Au Bénin, dans le cadre de la célébration de la fête du Ramadan (Eid Al-Fitr) marquant la fin du jeûne musulman, le ministre du travail et de la fonction publique a annoncé à travers un courrier rendu public ce lundi, que la journée du mardi 04 juin 2019 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Lire le communiqué ci-dessous
Trois professeurs perdent le titre et sont exclus purement et simplement du Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES) pour une période de 03 ans. Il s'agit des professeurs Dandi Gnanmou, Salami Ibrahim et Dodzi Kokoroko.
Désormais ex professeur titulaire en droit des universités CAMES, Dandi Gnanmou est enseignante à la faculté de droit de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle a été élevée au grade de professeur titulaire en juillet 2018 au cours d'une session du CAMES au Niger. Dandi Gnanmou est également Conseillère à la Cour suprême du Bénin.
Salami Ibrahim est avocat au barreau de Cotonou et Dodzi Kokoroko, agrégé de droit public et de science politique, et président de l'Université de Lomé (Togo).
Akpédjé AYOSSO
Des chercheurs britanniques et ghanéens se penchent sur la production viable d'énergie à partir de coques de cacao, pour desservir les zones rurales du Ghana.
Lecture rapidePar : Pamela Ofori-Boateng
Un nouveau projet de recherche visant à transformer les cosses de cacao en une matière première adaptée à un système de production d'électricité hors réseau pour les communautés rurales est en cours au Ghana.
Trois pays africains (Côte d'Ivoire, Ghana, Cameroun) font partie des cinq plus grands producteurs de cacao à l'échelle mondiale et les résultats du projet pourraient donc servir au-delà des frontières ghanéennes.
Intitulé IBRES (Implementation of Bio-Rural Energy Scheme for Ghana - Mise en œuvre du programme d'énergie biologique en milieu rural pour le Ghana), le projet est dirigé par une équipe de chercheurs de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni. Il a débuté en juillet 2018 et prendra fin en juillet 2020.
Il permettra également d'étudier la perception qu'ont les parties prenantes du régime de production et de distribution de l'énergie au Ghana et de se pencher sur la façon d'organiser les communautés en coopératives.
Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 69% des citadins ghanéens recourent encore au bois pour la cuisson et le chauffage, ce qui constitue une menace pour les réserves forestières du pays et entraîne des conséquences désastreuses pour l'écosystème.
« Le secteur énergétique du Ghana semble manquer de capacités suffisantes pour la production et la distribution d'électricité dans la plupart des communautés rurales. L'idée d'utiliser des déchets tels que les cosses de cacao pour la production d'énergie hors réseau aiderait donc à surmonter certains de ces obstacles », explique à SciDev.Net le professeur Jo Darkwa, chercheur principal.
Selon le Centre pour l'énergie, l'environnement et le développement durable (CEESD), l'indice d'électrification actuel au Ghana, de 84%, se situe au deuxième rang en Afrique subsaharienne, après l'Afrique du Sud, mais la majeure partie est consommée dans les villes et les zones urbaines, et environ 33% des ménages ne sont pas électrifiés en milieu rural.
« L'une des ressources énergétiques potentielles de la biomasse disponibles en abondance mais pas encore suffisamment exploitée est l'enveloppe de cosse de cacao, avec une estimation d'environ 800.000 tonnes métriques produites par an », ajoute le professeur Jo Darkwa.
Le chercheur explique que la fourniture de services énergétiques viables et abordables grâce aux coques de cacao pour utilisation dans les installations de réfrigération des aliments et les infrastructures médicales, le pompage de l'eau pour l'irrigation, la purification de l'eau, la cuisson et l'éclairage général, ainsi que les technologies de l'information et de la communication, viendrait à point nommé pour améliorer la qualité de la vie et réduire la pauvreté dans les communautés rurales.
Selon les chercheurs, le projet, qui est à mi-parcours, devrait aider les décideurs politiques à atteindre certains des objectifs du programme de réduction de la pauvreté énoncés dans le Programme de croissance et de développement partagés du Ghana (GSGDA).
En cas de succès, les unités de production d'électricité seraient commercialisées.
« Un certain nombre d'études ont été menées pour évaluer la faisabilité de l'utilisation de coques de cacao à des fins de production d'électricité et le projet a été jugé réalisable. La technologie de gazéification proposée est une technologie éprouvée, mais qui reste assez chère », a déclaré Ishmael Agyekumhene, président du comité technique de la PURC [Public Utilities and Regulatory Commission - Commission de réglementation des services publics] du Ghana.
« Étant donné que la ressource est jugée abondante et que, dans la plupart des cas, elle pose des problèmes en matière d'environnement et de gestion des déchets, c'est un bon projet », déclare à SciDev.Net Ishmael Agyekumhene, également expert en énergie.
Et d'expliquer que, une fois testée, la technologie pourrait aider à fournir une électricité verte et fiable aux habitants des zones rurales et pourrait offrir des solutions de remplacement moins coûteuses que l'extension du réseau, si le coût du KWh d'électricité après la recherche était connu.
Il a en outre suggéré que l'énergie solaire photovoltaïque soit une autre solution pour relever le défi de l'électricité hors réseau, ajoutant que le potentiel de l'énergie éolienne, des petites centrales hydroélectriques et de la biomasse pourrait également être exploité où la ressource existe et pourrait être converti de manière rentable en électricité.
Gideon Marcel, fondateur du GYEM (Mouvement des jeunes pour l'environnement du Ghana), un groupe de plaidoyer et de campagne sur les énergies renouvelables, affirme pour sa part que le projet a le potentiel de résoudre le problème du bois de chauffage au Ghana, mais que les parties prenantes doivent être prudentes et critiques quant à la manière dont la solution est conçue.
Le projet de recherche IBRES est un effort de collaboration entre des chercheurs de l'Université de Nottingham, du Centre pour l'énergie, l'environnement et le développement durable (CEESD), de la Division de la santé du cacao au Ghana et de l'Université Kwame Nkrumah pour la science et la technologie (KNUST).
https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/energie/actualites/cacao-energie-03052019.html
Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a reçu ce lundi 3 juin 2019 dans son cabinet au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin et le Togo, Igor Evdokimov.
Elu président de l'Assemblée nationale du Bénin le 17 mai dernier, Louis Vlavonou continue de recevoir les félicitations de part et d'autres. Dans la matinée de ce lundi, il a échangé avec l'ambassadeur de la Fédération de Russie près la République du Bénin, Igor Evdokimov.
Au cours de l'entretien, ce dernier a transmis à Louis Vlavonou les félicitations du gouvernement russe.
« J'ai eu une très bonne discussion avec le nouveau Président de l'Assemblée nationale du Bénin. C'était une visite de courtoisie. Nous avons fait connaissance avec le nouveau Président. Nous avons discuté premièrement de la prochaine visite du Président de l'Assemblée nationale du Bénin à Moscou qui sera entre le 30 Juin et le 3 Juillet pour participer aux deux conférences organisées par la Douma, la chambre basse de notre parlement Russe. La première conférence s'appelle le développement de parlementarisme et la deuxième conférence parlementaire la Russie-Afrique, donc c'est seulement pour les chefs des parlements africains. Nous attendons de bons résultats de cette visite du Président du parlement béninois et nous pensons qu'à travers cette visite commence de bons échanges de visite entre les parlementaires des deux pays. J'ai transmis aussi les félicitations de mon pays au nouveau Président du parlement béninois, et nous pensons que ces relations comme je l'ai déjà dit, doivent se renforcer après cette visite du nouveau Président à Moscou », a déclaré le diplomate russe à l'issue de l'audience.
Akpédjé AYOSSO
Trois professeurs perdent le titre et sont exclus purement et simplement du Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES) pour une période de 03 ans. Il s'agit des professeurs Dandi Gnanmou, Salami Ibrahim et Dodzi Kokoroko.
Désormais ex professeur titulaire en droit des universités CAMES, Dandi Gnanmou est enseignante à la faculté de droit de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle a été élevée au grade de professeur titulaire en juillet 2018 au cours d'une session du CAMES au Niger. Dandi Gnanmou est également Conseillère à la Cour suprême du Bénin.
Salami Ibrahim est avocat au barreau de Cotonou et Dodzi Kokoroko, agrégé de droit public et de science politique, et président de l'Université de Lomé (Togo).
Akpédjé AYOSSO
L'affaire qui défraie la chronique depuis quelques mois vient de livrer son verdict ce lundi 3 juin 2019. La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme vient de trancher.
L'ancien préfet du Littoral, Modeste TOBOULA est condamné à 12 mois de prison ferme pour abus de fonction avec une amende de 2 millions FCFA à payer. Basile KOUGBLENOU et Basile DJOSSOUVI ont été purement et simplement relaxés. 12 mois d'emprisonnement ferme et 100 000 francs d'amende ont été requis pour René GAMAVO. 05 ans d'emprisonnement ferme et 2 millions FCFA d'amende sont retenus pour Clément DARI, SALIFOU ASSAH et Magloire SAIZONOU.
Les inculpés retournent en prison pour purger le reste de leur peine avant de recouvrer la liberté.
G.A.
Le rapport sur la note de conjoncture économique régionale au 4ème trimestre de 2018 de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) fait l'objet de diverses interprétations. Contrairement aux résultats enregistrés, certains y notent une baisse de chiffres d'affaires dans les secteurs économiques au Bénin. Or, selon le rapport de l'organisation sous-régionale, le Bénin vient après la Côte-d'Ivoire avec une production totale de 11.269.403 tonnes.
C'est le fruit des nombreuses mesures prises par le gouvernement du président Patrice Talon pour accroître la production des produits vivriers, notamment le maïs.
Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement béninois a incité les producteurs à produire massivement le maïs dans le cadre de ladite campagne.
En dehors du record enregistré au niveau de la production cotonnière qui a permis de hisser le pays au rang des grands producteurs de la sous-région, les prévisions des produits vivriers au plan national ont été largement dépassées au terme de la campagne 2017-2018.
Des résultats qui confortent le Bénin et témoignent de ce que le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture est sur la bonne voie.
F. A. A.
Les Écureuils du Bénin ont été investis d'une mission républicaine ce dimanche 2 juin 2019. C'est le ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky a remis le drapeau national aux Ecureuils avant leur départ ce lundi matin pour le Maroc.
Michel Dussuyer et sa troupe ont quitté Cotonou très tôt ce lundi 3 juin 2019 à bord d'un vol de Royal Air Maroc à destination de Ifrane. Au Maroc, ils vont entamer la dernière ligne droite de leur préparation pour la CAN Égypte 2019.
Toute la sélection de Michel Dussuyer est presque au grand complet avec l'arrivée de Désiré Sègbè Azankpo.
Il ne reste qu'à souhaiter une bonne préparation à l'équipe en vue de faire une bonne prestation à cette phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
G.A.
Gustave Dépo Sonon était l'invité de l'émission Zone Franche de Canal3, ce dimanche 2 juin. L'ancien ministre de Boni Yayi a donné son avis sur la situation actuelle du pays. L'ex chargé des relations avec les institutions appelle l'opposition à accepter la main tendue du chef de l'Etat.
C'est à travers le thème « Dialogue politique et son mode d'emploi » au Bénin que l'invité de André Dossa et Christian Adandédjan a d'abord fait sa lecture du dernier processus électoral.
Membre fondateur du Bloc Républicain, il estime que son parti a fait une bonne performance lors des législatives du 28 avril. M. Sonon pense aussi que son groupe aurait pu mieux faire. « Mais je prédis qu'on peut mieux faire. C'est à cause de certains positionnements qui font que nous avons eu ce résultat. Le Bloc Républicain dans la partie septentrionale a présenté plus de jeunes. Il y a l'expérience aussi qui a joué. Il faut dire que la population a opté pour le rajeunissement du parlement », a-t-il expliqué. Il confie que c'est parce que « Le chef de l'Etat avait un accord par rapport à la septième législature qu'on a eu ces positionnements ». Néanmoins, « Au niveau du Bloc Républicain, nous avons opté pour la rajeunissement mais aussi la promotion des femmes ».
« Par rapport à la charte des partis politiques et le code électoral, c'est simplement nos comportements qui ont été traduit en loi. Avant la charte, on avait le jeu des alliances. Bien qu'on ait 200 à 300 partis, on a jamais eu plus de sept partis à l'Assemblée. Le risque c'est que les alliances n'ont pas d'existence légale. Elles tirent leur existence des partis existant. Le parti est structuré et a une base légale. L'alliance est structurée mais pas une existence légale en tant que tel. C'est vrai que cette réforme a amené une crise. J'espère qu'on va régler », a expliqué l'ancien ministre.
Concernant les leçons issues de ces dernières législatives, Gustave Sonon précise : « Première leçon, nous avons voulu moderniser notre système électoral mais les lois ont été rigides. Il n'y a pas de flexibilité. Et les acteurs politiques ne s'écoutent pas. Pour une loi, il doit avoir des décrets d'application. Quand il y a conformité, il doit avoir un décret pour préciser. Les partis existant qui devraient se conformer, il doit avoir un décret pour dire comment ils vont se conformer. Est-ce aller à un congrès ou réajuster puisque la nouvelle loi, il faut 15 membres par commune. C'est dans cette condition que survient le certificat de conformité ». Aussi, fait-il comprendre que « Certains ont pensé qu'il faut aller à un congrès pour passer de 120 à 1550.
D'autres interprétations indiquent qu'il faut réajuster le nombre de membres fondateurs.
Au lieu de s'asseoir pour s'entendre, on a été confronté à un dialogue de sourds ».
Selon l'ancien ministre, « Avant le nouveau code, une fois la liste déposée à la CENA, vous pouvez apporter des ajustements. Ce que le nouveau code a refusé. On veut corriger une situation anormale mais, on l'a empirée ».
Il ajoute que « Le revers est qu'il peut arriver que malgré que les gens aient déposé le dossier, qu'il y ait perte de documents ».
Une fois les députés installés, l'ancien ministre confie que « cette huitième mandature a le devoir de combler le vide. On peut qualifier cette mandature de tous les noms possibles. On aurait souhaité avoir toute la classe possible mais à l'impossible nul n'est tenu ».
‹‹ Le débat est clos››
Gustave Sonon pense que « Le débat sur la légitimité ne doit pas être posé. Nos textes n'ont pas prévu un taux pour valider une élection. On ne peut même pas arriver là sinon notre élection sera chaque fois faite de violence. Il suffit que quelqu'un contexte seulement et monte les gens pour boycotter ».
Il rappelle que « Seule la cour constitutionnelle valide les élections législatives et présidentielles. Elle a validé les élections et le débat est clos. Maintenant, il faut s'asseoir pour régler les différends. Il appartient à cette Assemblée de poser les actes. Déjà, on les qualifie de tous les noms. Quand on parle de monocolore, c'est un faux problème ».
La nouvelle législature
« C'est dans les actes que les gens vont poser qu'on appréciera la huitième législature. Ce n'est pas que je me réjouis. Je ne suis pas fier parce qu'on aurait fait mieux. Mais je suis fier parce qu'on a évité le vide juridique. Le véritable problème, le chef de l'Etat l'a dit, il faut travailler pour lever le doute », a rappelé le ministre.
« Quand je compare la septième mandature avec la huitième, le président a un groupe de députés avec qui il peut facilement échanger. J'ai eu l'impression qu'il n'y a pas eu véritablement de vrais dialogues sur les lois avant de voter. Actuellement, voyons le résultat final. C'est que le chef de l'Etat a la facilité d'avoir des échanges francs avec les députés », fait-il observer.
En ce qui concerne le président du parlement, le ministre Sonon confie : « J'ai eu la chance de côtoyer le président de l'Assemblée quand j'étais ministre. C'est vrai que dans les sondages, il n'était pas attendu mais c'est quelqu'un qui est calme. Je pense qu'avec sa posture, il peut faire le job. Par rapport à sa carrure, à sa sagesse, je crois qu'il peut réellement faire le travail ».
Quant à son premier vice-président qui est une femme, il souligne que « La question de la femme, ce n'est pas le nombre qui fait la qualité. Vous pouvez avoir plus de femmes sans avoir le résultat mais quand vous avez moins, plus de résultats. La question, c'est la posture. Ce que je sais des femmes, elles ont le cœur pour écouter ».
M. Sonon pense que « Ce parlement doit travailler pour rassurer le peuple ».
Dans cette logique, il estime « qu'elle doit voter des lois moins polémiques ».
A l'en croire, « Il y a des lois votées qu'ils doivent revoir. Ce parlement à l'avantage de discuter sérieusement avec le chef de l'Etat. (...) J'ai cette confiance que la huitième mandature à une avance. Celle d'échanger avec le chef de l'Etat ».
Le dialogue national
Par rapport à la main tendue du chef de l'Etat, rejetée par l'opposition, l'ancien ministre estime qu' « Il est possible qu'il y ait dialogue et il doit y avoir. D'abord dans notre culture, c'est la priorité au dialogue. Ce temps de colère va passer. C'est humain et il faut comprendre. Mais la main tendue du chef de l'Etat doit rester aussi tendue que possible pour que cette colère passe ». Pour lui, « Quand dans une société on est mécontent, il faut les laisser s'exprimer. Chez nous on dit le chef prend tout au dos. Les choses vont évoluer. L'opposition a besoin de ce dialogue pour qu'on règle ses problèmes ». Gustave Sonon « invite l'opposition à accepter la main tendue » du président Patrice Talon. « Nous ne pouvons réussir que par le dialogue », rassure-t-il.
G.A
Les joueurs de l'équipe nationale de football s'envolent ce lundi 03 juin 2019 au Maroc pour leur dernier stage de préparation. Un stage qui s'inscrit dans le cadre de leur participation à la Coupe d'Afrique des Nation (CAN) Egypte 2019. Durant cette dernière phase qui va durer 17 jours, les Écureuils du Bénin vont livrer leur premier match amical le 11 juin contre la Guinée. Ils joueront le second match amical le 18 juin contre la Mauritanie, avant de rallier la capitale égyptienne le 20 juin.
Cette seconde phase de préparation de l'équipe nationale fait suite à une semaine d'entraînement sur le terrain de la BCEAO qui a pris fin le 31 mai dernier, et à laquelle ont pris part des joueurs tels que, Sessegnon, Verdon, Mounié, Allagbé, Adéoti, Djigla, Kiki, Fassinou, Chaona, Youssouf et Assogba.
Le groupe dirigé par le sélectionneur français, Michel Dussuyer sera rejoint par Anane Tidjane et Rodrígue Kossi qui font un championnat au Maghreb.
F. A. A.
Depuis quelques jours, on lit sur les réseaux sociaux Umbro équipementier des Ecureuils. C'est vrai. Le contrat avec l'équipementier est signé. Cependant, on risque de voir les écureuils dans un maillot sans griffe comme d'habitude.
Les faits
En Novembre 2018, la fédération béninoise de football a fait des achats à hauteur de 95 millions de francs CFA sur la ligne budgétaire de la FIFA près de l'équipementier Macron
Un mois après la qualification des écureuils en avril 2019, Umbro courtise la fédération béninoise de football en lui proposant un contrat. Pour beaucoup de béninois, Umbro c'est de la gratuité. Ce qui n'est pas le cas.
Dans le contrat qui lie les parties Umbro livrera 5000 maillots répliqués aux Ecureuils pour un montant avoisinant les 50 millions de francs CFA . En retour, la fédération béninoise de football pourra créer des boutiques de vente de Umbro sur toute l'étendue du territoire national. En clair, ce sont des achats chez Umbro ou Macron à quelque nuance prêt.
La guerre des équipementiers
Face au manque à gagner près de la FBF, l'équipementier Macron a menacé d'assigner la FBF si elle ne faisait plus les achats. La menace est permanente et les avocats s'activent de ce côté. Même si de sources concordantes, on apprend que Macron pourrait habiller les clubs du championnat la saison prochaine , rien n'est encore sûr.
Au même moment, le nouvel équipementier accuse du retard dans la fourniture des maillots. Les Écureuils risquent de ne pas porter le maillot Macron, ni Umbro à la Can 2019 ou du moins pour les matchs préparatifs.
Paul Tonon
Le leader du mouvement politique dit ‘'Initiative de Nikki'' est désormais libre de ses mouvements. Sabi Sira Korogoné a quitté la prison civile de Cotonou ce dimanche 02 juin 2019 aux environs de 9h30.
Il lui avait été reproché de tenir des propos d'incitation à la violence. Interpellé et placé sous mandat de dépôt, il recouvre sa liberté ce dimanche matin après quelques mois de détention.
Sabi Sira Korogoné, le porte-parole de l' « Initiative de Nikki » a été arrêté le 28 septembre 2018 par l'Office central de la répression de la cybercriminalité (Ocrc) et présenté au procureur le mardi 2 octobre 2018. Il a été condamné en première instance
à douze mois d'emprisonnement ferme et trois millions de francs CFA d'amende.
Mais sa peine a été a été réduite par la Cour d'Appel de Cotonou, le 10 mai 2019, à 8 mois de prison ferme.
Le sieur Korogone était poursuivi par le ministère public, pour diffusion sur les réseaux sociaux de propos d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste suite à la réunion de l'« Initiative de Nikki » en début septembre 2018.
F. A. A.
Au terme des consultations bénino-allemandes qui ont eu lieu les 29 et 31 mai dernier à Cotonou, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la coopération bilatérale. Ces consultations furent l'occasion pour les deux pays d'échanger sur l'état des lieux de leur partenariat dans les domaines de coopération retenus de commun accord.
Sur le plan politique, la partie allemande a encouragé les forces politiques et sociales béninoises à se tourner résolument vers l'avenir et à œuvrer pour la restauration de la confiance à travers le dialogue constructif prôné par Son Excellence Patrice Talon, aux fins de la consolidation des acquis démocratiques.
Du point de vue économique, le gouvernement allemand a félicité le Bénin pour les réformes courageuses engagées aux fins d'une stabilisation du cadre macroéconomique, et à l'assainissement du climat des affaires, en vue d'une croissance économique durable. L'Allemagne après avoir encouragé le gouvernement béninois à poursuivre la mise en œuvre des réformes clés, condition nécessaire à la promotion des investissements privés nationaux et internationaux, a pris acte de la décision du Bénin de faire de la formation professionnelle un axe prioritaire de la coopération bilatérale.
L'engagement financier actuel de la partie allemande pour l'ensemble des projets en cours, soutenu par la coopération technique (Giz) et financière (Kfw), selon le communiqué conjoint des consultations entre les deux pays, s'élève à environ 288 millions d'euros soit 188.640.000.000 FCFA.
Au cours desdites consultations, la partie béninoise a remercié l'Allemagne pour sa contribution significative au processus de développement du Bénin. Il lui a exprimé sa gratitude pour la qualité des discussions que les deux parties ont eues dans le cadre desdites consultations.
Lancées par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, lesdites consultations ont été conduites par Hervé Djokpé, ambassadeur, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et Birgit Pickel, directrice de la division Afrique de l'Ouest II au ministère fédéral de la coopération et du développement, cheffe de la délégation allemande.
F. A. A.
Le président de la République a tenu ce vendredi 31 mai 2019, une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Bénin. Les échanges ont porté sur les dernières élections législatives.
Selon les informations, le président Patrice Talon a déclaré que le gouvernement va entreprendre des démarches pour que les partis n'ayant pu obtenir leurs certificats de conformité puissent entrer en possession du document.
« Talon a confirmé sa main tendue et promis que le ministère de l'Intérieur irait bientôt vers les partis politiques pour les aider dans l'obtention du certificat de conformité », selon les informations issues de l'audience avec les diplomates.
Le processus électoral des législatives a été troublé par la question du certificat de conformité qui doit figurer dans les dossiers de candidature à déposer à la Cena.
Après la promulgation par le Chef de l'Etat en septembre 2018 de la nouvelle charte des partis politiques, les partis disposaient de six mois pour se mettre en règle. L'exigence du certificat de conformité est une décision de la Cour Constitutionnelle intervenue quelques mois avant les législatives du 28 avril.
Les partis de l'opposition n'ont pu obtenir leur certificat de conformité du ministère de l'intérieur et le processus électoral s'est poursuivi jusqu'à l'élection des députés de la huitième législature.
Akpédjé AYOSSO
Une capacité insuffisante à appliquer les lois est à l'origine de l'utilisation généralisée d'herbicides non autorisés chez les petits exploitants
Lecture rapide
Une étude indique que les petits exploitants de riz africains utilisent de plus en plus des herbicides non homologués et de qualité médiocre, en raison de l'incapacité des États à mettre en œuvre des politiques de contrôle strict des réglementations nationales en matière de pesticides.
Selon les chercheurs à l'origine de cette étude, bien que les herbicides puissent aider à réduire les pertes de production de riz, une utilisation inappropriée peut avoir un impact négatif sur la santé humaine et l'environnement et heurter les efforts pour accroître la sécurité alimentaire.
Parallèlement, une autre étude révèle que l'utilisation de faux intrants agricoles est un défi mondial, tant pour les pays en développement que pour les pays développés.
La situation en Afrique est grave, les faux intrants agricoles représentant 15 à 20% des intrants agricoles.
L'Égypte, l'Ouganda, la Tanzanie et la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest constituent des zones à risque pour les intrants agricoles.
-* “La plupart des herbicides vraiment bon marché sont ceux qui sont contrefaits ou a minima non homologués.”"La plupart des herbicides vraiment bon marché sont ceux qui sont contrefaits ou a minima non homologués", a déclaré Jonne Rodenburg, auteur principal de l'étude, publiée dans la revue Food Security du 23 janvier."
"Certains d'entre eux pourraient en effet avoir des effets décrits sur l'étiquette de la bouteille, mais sans offrir aucune garantie."
Jonne Rodenburg, chercheur principal à l'Institut des ressources naturelles de l'Université de Greenwich au Royaume-Uni, ajoute que les gouvernements africains n'ont pas la capacité de suivre tous les nouveaux produits importés de pays producteurs d'herbicides tels que la Chine et la France.
L'étude comprenait des enquêtes sur les exploitations agricoles menées auprès de 1965 agriculteurs de 20 pays africains, dont l'Éthiopie, le Nigeria, le Sénégal, l'Ouganda, le Tchad, entre 2012 et 2014 et des études de marché menées dans 17 pays africains, de 2014 à 2015.
« Parmi les marques d'herbicides disponibles sur le marché, 62% ne semblaient pas être autorisées par un organisme de réglementation des pesticides reconnu », selon les conclusions des chercheurs.
Ces derniers ajoutent qu'en Ouganda, « les agriculteurs ont principalement utilisé l'étiquette du produit et les agriculteurs du Burkina Faso et du Nigeria ont le plus souvent consulté leurs voisins ».
Suleiman Musa, agent de vulgarisation agricole au ministère fédéral de l'Agriculture au Nigeria, explique à SciDev.Net que les conclusions de l'étude ne sont pas surprenantes.
« La falsification de produits chimiques n'est pas une nouveauté. Le choix de ce qu'il faut acheter incombe uniquement aux agriculteurs », explique-t-il.
« Les agents de vulgarisation ne font que conseiller les agriculteurs, mais les gouvernements doivent mettre en place des lois et des réglementations strictes garantissant que tous les produits chimiques importés dans les pays africains respectent les normes appropriées. »
Ocholi Adams, maître de conférences au département d'économie agricole de l'Université de l'agriculture de Makurdi, au Nigeria, a déclaré à SciDev.Net que la dépendance excessive des agriculteurs africains aux herbicides auto-prescrits contribuait de manière significative aux faibles rendements des cultures sur le continent.
« Moins de 10% des agriculteurs d'Afrique subsaharienne demandent conseil à des experts sur les produits chimiques nécessaires », a-t-il déclaré, ajoutant que 90% d'entre eux se basaient sur des informations communiquées par des agriculteurs et des marchands illettrés de produits chimiques.
https://scidev.net/afrique-sub-saharienne/cultures/actualites/afrique-herbicides-non-homologues.html
(Par Roger Gbégnonvi)
‘‘Selon que vous serez puissant ou misérable / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir'', a observé La Fontaine au 17ème siècle, en régime de monarchie absolue. Au 21ème siècle, en régime de démocratie libérale, il n'y a plus de ‘‘jugements de cour'', seuls les textes commandent, leur respect s'impose à tous, y compris à la Reine d'Angleterre à la tête de ses sujets. Mais en démocratie libérale, dans une mer d'analphabétisme, les plus grands lettrés peuvent négliger les textes ou dévier vers le bradage de leur application. Ainsi, par exemple, la Conférence Episcopale du Bénin, en sa session plénière du 21 au 23 mai 2019, recommande-t-elle ‘‘le retour au bercail de tous les fils et filles du Bénin contraints à quitter le territoire national pour une raison ou une autre…'' Sans autre forme de procès !?
En son article 13/2, la Déclaration universelle des droits de l'homme (le Bénin y a souscrit) affirme que ‘‘Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays''. Cela implique que tout pays, qui a souscrit à la Déclaration, a le devoir d'accueillir toute personne qui a quitté le sien. Les raisons pour lesquelles on est contraint ou se contraint à quitter son pays sont de trois ordres : 1- Politique : le Bénin a accueilli nombre de Togolais, de Tchadiens, etc., fuyant l'autoritarisme mortifère de leurs dirigeants ; nombre de Béninois se sont exilés pour échapper au corset du PRPB qui, ‘‘démocratie populaire'' oblige, avait décrété monolithique le Bénin. 2- Economique : fuyant la misère dans leurs pays, des Africains courent tous les risques pour atteindre l'Italie en traversant la Libye. 3- Incivique :- refus de la rigueur de la justice ; à la fin de la deuxième guerre mondiale, beaucoup de nazis ont fui en Amérique Latine pour ne pas répondre de leurs crimes au tribunal de Nuremberg. L'exilé politique ou économique reviendra dans son pays quand bon lui semblera. Il n'a de compte à rendre à personne, ni à l'Etat.
Il n'en est pas ainsi de l'incivique, parti pour fuir la rigueur de la justice. S'il revient dans son pays, l'Etat lui fera obligation d'aller se présenter devant le juge. C'est pourquoi l'on s'étonne que nos évêques chantent en chœur avec les anciens présidents Soglo et Yayi, sans toutefois utiliser, comme eux, le mot d'amnistie, pour le retour de ceux qui ont fui nos tribunaux depuis 2017. Voici, en droit, ce qu'est une amnistie : ‘‘Synonyme de pardon légal. Sans effacer les faits matériels et leurs conséquences civiles, l'amnistie prévue par une loi, éteint l'action publique et efface la peine prononcée.'' En 2012, au motif d' ‘‘amour exclusif pour l'Eglise du Christ et pour [le pape]'', le majordome Paolo Gabriele a trahi Benoît XVI qui l'appelait ‘‘son propre fils''. En sa qualité de Chef de L'Etat du Vatican, le Pape le fit juger, condamner et emprisonner avant de le gracier. Le Saint-Père conçoit que la condition pour bénéficier du pardon, de la grâce ou d'une amnistie, c'est d'avoir été jugé et condamné.
Celui qui veut éclairer le Bénin moderne le fera à la lumière des textes-phares de la démocratie. Si, sur la base des bons sentiments, il pousse au pardon avant même que le fautif n'ait reconnu sa faute et commencé à l'expier, il ramène la cité aux ‘‘jugements de cour'', au fait du prince, il encourage l'impunité du ‘‘puissant''. Or il n'y a plus ni roi ni prince, il y a le peuple souverain et son refus de l'arbitraire. Une amnistie décrétée sans base juridique et légale ruine l'idée qu'on se fait de la justice des hommes en régime de démocratie, menace la paix sociale, constitue une grave insulte à la peine légale du ‘‘misérable'' jeté en prison pour avoir volé un mouton, une moto, des tomates (sic). Pour éviter le piège des bons sentiments, il faut toujours avoir à l'esprit l'étrange motion de Luc : ‘'Vois donc si la lumière qui est en toi n'est pas ténèbres'' (11/35). Miséricorde ou amnistie après seulement que l'accusé a reconnu sa faute. Et, donc, justice avant amnistie.
Instituée par décret en 1985, la journée nationale de l'arbre est à sa 35è édition ce 1er juin 2019. La ville de Ouidah n'est pas restée en marge de cette célébration.
Le Conseil communal de Ouidah formé d'une équipe de la mairie dirigée par le premier adjoint au maire a mis en terre 4020 plants.
Dans le cadre de cette édition, 4020 plants dont 4000 plants d'acacia auriculiformis et 20 plants de Khaya senegalensis ont été mis en terre sur un domaine d'un hectare et demi.
Selon Bruno Adjo, représentant l'autorité communale, il faut planter chaque jour un arbre.
Pour le capitaine Cakpo, responsable des Eaux et Forêt de la commune, cet exercice ne doit pas être fait uniquement les 1er juin, il doit se faire tous les jours et à l'occasion des évènements comme la naissance, le baptême, anniversaire etc. Quant à l'entretien des plants mis en terre, des dispositions ont été prises.
Akpédjé AYOSSO
Les éléments de la Police républicaine et de l'armée béninoise exerçant en tant que garde-corps bénéficieront d'une formation du lundi 11 au 28 juin 2019 au Palais de la présidence de la République. Cette initiative sera l'occasion pour eux, de renforcer leurs capacités sur les techniques de protection des hautes personnalités et autres invités de l'État.
La formation est initiée à l'endroit des gardes de corps en vue de leur permettre d'assurer convenablement leur mission, celle de protéger les personnalités de la République du Bénin.
La garde républicaine a adressé une lettre aux institutions de l'État en vue de libérer les agents concernés pour suivre la formation. formation à leurs gardes de corps.
La formation permettra aux agents d'exercer leur mission avec professionnalisme.
Akpédjé AYOSSO
Après la phase écrite des épreuves de l'examen du Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC), qui a pris fin mercredi 28 mai 2019, s'en suit celle consacrée à la correction des copies.
Les dispositions sont déjà prises, et dès ce lundi 03 juin, les centres de correction vont accueillir les enseignants retenus pour cette phase.
205.733 candidats, répartis dans 287 centres de composition ont composé pendant trois jours pour l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC).
Avec la correction qui démarre lundi prochain, les enseignants vont noter chaque candidat compte tenu des efforts fournis dans les différentes épreuves.
Une fois la phase de correction terminée, le secrétariat se chargera du contrôle, saisie, relevé et calcul des notes. Ce qui donnera lieu à la délibération des résultats.
Akpédjé AYOSSO
Des enfants du député Sado Nazaire ont été victimes d'un enlèvement ce jeudi 30 mai 2019, devant leur domicile à Fidjrossè-Centre à Cotonou.
Trois des enfants du député Nazaire Sado enlevés, chauffeur tabassé et véhicule emporté, tel est l'acte commis jeudi dernier à Cotonou par des individus mal intentionnés.
Selon les informations, la scène s'est produite, le 30 mai dernier vers 20 h au quartier Fidjrossè.
Comme à l'accoutumée, le chauffeur du député à l'Assemblée nationale et membre du Bloc Républicain, Nazaire Sado était de retour à la résidence avec les enfants qu'ils venaient de chercher à la sortie d'école. Descendu du véhicule pour ouvrir le portail, le chauffeur a été surpris par la présence des individus armés.
Il a été contraint par les braqueurs de les conduire à bord du véhicule avec les enfants jusqu'à hauteur d'Ahozon, dans la commune de Ouidah.
C'est à ce lieu qu'ils ont fait descendre les enfants. Le chauffeur a été roué de coups et le véhicule emporté.
Une enquête est ouverte par la police.
Akpédjé AYOSSO