Les chefs d'Etas et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont tenu leur 56ème Sommet ordinaire ce samedi 21 décembre 2019. Au terme des travaux, la Conférence a adressé ses félicitations au président Patrice Talon pour le dialogue politique organisé en octobre dernier. Les dirigeants de la sous-région ont exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, ainsi que les mesures d'apaisement prises à la suite dudit dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a par ailleurs appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
Au cours des travaux des chefs d'État et de gouvernement, les conclusions du dialogue politique ont été prises en compte par la CEDEAO. Ainsi, les acteurs de l'opposition réunis au sein de la Résistance qui fondent leurs espoirs sur la reprise des élections d'avril dernier doivent désormais revenir de meilleurs sentiments.
Une nouvelle victoire pour le chef de l'Etat Patrice Talon dont la capacité à régler les contradictions internes vient ainsi d'être reconnue par ses pairs.
F. A. A.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Abuja ce samedi 21 décembre 2019 dans le cadre du 56ème sommet ordinaire de l'organisation.
Au cours des travaux, les dirigeants de l'espace ont félicité le président Patrice Talon pour le dialogue politique qu'il a initié pour le dégel de la crise politique au Bénin. Ils ont par ailleurs exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, et les mesures d'apaisement prises à la suite de ce dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a enfin appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
En octobre dernier, le président Talon a organisé un dialogue politique auquel ont pris part les partis politiques du pays. Une initiative qui avait pour but d'apaiser la crise née des dernières élections législatives du fait de l'exclusion des partis politiques de l'opposition.
F. A. A.
L'ancien ministre de l'ex président Boni Yayi, Théophile Yarou, au cours de l'émission Diagonale, a exposé les dysfonctionnements au sein de la Résistance et les raisons pour lesquelles les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont décidé de se retirer de ce regroupement de partis opposés au régime du président Patrice Talon.Durant l'entretien avec les journalistes, il a également évoqué les difficultés auxquelles les FCBE sont confrontées à l'interne.
Au sujet du retrait des FCBE de la Résistance, Théophile Yarou a expliqué que c'est en raison du défaut d'un objectif commun que le parti de l'ex président Boni Yayi a décidé de se retirer de la Résistance. Cette décision a été prise après quelques initiatives de la formation politique à réunir tout les résistants autour d'un objectif commun. L'autre difficulté au sein de la Résistance selon Théophile Yarou, est la divergence des intérêts politiques. Ce qui explique selon lui, l'incapacité du regroupement à désigner un chef de fil contrairement aux recommandations du président Soglo qui exhortait tout le monde à faire l'effort de taire les contradictions secondaires pour mieux faire face à la contradiction principale. Mais chemin faisant, les contradictions secondaires sont devenues plus importantes que la contradiction principale, a-t-il regretté.
« Cette Résistance que nous menons aujourd'hui est une résistance creuse, stérile où l'expression de la haine et de la méchanceté gratuite plombe tout », a déclaré l'ancien ministre. Selon M. Yarou, certains leaders de la Résistance disent vouloir défendre la démocratie mais en réalité, c'est des opportunistes qui veulent tout simplement se positionner en opportunistes.
Evoquant les divergences au sein des FCBE, l'ex ministre a souligné que c'est une formation politique au sein de laquelle se retrouvent plusieurs individualités qui n'ont aucune expérience politique militante. « Nous sommes encore pour la plupart, des gens qui ne sont pas habitués à la discipline du parti. Le parti FCBE n'a pas seulement un problème de diversité ou de plusieurs centres de décision. Nous avons un problème de discipline, de leadership où chaque leader n'a pas encore oublié sa position qu'il avait », a-t-il souligné.
Le bureau politique donne des consignes et des gens prennent des décisions contraires à cette décision, alors que c'est pour résoudre ces problèmes que les leaders ont décidé de transformer l'alliance de partis en un partis politique, a regretté Théophile Yarou. « L'homogénéité observée au niveau des FCBE, n'est qu'une homogénéité apparente. A l'intérieur, il y avait beaucoup de problèmes », a-t-il avoué.
L'ex ministre a cité à titre illustratif le cas ‘'Azatassou'' qui, se voyant déchu de son poste de coordonnateur, avait décidé de quitter le parti lors du congrès de Parakou. Il en est de même de la position de Yarou et celle du ministre d'Etat Komi Koutché qui posait aussi un problème.
La position de Djènontin en tant que secrétaire exécutif national a également posé problème. En termes de leadership au sein du parti, en fonction du poids électoral de chaque leader, Djènontin ne serait jamais le coordonnateur de ce parti, et il y avait plusieurs autres problèmes comme ça, a révélé l'ex ministre de Boni Yayi.
La question de la réunification et du porte-parole
Selon l'ancien ministre, la réunification est possible. Raison pour laquelle les FCBE ont décidé de ne répondre à aucune provocation. La crise survenue au sein du parti est due au comportement du porte-parole. Ce dernier selon lui, reçoit des ordres en dehors des responsables du parti. Alors que le bureau s'est réuni et a décidé d'aller remplir les formalités demandées par le ministre de l'intérieur pour avoir le récépissé, ce dernier est sorti seul faire une conférence de presse pour donner la position du parti par rapport aux injonctions du ministre de l'intérieur. Raison pour laquelle dans les nouveaux textes du parti, il n'y a plus le poste de porte-parole du parti.
F. A. A.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ne sont plus membres de la Résistance au Bénin (le regroupement des formations politiques illégales opposées au régime du président Patrice Talon).
L'ex ministre de Boni Yayi, Théophile Yarou, a annoncé la nouvelle au cours de l'émission Diagonale de Bi News.
Selon l'ancien ministre, au sein de la Résistance, il y a plusieurs formations politiques et plusieurs personnalités politiques qui avaient chacune en ce qui la concernait, un objectif précis. Sur instruction du bureau politique du parti de l'ex chef d'Etat, les responsables avaient invité l'ensemble des formations politiques pour définir un objectif précis pour la Résistance. Mais malheureusement, les responsables des différentes formations politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur un objectif. Et s'il n'y a pas les mêmes objectifs, inutile de continuer à faire la même lutte, d'où le retrait des FCBE de la Résistance, a expliqué Théophile Yarou. Un retrait qui s'explique par l'absence du parti aux dernières rencontres organisées par la Résistance dans certaines villes du pays.
M. Yarou a rappelé que la décision des FCBE de se retirer de la Résistance est venue avant les évènements des 1er et 02 mai derniers à Cotonou. « La Résistance n'est rien d'autre que la CDD (la Coordination pour la défense de la démocratie) », a souligné l'ancien ministre rappelant que c'est l'entrée du parti Restaurer l'Espoir (RE) de l'ex ministre de la défense, Candide Azannaï, au sein de la CDD, qui a conduit au changement de nom, et provoqué la sortie de l'Usl (Union sociale libérale) de Sébastien Ajavon.
Théophile Yarou a par ailleurs précisé que les FCBE sont une formation politique qui s'inscrit dans une logique alternative au régime du président Patrice Talon, donc de l'opposition.
Désormais à l'écart de forces de la Résistance, elle saura organiser son combat politique pour les prochaines joutes électorales.
F. A. A.
Bonne nouvelle pour les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le franc CFA (Franc de la communauté financière d'Afrique) sera bientôt remplacé par l'Eco.
En vigueur dans l'espace sous régionale depuis les années 1945, le franc CFA sera bientôt remplacé par la nouvelle monnaie Eco.
L'annonce a été faite ce samedi 21 décembre 2019 par le président français, Emmanuel Macron en présence de son homologue ivoirien lors de sa visite à Abidjan.
« C'est en entendant votre jeunesse que j'ai voulu engager cette réforme », a souligné le président français, Emmanuel Macron. Pour lui, le franc CFA cristallise de nombreuses critiques sur la France, notamment la jeunesse africaine qui reproche à la France une relation post coloniale. D'où la nécessité de rompre « les amarres », a déclaré le président français indiquant qu'il a été à l'origine de cette avancée « historique ».
L'hôte du président français, Alassane Ouattara a souligné qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».
Le passage du franc CFA à L'Eco s'accompagne selon les informations, de deux réformes techniques majeures. Le compte d'opération à la Banque de France d'une part est supprimé, et les représentants français siégeant au sein des instances de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) vont être retirés.
Selon les accords monétaires en vigueur jusqu'à la date de l'annonce de la suppression du franc CFA, les Etats de l'UEMOA ont l'obligation de stocker au minimum 50 % de leurs réserves de change à la Banque de France en contrepartie d'une garantie de convertibilité avec l'Euro, rapporte Le Monde. En 2015, ceux-ci avaient transféré 19 milliards d'euros sur ce compte. Ce qui alimentait tous les fantasmes sur les lingots d'or africains gardés dans des coffres à Paris, renseigne l'entourage du président français. En dépit de la disparition du CFA, certains de ses fondamentaux vont demeurer. La nouvelle monnaie Eco conservera une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France, renseigne le journal.
F. A. A.
Placée sous le thème : « L'équipe chirurgicale en marche vers le don de sang », la campagne de collecte de sang organisée par le Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur (HCBE) en collaboration avec le collectif des équipes chirurgicales de l'HIA se poursuit ce samedi 21 décembre 2019. La campagne a été officiellement lancée par le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin à l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou en présence du directeur de l'Hôpital, Médecin Colonel Félicien Yao Hounto, du Président du Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur Mathieu Fréjus Hounyovi.
Selon le directeur de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou (HIA), Médecin Colonel Hounto Yao Félicien, « il n'est plus un secret pour personne que le sang, ce liquide noble précieux et vital qui coule en chacun de nous manque cruellement à d'autres ».
« Que les chirurgiens sortent de leur bloc opératoire pour aller à la quête du sang est vraiment chose rare surtout sous nos cieux. Cela montre à quel point la situation de la disponibilité du sang est préoccupante », a-t-il déclaré.
Pour lui, ceux qui ne sont pas encore donneurs de sang doivent franchir le pas « surtout que l'ANTS depuis janvier 2019 a obtenu une autorisation permanente du ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale pour la sensibilisation et la collecte de sang », sur toute l'étendue du territoire national.
Le directeur de l'HIA de Cotonou n'a pas manqué de remercier le ministre de la santé et son cabinet pour toutes les bonnes actions menées au profit des Hôpitaux d'instruction des Armées. Il souhaite que le maximum de poche de sang soit collecté au terme de la campagne.
Selon le président Mathieu Fréjus Hounyovi, le HCBE a voulu mener des actions en parfaite harmonie avec le plan d'actions du gouvernement. Heureux d'avoir reçu une réponse immédiate et favorable des autorités béninoises notamment de l'Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine, Mathieu Fréjus Hounyovi a invité la diaspora à faire des actions pareilles au Bénin.
« Chaque fois qu'il y aura une Assemblée générale des Béninois de l'Extérieur ici à Cotonou, nous demanderons à l'ANTS de venir garer son camion et le droit d'entrée ça sera le don de sang », a-t-il annoncé.
Procédant au lancement officiel de la campagne, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, qui a donné le bon exemple, il y a 4 mois, à travers une vaste campagne de don de sang dans les administrations, a indiqué que le choix porté sur l'HIA n'est pas un fait de hasard.
Le ministre signale que depuis plusieurs années, les collectes réalisées montrent que les corps habillés constituent la cible la plus accessible parmi les donneurs bénévoles de sang au Bénin.
D'après lui, « le sang et ses dérivés sont quotidiennement utilisés pour la prise en charge de nombreuses pathologies » et « la disponibilité du sang dans nos hôpitaux continuent d'être un défi majeur pour notre système de santé ».
Dans notre pays le Bénin, annonce-t-il, « les statistiques montrent que chaque année plus de 70 % des patients transfusés sont des enfants de moins de 5 ans et des femmes qui ont des problèmes liés à la grossesse et à l'accouchement ». Ce qui place « la transfusion sanguine au cœur des thérapies visant à améliorer la santé de la mère et de l'enfant ». Benjamin Hounkpatin a également cité « les accidentés de la voie publique qui au niveau des services des urgences ont à suffisance besoin de ce liquide précieux ».
Depuis trois ans, les demandes en produits sanguins pour les hôpitaux ne cessent d'augmenter et le système transfusionnel a le devoir de tout faire pour répondre aux besoins des malades en matière de disponibilité de produits sanguins.
Le ministre de la santé a félicité le HCBE et à travers lui toute la diaspora béninoise pour les multiples efforts consentis dans l'organisation de la séance de collecte de sang. Il a lancé un appel à « tous les partenaires techniques et financiers, à toutes les organisations non gouvernementales et la société civile, à tous les chefs d'entreprises, à toutes les bonnes volontés de ce pays afin qu'ils emboîtent le pas au HCBE », en organisant des campagnes de don de sang. Un acte qui contribuera à coup sûr à l'amélioration de la santé de la population béninoise.
Akpédjé A. AYOSSO
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Véronique Tognifode Mewanou a partagé ce samedi 21 décembre 2019, avec les enfants de Fidjrossè et ceux de la halte-garderie de Sainte Rita des moments de joie à la veille de la fête de la nativité.
En association avec l'Organisation Internationale Direct Aid, Véronique Tognifode Mewanou, en tant que mère et ministre des Affaires Sociales a manifesté son amour envers les enfants vivant dans le quartier Fidjrossè. « C'est toujours un plaisir pour moi d'être avec les enfants. Nous sommes à quelques jours de la Journée de l'Enfant Béninois et de Noël », a-t-elle déclaré.
La ministre a aussi présidé la cérémonie de remise de cadeaux aux enfants de la halte-garderie de Sainte Rita. Un moment de partage de joie qui a eu lieu à la tour administrative pour le bonheur des enfants de cette garderie et également ceux suivis par les centres de promotion sociale de Cotonou.
« (…) participer à cette fête est une manière pour moi de rendre hommage au personnel des centres de promotion sociale, des services sociaux spécialisés et à tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de protection des droits des enfants. Joyeuse fête de Noël aux enfants ! », a-t-elle souhaité.
Le Centre de Promotion Sociale de Sègbèya a lancé il y a quelques jours la campagne de distribution de jouets aux enfants. Une initiative initiée et conduite par la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a pris part ce samedi 21 décembre 2019, au 56ème Sommet des chefs d'Etats et de gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour de cette rencontre des chefs d'Etats. Il s'agit entre autres de la fermeture des frontières entre la République fédérale du Nigéria et ses voisins, le plan d'action pour la sécurité régionale en matière de lutte contre le terrorisme et son mécanisme de financement, l'adoption de la future monnaie (Eco) dans l'espace sous-régionale en remplacement du francs CFA, la situation politique dans l'espace et les dernières évolutions concernant l'élection présidentielle en Guinée-Bissau.
F. A. A.
Deux frères ont été chacutés par un éleveur peulh. La scène s'est passée ce vendredi 20 décembre 2019 dans le village Gbadawi, quartier Olorunshogo dans l'arrondissement de Kétou. Selon l'information relayée par la radio locale, tout est parti au moment où l'éleveur a consommé l'eau réservée par les deux frères. "Le peulh qui conduisait ses troupeau aurait fait irruption dans le champ de ces derniers et sans autorisation a pris l'eau qu'ont réservé les deux frères ». C'est en l'interpellant sur le motif d'avoir pris l'eau sans leur consentement, qu'ils ont été attaqués par l'éleveur, qui s'est enfui après son forfait. Les victimes ont été transportées au centre de santé communal de Kétou.
Après le constat sur les lieux, la police a interpellé le papa du meurtrier présumé en fuite.
G. A.
Le procès de l'affaire de vol de chèques aux fins de monnayage et de création de crédits d'impôts fictifs à la direction générale des impôts ouvert à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) le 16 décembre dernier, a été vidé dans la matinée de ce samedi 21 décembre 2019. Dans son verdict, la Cour a condamné 14 accusés pour des peines allant de 3 à 15 ans de prison, et acquittés purement et simplement trois autres pour non constitution des infractions mises à leurs charges.
Ainsi, les sieurs Saïd Sacca Abdoul Passot, Arouna Barogui et Augustino Tambabou ont été relaxés si d'autres chefs d'accusations ne pesaient pas sur eux.
Par contre, Léïla Naïma Issa, Didier Flavien Tossou, Denis Francis Akplogan et Gislain Yaovi Toko ont été condamnés à 10 ans de réclusion criminelle et à 10 millions FCFA d'amende ferme chacun.
Fulbert Fassinou Oussou quant à lui a été condamné à 15 ans de prison ferme et à 159 millions FCFA d'amende, Jérôme Serge Linhounhinto à 15 ans de réclusion criminelle et à 50 millions d'amende ferme.
La Cour présidée par Cyriaque Dossa a également condamné Charles Tanguy Lawin et Marcelline Constance Sèhou à 5 ans d'emprisonnement ferme et 2,250 millions FCFA d'amende chacun, Aymard Zogo à 5 ans d'emprisonnement ferme et à 1,2 million FCFA d'amende, Adounon Lambert à 7 ans d'emprisonnement ferme et 2,250 millions FCFA d'amende, Henri Joël Hèdiblè à 7 ans de réclusion criminelle et à 1,5 million FCFA d'amende ferme, Casinius Yaovi Assou à 5 ans de réclusion criminelle et à 21 millions FCFA d'amende, Aristide Aniouvi à 15 ans de réclusion criminelle et à 10 millions FCFA d'amende ferme et Clara Hounton à 3 ans d'emprisonnement ferme et à 750 mille FCFA d'amende.
Selon la décision de la Cour, ces deux derniers accusés qui bénéficient d'une liberté provisoire retournent en prison pour purger chacun le reste de leurs peines.
Avant la décision de la Cour, le ministère public représenté par le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, a requis la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre les mis en cause et une somme de 10 millions de francs CFA d'amende à l'égard de chacun d'eux. Il a requis l'acquittement pur et simple au profit d'Augustino Tambabou pour infractions non constituées et l'acquittement au bénéfice du doute pour Saïd Sacca Passot et Arouna Barogui.
Le procureur spécial près la CRIET a par la suite demandé à la Cour de recevoir l'Etat béninois représenté par l'Agent judiciaire du Trésor (AJT) en sa constitution de partie civile, et invité la Cour à constater que le montant de 1 102 516 958 FCFA au titre d'intérêts-civils sollicité par l'Etat béninois, quoique fondé, est exagéré en son quantum et à le ramener à sa juste proportion, soit la moitié de cette somme pour tous préjudices confondus. Il a requis enfin la Cour de réserver les intérêts civils en ce qui concerne la direction générale des Impôts.
Par ailleurs, la Cour présidée par Cyriaque Dossa, président de la CRIET, a condamné tous ces accusés à verser à l'Etat béninois, la somme de 500 millions de francs CFA.
Tout en réservant les intérêts civils de la direction générale des Impôts, elle donne trois jours francs aux accusés condamnés pour le pourvoi en cassation au cas où ils ne seraient pas d'accord avec sa sentence.
Au nombre de 15, les avocats de la défense ont invité la Cour à ne pas suivre les réquisitions du ministère public. Ils ont dans l'ensemble plaidé pour l'acquittement pur et simple de leurs clients.
F. A. A.
Une douzaine de radars ont été installés par le Ministre béninois des Infrastructures et des Transports Hervé Hêhomey. Cette installation a eu lieu sur la route des pêches dans la soirée de vendredi 20 décembre 2019. Il s'agit d'une douzaine de radars pédagogiques installés dans le but de préserver la vie des citoyens sur les routes . Hervé Hêhomey invite tous les usagers de la route à l'observation des règles de bonne conduite. Ceci selon le ministre dans la courtoisie, le respect, la limitation de la vitesse et le respect du code de la route.
Cette cérémonie a lieu en présence du Directeur du CNSR Aubin Adoukonou et de son équipe.
G.A.
La fondation MTN Bénin a fait don de matériels médicaux à l'Hôpital de la mère et de l'enfant (HOMEL), ce vendredi 20 décembre 2019. La cérémonie de remise des équipements s'est déroulée à la pédiatrie, en présence de la Directrice de la Fondation MTN, Viviane Sissuh et la Directrice des affaires médicales de l'HOMEL, le professeur Bagnan Tonato Angeline, représentant le Directeur du centre.
Cette remise de dons entre dans le cadre des actions sociales de la Fondation MTN prévues pour le mois de décembre que la fondation appelle « Mois de la Solidarité ». « La cérémonie qui nous rassemble ce jour entre dans le cadre de la traditionnelle action de la Fondation appelée « Mois de la solidarité », a fait savoir la directrice de la Fondation MTN, Mme Viviane Sissuh avant de préciser que
« L'objectif pour nous est de faire preuve de solidarité envers les enfants malades afin de permettre aux structures qui les accueillent de leur redonner ce sourire que nous aimons tant voir sur le visage de nos enfants ».Elle a rappelé que chaque année, au cours du mois de décembre, la Fondation MTN soutient les personnes vulnérables à travers divers types d'actions pour leur permettre de passer d'agréables fêtes de fin d'année.
Elle a ajouté que « Cette année, l'équipe de la fondation a décidé de célébrer le mois de la solidarité en allant dans les hôpitaux et plus spécialement dans les services pédiatriques pour soulager les mamans à travers des dons de vivres, jouets, don en équipement pour les hôpitaux etc… ».
Pour le Directeur des affaires économiques de l'HOMEL, M. Hubert Bocovo, ce don de la Fondation MTN est l'accomplissement d'une œuvre divine. Il a souhaité que cette initiative du mois de décembre soit inscrite dans une continuité. « Vous en avez auparavant fait, vous êtes en train de le faire, vous aurez encore les moyens de le faire un peu plus que ce que vous venez de faire », a-t-il prié.
Au nom du Directeur de l'Hôpital de la mère et de l'enfant (HOMEL), le chef services des affaires médicales le professeur Bagnan Tonato Angeline a remercié MTN pour son action sociale. Elle a promis de faire un bon usage des équipements, mais surtout, de faire en sorte qu'ils profitent réellement à ceux à qui ils sont destinés. « Nous ferons l'effort pour que les équipements soient utilisés dans les meilleurs conditions pour que nous puissions sauver nos nouveau-nés qui sont ici et dont les parents ne disposent pas de moyens ».
Au total, l'Hôpital de la mère et de l'enfant a reçu 50 kits de suivie, un moniteur multi paramètres, un saturomètre, des concentrateurs d'oxygène, des sondes d'oxygénation, des paquets de couche et du lait pour nouveau-nés.
Avant de se retirer de l'HOMEL, Mme Sissuh et ses collaborateurs ont distribué des cadeaux à tous les enfants hospitalisés à l'HOMEL.
Il faut préciser que cette année, l'HOMEL n'est pas le seul hôpital visé par les actions du « Mois de la Solidarité » de la Fondation MTN. Ce sont trois hôpitaux qui ont bénéficié des dons. Il s'agit du Centre Hospitalier départemental de Parakou et l'Hôpital de Goho à Bohicon.
Marcel HOUETO
QUELQUES IMAGES DE LA CEREMONIE
Le Directeur Général de la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) et du DC/BR, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve, a été élu Financier Africain de l'année 2019 au terme de la soirée de distinction, Financial Afrik Awards, organisée le jeudi 19 décembre 2019 à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Cette décoration vient couronner les nombreux efforts fournis par Dr Félix Edoh Kossi Amenounve « dans la réalisation des grandes réformes du Marché Financier Régional de l'UEMOA mais surtout dans le positionnement de la place boursière sous-régional depuis qu'il a pris les rênes de la BRVM et du DC/BR en octobre 2012 ».
Selon le communiqué du Service Communication et Relations Publiques BRVM, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve a cette année 2019, « confirmé ses talents de financier en étant à l'origine de la conception et de la structuration des obligations de la diaspora (diaspora bonds) émises par la Banque de l'Habitat du Sénégal (BHS) et cotées à la BRVM, le 3 décembre dernier ». Une première qui a « ouvert la voie à l'utilisation des instruments de marché (obligations) pour la mobilisation des fonds de la diaspora en vue du financement de la transformation de l'Afrique ».
De plus, indique le communiqué, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve a été impliqué « dans l'initiation de l'opération de sortie partielle de ECP du capital de ORAGROUP ». Une opération qui a débouché sur « la plus importante IPO jamais réalisée sur le Marché Financier Régional de l'UEMOA depuis sa création avec la cotation d'ORAGROUP à la BRVM le 16 avril 2019 ».
« Ces deux opérations innovantes qui constituent deux nouveaux axes de développement de la finance en Afrique (mobilisation des ressources de la diaspora et sortie des fonds de private equity par la bourse) ont été d'ailleurs nominées aux Financial Afrik Awards 2019 », précise la même source.
Ces actions menées par Dr Félix Edoh Kossi Amenounve ont donc favorisé sa nomination parmi un bon nombre de personnalités dans la catégorie ‘'Financier Africain de l'année 2019'' à savoir : Blaise Ahouantchede, Directeur Général de GIM UEMOA ; Dr Nabil Ghalleb, Président Directeur Général de Zitouna Tamkeen ; Fabrice Kom Tchuente, Président Directeur Général de Finafrique ; Jean-Luc Konan, Président Directeur Général du groupe Cofina et Naoufal Bensalah, Directeur Général Attijari Asset Management.
Akpédjé AYOSSO
Le député Benoît Dègla ne siégera plus à la Haute Cour de Justice (HCJ). Il a déposé sa démission au président de l'Assemblée nationale à l'ouverture de la plénière consacrée au vote du budget de l'Etat exercice 2020 ce jeudi 19 décembre 2019 au parlement.
Les raisons de cette démission du député de la 10ème circonscription électorale ne sont pas encore connues. Selon les indiscrétions, c'est pour des raisons d'équilibrage politique. Le député Bloc Républicain ne souhaiterait pas cumuler ses fonctions de vice-président du parti avec celles de la Haute Cour de Justice, raison pour laquelle il a déposé sa démission.
La HCJ est l'institution chargée de juger les ministres et le président de la République pour les fautes qu'ils auraient commises dans l'exercice de leurs fonctions.
Fabrice A. AHEHEHINNOU
Les élections à la Chambre du Commerce et d'Industrie du Bénin (CCIB) ont eu lieu le 18 décembre 2019 sur toute l'étendue du territoire national. Cette fois, les opérateurs économiques ont émis leur choix en ligne. Au terme de la publication des résultats du scrutin, c'est avec stupéfaction que les commerçants et autres acteurs économiques ont découverts de « grands inconnus » parmi les nouveaux élus consulaires.
Sur la liste nationale, Monsieur Capo-Chichi Coovi Hippolyte Alphonse représente La Roche Sarl. Yaya Faikou représente la SBEE. Monsieur Edey Bleossi Agbélé Marc par exemple va siéger pour le compte de ATC Industries du Bois. Et la liste n'est pas exhaustive.
De parfaits inconnus affirment plusieurs opérateurs économiques. Pour eux, ces « inconnus » ne peuvent défendre leur corporation. Selon nos investigations, cette situation se justifie par les nouveaux textes qui régissent la CCIB.
Ainsi, sur la liste des pièces à fournir, il est indiqué que pour être candidat au niveau national, il faut avoir un mandat de représentation de l'entreprise dûment signé au cas où le représentant n'est pas aux fonctions de direction de l'entreprise. Une représentation par procuration très discutable.
Affaire à suivre
Paul Tonon
Resultats provisoires du scrutin
Le droit des enfants devient de plus en plus une préoccupation de plusieurs organisations non gouvernementales.
Au lendemain de la célébration de la déclaration universelle des droits de l'enfant, Perspectives/Actions Communautaires pour l'Enfance (PeACE-ONG) en partenariat avec le consortium des 4 ONG (DAPI-Bénin, ESAM, Autre Vie) a réuni plusieurs acteurs de la société civile et des directions étatiques, jeudi 19 décembre 2019 à l'Infosec, pour réfléchir sur la mise en œuvre des observations finales du comité des droits de l'enfant concernant le rapport du Bénin valant troisième à cinquième rapports périodiques.
Ils sont une trentaine issue de la Commission Béninoise des droits de l'Homme CBDH, DAPI-Bénin, PeACE-ONG, Autre Vie, Enfant Solidaire d'Afrique et du Monde ESAM, la Direction de la Famille de l'Enfance et de l'Adolescence DFEA, les juges pour mineurs, la Direction de l'éducation surveillée et de la protection sociale des mineurs (DESPSM), la Direction de l'administration pénitentiaire et de la promotion des droits humains (DAPPDH) puis les professionnels des médias.
Spécialiste en protection de l'enfant au sein de PeACE-ONG, Fiacre Akpondéhou a présenté les recommandations du comité des droits de l'Enfant. Il a situé entre autre le contexte de la tenue de l'atelier.
Ainsi, après la ratification par le Bénin d'un certain nombre de textes internationaux dont la Convention relative aux droits de l'Enfant adoptée le 20 novembre 1989 puis ratifiée par le Bénin le 3 août 1990, un certain nombre d'engagements pris. Le Bénin doit présenter des rapports périodiques sur la mise en œuvre de ces engagements. « Un premier rapport a été présenté en 2006, un deuxième rapport s'en est suivi en 2015 valant 3ème à 5ème rapport périodiques. L'ensemble de ces rapports ont fait l'objet d'observations de la part du comité des droits de l'Enfant lors de ses 2081è et 2083è séances tenues les 20 et 29 janvier 2016 », a rappelé le spécialiste du droit des enfants. Fiacre Akpondéhou a présenté lesdites Recommandations en 16 parties. Ces recommandations ont fait objet d'analyse au cours de cette rencontre.
Le président de Peace-ONG, Alexandre Degnon, a souligné que le suivi de la mise en œuvre des observations finales du comité des droits de l'enfant concerne aussi bien l'Etat à travers ses démembrements mais aussi tous les acteurs intervenant dans le domaine.
Après les travaux en atelier, les participants ont fait la synthèse de leur réflexion. Entre autres recommandations, les participants ont souhaité que soit renforcé le suivi et la coordination des politiques et programmes en matière de droit de l'enfant. Il sera question d'allouer les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des politiques et stratégies globales pouvant favoriser l'épanouissement de l'Enfant puis de renforcer les initiatives des alternatives éducatives exemple des centres de Programme de cours accéléré PCA.
Aussi, les organisateurs ont-ils proposé que les organisations de la Société civile poursuivent la veille et le suivi de la mise en œuvre des recommandations auprès de l'Etat.
Il est impérieux de faire l'état des lieux sur la prise des décrets d'application et arrêtés relatifs au code de l'enfant et d'harmoniser les textes applicables à l'enfant sur l'âge minimum de responsabilité pénale.
_G.A.
L'infosec de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 19 décembre au séminaire de vulgarisation de la troisième communication nationale sur les changements climatiques et du premier rapport biennal actualisé du Bénin.
La séance s'est tenue avec les différents acteurs engagés pour la lutte contre les changements climatiques.
Pour le coordonnateur des projets TCN et PRBA, « la soumission d'une communication nationale et d'un rapport biennal actualisé à la Conférence des Parties fait partie des obligations des Etats Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique ». Il explique que « notre pays avec la soumission de la troisième communication nationale et du premier rapport biennal actualisé du Bénin à la conférence des parties en octobre 2019, renforce sa volonté soutenue à joindre aux efforts mondiaux visant à faire face à la menace planétaire que constituent les changements climatiques ».
Le coordonnateur ajoute que « Le processus d'élaboration de ces rapports a été coordonné par le ministère du cadre de vie et du développement durable assurant le rôle de Point focal national de la CCNUCC. Dans ce processus, le ministère a mis en place des dispositifs institutionnels et travaillé en étroite collaboration avec plusieurs experts provenant des Ministères, Universités, Centres de Recherche, organisation de la société civile et du secteur privé pour la réalisation des études et la rédaction de la TCN et du PRBA ».
Selon le Directeur général de l'environnement et du climat, « Les dispositifs institutionnels décrits et les données et informations actualisées fournies dans ces documents sont cruciaux et constituent le socle pour une meilleure participation du Bénin au futur régime climatique à partir de 2020, en particulier les rapports nationaux à fournir au titre du Cadre de Transparence renforcé (Ctr) et pour le bilan mondial qui sont des éléments clés du mécanisme d'ambition de l'Accord de Paris ».
Il souligne que « Ces données présentent également un intérêt indéniable au plan national dans le cadre de la lutte contre la pollution atmosphérique, l'adaptation aux changements climatiques, le développement durable, le renforcement des capacités, la mobilisation des ressources nécessaires, la sensibilisation et l'information du public, l'actualisation de nos contributions déterminées au niveau national (…) ».
Ces deux documents indique-t-il, contiennent l'essentiel des données et informations récentes sur les changements climatiques au Bénin. L'appropriation de leur contenu est donc indispensable pour une exploitation effective et efficiente par les parties prenantes impliquées dans le développement durable du pays et dans la lutte contre les changements climatiques, notamment les décideurs, les collectivités locales, les cadres de l'administration.
G.A.
Les élections consulaires ont eu lieu le mercredi 18 décembre 2019. Au terme dudit scrutin durant lequel les électeurs ont voté en ligne, les résultats provisoires se présentent comme suit : cliquer pour lire
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