Une délégation du CNPA était au cabinet du ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla ce jeudi 16 juillet 2020. Cinq points étaient au menu des échanges avec le ministre.
Il s'agit entre autres, de l'aide de l'Etat à la presse privée ; de la suspension des médias en ligne ; de la gestion de la campagne exclusivement médiatique au titre des élections communales et municipales de 2020 ; de la révision du code du numérique et le code de l'information et de la communication ; et la carte de presse.
Le ministre de la communication a rassuré la délégation du CNPA de sa disponibilité à travailler avec les faîtières pour le rayonnement de la presse béninoise qui, selon lui, est une fenêtre ouverte sur le monde.
Alain Orounla a par ailleurs rassuré la délégation de son ambition à travailler pour une presse libre. Le gouvernement souligne-t-il, n'a jamais l'intention de faire taire les médias au Bénin.
Le porte-parole du gouvernement exhorte les acteurs des médias à faire preuve de professionnalisme et à améliorer la qualité de leur production.
F. A. A.
Sauvetage d'un jeune homme par les sapeurs-pompiers ce mercredi 15 juillet 2020 au quartier Dogoudo dans la commune d'Allada.
Selon Frissons Radio, un jeune homme de 20 ans tombé dans une fosse de 13 mètres de profondeur a été repêché vivant par les sapeurs-pompiers. Il s'en est sorti avec quelques blessures. La victime a été conduite à l'hôpital pour recevoir des soins.
A.A.A
Des cas positifs de Coronavirus ont été détectés à l'agence BOA de Godomey Togoudo, dans la commune d'Abomey-Calavi. La direction générale de la banque à travers un communiqué a informé la clientèle de la fermeture de cette agence pour compter du mardi 14 juillet dernier.
Selon le communiqué de la direction générale de la BOA, l'agence procédera à la réouverture de ses guichets dans les plus brefs délais après la prise de toutes les mesures sanitaires, notamment la désinfection des locaux afin de garantir à sa clientèle, un service bancaire dans un espace assaini.
La direction générale de la BOA a par ailleurs invité les clients de Togoudo à se rapprocher des agences les plus proches, notamment, Calavi 1, Calavi2, Kpota, et Mènontin pour les opérations courantes et les demandes en cours.
F. A. A.
Coris Bank international poursuit son extension au Bénin avec l'ouverture d'une nouvelle agence à Cotonou, plus précisément au quartier Fidjrossè dans le 12 eme arrondissement.
Coris Bank International Bénin a ouvert ses portes à Fidjrossè, carrefour Adjaha, non loin de la pharmacie Ste Victoire. La Banque offre à sa clientèle des produits et services innovants dont Coris Premium, Coris Wendya et les produits de la Finance Islamique dont elle est pionnière au Benin.
Banque à vision panafricaine, Coris Bank International (CBI) est implantée au Benin depuis 2016. Engagée à servir et à donner satisfaction à ses clients et partenaires, la Banque a pour objectif de perpétuer son développement sur la satisfaction du client, l'innovation, la proximité et la disponibilité. Coris Bank International, La Banque Autrement.
A.A.A
Au cours d'une conférence de presse animée ce jeudi 16 juillet, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a expliqué aux professionnels des médias, les efforts du Bénin pour l'atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) courant l'année 2020.
Selon le ministre d'Etat, l'accès à l'eau potable pour tous, la disponibilité de l'énergie électrique, l'amélioration du cadre de vie des populations sont entre autres les domaines dans lesquels le Bénin a fait des avancées remarquables.
Au-delà d'un objectif des ODD, l'accès à l'eau potable selon le ministre d'Etat, est l'une des priorités des populations pour laquelle le gouvernement ne cesse de travailler. L'énergie électrique est désormais une ressource disponible, et à un coût abordable dans le pays, a-t-il ajouté.
Abdoulaye Bio Tchané a par ailleurs rappelé qu'en 2016, l'électricité produite au Bénin était de 0 mégawatt. « Tout ce que nous consommions comme énergie était importée. Aujourd'hui, nous produisons déjà plus de la moitié de l'énergie que nous consommons et d'ici deux ans, nous allons atteindre littéralement l'autosuffisance », a-t-il annoncé.
La question de la stratégie du Bénin en matière de spatialisation des ODD de manière décentralisée n'a pas été occultée au cours de l'entretien avec les journalistes. Il en est de même des messages passés par le Bénin le 13 juillet 2020 au forum politique de haut niveau relatif à la mise en œuvre des ODD, et dont les travaux se sont déroulés par visioconférence.
F. A. A.
La promotrice du restaurant Chez Léa sis à Ganhi devant la Ccib n'est plus. Selon les informations, elle aurait succombé à une insuffisance rénale. Elle souffrait de diabète. La date de son inhumation n'est pas encore fixée, selon des sources proches de sa famille.
D. M.
Le directeur général de l'Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI), Ouanilo Fagla Medegan a ouvert ce mercredi 15 juillet 2020, les travaux d'un atelier sur la protection des données au profit des fonctionnaires de l'agence, des magistrats et des fonctionnaires de la Police. L'objectif de ces assises qui se tiennent au Bénin et au Burkina Faso, est d'outiller les acteurs intervenant dans la lutte contre la cybercriminalité, conformément aux instruments juridiques internationaux, les droits fondamentaux de l'Homme et les bonnes pratiques.
Dans son allocution, le directeur général de l'ANSSI, Ouanilo Fagla Medegan a remercié le Conseil de l'Europe et INTERPOL qui ont facilité l'organisation de l'atelier. Il n'a pas manqué de rappeler les réformes majeures qui ont été opérées dans le secteur du numérique conformément à la vision du chef de l'État qui consiste à ‘'transformer le Bénin en une plateforme de services numériques de l'Afrique de l'Ouest pour l'accélération de la croissance et l'inclusion sociale''.
Le directeur général de l'ANSSI a cité entre autres, le vote et la promulgation de la loi portant code du numérique en République du Bénin, l'approbation de la stratégie nationale de sécurité numérique et son plan d'actions 2020-2022.
A travers le chef de coopération à la délégation de l'Union Européenne au Bénin, Ruben Alba Aguilera, le Conseil de l'Europe a réitéré son engagement à soutenir le Bénin sur la thématique.
Prévus pour durer trois jours, les travaux de cet atelier seront l'occasion pour les fonctionnaires de l'ANSSI, les magistrats (du parquet et du siège) en fonction à la CRIET et dans les tribunaux ainsi que les fonctionnaires de la Police Républicaine en service à l'Office Centrale de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), de renforcer leurs capacités dans le domaine de l'investigation numérique.
De façon spécifique, il sera question pour ceux-ci, de comprendre les évolutions récentes en Europe en matière de protection des données et l'impact direct sur les organisations internationales ; d'échanger de vues sur les défis que soulèvent les législations nationales, régionales et internationales en matière de protection des données, en particulier dans le domaine de la cybercriminalité ; de familiariser les participants avec les capacités globales d'INTERPOL mis à la disposition de ses pays membres.
F. A. A.
Quelques jours après la clôture de la 2ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale mardi 14 juillet dernier, les députés de la 8ème législature vont retrouver le chemin de l'hémicycle lundi 20 prochain dans le cadre des travaux de la 3ème session extraordinaire de l'année 2020.
Au total, 12 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session.
Il s'agit entre autres, de l'examen en deuxième lecture du projet de loi portant secret-défense ; du projet de budget de l'institution au titre de l'année 2021 ; de la désignation des représentants du parlement au sein du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi).
Les députés examineront au cours de cette session extraordinaire, le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement des entreprises publiques en République du Bénin ; du projet de loi portant modification de la loi n°2020-19 du 3 juillet 2020 portant statut spécial des Forces armées béninoises (Fab) ; du projet de loi portant modification de la loi n°2018-17 du 25 juillet 2018 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; du projet de loi portant révision de la loi n°2017-04 du 19 octobre 2017 portant Code des marchés publics ; du projet de loi modifiant la loi n°2001-37 du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin telle que modifiée par la loi n°2016-15 du 28 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°2012-15 du 18 mars 2013 portant Code de procédure pénale en République du Bénin.
F. A. A.
Depuis le 08 juillet dernier, difficile de retrouver les traces du régisseur du Cos-Lépi, Rafiou Sorokou. Lors d'une mission de contrôle composée des auditeurs de l'Inspection générale des finances (IGF), de la Brigade économique et financière (BEF), et des huissiers de justice, l'intéressé aurait dit aux gens de revenir à 15h, le temps pour lui de réunir certains documents.
Mais contre toute attente, Rafiou Sorokou est resté introuvable depuis cette date. Toutes les tentatives pour le joindre au téléphone sont restées vaines.
Une information confirmée par le président du Cos-Lépi, Jérémie Adomahoun. « Je ne sais même pas ce qui serait reproché au sieur. C'est lui qui n'est pas là. Je ne sais pas pourquoi, il ne veut pas répondre à l'invitation de l'IGF », a-t-il confié.
Le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Lépi affirme ne pas savoir avec exactitude le montant soustrait des caisses de l'institution, ni le degré de responsabilité du régisseur. « Je ne veux pas me hasarder en toute responsabilité à avancer des chiffres devant la presse. Je préfère que la justice finisse son travail pour nous dire ce qu'il en est », a indiqué Jérémie Adomahoun.
Suite à un audit du ministère de l'économie et des finances, des malversations financières auraient été observées au Cos-Lépi. D'où la mission de contrôle diligentée. Le montant distrait n'est pas encore connu.
Rafiou Sorokou est régisseur du Cos-Lépi depuis le mandat de Sacca Lafia.
F. A. A.
Le département du Plateau enregistre 96 sujets atteints du Covid-19. C'est ce qu'a notifié ce mercredi 15 juillet 2020, le directeur départemental de la santé du Plateau, Hippocrate Fatembo à la conférence administrative départementale.
Selon le directeur départemental de la santé (DDS) du Plateau, Hippocrate Fatembo rapporté par l'ABP, au nombre des 96 cas confirmés au moins 50 sont déjà guéris. Les autres sujets atteints sont sous traitement.
S'agissant du dispositif de surveillance mis en place pour lutter contre la Covid-19, il a souligné que « la couverture géographique est assurée par toutes les formations sanitaires publiques, les deux hôpitaux de zone du Plateau et huit cliniques privées ».
« Cinq sites de tri et de dépistage sont aussi disponibles dans le département et par commune où tout individu désireux de faire le dépistage peut s'y rendre pour pouvoir faire le dépistage », a informé Hippocrate Fatembo.
À cela s'ajoutent les postes de surveillance sanitaire d'Illara dans la commune de Kétou et d'Igolo dans la commune d'Ifangni qui ont également la capacité de prise en charge.
Le directeur invite la population au respect des gestes barrières à savoir le port de masque, le lavage systématique et régulier des mains et la distanciation sociale d'au moins 1 mètre.
A.A.A
Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) n'a plus la majorité absolue selon les résultats proclamés au terme des dernières élections communales et municipales. Et pour cause, la Cour suprême vient d'invalider le poste d'un conseiller communal de ce parti.
Selon une décision rendue par la Cour suprême dans la soirée de ce jeudi 16 juillet 2020, un conseiller communal du parti FCBE a perdu son siège. Réduit désormais à 16 sur 32, les FCBE n'auront plus le contrôle de la mairie de Parakou.
Par conséquent, l'élection du maire Aboubacar Yaya et des chefs d'arrondissements est désormais remise en cause. La Cour suprême ayant ordonné de reprise des élections dans 15 jours. Faute de majorité, le maire Aboubacar Yaya va perdre son poste de maire.
F. A. A.
Afin d'offrir à sa clientèle des solutions adaptées à leurs besoins, Coris Bank International propose des produits d'exception tels que le compte CORIS PREMIUM.
De type nouveau, CORIS PREMIUM est un compte courant qui combine les attributs fonctionnels d'un compte chèque avec les avantages financiers d'un compte épargne.
Destiné aux personnes physiques, CORIS PREMIUM est un compte chèque rémunéré à un taux exceptionnel de 4% l'an.
La rémunération du compte obtenue à partir d'un solde minimum de 5 000 001 FCFA est semestrielle et est virée sur ledit compte au début du semestre suivant. A partir d'un solde minimum de 2 000 000 FCFA, le compte Coris Premium est exonéré des frais de gestion.
Pour un solde inférieur à 2 000 000 FCFA, le compte CORIS PREMIUM devient un compte courant ordinaire avec le paiement des frais de gestion mensuels.
Le coût des agios forfaitaires, s'il est applicable, est de 1650 FCFA HT par mois.
Souplesse de gestion et des avantages exceptionnels
Le compte CORIS PREMIUM offre au client une souplesse de gestion et plusieurs avantages. Il s'agit entre autres d'un taux de rémunération préférentiel ; des intérêts reversés semestriellement ; un nombre de retraits illimité et sans pénalité ; un plafond de rémunération non limité et approvisionnement par dépôt d'espèces, virements, remises de chèques, transferts reçus.
Avec le compte Coris Premium, il n'y a pas de frais sur mouvements débiteurs ni de frais de tenue de compte.
Le titulaire du compte a également la possibilité de nantir son avoir pour bénéficier d'un crédit sur son compte courant ou société.
Le compte CORIS PREMIUM , c'est aussi des conditions souples d'accès au crédit.
Pour avoir un compte CORIS PREMIUM, il suffit juste de signer la convention d'ouverture de compte en agence et joindre les pièces telles que : une copie de la Carte Nationale d'Identité ou du Passeport en cours de validité ; une attestation de résidence ou une facture (Electricité, Eau ou Téléphone au nom du titulaire du compte ; 02 photos d'identité récentes et du même tirage et un formulaire de demande d'ouverture disponible en agence.
A.A.A
Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain, a remporté, dans le cadre de l'édition 2020 des Prix Euromoney pour l'Excellence, le prix très convoité de La Meilleure Banque Africaine en matière de Responsabilité Sociétale d'Entreprise. Euromoney reconnaît Ecobank comme acteur majeur de la durabilité et des partenariats y afférents. Cette distinction reconnaît par ailleurs la banque pour son impact probant en matière sociale et environnementale en Afrique.
Carl Manlan, directeur des opérations de la Fondation Ecobank, a déclaré : « A Ecobank, nous nous appuyons sur nos capacités humaines et nos ressources essentielles pour œuvrer en harmonie avec des partenaires pour la transformation de l'Afrique. Nous sommes passionnés par la conception conjointe de partenariats pour conduire le changement au sein des communautés à travers notre empreinte panafricaine. Le prix Euromoney pour l'excellence reconnaît notre collaboration avec les communautés africaines et des partenaires qui partagent la même vision. »
Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank, a déclaré : « La Fondation Ecobank effectue un travail remarquable en respectant son engagement à améliorer la qualité de vie des populations sur l'ensemble du continent africain. La Fondation devrait à juste titre être fière de son impact incessant et de la réelle différence qu'elle marque dans de nombreuses régions du continent. A travers la Fondation, notre Groupe met à profit ses ressources et ses capacités pour contribuer au développement économique et social de l'Afrique. »
La responsabilité citoyenne de Ecobank se focalise principalement sur les trois domaines clés que sont la santé, l'éducation et l'inclusion financière. Quelques exemples de partenariats récents :
• Une Campagne de trois ans initiée par Ecobank pour sensibiliser aux maladies non transmissibles (MNT) et éduquer les communautés en fournissant des informations essentielles sur les changements alimentaires et de style de vie nécessaires pour aider à prévenir les MNT telles que le cancer et le diabète. La Journée Ecobank est la journée communautaire bénévole de la banque, visant à aider les couches les plus vulnérables de nos communautés locales.
• Le Prix du Président du Groupe Ecobank pour le développement durable souligne le rôle de la banque dans la conception de solutions innovantes, reproductibles et évolutives conduisant à un changement environnemental et social durable, dans les pays d'implantation. Ecobank Togo est le lauréat de 2020 pour son soutien aux efforts du gouvernement pour fournir de l'électricité à 300 000 ménages et entreprises rurales, grâce à des kits d'énergie solaire.
• Le rétablissement de la santé des économies africaines est vital et en ce sens, Ecobank a contribué à hauteur d'environ 3 millions de dollars EU, en numéraires, matériel de santé et fournitures médicales. Ecobank a en outre déployé ses capacités financières en faveur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l'Union africaine pour permettre à toute personne sur le continent africain et dans la diaspora de faire un don pour participer à la riposte panafricaine contre la Covid-19.
• Au début de ce mois, Ecobank a lancé son initiative « Zéro Palu – Les entreprises s'engagent ». Lancé en partenariat avec Speak Up Africa, ce projet vise à éliminer le paludisme en Afrique grâce à des actions dirigées par le secteur privé en vue d'accroître les niveaux de financement et la prise de mesures plus solides et mieux ciblées pour soutenir les programmes nationaux de lutte contre le paludisme.
A propos d'Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI') est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14.800 personnes au service de plus de 23 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan.
La sphère politique béninoise sera enrichie dans les prochains jours par la naissance d'une nouvelle formation politique. « Les démocrates », c'est le nom du tout nouveau parti dont le processus de création est en cours, et sera porté très prochainement à la connaissance du public. L'objectif de ce parti opposé aux idéaux du Nouveau Départ et de la Rupture, est de provoquer l'alternance au sommet de l'État à l'issue de la présidentielle de 2021.
De sources concordantes, la collecte des dossiers des membres fondateurs par commune est déjà faite, et la cellule de centralisation chargée de leur étude est à pied d'œuvre pour transmission au ministère de l'intérieur et de la sécurité publique.
“Les Démocrates” selon nos sources, seront dirigés par trois grandes instances. Il s'agit entre autres, du Conseil supérieur, du Bureau exécutif national et enfin du Bureau politique. Ces trois instances seront chapeautées par de grands ténors de la politique béninoise.
Selon les mêmes sources, les anciens présidents de la République, Nicéphore Soglo et Boni Yayi en posture de sages, siégeront au sein du Conseil supérieur avec pour rôle, de faire rayonner ce parti de par leurs expériences politiques.
Comme le conseil supérieur, le bureau politique et le bureau exécutif, seront meublés d'anciens ministres, députés et maires. Ces deux instances seront chargées des questions et stratégies politiques du parti.
Pour le contrôle du bureau exécutif et celui exécutif, on cite déjà des noms d'acteurs politiques tels que Eric Houndété, ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, et de Noureni Atchadé, ancien député.
Celui d'entre eux qui réussira à prendre le contrôle de l'une de ces deux instances, sera sans nul doute, la figure de proue du parti.
F. A. A.
Le dossier Icc Services et consorts a connu un nouveau rebondissement cette semaine avec la libération des responsables de cette structure illégale de placement d'argent. Invité sur Fraternité FM, le président de l'Association de défense des droits des spoliés de Icc Services, Hermann Mèton a donné son point de vue.
Hermann Mèton dit ne pas être surpris par la libération des responsables de cette structure. Depuis l'année 2010 que l'affaire a éclaté et que les responsables avaient été placés sous mandat de dépôt, c'était prévisible que d'un moment à l'autre, ils allaient recouvrer leur liberté, a expliqué le porte-parole des épargnants. A l'en croire, les spoliés de Icc Services n'ont plus rien à voir avec ces responsables, qu'ils soient en détention ou non. Etant donné que la justice a été saisie du dossier, et rendu son verdict, les spoliés, souligne Hermann Mèton, n'ont plus rien à voir avec les responsables de Icc Services.
Le problème au niveau des spoliés, selon lui, c'est comment orienter les différentes luttes après le procès pour que le remboursement soit effectif. « La mise en liberté de ces responsables n'est pas conditionnée par le remboursement », a précisé le président de l'Association de défense des droits des spoliés de Icc Services.
17 mois après le procès à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) poursuit-il, on devrait nommer quelqu'un à la Caisse de dépôt et de consignation au niveau de la juridiction spéciale. Le rôle de ce dernier selon Hermann Mèton, était de s'occuper des fonds, mais sa nomination n'avait pas été faite. Des plaidoyers ont été alors faits à l'endroit du président, les juges et certaines autorités à cet effet ; et c'est des mois après que le gestionnaire de cette caisse a été nommé, a-t-il expliqué.
Suivant la procédure définie, rappelle-t-il, on devrait convoyer les fonds au niveau de la caisse de dépôt et de consignation de la CRIET.
Hermann Mèton souligne que les avocats ont continué leur travail au niveau de l'Agent judiciaire du Trésor (AJT) en ce qui concerne les procédures à conduire afin que tous les fonds qui séjournent au Trésor public soient convoyés à la Caisse de dépôt et de consignation de la CRIET. Une fois que cela sera fait, on pourra procéder au remboursement des spoliés, a-t-il rassuré.
Pour le président de l'Association de défense des droits des spoliés de Icc Services, la procédure au niveau de l'Etat et des différentes institutions étant lourde, les spoliés continuent de mener les démarches pour ne pas être fatigués.
Il y a 10 jours, rappelle-t-il, la CRIET a fini sa session criminelle alors que c'est au cours de cette session que ceux qui n'avaient pas pu déposer à la barre durant le procès, devraient être fixés sur leur sort.
Selon Hermann Mèton, il s'agit d'un dossier volumineux. Tout le travail n'est pas encore terminé en raison d'une autre procédure au niveau du notaire, afin que tout soit mis à la disposition de la juridiction spéciale pour que la Cour les prenne en compte au cours de la session criminelle, qui a pris fin il y a quelques jours, a-t-il expliqué.
L'espoir est permis
Selon Hermann Mèton, les spoliés de Icc Services doivent garder espoir. « Un jour, une décision sera rendue et ils seront fixés sur leur sort et on leur dira d'aller se présenter quelque part pour chercher leurs sous, même si ce n'est pas la totalité », a-t-il rassuré.
Au départ, fait savoir le président de l'Association des spoliés de Icc Services, il y a des gens qui n'avaient pas cru mais finalement, le dossier a été enrôlé. L'argent qui séjourne dans les caisses et les biens à réaliser appartiennent aux spoliés, a soutenu Hermann Mèton.
Au sujet du montant et du nombre de spoliés, il a préféré gardé le silence faute de chiffres sûrs.
Icc Services est l'une des structures illégales de placement d'argent ayant fait perdre à des milliers Béninois leur épargne.
Après l'éclatement de l'affaire dans les années 2010, les responsables de cette structure ont été placés sous mandat de dépôt. Après le procès à la CRIET, ceux qui étaient en détention depuis 10 ans ont commencé à recouvrer leur liberté. Ce qui a suscité des interrogations au niveau des spoliés qui se posent encore la question de savoir s'ils pourront un jour, entrer en possession de leurs fonds.
F. A. A.
Une opération de récupération des malades mentaux errants a débuté ce mardi 14 juillet 2020 à Parakou. 26 malades mentaux ont été conduits au centre Saint Camille de Djougou.
L'opération a été conduite par le Fonds d'appui à la solidarité nationale, une direction sous tutelle du ministère des affaires sociales et de la microfinance. 26 malades mentaux errants ont été récupérés et pris en charge au centre Saint Camille de Djougou.
Lancée en novembre 2019 à Cotonou, l'opération a pour but de permettre aux malades mentaux de bénéficier d'une prise en charge thérapeutique adéquate pour la restauration de leur dignité. Cette opération va s'étendre aux autres villes du septentrion.
A.A.A
Le processus de restitution des biens culturels par la France au Bénin suit son cours. Ce mercredi 15 juillet 2020 en Conseil des ministres, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères et la ministre de la Culture ont présenté un projet de loi relatif à la restitution de vingt-six œuvres du trésor royal d'Abomey au Bénin.
Selon le projet de loi, la France va restituer à la République du Bénin, vingt-six œuvres du trésor royal d'Abomey, conservées par le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à la suite de leur don aux collections nationales par le Général Alfred Dodds (1842-1922). Le projet de loi prévoit un délai maximal d'une année pour la remise, par les autorités françaises, de ces œuvres.
La restitution des biens au Bénin s'inscrit « dans une démarche globale de refondation du partenariat culturel entre la France et l'Afrique, qui repose notamment sur le transfert d'expertise et de savoir-faire en matière patrimoniale ».
Un programme de travail conjoint avec le Bénin a été signé par les deux parties à Cotonou le 16 décembre 2019. Il permettra d' « approfondir le dialogue sur les différents aspects de la coopération culturelle franco-béninoise (formation des experts, création de filières professionnelles, échanges d'expertises, soutien financier à la création ou à la rénovation de musées, etc.), destinée à représenter une référence en matière patrimoniale.
A.A.A
Dans un entretien paru dans le média suisse « Tribune de Genève », le ministre Affaires étrangères et la coopération du Maroc Nasser Bourita s'est prononcé sur les accusations infondées d'espionnage lancées par Amnesty International.
« Loin d'être dans une dynamique de dialogue, ils ont mené une véritable campagne médiatique sur la base d'accusations infondées, induisant plusieurs médias et journalistes dans l'erreur », a notifié M. Bourita dans un entretien au journal suisse « Tribune de Genève ».
Le ministre explique que l'organisation non gouvernementale a « tenté de faire le lien dans leur document entre le Maroc et NSO ». Or poursuit-il aucune évidence ne vient établir et prouver un quelconque lien. « Et jusqu'à présent, les semaines passent sans qu'ils ne puissent étayer leurs dires par des données vérifiables ou des preuves. Ils affirment que seuls les États peuvent pirater les téléphones en utilisant les réseaux qu'ils contrôlent via les opérateurs de téléphonie. Mais aujourd'hui, les appareils qui permettent d'imiter le signal des réseaux et de pirater les téléphones mobiles sont vendus en ligne, » a indiqué le ministre Affaires étrangères du Maroc.
Nasser Bourita a également relevé le ton utilisé par Amnesty International dans les publications et les tweets. « Nous ne pensons pas que le ‘'name and shame'' soit la meilleure manière de faire progresser les choses, si tenté soit-il que c'est là l'objectif », a-t-il déclaré.
Amnesty International n'apporte aucune preuve
Dans un rapport publié le 22 juin dernier, Amnesty International
a affirmé que l'État marocain a espionné le journaliste Omar Radi ainsi que plusieurs autres journalistes. L'enquête d'Amnesty international avance que le Maroc a piraté le téléphone du journaliste Omar Radi avec un logiciel espion, ‘'Pegasus'' développé et commercialisé par NSO Group, une société israélienne.
Les autorités marocaines ont réfuté catégoriquement ces allégations infondées et demandé à l'ONG des preuves dans une réponse officielle détaillée. Selon Bourita, le Maroc attend de l'organisation « un rapport détaillé étayant les allégations d'espionnage ». « Nous avons requis un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware, afin que les autorités marocaines compétentes puissent faire leur contre-enquête en bonne et due forme. Car tout un travail s'impose afin de comprendre comment le piratage a pu se faire », a-t-il notifié.
A l'en croire, si quelqu'un écoute les citoyens, a fortiori quelqu'un d'externe, il est important de savoir de qui il s'agit.
« Aujourd'hui, force est de constater qu'Amnesty n'est pas en mesure d'apporter la moindre preuve », renseigne le ministre.
En mai 2019, Amnesty International a annoncé le dépôt d'un recours devant un tribunal du district de Tel Aviv pour que les activités de la société israélienne NSO soient contrôlées.
Lundi dernier, le tribunal de Tel-Aviv a rejeté la plainte déposée par Amnesty contre l'entreprise NSO en justifiant cette décision par l'incapacité d'Amnesty à prouver que le logiciel était utilisé par leur gouvernement. Il s'agit selon le ministre d'un autre cas où Amnesty parle sans preuves. Tout cela fait planer de sérieux doutes sur leur méthodologie. Et le Maroc ne cédera pas à ce chantage, a affirmé Bourita.
Le chef de la diplomatie souligne que les réformes entreprises par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme ont été empreintes de courage et d'ouverture.
Pour lui, le Maroc ne « fait que demander des preuves, ou des excuses » à Amnesty International. « Notre trajectoire n'est pas parfaite mais nous avançons sereinement par rapport aux attentes de nos citoyens. Cependant, le Maroc est en droit de souhaiter une interaction fondée sur le respect, et c'est ce que nous exigeons d'Amnesty », a déclaré le ministre Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita.
A.A.A
« À Ouagadougou en 2017, j'ai pris un engagement pour la jeunesse africaine : qu'elle ait la possibilité d'accéder à son patrimoine, à son histoire, en Afrique. Je l'ai confirmé en Conseil des ministres ce matin : la France va restituer des biens culturels au Bénin et au Sénégal », c'est le message émouvant que le président français, Emmanuel Macron a laissé sur sa page Facebook ce mercredi 15 juillet au terme des travaux en Conseil des ministres.
En visite au Burkina-Faso en 2017, le président français avait promis la restitution des œuvres d'art au Bénin et au Sénégal. Cette promesse faite il y a environ trois ans, a été marquée par un acte fort ce mercredi 15 juillet 2020 en Conseil des ministres. Il s'agit de l'adoption par le gouvernement français d'un projet de loi relatif à la restitution de biens culturels à ces deux pays.
Ledit projet de loi prévoit un délai maximal d'un an pour la remise, par les autorités françaises, de ces œuvres.
Au total, 26 œuvres du trésor royal d'Abomey, conservées par le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à la suite de leur don aux collections nationales par le Général Alfred Dodds (1842-1922) seront restituées au Bénin.
F. A. A.