David Sègbégnon Hounga en service à Nsia Bank Bénin n'est plus libre de ses mouvements. Il est mis sous mandat de dépôt le lundi 16 décembre au terme de son audition par le Procureur Spécial près la CRIET (Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme).
Il est reproché au nouveau pensionnaire de la prison civile de Cotonou d'avoir retiré frauduleusement le montant de 12 millions de francs CFA du compte d'un client de la banque dont il a en charge la gestion. Gardé à vue à la BEF pour un montant de 9 millions FCFA, il sera incarcéré pour le vol de 12 millions FCFA.
Du moins, c'est ce que révèlent les enquêtes pour l'instant. Les investigations se poursuivent.
Le dossier est renvoyé dans un mois où David Sègbégnon Hounga et ses éventuels complices seront jugés.
Selon les informations, le mis en cause n'est pas à son premier forfait. Il y a cinq ans, il avait dérobé la somme de 61 millions FCFA dans une Agence de distribution des produits GSM. Une information disponible sur Internet que malheureusement le service des Ressources Humaines de la Nsia Bank n'ont pas pris en compte lors de son recrutement.
Paul Tonon
Le Président de l'Assemblée nationale S.E.M Louis G. Vlavonou reçoit ce mardi une délégation du Parlement chinois conduite par S.E.M Chen Zhu, premier Vice-président du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de Chine.
Une fois au Palais des gouverneurs, à Porto-Novo, la délégation chinoise aura une séance de travail avec les membres de la conférence des présidents. Une rencontre conduite par le chef du parlement béninois oú les deux parties vont nouer des relations pour renforcer les liens de coopération entre la Chine et le Bénin.
La délégation conduite par S.E.M Chen Zhu a été accueillie lundi soir à l'aéroport de Cotonou par le Deuxième vice-président du parlement Robert Gbian.
En dehors de la séance de travail avec le Président de l'Assemblée Nationale du Bénin et les membres de la conférence des présidents, la délégation chinoise sera aussi reçue en audience par le Président de la République S.E.M Patrice Talon.
Le Bénin et la Chine entretienent de bonnes relations diplomatiques. Cette visite de S.E.M Chen Zhu et sa délégation renforce davantage les liens de coopération entre les deux pays.
G. A.
Le ministre français en charge de la culture, Franck Riester, en visite à Cotonou depuis dimanche 15 décembre a été reçu ce lundi par le président de la République, Patrice Talon.
Franck Riester a échangé avec les autorités béninoises de la restitution des œuvres d'art du Bénin.
Reçu par Patrice Talon, le ministre français a souligné que les discussions ont porté sur les conditions légales et pratiques pour le retour des 26 œuvres du Bénin. Un engagement pris par le président Patrice Talon, le 28 novembre 2017 à Ouagadougou.
« Nous travaillons sur une loi permettant le transfert de ces œuvres », a déclaré M. Riester.
Pour lui « L'engagement d'Emmanuel Macron de restituer au Bénin les 26 œuvres sera tenu ». « Avec le président Talon, au-delà des modalités de ces restitutions, nous avons évoqué l'enrichissement de la coopération culturelle entre nos deux pays. Le cap est clair et notre mobilisation totale », a-t-il notifié dans un tweet.
Le programme de travail entre les deux pays dans le cadre de la restitution des œuvres a été signé ce lundi par le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci et le ministre français de la Culture Franck Riester en présence du ministre béninois chargé de la culture Jean Michel Abimbola et l'Ambassadrice de la France près le Bénin.
Les 26 œuvres à restituer au Bénin sont constitués entre autres des portes sacrées du palais d'Abomey, des totems et sceptres, tous exposés dans le musée du Quai Branly à Paris. Ces biens culturels ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.
A.A.A
Maire de Sinendé depuis le 24 Juin 2019, Abdoulaye Toko Yarou vient de rendre l'âme. Il est décédé ce lundi 16 Décembre 2019 à Parakou des suites d'une courte maladie.
Le successeur de Yaya Akibou n'aura passé que 6 mois à la tête de la municipalité de Sinendé.
Yarou Toko Abdoulaye était membre du Conseil d'Administration de la radio FM NONSINA.
G.A.
Le Roi du Maroc Mohammed VI a adressé ce dimanche 15 décembre un message de félicitations à l'algérien Abdelmadjid Tebboune pour sa victoire à la présidentielle.
« Je suis très heureux de vous adresser mes plus sincères félicitations, ainsi que mes meilleurs vœux de plein succès dans vos hautes fonctions. […] Je réitère mon appel précédent à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays voisins, sur la base d'une confiance mutuelle et d'un dialogue constructif », a déclaré Sa Majesté dans son message au nouveau président algérien.
M. Abdelmadjid Tebboune a, de son côté, tenu un discours plutôt apaisé en évoquant les relations entre les deux peuples voisins en affirmant « Que nos frères marocains, je suis certain qu'ils nous aiment et qu'ils aiment l'Algérie. C'est d'ailleurs réciproque, les Algériens aiment les Marocains car c'est un peuple aimable ».
En désaccord depuis quarante ans sur la question du Sahara marocain, les relations entre les deux pays ne sont pas au beau fixe.
Le Souverain marocain a saisi l'occasion pour réitérer son appel à ouvrir une « nouvelle page » dans les relations et les coopérations entre les deux pays. Et ceci « sur la base d'une confiance mutuelle et d'un dialogue constructif ».
Depuis 1994, la frontière entre le Maroc et l'Algérie est fermée. Sur la question du Sahara marocain, la dernière rencontre entre les chefs d'Etat remonte à 2005. L'ONU à travers son émissaire l'ancien président allemand Horst Kohler, nommé en 2017 a essayé plusieurs fois de réunir les parties afin de relancer les discussions.
Les appels à la réouverture des frontières entre les deux pays se multiplient. L'ancien Premier ministre marocain, Abderrahmane Youssoufi a lancé tout récemment un appel fraternel à l'Algérie en invitant les deux Chefs d'Etats voisins à une « réconciliation historique » et discuter sur la possibilité de « rouvrir les frontières algéro-marocaines afin de servir les intérêts des deux peuples ».
L'élection du nouveau président algérien permettra comme le souhaitent les deux pays de revitaliser les relations diplomatiques et de trouver un consensus sur le dossier du Sahara marocain.
A.A.A
C'est la tristesse et la désolation dans le rang des usagers du marché de Gbégamey, dans la ville de Cotonou. Un incendie ravageur a consumé dans la nuit du samedi au dimanche 15 décembre 2019, plusieurs magasins.
Selon les informations rapportées par ‘'Frissons radio'', des sacs de charbon, des céréales et des bidons d'huile ont été consumés. Certaines victimes jointes par la radio ont exprimé leur désolation. « J'ai tout perdu, mes œufs, mes sacs de charbon, tout ». Une autre déclare avoir été alertée trop tard. « J'ai reçu un coup de fil aux environs de 02 heures du matin et mon interlocuteur m'informait que mon magasin était en feu. Mais je suis venue, et tout était déjà réduit en cendres », regrette la victime.
Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont énormes.
La cause de cet incendie n'est pas encore connue.
F. A. A.
Le directeur général de l'habitat et de la construction, Victor Ananouh, représentant le ministre du Cadre de vie et du Développement durable a officiellement lancé les travaux du projet spécial des Aguégués le vendredi 13 décembre dernier. Il s'agit d'un projet du gouvernement Talon, qui vise la réfection de 13,6 kilomètres de voies de desserte communale, la réhabilitation de 57 latrines, et la construction de 04 nouvelles.
Le projet comporte trois composantes à savoir : la réhabilitation des équipements sanitaires de base, la réfection des voies de desserte, et l'extension de l'électrification dans la commune.
Selon le directeur général de l'habitat et de la construction, le projet vise non seulement à doter la commune d'équipements sanitaires de base, mais également à faciliter son accès en toute saison. Ce qui permettra d'améliorer l'économie locale, de renforcer la productivité touristique et l'attractivité de la commune.
La composante extension de l'électrification prévue pour être réalisée lors des prochaines phases du projet, permettra d'améliorer la sécurité et le bien-être des populations, a expliqué Victor Ananouh. « Ce projet se veut social et vient confirmer la volonté du chef de l'Etat d'insuffler un véritable développement équilibré sur toute l'étendue du territoire national », a-t-il expliqué.
Pour le maire, Pierre Tovidé, le chef de l'Etat Patrice Talon en initiant ce projet, vient toucher du doigt les besoins d'assainissement des populations des Aguégués.
Propos soutenus par l'ex maire, Victor Hounsa, actuellement député à l'Assemblée nationale. Pour ce dernier, il a fallu l'implication personnelle du chef de l'Etat dans son ambition à valoriser les atouts touristiques de la commune pour que le projet aboutisse.
Personne ne pourrait croire que les voies des Aguégués pourront être réalisées, a souligné le chef de l'arrondissement central, Daniel
Hounkonnou. « Seul le président Patrice Talon peut le faire », a-t-il témoigné.
Le coût global des deux phases lancées vendredi est estimé à 766 millions de francs CFA pour 05 mois de délai d'exécution.
F. A. A.
A travers un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux ce week-end, le parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a informé ses militantes et militants de l'arrivée de leur président d'honneur, Son Excellence Boni Yayi, mardi 17 décembre 2019 à Parakou. A cet effet, une mobilisation générale est prévue à l'intérieur de "LE MODOS" ex-CLUB DES TITANS, situé à l'entrée sud de Parakou, à quelques mètres de la nouvelle auto gare de Tchaourou (sur la route inter-Etat Bénin-Niger) afin de pouvoir réserver un accueil chaleureux à l'ex chef d'Etat, renseigne le communiqué.
Alors que les militantes et militants s'affairent à accueillir leur président d'honneur, le bureau politique de la formation politique publie un autre communiqué et les informe que le parti n'a nullement annoncé d'une quelconque arrivée de leur président d'honneur.
‹‹ Ce communiqué est de nature à perturber la quiétude des militants engagés pour le succès de la lutte››, peut-on lire dans le communiqué.
Une situation qui crée une grande confusion dans le rang des militantes et militants engagés pour la cause du parti, et pose le problème de communication au sein de la formation politique.
Depuis le dernier congrès des FCFBE, un flou entoure la cellule de communication du parti, et met en évidence l'ex député, Nourémou Atchadé précédemment porte-parole, et le nouveau secrétaire exécutif, Paul Hounkpè.
Le premier usurperait de son ancien titre, pour communiquer via divers canaux, sur la vie du parti. Des informations que le nouveau secrétaire général, Paul Hounkpè, n'hésite pas à infirmer.
Les responsables des Forces cauris pour un Bénin émergents devront donc prendre leur responsabilité et éviter de créer la confusion dans les esprits des militantes et militants déterminés à les accompagner.
F. A. A.
En mission au Bénin, trois Européens en balade sur une plage de Cotonou ont été braqués ce week-end. Selon Frissons Radio, les victimes avaient sur eux une somme de 4 millions 500 mille FCFA.
Les braqueurs armés de couteaux ont pu emporter les sous contenus dans un sac.
A la suite de leur plainte au commissariat, une enquête a été ouverte afin de mettre la main sur les malfrats.
A.A.A
Trois mois après la rentrée des classes, l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves et d'Etudiants du Bénin (UNAPEEB) a fait le compte rendu de la situation de l'Ecole béninoise. Dans le compte rendu signé du président du Bureau Exécutif National de l'UNAPEEB, Paul K. Koudoukpo, ce 14 novembre 2019, plusieurs constats ont été relevés tels que : la non composition dans certaines matières au niveau des écoles, l'absence d'enseignants et l'effectif pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Selon le Bureau Exécutif National de l'UNAPEEB, « par semestre, chaque professeur est tenu de faire deux évaluations sommatives (devoirs) plus trois évaluations d'étape (interrogations écrites) ».
Pour le compte du premier trimestre, la première série des évaluations sommatives dans les lycées et collèges s'est déroulée de la fin du mois de novembre au début du mois de décembre 2019. D'après les constats faits par l'UNAPEEB à travers les rapports reçus de leurs sections et des publications de certaines presses, des élèves n'ont pas composé dans toutes les matières.
Au Ceg Vakon dans le département de l'Ouémé, les élèves des classes de 6eme, 5eme, 4eme, 3eme au nombre de 11 n'ont pas composé en français. 9 classes de 6eme, 5eme, 4eme de 3eme et de 2nd n'ont pas composé en mathématiques.
Au Ceg Dowa, 20 classes (6eme, 5eme, 4eme) n'ont pas composé en communication écrite. D'autres n'ont pas composé en mathématiques aussi bien qu'en anglais.
Toujours dans le département de l'Ouémé, précisément au Ceg Atchoukpa, des élèves de 6ème M5 ; 6ème M7, de toutes les classes de 5ème et de 4ème ; 3ème MC4 ; 3ème MC8, les classes de 2nde et de 1ère, les terminales C et D n'ont pas composé en français. Certains n'ont pas été évalués en mathématiques.
Dans le département du Mono, au Ceg Oumako, la 5ème M2 n'a pas encore de professeur de mathématiques. Au Ceg Djibio et au Ceg Adohoun, à Athiémé le constat est le même, les élèves n'ont pas été soumis à toutes les épreuves.
Au Ceg Adohoun, certaines classes « viennent d'avoir leur professeur de français le lundi 02 décembre 2019, soit 2 mois 16 jours après la rentrée des classes ».
Dans le département des Collines, au Ceg Gouka, toutes les classes n'ont pas composé en français et en mathématiques. Au Ceg Glazoué, (le plus gros Ceg du département des Collines en effectif), la Terminale C n'a pas composé en PCT, la 1ère AB n'a pas composé en philosophie, en mathématique et en SVT et d'autres classes de 1ère ont composé dans 3 ou 4 matières sur 7.
Au niveau du département de l'Alibori dans la commune de Banikoara, au Ceg Toura, au Ceg Founougo, les élèves n'ont pas aussi composé dans toutes les matières.
Au Ceg Somperekou et au Ceg Banikoara, 3 heures ont été attribuées aux classes 6ème et 5ème comme quota horaire au lieu de 6 heures en français et 4heures dans les classes de 4ème. Une situation qui fait qu' « un professeur de français doit avoir 07 classes pour pourvoir couvrir ses heures réglementaires avec des effectifs de 60 apprenants par endroits ».
Au Ceg Gogounou, des élèves des classes 1ère D, 1ère A2-B, 2nde D et 2nde A n'ont pas composé en philosophie. Au Ceg1 Kandi, les classes de la promotion 4ème n'ont pas de professeurs de français.
Au Ceg2 Kandi, « 10 classes citées pêle-mêle manquent de professeurs de maths, de PCT, de français ou de philosophie » et au « Ceg Madina, le besoin en professeur de maths et PCT est là ».
Le problème de classes pléthoriques encore d'actualité
D'après l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves et d'Etudiants du Bénin (UNAPEEB), l'envoi des aspirants dans les départements du Nord n'a pas réglé le problème de classes pléthoriques.
Dans la Commune de Malanville, de Kandi, de Ségbana l'effectif des élèves dans les salles de classes est toujours en hausse allant de 71 jusqu'à 200 au niveau des Ecoles Primaires Publiques (EPP ).
A l'école de Gourou Bansou/B, il n'y a pas de « directeur depuis mars 2019 jusqu'à ce jour.
L'UNAPEEB « demande aux parents d'élèves de « s'organiser de mille manières pour obtenir du gouvernement la résolution des problèmes de l'Ecole béninoise ».
A.A.A
Le retour des biens culturels du Bénin expropriés par la France pendant la colonisation devient réalité. Les deux parties s'emploient à donner un coup d'accélérateur au projet. C'est dans ce cadre que le ministre français de la Culture, Franck Riester, est arrivé à Cotonou dimanche 15 décembre. Selon l'information relayée par Rfi, cette visite entre dans le cadre du dossier de la restitution des biens culturels pillés en 1892 dans les palais royaux d'Abomey.
Selon la radio, la France et le Bénin veulent marquer le coup sur ce dossier. Ceci en attendant qu'une loi n'autorise la restitution des biens culturels pillés en 1892.
La même source précise que dans ce cadre, « une exposition ou un prêt de quelques œuvres concernées pourrait être organisé à Cotonou ou dans une autre ville béninoise ». Cette exposition prend en compte les œuvres de la collection du Général Dodds.
« Paris est aussi favorable à un prêt de longue durée des 26 œuvres que le président français a promis restituer rapidement au Bénin », d'après la même source. Selon Rfi, le ministre de la Culture l'aurait notifié dans « un courrier du 1er juillet dernier, après une mission, effectuée au Bénin trois mois plus tôt par des fonctionnaires du musée du Quai-Branly - Jacques-Chirac et de deux ministères français, Affaires européennes et Justice ».
« En attendant que la France modifie son Code du patrimoine qui lui permettra de sortir les œuvres concernées du domaine public, il s'agit de montrer aux Béninois que le retour des œuvres est une réalité et que le président Emmanuel Macron tient à honorer son engagement pris à Ouagadougou, le 28 novembre 2017 », a rappelé le correspondant de la radio mondiale.
A la fin de la visite ce lundi 16 décembre, le Bénin et la France discuterons du programme de restitution.
Le ministre de la Culture, celui des Affaires étrangères et le Comité en charge de la restitution des œuvres et de la coopération muséale, présidé par Nouréni Serpos, un ancien haut fonctionnaire de l'Unesco, sont les interlocuteurs dudit projet.
G.A.
La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou assistée de son collègue de la Santé, Benjamin Hounkpatin étaient ce samedi 14 Décembre 2019, à la mairie de Parakou. Ensemble, ils ont présidé, la cérémonie entrant dans le cadre de la 29ème édition de la Journée Internationale des Personnes âgées (JIPA).
La manifestation s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont trois élus de la 8ème législature conduite par la Première Vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Mariam Chabi Talata, du Préfet du Borgou, du maire de Parakou, Charles Toko, des autorités départementales et communales à divers niveaux du Borgou et des personnes de troisième âge venus nombreux.
« Vers une égalité entre les tranches d'âge ». Tel est le thème choisi pour la célébration de la 29ème édition de la JIPA.
« L'avancement en âge ne constitue pas un prétexte pour la perte des prérogatives d'accès aux besoins essentiels », a déclaré le ministre des affaires sociales. Véronique Tognifodé Mèwanou a donc opté pour le renforcement du cadre juridique et réglementaire. C'est dans ce sens qu'elle a initié la loi relative à l'accès des personnes âgées aux services sociaux de base.
La ministre exhorté tous les acteurs de la protection des droits des personnes âgées à plus d'engagement et d'actions pour mieux les accompagner et lutter contre leur isolement. Selon elle, la vieillesse doit être appréhendée comme une potentialité à préserver et non comme un fardeau. Pour elle, il faut créer les conditions nécessaires pour que, véritablement, le vieillissement rime avec plein épanouissement. Cette cérémonie fait suite à une campagne lancée par les ministres sur le dépistage visuel et de la cataracte au profit des populations de la ville de Parakou.
G.A.
Trois individus soupçonnés d'appartenir à un réseau de cybercriminels ont été arrêtés jeudi 12 décembre 2019 à Tankpè par les éléments de la Police Républicaine.
Suite à leur interpellation, les présumés cybercriminels ont proposé aux fonctionnaires de la Police une importante somme d'argent en vue de se faire libérer. Ils seront poursuivis pour corruption active en plus du chef d'accusation initial. Les trois présumés cybercriminels répondront de leur acte devant la justice. Les enquêtes se poursuivent pour arrêter les autres membres du réseau.
A.A.A
178 petits emballages de chanvre indien d'un poids total de 99 kg, c'est la quantité de chanvre indien saisie par la Police républicaine à Agoué. Le mercredi 11 décembre 2019, une équipe du commissariat d'arrondissement d'Agoué, au cours de la patrouille a aperçu deux individus suspects transportant deux gros sacs. Ces derniers en voyant les éléments de la police ont pris la pris la fuite en abandonnant leurs colis.
Une enquête est ouverte pour arrêter les fugitifs.
A.A.A
Un réseau de cambrioleurs a été démantelé jeudi 12 décembre dernier. L'information fait état de ce que « ce groupe de divorcés sociaux a à son actif plusieurs fait délictueux dont le cambriolage d'une boutique à Agla Hlazounto le 1er décembre dernier et un autre cambriolage à Tankpè le 11 décembre 2019 ». Trois membres actifs du groupe dont deux femmes ont été interpelés.
La perquisition diligentée dans leur domicile a permis de saisir plusieurs objets issus du vol.
La police continue son enquête afin de mettre la mains sur d'autres membres du groupe.
G.A.
Le président d'honneur du parti FCBE, l'ancien président de la République Boni Yayi, sera à Parakou, mardi 17 décembre 2019. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les membres, militants et sympathisants du parti sont invités à se mobiliser à partir de 10h pour accueillir leur leader charismatique.
La rencontre aura lieu dans l'enceinte de "LE MODOS" ex-CLUB DES TITANS, situé à l'entrée sud de Parakou et à quelques mètres de la nouvelle auto gare de Tchaourou (sur la route inter-Etat Bénin-Niger), précise le communiqué.
Dans un autre communiqué non daté en date de dimanche 15 décembre, le Secrétaire exécutif national des FCBE indique
‹‹ ce communiqué est de nature à perturber la quiétude des militants engagés pour le succès de la lutte››.
Les responsables des FCBE informent les militantes et les militants que ‹‹ le parti n'a nullement été informé d'une quelconque arrivée du Président d'honneur, son Excellence le président Boni Yayi››.
En conséquence, ils n'autorisent aucun rassemblement de cette nature et déclinent toute responsabilité par rapport aux conséquences qui pourraient en découler.
‹‹Cette position des responsables sera notifiée aux autorités de la ville de Parakou pour les dispositions idoines en la matière››, précise le communiqué signé par Paul Hounkpè.
A.A.A
Après Dassa-Glazoué, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, et son collègue des affaires sociales et de la micro finance, Véronique Tognifodé Mèwanou, ont procédé jeudi dernier au lancement officiel de la phase pilote du volet « Assurance maladie » du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) dans la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké.
Les personnes déclarées « pauvres extrêmes » dans cette zone pourront désormais être prises en charge dans les formations sanitaires publiques et bénéficier du paquet de services que prévoit ce volet.
« A compter de ce jour, nos frères, nos sœurs, nos mamans, nos papas et mêmes leurs enfants qui vivent dans un état de dénuement prononcé, ceux que nous appelons les pauvres extrêmes seront totalement pris en charge par l'Etat pour leurs problèmes de santé », a déclaré le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, lors du lancement. « Désormais, dans tous les centres de santé et hôpitaux de la zone sanitaire, ils peuvent recevoir gratuitement les soins et les médicaments pour le paludisme et d'autres maladies retenues par l'assurance », a-t-il expliqué.
Benjamin Hounkpatin a par ailleurs souligné que les enfants de moins de cinq (05) ans enrôlés seront intégralement en charge pour les infections respiratoires et les maladies diarrhéiques. Mieux, les femmes enceintes bénéficiaires de l'assurance maladie du projet l'ARCH seront prises en charge « du début de la grossesse jusqu'à l'accouchement pour les maladies identifiées dans le panier de soins. […]. Tout bénéficiaire muni de sa carte biométrique, peut se rendre dans une formation sanitaire dès les premiers signes pour recevoir les soins et ne pas attendre que la maladie s'aggrave avant d'y recourir », a précisé le ministre.
La zone sanitaire de Djougou-Copargo-Ouaké, à l'instar de celles d'Abomey-Calavi-Sô-Ava et Dassa-Glazoué, devient une zone phare du Bénin pour l'assurance-maladie universelle et ses résultats seront scrutés et capitalisés dans le cadre de l'extension très prochaine de l'intervention à tout le pays, a indiqué le ministre de la santé.
Selon Véronique Tognifodé Mèwanou, le projet ARCH n'est pas seulement un parapluie, c'est aussi et surtout un rouleau compresseur composé d'un paquet de quatre services synergiques que sont l'assurance-maladie, le crédit, la formation et l'assurance-retraite, a-t-elle précisé.
Le maire de Djougou a adressé ses remerciements au gouvernement pour le choix porté sur la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké pour ce projet. Abischaï Abraham Akpalla a exhorté les deux ministres à renforcer les hôpitaux de la zone en personnel et équipements.
Au cours de la cérémonie de lancement, certains bénéficiaires ont reçu leurs cartes biométriques des mains des autorités présentes à cette cérémonie.
F. A. A.
Le président d'honneur du parti FCBE, l'ancien président de la République Boni Yayi, sera à Parakou, mardi 17 décembre 2019. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les membres, militants et sympathisants du parti sont invités à se mobiliser à partir de 10h pour accueillir leur leader charismatique.
La rencontre aura lieu dans l'enceinte de "LE MODOS" ex-CLUB DES TITANS, situé à l'entrée sud de Parakou et à quelques mètres de la nouvelle auto gare de Tchaourou (sur la route inter-Etat Bénin-Niger), précise le communiqué.
A.A.A
Dans le cadre des procédures enclenchées pour la restitution des biens culturels au Bénin, le Ministre français en charge de la Culture, Franck Rister sera accueilli ce dimanche 15 décembre 2019 à Cotonou, annonce leportail.info.
Le ministre français de la culture et son homologue béninois Jean Michel Hervé Abimbola vont échanger sur les nombreuses questions relatives à la culture notamment la restitution des biens culturels souhaitée par le président Patrice Talon.
Le président Emmanuel Macron dans sa volonté de restituer aux États demandeurs des milliers d'œuvres d'art africain, s'est engagé en 2017 à étudier la problématique.
Au terme du rapport qui lui a été soumis, il a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin.
Du côté du Bénin, le Comité chargé de la coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin y travaille. Pour accueillir les œuvres dans de bonnes conditions, le gouvernement Talon a décidé d'un programme de rénovation et la construction de quatre nouveaux musées.
Le ministre Franck Rister sera aussi informé des projets du Programme d'actions du gouvernement (PAG) du secteur du tourisme et de la culture. Il aura aussi un tête-à -tête avec le Président Talon. Avant son retour à Paris, un point de presse sera fait le lundi 16 décembre au ministère des Affaires étrangères.
Les 26 œuvres qui seront restituées concerne entre autres des portes sacrées du palais d'Abomey, des totems et sceptres, tous exposés au musée du Quai Branly à Paris. Ces biens culturels ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.
Akpédjé AYOSSO