Invité sur l'émission ‘'Zone Franche'' de la Télévision Canal3 ce dimanche 12 juillet 2020, le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, s'est prononcé sur la question du parrainage tel que recommandé par le Code électoral pour l'élection présidentielle au Bénin. Pour le porte-parole du gouvernement, le parrainage bien qu'étant une nouveauté introduite au Bénin, est inspirée de ce qui se fait ailleurs dans les grandes démocraties.
Loin d'être un verrou, le parrainage selon le porte-parole du gouvernement, est « un filtre démocratique qui permet de mettre de côté les candidatures pléthoriques ou fantaisistes ».
Face aux inquiétudes selon lesquelles la plupart des élus sont de la mouvance présidentielle et que les partis d'opposition ne rempliraient pas la condition relative au quota exigé pour être parrainé, Me Orounla a souligné que le Code électoral ne fait obligation à aucun élu de parrainer tel ou tel candidat.
La présidentielle de 2021 comme celles précédentes, sera ouverte, a déclaré Alain Orounla rassurant qu'il n'y aura pas une candidature unique.
Conscient des craintes de certains acteurs politiques, le ministre de la communication a précisé que ces craintes sont l'œuvre des gens qui ont refusé à un moment donné de jouer leur partition, et qui ne peuvent que s'en prendre à eux-mêmes s'ils se retrouvent aujourd'hui isolés.
Pour lui, c'est des gens qui ont fait l'option « d'une mauvaise politique ».
Selon le Code électoral adopté par les députés de la 8ème législature, tout candidat à une élection présidentielle au Bénin doit recueillir le parrainage de députés ou de maires.
Les députés élus au terme des législatives de 2019 étant pour l'ensemble de la mouvance présidentielle, les partis politiques d'opposition en plus de leur absence au parlement se sont retrouvés selon les résultats des dernières élections communales et municipales, en deçà du nombre de parrainages de maires exigé par le Code afin de parrainer leurs éventuels candidat.
F. A. A.
Nouveau bilan des cas de sujets atteints du coronavirus en République du Bénin. Selon le point fait par les autorités sanitaires, le Bénin a enregistré 5 nouveaux décès et 179 nouveaux cas confirmés.
À la date du 11 juillet 2020, le Bénin a un total de 1378 cas confirmés, avec 821 personnes sous traitement, 557 guéris et 26 décès.
A.A.A
La Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE) augmente le prix du kilowatt à compter de janvier 2021. Le tarif de la tranche sociale <20 kWh passe de 78 F à 86 F. La tranche 1 (0-250 kWh) de 109 F sera de 125 F. La tranche 2 (> 250 kWh) passe de 115 F à 148 F.
La réforme tarifaire pour garantir l'équilibre financier de la SBEE a conduit à une augmentation de 5% en 2020.
AAA
Le nombre de candidats à l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) session de juillet 2020 est en régression par rapport à celui de l'année dernière. Les statistiques montrent une diminution de 27,38%.
Selon le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo, la baisse du nombre de candidats au BEPC session de juillet 2020 est la conséquence du pourcentage de réussite relativement élevé de l'année dernière. Elle résulte également des candidatures frauduleuses détectées grâce à la plateforme de gestion numérique "educmaster" mise en place, a-t-il expliqué.
« De cette diminution de l'effectif des candidats, résulte une réduction de 55 centres de composition, car les candidats composent dans 233 centres cette année contre 288 centres en 2019 », a ajouté Mahugnon Cakpo.
Au total, 149.398 candidats dont 69.287 filles (46,38%), et 80.111 garçons (53,62%) composent dès le lundi 13 juillet prochain pour le BEPC.
Le plus jeune des candidats est âgé de 12 ans et le plus vieux, 58 ans.
Les épreuves seront officiellement lancées au CEG 1 de Pobè dans le département du Plateau.
F. A. A.
Lors d'un point de presse animé ce vendredi 10 juillet 2020, le ministre de l'économie et des finances a apporté quelques clarifications au sujet de la supposée décadence observée entre les performances de l'économie béninoise et les conditions de vie des populations. Selon Romuald Wadagni, l'Etat ne doit pas distribuer de l'argent avant que le panier de la ménagère ne s'améliore.
Suivant les instructions données par le chef de l'Etat, fait savoir le ministre de l'économie et des finances, depuis 2019 et 2020, l'accent a été mis sur des dépenses sociales prioritaires pour le mieux-être de la population.
Dans cette perspective, des programmes ont été initiés dans le bastion cotonnier pour apporter du soutien aux exploitants afin de leur permettre de diversifier leurs cultures, a-t-il expliqué précisant qu'il s'agit de programmes qui permettent à la population de s'autonomiser et de produire des richesses.
Selon Romuald Wadagni, l'option du gouvernement est claire. Il est question de faire en sorte qu'à travers le fruit du travail, chaque béninois prospère, soit indépendant, et fier de jouir du fruit de son travail. « L'Etat crée les conditions et apporte l'appui pour que chacun puisse s'autonomiser et se développer », a-t-il soutenu.
A l'en croire, le fruit du travail doit permettre de soutenir les investissements productifs et réagir face à des crises ; tel le cas aujourd'hui avec le Coronavirus, afin de continuer à payer les salaires et faire tourner l'administration.
Selon Romuald Wadagni, « ce qu'il faut encourager, c'est l'accès à l'eau potable, à l'électricité, les soins de santé de qualité et les opportunités pour créer de la richesse ».
La question de la levée des fonds
Face à l'inquiétude suscitée par la levée régulière de dette sur le marché financier, le ministre de l'économie et des finances a rassuré les uns et les autres. Pas question de s'inquiéter car, les dispositions idoines sont prises pour ne pas dépasser les normes requises en la matière, a-t-il rassuré.
Selon l'argentier national, le rythme actuel de la dette béninoise croît moins vite que l'investissement. Les fonds levés par le gouvernement Talon souligne-t-il, servent à l'investissement productif pour créer de la richesse. De ce fait, il n'y a plus d'inquiétudes à se faire ; le gouvernement ayant mis les garde-fous nécessaires pour que l'essentiel de la dette contractée aille vers l'investissement pour que tout ne soit pas dépensé.
Mieux, le Bénin respecte les bornes prévues en la matière, a rassuré Romuald Wadagni. « En matière d'endettement, le plafond fixé par rapport au critère de convergence est de 70%. Le Bénin s'est fixé 50% », a illustré le ministre.
La question que l'on devrait se poser selon le ministre des finances, est de savoir à quoi la dette contractée a servi.
Pour lui, le Bénin est dans une gestion dynamique de sa dette. « Si demain il est possible d'aller lever une dette à Singapour ou à New-York à 1% pour des investissements, nous allons le faire », a-t-il souligné. M. Wadagni exhorte les compatriotes à regarder plutôt l'évolution de la dette et non le montant individuel levé.
F. A. A.
La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) a ordonné il y a quelques jours la fermeture sans délai des médias en ligne au Bénin. Étonné de cette démarche, le Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin) par un communiqué en date du 10 juillet invite la HAAC à être rigoureuse et logique avec elle-même.
Dans son communiqué le président du CNPA-Bénin Seth Evariste Hodonou, rappelle que à la date du 25 mai 2018 au plus tard, les promoteurs des médias en ligne avaient été invités à faire les formalités d'autorisation. Ces formalités sont restées sans suite à ce jour alors que dans le cahier des charges, la HAAC, elle-même s'était fixée un délai maximum de trois mois.
Le CNPA-Bénin s'étonne de cette démarche à travers laquelle l'institution de régulation essaie de prévaloir de ses propres turpitudes.
Le patronat invite la HAAC à être rigoureuse et logique avec elle-même, au lieu de cette tentative de musèlement qui va à l'encontre de la dynamique de promotion de l'utilisation d'internent que promeut si heureusement le gouvernement du président Patrice Talon.
A.A.A
Le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey a effectué ce vendredi 10 juillet 2020, une visite sur le pont Martin Luther King de Dantokpa à Cotonou. L'objectif de cette sortie du ministre est d'apprécier les travaux de réfection notamment des garde-corps métalliques posés autour du pont pour sécuriser les usagers.
Au terme de la visite du ministre, et des constats faits, des instructions ont été données à la direction générale des infrastructures qui, aussitôt, s'est mis à l'œuvre pour procéder aux corrections nécessaires afin de garantir la sécurité des usagers de l'ouvrage.
Les travaux de réfection qui ont déjà démarré ce vendredi 10 juillet, consistent à remplacer les éléments en acier en cours de dégradation par de nouveaux afin de garantir en permanence la sécurité des usagers du pont.
F. A. A.
Ce samedi 11 juillet 2020, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de la Population (Jmp) dont le thème est : “Faire une pause dans Covid-19 : comment protéger la santé et les droits des femmes et des filles maintenant ?”.
A l'occasion de cette 31 ème édition, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, dans son message à la nation, a évoqué les mesures prises pour protéger la population notamment les couches vulnérables.
Selon le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, face à la pandémie du Covid-19, le gouvernement de Patrice Talon a élaboré un plan de riposte et de relance socioéconomique qui au-delà, va réduire le fardeau associé à la santé et intégrer les vulnérabilités des femmes et des jeunes filles.
« Une subvention d'un montant de 74,12 milliards de FCFA a été octroyée aux couches les plus démunies (couturières, coiffeuses, etc.) pour contenir les effets de la crise sanitaire et relancer l'économie », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané.
Aussi, le gouvernement a-t-il pris des mesures structurelles à travers le renforcement des programmes existants. Il s'agit entre autres de la ligne de bonification de taux d'intérêt de crédit pour faciliter le financement des Activités génératrices de revenus (Agr), le projet Swedd qui englobe la santé de la reproduction et l'autonomisation des femmes. Il y a également le projet Arch qui dans sa phase pilote met à la disposition de la population 105 000 cartes biométriques pour permettre aux pauvres extrêmes d'avoir accès aux soins de santé.
Outre ces mesures, le ministre Abdoulaye Bio Tchané a évoqué une politique holistique de protection sociale qui offre des possibilités de prise en charge des couches vulnérables.
Les manifestations officielles de cette édition se déroulent dans la commune de Bohicon.
Pour le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, « l'organisation de la Jmp est une occasion pour : réaffirmer l'engagement du gouvernement à sauvegarder les droits humains, prendre en compte la vulnérabilité des femmes et des filles, intensifier la sensibilisation des populations de notre pays en général et celle de Bohicon en particulier sur le respect des mesures barrières (port systématique de masque, lavage de main à l'eau et au savon, respect de la distanciation, etc).
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Lors d'une interview en 1985 avec un journaliste suisse, Thomas Sankara a résumé son programme politique en termes de « Oser inventer l'avenir ». L'histoire aura retenu qu'il inventa l'avenir en s'efforçant de transfigurer le présent. Mettant lui-même la main à l'ouvrage, il entreprit avec son peuple les sept travaux d'Hercule : construire des routes, des ponts et même quelques mètres de voie ferrée, à mains parfois nues ; par des techniques traditionnelles améliorées et par des techniques modernes, recueillir et conserver l'eau tombée du ciel ; utiliser les produits textiles locaux pour procurer travail et revenus aux tisserands ; convaincre les Ouagalais de consommer des haricots verts pour que n'aille pas à la poubelle le fruit de la sueur des paysans, etc. Thomas Sankara voulait qu'on se retroussât les manches et non qu'on fît la manche. Il avait à cœur la dignité de l'Africain. En visite officielle d'Etat à Paris, il fallut une longue négociation pour qu'il supportât de descendre de l'avion sans François Mitterrand au bas de la passerelle pour l'accueillir. Dignité de l'Africain.
Que dirait aujourd'hui l'homme Thomas Sankara s'il nous voyait aux prises avec nos revendications misérables. On déboule dans un musée sur les bords de la Seine, on accapare une des sculptures censées avoir appartenu à « nos ancêtres », on la serre fortement contre soi, à la police appelée au secours pour empêcher le vol on déroule un discours chaudement patriotique, on s'imagine en héros, ils nous ont pillés à échelle Ali-Baba, nous voici venus les piller à échelle Petit-Poucet. Pitoyable. Triste. Or il y aurait tant de joie à ce que nous participions au reboisement dans nos pays pour que nos sculpteurs aient toujours du bon bois pour sculpter en abondance et renouveler l'esthétique de leurs créations. Inventer l'avenir aujourd'hui pour forcer le respect au lieu de foncer en marche arrière pour s'aimer larmoyant sur les grandes misères de notre passé. Après l'indicible de Minneapolis, l'esprit Thomas Sankara veut que nous honorions la mémoire de George Floyd par des actes-avenir.
Et nous allons, c'est promis, déboulonner Faidherbe à Saint-Louis du Sénégal. Effacer cette trace de l'histoire. Avons-nous le droit de démolir au lieu de bâtir ? Ils ont saccagé nos vies, nous voici venus saccager leurs statues. Minables représailles. Aveu d'impuissance, qui ne peut que nécroser le mental des enfants et de la jeunesse d'Afrique. Plutôt tresser une histoire de lumière au bout de cette histoire de ténèbres. Non loin de Faidherbe, Léopold Sedar Senghor, serrant amoureusement sur son cœur un cahier d'écolier et un porte-plume pour annoncer l'Afrique familiarisée avec l'écriture, base de l'abstraction et de la science. Et non loin de Senghor, El Hadj Omar Tall, fier de son cheval impérial, si on le tient pour un héros national ; et même Béhanzin, fier de sa pipe royale, si on le tient pour un héros transnational. Ces lieux de mémoire englobant Faidherbe à Saint-Louis plairaient à Thomas Sankara dont le projet dynamique et proactif ne peut s'accommoder de nos rétropédalages.
Pourquoi ne nous apercevons-nous pas de nos infirmités ? Pas tant de notre retard que de notre sur-place bavard, revendicatif, vindicatif, improductif. Depuis les abominations de l'esclavage et de la colonisation, qui ont connu leurs ignobles collabos africains, nous estimons que le monde marchant et conquérant nous doit tout et que nous ne devons rien à l'humanité en apport nouveau et significatif. A l'instar du peuple juif en exil « au bord des fleuves de Babylone », nous sommes là, assis, et nous pleurons. Et notre nouveau mode d'être au monde, inspiré par quelque malin génie pour nous livrer à la risée des dieux de l'enfer, est le pillage-larcin des musées extra-muros et la démolition stérile des statues intra-muros. Détruire et non construire. Est-ce cela notre destin ? Thomas Sankara serait triste s'il nous y prenait. Thomas Sankara était un homme. Un vrai. Sa devise : Dignité de l'Africain.
Invité de Crystal News ce jeudi 09 juillet 2020, Maître Paul Kao Atita s'est prononcé sur le supposé dossier d'assassinat de l'opposant, Léonce Houngbadji dans lequel son nom a été cité. Il dénonce une dénaturation des faits.
L'avocat béninois, Kato Atita dit être surpris par la version des faits donnée par le brigadier de police Jean Cyprien Sena Loko dans une affaire de tentative d'assassinat de l'opposant Léonce Houngbadji. Aujourd'hui exilé en Europe, le brigadier a confié sur l'une des émissions d'Africa Radio qu'il avait été mandaté pour assassiner l'opposant au régime de la rupyture en 2018. Il a cité plusieurs personnalités qui auraient connaissance du dossier dont Maître Paul Kao Atita. Ce dernier serait non seulement au courant de cette affaire mais aussi sait comment il a quitté le territoire national.
« Je proteste formellement contre ce qui a été dit », a déclaré l'avocat tout en notifiant que le brigadier a dénaturé les faits. Selon Me Paul Kao Atita, il a communiqué au téléphone avec le brigadier qui l'a contacté durant le mois de mai ou d'avril 2020. Le brigadier de police Jean Cyprien Sena Loko a exposé son dossier sur le supposé assassinat programmé de Léonce Houngbadji et comment il se sentait en danger. Me Kato Atita a refusé d'être son avocat et lui a notifié qu'il ne défend pas ces cas.
‹‹ C'est un mensonge »
A l'en croire, il a reçu un coup de fil de Léonce Houngbadji quelques jours après sa discussion au téléphone avec le brigadier. « Je peux dire que c'est la première fois que j'ai eu un contact direct avec lui », a-t-il précisé. Léonce Houngbadji voulait vérifier si le policier a effectivement contacté l'avocat.
D'après l'avocat, ce qui a été dit par le brigadier de police sur les ondes d'Africa Radio est un ‘'mensonge''. « Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu, je ne peux donc pas être au courant de comment il est parti du pays. Il aurait dû être honnête et sincère en disant dans son émission oui pendant que j'ai pris la fuite, j'ai téléphoné à un avocat pour qu'il puisse être mon conseil et il a refusé. Et il aurait pu dire, j'ai demandé à cet avocat que je me sens menacé et il m'a demandé de contacter les ONG des droits de l'Homme. Mais dire que je suis au courant avant sa fuite c'est un mensonge », a-t-il clarifié.
L'avocat ne veut en aucun cas qu'on se serve de son nom pour crédibiliser une affaire dont il ignore les contours. « Je ne veux pas que mon nom soit cité dans une affaire que je ne connais pas. (...) Mon grand souhait est que ce monsieur retourne là où il a parlé pour rétablir la vérité », a conclu Me Atita.
A.A.A
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a procédé à l'installation des nouveaux membres du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens ce jeudi 09 juillet 2020.
Composé de 12 membres, le noveau Conseil national de l'Ordre des pharmaciens est présidé par Mme ALADAYE PADONOU Sylvie Chantal.
Outre les membres du Conseil national, ceux des Conseils centraux ont été également installés.
L'installation de ces nouveaux membres est régie par le décret N°2019-500 du 13 novembre 2019, et le régime électoral par le décret N°2019-501 du 13 novembre 2019.
Encadré
Composition du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens
Présidente : Mme ALADAYE PADONOU Sylvie Chantal
Secrétaire : TOSSOU Emmanuel Yaovi
Trésorier : ELEGBEDE Pancras
Conseillers :
BANKOLE Marc
KASSA José
AGUEGUE Aline
DOMONHEDO Camille
NONONSI Bertrand
de-SOUZA Géraldine
YEMOA Lokonon Y. Achille
CAKPO Corneille Kpékou.
Conseil Central A
Président : DOMONHEDO Camille
Secrétaire : AKPAKA Romuald
Trésorier : AGONKPAHOUN Eusèbe
Conseillers :
ALAOFE Fatima
HOUVI Joëlle Nadine Ayaba
ASSOGBA Maurice E.
ADANLE Étienne
KPANOU Mathilde
MIZEHOUN ADISSODA Gbèdécon Carmelle
BOGNON Yétonhou Saturnin
Conseil Central B
Président : NONONSI Bertrand
Secrétaire : MENSAH Frida Nadège
Trésorier : NONO KEN'GNE épouse HODE Edwige
Conseil Central C
Présidente : de-SOUZA Géraldine
Secrétaire : SOKPON Aaron
Conseillers :
ZOUMENOU Aurelle
DANHIN C. Fidèle
F.A.A.
Par un communiqué en date du 07 juillet dernier, la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication (HAAC) a ordonné la fermeture sans délai des médias en ligne au Bénin. Une décision qui a suscité une polémique dans le rang des professionnels des médias. Pour clarifier la décision de l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin, les conseillers Bastien Salami et Fernand Gbaguidi ont animé ce vendredi 10 juillet 2020 une conférence de presse au siège de l'institution à Cotonou.
Selon le conseiller Bastien Salami, la décision de la HACC a été prise conformément à l'article 252 du Code de l'information et de la communication. Pour le conseiller, il est important de savoir que les promoteurs de médias et la HAAC doivent « cheminer dans le sentier de la légalité ». L'article 252 du Code rappelle le conseiller, stipule que « l'exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux d'un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinée au public, est subordonnée à l'autorisation de la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication ». « Nous sommes dans un régime d'autorisation et non de déclaration », a-t-il fait savoir précisant que la création ou l'animation de blogs, n'est soumise à aucune autorisation préalable.
Le conseiller Fernand Gbaguidi à son tour, a rappelé les actions menées par la HAAC afin que les organes en ligne puisse obtenir leurs autorisations. Pour cela, le 06 avril 2018, rappelle-t-il, un appel à candidature avait été lancé par la HAAC pour la sélection des exploitations des services internet fournissant des services de communication audiovisuelle ou de presse destinés au public sur la base d'un cahier de charges de la période du 10 au 11 mai 2018 contre paiement de 100.000 FCFA. Passé cette période, une rallonge de deux semaines a été donnée, et clôturée à la date du 25 mai 2018 en raison de certaines difficultés, a expliqué le conseiller. Au total, 32 dossiers ont été enregistrés par les services de la HAAC, et le 22 novembre 2018, la plénière a procédé à l'ouverture.
A en croire Fernand Gbaguidi, il est observé au terme du dépouillement que la quasi-totalité des dossiers étaient incomplets. Suivant la décision de la plénière, les postulants ont été invités à compléter leurs dossiers, et cette phase s'est déroulé sur les 04 premiers mois de l'année 2019. Sur les 32 dossiers reçus, 24 ont été complétés.
De l'étude des dossiers, en application de l'article 254 du Code de l'information et de la communication, le président de la HAAC a saisi les présidents des tribunaux des lieux de résidence et de naissance des exploitants de site internet présélectionnés pour leur demander de diligenter une enquête de moralité sur les personnes concernées et/ou de leur établir le bulletin N°2 de casier judiciaire. Il a également transmis à l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), les informations concernant les noms des domaines et les hébergeurs de médias en ligne en cours de création, a fait savoir fernand Gbaguidi.
Sur l'enquête à diligenter par les tribunaux, le tribunal de Cotonou a reçu 14 demandes d'enquête de moralité, mais en a transmis que 03 rapports. Les 08 demandes d'établissements du bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite. Au tribunal d'Abomey-Calavi, les deux demandes d'enquête de moralité ne sont pas satisfaites. Le président du tribunal de Parakou a établi et transmis tous les 04 bulletins N°2 de casier judiciaire mais par contre, aucun rapport d'enquête de moralité n'a été transmis. Dans les tribunaux d'Allada et de Natitingou, aucune des deux catégories de demande n'a été satisfaite. La Cour d'appel de Cotonou n'a transmis aucun des 04 bulletins N° 2 de casier judicaire. Il en est de même des tribunaux de Kandi, de Porto-Novo, où les demandes d'établissements de bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite, a expliqué Fernand Gbaguidi.
Il a par la suite précisé que conformément à l'article 254 du Code de l'information et de la communication, l'établissement de ces casiers judiciaires et l'enquête de moralité est la condition sine qua non pour avoir l'autorisation de la HAAC. Ce n'est qu'après cela que l'institution organise une descente de terrain pour vérifier la présence physique du média en ligne à l'adresse déclarée par son exploitant, la présence des installations techniques et les moyens mis en œuvre. Mais dans le processus de délivrance des autorisations, la HAAC a été bloquée sur les instructions des tribunaux, a informé le conseiller.
Ce que la HAAC entend faire
Face à la situation, l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin entend rester en contact avec les tribunaux pour savoir ce qu'il y a par rapport aux dossiers dont les résultats ne sont pas connus ; voir à qui incombe la faute dans le processus de délivrance du bulletin N°2 de casier judiciaire ; discuter avec les tribunaux pour vite régler ces problèmes. C'est ensemble avec les promoteurs que la situation pourra être réglée au niveau des tribunaux car, nul ne sait ce qui bloque, a précisé le conseiller Gbaguidi. A l'en croire, une équipe de la HAAC sera à pieds d'œuvre pour voir avec eux ce qui se passe afin qu'on ait une « une réponse claire ». Suite à cela, une session extraordinaire pourra être organisée, et les promoteurs ayant droit, seront autorisés à exercer, a confié le conseiller.
F. A. A.
Par un communiqué en date du 07 juillet dernier, la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication (HAAC) a ordonné la fermeture sans délai des médias en ligne au Bénin. Une décision qui a suscité une polémique dans le rang des professionnels des médias. Pour clarifier la décision de l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin, les conseillers Bastien Salami et Fernand Gbaguidi ont animé ce vendredi 10 juillet 2020 une conférence de presse au siège de l'institution à Cotonou.
Selon le conseiller Bastien Salami, la décision de la HACC a été prise conformément à l'article 252 du Code de l'information et de la communication. Pour le conseiller, il est important de savoir que les promoteurs de médias et la HAAC doivent « cheminer dans le sentier de la légalité ». L'article 252 du Code rappelle le conseiller, stipule que « l'exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux d'un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinée au public, est subordonnée à l'autorisation de la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication ». « Nous sommes dans un régime d'autorisation et non de déclaration », a-t-il fait savoir précisant que la création ou l'animation de blogs, n'est soumise à aucune autorisation préalable.
Le conseiller Fernand Gbaguidi à son tour, a rappelé les actions menées par la HAAC afin que les organes en ligne puisse obtenir leurs autorisations. Pour cela, le 06 avril 2018, rappelle-t-il, un appel à candidature avait été lancé par la HAAC pour la sélection des exploitations des services internet fournissant des services de communication audiovisuelle ou de presse destinés au public sur la base d'un cahier de charges de la période du 10 au 11 mai 2018 contre paiement de 100.000 FCFA. Passé cette période, une rallonge de deux semaines a été donnée, et clôturée à la date du 25 mai 2018 en raison de certaines difficultés, a expliqué le conseiller. Au total, 32 dossiers ont été enregistrés par les services de la HAAC, et le 22 novembre 2018, la plénière a procédé à l'ouverture.
A en croire Fernand Gbaguidi, il est observé au terme du dépouillement que la quasi-totalité des dossiers étaient incomplets. Suivant la décision de la plénière, les postulants ont été invités à compléter leurs dossiers, et cette phase s'est déroulé sur les 04 premiers mois de l'année 2019. Sur les 32 dossiers reçus, 24 ont été complétés.
De l'étude des dossiers, en application de l'article 254 du Code de l'information et de la communication, le président de la HAAC a saisi les présidents des tribunaux des lieux de résidence et de naissance des exploitants de site internet présélectionnés pour leur demander de diligenter une enquête de moralité sur les personnes concernées et/ou de leur établir le bulletin N°2 de casier judiciaire. Il a également transmis à l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), les informations concernant les noms des domaines et les hébergeurs de médias en ligne en cours de création, a fait savoir fernand Gbaguidi.
Sur l'enquête à diligenter par les tribunaux, le tribunal de Cotonou a reçu 14 demandes d'enquête de moralité, mais en a transmis que 03 rapports. Les 08 demandes d'établissements du bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite. Au tribunal d'Abomey-Calavi, les deux demandes d'enquête de moralité ne sont pas satisfaites. Le président du tribunal de Parakou a établi et transmis tous les 04 bulletins N°2 de casier judiciaire mais par contre, aucun rapport d'enquête de moralité n'a été transmis. Dans les tribunaux d'Allada et de Natitingou, aucune des deux catégories de demande n'a été satisfaite. La Cour d'appel de Cotonou n'a transmis aucun des 04 bulletins N° 2 de casier judicaire. Il en est de même des tribunaux de Kandi, de Porto-Novo, où les demandes d'établissements de bulletin N°2 de casier judiciaire sont restées sans suite, a expliqué Fernand Gbaguidi.
Il a par la suite précisé que conformément à l'article 254 du Code de l'information et de la communication, l'établissement de ces casiers judiciaires et l'enquête de moralité est la condition sine qua non pour avoir l'autorisation de la HAAC. Ce n'est qu'après cela que l'institution organise une descente de terrain pour vérifier la présence physique du média en ligne à l'adresse déclarée par son exploitant, la présence des installations techniques et les moyens mis en œuvre. Mais dans le processus de délivrance des autorisations, la HAAC a été bloquée sur les instructions des tribunaux, a informé le conseiller.
Ce que la HAAC entend faire
Face à la situation, l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin entend rester en contact avec les tribunaux pour savoir ce qu'il y a par rapport aux dossiers dont les résultats ne sont pas connus ; voir à qui incombe la faute dans le processus de délivrance du bulletin N°2 de casier judiciaire ; discuter avec les tribunaux pour vite régler ces problèmes. C'est ensemble avec les promoteurs que la situation pourra être réglée au niveau des tribunaux car, nul ne sait ce qui bloque, a précisé le conseiller Gbaguidi. A l'en croire, une équipe de la HAAC sera à pieds d'œuvre pour voir avec eux ce qui se passe afin qu'on ait une « une réponse claire ». Suite à cela, une session extraordinaire pourra être organisée, et les promoteurs ayant droit, seront autorisés à exercer, a confié le conseiller.
F. A. A.
Des individus non identifiés ont enlevé dans la nuit du mardi au mercredi 08 juillet dernier, un éleveur peuhl à son domicile situé à Kékéléba, un hameau du village d'Atchakitam, arrondissement de Sèmèrè dans la commune de Ouaké.
Les hors-la-loi après avoir fait irruption dans le campement peuhl, ont tenu tout le monde en respect à travers des tirs d'armes artisanales. Après avoir commis leur forfait, les divorcés sociaux ont joint les parents de leur victime exigeant la somme de 06 millions de francs CFA, seule condition pour libérer l'otage. Les éléments de la Police républicaine se sont rendus sur les lieux de l'enlèvement pour constat. Une enquête est ouverte pour arrêter les kidnappeurs.
F. A. A.
La voie passant devant l'agence de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) d'Akpakpa est désormais une voie à sens unique. Le commissariat de Sodjatimè invite les usagers de la route à respecter scrupuleusement les instructions sous peine de sanctions.
Le sens autorisé est le tronçon allant de la Roche vers l'Agence de la CNSS. Le tronçon allant de l'Agence vers la Roche est désormais un ‘'sens interdit''. La répression démarre lundi prochain et des panneaux de signalisation seront disposés pour orienter les usagers.
F. A. A.
Plusieurs cas de Coronavirus ont été détectés dans le département de l'Alibori. Selon Kandi FM, environ une trentaine de personnes ont été testées positives à la Covid-19. Deux personnes seraient mortes de la maladie.
Cette flambée du nombre de cas dans le département serait liée à un relâchement dans l'observance des règles barrières. Des mariages auraient été célébrés ces derniers temps dans la région dans le strict respect des règles barrières.
Le préfet Mohamadou Moussa conscient de la situation a invité les populations au respect des règles barrières et instruit les éléments de la Police républicaine à veiller au respect desdites règles.
F. A. A.
Les artisans impactés par les mesures de riposte contre le coronavirus (Covid-19) au Bénin bénéficient déjà des appuis financiers annoncés par le gouvernement Talon. Les fonds varient de 45 000 et 200 000 FCFA.
Selon le directeur général des affaires économiques au Ministère de l'économie et des finances, Aristide Médénou, les bénéficiaires sont ceux qui ont pris part à la phase de confirmation de leur identité clôturée le vendredi 03 juillet 2020. Les artisans reçoivent des montants qui varient entre 45 000 et 200 000 FCFA.
A en croire Aristide Médénou, les difficultés notées sont relatives aux comptes Mobile money ou Flooz de certains artisans limités par un montant à recevoir. Ces derniers recevront leur complément le plus tôt possible.
D'autres bénéficiaires ont des comptes Mobile money ou Flooz bloqués non activés, ou des comptes au nom d'une autre personne.
Le programme de soutien du gouvernement Talon prend également en compte les entreprises formelles. Le processus est en cours et les entreprises concernées bénéficieront d'un soutien d'un montant de 63,38 milliards de FCFA.
A.A.A
Un voleur de moto a été arrêté dans la nuit de jeudi 09 juillet 2020 à Ahozon Ganhatin, dans l'arrondissement de Pahou. Le présumé voleur a eu la vie sauve grâce aux éléments du commissariat de Pahou. Une enquête est ouverte pour démanteler les autres membres du réseau.
Un maçon a été victime de vol de moto aux environs de 20 heures alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui après avoir effectué quelques travaux dans un domicile. Il aurait vu sa moto trois minutes plus tôt avant le vol. Un périmètre a été défini et une fouille a permis de retrouver la moto cachée dans une brousse.
Vers 23 heures, le présumé voleur revenu sur les lieux a été arrêté par les jeunes du quartier. Roué de coups de bâton et de gourdins, il a avoué être membre d'un réseau de trois bandits. Les deux autres ont pris la fuite au moment de son arrestation.
Les éléments de la Police républicaine du commissariat de l'arrondissement de Pahou sont descendus sur les lieux pour faire le constat.
Une enquête est ouverte pour arrêter les autres membres de ce réseau de braqueurs qui perturbent la quiétude des populations dans l'arrondissement de Pahou et dans les localités environnantes.
A.A.A
Le tribunal de Cotonou a vidé ce jeudi 09 juillet 2020, le 19e dossier inscrit au rôle de la session criminelle. Il s'agit d'un dossier de viol dans lequel un jeune homme a été condamné à 10 ans de prison dont 05 avec sursis.
Selon Frissons Radio, les faits remontent en 2016 où le jeune homme après le décès de son père a eu la chance d'être recueilli par une dame. Mais l'inculpé abuse et enceinte la fille de sa tutrice.
Reconnu coupable de viol, il a été condamné à une peine d'emprisonnement de 10 ans assortie d'un sursis.
A.A.A
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a procédé à l'installation des membres de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin ce jeudi 09 juillet 2020. Le conseil installé est présidé par Chantal Padonou Alladayè depuis les élections ordinales du 27 juin dernier.
L'installation des nouveaux membres de l'Ordre selon le ministre de la santé marque la fin d'une longue période au cours de laquelle l'Ordre national des pharmaciens du Bénin a connu des péripéties peu reluisantes. Le gouvernement souligne-t-il, a édité de nouveaux textes pour la relance d'un Ordre national des pharmaciens du Bénin qui sera appelé à jouer sa partition dans l'accès à la santé publique.
Ce fut l'occasion pour Benjamin Hounkpatin de rappeler que deux décrets régissent désormais l'organisation, le fonctionnement et le régime électoral des instances de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin. « L'autorité de tutelle doit, en plus des pharmaciens élus à l'issu du scrutin sus visés, prendre un arrêté pour nommer 08 pharmaciens qui doivent représenter l'administration au sein des instances de l'ordre national des pharmaciens du Bénin. Ceux-ci viennent s'ajouter aux pharmaciens élus pour former les 04 instances dirigeantes de l'Ordre national des pharmaciens du Bénin », a-t-il expliqué.
L'autorité ministérielle dit être persuadée que les membres installés mesurent à leur juste valeur, l'ampleur de la tâche et les défis qui les attendent par rapport aux actions à mener pour renforcer la contribution de la profession pharmaceutique, à l'amélioration des soins de santé dans le contexte actuel d'une profonde réforme du secteur santé en général, et du sous secteur pharmaceutique en particulier.
F. A. A.