le pays, remettre les matériels aux groupements. Il est de mon devoir de venir, quelques mois après constater la mise en place effective des équipements et voir ce qui se passe sur le terrain. C'est pour cela que je vais voir les femmes sur leur site. Je ne les ai même pas prévenues. Mais je suis très satisfaite d'elles, avec ce que j'ai vu », a-t-elle ajouté.
Le Ministre a pris acte de nouvelles doléances reçues sur le terrain et a promis revenir ou envoyer des missions à cet effet. A l'en croire, « Les bénéficiaires n'ont pas été choisis au hasard pour recevoir les appuis. C'est tout un processus suivi depuis la base jusqu'au Ministère. Pour recevoir ces appuis, nous avons défini des critères : il faut être un groupement dynamique d'au moins 15 personnes, travaillant régulièrement sur un site. On prend vos besoins en matériels en fonction du type d'activité. Les centres de promotion sociale (Cps) font les enquêtes nécessaires et certifient les renseignements sur les groupements concernés avant d'arrêter une liste que nous appuyons en fonction des moyens ».
Le PAEF-PG est un projet entièrement financé par le Gouvernement béninois pour un montant de huit milliards francs CFA sur une période de 5 ans (2017-2021).
De 2017 à 2018, environ 2,5 milliards de FCFA ont été déjà débloqués par le Gouvernement pour équiper plus de 850 groupements de femmes à travers toute le pays.
Pour le compte de l'année en cours, de nombreux groupements ont été déjà sélectionnés. Ceux-ci précise le ministre, attendent de recevoir dans les jours à venir, leurs équipements.
Des actions saluées par les beneficiaires
« Nous saluons l'arrivée de Madame le Ministre et la remercions beaucoup pour le soutien que le Gouvernement nous a apporté. Nous avons beaucoup souffert dans cette activité. On en était dépassée et l'idée nous était venue d'aller au Centre de Promotion Sociale demander leur accompagnement », a souligné la responsable du groupement GFAO agro-alimentaire Yanodoua, Rosalie Koladjo.
Pour elle, « La réponse a été très satisfaisante pour nous ».
« Avant, on s'était découragées. Mais avec cet appui, nous sommes relancées dans nos activités. A travers cet appui, le Gouvernement a voulu que mangions, ainsi que nos familles et que les enfants aillent à l'école », a ajouté Rosalie Koladjo indique que très heureuse. « Nous remercions le Président Talon. Que Dieu le soutienne ! Il ira toujours de l'avant. Nous les femmes, sommes toujours derrière lui. Qu'il fonce dans son travail seulement », a-t-elle souhaité. Selon la présidente du groupement Allowanou Boégnikin, Christine Togbé, « Dans notre groupement on souffrait beaucoup. Ces matériels qu'on nous a offerts ont changé le rythme de notre production ». Elle avoue que « Nous manquons de mots pour remercier le Président Talon et notre maman Ministre. Seul Dieu saura le leur reconnaître. Aujourd'hui, nous les femmes de ce groupement, nous produisons en quantité et revendons avec bénéfices sans trop nous gêner comme avant ». Rébecca Ahouanhodé, présidente de la coopérative Yémalin créée en 1985, spécialisée dans la transformation du manioc en gari et ses dérivés à Ifangni informe que « Nous avons reçu des machines, des marmites, des bassines et beaucoup d'autres matériels adaptés à notre activité. Nous avons un marché de livraison de gari amélioré au Nigéria. Et Avant, on livrait difficilement une tonne par mois ». Elle précise que « depuis que nous avons reçu l'appui du Gouvernement en matériels, nous sommes passés à deux tonnes de gari par mois que nous livrons à nos clients ».
Le Maire de Dangbo, Mahudo Djossou, dit sa joie pour ces actes que pose le gouvernement depuis son arrivée. « Je suis très content de l'arrivée du Ministre dans ma commune vérifier l'usage des matériels offerts par le Gouvernement aux groupements. Je suis heureux de constater aussi que nos femmes profitent bien de cet appui du Gouvernement », a-t-il déclaré.
« Je prends l'engagement de les suivre particulièrement pour que ce groupement se développe dans ses activités », a promis Mahudo Djossou.
Le Maire de Kétou, Théophile Dessa a dit toute sa joie de voir des femmes réunies en groupements s'épanouir dans leurs activités grâce à l'appui du Gouvernement à travers le PAEF-PG. « En dehors de tout ce que le Gouvernement a fait aux femmes de Kétou, il y a quelques mois seulement, l'arrivée de Madame le Ministre a rehaussé de plus la valeur des équipements », a-t-il apprécié. « Comme la présidente du groupement l'a dit, il y a trop de difficultés que ces équipements sont venus régler », a indiqué le maire. « Aujourd'hui, il y a tout ce qu'il faut à ce groupement pour faire du bon gari, du bon tapioca et les dérivés. C'est une manière de contribuer à la lutte contre la pauvreté et une autre manière de rendre autonome la femme », a-t-il ajouté. Le maire dit être content de ces actions que pose le chef de l'État et son gouvernement pour le bien-être de la population. Car ces actions n'impactent pas seulement les groupement mais aussi leur famille et toute la population.
G.A.
Quelques images
Les différentes formations politiques conviées à la rencontre avec le chef de l'État, Patrice Talon dans le cadre du dialogue politique, ont tous répondu présents au palais de la Marina ce lundi 15 juillet 2019. Seul le parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï est absent.
Démarrage au Palais de la Marina de la réunion de concertation entre le #Prbenin #PatriceTALON et les différentes formations politiques ayant précédemment déposé des dossiers de déclaration administrative ou de mise en conformité au #MISP. #DialoguePolitique #Wasexo pic.twitter.com/9Ve06orJGO
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) July 15, 2019
F. A. A.
Quelques images
La construction de la cité administrative va permettre à notre pays de disposer des infrastructures adéquates où sont concentrés des cabinets ministériels et autres, et de mettre fin au système de squat de résidences privées.
À la tête d'une délégation composée du maire de la commune d'Abomey-Calavi Géorges BADA, du Président de la commission d'expropriation et d'indemnisation des sites PAG Monsieur Jules Victorien KOUGBLÉNOU, du Directeur de l'habitat et de la construction Victor ANANOUH …etc, le Préfet de l'Atlantique Jean-Claude CODJIA était au contact des populations d'Ahossougbéta le vendredi 12 juillet 2019 dans l'enceinte de l'arrondissement de Togba. Ce déplacement a pour but de tenir avec les populations affectées, une séance de travail sur instruction du Président de la République, Monsieur Patrice TALON afin de les informer sur le niveau d'avancement des travaux dans le cadre de la construction de la cité administrative d'Ahossougbéta dans la commune Abomey-Calavi.
Pour rappel, le gouvernement a inscrit dans son programme d'actions, la construction des cités ministérielle et administrative à Cotonou et à Abomey-Calavi regroupant les cabinets des ministres et les directions. À cet effet, il est prévu dans Abomey-Calavi sur un site de 40 hectares une cité administrative qui sera composée de 16 bâtiments administratifs de types R+3, assortis de parking, d'un centre médical, d'équipements modernes de communication avec des bus de transport du personnel appelé à y travailler.
La délégation était donc venue pour écouter les populations, répondre à leurs préoccupations et les informer sur le niveau d'avancement des travaux. Le Directeur Général de l'ANDF (Agence nationale des domaines et du foncier) Victorien KOUGBLÉNOU prenant la parole a rassuré les populations de ce que le Chef de l'État a donné des instructions fermes pour que tout se passe de commun accord avec elles. Ainsi donc, à compter du lundi 15 juillet et ce pour un mois, les populations d'Ahossougbéta qui se trouve dans l'emprise du domaine devant abriter ledit projet peuvent se rendre dans les locaux de l'arrondissement de Togba pour vérifier si le recensement a été bien fait, afin de procéder à d'éventuelles corrections. Toutes leurs doléances seront consignées dans un cahier déposé au niveau de l'arrondissement et seront par la suite étudiées avec minutie.
Avant de procéder au lancement de l'opération d'enquête commodo et incommodo desdits sites, le Préfet de l'Atlantique Jean-Claude CODJIA a remercié les populations pour le sérieux et surtout pour avoir fait preuve de grande courtoisie pendant la séance de travail. Dans ses déclarations, il estime que la commune d'Abomey-Calavi est la commune la plus gâtée parce que bénéficiant de plusieurs projets contenus dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG).
Une visite du site devant abriter la cité administrative a été effectuée à la fin de cette séance d'échanges.
La mise à disposition des véhicules administratifs à des fins de cérémonies d'enterrement et autres évènements personnels des agents de l'Etat (décès d'ascendants ou descendants, décès de conjoints ou conjointes et autres parents ou proches, mariages etc.) est suspendue. C'est ce qui ressort de la note de service en date du jeudi 11 juillet 2019 2019 signée du directeur général du matériel et de la logistique du ministère de l'Economie Labiou Amadou Djibril.
Selon la note de service, cette interdiction d'utilisation des véhicules administratifs pour des manifestations personnelles des agents de l'Etat est conforme aux décisions du Comité de Directeurs du Ministère de l'Economie et des Finances du jeudi 11 juillet 2019. Ladite décision a pris effet ce vendredi 12 juillet 2019.
Le directeur du Garage Central Administratif et le Directeur de la Gestion des Ressources sont chargées, chacun en ce qui le concerne, de l'application correcte de cette décision.
Akpédjé AYOSSO
C'est la commune de Savalou qui est choisie pour accueillir cette année, la troisième édition de la fête du Coton. Après Parakou en 2017 et Banikoara en 2018, les Cotonculteurs seront célébrés samedi 20 juillet 2019 à Savalou. C'est le Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), l'honorable Mathieu Adjovi qui a rendu publique l'information, vendredi 12 juillet 2019 à Azalaï hôtel de la plage de Cotonou. Il était entouré du Directeur Général de la SODECO et des cotonculteurs. L'honorable Mathieu Adjovi a fait un bref historique de cette fête donc l'objectif est d'encourager et détecter des talents dans le domaine du coton. C'est également une manière d'encourager les coopératives qui travaillent à l'augmentation des productions. Un cachet spécial sera mis sur l'édition de Savalou.
Les organisateurs entendent stimuler davantage les cotonculteurs qui ont permis au Bénin de faire un record inégalable de production cotonière cette dernière saison. Il est prévu la distribution de prix dont des tracteurs, des motoculteurs, des motos, des motocycles, des motos semeuses. Le président de l'AIC invite les cotonculteurs à travailler encore plus sur le rendement car l'objectif visé est d'atteindre pour la campagne cotonnière 2019-2020 800.000 tonnes.
Depuis 2016, les performances de production cotonnière du Bénin n'ont cessé de s'améliorer. Le Bénin a produit 451.000 tonnes de coton pour la campagne 2016-2017, 597.000 tonnes pour 2017-2018 et 678.000 tonnes pour la campagne 2018-2019.
G. A.
Le chef de l'Etat rencontre ce jour lundi 15 juillet 2019, les forces politiques de l'opposition. Cette rencontre fait suite à sa main tendue pour un dialogue politique franc au lendemain des législatives controversées. Des élections auxquelles les partis de l'opposition n'ont pas été autorisés à y participer.
Plusieurs partis répondent déjà à cette invitation soit pour donner leur accord soit pour rejeter la main tendue de Patrice Talon. C'est le cas de l'UDBN de Claudine Prudencio qui a, au lendemain de l'invitation accepté participer à la rencontre afin de trouver une issue à la crise politique. Du côté du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), l'invitation du chef de l'Etat a été approuvée par une séance tenue au sein du bureau politique, vendredi 12 juillet 2019.
Le Bureau politique du parti de l'ancien président Boni Yayi a pris l'engagement d'être à ladite rencontre de dialogue. Selon un communiqué rendu public par Laurent de Laure Façon, membre de cette formation politique, Secrétaire National adjoint à l'Economie Numérique des FCBE, « une large majorité des participants a opté pour la participation du parti FCBE à cette rencontre ». Mais dès lors, le parti a rencontré les autres composantes de l'opposition pour rester dans une logique unanime.
Cette décision des FCBE n'engage pas le parti Restaurer l'espoir puisque selon les informations, le parti de l'ancien ministre de la défense de Patrice Talon n'entend pas participer à cette mise en scène. Candide Azannaï rejette donc cette main tendue du chef de l'État. Il estime qu'il ne peut avoir de discussion avec un régime qu'il estime de Cotonou et non démocratique.
G.A.
Les Écureuils locaux ont tenu en échec leur homologue des Aigles du Mali (un but partout) ce dimanche, au stade Modibo Keita à Bamako.
Ce match amical entre dans le cadre de la préparation du 1er tour éliminatoire du Championnat d'Afrique des nations (Chan 2020) qui se déroulera au Cameroun. Les Écureuils ont été les premiers à trouver le chemin des filets grâce à un but de Patrick Sèdjamè. Mais les Aigles ont égalisé par une réalisation de Issiaka Samaké.
Il faut souligner que les Écureuils locaux affronteront les Eperviers du Togo, le vendredi 26 juillet 2019 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour la manche aller du 1er tour des éliminatoires du Chan 2020. Une semaine plus tard, les Eperviers recevront la sélection béninoise à Lomé pour la manche retour. Le vainqueur de cette double confrontation rencontrera au second tour le Nigéria pour une place qualificative pour le Chan 2020.
Marcel HOUETO
Les leaders de l'opposition béninoise vont se concerter ce lundi matin en prélude à la rencontre avec le président Patrice Talon prévue pour ce soir à 17h au palais de la Marina.
La réunion qui sera présidée par l'ancien président Nicéphore Soglo permettra certainement d'harmoniser la plateforme revendicative que l'opposition va soumettre au chef de l'État.
Des sources proches de l'opposition indiquent que ces revendications tournent prioritairement autour de l'annulation des législatives du 28 avril dernier, la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques.
Pour le moment, il est difficile de dire si ces exigences auront un écho favorable auprès du président Patrice Talon.
Selon des indiscrétions, en dehors du parti Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, qui aurait opté pour le boycott, la plupart des formations politiques invitées vont envoyer leurs délégués à la rencontre avec Patrice Talon.
Le chef de l'État avait promis dans son discours à la Nation de mai dernier d'engager des discussions franches et directes avec la classe politique en vue de juguler la crise post-électorale née des dernières législatives.
D.M.
Les Universités d'Abomey Calavi, de Parakou et de l'Université nationale des sciences technologies d'imagerie et de mathématiques comptent lde nouveaux Maîtres Assistants dans leur effectif. C'est ce qu'il convient de retenir au terme des délibérations du dernier concours du CAMES.
A la veille du 3ème anniversaire de la tentative de coup d'État qui a quelque peu secoué la Turquie en juillet 2016, l'ambassadeur de la Turquie près le Bénin, Kemal Onur Özçeri a échangé avec la presse béninoise. Les échanges ont tourné autour de la coopération bilatérale turco-béninoise et la politique étrangère turque qui ambitionne de contribuer au développement du Bénin.
Depuis son ouverture à Cotonou, au Bénin en 2014, l'Ambassade de la République de Turquie près le Bénin et le Togo vise à contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité. Egalité politique, empathie, développement économique mutuel, assistance humanitaire, partage des expériences de développement et combiner le savoir-faire avec les ressources africaines sont entre autres les objectifs de la politique africaine de la Turquie.
« Les relations turco-béninoises sont très bonnes », a assuré l'ambassadeur Kemal Onur Özçeri. Depuis qu'il a pris fonction, après la présentation de ses lettres de créance le 4 juillet dernier au chef de l'Etat béninois Patrice Talon, l'ambassadeur Özçeri s'efforce de donner plus de visibilité aux actions de la Turquie très peu connue au Bénin.
La Turquie jouit d'une tradition profondément enracinée d'Etat et de démocratie et tire sa force de son emplacement géographique central, de sa profonde expérience historique, de sa population jeune et éduquée, de ses institutions solides et de son économie dynamique. La politique étrangère turque utilise plusieurs outils de coopération politique
Au Bénin, la Turquie partenaire technique et financier essaie de renforcer la coopération bilatérale avec la présence de plus en plus des entreprises turques au Bénin surtout dans le secteur de la construction. « (…) au début du mois d'avril 2019, 25 entreprises turques membres du conseil d'affaires Turquie-Bénin instauré par le Conseil des relations économiques extérieures(Deik) et des hommes d'affaires du Musiad, un regroupement patronal de Turquie ont effectué une visite au Bénin », a rappelé l'ambassadeur Özçeri. « La visite en question a été très bénéfique pour une analyse du marché au Bénin. L'expérience doit être renouvelé régulièrement », a-t-il ajouté.
En 2018, les échanges commerciaux ont atteint 140 millions de dollars. Depuis 2016, la Turquie a investi 3,5 millions de dollars d'assistance au Bénin avec la construction du centre de santé TIKA à Adjohoun.
En tenant compte des réformes structurelles en cours au Bénin, l'ambassadeur Özçeri apprécie les actions du gouvernement béninois. « Le gouvernement béninois met l'accent sur les projets dans le secteur de l'agriculture, du transport, de la santé de l'énergie et du tourisme, et prend des mesures de nature à soulager la pression de la dette extérieure. », a-t-il expliqué avant d'ajouter : « C'est une gestion dynamique de la dette qui recueille des éloges en Afrique et dans le monde entier. Les projets d'envergure annoncés méritent d'être étudiés par le secteur privé turc. »
La Turquie mène une politique étrangère qui prend des initiatives. Même si la démocratie turque a été perturbée avec la tentative de coup d'État du 15 au 16 juillet 2016, le gouvernement turc maintien résolument ses efforts pour faire bonne figure dans le concert des nations qui se battent pour relever les défis mondiaux liés à la sécurité internationale.
Marcel HOUETO
Le Professeur Frédérique Joël Aivo accède au grade de Professeur Titulaire du CAMES en droit public.C'est qu'il convient de retenir au terme du CCI session 2019 qui a eu lieu à Bangui dans la capitale centrafricaine. Il faut de préciser que les agrégés comme Gbago, Djogbénou et Mède ont été recalés.
Nous y reviendrons
Invité ce dimanche sur l'émission hebdomadaire, Zone franche de Canal3, Kingnidé Paulin Akponna, Expert Comptable, directeur du Fonds national de la promotion des l'entreprises et de l'emploi des jeunes (Fnpeej), a parcouru le secteur de l'emploi des jeunes et le recours à l'entrepreneuriat pour résorber le problème de chômage.
« L'entrepreneuriat : Solution efficace au chômage des jeunes ». C'est sur ce thème que l'invité de Christian Adandédjan et Hermann Aniambossou a développé la politique du gouvernement pour aider les jeunes ambitieux ayant opter pour l'entrepreneuriat. Kingnidé Paulin Akponna a expliqué que « Le chômeur c'est celui qui n'a pas de contrat de travail ou celui dont l'emploi est rompu. C'est celui qui a les compétences mais qui n'a pas trouvé d'emploi ». Il met cette situation sous le coup de l'école béninoise qui pour lui n'a pas su former des gens capables de se prendre en charge. « La première raison est le système éducatif. C'est les conséquences de l'inadéquation de l'enseignement à l'emploi. Le taux de chômage aujourd'hui tourne autour de 2% », précise le directeur du Fnpeej.
Afin de résorber ce problème, Paulin Akponna dira que le gouvernement est allé très loin dans ses réformes en optant pour les formation technique.
Le sous emploi était en 2015 à plus de 90% mais aujourd'hui nous sommes autour des 72%. ‹‹Il faut saluer ce que fait le gouvernement pour permettre aux jeunes d'aller vers l'entrepreneuriat. L'entrepreneuriat est la solution », a-t-il rappelé.
C'est déjà une porte de sortie puisque l'invité souligne que « Les jeunes ont un problème réel d'emploi et ils savent qu'il y a un fonds pour les accompagner ».
M. Akponna met l'erreur du passé sous la responsabilité des anciens dirigeants qui pour lui ont mal gérer le secteur. « On est restés pendant des années à faire de l'assistanat mais il faut finir avec cela. Beaucoup de jeunes vont prendre des fonds publics et prennent des voitures ou voyagent avec ça. Il faut dire que ce n'est pas forcément le problème des jeunes mais c'est les conditions dans lesquels les fonds ont été mis à leur disposition qui ne garantissent pas une bonne gestion, un suivi », déclare Paulin Akponna.
Pour lui, « L'entrepreneuriat est la solution et non une solution. Aujourd'hui, il y a plus de rigueur dans la gestion de ces fonds. Il y a une organisation rigoureuse depuis l'arrivée du président Talon et on note plus de synergie entre les institutions qui jouent ces rôles. L'assistanat ne garantit pas la création d'emploi, cela ne garantit pas une bonne suivie. C'est ça qui a conduit à de nouvelles réformes. Les jeunes sont prédisposés à la chose ».
Concernant le profil de celui qui peut prétendre se lancer dans l'entrepreneuriat, le directeur du Fnpeej pense que « Les bacheliers auront une formation de courte durée et lorsqu'on les prend en incubation, ils prennent. Cette incubation les prépare de manière psychologique ».
Il explique que les jeunes entrepreneurs ont bénéficié de quelques mesures notamment des exonérations.
‹‹ (...) Nous avons une faible culture de gestion de l'entrepreneuriat. Nous avons un problème de gouvernance. On ne va pas en entreprise pour s'asseoir en privilège. Il faut aller en compétition », souligne Akponna.
Le directeur du Fnpeej avoue que « Nous avons majoritairement des entreprises familiales. Le père de famille met les membres de famille qui ne font rien, il est le seul à répondre à tout. Ils gèrent leurs entreprises selon le niveau de leur comptabilité. Nous devons aller au-delà des entreprises de famille. Ce que nous suggérons c'est de les réunir en association ». Mais Paulin Akponna indique que « Dès lors que les réformes de la formation technique aboutiront, les jeunes une fois sortis auront un certain nombre de compétences dans la gestion de l'entreprise. Le problème que les entreprises ont ne sont pas un problème de financement ».
Il souligne que « les banques qui financent aussi sont des entreprises, elle veulent rentabiliser leur investissement. Il faut que les entrepreneurs prennent conscience ». Pour l'invité, « Si je regarde l'ensemble des dispositions et la synergie entre les institutions, je pense que d'ici la fin du premier mandat du chef de l'État nous allons commencer par avoir des résultats ».
Paulin Akponna rassure que « Le Fnpeej marche et les orientations se font ». Il précise néanmoins que « Le rôle du Fnpeej n'est pas de mettre de l'argent public à la disposition des jeunes. C'est de mettre en place les dispositifs politiques pour accompagner les jeunes. Lorsque vous voulez être entrepreneur vous devez avoir un minimum ».
Aussi dira-t-il que « Ce n'est pas les fonds qui manquent. Ce n'est pas l'argent pour financer les jeunes qui manquent mais il faut mettre en place un dispositif. Si nous allons sans mettre en place le dispositif, on risque de tomber dans les mêmes difficultés que les autres qui ont fait avant nous et ce n'est pas que nous sommes plus intelligents qu'eux mais nous voulons que cela puisse durer dans le temps ».
Les perspectives
Le directeur explique que « le Fnpeej sera bientôt un outil qui donnera un nouveau souffle à l'entrepreneuriat. Dès que le dispositif sera validé par le gouvernement, vous allez voir le résultat. Il y a de bonnes choses qui se font. Et un bon dispositif sera mis à la disposition des jeunes entrepreneurs pour booster la création d'entreprises. Les entreprises ont compris que pour exister et résister, il faut être compétitif ».
Paulin Akponna assure que « Nous sommes sur la bonne voie. Le président est entrain de bâtir un Bénin nouveau. Il faut maintenir le Cap. Le Pag parle de lui-même à travers Maria Gleta, la traversée de Parakou, l'eau potable aux populations››.
‹‹Le Bénin se révèle au monde. Il y a beaucoup de choses qui se font et qui révèlent le Bénin››, a conclu l'invité de Canal3.
G. A.
Les Écureuils locaux affrontent ce dimanche 14 juillet 2019 à 17 h leurs homologues maliens au Stade Modibo Keita.
A Bamako depuis vendredi dernier, les Écureuils locaux ont fait la traditionnelle reconnaissance de terrain dans la soirée de samedi. Ce match amical est inscrit dans le cadre des préparatifs du match aller des éliminatoires du Championnat d'Afrique des Nations qui se tiendra au Cameroun en 2020.
Il faut préciser que pour le premier tour préliminaire du Championnat d'Afrique des nations (Chan), les Ecureuils locaux affrontent en double confrontation les Eperviers du Togo. Pour la manche aller, ce sont les Ecureuils qui reçoivent les Eperviers au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo le vendredi 26 juillet 2019. La manche retour se déroulera une semaine plus tard (le 2 août 2019) dans la capitale togolaise.
Akpédjé AYOSSO
(Par Roger Gbégnonvi)
Il n'y a jamais de miracle. Et il n'y en eut point le 5 juillet 2019 sous le regard auguste des Pharaons antiques, lorsque David et Goliath s'affrontèrent au pied des pyramides millénaires. Il y eut ce que Churchill promit un jour aux siens en quête de victoire sur l'adversaire : ‘‘…du sang, des peines, des larmes et des sueurs.'' Hormis le sang et, peut-être aussi, les larmes, il y eut le reste. Et les peines et les sueurs du Onze National conduisirent à la victoire et rejaillirent sur 11 millions de Béninois, notamment sur ceux de Cotonou, rejaillirent sur nous tous en pluie de pur bonheur. Pour la première fois de son histoire, sauf défaillance de la mémoire, le Bénin faisait pays unanime, pays d'une seule âme. Le Bénin, chœur uni et porté par le même hymne d'allégresse. Hymne d'allégresse avec quelques notes disharmoniques relevées par l'INSAE. Mais Rimbaud nous avait prévenus : ‘‘Ô saisons ! ô châteaux ! / Quelle âme est sans défauts ?'' Pas l'âme béninoise en tout cas. Le château, en l'occurrence, ce fut la devise du Bénin, simplement elle, mais magnifiquement accomplie.
‘‘Fraternité – Justice – Travail''. Tel fut, en leur âme et conscience, tel fut le foyer irradiant de notre Onze National. Justice leur fut rendue car, par-delà leurs différences de toutes natures, ils ont fait Fraternité. Notre Onze National, lors des interviews rituelles, n'a d'ailleurs cessé de le dire : ‘‘Nous ne partons pas favoris. Mais notre cohésion est notre force.'' Et il est vrai que David ne pouvait se prévaloir de rien face à Goliath. Et il est vrai qu'on ne peut se prévaloir de rien quand on a toujours été sorti de la course dès le premier tour et qu'on fait deux tours pour se retrouver face à des vétérans, souvent allés au bout de la course et qui, parfois, ont remporté et emporté le trophée. Mais parce que notre Onze National a fait Travail en Fraternité, Justice leur fut rendue. Justice leur fut rendue parce qu'ils ont fait équipe et cohésion. Voici leur entraîneur à la veille du Grand Effort : ‘‘Mon équipe est celle qui se sera le moins reposée, mais nous ferons avec.'' Et il est vrai qu'il faut toujours faire avec ce que l'on a, travailler avec ce que l'on est, sincèrement, ardemment, la ferveur en étendard. Alors ‘‘le serpent de la haine'', de la peur et de la discorde se meurt et meurt. Alors les Ecureuils de la Victoire s'élancent, superbes dans leur élan vers l'exploit. Surgis de la mer et de la pierre, venus de l'Atlantique et de l'Atakora, ‘‘tous hommes d'abîme et de grand large'', notre Onze National a fait Travail de Fraternité, et Justice leur fut rendue.
Or donc, avec la seule ambition de porter haut le Bénin, c'est une fière leçon qu'ont donnée les Ecureuils aux Béninois. Leçon de Fraternité – Justice – Travail. Tout est là, dans notre vie citoyenne, dans notre vie républicaine. Tout est là, dans la mise en musique, ensemble et au quotidien, de notre devise nationale. Notre Cohésion est notre Force. Pour vivre et l'emporter ensemble. Que ne retombe donc pas l'enthousiasme qui nous souleva tous, que ne s'éteigne donc pas la lumière qui nous illumina tous, en cette nuit du 5 juillet 2019, où notre Equipe Nationale, véritablement nationale, transforma par l'effort collectif, transforma en réalité notre rêve républicain de Fraternité – Justice – Travail. Que plus ne s'arrête la cohésion, afin que le crépuscule bel de ce soir de rêve et d'étoiles inspire désormais et toujours le crépuscule de nos matins de soleil et d'effort. Je suis chez vous chez moi. Vous êtes chez moi chez vous. Et il en est ainsi de l'Atlantique à l'Atakora. Et il en est ainsi de l'Atakora à l'Atlantique. Parce que nous habitons le Bénin. Parce que le Bénin nous habite. Parce que nous travaillons main dans la main pour porter haut le Bénin. ‘‘Avec une patience paysanne, j'ai travaillé à la lime des dix-sept heures d'été'', confie Sedar Senghor, prisonnier de guerre. Nous autres ne sommes prisonniers de rien, nous sommes ‘‘Enfants du Bénin, debout !''. Et nous travaillons pour le Bénin à la Lumière des Ecureuils de la Victoire.
Depuis quelques jours une liste des pays ayant un accord de suppression de visa avec le Bénin circule sur les réseaux sociaux.
Au terme des investigations menées près du ministère des affaires étrangères, il ressort que cette liste est inexacte Votre journal publie ici la liste officielle desdits pays.
Veuillez cliquer sur ce lien >>>>> https://www.diplomatie.gouv.bj/wp-content/uploads/2018/10/ACCORDS-DE-SUPPRESSION-DE-VISA.pdf
Les joueurs de l'équipe nationale de football sont rentrés à Cotonou ce samedi 13 juillet 2019. Le vol spécial qui les transportait a atterri à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou vers 18h 30. Un retour triomphal que nul n'a voulu se faire conter.
Le public sportif béninois et les populations ont massivement fait le déplacement de l'aéroport pour accueillir les héros béninois.
De l'aéroport, le bus transportant les Écureuils a mis le cap sur la résidence du chef de l'État Patrice Talon. Après quelques échanges, le président Talon a raccompagné les joueurs au niveau du bus. Un geste très apprécié des populations qui ont ovationné le président de la République.
Après cette étape, le onze nationala fait une caravane à travers la ville de Cotonou avant d'échouer au stade de l'amitié général Mathieu Kérékou pour un géant concert en son honneur.
F. A. A.
Quelques images
La Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) initiée par la Chine a approuvé samedi l'adhésion du Bénin, de Djibouti et du Rwanda, portant à 100 le nombre total de ses membres.
La décision a été prise à l'unanimité par le Conseil des gouverneurs de la BAII lors de la 4e réunion annuelle de l'institution à Luxembourg, la première se tenant à l'extérieur de l'Asie.
Banque de développement multilatérale dont le siège se trouve à Beijing, la BAII a commencé en janvier 2016 ses activités d'investissement dans les infrastructures durables et d'autres secteurs productifs en Asie et au-delà.