L'affaire Cames qualifiée de « plagiat et de fausse co-direction » est devant le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Le professeur Victor Prudent Topanou, est appelé à comparaître en citation directe lors d'une audience prévue pour ce vendredi 7 juin a-t-on appris.
Les demandeurs sont les professeurs Noël Gbaguidi (actuel président du Conseil national de l'éducation) Dodzi Kokoroko, (Président de l'Université de Lomé) et Ibrahim Salami (ancien vice-doyen de la Faculté de droit et de science politique de l'Université d'Abomey-Calavi) ». Ils ont porté plaintes contre le professeur Victor Prudent Topanou. Ce dernier est assigné en citation directe devant la 3ème Chambre.
Ils sont tous attendus à l'audience fixée au vendredi prochain.
En ce qui concerne les sanctions prononcées à l'encontre des enseignants impliqués dans cette affaire, le Secrétaire général du Cames Bertrand Mbatchi a expliqué au cours d'un entretien accordé à la chaîne de télévision Sikka Tv, qu'elles sont tombées suite à « une longue procédure d'investigation et de confrontation de preuves ». Les concernés ont « écopé de la plus grande sanction. Pour certains, c'est la rétrogradation, pour d'autres c'est la non-participation aux programmes pendant une durée maximale ».
A.A.A
Deux blessés graves et des dégâts matériels
Un immeuble en construction s'est effondré ce mercredi 05 juin 2019 à Akpakpa non loin de l'église Sacré-Cœur à Cotonou. Selon les témoignages, les ouvriers travaillaient quand le drame est survenu.
Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée mais des blessés graves et d'importants dégâts matériels sont notés.
Les victimes ont été conduites au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) Hubert Koutoukou Maga de Cotonou.
Le caporal-chef du groupement national des sapeurs-pompiers de Sodjatinmè, Alexandre Zannou a indiqué que l'une des victimes a une fracture ouverte au pied droit tandis que le second a eu un traumatisme à la tête et des égratignures sur le corps.
F. A. A.
La situation que traverse l'ancien président Thomas Boni Yayi depuis plus d'un mois est loin de connaître son épilogue. Dans l'après-midi de ce mercredi 05 mai 2019, les policiers ont déposé devant son garage un conteneur qui possède porte et fenêtre.
Avec ce dispositif, aucun véhicule ne peut dorénavant sortir du garage de l'ex chef d'Etat Boni Yayi.
Selon des voisins de l'ancien président, le conteneur pourrait servir d'abri pour les policiers qui renforcent la garde autour de la résidence de Boni Yayi surtout en cette période de pluie.
Depuis les émeutes des 1er et 2 mai derniers ayant occasionné des pertes en vies humaines, les alentours du domicile de l'ancien Chef de l'Etat sont fortement militarisés. Les partisans de Boni Yayi estime qu'il est assigné à résidence depuis plus d'un mois. Selon son avocat Me Renaud Agbodjo, aucune poursuite judiciaire n'est enclenchée officiellement contre le président d'honneur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
A.A.A
Le Parlement des jeunes du Bénin, le Réseau Africain des personnels des parlements (Rapp) et le collectif des jeunes cadres de la commune de Bantè, sont trois différentes délégations que le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a reçu ce mercredi 05 juin 2019.
Pour Aymard Konty, chef de la délégation du Parlement des jeunes du Bénin, « le président de l'Assemblée nationale du Bénin vient d'être élu », et le parlement des jeunes, une institution sous tutelle de l'Assemblée nationale se doit de lui présenter ses vives félicitations, et lui faire l'état des lieux de l'institution qu'il représente.
Le Parlement des jeunes du Bénin, explique Aymard Konty est une institution qui fonctionne normalement aussi bien sur le plan administratif que technique. Il travaille actuellement pour l'initiation de plusieurs propositions de loi à déposer du bureau de l'Assemblée nationale dans le but de favoriser l'emploi et l'employabilité des jeunes au Bénin, a-t-il informé.
De même, Parfait Vidécé Comahoué, président du Réseau Africain des personnels des parlements (Rapp) est allé rencontrer le président Louis Vlavonou pour lui présenter de vives voix, ses félicitations, et lui formuler ses vœux de réussite.
Le Réseau africain des personnels des parlements est un cadre de concertation apolitique professionnel qui a pour but de renforcer les capacités de l'institution et de promouvoir le travail bien fait pour donner une bonne image du parlement.
Expliquer la situation sociopolitique de la commune de Bantè, c'est l'objectif d'un groupe de jeunes cadres conduit par Arouko Faustin qui a rencontré le président de l'Assemblée nationale ce mercredi. A en croire ces jeunes, le président Louis Vlavonou est un grand frère Nago de Pobè, d'Ifangni, de Savè et surtout de Bantè. Ils disent compter sur son dynamisme, sa capacité à les « aider dans certaines situations telles que la situation de Bantè, où il faut quand même trouver des issues favorables pour sortir la jeunesse […] ». Pour ces jeunes cadres, l'Assemblée nationale, en tant que représentant du peuple, ne doit pas oublier la jeunesse de la commune de Bantè.
F. A. A.
La soirée organisée ce mardi 04 juin 2019 par le magazine Records du Bénin a permis non seulement de décorer l'homme le plus fertile du pays mais aussi de révéler la femme la plus âgée qui a pu concevoir à 75 ans.
De nationalité béninoise, une femme est tombée enceinte à l'âge de 75 ans et accouche à 76 ans. Mais le bébé a rendu l'âme après sa naissance. Selon l'octogénaire, l'enfant aurait 7 ans aujourd'hui s'il avait survécu. Elle a été distinguée par le magazine Records du Bénin.
Aussi, le tabloïd révèle-il que l'ex-président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji est le plus jeune docteur diplômé en droit au Bénin et Ricos Campos, l'artiste béninois qui a vendu le plus grand nombre d'albums.
A.A.A
Un tradithérapeute a été décoré l'homme le plus fertile au Bénin ce mardi 14 juin 2019, à Cotonou, par le magazine Records du Bénin.
Le recordman de la fertilité vit en union libre avec 44 femmes et serait le géniteur de 157 enfants dont 41 filles et 116 garçons. Tous les enfants sont nés à la maison, selon les informations. Parmi ses femmes, il n'y a qu'une seule qui n'a pu procréer.
Lors de la soirée du magazine Records du Bénin, dédié aux faits insolites, le tradithérapeute a reçu son tableau d'honneur.
Le récipiendaire est de la région de Glo, située dans le département de l'Atlantique.
A.A.A
Entre la mairie de Ségbana et le Parlement, Malick Mora Sanni, élu aux élections législatives du 28 avril 2019 a choisi ses fonctions de député pour le compte de la 8è législature. Le maire de la commune de Ségbana Malick Mora Sanni vient de déposer sa démission au préfet du département de l'Alibori.
Le maire Malick Mora Sanni a démissionné conformément à l'article 259 du code électoral qui indique que le mandat de député est incompatible avec l'exercice de tout mandat électif local. L'article 265 précise que le député qui se retrouve dans ce cas d'incompatibilité est « tenu d'établir dans les trente (30) jours qui suivent son entrée en fonction ou sa validation, qu'il s'est démis de ses fonctions incompatibles avec son mandat. A défaut, il est déclaré démissionnaire d'office de son mandat ». Malick Mora Sanni délaisse donc son titre de maire et opte celui de député.
En attendant l'organisation de l'élection d'un nouveau maire à la tête de la commune de Sègbana, le premier adjoint va assurer son intérim.
Akpédjé AYOSSO
Plusieurs établissements privés d'enseignement supérieur vont être fermés dans les jours à venir. C'est ce qu'a annoncé le Directeur des Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur (DEPES) Dodji Amouzouvi au journal Educ'Action.
« 48 établissements privés d'enseignement supérieur seront absolument fermés », a déclaré Dodji Amouzouvi. Selon lui, ce sont des universités privées qui exercent en marge de la réglementation en vigueur dans l'enseignement supérieur au Bénin. La liste des établissements concernés reste inconnue pour le moment, toutefois M. Dodji Amouzouvi souligne que le contrôle qui est en cours a déjà occasionné la fermeture de certaines universités privées. « Beaucoup sont déjà fermées sans tambours ni trompettes », informe-t-il.
Akpédjé AYOSSO
Le président du comité de pilotage du projet Ravip, Jean Aholou a annoncé la distribution en juillet prochain, des cartes d'identité biométriques issues du Recensement administratif à vocation d'état civil (Ravip). Les premiers bénéficiaires selon le président du comité de pilotage, sont les pauvres et extrêmes pauvres recensés dans le cadre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch).
Les cartes qui seront distribuées sont conformes aux normes de la Commission économique des Etats de l'Afrique de l'ouest.
Au cours du même mois, 2.500.000 actes de naissances seront distribués aux personnes identifiées par le Ravip comme n'étant pas enregistrées à l'état civil.
Jean Aholou rassuré que le comité est déjà à plus de 75% de production de cartes après l'adoption au parlement de loi portant autorisation d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil.
Les personnes disposant d'actes de naissance sans souches seront également prises en compte.
F. A. A.
La Direction des établissements privés d'enseignement supérieur (Depes) à travers un communiqué invite les promoteurs d'établissements privés d'enseignement supérieur à fournir la liste actualisée de leurs conseils scientifiques.
Selon ce communiqué, le conseil scientifique qui sera composé essentiellement des enseignants qui dispensent les cours aux étudiants, constitue un préalable pour l'obtention de l'agrément.
Au Bénin, on distingue trois régimes de fonctionnement des établissements privés d'enseignement supérieur. Il s'agit de l'ouverture, précaire et révocable deux ans renouvelables une seule fois. L'agrément est le deuxième régime, et le fonctionnement et l'homologation constitue le troisième. Ce processus donne quitus aux établissements privés dont les filières sont homologuées, de délivrer au nom de l'Etat des titres nationaux ainsi que des diplômes.
A travers cette décision, la Depes entend appeler les promoteurs d'établissements privés d'enseignement supérieur, au respect des dispositions réglementaires en la matière.
F. A. A.
La Police Républicaine poursuit ce mercredi 05 juin 2019, la répression des infractions au code de la route. Tout contrevenant au non-respect de piste cyclable, au non port de casque, à la surcharge, au chargement hors gabarit, et à l'excès de vitesse sera automatiquement réprimé.
Dans le cadre de cette répression des infractions au code de la route, il est demandé aux commissaires d'arrondissement de jouer convenablement leur rôle. Les carrefours pris en compte de 07h à 10h sont : Abattoir, mosquée Cadjèhoun- passerelle Cadjehoun et Adjaha, tronçon carrefour Bénin Marché- échangeur Godomey, tronçon carrefour Agla Pylône- carrefour Cica Toyota, carrefour feux tricolores du 10e arrondissement, carrefour la Béninoise, carrefour Sènandé. A cela s'ajoute les carrefours : Dédokpo, Marina, Sainte Rita, St Michel, Vodjè Rails et le carrefour sous échangeur Notre Dame.
La mission dirigée par les chefs d'unités et leurs adjoints se poursuivra à 11 heures avec les opérations de vente à la sauvette, libération des espaces publics et chargement hors parc reprennent et concernent toutes les unités y compris le commissariat spécial de Dantokpa.
En ce qui concerne l'opération excès de vitesse, elle se mènera sur le tronçon carrefour Bénin Marché Kindonou-échangeur Godomey de 11h à 14 h et sera dirigée par le chef Service des accidents et constats.
Les véhicules sans plaque d'immatriculation seront également interpellés.
Akpédjé AYOSSO
La FIFA et l'Agence Française de Développement (AFD) ont conclu le mardi 04 juin 2019, un accord de coopération pour promouvoir le football féminin et développer le sport à l'école en Afrique. Cet accord a été signé au cours d'une cérémonie à l'Elysée par le président de la FIFA, Gianni Infantino et le directeur de l'AFD, Rémy Rioux en présence du président Emmanuel Macron, et d'autres personnalités notamment le président de la Fédération Béninoise de Football, Mathurin de Chacus.
Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf) a fait savoir que l'accord de partenariat signé par la FIFA et l'Agence Française de Développement (AFD) poursuit deux objectifs pour le continent africain. Il s'agit de l'égalité entre les femmes et les hommes et l'autonomisation des femmes d'une part, et l'éducation par le sport et plus particulièrement l'utilisation du football à des fins éducatives d'autre part.
Cet accord permettra de mener plusieurs projets visant le développement du football féminin et du sport scolaire en Afrique.
Akpédjé AYOSSO
Au moins 04 morts, c'est le bilan provisoire d'un affrontement entre les peuhls transhumants et les populations d'Ayiwouidji, arrondissement de Latin, dans commune de Dassa ce dimanche 02 juin 2019.
Selon les témoignages, le champ d'un agriculteur a été dévasté par un troupeau de bœufs mercredi 29 mai dernier. S'en est suivi une altercation entre les deux éleveurs qui conduisaient le troupeau et l'agriculteur. Afin de régler le différend, les deux éleveurs ont demandé à l'agriculteur de se retourner dans le champ afin d'estimer la quantité de récolte qui a été dévastée et procéder à son dédommagement. Sur le chemin, ils se sont mis à asséner des coups à l'agriculteur. Dépassée par la manière dont les peulhs tabassaient son époux, l'épouse de l'agriculteur à son tour, a donné un coup de machette à l'un des éleveurs qui s'est évanoui. Relevé du sol et voulant se venger, l'agriculteur s'est aussi mis à leur asséner des coups. L'éleveur qui a reçu le coup de machette, a succombé.
Informés de la situation, les éleveurs transhumants de la zone ont demandé qu'on leur apporte le corps de leur frère qui a été tué au commissariat de Soklogbo ; une doléance que les populations n'ont pas voulu satisfaire.
Grâce au numéro vert, les forces de l'ordre ont été contactées et le corps a été remis aux peuhls.
Le dimanche 02 juin dernier, au terme d'une réunion entre agriculteurs et éleveurs où les deux parties ont été rassurées d'un règlement à l'amiable du conflit, les populations en rentrant chez elles, ont été accueillies par des coups de feu. Les peuhls transhumants ont encerclé tout le village de Ayiwouidji et les localités environnantes et tiraient dans tous les sens.
Pour l'instant, on dénombre 04 morts et plusieurs blessés.
Les corps des victimes de cet affrontement sont déposés à la morgue de Dassa
L'agriculteur serait actuellement dans un état critique à hôpital.
Face à la terreur des peuhls transhumants, les populations du village de Ayiwouidji et celles des villages environnements ont du fuir leurs villages.
Aux dernières nouvelles, les autorités et les forces de l'ordre seraient en train de prendre des mesures pour calmer la tension.
F. A. A.
Des expériences de terrain ont permis à un groupe de chercheurs d'utiliser les propriétés entomopathogènes d'un champignon pour éliminer des populations de moustiques.
Lecture rapide
-Un champignon GM a la propriété de tuer en masse les moustiques porteurs du paludismePar : Abdel Aziz Nabaloum , Fo-Koffi Djamessi
Une étude menée au Burkina Faso par des chercheurs de l'université du Maryland (UMD), aux Etats-Unis, en collaboration avec leurs homologues de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), au Burkina Faso, a permis d'éradiquer 99% des populations de moustiques de la zone témoin en 45 jours.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l'introduction d'un champignon, le Metarhizium pingshaense, dont les propriétés ont été modifiées en laboratoire pour le rendre encore plus dangereux pour les moustiques.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme affecte 219 millions de personnes chaque année et a entraîné 435.000 décès en 2017, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique.
|“Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme.”|Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS
Mais en dépit des efforts soutenus de la communauté internationale pour faire reculer la maladie, plusieurs rapports ont mis en garde contre une résurgence, au cours des dernières années.
D'où l'impérieuse nécessité de mettre en avant de nouvelles approches de prévention et de traitement.
L'équipe du professeur Brian Lovett a opté pour une approche transgénique.
Les chercheurs ont d'abord identifié un champignon, le Metarhizium pingshaense, qui présente par nature des propriétés entomopathogènes capables d'infecter l'anophèle, responsable de la transmission du paludisme.
« Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme », explique Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS.
Le chercheur explique que du fait de cette modification, le champignon produit une puissante neurotoxine d'une araignée d'Australie fatale aux moustiques.
« Le champignon libère cette neurotoxine dans l'hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. »
À titre comparatif, précise Abdoulaye Diabaté, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non-modifié ne tue qu'à peine 50% des moustiques, au-delà de deux semaines, d'où l'intérêt des modifications génétiques.
Mondjonnesso Gomina, chercheur au laboratoire d'Entomologie appliquée à l'Université de Lomé, précise pour sa part que « lorsqu'il touche un insecte, un champignon de l'espèce Metarhizium pingsheaense germe et traverse ses téguments jusqu'à entraîner sa mort, de façon mécanique. »
En le dotant, par modification génétique, de la capacité de sécréter de la toxine, on accélère juste son action sur le moustique, poursuit-il, avant de noter que la même méthode est utilisée pour réduire la population de certains ravageurs comme les mouches de fruits.
La phase suivante a consisté à mener des expériences se rapprochant le plus possible des conditions réelles.
“Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques.”
Brian Lovett, chercheur principal
L'étude s'est déroulée en milieu semi-naturel, dans un environnement que les chercheurs décrivent comme une « mosquito-sphère », situé dans la localité de Soumousso, à environ 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.
La « mosquito-sphère » est composée de quatre cases expérimentales inspirées du style architectural du Burkina rural. Ces cases disposent de plafonds en chaume, ce qui permet de réduire la température à l'intérieur d'environ 4°C par rapport à la température ambiante.
La mosquitosphère, lieu d'expérimentation des champignons Metarhizium pingsheaense sur les moustiques - Crédit Photo : IRSS.
Des leurres, comme des sources de jus sucré (notamment des plantes) et des gîtes larvaires artificiels y étaient également posés.
L'étude, à proprement parler, a été réalisée sur des populations d'Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire.
Différents tissus en coton ont été utilisés pour l'imprégnation avec la souche de Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non-modifiée (sauvage).
Ensuite les différents tissus imprégnés ont été testés dans les cases expérimentales. Les moustiques ont conséquemment été lâchés dans les cases chaque jour, au coucher du soleil et recapturés le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés.
Les moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité.
Différentes souches de moustiques exprimant différents niveaux de résistance aux insecticides ont ainsi été testées et le Metarhizium pingshaense modifié, comparé au Metarhizium pingshaense conventionnel non-modifié.
Le temps de rémanence du Metarhizium pingshaense modifié a aussi été évalué.
Les résultats, publiés dans la revue Science, ont montré que les chiffres montaient en flèche lorsque les insectes étaient laissés à eux-mêmes.
Mais lorsque le champignon entrait en jeu, il ne restait plus que 13 moustiques après 45 jours d'expériences…
Commentant les premiers résultats, Raymond St. Leger, professeur d'entomologie à l'UMD et co-auteur de l'étude, a déclaré : « Vous pouvez considérer le champignon comme une aiguille hypodermique que nous utilisons pour introduire une puissante toxine spécifique chez le moustique. »
« Ces champignons sont très sélectifs », a-t-il ajouté. « Ils savent où ils se trouvent grâce aux signaux chimiques et à la forme des caractéristiques du corps d'un insecte. La souche avec laquelle nous travaillons aime les moustiques. »
Les chercheurs ont commencé les expériences avec 1.500 moustiques
.« Grand pas »
Décrivant la portée de la recherche dans la revue Science, Brian Lovett a déclaré : « Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques. »
Pour sa part, Colin Sutherland, codirecteur du Malaria Center de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, basée au Royaume-Uni, déclare que les résultats étaient « très prometteurs ».
« Les méthodes principales actuellement utilisées pour le traitement des anophèles permettent de contrôler les moustiques ciblés qui se reposent ou se piquent à l'intérieur et utilisent des insecticides chimiques synthétiques », poursuit-il.
« Cette nouvelle approche biocide cible les moustiques qui piquent et se reposent à l'extérieur comme à l'intérieur, et pourrait être moins vulnérable au problème de la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
De son côté, Mondjonnesso Gomina considère qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre le paludisme.
« Mais je suis curieux de voir comment cette méthode pourra être mise en œuvre sur le terrain », ajoute l'entomologiste, insistant sur le fait que la méthode implique de faire ingérer le champignon à l'insecte pour qu'il pousse dans l'organisme de ce dernier et y sécrète la toxine.
Il serait intéressant de voir si l'opération se fera par pulvérisation, auquel cas, il faudra s'assurer que cela n'ait aucun effet sur l'environnement ou sur d'autres organismes, conclut-il.
Abdoulaye Diabaté tient à préciser que l'intégration de la nouvelle technologie dans l'arsenal d'outils de lutte antivectorielle pour la lutte contre le paludisme nécessitera encore une évaluation de l'efficacité en milieu ouvert, à petite et grande échelle ; l'examen des questions de biosécurité, l'analyse et la gestion de risques éventuels, ainsi que les approbations réglementaires auprès des autorités compétentes et l'acceptation sociale par les populations.
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/actualites/burkina-paludisme-champignon-04062019.html
Les candidats à la session de remplacement de l'examen du Brevet d'étude du premier cycle composent depuis ce mardi 4 Juin 2019. Dans le département du Littoral, au centre unique de composition du Ceg Ste Rita, cinq (05) candidats y prennent part sur les huit (08) enregistrés.
Les épreuves ont été lancées exactement à 8h au Collège d'enseignement général Ceg de Ste Rita de Cotonou. Cette session de remplacement connaît la participation de 05 candidats, dont 04 composent en série Moderne long et 01 en série moderne court.
Selon Dieudonné, un des candidats rencontré sur les lieux, « Le premier sujet parlait des journées culturelles et on devait en faire un article de journal. Le deuxième sujet quant à lui concerne des animaux domestiques et on nous demandait de faire le portrait d'un animal ». Le candidat indique que ce n'est pas un choix pour eux de composer en session des malades. « J'avais bien commencé. J'ai fini la journée de lundi et de mardi mais c'est là j'ai eu des problèmes de santé et c'est pour ça je suis revenu à la session de rattrapage ». Djèmilath, quant à elle était malade bien avant le début de la session normale.
Une autre candidate n'a pu composé en session normale pour raison d'accouchement. « J'ai composé à la session des malades parce que j'ai commencé les cours avec la grossesse et c'est le lundi lors de la composition de l'examen que j'ai accouché ».
Le directeur départemental de l'enseignement secondaire du Littoral Robert Dossou Gbodjinou assure que tout est mis en place pour un bon déroulement des épreuves. « Il y a l'infirmier qui est ici et qui doit veiller sur la santé des candidats qui sont là. C'est au cas où la situation ne pourrait pas être gérée par l'infirmier qu'on sera obligés de dire aux candidats d'aller se soigner pour être en bonne santé pour l'année prochaine », a-t-il précisé.
Les épreuves prendront fin jeudi prochain.
G.A.
Le secrétaire général du Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (Cames), Bertrand Mbatchi est monté au créneau pour expliquer les raisons qui fondent les sanctions infligées à certains universitaires à la suite de la 36ème session tenue fin mai à Cotonou.
Au cours de ladite session, cinq (05) universitaires dont Ibrahim Salami et Dandi Gnamou, de nationalité béninoise ont été sanctionnés. Ils ont tous été cités dans une affaire dite « de plagiat et de fausse correction de Lomé ».
Selon le secrétaire général, les sanctions infligées aux universitaires mis en cause interviennent après « une longue procédure d'investigation et de confrontation de preuves » devant la Commission d'éthique et de déontologie (Ced) du Cames. « Pour certains, c'est la rétrogradation, pour d'autres c'est la non participation aux programmes pendant une durée maximale », a expliqué Bertrand Mbatchi.
Dans cette affaire, le professeur Ibrahim Salami, est accusé d'avoir copié son collègue Philippe Noudjènoumin. Il est désormais interdit d'activité pour une durée de trois ans par le Cames.
Quant à sa coaccusée, Dandi Gnamou, il lui est reproché d'avoir fait « du faux et usage de faux » pour se défendre devant la Commission d'éthique et de déontologie du Cames. On lui reproche également de n'avoir pas fait soutenir une thèse dans son école doctorale avant la date de sa candidature au concours d'agrégation le 15 février 2018. Ce qui lui a valu la rétrogradation.
F. A. A.
Les fidèles musulmans célèbrent ce mardi 04 juin 2019, la fête de Ramadan encore appelé l'Aïd El Fitr. C'est un grand moment de réjouissance qui intervient après 29 jours de jeûne, de privation, d'invocation, de soumission et de bonnes œuvres.
A Kandi dans le département de l'Alibori, c'est la place Idi qui a servi de cadre à la grande prière à laquelle ont pris part plusieurs fidèles musulmans et des autorités politico administratives. Sous la houlette de l'Imam, El Hadj Idrissou Chabi Gado, la communauté musulmane de Kandi a prié pour que la paix et la prospérité règnent au Bénin.
Selon le préfet de l'Alibori, Mouhamadou Moussa, pour construire une nation, il faut forcément la paix. Se référant aux passages du saint Coran qui ont été lus, il a souligné que c'est un signal fort que Dieu a donné pour dire « sans la paix, on ne saurait prétendre à un quelconque développement ». Le chef de l'Etat s'y attèle a-t-il rappelé avant de formuler le vœu que l'engouement qui est né à partir de ce mois de jeûne, que tout le monde l'accompagne.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahognon Kakpo a effectué une visite ce lundi dans les centres de correction pour s'imprégner de l'évolution des corrections de l'examen du BEPC. Conformément au calendrier établi, la correction de l'examen du BEPC a effectivement démarré le lundi 3 juin 2019. Et ce dans tous les centres retenus sur le territoire national.
Le Ministre Mahougnon Kakpo a visité les centres de correction du CEG Djassin, CEG Application et du CEG Djègan-Kpèvi, dans le département de l'Ouémé. Aussi a-t-il pris par le Ceg Ste Rita, qui est le seul retenu dans le Littoral.
Il a donné des consignes fermes pour un bon déroulement de la correction. « Le travail auquel vous êtes conviés est un travail très délicat et il faut une attention élevée. Si votre vigilance n'est pas élevée, vous pouvez commettre des erreurs et ces erreurs peuvent être fatales à tout le système », a-t-il indiqué.
G.A.
Amener les jeunes à avoir les compétences nécessaires dans le domaine numérique, et continuer à lutter contre le chômage et l'orientation pédagogique de la couche juvénile, sont entre autres les objectifs poursuivis par le réseau de téléphonie mobile, Mtn-Bénin à travers le ‘'21 Days of Yellow Care''.
Le lancement officiel de l'édition 2019 a eu lieu dans l'après-midi ce lundi 03 juin à son siège à Cotonou.
Durant la campagne qui va durer 21 jours, au moins 500 jeunes recevront des formations qui leur permettront de s'autonomiser et d'être professionnels dans ce qu'ils font.
Selon la directrice des ressources humaines de Mtn-Bénin, Viviane Sissuh, ces 21 jours seront consacrés à des actions sociales. Selon elle, il s'agira de faire du transfert de connaissances lié au digital.
, a-t-elle expliqué.
Pour le directeur général de Mtn-Bénin, Stephen Blewett, le réseau de téléphonie mobile s'engage à faire mieux que l'année dernière. « Cette année, nous avons de grands projets et nous allons impacter durablement nos différentes communautés », a-t-il rassuré.
Pendant cette campagne, les jeunes pourront se faire former dans les domaines du marketing digital, de la citoyenneté digitale, l'agriculture, la bureautique, l'infographie, le développement vidéo, la gestion communautaire etc.
Au cours de ladite journée, une compétition de plan d'affaires est prévue et les meilleurs seront primés.
Le programme ‘'21 Days of Yellow Care'' a été mis en place depuis 2007. Il permet d'offrir chaque année aux employés, une plateforme pour marquer positivement et durablement les communautés dans lesquelles ils opèrent.
L'année dernière, Mtn a remporté dans le cadre de ce programme, le West and Central Africa President Awards. Ce qui lui a permis de décrocher une cagnotte de 30.000 Usd.
Des fonds qui ont été réinvestis dans les projets sociaux au sein des communautés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les premiers résultats de l'enquête sur le cambriolage du domicile de l'ex ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché seront bientôt disponibles. Selon une information rapportée par ‘'Frissons radio'', la police républicaine a déjà à sa portée des indices qui sont entrain d'être analysés. Selon les informations, les premières conclusions des investigations seront bientôt rendues publiques.
Le 31 mai dernier, un groupe de 14 braqueurs ont cambriolé le domicile de Komi Koutché situé à Atokolibé.
Arrivée à bord d'une 4X4, ces hors la loi avant de faire irruption dans la maison ont donné de coups de machette au gardien et l'ont ligoté. Les populations ont réussi à appréhender deux d'entre eux qui ont été confiés au commissariat de Gouka.
F. A. A.