Par Rouba El Husseini et Tony Gamal-Gabriel
Les forces arabo-kurdes ont resserré l’étau sur l’ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l’est syrien, où les combats se poursuivent lundi au terme d’une nuit de bombardements intenses leur ayant permis de progresser en territoire djihadiste. Soutenues par les raids aériens d’une coalition internationale conduite par les Etats-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants arabes et kurdes, tentent depuis des semaines de déloger les derniers djihadistes de ce village de la province orientale de Deir Ezzor, non loin de la frontière irakienne.
Lundi matin, les combats se sont poursuivis dans le secteur, les FDS confortant, en parallèle, des positions acquises la veille à la faveur de combats et de frappes intenses. «Nos forces ont progressé mais les affrontements se poursuivent», a indiqué à l’AFP Jiaker Amed, un porte-parole des FDS. «Nos forces ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments (de l’EI). Elles ont continué de progresser ce (lundi) matin et encerclent désormais Daech depuis trois axes, le quatrième étant le fleuve» Euphrate, a précisé un responsable des FDS, utilisant l’acronyme arabe pour désigner l’EI. Au sommet d’une colline surplombant le bastion de l’EI, une journaliste de l’AFP peut entendre le crépitement des mitrailleuses et les fortes explosions d’obus atterrissant sur la poche djihadiste, réduite à un petit campement de tentes et à des tunnels.
Des hommes, probablement des djihadistes, se déplacent rapidement à l’intérieur du réduit, enveloppé en grande partie d’un nuage noirâtre. Accroupis derrière les rochers, les combattants des FDS ouvrent le feu sur les djihadistes visibles aux abords du camp, a-t-elle rapporté. Dans un tweet posté dimanche soir, le porte-parole des FDS, Mustafa Bali, a affirmé que les forces antidjihadistes ont conquis «plusieurs positions de l’EI» et «détiennent désormais plusieurs positions à l’intérieur du camp». Les frappes se sont intensifiées en début de soirée, selon une équipe de l’AFP, qui a fait état de «tirs nourris et de fortes explosions».
«Approche méthodique»
«L’offensive terrestre des FDS a été très efficace», s’est félicité lundi le porte-parole de la coalition antidjihadistes, Sean Ryan. «Les FDS continuent d’adopter une approche méthodique pour rayer le dernier territoire contrôlé par Daech» de la carte, a-t-il affirmé à l’AFP. L’assaut final des forces anti-EI, décrété le 9 février, s’inscrit dans le cadre d’une offensive lancée en septembre dernier, qui a permis d’acculer progressivement les djihadistes dans un ultime périmètre au bord de l’Euphrate. Mais l’opération a été maintes fois suspendue ou ralentie par l’évacuation de dizaines de milliers de personnes de la poche djihadiste. Durant le week-end, quelques dizaines de personnes ont été évacuées ou ont pris la fuite, mais le flot de départs a nettement diminué comparé aux semaines précédentes. Dimanche, le porte-parole des FDS Kino Gabriel a affirmé que quelque «5.000 personnes» se trouveraient encore dans le réduit djihadiste, et n’a pas voulu avancer de calendrier précis pour la fin de l’offensive.
Quelques 64.000 personnes ont déjà quitté l’enclave de l’EI depuis janvier, selon les FDS, parmi lesquelles se trouvent 5.000 djihadistes arrêtés après leur reddition. La plupart des évacués sont transférés vers le camp d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, où des dizaines de milliers de personnes sont entassées dans des conditions particulièrement rudes, selon plusieurs ONG.
L’EI avait proclamé en 2014 un «califat» sur de vastes régions conquises à cheval entre la Syrie et l’Irak avant que son territoire ne se réduise comme peau de chagrin.
Sa défaite à Baghouz doit constituer la fin officielle de son «califat», mais le groupe a déjà entamé sa mue en organisation clandestine.
La guerre en Syrie, qui est entrée dans sa neuvième année, a déjà tué plus de 370.000 personnes, selon un dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), et déplacé plusieurs millions d’autres.
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Par Saïd MEKKI
«En principe, tous les joueurs sélectionnés vont disputer les deux matchs contre la Gambie et la Tunisie», a indiqué le sélectionneur national, Djamel Belmadi, lors de sa dernière conférence de presse.
La sélection algérienne de football a entamé hier son stage de préparation au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa en vue de la préparation des deux matchs contre la Gambie (Elimiantoires CAN-2019) et la Tunisie (amical). Ce stage prendra fin le 27 mars courant. Ainsi, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a fait appel à 26 joueurs en prévision de ces deux rendez-vous, programmés les 22 et 26 du mois en cours au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Les joueurs ont rejoint, hier, le CTN. Et comme tous venaient de disputer des matchs avec leurs équipes respectives, il était tout à fait logique que le sélectionneur en chef et son staff aient programmé une séance de décrassage à partir de 17h.
Un véritable test pour les joueurs
Mais c’est dès aujourd’hui que les choses très sérieuses commencent pour les 26 joueurs choisis par Belmadi, surtout que ce dernier a affirmé lors de sa dernière conférence de presse qu’il s’agira d’un véritable test avant d’arrêter la liste définitive pour la CAN-2019 en Egypte au mois de juin prochain. Avant ce match face à la Gambie, les Verts, qui trônent en tête du groupe D (10 points) sont déjà qualifiés pour le tournoi continental. Le second billet se jouera entre la Gambie, le Bénin et le Togo. La Gambie qui partage la troisième place avec le Togo (5 points) est condamnée à s’imposer contre l’Algérie pour espérer se qualifier.
Le Togo doit gagner contre le Bénin (2e avec 7points) alors que son adversaire pourrait se contenter d’un nul pour aller à la phase finale CAN-2019. C’est dire qu’en réalité, ce match est sans enjeu pour les Verts en matière de résultat technique, mais «ce serait un véritable test pour les joueurs afin de montrer ce dont ils sont capables et ainsi pouvoir peut-être faire partie des joueurs devant participer à la phase finale de la CAN2019 qui aura lieu en Egypte du 21 juin au 19 juillet». D’ailleurs, Belmadi a bien précisé qu’en principe «tous les joueurs sélectionnés doivent disputer les deux matchs contre la Gambie et la Tunisie». «Ils seront partagés en deux groupes et il y aurait deux équipes différentes dans les deux rencontres», a-t-il tenu à préciser.
Match d’application aujourd’hui
Le staff technique national va diviser les 26 joueurs en deux groupes pour un match d’application aujourd’hui. A l’issue de ce match d’application, Djamel Belmadi choisirait son «onze» rentrant pour le premier match contre la Gambie. Les joueurs qui seront alignés dans cette première rencontre doivent montrer qu’ils méritent bien leur place en sélection. Mais, il faut reconnaître qu’en face d’eux, ils auront une équipe gambienne décidée à jouer à fond ce match décisif pour elle, car seule une victoire lui permettrait de se qualifier à la phase finale de la CAN avec l’Algérie. C’est la raison pour laquelle justement Belmadi a insisté en indiquant que ce serait «un véritable test pour les joueurs». Quant au deuxième groupe qui ne serait pas de cette partie, il sera aligné lors du second match amical face à la sélection tunisienne, le 26 du mois en cours, toujours au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
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Par O. HIND
Ce sont 90 pays qui prennent part cette année à la 58ème Biennale de Venise 2019 qui aura lieu du 11 mai au 11 novembre 2019.
L’Algérie en fait partie et ce pour la première fois à l’instar du Ghana, de Madagascar et du Pakistan notamment. La partie algérienne, qui aura ainsi son propre pavillon, est présentée sous un thème qui sonne fort «Time to shine bright» (le temps pour briller). Les artistes algériens participants sont Zoubir Hellal comme commissaire d’expo, représentant aussi du Conseil national des arts algérien. Figurent sur cette liste les artistes algériens comme suit: Amina Zoubir, Oussama Tabti, Rachida Azdou et enfin Hamza Bounoua. Intitulé «Puisses-tu vivre à une époque intéressante» cette Biennale de Venise est organisée par Ralph Rugoff, directeur de la galerie Hayward à Londres.
L’exposition se développera du Pavillon central (Giardini) à l’Arsenal et comprendra 79 artistes du monde entier. «La liste compte 13 artistes d’origine africaine, dont Njideka Akunyili Crosby, Michael Armitage, Arthur Jafa, Kahlil Joseph, Tavares Strachan, Julie Mehretu, Zanele Muholi, Henry Taylor et Kemang Wa Lehulere.» peut -on lire sur la page Web de l’événement. La République dominicaine et la République du Kazakhstan participent pour la première fois à la Biennale Arte avec son propre pavillon national.
Dans un communiqué, le curateur Ralph Rugoff s’est demandé si «pour vivre dans une époque intéressante cela comprendrait des oeuvres reflétant les aspects précaires de la vie actuelle, y compris les différentes menaces pesant sur les traditions, institutions et relations essentielles de«l’après-guerre». Il reconnaîtra d’emblée que «l’art n’exerce pas ses forces dans le domaine de la politique. Par exemple, l’art ne peut endiguer la montée des mouvements nationalistes et des gouvernements autoritaires dans différentes parties du monde, ni atténuer le sort tragique des personnes déplacées à travers le monde (dont le nombre représente maintenant près de 1% de la population mondiale).»
Et de renchérir: «Mais de manière indirecte, l’art pourrait peut-être servir de guide pour savoir comment vivre et penser à une«époque intéressante». La 58e exposition internationale d’art n’aura pas de thème en soi, mais mettra en évidence une approche générale faite de l’art, et d’une vision de la fonction sociale de l’art une conception qui englobe à la fois le plaisir et la pensée critique.» et de préciser: «L’exposition mettra l’accent sur le travail d’artistes qui remettent en question les habitudes de pensée existantes et ouvrent nos lectures d’objets et d’images, de gestes et de situations.
Cet art découle d’une pratique consistant à entretenir de multiples perspectives: à garder à l’esprit des notions apparemment contradictoires et incompatibles et à jongler avec diverses manières de donner un sens au monde.
Les artistes qui pensent ainsi offrent des alternatives à la signification de prétendus faits en suggérant d’autres moyens de les relier et de les contextualiser.
Animés par une curiosité sans bornes et un esprit vif, leur travail nous incite à regarder de travers toutes les catégories, concepts et subjectivités indiscutables. Il nous invite à considérer de multiples alternatives et des points de vue inconnus, et à discerner comment l’ordre est devenu la présence simultanée de divers ordres.».
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Par Mohamed BENHAMLA
Malgré l’amertume de ce sort, tout le monde tire le chapeau à cette jeune et inexpérimentée équipe du NAHD, qui a forcé le respect en tenant la dragée haute à des équipes habituées des compétitions continentales.
La déception était très grande dans la famille du NA Hussein-Dey après la fin de l’aventure de l’équipe drivée par Meziane Ighil en coupe de la CAF. A l’occasion de la 6e et dernière journée de la phase des poules de cette compétition, les Sang et Or étaient contraints de l’emporter face aux Egyptiens du Zamalek, avant-hier, pour valider leur qualification en quarts de finale. Au finish, ils n’ont pu réaliser cet exploit, se contentant d’un match nul et vierge devant des gradins presque vides du stade du 5-Juillet d’Alger.
Malgré l’amertume de ce sort, tout le monde tire le chapeau à cette jeune et inexpérimentée équipe du NAHD, qui a forcé le respect, en tenant la dragée haute à des équipes habituées des compétitions continentales.L’amertume était grande en raison, surtout, du fait qu’il y avait de la place pour mieux faire, face à une équipe égyptienne qui a évité de prendre trop de risques, en adoptant une tactique ultradéfensive. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, car Landry Ntankeu, Abderrahmane Yousfi et Naoufel Khacef, pour ne citer que ces joueurs, se sont créé plusieurs occasions qui auraient pu donner une autre tournure à cette rencontre et réservé un sort bien meilleur aux Algériens.
Il y a lieu de relever, aussi, les choix tactiques du staff technique, avec un placement «incompréhensible» des joueurs sur le terrain, ce qui a fait que le Camerounais Ntankeu était isolé en pointe de l’attaque, ne constituant, de ce fait, aucun danger sur le portier adverse. Aussi, et à l’annonce de la liste du «onze» rentrant, d’aucuns ne sont arrivés à expliquer le choix de Ighil d’avoir laissé Chemseddine Harrag sur le banc des remplaçants.
Pourtant, le joueur en question constitue la plaque tournante de son équipe. La preuve, le jeu des siens a complètement changé après son incorporation en début de la seconde période à la place de Malik Raïh. «Dans l’ensemble, je suis satisfait du rendement de mon équipe, et tout ce que j’espère à présent, c’est que cette élimination ne pèsera pas sur le moral des joueurs au point de perturber la suite de leur parcours», a déclaré Meziane Ighil à la fin de ce match. C’est que l’équipe est encore engagée en championnat, où elle cherche à terminer dans une place qualificative à une compétition internationale la saison prochaine.
En coupe d’Algérie, les Sang et Or seront appelés à disputer, le 28 du mois courant, le match retour des quarts de finale face aux voisins et rivaux du CR Belouizdad, après avoir remporté la première manche par la plus petite des marges. Cette équipe du NAHD, s’accorde-t-on à dire, a du caractère et il ne faut surtout pas l’enterrer. A bon entendeur…
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Par Kamel BOUDJADI
La JSK est revenue bredouille de Médéa, battue par l’OM (1-0). Si du point de vue technique, la confrontation n’avait rien d’attirant ni de spécial, il n’en est pas de même des réactions d’après-match.
Les dirigeants de la JSK sont montés au créneau pour dénoncer une fois de plus, les dépassements des dirigeants de l’équipe adverse et de l’arbitrage.
En effet, dans ses propos tenus à l’issue de la rencontre, le président de la JSK, Chérif Mellal, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier ce qui s’était passé, «de dépassement grave».
Connu pour son franc-parler, Mellal a explicitement accusé le président de l’OM, Mahfoud Boukelkal, de l’avoir contacté «pour arranger le score de la rencontre». Une accusation très grave à laquelle a tenu à répondre le responsable médéen, qui a appelé Mellal à saisir la justice s’il a des preuves.
Une réponse qui semble ignorer que la justice aurait dû ouvrir une enquête après l’article du journal français France Football, qui a mis à nu les arrangements dont parle Mellal. Le journal a même donné les tarifs pratiqués par les présidents, sans qu’aucune réaction vienne de la part des responsables du football algérien.
C’est dire que la réplique de Boukelkal et l’accusation de Mellal ne valent rien dans un contexte où seuls les supporters savent ce qui se passe. Dans sa diatribe d’après-match, le président de la JSK n’a également pas ménagé l’arbitre, qu’il accuse d’avoir cédé à la pression, en sifflant un penalty «imaginaire» dans le temps additionnel de la rencontre.
Ce dernier, ajoute Mellal, a même empêché la direction de la JSK de faire des réserves. Le président de la JSK a même parlé d’envahissement de terrain mais beaucoup ne comprennent pas encore comment cela a été possible dans une rencontre jouée à huis clos.
En tout état de cause, les choses évoluent très mal pour le championnat en particulier et pour le football national en général. Dans les jours à venir, la cacophonie risque de reprendre de plus belle car Mellal menace de se retirer du championnat, si l’arbitre Boukouassa n’est pas radié. Par ailleurs, il est à signaler que beaucoup de supporters de la JSK n’ont pas digéré la prestation des Canaris, devant un adversaire faible techniquement. Pour bon nombre d’entre eux, les camarades du capitaine Saâdou auraient pu ramener au moins un point.
Une rencontre qui était largement à la portée des Canaris qui ne parviennent pas encore à marquer des buts. Le compartiment offensif reste trop faible malgré les recrutements effectués durant les mercatos d’été et d’hiver.
Les supporters, en colère hier, reprochent à Mellal d’avoir préféré procéder à des recrutements de bas de gamme, alors qu’il pouvait compter sur les talents du terroir ou bien recruter de bons joueurs. Les observateurs avertis avaient critiqué les recrutements, tout en préconisant à la direction de la JSK de rester sur son projet et ne pas évoquer le titre.
Cette erreur de communication coûte encore cher à Mellal, qui a placé haut la barre pour rien. Son erreur fait qu’aujourd’hui, les Canaris sont critiqués, bien qu’ils soient seconds au classement.
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Le Barça a fait un pas de plus vers le titre de champion d’Espagne en s’imposant dimanche à Séville sur le terrain du Betis (4-1). Une victoire marquée de l’empreinte de l’inévitable Leo Messi qui a reçu une ovation du stade Benito Villamarin. 10 matchs et 10 points d’avance.
Le Barça a beau faire comme si rien n’était joué, cette 28e journée de Liga donne une indication très forte quant à l’identité du cham-pion à venir… «C’est une victoire très importante. Les buts sont importants parce qu’ils nous permettent de prendre 3 points. On profite d’une belle occasion après le résultat de l’Atletico Madrid (défaite à Bilbao 2-0). On ne pouvait pas se manquer aujourd’hui», a reconnu Leo Messi pour Marca. Et l’Argentin peut encore une fois jubiler tant il a été décisif. Auteur d’un triplé, il a réussi un nouveau match parfait qui lui permet de parader en tête du classement des buteurs avec déjà 29 réalisations au compteur…
Une nouvelle prestation haut de gamme qui n’est pas passée inaperçue puisque les spectateurs du stade Benito Villamarin lui ont réservé une belle ovation. «Je suis très reconnaissant, cela ne m’était jamais arrivé. Ici, nous sommes toujours très bien traités, bien au-delà du fait que nous soyons rivaux», s’est félicité Messi. C’est évidemment le coup parfait et le Barça va désormais pouvoir se concentrer pleinement sur la Ligue des champions et un quart de finale à venir face à Manchester United.
Ce n’est évidemment pas neutre pour cette équipe dévorante d’ambition. Derrière, l’Atletico Madrid va même devoir gérer le retour du Real Madrid avec un certain Zinedine Zidane aux manettes.
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A.O.
La police judiciaire de la Sûreté d’El-Kala, qui a agi sur la base d’informations, est parvenue à arrêter grâce au système AFIS trois malfaiteurs, des repris de justice habitant El-Kala, âgés entre 22 et 24 ans. Ils sont accusés de multiples vols commis par effraction la nuit, dans plusieurs appartements situés dans différents quartiers de la vile. Les enquêteurs sont parvenus à récupérer bon nombre d’effets et objets volés comme des bijoux, une somme importante d’argent, des équipements électroniques et électriques. Présentés hier matin devant le tribunal d’El-Kala, les trois cambrioleurs ont été placés sous mandat de dépôt.The post El-Kala: Trois cambrioleurs sous mandat de dépôt appeared first on .
Mohamed Salah
Alors que le mouvement populaire entre dans sa cinquième semaine de contestation, ne montrant aucun signe d’essoufflement, le mieux qu’on puisse dire c’est qu’en face les réponses restent en deçà des attentes exprimées par la rue. La dernière est venue d’un Lakhdar Brahimi, médiateur officieux, même s’il réfute ce titre, affirmant que sa présence ne répond pas à une offre de service pour vendre la feuille de route de Bouteflika, et elle ne diffère pas trop des réponses déjà entendues du côté du clan présidentiel. L’ancien diplomate, dont la médiation est catégoriquement rejetée par le «hirak», s’est de nouveau appuyé sur un argumentaire développé par les partis dits de la majorité présidentielle, mettant en garde contre un scénario à l’irakienne. S’il reconnaît que le message de la rue a été entendu en haut et que la revendication de changement au sein des Algériens «est parfaitement légitime», il a appelé à ne pas verser dans la précipitation, réitérant l’option d’une transition organisée et structurée.Brahimi admet l’existence d’un «blocage» dû à l’intransigeance des deux parties à camper sur leurs positions. La rue exigeant le départ du système en place et les tenants du pouvoir à l’ouverture d’un dialogue inclusif, allant jusqu’à choisir des représentants du «hirak» puisés parmi une société civile que personne n’a mandatés pour parlementer à sa place. Pour lui, les partisans du «partez tous» doivent s’asseoir à la table des négociations pour «commencer à parler» pour mettre en forme un programme pour l’avènement «d’une deuxième République». L’intervention radiophonique de Brahimi n’apporte strictement rien de nouveau à la situation si ce n’est son invitation aux leaders du mouvement au dialogue. Un appel qui témoigne de l’échec de l’initiative de Bedoui qui avait apparemment sous-estimé la réaction des Algériens face à de prétendus représentants cooptés par l’administration et vendus comme de véritables émissaires du «hirak».
Pendant ce temps, le RND et le FLN continuent à se replacer en fonction des nouvelles donnes nationales. Ouyahia, débarqué au profit de Bedoui, a déclaré dans une lettre adressée à son parti qu’il faut répondre dans les meilleurs délais aux aspirations du peuple. Fidèle à sa réputation, il a expliqué qu’il suffit de certaines concessions pour calmer l’élan de révolte populaire pacifique, n’oubliant pas de se référer au spectre du dérapage et de la violence. Comme solution, il propose, lui, un grand débat national dans lequel il compte jouer un rôle avec le RND. Du côté du FLN, on joue la survie même du parti en tant que structure partisane et on n’hésite plus à se démarquer publiquement de la direction politique actuelle.
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Le principe de #silmiya_nadifa challenge est de nettoyer les rues après chaque manifestation comme vous le savez l’Algérie passe par une période un peux critique avec les manifestations donc pour donner une belle image du pays des belabassien ont créé ce challenge.
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Dans les récents événements qui secouent le pays, un mot d’ordre revient souvent dans les slogans des manifestations : le « Système ». Un système qu’il faudrait, selon eux, dégager à tout prix avant d’entamer une quelconque restructuration de l’état. Mais une telle requête est-elle raisonnable ? Personnellement, je ne le pense pas.
Je ne le pense pas, non seulement parce que je n’ai jamais cru en une sagesse populaire absolue : tout comme un individu ou un groupe, un peuple peut commettre des erreurs, il serait donc injuste de blâmer le haut de la pyramide pour un mal commis ou approuvé par une majorité de la population, l’Allemagne nazie en est un parfait exemple. Mais ne nous égarons pas, si je pense qu’un départ radical du système relève de l’irréalisable, c’est parce que j’ai l’ultime conviction que nous faisons tous partie de ce système, soit par nos actions, soit par notre inaction. Et là, c’est la définition même du mot système telle qu’elle est conçue par la masse que je viens remettre en cause.
Tout d’abord, qui suis-je pour dicter au peuple que penser ? « D’où nous parlez-vous ? » disaient jadis les communistes. Je suis un jeune diplômé de l’université algérienne, âgé de la vingtaine, je fais fais partie de la minorité la plus silencieuse du pays : celle qui n’a jamais pu ni su se sentir chez elle dans son propre pays, et ce, sans jamais avoir connu d’autres pays, passeport algérien oblige. Je fais partie de cette frange de la société qui n’a ni sentie touchée par le nationalisme émanant d’en haut ni submergée par l’obscurantisme régnant en bas. Si aujourd’hui on entend des discours alarmistes parlant de fuite des cerveaux, il ne faut pas croire, que c’est uniquement la faute à un état qui ne donne pas les moyens nécessaires à son elite, et que le peuple n’y est pour rien dans cette histoire. Nos esprits les plus brillants ont toujours eu ce sentiment d’être obligés de se conformer à une société malade, d’épouser des standards contraires à la liberté individuelle, à la morale, et parfois même à la raison. Et c’est pour cela que nos intellectuels qui ont choisi l’exode, préfèrent aller, non pas aux pays riches du golf, mais aux pays libres de l’occident.
Ce contexte me fait beaucoup penser à l’oeuvre de Georges Orwell, et même s’il existe plusieurs interprétations de son inégalable 1984, j’ai l’ultime conviction que Big Brother n’existe pas, il a peut-être pu exister par le passé, mais il n’existe plus dans le présent, du moins pas de manière personnifiée. Big Brother c’est nous, nous sommes notre propre dictateur : notre manière de voir le monde, nos rapports quotidiens avec nos semblables. Changer le système c’est d’abord se changer soit même, mais les gens sont-ils prêts à admettre qu’ils ont échoué en tant que nation ? Et même en tant que civilisation ? sont-ils prêts à revoir les fondements mêmes de leur identité ? Loin de toutes les considérations historiques ou principes inébranlables, appelés de manière presque mythique : « al-thawabit al-wataniya » (constantes nationales).
Oui, on pourra changer de régime, changer les têtes, appeler ça la Seconde République, État fédéral ou même Empire du Milieu, mais au fond, rien ne changera si le peuple continue à se comporter comme ses ancêtres à qui ont ne doit non seulement les moments les plus glorieux de l’histoire, mais aussi les plus sombres. « Les morts gouvernent les vivants », en disant ça, Auguste Comte n’a nullement insinué quoi que ce soit sur la santé du président, mais parle plutôt de toute cette Histoire, qui à défaut de pouvoir nous apporter des réponses quant à notre devenir, est devenue un lourd fardeau qu’on se passe de génération en génération, sans jamais la remettre en cause, sans doute par fierté idéologique.
Vous me trouverez sûrement dur avec le peuple, les complotistes diront même que je suis du clan de ceux qui tirent les ficelles, et à ceux-là je répondrai : je vous aime, je vous aime et je ne veux pas voir votre révolution se faire voler pour la nième fois. Il est facile de dégager des personnalités, de les déposséder de leurs biens et même de les guillotiner sur la place publique, mais que faire après ?
Est-ce là tout le sens de tout ce combat ? la vengeance ? Il faut que le peuple se réveille, qu’il pense à son avenir, qu’il propose un projet, une voir des alternatives, et ne plus se contenter de brandir des slogans populistes. Aucun pouvoir au monde ne pourra aller à contre courant d’une alternative claire, précise émanant d’une élite éveillée et bien reconnue. Refuser de nommer des représentants c’est basculer vers l’anarchie, même les révolutionnaires de la guerre d’indépendance avaient délégué leur élite pour négocier les accords d’Évian-les-Bains.
Et c’est là que je réitère ma demande : peuple réveille-toi, essuie la poussière qui s’était accumulé sur ton corps malade au fil des siècles, et surtout, fais confiance à ton élite, une élite que tu auras bien choisie, et que tu pourras limoge.
Chems Eddine ANNANA
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La directrice de communication de Bouteflika, Farida Bessa, vient de démissionner. Elle a jeté l’éponge après 11 ans passés à la présidence de la république algérienne.
Cette démission pourrait être liée au grand mouvement de contestation citoyenne qui a ébranlé le système algérien et mis un terme au projet de Bouteflika de briguer un cinquième mandat.
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Au pouvoir depuis 20 ans, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a confirmé dans un message adressé au peuple, qu’il prolongerait son 4e mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, jusqu’à un nouveau scrutin organisé à l’issue d’un processus de révision constitutionnelle.
Son 4e mandat expire constitutionnellement le 28 avril mais Bouteflika a annoncé le 11 mars qu’il entend remettre ses pouvoirs à un successeur élu lors du scrutin qui sera organisé à l’issue d’une Conférence nationale devant réformer l’Algérie et modifier la Constitution.
Voici le message intégral de bouteflika : ici
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Lamamra a indiqué,depuis Rome, que « l’Etat algérien accompagne tout naturellement ce moment important de l’histoire de notre pays à travers les initiatives que chacun connait, à travers une grande écoute à l’égard de la jeunesse algérienne, qui exprime dans son style à elle et avec beaucoup de détermination et conviction, des aspirations, des exigences démocratiques, économiques et sociales ».
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« Mesdames, Messieurs,
Nous célébrons, aujourd’hui, la fête de la Victoire, une appellation digne de cette mémorable journée du 19 mars 1962, date à laquelle nous avions remporté une victoire éclatante face à l’occupant qui n’avait d’autre choix que de se résigner et de reconnaitre notre droit légitime à l’indépendance et à la souveraineté.
Cette victoire fut le couronnement d’une rude résistance de plus d’un siècle, ayant opposé un occupant oppresseur, doté de capacités militaires de renommée mondiale à un peuple désarmé mais fort d’une volonté de fer et d’une foi inébranlable en une victoire certaine.
Le colonisateur qui faisait preuve de barbarie et de cruauté hors pair, n’a pu exterminer notre peuple durant le 19e siècle, tout comme il a échoué dans toutes ses tentatives visant à aliéner notre identité, en dépit du grand nombre de colons qu’il voulait installer en Algérie, de ses politiques d’oppression et ses tentatives d’affamer notre peuple et de répandre l’analphabétisme et l’ignorance parmi ses enfants.
En effet, la barbarie coloniale n’a pu entamer notre détermination à arracher la liberté, même si le prix en a été des massacres à l’instar de ceux de la journée mondiale de la victoire contre le nazisme, un 8 mai 1945, qui ont fait des dizaines, voire des centaines de milliers de Chouhada, hommes, femmes et enfants.
Les massacres de 1945 attisèrent la flamme de la résistance auprès du peuple qui déclenche, un certain 1er novembre 1954, une Guerre couronnée de la victoire, de la liberté et de l’indépendance.
Je saisis cette opportunité, pour m’incliner avec déférence à la mémoire de nos glorieux Chouhada, et je tiens également à adresser mes salutations fraternelles et chaleureuses à mes compagnons d’armes, moudjahidine et moudjahidate, toujours en vie, priant Dieu Tout puissant d’accueillir ceux qui nous ont quittés, en Son vaste paradis, aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle.
Mesdames, Messieurs,
La célébration de tels évènements mémorables, nous offre l’opportunité de méditer les réalisations accomplies jusque-là et de se tourner vers l’avenir qui sied à la grandeur de l’Algérie.
A ce propos, je ne puis que m’enorgueillir de toutes les réalisations accomplies en Algérie depuis l’indépendance grâce à la détermination de son vaillant peuple, autant de réalisations en termes de construction et d’édification, mais aussi s’agissant d’une grande capacité de surmonter les épreuves et tragédies de la part d’un peuple enclin à faire prévaloir la fraternité, la concorde et la réconciliation.
Notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la Conférence nationale inclusive qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien.
La mission de cette conférence est d’autant plus sensible, que c’est à elle que revient la tâche d’émettre des décisions cruciales, à même d’opérer le bond qualitatif que réclame notre peuple, notamment les jeunes, un bond que cristallisera une révision constitutionnelle globale et profonde, laquelle sera soumise par référendum à l’approbation du peuple.
Une révision constitutionnelle qui préludera à un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau président.
Mesdames, Messieurs,
La Conférence nationale inclusive aura la mission de délibérer, en toute liberté, de l’avenir socio-économique du pays, un avenir chargé de défis dans ce domaine, d’où l’impératif d’un consensus national sur les objectifs et les solutions à même d’atteindre une croissance économique forte et concurrentielle, une croissance qui garantirait la continuité de notre modèle social basé sur la justice et la solidarité.
Cette voie contribuera, inéluctablement, à faire sortir l’Algérie de sa dépendance aux hydrocarbures et aux fluctuations des cours du pétrole sur les marchés internationaux.
La consolidation de notre pays au double plan économique et social, lui permettra de mieux préserver son unité territoriale et sa sécurité dans un environnement direct en pleine effervescence, et dans un monde menacé par les risques de crises multiformes.
Il est vrai que l’Algérie est forte d’une Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), une armée connue pour son haut niveau de professionnalisme et ses sacrifices exemplaires, mais il n’en demeure pas moins que sa sécurité et sa stabilité en appellent également à un peuple qui soit à la hauteur de ses aspirations socio-économiques et culturelles. Un peuple qui doit prêter main forte à son armée pour préserver l’Algérie contre les dangers extérieurs, et jouir de la quiétude et de la stabilité.
Tel sera l’avenir qui constituera, avec l’aide de Dieu, la meilleure reconnaissance envers nos glorieux chouhada et nos vaillants moudjahidine.
Tel est l’objectif suprême que je me suis engagé à concrétiser avant la fin de mon parcours présidentiel, à vos côtés et à votre service, pour que l’Algérie vive, dans un avenir proche, une transition harmonieuse et
assiste à la remise de ses rênes à une nouvelle génération afin de poursuivre notre marche nationale vers davantage de progrès et de bien-être à la faveur de la souveraineté et de la liberté.
Vive l’Algérie, Gloire à nos martyrs ».
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Noureddine Bedoui avait annoncé, Jeudi dernier, devant les journalistes, que son gouvernement sera constitué de technocrates à puiser parmi les compétences nationales au sein de la société civile. Des figures qui n’ont jamais été associées aux hautes fonctions de l’Etat, mais jouissant d’une crédibilité irréprochable, pour éviter qu’elles ne soient rejetées par le peuple.
Hier, plusieurs syndicats autonomes de différents secteurs ont décliné effet son invitation pour le dialogue. Les quatre partis de la majoritaire parlementaire (FLN, RND, MPA et Taj) sont fortement déstabilisés par le mouvement populaire. Le FLN, locomotive de l’Alliance présidentielle, se déchire. Ce dimanche, 72 Mouhafeds sur 120 que compte le parti, ont décidé de rejoindre le mouvement de contestation, tout en qualifiant d’”illégitime” l’instance dirigeante du parti.
Face à cette difficulté de ramener ces «compétences nationales crédibles» dans le giron d’un système rejeté dans le fond et dans la forme par le peuple, Bedoui est obligé d’étendre le champs de recherche pour être au rendez-vous du timing qui lui est fixé, c’est-à-dire avant jeudi prochain, pour composer son équipe. La question qui demeure, néanmoins, est :
Quel rôle jouera ce gouvernement et pour combien de temps ? S’il est clair que les ministres version Bédoui-Lamamra seront appelés à gérer les affaires courantes des ministères, reste à savoir de quelle marge de manœuvre disposeront-ils pour redonner de la vigueur à leurs départements ou à lancer des projets, tant la situation sociopolitique est des plus complexes.
En sus de la lancinante question de «légitimité» des personnes qui vont siéger dans ce nouveau gouvernement, puisqu’il est très difficile d’imaginer des partis politiques les plus en vue sur la scène nationale y prendre part, l’autre problématique est celle inhérente à leur liberté d’entreprendre sachant que Bedoui l’a déjà bien affirmé que ce sera un gouvernement qui accompagnera la mise en place des mécanismes pour la tenue de la conférence nationale inclusive.
Mais parallèlement, pour le prochain gouvernement il y aura déjà ce terrain en révolte à affronter. Ce sont d’ailleurs ces paramètres qui rendent la tache de Bedoui complexe à finaliser sa liste. Avec d’un côté, le souci de ratisser large pour tenter de convaincre et apaiser la tension de la rue et de l’autre les hésitations que manifesteraient les potentiels élus face à une telle situation.
En tout état de cause, Bedoui est tenu d’annoncer sa liste de ministres dans les prochaines jours si ce n’est heures, pour compléter son nouveau gouvernement déjà lancé avec l’installation de son binôme Lamamra (également ministre des Affaires étrangères) qui sera dès demain en voyage de marketing à Rome et Moscou, pendant que Lakhdar Brahimi sera à Pékin.
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L’ex premier ministre Ouyahia qui fut et qui demeure encore l’architecte principale de l’établissement du règne Bouteflika et de la consolidation du régime durant ces 20 dernières années, ne semble pas encore comprendre le message des algériens.
Sa récente déclaration appelant le pouvoir à “répondre dans les meilleurs délais aux aspirations du peuple” ne cherche en fait qu’à établir un repositionnement du RND, le deuxième parti du régime.
La conférence nationale de Lakhdar Brahimi vient ainsi de trouver un premier échos favorable avec le RND de Ouyahia, qui annonce de cette manière son intention de se réserver un siège autour de la table des négociations. Et par la même occasion le régime vient aussi d’annoncer le coup d’envois de la conférence nationale.
Le leader du RND qui sera évidemment le premier porte parole du régime, entend bien s’attaquer aux éventuels poursuites judiciaires qui pourraient résultés d’une telle conférence. Le régime veut encore imposer une majorité pour influencer comme d’habitude l’orientation des débats et leurs résultats. L’ANR et au moins une autre douzaine de partis politiques, tous travaillant pour le régime ne vont pas tarder à suivre pour occuper le terrain et tenter d’orchestrer leur propre retour au pouvoir. C’est du déjà vu et c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a jamais eu de transition politique en Algérie depuis le soulèvement d’octobre 88.
Sinon, la leçon de la Libye où Kadhafi avait ignoré la revendication populaire, organisant lui aussi une conférence nationale sous forme de rencontre avec des chefs de tribus, cette leçon ne semble pas avoir été apprise par le régime en Algérie, qui est persuadé que “la ruse” peut encore fonctionner.
Chafik Ben Guesmia
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L’intersyndicale de la santé appelle tous les travailleurs de la santé à se rassembler demain à la place 1er Mai d’alger pour dire non à la prolongation du 4e mandat de Bouteflika.
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Le nombre de cas d’infection par la gale, déclarés en milieu scolaire au 1er trimestre 2019, étant de 87, indique lundi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Les cas déclarés dans les quatre wilayas se répartissent à raison de 68 cas à Alger, 14 à Batna et 5 à Khenchela, alors qu’aucun cas n’est signalé à Ouargla, précise le ministère de la Santé, tout en rappelant que la gale est « une infection cosmopolite existant dans tous les pays, y compris les plus développés ».
Il s’agit, explique-t-il, d’une « infection cutanée due à un parasite appelé sarcopte et se propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie ».
« Très contagieuse, elle se manifeste par des démangeaisons et des lésions cutanées de grattage. Le réservoir du parasite est strictement humain et la transmission est strictement inter humaine, un seul contact suffit pour être infecté et c’est d’ailleurs souvent le cas chez les membres de la même famille et en collectivité », note la même source.
« La gale n’étant pas une maladie à déclaration obligatoire, les cas de gale qui sont notifiés sont essentiellement ceux survenant en milieu scolaire », ajoute la même source.
Le ministère de la Santé appelle, à cet égard, au « respect des règles d’hygiène corporelle » et recommande « qu’il y ait dans l’entourage des cas une décontamination des vêtements, du linge de lit et du linge de toilette de toutes les personnes vivant sous le même toit, soit par le lavage en machine à 60 C ou par l’utilisation d’un acaricide disponible en officine ».
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Un conseil interprofessionnel de la filière des plantes aromatiques et médicinales a été créé dans la wilaya de Constantine afin d’encourager l’investissement dans cette filière, la formation et le soutien des producteurs, a indiqué lundi le chargé de communication à la Conservation des forêts, Ali Zeghror.
Composé de représentants de la Conservation des forêts, de la direction des Services agricoles, de la Chambre de l’agriculture, des directions du Tourisme et de la Santé, des banques et des dispositifs de soutien à l’emploi, le conseil est appelé à favoriser l’organisation et le développement de la filière, a expliqué le responsable.
La valorisation de ces ressources naturelles est importante pour l’économie locale et nationale, et suscite l’intérêt des associations écologiques et des investisseurs dans cette filière aux « perspectives prometteuses », a-t-il ajouté.
La wilaya de Constantine compte 20 espèces de plantes aromatiques et médicinales, dont la lavande, le thapsia, le camphrier et le romarin, répartis sur sept sites de plus de 3.174 hectares, dont 1.3 87 dans la forêt de Chetaba (commune Ain Semara), 750 hectares à Draa Naga (El Khroub), 400 hectares à EL-Hembli (Ibn Badis) et 110 hectares à Djebel El Ouahch (Constantine).
La wilaya compte également des aires pouvant être exploitées pour la culture de la lavande et le serpolet sur 115 hectares à El Biar et EL Hembli (commune d’Ibn Badis) et 86 hectares à Djebel El Aouahce et Kef Lekehel (Constantine), a indiqué M. Zeghror, soulignant l’importance d’une ceuillete « correcte » de ces plantes pour éviter leur extinction
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Les participants à une conférence historique, lundi à Alger, ont affirmé que les accords d’Evian, signés le 19 mars 1962, ont consacré « l’unité du peuple et du sol et l’indépendance totale de l’Algérie, en se conformant aux principes de la déclaration du 1er novembre 1954 ».
Les participants à cette conférence organisée au forum du quotidien El Moudjahid, à l’occasion de la célébration de la fête de la victoire ont indiqué que la délégation algérienne qui avait pris part aux accords d’Evian, le 20 mai 1961″ a rejeté en bloc les propositions de la France qui dissimulaient une tentative de division de l’Algérie et d’atteinte à son intégrité territoriale, à l’unité de son peuple et à son indépendance ».
Le Moudjahid Mohamed Kechoud a qualifié ces négociations « d’étape difficile et cruciale » dans l’histoire nationale, en ce sens où elles ont consacré les principes du 1 er novembre sur le terrain », ajoutant que la génération de l’indépendance devrait s’enorgueillir de l’attachement ferme de la délégation algérienne à ses positions ».
La juriste Fatima Zahra Benbraham a présenté à l’occasion un exposé sur les évènements ayant précédé les accords d’Evian et ses étapes », saluant « la délégation algérienne ayant conduit ces négociations qui a fait montre d’une grande clairvoyance, en dépit de son manque d’expérience à l’époque ».
Les accords d’Evian ont abouti à l’organisation du référendum d’autodétermination, à la faveur duquel les Algériens ont voté pour le recouvrement de la souveraineté nationale, contraignant ainsi la partie française à accepter le principe de négociation, suite aux pertes et échecs essuyés durant la guerre de libération nationale.
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