Au cours d'une causerie débat sur la télévision nationale à l'occasion de la célébration des 30 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a souligné que la réforme du système partisan n'a pas remis en cause le multipartisme intégral, qui est un des acquis de la conférence des forces vives de la nation de février 1990. Selon le chef de l'Etat, le Bénin est unique. Un parti politique qui a vocation à conquérir le pouvoir et l'exécuter peut être sans gêne un parti de quartier, de région, d'une ethnie ?, s'est-il interrogé indiquant que la réponse c'est ‘'non''.
L'idéal selon lui est que les partis aient une envergure nationale compatible avec la responsabilité nationale qui va avec l'exercice de pouvoir. Et depuis que le multipartisme intégral a été proclamé, il n'y a pas eu au Bénin un parti d'envergure nationale, a déploré le chef de l'Etat. Pour lui, il était temps de faire quelque chose pour inciter, pour susciter la création de grands partis politiques d'envergure nationale, tel que souhaités par les acteurs politiques.
La réforme du système partisan exige que les partis politiques qui ont la responsabilité exclusive d'animer la vie politique et de produire les dirigeants politiques, doivent avoir une envergure nationale, être représentés dans tout le pays et être en mesure de présenter des candidats à une élection législative dans toutes les circonscriptions du Bénin. Il en est de même pour les élus communaux. Il s'agit selon le président de la République, de règles souhaitées de tous, qui ont conduit à la volonté souhaitée des partis politiques, et qui fait que le nombre de partis est réduit à 12. Selon Patrice Talon, le gouvernement n'a pas décrété qu'il y ait 12 partis. « Il a été dit seulement avec les acteurs politiques, que pour exercer le pouvoir politique au Bénin, il faut avoir l'envergure nationale compatible avec la responsabilité nationale, a-t-il confié.
La question de la transhumance politique
La transhumance est un travers du système politique, et cela n'existe pas qu'au Bénin. C'est le côté éthique et morale de l'activité politique, a rappelé le président de la République. La transhumance politique à l'en croire n'est pas si préjudiciable à la responsabilité politique des acteurs au sens de l'envergure nationale qu'il faut pour exercer le pouvoir. Que quelqu'un ne se sente pas bien dans un parti politique et entre dans un autre, l'important selon le chef de l'Etat, est qu'il soit dans un parti politique d'envergure. Ce genre de transhumance selon lui est lié à la recherche de positionnement lié parfois à des intérêts politiques particuliers des acteurs politiques. Le chef de l'Etat a par ailleurs précisé que ces travers au fil du temps, seront corrigés. Mais ce n'est pas par la loi que le pays parviendra à corriger tous ses travers, a ajouté Patrice Talon. Pour lui, il faut que les lois respectent les activités individuelles et que cela ne montre pas que c'est préjudiciable à l'intérêt général.
F. A. A.
A l'occasion de la commémoration du 30ème anniversaire de la Conférence nationale de février 1990, le Chef de l'Etat Patrice Talon a accordé un entretien à André-Marie Johnson, ex-journaliste de l'ORTB et Gaston Yamaro, directeur de Deeman radio.
Au cours de l'émission diffusée ce mercredi 19 février 2020 sur l'Ortb, le président de la République s'est prononcé sur les réformes de son gouvernement en rapport avec les acquis de la Conférence nationale 30 ans après.
Le 19 février 1990 s'ouvrait à l'Hôtel PLM Alédjo, la Conférence des forces vives de la Nation, qui a conduit à l'avènement du Renouveau démocratique.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon confie avoir suivi en direct sur les ondes de la radio nationale le déroulement de cette conférence avec enthousiasme. Il s'agit pour lui d'un évènement qui constitue « le fait majeur de la nation béninoise après notre indépendance ».
S'agissant des libertés individuelles plusieurs réformes du gouvernement Talon ont été considérées comme un reniement des grands acquis de la Conférence nationale.
Sous le ‘'Nouveau départ'', des lois ont été prises pour encadrer le droit de grève au Bénin.
Selon le Chef de l'Etat Patrice Talon, « quand on fait le bilan 30 après ans, tout le monde reconnaît que nous manquons de tout ». « Nous sommes en train de le faire à nouveau, de dire 30 ans après nous avons instauré la démocratie, les libertés, le modèle de l'économie libérale. Nous avons vu que nous n'avons pas été en mesure d'exploiter tout cela pour le développement, qu'on ne s'est pas mis scrupuleusement au travail », pense-t-il.
Le rôle du gouvernant de la cité poursuit Talon est de faire le diagnostic et de procéder aux ajustements susceptibles d'impulser le développement.
« C'est ce que j'essaie de faire avec mon équipe actuelle et cela peut être diversement apprécié », déclare-t-il.
Il était temps « de réformer nos habitudes››
A en croire le locataire de la Marina, il était temps « de réformer nos habitudes et de nous mettre rigoureusement au travail ».
Amnesty international dans une publication en date du 20 janvier a évoqué un climat de peur et de censure par rapport à la liberté de presse. A la question de savoir si la liberté d'expression a reculé au Bénin, Patrice Talon répond : « Je n'ai pas l'impression que nous avons perdu la liberté de faire ce qui est permis et compatible avec l'intérêt général ». Un journaliste qui porte préjudice à un citoyen doit tout simplement répondre de son acte.
Le Chef de l'Etat a également parlé de la réforme du système partisan qui n'a pas reçu l'adhésion de tout le monde. « Nous avons constaté que depuis que nous avons proclamé le multipartisme intégral, il n'y a pas eu un seul parti politique au Bénin d'envergure nationale », explique-t-il.
L'idéal était donc que les partis aient l'envergure nationale. Ils doivent être en mesure de présenter les candidats à l'élection législative dans toutes les circonscriptions électorales. Grâce à la réforme du système partisan, le Bénin compte 12 partis ayant une existence légale contrairement à une époque récente, où il y en avait une multitude.
Patrice Talon s'est aussi prononcé sur les réformes institutionnelles opérées à travers le toilettage de la constitution à la suite du dialogue politique.
Lutte contre l'impunité et la mauvaise gestion
A son avènement au pouvoir en avril 2016, le Chef de l'Etat a décidé de mener une lutte implacable contre l'impunité et la mauvaise gestion. Transparency International a d'ailleurs noté une nette progression. Le Bénin a quitté la 95e place en 2016 pour le 80e rang sur 180 pays en 2019 pour l'indice de perception de la lutte contre la corruption. Pour certains citoyens, le président de la République fait une lutte contre les personnes qui ne sont pas dans son camp.
« Qu'il y ait eu des audits sur la gestion des gouvernants passés, cela s'interprète comme étant des audits sélectifs », notifie-t-il. Patrice Talon souligne que les dirigeants actuels répondront aussi de ce qu'ils ont fait avec les prochains gouvernants.
Un programme de célébration des valeurs du Bénin
Le gouvernement de Patrice Talon a prévu de célébrer les 60 ans d'indépendance du Bénin avec les 30 ans de la Conférence nationale des Forces vives de la Nation ; deux évènements qui sont des étapes majeures dans l'histoire du Bénin.
Patrice Talon a annoncé un vaste programme de célébration de ces valeurs du Bénin de l'indépendance et de la conférence dans le but de rappeler, d'apprécier, de critiquer à travers des activités festivités.
Quant à l'hôtel PLM Alédjo qui a abrité la Conférence nationale, le président de la République souhaite qu'il soit le symbole de notre développement touristique. « L'idéal serait que cette zone avec l'esprit de la conférence nationale devienne pour nous un facteur de création de richesse, d'emplois et de développement », affirme-t-il.
Patrice Talon invite les concitoyens à croire en notre destin commun, en notre capacité de mutation pour le développement du Bénin.
A.A.A
Le Bénin a célèbré ce mercredi 19 février 2020, le 30ème anniversaire de la Conférence des forces vives de la nation. Au cours d'une causerie animée sur la télévision nationale, le chef de l'Etat Patrice Talon a rappelé avoir suivi avec enthousiasme et euphorie, les travaux de ces assises sur la radio nationale. Pour lui, cette conférence constitue « le fait majeur, fondateur de la nation béninoise après l'indépendance ». C'était un évènement important fondateur de tous les espoirs pour lequel aucun Béninois n'a été indifférent, a-t-il souligné.
Mais 30 ans après, les acquis de la Conférence selon le chef de l'Etat, n'ont pas permis au Bénin de se développer. Pour lui, on ne peut pas penser que les acquis de cette conférence suffiraient à créer le développement, la richesse, les emplois. En termes d'acquis, il s'agit du choix politique fondamental de démocratie et d'économie libérale, a expliqué Patrice Talon.
Mais 30 ans après le bilan de l'évolution du Bénin, nul ne peut être fier du résultat et tout le monde reconnaît que le pays manque de tout et certains acquis sont dégradés, a-t-il fait savoir. Selon le président de la République, les infrastructures minimum, l'eau et l'électricité manquent aux concitoyens 30 ans après, et il est bon de diagnostiquer et de procéder aux ajustements nécessaires capables d'impulser et d'amorcer le développement. Ce à quoi il s'atèle avec l'équipe gouvernementale qui l'accompagne depuis son arrivée au pouvoir.
Au regard du retard que connaît le pays pour son développement, il était temps selon le chef de l'Etat, de réformer les habitudes et de se mettre au travail le plus sérieusement possible. « Pour se développer, il n'est pas nécessaire d'avoir du pétrole, du bois, les richesses du sous-sol etc », pense-t-il. Patrice Talon indique que certaines communautés dans le monde avec les maigres ressources à leur portée, ont pu se développer.
Pour le président de la République, ce qui caractérise la capacité de l'homme à avancer, à transformer son environnement, c'est son sérieux, sa rigueur et son abnégation à faire ce qu'il convient de faire ». Cela seul suffit au Bénin, rassure le chef de l'Etat, qui souligne que dans la plupart des secteurs de vie, le pays manque de sérieux, de rigueur et de volonté.
Les libertés individuelles dans le contexte du Nouveau départ et de la Rupture
Les réformes selon Patrice Talon constituent la solution aux problèmes du Bénin, caractérisés selon lui par les insuffisances en ce qui concerne les libertés, et les réformes engagées n'ont pas empêché la démocratie ou la liberté.
Ce choix opéré, il y a 30 ans, selon le chef de l'Etat, sont à préserver. Le Bénin à l'en croire reste un pays de démocratie moderne où les libertés ne sont pas compromises. Patrice Talon dit n'avoir pas l'impression que le pays ait perdu la liberté de faire ce qui est permis et compatible avec l'intérêt général. Pour lui, « on a peut être perdu la liberté de faire impunément ce qui n'est pas permis et ce qui n'est pas compatible avec l'intérêt général, et préjudiciable à l'intérêt général ». Avoir la crainte de réédition de compte selon le chef de l'Etat, n'est pas quelque chose de contraire à une nation modèle organisée de démocratie et de liberté. « Que les gens aujourd'hui aient peur de devoir rendre compte de ce qu'ils font, pour lui, est une bonne chose. On peut choisir d'enfreindre les lois de la République, mais il faut être disposé à en répondre », a-t-il souligné.
Au sujet de la liberté dans le secteur de la presse et des médias, le président de la République analysant l'irruption spectaculaire de l'internet avec l'usage des réseaux sociaux, du web activisme, de la presse professionnelle, a souligné qu'on est dans un environnement qui remet tout en cause, et exige que les gouvernants aient une lecture plus sérieuse de cet environnement là. Et quelle que soit la personne qui pose un acte, il doit selon le chef de l'Etat être en mesure de répondre.
F. A. A.
Plus besoin pour les opérateurs économiques de se déplacer au siège de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) pour créer leurs entreprises. Ils disposent désormais d'une plateforme qui leur permet d'effectuer toutes les formalités liées à la création d'entreprise en ligne.
Le lancement de la plateformea eu lieu lundi dernier lors d'un point de presse animé par Laurent GANGBES, directeur général de l'APIEx en présence des ministres Aurélie Adam Soulé ZOUMAROU de l'économie numérique et de la digitalisation, et Modeste KEREKOU des petites et moyennes entreprises.
Le lancement de cette plateforme entre dans le cadre de la politique du gouvernement de rapprocher les services de l'administration des usagers, et en particulier des acteurs du secteur privé. Avec pour objectif l'amélioration du climat des affaires, il sera plus aisé et plus rapide via la plateforme, de créer son activité au Bénin et d'effectuer des modifications de registres du commerce.
Après l'inscription en ligne, l'usager dispose d'un QR (code généré par la plateforme) qui lui permet d'obtenir et d'imprimer lorsqu'il le souhaite tous les documents et actes liés à sa structure. Il s'agit entre autres de l'extrait du Registre de Commerce (RCCM) ; de l'attestation d'immatriculation de l'entreprise à l'Identifiant Fiscal Unique (IFU) ; de l'Annonce légale ; de la déclaration d'établissement de l'entreprise à la Direction Générale du Travail (DGT), et de la carte d'importateur ou carte professionnelle avec une durée de validité de deux (02) ans.
Pour la mise en service de cette plateforme, l'APIEx a bénéficié de l'appui financier du Royaume des Pays-Bas et de l'assistance technique de la Conférence des Nations-Unies pour le Développement du Commerce (CNUCED), et de la société Open-Si à travers l'agrégateur de paiement ‘'KKiapay'', qui assure le paiement mobile sur la plateforme.
Le site pour toutes les formalités liées à la création des entreprises est accessible par l'adresse www.monentreprise.bj
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les travaux de construction de l'échangeur de Vêdoko vont bientôt démarrer. L'annonce a été faite ce mardi 18 février 2020 par l'ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi. « Nous allons procéder dans quelques semaines à la signature de l'échange de notes portant sur le démarrage du projet de construction de l'échangeur du carrefour Vèdoko », a-t-il déclaré. L'étape des travaux de construction de l'échangeur fait suite à la phase d'étude et de prise de contact entre les entreprises japonaises en charge de la construction de l'infrastructure, et les autorités béninoises depuis 2018.
Longtemps annoncé, les travaux de construction de ce grand ouvrage vont démarrer pour le bonheur des usagers obligés d'attendre plusieurs minutes au carrefour de Vêdoko. Il s'agit du plus grand projet que le Japon entend réaliser au Bénin dans le domaine du cadre de vie et de la construction d'infrastructures routières. Sa réalisation sera faite en collaboration avec les entreprises béninoises.
F. A. A.
19 février 1990 -19 février 2020, il y a 30 ans que la Conférence nationale des forces vives de la Nation a débuté à l'Hôtel PLM Alédjo de Cotonou. Les travaux ouverts par feu général Mathieu Kérékou ont permis de mettre fin à la révolution marxiste-léniniste tout en conduisant à l'avènement du Renouveau démocratique.
En 1989, le Bénin a connu des crises socioéconomiques sous le régime du président Mathieu Kérékou au pouvoir suite au coup d'Etat du 26 octobre 1972. Dans sa volonté de trouver une porte de sortie, le Général Kérékou a décidé de convoquer la Conférence nationale. L'objectif était de créer un document de base pour l'élaboration d'une nouvelle constitution mais aussi définir un nouveau projet de société conforme aux principes du libéralisme économique.
La conférence a été ouverte par le feu Mathieu Kérékou et s'est déroulée sous la présidence de Mgr Isidore de Souza, alors archevêque de Cotonou avec la participation de différentes couches socioprofessionnelles. Les délégués de ces assises ont échangé pendant 10 jours, ce qui a permis au terme de cette rencontre nationale d'écrire une nouvelle page de l'histoire du pays.
Elle a marqué la fin du règne du marxisme-léninisme à travers l'adoption de la Constitution du 11 décembre 1990 instaurant le régime démocratique.
La Conférence a aussi décidé de changements drastiques dont : une période de transition d'un an puis des élections libres et la nomination d'un Premier Ministre. Feu Général Mathieu Kérékou, lors de la clôture de la conférence a accepté toutes les conclusions issues de ces assisses.
Désigné comme premier ministre lors de la Conférence nationale, Nicéphore Soglo, ancien haut fonctionnaire international de la Banque mondiale a été élu par la suite président de la Nouvelle République le 1er août 1991.
Les solides institutions installées ont permis la poursuite de l'héritage démocratique.
En 1996, soit 05 ans plus tard, Mathieu Kérékou a été élu président de nouveau. Il a dirigé le pays jusqu'en avril 2006 avant de céder démocratiquement le pouvoir.
Akpédjé AYOSSO
La Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) a rencontré les professionnels des médias ce mardi 18 février 2020 dans le cadre de la célébration des 30 ans de la Conférence des Forces Vives de la Nation. Mgr Cyrille Houndékon, porte-parole de la CEB en présence des pères Eric Okpeïtcha et Nathanaël Soédé a présenté un message de carême.
« Laissez-vous réconcilier avec Dieu », c'est l'intitulé du message livré par les évêques du Bénin qui invitent les chrétiens à la prière, au jeûne et à une relation intime avec Dieu.
Selon les évêques, le peuple béninois doit rendre grâce à Dieu pour qu'il continue de protéger et de bénir notre pays, le Bénin.
A ces 30 ans d'anniversaire de l'historique conférence nationale des forces vives de la nation, il faut préserver les acquis du Renouveau démocratique notamment le pluralisme politique, le respect des libertés fondamentales des personnes, la bonne gouvernance et la séparation des pouvoirs.
La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) marque le 30e anniversaire de l'historique conférence nationale des forces vives de la nation à travers plusieurs activités, qui se déroulent du 18 au 29 février 2020.
Du 18 au 27 février 2020, il est prévu une neuvaine de prières pour la cohésion sociale, la démocratie et le développement du Bénin sur toutes les paroisses (Récitation d'une dizaine de chapelet suivie de la Prière pour le Bénin).
A cela s'ajoutent une messe solennelle du 30ème anniversaire de la Conférence des Forces Vives de la Nation à la paroisse St Michel de Cotonou par les Évêques du Bénin le 28 février à 19h et un Colloque international sur le thème « La Conférence des Forces Vives de la Nation, trente (30) ans après » à la salle bleue du Palais des congrès à Cotonou.
A.A.A
Dans le cadre du déploiement de leur stratégie de promotion du Marché Financier Régional, la BRVM et le DC/BR sont allés à la rencontre des Caisses de retraite, des Compagnies d'assurances, des Présidents des Ordres professionnels ainsi que de quelques PME du Mali.
Pendant deux journées d'échanges, ces acteurs maliens ont eu des discussions profondes avec la BRVM sur le besoin de développement de la culture boursière au Mali, la sensibilisation des dirigeants des entreprises du secteur privé aux opportunités de la Bourse ainsi que sur les moyens de mobiliser les PME maliens à travers le programme Elite BRVM Lounge, en vue de leur préparation à l'accès au Troisième Compartiment.
A l'issue de ces échanges, les acteurs ont profondément recommandé à la BRVM de poursuivre ce type d'actions, d'intensifier les rencontres entre les responsables des ANB et les décideurs du secteur privé dans tous les pays de l'UEMOA, d'être le porte-voix auprès des autorités sur les questions de privatisation, d'engager des actions de sensibilisation sur les opportunités offertes par le financement islamique et enfin de dédier, plus régulièrement, des séances aux PME pour les aider à améliorer leur culture d'entreprise et financière.
L'étape de Bamako a vu la participation des Directeurs Généraux de l'Institut National de Prévoyance Sociale, de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie du Mali, de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale, des responsables de SUNU Assurance Mali, Atlantique Assurance Mali, SONAVIE, SABU NYUMAN, LAFIA, les Ordres Professionnels des Comptables, Fiscalistes, Architectes, Avocats, Notaires ainsi que des PME comme Omnium, Access SA, et le Groupe SAER
Avec ou sans le Brevet d'études du premier cycle (BEPC), les apprenants de la classe de 3ème qui auront obtenu une moyenne annuelle de 10/20 pourront passer en classe de seconde. C'est l'une des décisions prises par le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Cakpo à travers un arrêté du 07 février 2020.
« L'accès au second cycle est prononcé pour tout apprenant titulaire du Brevet d'Étude du Premier Cycle (BEPC) ou ayant obtenu au moins dix sur vingt (10/20) de moyenne annuelle. Tout élève ayant rempli l'une de ces deux conditions est autorisé à passer en classe de 2nde », précise l'arrêté.
Le même arrêté indique que les classes de 4ème et 3ème dites littéraires ou scientifiques ont été supprimées. « Les apprenants sont tenus de suivre toutes les matières jusqu'à l'obtention du Brevet d'Étude du Premier Cycle (BEPC). Il n'existe plus de 4ème et de 3ème scientifiques ou littéraires », précise le document. Ainsi, les apprenants des classes de 4ème et 3ème doivent désormais composer dans toutes les matières, et sans distinction.
F. A. A.
Plus de 4ème et 3ème littéraires ou scientifiques dans les collèges d'enseignement général au Bénin. C'est la décision prise par le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo, à travers l'arrêté ministériel du 07 février 2020.
« Les apprenants sont tenus de suivre toutes les matières jusqu'à l'obtention du BEPC. Il n'existe plus de 4ème et de 3ème scientifiques ou littéraires », précise l'arrêté.
Désormais, les épreuves d'Espagnol ou d'Allemand, et de physiques (SPCT) autrefois considérées comme facultatives selon la filière choisie par l'apprenant, deviennent désormais des matières obligatoires auxquelles aucun apprenant ne peut dérober.
F. A. A.
Le gouvernement béninois multiplie les mesures de prévention contre le Coronavirus sur le territoire national. A travers une correspondance adressée aux délégués et responsables de compagnies aériennes qui desservent le Bénin, l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) a interdit le débarquement à Cotonou de tout passager en provenance de la Chine.
Selon la correspondance de l'ANAC, il s'agit des personnes ayant séjourné en Chine dans les 15 jours précédant le voyage, quel que soit leurs nationalités.
Avant la prise de cette décision, le gouvernement a adopté plusieurs mesures de prévention dont la mise en place à l'aéroport de Cotonou, d'un dispositif de lavage des mains aux moyens de gel hydro-alcoolique, des caméras thermiques installées au niveau du hall et du salon d'honneur et d'une salle d'isolement pour la prise en charge rapide des potentiels cas suspects identifiés.
Depuis son apparition en fin décembre 2019, le nouveau Covid 19 a déjà fait près de 1900 morts et 73 000 personnes contaminées en Chine et dans le monde.
Face à cette pandémie, le Bénin à l'instar des pays du monde prend des précautions pour éviter la survenance de la maladie sur son territoire.
F. A. A.
La Cour d'Appel de Cotonou a rendu ce mardi 18 février 2020 son verdict dans le dossier de « faux » et de « dépassement de fonds de campagne électorale ».
La Cour a condamné l'ancien premier ministre Lionel Zinsou à 04 ans d'inéligibilité, 06 mois d'emprisonnement avec sursis et à une amende de 5 millions de FCFA.
Les juges ont estimé que le chef d'accusation de faux et usage de faux n'est pas constitué. La Cour d'Appel présidé par le juge Justin Gbênameto a reconnu Lionel Zinsou coupable pour le chef d'accusation de dépassement de fonds de campagne électorale lors de l'élection présidentielle de 2016.
Condamné par le tribunal de première instance de Cotonou à 05 ans d'inéligibilité aux élections en République du Bénin et à une amende de 50 millions de FCFA, la Cour d'Appel a réduit la peine d'inéligibilité à 04 ans et l'amende à 05 millions de FCFA.
Avec ce verdict de la Cour d'Appel, l'ancien premier ministre de Boni Yayi ne pourra pas se présenter à la présidentielle de 2021. Lionel Zinsou a désormais une dernière option : celle de saisir le Cour de Cassation.
A.A.A
Pour avoir enlevé une domestique mineure âgée de 13 ans, une conseillère locale séjourne depuis ce lundi 17 février 2020 à la prison civile de Parakou. L'enlèvement de la domestique remonte au vendredi 7 février 2020 dans le deuxième arrondissement de Parakou.
D'après le Lieutenant de police Charles Kindédohoun rapporté par Frissons Radio, la domestique enlevée est une vendeuse de sucette qui avait pour cliente l'élue locale. Cette dernière avait « l'habitude d'acheter beaucoup de sucette auprès d'elle ».
Après avoir enlevé et caché la domestique sous sa douche tout en la menaçant au « moyen d'un couteau », l'élue locale « est allée la confier à une autre connaissance à elle qui avait besoin de domestique.
Selon le Lieutenant de police, les investigations ont permis de retrouver la domestique au quartier Gounin du premier arrondissement de Parakou.
« Au cours de son interrogatoire (...) l'élue locale est passée aux aveux », selon le Lieutenant Charles Kindédohoun.
Présentée ce lundi 17 février 2020 au procureur de la République, elle a été conduite à la prison civile de Parakou en attendant son procès prévu pour le 27 février 2020.
A.A.A.
Un affrontement entre deux camps du culte Egungun a eu lieu dans la soirée de dimanche 16 février 2020 au quartier Cadjéhoun à Cotonou.
Selon l'information rapportée par ‘'Frissons Radio'', les deux camps étaient en discorde depuis peu et des réunions avaient été organisées à la préfecture de Cotonou afin d'établir un calendrier de sortie pour chacun des protagonistes. Alors qu'un camp faisait sa sortie ce dimanche, le second camp s'est interposé, ce qui a conduit à un affrontement. Le bilan fait état de 06 blessés.
La Police républicaine a procédé à plusieurs arrestations. 04 personnes ont été auditionnées lundi 17 février 2020.
Akpédjé AYOSSO
Le secrétaire général du ministère de l'énergie, Jean-Claude GBODOGBE au cours d'une tournée effectuée du 11 au 15 février 2020, a procédé à la mise en service officielle de micros centrales photovoltaïques dans le département de l'Atacora. Autrefois sombrées dans l'obscurité, les localités de Kountori dans la commune de Cobly ; Tabota et Dipoli dans la commune de Boukoumbe ; Kaobagou, Firou et Fetekou dans la commune de Kerou bénéficient désormais de l'énergie électrique.
En plus de ces micros centrales photovoltaïques, un château d'eau a été implanté dans chaque village pour permettre aux populations de s'approvisionner en eau potable (en moyenne 200 ménages, soit environ 1000 personnes seront impactées dans chaque localité). Réalisés par l'ABERME, ces équipements ont coûté 338 965 700 FCFA à Kountori ; 216 353 750 FCFA à Tabota ; 268 213 100 FCFA à Dipoli et 338 965 700 FCFA aussi bien à Kaobagou, à Firou qu'à Fetekou.
Présents sur les lieux lors de la mise en service des équipements, Didier KOUANDE-SOUNON et Maguidou KORA GBERE, chargés de mission du préfet du département de l'Atacora, ont exhorté les populations à bien entretenir les ouvrages en les préservant notamment des actes de vandalisme des individus malintentionnés.
Selon Jean-Claude GBODOGBE, secrétaire Général du ministère de l'énergie, l'objectif du gouvernement à travers la réalisation de ces équipements, est d'apporter l'énergie électrique dans toutes les contrées du Bénin. Il a sensibilisé les populations sur la nécessité de s'abonner massivement afin de sortir de l'obscurité et éloigner l'insécurité.
Pour faciliter cela, le gouvernement a ramené le coût de raccordement à 50.000 FCFA.
Les populations des villages bénéficiaires à travers les élus locaux ont adressé leurs remerciements au gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, et à son président Patrice Talon.
F. A. A.
Quelques images
Par un communiqué radio diffusé en date de ce lundi 17 février 2020, le directeur général des impôts invite les personnes ayant fait des demandes pour l'obtention de quitus fiscaux dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain à se rendre dans les centres des impôts pour le retrait.
Selon le communiqué signé du directeur général adjoint des impôts, les personnes dont les noms commencent par les lettres A, B, C, D, et E doivent retirer leurs quitus fiscaux à la Recette principale des impôts de la direction des grandes entreprises sise au rez-de-chaussée de l'immeuble DGI/DGAE.
Ceux dont les noms commencent par les lettres F, G, H, I, J vont se présenter au Centre des impôts des moyennes entreprises du Littoral 1, face à Codiam.
Les demandeurs dont les noms commencent par les lettres K, L, M, N, et O retireront leurs quitus fiscaux au Centre des impôts des petites entreprises n°3 de Cotonou sis au champ de Foire en face de la Faculté de la santé.
Enfin, les personnes dont les noms commencent par les lettres P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, et Z vont se présenter au Centre des impôts des petites entreprises n°1 de Cotonou sis en face du PADME à Saint Michel.
Tout en comptant sur la compréhension de tous pour un heureux déroulement de l'opération de distribution de quitus fiscaux, le directeur général des impôts informe les usagers des centres des impôts sus indiqués qu'une équipe d'accueil est présente sur place et disponible pour les servir.
F. A. A.
Dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain, les différentes institutions et ministères impliqués dans l'organisation desdites élections ont tenu lundi 17 février 2020 au ministère de l'économie et des finances, la conférence d'étude et d'arrêt du budget général desdites élections. Au terme de cette rencontre qui s'est déroulée en présence du ministre de l'économie et des finances, du président de la CENA, des représentants des institutions et ministères concernés par l'organisation des élections, le budget des communales a été défini. Il est évalué à plus de 06 milliards de francs CFA pour l'ensemble des institutions et ministères.
Encadré
Le budget des communales 2020 :
CENA : 5,2 milliards FCFA
Cour suprême : 620 millions FCFA
HAAC : 200 millions FCFA
Ministère de l'intérieur et de la sécurité publique : plus de 351 millions FCFA
Ministère de défense nationale : plus de 322 millions FCFA
Ministère de la Communication et de la poste : 154 millions FCFA
Ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale : 110 millions FCFA
Ministère de la justice et de la législation : 35 millions FCFA.
F. A. A.
Une soixantaine de candidats a été présélectionnée dans le département du Couffo au terme des épreuves sportives organisées vendredi 14 février 2020.
La phase sportive du concours direct de recrutement de 600 élèves-agents au profit de la Police républicaine au titre de l'année 2019 s'est déroulée dans le département du Couffo sous la supervision du Commissaire Divisionnaire de Police, Abdoulaye Moro et du préfet Christophe Mégbédji.
Sur les 343 inscrits, 61 garçons et 04 filles ont été présélectionnés.
Les candidats qui ont participé à cette première phase du concours de recrutement d'élèves-agents de Police sont les démobilisés de la classe 2015 et les nouveaux inscrits.
Akpédjé AYOSSO