La ministre des Affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a présidé mardi 7 juillet, la cérémonie d'ouverture des travaux de validation de la version relue du guide de référence en matière de conduite du dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et reproductive.
Le Ministère des affaires sociales et de la microfinance avait initié avec l'appui de l'Unfpa, l'élaboration d'un guide de référence en matière de conduite du dialogue parent-enfant sur la santé sexuelle et reproductive. Le but visé par l'élaboration de ce guide est de réduire les cas de grossesses précoces et de renforcer la protection de la jeune fille.
Et pour y parvenir, le Ministère des affaires sociales et de la microfinance a organisé plusieurs formations sur le guide, au profit de nombreux acteurs, notamment les Chefs des Centres de promotion sociale, les relais communautaires, les responsables et membres des Associations des parents d'élèves, les leaders religieux et communautaires.
Au cours des échanges avec ces différents acteurs de la chaîne de protection de l'enfance, il a été noté certaines divergences dans la compréhension du guide et la nécessité d'y développer des thématiques complémentaires.
La rencontre de ce mardi permettra donc de finaliser et d'approuver la version actualisée du guide pour son usage optimal par les parents.
La ministre Véronique Tognifodé a indiqué que « cette rencontre est l'aboutissement d'un long processus ».
Les acteurs en charge de la protection de l'enfance au Bénin auront donc la lourde tache de prendre en compte tous les aspects évoqués par les différents composants de la chaîne de protection de l'enfance pour que ces derniers se retrouvent et s'approprient le guide une fois finalisé.
Avant d'ouvrir les travaux, Véronique Tognifodé a émis le souhait de voir à la fin, un document parfait qui sera le guide pour la promotion de l'éducation des adolescents et des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive.
Plus de 700 candidats à l'examen du Certificat d'études primaires (Cep) session de juillet 2020, ne se sont pas présentés dans leurs centres de composition dans le département de l'Atacora, a-t-on appris auprès des responsables en charge de l'organisation dans l'Atacora, du Cep 2020.
« Ils sont au total 722 candidats qui, dans tout le département ne composent pas » a précisé un responsable de l'enseignement primaire du département. selon ce dernier, plusieurs raisons justifient cette absence qui pourrait être un record. Parmi les raisons évoquées l'exode rurale, les travaux champêtres et aussi la santé. « Mais il faut reconnaître que la responsabilité des parents sont entre autres, les causes directes de ces absences. », a-t-il soutenu.
Les pays de l'UEMOA ont enregistré des effets négatifs de la crise sanitaire sur leurs économies. Le taux de croissance projeté initialement à 6,6% en 2020 serait de 2,4% dans la Zone UEMOA.
Selon la note de conjoncture économique régionale dans l'UEMOA, durant le premier trimestre 2020, la production industrielle a progressé en Guinée Bissau, au Mali et au Sénégal mais a baissé au Togo.
Le chiffre d'affaires du commerce a baissé en Côte d'Ivoire, au Sénégal mais a progressé en Guinée Bissau. Au cours de la même période, le chiffre d'affaires des services a baissé au Sénégal.
Au premier trimestre 2020, les échanges extérieurs de l'Union ont été affectés par la crise sanitaire du coronavirus. Comparativement au 4ème trimestre de l'année précédente, les exportations des produits de l'Union ont augmenté de 7,7%.
« La progression des ventes de l'Union résulte principalement des performances enregistrées dans tous les Etats à l'exception de la Guinée Bissau, du Mali et du Niger », informe la note de conjoncture économique régionale dans l'UEMOA.
Quant aux achats à l'extérieur des produits de l'Union, ils ont baissé de 8,1% au premier trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2019, en lien avec les replis enregistrés dans tous les Etats membres en dehors de la Côte d'Ivoire (+6,2%) et le Togo (+2,2%).
Au niveau des finances publiques, le solde budgétaire s'est amélioré au cours du trimestre sous revue.
Dans le même temps, renseigne la note de conjoncture, s'agissant des agrégats monétaires, la masse monétaire s'est globalement affichée en hausse en dépit de la baisse des actifs extérieurs nets et des créances sur les autres secteurs.
Le Fonds Monétaire Internationale annonce une contraction de l'économie mondiale en 2020 avec une croissance de -4,9% contre 2,9% en 2019 en raison de la crise sanitaire.
La crise sanitaire a nécessité la prise des mesures de confinement et de fermeture généralisée des aéroports, des frontières terrestres et des chaînes de production.
En 2021, l'économie mondiale devrait croître de 5,4%.
« L'Afrique subsaharienne, devrait également affichée un fort repli de sa croissance économique qui serait de -3,2% en 2020 contre 3,1% en 2019, même si le continent semble moins touché que les autres », informe la note de conjoncture économique régionale dans l'espace communautaire.
Suivant les mêmes hypothèses retenues au plan mondial, en 2021, la croissance économique devrait se situer à nouveau à 3,4%.
A.A.A
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a clôturé hier lundi 6 juillet, la première session ordinaire de l'année 2020 sans la modification du règlement intérieur de l'institution parlementaire inscrite à l'ordre du jour.
Ouverte le 7 avril, la première session ordinaire de l'année 2020 devait connaître la modification du règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Mais les travaux n'ont pas connu l'évolution favorable qui devait aboutir à la modification du règlement intérieur de l'institution. Le président Louis Vlavonou a suspendu les travaux d'examen de la proposition de résolution pour défaut de consensus autour des articles 7 et 24.
Au cours du débat général, les députés ont émis des inquiétudes sur les articles 1er, 7, 13, 16, 24.1, 24.2, 25, 34.8 et 40.2.
Le président Louis Vlavonou a constaté que tous les débats qui ont eu lieu en commission sont revenus en plénière.
Il a alors suspendu les travaux et renvoyé les groupes parlementaires à la discussion avec la commission des lois pour trouver un consensus. Mais après la pause le défaut de consensus a demeuré. Le président Louis Vlavonou a décidé de suspendre la plénière et de renvoyer les députés à la base pour réfléchir davantage. L'étude se poursuivra au cours d'une session extraordinaire qui sera convoquée.
Le département de l'Atacora a enregistré 04 nouveaux cas de sujets atteints du coronavirus selon le bilan fait par le Directeur départemental de la santé (DDS), le lundi 06 juillet 2020. Le département compte désormais 06 cas du Covid-19.
Selon le Directeur départemental de la santé (DDS) Jacob Namboni au micro de Frissons Radio, les 04 nouveaux cas confirmés le dimanche 05 juillet 2020 à Natitingou sont des ‘'cas communautaires''.
À en croire Jacob Namboni, les cas ne sont plus seulement importés. Les cas sont détectés au sein de la communauté.
Le directeur départemental de la santé invite les populations à respecter rigoureusement les gestes barrières pour limiter la propagation du Covid-19.
Le Bénin a franchi la barre des 1000 cas confirmés. Le nombre tourne autour de 1300 cas avec 21 décès et plus du tiers de ces cas sont guéris.
A.A.A
Un mort dans un accident de circulation ce lundi 06 juillet 2020 au carrefour Cococodji dans la commune Abomey-Calavi.
Selon Frissons Radio, l'accident de circulation a été causé par un conducteur de camion en provenance de Hevié pour Gbodjè. En voulant continuer sa route suite à un arrêt au carrefour Cococodji, il aurait perdu le contrôle de son volant.
Le gros porteur a percuté un motocycliste en stationnement au niveau de de la chaussée. La victime est décédée sur le champ.
A.A.A
Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a clôturé les travaux de la 1ère session ordinaire de l'année 2020 ce lundi 06 juillet.
Selon le chef du parlement béninois, la production législative de ladite session est nettement faible par rapport à la session précédente. Cela s'explique selon lui par le contexte politique marqué par les activités électorales liées aux communales 2020 et la crise sanitaire de la Covid-19, qui ont contraint les parlementaires à un service minimum.
« Toutefois, je reste persuadé que nous arriverons très bientôt à bout de l'ennemi commun que nous combattons tous les jours et à chaque instant à travers le strict respect des gestes barrières identifiés pour limiter la propagation du fameux virus », a rassuré Louis Vlavonou. Ainsi, le parlement pourra se remettre plus aisément dans la dynamique qui lui est imprimé depuis mai 2019, a-t-il rappelé.
F. A. A.
Le préfet de l'Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a lancé dans la matinée de ce lundi 06 juillet, les épreuves de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) à l'école urbaine centre de Toucountouna.
Pour cet examen qui se déroule dans un contexte particulier de la pandémie du Coronavirus, le préfet a d'abord et avant tout constaté la mise en place de toutes les mesures barrières contre la Covid-19. « Vous avez donc l'obligation d'observer les gestes barrières aussi bien dans les salles de composition que pendant la pause et même à la maison », a-t-elle rappelé aux candidats et aux surveillants de salles.
Lydie Déré Chabi Nah a par la suite exhorté les candidats à travailler afin de hisser le département de l'Atacora au rang des meilleurs. Au total, 403 candidats dont 197 filles composent à l'école urbaine centre de Toucountouna.
L'autorité préfectorale au cours du lancement, promis de primer les premiers de chaque commune du département. Elle n'a pas manqué de galvaniser les 11 candidats malvoyants et sourds muets de Péporiyakou.
Le directeur départemental des enseignements maternel et primaire de l'Atacora, Robert Médard N'Tcha, a exhorté pour sa part, les candidats à la sérénité à lire correctement les épreuves et à répondre convenablement aux questions.
Pour le compte du département de l'Atacora, 10.366 candidats dont 4461 filles composent dans 35 centres.
F. A. A.
Le Tribunal de première instance de Parakou statuant en matière criminelle a condamné ce lundi 06 juillet 2020, un chasseur a 7 ans d'emprisonnement ferme pour coups mortels.
Selon Frissons Radio, les faits remontent à 2013, un chasseur de N'Dali âgé d'environ 60 ans a infligé un châtiment corporel à un présumé voleur de coq appartenant à son voisin. Les coups et blessures ont entraîné la mort du présumé voleur.
En détention depuis 2013, le chasseur condamné à 7 ans d'emprisonnement pour coups mortels retourne en prison pour purger sa peine.
A.A.A
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a par décret n°2020-311 en date du 17 juin 2020 procédé à la nomination de 104 élèves-officiers aux grades de sous-Lieutenant, Lieutenant, Capitaine ou homologue.
Les nouveaux officiers ont été nommés sur proposition conjointe du ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale et du ministre de l'intérieur et de la sécurité.
Sur les 104, il y a 93 élèves-officiers de l'armée de terre nommés sous-Lieutenant, Lieutenant ou Capitaine. 06 nouveaux officiers des forces navales ont été nommés Enseigne de vaisseau de 1ère classe ou Enseigne de vaisseau de 2ème classe.
02 nouveaux officiers des forces aériennes ont été promus au grade de Lieutenant et de sous-Lieutenant. 03 ex-gendarmes ont reçu le grade de sous-Lieutenant.
A.A.A.
L'examen du Certificat d'études primaires (CEP) a démarré ce lundi 06 juillet 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Comme dans les autres départements, le préfet du Littoral, Jean-Claude Codjia a procédé au lancement des épreuves dans la matinée au complexe scolaire Jéricho.
Il sonnait environ 08h30 quand l'autorité préfectorale a lancé l'examen avec l'épreuve de Lecture qui sera suivie dans la journée des épreuves d'Expression écrite, d'Education scientifique et technologique.
Dans son message à l'endroit des candidats, le préfet après avoir expliqué les efforts consentis par le gouvernement pour le déroulement normal de l'examen, les a invités au calme et à la concentration.
Présent à la cérémonie de lancement, le premier adjoint au maire de Cotonou, Randys Romain Ahouandjinou au nom du maire, a invité les candidats à la sérénité.
17.323 candidats composent pour le compte du département du littoral.
F. A. A.
Dans le cadre du dépistage de la maladie du Coronavirus, 04 sites sont prévus dans la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin.
Selon la répartition qui est faite, c'est le centre de santé d'Agbato à Akpakpa qui est retenu pour les habitants des 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements. Ceux des 5ème et 6ème arrondissements pourront se faire dépister à l'Hôpital de la mère et de l'enfant (Homel-Lagune) à Tokpa-Hoho, zone du Lycée Technique F. M. Coulibaly.
Du 7ème au 10ème arrondissements, c'est Ciné le Bénin à Maro-Militaire qui est retenu.
Les populations habitants les 11ème, 12ème et 13ème arrondissements pourront se faire dépister au Centre de Santé de Cadjèhoun à côté de l'Eglise catholique Bon Pasteur.
Le Bénin selon le ministre de la santé compte environ 1300 cas confirmés de Coronavirus. Le tiers est déclaré guéri, les 2/3 sous traitement et 21 décès.
F. A. A.
Dans une interview accordée à la Radio nationale, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou a expliqué les raisons pour lesquelles l'Ecole primaire publique d'Agoua située dans la commune de Bantè, dans le département des Collines, a été choisie pour accueillir le lancement officiel de l'examen du CEP 2020.
Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, la lecture des statistiques dans cet arrondissement de la commune de Bantè a permis de se rendre compte que « le taux de scolarisation est encore faible, et très faible ». Il en est de même du taux de réussite à l'examen du CEP dans cet arrondissement qui selon le ministre, « reste encore faible ».
Une situation qui a amené les autorités à « donner la priorité à cette localité pour que les populations continuent de croire à l'école, continuent de considérer que l'école est une nécessité. « C'est un droit pour les enfants », a insisté Salimane Karimou exhortant les populations à continuer d'envoyer leurs enfants à l'école. Une fois que les enfants sont à l'école, poursuit-il, on doit pouvoir également les accompagner pour que « le taux de réussite soit vraiment très très élevé ».
Au total, 215 candidats sont inscrits à l'examen du Certificat d'Études Primaires au Complexe Scolaire d'Agoua.
F. A. A.
La crise de la pandémie du Coronavirus n'a pas impacté la tenue de l'examen du Certificat d'Etude Primaire, édition 2020. Dans la commune d'Abomey-Calavi, c'est le Collège d'Enseignement Général de Zinvié qui a servi de cadre au lancement officiel dudit examen par le maire Angelo Evariste Ahouandjinou accompagné pour la circonstance du Chef d'Arrondissement de Zinvié Christophe Aissi.
En lançant officiellement les épreuves de l'examen du Certificat d'Etudes Primaire (Cep) dans la commune dont il a pris les rênes le 09 juin dernier, le maire Angelo Evariste Ahouandjinou a déclaré à la presse que sa démarche s'inscrit dans la vision du Président de la République qui entend faire du sous-secteur de l'éducation un véritable outils de développement. Pour lui, la ressource humaine bien instruite est gage d'un véritable développement d'où son engagement à s'impliquer personnellement dans la tenue effective sans anicroche de cet examen.« J'ai été très satisfait de constater que les différents acteurs ont joué leur partition pour que ces examens se déroulent dans les conditions normales en tenant compte de cette atmosphère particulière de Covid 19.Les enfants sont bien installés, nous avons fait pratiquement le tour de toutes les salles pour voir si la distanciation sociale est respectée. En premier lieu nous avons vu le dispositif de lavage de mains. Nous même, nous avons sacrifié à cette tradition. Les enfants sont à l'aise et nous leur avons prodigué les conseils qu'il faut parce que notre souci c'est de voir tous ces élèves réussir malgré les conditions difficiles dans lesquelles ces examens se déroulent » a laissé entendre le maire Angelo Evariste Ahouandjinou. Le centre d'examen du Cep 2020 de l'école centre de Zinvié est transféré au Ceg Zinvié dans le souci de respecter la distanciation sociale puisque ces examens se déroulent dans un contexte particulier de la pandémie du Covid 19.le Chef d'Arrondissement de Zinvié dont la ville accueille cet examen, a pris toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux candidats d'observer strictement les gestes barrières en riposte au Covid 19. « Je voudrais au lancement officiel du Cep, remercié le maire et lui rendre un hommage mérité pour avoir choisi Zinvié comme le lieu de lancement officiel de ces examens. Ces examens que nous abordons dans un contexte particulier marqué par la pandémie du Coronavirus. Donc il est venu voir si les gestes barrières sont respectés. Est-ce que les mesures de distanciation sont respectées dans les salles de classes. C'est le premier constat qu'il est venu faire. Et il est satisfait de ce constat-là. Les populations de Zinvié réitèrent à la délégation du maire leur satisfaction morale que le maire ait commencé ces premières actions à partir de Zinvié. Monsieur le maire soyez en remercier », a déclaré Christophe Aissi. Après le lieu du lancement officiel, la délégation conduite le maire Angelo Ahouandjinou s'est rendue successivement dans les centres de composition de Zinvié-Fandji, Kpanroun, Akassato, Ahossougbéta, Calavi centre puis à Xlacomey.
De 3.5, le Bénin a enregistré un score de 3.6 en matière des progrès dans l'évaluation de la politique et des institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment-Cpia). Nathalie Picarelli, économiste à la Banque Mondiale dans un entretien accordé à La Nation, a expliqué ce résultat positif du pays.
Selon Nathalie Picarelli, l'évaluation Cpia de la Banque Mondiale consiste à établir un état des lieux sur les progrès réalisés par les pays, dans le cadre du renforcement de la qualité de leurs politiques et de leurs institutions afin de favoriser une croissance durable, et de réduire la pauvreté.
C'est une évaluation qui se fait tous les ans pour les pays éligibles aux fonds Ida (fonds à conditions concessionnelles pour les pays à faibles revenus) et se base sur 16 critères représentant les dimensions institutionnelles d'une stratégie efficace de réduction de la pauvreté.
Sur l'importance des scores Cia, Nathalie Picarelli a indiqué qu'ils jouent un rôle essentiel et constituent l'un des critères qui déterminent la répartition des prêts concessionnels et des dons Ida. « Les pays les plus performants sur la base de leur score Cpia pourraient s'attendre à avoir une enveloppe plus conséquente afin de stimuler la croissance et promouvoir une prospérité partagée.
Deuxièmement, l'évaluation annuelle Cpia permet de mettre en avant une idée directrice de la Banque Mondiale : le développement s'obtient à partir des réformes institutionnelles mises en œuvre et par la mise en place de politiques publiques solides », a-t-elle expliqué.
Selon l'économiste, il ne s'agit pas avec le Cpia d'évaluer la performance sur des critères qui peuvent être affectés par la conjoncture (comme la Covid-19 par exemple) mais les réformes structurelles.
« La publication annuelle des scores par la Banque Mondiale permet de faire un suivi et de reconnaître les efforts entrepris par les gouvernements des pays membres de l'Ida », a ajouté Nathalie Picarelli. Selon elle, les scores Cpia ne sont pas des acquis. Tous les ans, les équipes pays de la Banque Mondiale évaluent les progrès mais aussi les reculs, et proposent les arguments en faveur de la notation. Elle précise qu'il y a un processus interne d'harmonisation et de contrôle pour s'assurer que les notations sont cohérentes aux efforts réalisés par rapport aux autres pays membres de l'association.
Des progrès significatifs
Selon Nathalie Picarelli, le Bénin au cours de l'année écoulée a fait des progrès significatifs dans quatre domaines particuliers. La gestion économique du pays souligne-t-elle, a été améliorée grâce à la publication de statistiques régulières et complètes sur la gestion de la dette, ainsi qu'à l'introduction de budgets programmatiques, et les progrès soutenus en matière de consolidation fiscale.
Dans le domaine de la gestion économique, le Bénin a le deuxième score le plus élevé en Afrique, après l'Ouganda, a informé l'économiste.
Deuxièmement, le secteur financier a été rendu plus résilient en poursuivant les réformes sur les exigences des normes internationales des accords de Bâle II et de Bâle III. Troisièmement, le meilleur processus de planification du secteur de la santé a permis d'augmenter la note relative au capital humain.
Enfin, des progrès ont été réalisés en matière de droits de propriété avec une meilleure transparence du système d'administration foncière, la publication en ligne du cadastre et surtout l'adoption d'un décret facilitant la conversion des permis d'habiter en titres fonciers pouvant être reconnus comme des garanties par le régulateur bancaire (Commission bancaire de l'UEMOA).
Cette réforme devrait également améliorer la rentabilité des banques, a confié Nathalie Picarelli soulignant qu'à la fin du mois d'octobre, environ 600 garanties avaient été formalisées, correspondant à 72 milliards de francs CFA de garanties sous-jacentes.
Le Cpia de l'année 2020 a couvert 75 pays dont 39 en Afrique. Selon l'économiste de la Banque Mondiale, pour chaque critère, les performances des pays sont notées sur une échelle allant de 1 (faible) à 6 (fort).
Pour ce qui concerne le Bénin, un atelier a été organisé en novembre dernier avec les différents acteurs gouvernementaux et la Société civile, a rappelé Picarelli.
F. A. A.
Les critères d'évaluationLes ministres Eléonore Yayi Ladékan de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et Mahougnon Kakpo des enseignements secondaire, technique et la formation professionnelle ont procédé au lancement officiel des épreuves écrites de l'examen du Baccalauréat session de juillet 2020 pour les candidats des séries F1, F2, F3, F4, EA, et G1 au Lycée technique Coulibaly de Cotonou dans la matinée de ce lundi 06 juillet. Au total, 1.250 candidats composent pour ce Bac technique qui a démarré ce lundi au même titre que l'examen du CEP.
Fière de l'organisation de l'examen, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan a salué la présence remarquée de candidats filles. Profitant de l'occasion, elle a souligné qu'il est bien possible pour les femmes de faire les séries scientifiques.
Ravi de l'organisation et du respect des gestes barrières de la Covid-19, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, a rappelé que le Bac technique a démarré depuis la semaine dernière avec la filière F3. Les candidats souligne-t-il, ont fait preuve d'une sérénité ; chacun muni de son masque, et les gestes barrières sont observés. A l'entrée des salles, il y a le dispositif de lavage des mains à l'eau et au savon ainsi que des flacons de gels hydro alcooliques pour permettre aux candidats de se désinfecter avant de s'installer, a observé le ministre. L'organisation de l'examen selon Mahougnon Kakpo, est aussi parfaite vue qu'il s'agit d'un examen technique qui requiert des dispositions particulières.
F. A. A.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FECBE) n'ont pas été informées en amont de la création d'un poste de vice-présidence introduite dans la constitution modifiée. Le secrétaire exécutif national, Paul Hounkpè dans un entretien accordé à la radio nationale ce lundi 06 juillet 2020 l'a rappelé.
Pour celui-ci, la création d'un poste de vice-présidence n'a pas été discutée lors du dialogue politique d'octobre dernier et auquel la formation politique qu'il dirige a pris part. Les FCBE selon Paul Hounkpè, ont été mis devant le fait accompli. « Nous n'avons jamais dit au dialogue qu'il y aura création de vice-président. On n'en a même pas débattu », a dénoncé l'acteur politique. A l'en croire, la création de ce poste ne règle aucun problème.
Selon le secrétaire exécutif des FCBE, les députés en votant la constitution modifiée, ont exclu les voix discordantes dans le débat relatif à la création de ce poste. Ils auraient pu l'ouvrir pour que plusieurs autres apportent leurs contributions. « Il n'y a pas de disposition qui ne soit pas sans risque », a-t-il fait savoir.
F. A. A.
Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou a procédé au lancement officiel des épreuves écrites de l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) à l'Ecole primaire publique d'Agoua, commune de Bantè, département des Collines dans la matinée de ce lundi 06 juillet 2020.
Avant de lancer officiellement les épreuves, le ministre Salimane Karimou a effectué une visite guidée dans le centre afin de s'assurer du respect des règles barrières de la Covid-19. S'adressant aux candidats, il a invité ces derniers à la sérénité et à donner le meilleur d'eux-même. Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, l'examen annuel du cycle primaire se déroule dans des circonstances peu ordinaires. Mais tout est mis en œuvre pour que l'année académique soit sauvée et les objectifs atteints, a-t-il rassuré avant de formuler ses vœux de bonne chance aux candidats.
F. A. A.