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Annaba : Mobilisation de 200 millions DA pour rénover la salle de cinéma «El Manar»

Wed, 03/20/2019 - 09:36

Les travaux de rénovation de la salle de Cinéma «El Manar» de la ville Annaba, en vue d’en faire un cinéma multiplex, viennent d’être lancés moyennant une enveloppe financières de 200 millions de dinars, a-t-on appris de la direction de la culture.

Les travaux de rénovation ont été initiés dans le cadre d’une opération centralisée du ministère de la Culture, selon la même source qui a expliqué que la salle de Cinéma El Manar, restée fermée depuis plus de 35 ans, relève de la propriété du ministère de la Culture contrairement aux cinq autres salles laissées à l’abandon dans la ville d’Annaba figurant quant à elles dans la liste du patrimoine communal. Le budget alloué à ce projet devra couvrir les travaux de remise à neuf mais également l’opération d’équipement cette infrastructure culturelle devant être livrée «avant la fin de l’année 2020», selon la même source.

Cette opération va permettre d’étoffer la gamme d’infrastructures culturelles de la ville d’Annaba qui, faut-il le rappeler, a enregistré dernièrement la réhabilitation de la cinémathèque au grand bonheur des cinéphiles et des professionnels du 7éme art de la région, a-t-il ajouté. L’exploitation prochaine du Cinéma el Manar va également permettre de renforcer les infrastructures de projections cinématographiques dans une ville qui est redevenue une vitrine du cinéma méditerranéen avec le retour du festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) et le festival du cinéma amateur «Annaba cinéma».

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Categories: Afrique

Exploitation de produits forestiers hors bois à Mostaganem : Plaidoyer pour la création de micro-entreprises

Wed, 03/20/2019 - 09:35

Les participants à un atelier technique sur le développement de l’exploitation des produits forestiers hors bois, organisé lundi à Mostaganem, ont plaidé pour la création de micro-entreprises de jeunes dans ce domaine.

La sous-directrice des domaines forestiers et écosystème à la Direction générale des forêts, Achour Farida a indiqué que le projet de développement des micro-entreprises pour l’exploitation des produits forestiers hors du bois s’étalant de 2018 à 2020 concerne quatre wilayas pilotes que sont Mostaganem, Blida, Khenchela et Constantine en vue de la promotion et de la valorisation des produits forestiers en collaboration avec des experts de l’organisation de l’alimentation des nations unies (FAO), qui prend en charge l’accompagnement technique.

Le patrimoine forestier dans la wilaya de Mostaganem est riche, notamment pour ce qui est du caroube, romarin et pin nécessitant de développer ces produits et de les exploiter dans les domaines alimentaire et pharmaceutique par des micro-entreprises dans le cadre de l’économie forestière, a-t-elle souligné. Le président du conseil interprofessionnel des plantes médicinales et aromatiques de la wilaya de Mostaganem, Chahed Abdelkader a déclaré que cet atelier vise à contribuer à l’orientation des jeunes et leur accompagner dans la gestion et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dont le romarin, le caroube, le pin et autres aidant à la création de micro entreprises et de l’emploi en milieu forestier.

Cet atelier aborde le transfert de l’expérience de cueillette, séchage, distillation, stockage et commercialisation de ces produits et leur exploitation par des riverains des forêts, notamment les femmes, a-t-il déclaré. Au passage, M. Chahed a mis en garde contre l’utilisation anarchique et nuisible de certaines plantes médicinales dans le traitement traditionnel qui ignorent leurs vertus thérapeutiques et leurs répercussions sur la santé, insistant sur le recours aux experts en la matière. Cet atelier technique a donné lieu à des communications abordant, entre autres, le projet de développement des micro- entreprises dans le domaine des produits forestiers hors bois, les sites pilotes de ces produits dans la wilaya de Mostaganem, la valorisation des produits de la forêt dans le domaine alimentaire, la promotion de l’utilisation des plantes médicinales et aromatiques et le rôle de dispositifs de financement de tels projets.

Des visites sont programmées, de mardi à jeudi prochains, à huit sites pilotes pour valoriser le caroube, le pin et le romarin dans les communes de Mesra, Ain Sidi Cherif, Sfasaf, Sidi Belattar, Ouled Maallah, Achaacha, Nekmaria et Sidi Lakhdar . Cet atelier technique, organisé par la Direction générale des forêts et la FAO, enregistre la participation de cadres du secteur des forêts et des dispositifs d’emploi, des universitaires, des étudiants et des jeunes.

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Categories: Afrique

Peste des petits ruminants : Plus de 34 000 ovins vaccinés à Tindouf

Wed, 03/20/2019 - 09:34

Plus de 34 000 têtes d’ovins ont été vaccinées jusqu’ici contre la peste des petits ruminants (PPR) dans la wilaya de Tindouf, dans le cadre d’une campagne de lutte contre cette zoonose lancée au début de février dernier, a-t-on appris lundi, auprès de l’inspection vétérinaire de la wilaya.

Devant s’étaler jusqu’à la fin du mois d’avril prochain, cette campagne de vaccination, pour laquelle ont été mobilisés les moyens humains et matériels nécessaires, dont 50 000 doses de vaccin, a touché jusqu’ici les régions pastorales de Guerayer El-Harth, Oued El-Djez et Hassi-Ammar, et devra toucher d’autres zones pastorales et exploitations agricoles en vue de prendre en charge les troupeaux en transhumance et assurer leur couverture vétérinaire, a indiqué l’inspecteur vétérinaire Chakour Djaltia.

Les services vétérinaires de la wilaya de Tindouf ont, à la suite du dépistage d’un premier foyer de la PPR dans la zone de Guerayer El-Harth, arrêté un programme prévoyant de sorties sur le terrain à travers les zones pastorales et des campagnes de sensibilisation sur cette pathologie animale ainsi que sur la brucellose.
Les services vétérinaires ont procédé, à la faveur de ce programme préventif, au prélèvement d’échantillons à des fins d’analyses, à l’usage de boucles électroniques, à l’abattage des bêtes atteintes de la maladie et à l’indemnisation des éleveurs, en plus du déploiement de l’ensemble des vétérinaires de l’inspection à travers les zones de transhumance du cheptel dans les régions enclavées et frontalières.

Une série de rencontres de coordination ont été tenues en présence des éleveurs pour examiner la situation des déplacements de troupeaux, l’organisation de la vaccination, ainsi que la désignation, en coordination avec les réfugiés sahraouis, de brigades mixtes chargées de la vaccination des cheptels des réfugiés, selon la même source.

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Cyclone au Mozambique et au Zimbabwe : Le bilan pourrait dépasser les 1 000 morts

Wed, 03/20/2019 - 09:32

Le cyclone qui a balayé en fin de semaine dernière le Mozambique et le Zimbabwe, emportant routes, ponts, hôpitaux et écoles, a fait au moins 182 morts dans les deux pays, mais le bilan final au Mozambique pourrait dépasser le millier de morts, a prévenu le président Filipe Nuysi.

«Pour le moment, nous avons officiellement 84 morts (au Mozambique, ndlr). Mais quand on a survolé la zone tôt ce matin (…) pour comprendre ce qui se passe, tout laisse à penser que le bilan pourrait dépasser les 1.000 morts», a déclaré M. Nyusi dans une intervention télévisée lundi à Maputo. «Plus de 100.000 personnes ont besoin d’aide alimentaire», a-t-il ajouté. «Les eaux des rivières Pungue et Buzi ont débordé et fait disparaître des villages entiers, isolant des communautés. Il y a des corps qui flottent. C’est un véritable désastre humanitaire», a dit le président mozambicain. Des rescapés ont trouvé refuge dans des arbres en attendant les secours, a expliqué le président.

Des images aériennes transmises par l’organisation Mission Aviation Fellowship montrent aussi des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur entourés d’eau. Le cyclone Idai et ses vents d’une extrême violence associés à des pluies torrentielles se sont abattus sur le centre du Mozambique jeudi soir, avant de poursuivre leur course au Zimbabwe voisin. Au Zimbabwe, le dernier bilan s’élevait à 98 morts et au moins 217 disparus, selon le ministère de l’Information. «On a l’impression d’avoir affaire aux conséquences d’une guerre à grande échelle», a déclaré le ministre de la Défense par intérim, Perrance Shiri. Au Mozambique, l’étendue des dégâts à Beira, la deuxième ville du pays avec un demi-million d’habitants, est «énorme et terrifiante», a prévenu la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

«90% de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits», a indiqué la FICR dans un communiqué. «Les moyens de communication ont été totalement coupés et les routes sont détruites», compliquant grandement les secours, a précisé Jamie LeSueur, de la FICR, depuis Beira. Lundi, les rues de la ville étaient jonchées d’arbres déracinés, d’éclats de verre et de tôles emportées, a constaté un journaliste de l’AFP. «Les tôles en s’envolant ont décapité des gens, d’autres ont été blessés. (…) Il n’y a pas de secours ici. On est mal», a déclaré à l’AFP une rescapée, Rajina, qui a trouvé refuge dans une échoppe abandonnée.

Des barrages ont lâché
Dans la région de Beira, 873 maisons ont été emportées, 24 hôpitaux détruits et 267 classes partiellement ou complètement englouties, selon un bilan provisoire de l’Institut mozambicain de gestion des désastres. Le président Nyusi a appelé ses concitoyens qui habitent «près de rivières à quitter la zone pour sauver leur vie, surtout si on doit lâcher de l?eau des barrages» pour éviter qu’ils ne cèdent. Plusieurs ont déjà «lâché ou atteint leur niveau maximum», a d’ailleurs prévenu Emma Beaty de l’organisation non-gouvernementale Oxfam.

Dimanche soir, le ministre de l’Environnement Celso Correia avait estimé que le cyclone Idai pourrait avoir provoqué le «pire désastre naturel» de l’histoire du Mozambique, fréquemment frappé par de violentes intempéries. En 2000, des crues avaient déjà causé la mort de 800 personnes dans ce pays pauvre d’Afrique australe. Au Zimbabwe, le pays n’a jamais connu de «destructions d’infrastructures d’une telle ampleur», a estimé lundi le ministre des Transports Joel Biggie Matiza. Devant l’ampleur des dégâts, le président Emmerson Mnangagwa est rentré précipitamment lundi d’un voyage aux Emirats arabes unis. «A chaque heure qui passe, nos pires craintes se confirment», a-t-il déclaré lors d’une intervention sur la chaîne publique ZBC.

«Beaucoup sont morts noyés, tandis que d’autres ont été tués dans leur sommeil par des pierres qui ont démoli leur maison», a-t-il ajouté. Les secours se sont concentrés lundi dans la région de Chimanimani, dans l’est. Les zones les plus durement touchées n’étaient pas accessibles lundi, et les vols de secours d’hélicoptères militaires étaient entravés par des vents violents et un ciel très nuageux. L’association médicale du Zimbabwe (Zima) a lancé un appel aux volontaires pour venir en aide aux sinistrés et appelé aux dons de nourriture, d’eau, de gaz, de vêtements, de couvertures ou encore de tentes. Les fortes pluies qui avaient précédé l’arrivée d’Idai avaient déjà fait au moins 122 morts au Mozambique et au Malawi voisin, qui a été épargné par le cyclone.

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Au «Hollywood chinois» : Les figurants rêvent de gloire

Wed, 03/20/2019 - 09:30

Lassé de son emploi de vendeur, Lu Qi a tout plaqué pour rejoindre le plus grand studio de cinéma de Chine, à 250 km au sud de Shanghaï. Mais il faut jouer des coudes pour devenir acteur et s’imposer dans ce milieu sans pitié.

Le jeune homme de 24 ans a rejoint une armée de milliers de figurants qui vivent d’apparitions furtives dans des films ou des séries télévisées et tentent péniblement de joindre les deux bouts. Mais ce que Lu Qi est surtout venu chercher dans les studios de Hengdian (Est), c’est une part d’évasion, loin du quotidien monotone de son ancienne vie dans le sud de la Chine. «J’ai connu pas mal d’échecs dans la vente. Je n’ai jamais réussi à y faire mon trou», explique-t-il, le crâne rasé recouvert d’un bonnet. «La plupart des gens ici n’ont ni diplômes, ni compétences, ni contacts. On n’a pas les moyens d’ouvrir un commerce.

On est surtout là pour échapper un peu à la réalité et à la compétition qu’on a connues à l’extérieur.» Hengdian était jadis une bourgade pauvre entourée de collines. Mais dans les années 1990, une entreprise locale spécialisée dans l’électronique et les produits pharmaceutiques décide de se lancer dans le cinéma: elle rase les collines pour construire d’immenses studios. De 6.000 à 8.000 personnes travaillent désormais comme figurants sur le site, qui se présente comme le plus grand lieu de tournage au monde.
Les Chinois surnomment l’endroit «le Hollywood de l’Orient» ou encore «Chinawood». Selon la presse chinoise, plus de 70 % des films et séries télévisées produits dans le pays sont au moins en partie tournés ici.

Jackie Chan
Palais anciens pouvant accueillir des milliers de personnes, immeubles modernes ou encore fonds verts pour réaliser des incrustations: l’espace de 330 hectares se plie à tous les besoins. «Ici, on passe de Pékin à Hong Kong en quelques instants», explique la guide Wu Rongrong devant une réplique grandeur nature de la Cité interdite, tout en pointant au loin la reproduction d’une rue de l’ex-colonie britannique bordée de bars à opium. C’est dans les studios de Hengdian qu’a été tourné le blockbuster «Hero» (2002), du réalisateur Zhang Yimou. Des stars comme Jackie Chan ou Gong Li ont joué ici. «Au début, on recrutait surtout des gens du coin comme figurants.

Mais désormais, la majorité viennent de l’extérieur de la ville», explique Zhou Fenglai, un responsable des ressources humaines. Parmi eux, il y a Lian Chunyu, qui a grandi à dos de cheval dans les plaines de la Mongolie-intérieure (nord de la Chine). Une expérience qu’il a transformée en métier: depuis huit ans, il est cavalier cascadeur à Hengdian. Même si son visage n’apparaît jamais à l’écran, l’excitation l’habite toujours. «Ce serait difficile pour moi de m’habituer à faire autre chose après ça», sourit le jeune homme de 29 ans. Pour trouver du travail, Lu Qi, l’ex-vendeur, consulte des groupes de discussion sur la messagerie WeChat, où les postes de figurants sont affichés. Il arrive à gagner quotidiennement de 100 à 200 yuans (de 13 à 26 euros), soit assez pour payer son loyer et sa nourriture.

«C’est abject»
D’autres figurants, au look très spécifique recherché par les producteurs ou qui ont davantage d’expérience, peuvent empocher bien plus. Seule chose que Lu Qi tente d’éviter: les rôles de soldats. «C’est super inconfortable de courir des heures dans les montagnes, avec une armure, et de se faire exploser», explique-t-il en comparant ces tournages à un travail «de forçat». «Je veux toujours devenir acteur. Je pense que l’avenir sera meilleur», se rassure-t-il. Entre les scènes, il se filme à l’aide de son smartphone, avec accessoires et costumes. Des vidéos qu’il diffuse sur les réseaux sociaux et qui lui permettent de gagner un complément de revenu, grâce aux versements provenant des abonnés à son compte.

Les films et les séries télévisées chinois ont bénéficié ces dernières années du coup de pouce du gouvernement, qui veut privilégier les contenus locaux par rapport aux productions étrangères. Mais de nombreux projets ont été suspendus, après une campagne de Pékin visant depuis 2018 la fraude fiscale dans le milieu et les salaires exorbitants des stars chinoises. Et le travail s’est raréfié à Hengdian. Pour les figurants, le point noir reste surtout le manque de considération: ils se font souvent crier dessus et parquer comme du bétail, racontent des figurants. «La plupart des équipes de tournage sont vraiment horribles et insultent les gens. C’est abject», raconte Wang Xiaopin, un acteur de 47 ans. «Peu importe comment tu joues. À leurs yeux, tu seras toujours un nul.»

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La FAF répond au président de la JSK: Mellal va saisir la justice et le TAS

Wed, 03/20/2019 - 09:22

Par Kamel BOUDJADI

La direction du club de la Kabylie qualifie la réponse de la FAF de «maladroite» et «versant dans l’esquive» par rapport à ce qui s’est passé avant, durant et après le match perdu face à l’OM (0-1).

Vraisemblablement, il y aura une autre «affaire Mellal» dans les prochains jours. Après les accusations lancées à l’issue de la rencontre OM – JSK (1-0), le président de l’équipe kabyle est encore une fois convoqué par la commission de discipline de la LFP pour la séance de demain à 11h. La FAF a répondu à Mellal, et ce dernier n’a pas tardé à réagir en affirmant que son club «ne se laissera pas faire». Le TAS et le tribunal civil seront incessamment saisis, selon un communiqué de la direction de la JSK sur sa page officielle sur Facebook. Elle accuse l’Instance fédérale de prendre les choses avec mépris alors que les faits sont gravissimes.

Toujours dans sa réaction, la direction kabyle qualifie la réponse de la FAF de «maladroite» et «versant dans l’esquive» par rapport à ce qui s’est passé avant, durant et après le match, «qui n’est d’ailleurs pas allé à son terme réglementaire». Une fuite de responsabilité, dit-on, une nouvelle fois flagrante dans un moment où le football national exige de la personnalité et du courage de ses propres acteurs pour que vive le football, propre et prospère. Poursuivant sa diatribe à l’encontre des responsables de la FAF, le communiqué de la JSK accuse la Fédération de «vouloir minimiser les faits flagrants et dangereux qui se sont produits à l’occasion dudit match» en qualifiant l’attitude du président Cherif Mellal d’ «être juste une façon de justifier la défaite de son équipe!»

Une manière de noyer les manquements aux règlements devant régir une partie de football. «Les images et les faits sont pourtant là, clairs, nets et précis pour prouver bien d’autres desseins», ajoute le communiqué qui précise par ailleurs que «des preuves permettant de démasquer une nouvelle fois tous ceux qui manigancent sur le dos de la JSK dont le retour sur la scène ne cesse de leur donner des cauchemars. Aussi, preuves à l’appui, la JSK saisira le TAS s’agissant de la FAF et déposera plainte contre le président de l’O Médéa pour tentative de corruption».

Enfin, il est à signaler que les conflits qui ont opposé et qui continuent d’opposer le président de la JSK à la LFP ont tous été réglés par le dialogue, sans pour autant que l’une des parties ne révèle, par la suite, les secrets contenus dans les rapports. Mais, cette fois-ci, les choses ont fini par déborder, car Mellal compte aller devant le tribunal pour tentative de corruption à l’égard d’un président de club. Affaire à suivre.

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Les verts concentrés sur les deux prochaines sorties: Dans le vif du sujet

Wed, 03/20/2019 - 09:04

Au moment où des appels sont lancés pour que les supporters boycottent les deux prochains matchs des Verts, pour suivre les mouvements populaires actuels au pays, la direction du stade Mustapha-Tchaker met en vente 22 000 tickets dès aujourd’hui.

L’entraîneur de l’Equipe nationale algérienne, Djamel Belmadi, prépare la phase finale de la coupe d’Afrique des nations, prévue en juin prochain en Egypte, dès ce stage des Verts qui a débuté lundi dernier avec les 26 joueurs convoqués, au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa. Il est vrai que la sélection algérienne prépare son match contre la Gambie, prévu vendredi prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h45), dans le cadre de la 6e et dernière journée (Groupe D) des qualifications de la coupe d’Afrique des nations CAN-2019, mais, tout le monde sait très bien que l’EN a déjà validé son billet pour la phase finale, grâce à la victoire décrochée le 18 novembre dernier face au Togo à Lomé (4-1). Et comme ce match contre la Gambie est sans enjeu, et qu’il sera suivi par un autre match amical prévu contre la Tunisie, le 26 mars prochain au stade Tchaker de Blida, le sélectionneur des Verts a saisi l’occasion pour faire une «revue de l’effectif» en faisant un choix sur une liste exhaustive des joueurs.

La balle est dans le camp des joueurs
Mieux encore, connaissant les joueurs habituellement titulaires en sélection, il n’a pas convoqué une grande partie pour voir d’autres éléments, capables, de prendre la relève notamment. C’est ainsi qu’il n’a pas jugé utile de convoquer plusieurs cadres à l’image de Yacine Brahimi (FC Porto), Islam Slimani (Fenerbahçe) ou encore le gardien de but Rais M’bolhi (Al-Ittifaq). Saisissant cette occasion donc, il a, par contre, choisi quatre nouveaux joueurs pour intégrer les rangs des Verts pour la première fois.

Il s’agit de Victor Lekhal (Le Havre/ France), ainsi que le trio du Paradou AC, Zakaria Naïdji, Hicham Boudaoui, et Haïthem Loucif. Avec une telle méthode, Belmadi lance une véritable concurrence sur le terrain pour les joueurs afin de tirer le maximum de leur part et ainsi avoir une meilleure visibilité sur leurs capacités intrinsèques. De là, il tirera les conclusions qu’il faut pour la suite du parcours des verts sous sa coupe. Et c’est justement après ces deux matchs contre la Gambie et face à la Tunisie, que Djamel Belmadi aura dans son calepin les noms des joueurs devant participer à la phase finale de la CAN en Egypte avec une annexe de cette liste composée des joueurs réserves, en cas d’impondérable. Ainsi, lundi dernier, a eu lieu la première séance d’entraînement au cours de laquelle, le sélectionneur national a scindé le groupe en deux.

Le premier, composé des joueurs qui ont disputé des matchs la veille de leur arrivée, s’est rendu au Centre national de la médecine du sport (CNMS) pour une séance de cryothérapie, exposant notamment le corps à un froid extrême pour faciliter la récupération. Quant au reste du groupe, il a rejoint le terrain d’entraînement. Belmadi travaillera encore avec ses joueurs jusqu’à demain avant d’affronter la Gambie le lendemain au stade Tchaker de Blida. Pendant ce temps, la sélection gambienne se prépare au Maroc alors que la tunisienne se prépare chez elle, plus précisément au stade Radès de Tunis.

22.000 billets en vente aujourd’hui
Au moment où des appels sont lancés pour que les supporters boycottent le match de ce vendredi, pour suivre les mouvements populaires actuels au pays, la direction du stade Mustapha-Tchaker met en vente 22.000 tickets dès aujourd’hui. L’opération se poursuivra jusqu’à demain afin de permettre au plus grand nombre possible des supporters des Verts d’assister à cette partie. 20.000 billets seront mis en vente avec prix unitaire de 300 DA alors que 2000 autres, qui concernant les tribunes couvertes, seront vendus à 500 DA l’unité.

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60e salon international du livre de Québec: Yasmina Khadra, président d’honneur

Wed, 03/20/2019 - 08:59

L’auteur algérien, Yasmina Khadra, sera le président d’honneur du 60e Salon international du livre de Québec (Silq) qui se déroulera du 10 au 14 avril, annoncent les organisateurs sur leur site Internet. Le Silq se tiendra au Centre des congrès de Québec (Canada).

Il accueillera quelque 1100 auteurs et 550 maisons d’édition. «J’espère de tout mon coeur que le Salon sera le rendez-vous de toutes les convivialités et de tous les partages. Le Canada a toujours défendu les arts, la littérature et la langue française, pour moi c’est un devoir de me joindre à ce projet», a déclaré l’auteur de la trilogie Les hirondelles de Kaboul, L’attentat et Ce que le jour doit à la nuit dans une vidéo enregistrée depuis son bureau à Paris.

Il s’est dit «très fier» d’avoir été choisi comme président d’honneur du Silq au Canada «le pays du froid qui fait chaud au coeur». Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, est né le 10 janvier 1955 à Kenadsa dans le Sahara algérien. Khalil est le dernier roman de l’écrivain paru en 2018.

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Le chef de la diplomatie russe met en garde: « Ne touchez pas à l’Algérie! »

Wed, 03/20/2019 - 08:51

Par Brahim TAKHEROUBT

Les Russes savent que l’évolution de la situation politique en Algérie indiquera la direction de futurs partenariats en Afrique.

L’Algérie est sous les feux de l’actualité internationale. La crise politique qui y sévit depuis maintenant un mois, a fait réagir les puissants de ce monde. Si, jusque-là, l’Oncle Sam demeure avare en commentaires, concédant cette tache aux soins de ses think thanks, en revanche, Moscou, opte pour le franc jeu. En allié inconditionnel, la Russie a apporté son soutien à l’Algérie par la voie de son ministre des Affaires étrangères. S’exprimant, hier, sur cette crise avant même que son homologue, Ramtane Lamamra, ne foule le sol de la Russie où il était attendu, hier, Sergueï Lavrov a mis en garde contre toute tentative de déstabilisation visant l’Algérie.

«Il est particulièrement important que tous les autres pays respectent de façon sacrée les dispositions de l’ONU et s’abstiennent de toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie», a souligné M. Lavrov, lors de la conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre Ramtane Lamamra. Une mise en garde directe aux pays occidentaux qui seraient tentés par une quelconque intervention dans les affaires internes de l’Algérie. Echaudée par le cas libyen et syrien, la Russie préfère anticiper sur les événements, même si le cas algérien est de très loin, incomparable à celui de ces deux pays (la Libye et la Syrie).

Le chef de la diplomatie russe s’est dit «très préoccupé» par les manifestations populaires qui secouent l’Algérie, depuis plusieurs semaines. Il met en garde contre «des tentatives en cours pour déstabiliser ce pays». Une révélation qui appelle à plusieurs interrogations: les services de renseignements russes détiennent-ils des informations confirmant un plan de déstabilisation de l’Algérie? Qui orchestre ce plan de déstabilisation? Des pays, des groupes de personnes ou des organisations? Lavrov n’accuse aucune partie, mais laisse réellement planer le doute. «Le peuple algérien doit décider lui-même de son avenir et de son destin sur la base de la Constitution et dans le respect des normes internationales du droit», a-t-il tranché. Dans le même temps, M. Lavrov a espéré que les autorités et le peuple algériens parviendraient à résoudre les problèmes auxquels faisait face leur pays en toute conformité avec la Constitution.

Pour les Russes, l’Algérie n’est pas seulement un gros client en armements, mais c’est aussi un pays pivot pour la stabilité de l’Afrique du Nord et de la région sahélienne. Si Lavrov a insisté sur le principe de non-ingérence, c’est qu’il sait que l’Algérie c’est aussi «l’étroite» porte de l’Europe vers le continent africain, ce qui fait d’elle un objet de convoitises et d’enjeux géostratégiques.

L’évolution de la situation politique en Algérie, indiquera la direction de futurs partenariats au niveau du continent noir où la compétition des puissances bat son plein. C’est dans ce contexte qu’il convient de situer les propos du chef de la diplomatie russe. Interpréter les déclarations de Lavrov dans le strict canevas d’un soutien à la feuille de route du pouvoir algérien et donc d’un désaveu de la rue algérienne serait réducteur.

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Blouses blanches, étudiants, pompiers et administratifs battent le pavé: La marche continue…

Wed, 03/20/2019 - 08:50

Par Walid AÏT SAÏD

Les manifestations contre le prolongement du mandat du chef de l’Etat se sont poursuivies, hier, avec une déferlante humaine dans les quatre coins du pays. Un avant-goût du vendredi prochain qui s’annonce encore plus… «chaud».

Les Algériens fêtent le 19 mars en…protestant! La mobilisation citoyenne a repris de plus belle à l’occasion de la fête de la Victoire. Des milliers d’Algériens sont sortis à travers tout le pays contre le «mandat 4+» du Président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Guelma, Annaba, Constantine, Chlef, Tiaret, Tipasa, Blida, Oran, Ouargla, Constantine, Skikda, Bordj Bou Arréridj…presque aucune wilaya n’a échappé à cette nouvelle journée de mobilisation. Les étudiants et les professionnels de la santé étaient certes en tête d’affiche.

Néanmoins, ils ont été vite rejoints par d’autres corps de métiers, à l’instar des avocats et magistrats à Annaba. Alger, elle, n’a jamais été aussi…blanche! Des milliers de blouses blanches ont envahi ses rues pour dire non au prolongement du mandat du chef de l’Etat. Les professionnels de la santé s’étaient donné rendez-vous à 10 h du matin aux alentours de l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger. L’appel a bien été entendu! Médecins, pharmaciens, dentistes, vétérinaires et auxiliaires médicaux, travaillant dans le privé ou le public, s’étaient rassemblés bien avant l’heure convenu.

A 10 h, ils se comptaient déjà en milliers. La place du 1er Mai paraissait trop exiguë pour accueillir toute cette foule. Professeurs, maîtres-assistants, généralistes, résidents, internes, infirmiers…bref, tous ceux qui ont un rapport de près ou de loin avec la santé étaient là pour l’Algérie! Aux environs de 10h 30, tout ce beau monde décide de marcher en direction de la Grande Poste. Un cortège kilométrique se forme avant de s’ébranler sur la rue Hassiba Ben Bouali. Tout un symbole! Ces professionnels de la santé des deux sexes et surtout de toutes générations confondues, reprennent en choeur les slogans antisystème.

On a ainsi pu entendre les «Bouteflika matzidche dkika» (Bouteflika tu ne rajouteras pas une minute, Ndlr) ou encore les «Djoumhouria machi Memlaka» (C’est une République pas un royaume). Des cris de colère qui venaient s’ajouter aux pancartes originales, les unes plus que les autres, que portaient fièrement ces blouses blanches. «On ne veut pas de ce gouvernement placebo», pouvait-on par exemple lire. Certains ont carrément fabriqué des ordonnances géantes afin, disent-ils, prescrire le traitement qui «mettra fin à cette gangrène». Un pacifisme et une ambiance bon enfant règnent dans cette marche, comme d’ailleurs toutes celles auxquelles on a pu assister depuis un mois. Il est 11h quand le tsunami «blanc» s’abat sur la Grande-Poste. Il vient se greffer sur celui des étudiants qui y étaient rassemblés depuis presque une heure, eux qui chaque mardi se retrouvent à cet endroit pour appeler le pouvoir à la démission.

Plus le temps passe, plus la foule grandit! Le rassemblement va de la Grande-Poste jusqu’à la rue Didouche Mourad en couvrant toute la place Maurice Audin. Géant! Surtout que l’on assiste à une véritable passation entre génération. Les jeunes étudiants réservent un accueil triomphal à leurs aînés. Ils créent même des «boucliers humains» afin de les empêcher d’être pris dans la bousculade. Des scènes de fraternité et de partage s’ensuivent. Mais aussi de grand débat où les plus âgés encouragent leurs enfants, comme ils les appellent affectueusement, de poursuivre le combat. «Vous êtes l’avenir du pays. Le changement ne passera que par vous. Vous avez déjà montré l’exemple, continuez!», est une phrase lancée entre deux slogans anti- Bouteflika. Néanmoins, même le bruit assourdissant des hélicoptères des services de sécurité, qui ont survolé Alger durant toute la marche, n’ont pas «couvert» les cris de colère de ces Algériens.

«Nous sommes déterminés. Nous ne lâcherons rien. Qu’ils continuent dans leur autisme, nous continuerons nos thérapies», soutiennent les manifestants. Ils resteront d’ailleurs rassemblés jusqu’en fin d’après-midi. Cela dans une atmosphère toujours aussi «silmiya», et ce malgré la forte mobilisation des forces de l’ordre qui ont barricadé le boulevard Mohamed V, empêchant toute circulation sur ce tronçon. Les manifestations contre le prolongement du mandat du chef de l’Etat se sont donc poursuivies avec une déferlante humaine sur les quatre coins du pays. Un avant-goût du vendredi prochain qui s’annonce de encore plus… «chaud»!

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Le professeur Belaïd Abane à l’expression: « Le renouveau ne viendra pas du système »

Wed, 03/20/2019 - 08:44

Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE

Auteur de plusieurs livres sur l’histoire mouvementée de l’Algérie, Belaïd Abane, en analyste averti, décrypte dans cette interview la protestation du peuple algérien qui veut en découdre avec le système et soutient que c’est l’heure de la rupture.

Belaïd Abane souhaite la fin rapide du cycle politique qui dure depuis l’émergence dans le mouvement national. Il estime que les Algériens ont atteint la maturité citoyenne nécessaire à l’instauration de la démocratie. Pour la gestion d’une éventuelle période de transition, Belaïd Abane propose les noms de Liamine Zeroual, Ahmed Taleb El Ibrahimi, Djamila Bouhired, le commandant Bouregaâ, Hocine Zehouane. Il exclut, par contre, des personnalités telles que Karim Tabbou, Mustapha Bouchachi, Soufiane Djilali, Zoubida Assoul, Abdelaziz Belaïd, qui manifestent pour la présidentielle, parce qu’on ne peut pas être juge pour devenir ensuite partie.

D’un autre côté, Belaïd Abane croit en l’opposition et sans exclusion, tout en lançant l’idée d’une charte d’éthique que devront signer les formations politiques; il parle ensuite de ce qu’il appelle l’opposition militaire constituée des anciens responsables du DRS.

L’Expression: Peut-on faire un parallèle entre le «Hirak» actuel, cette formidable mise en mouvement de la nation algérienne et la déflagration du 5 octobre 1988?

Belaïd Abane: Non pas du tout. Octobre 88 était intervenu dans un contexte de dépolitisation générale de la société, mise à part une opposition souterraine et la fronde politique permanente de la Kabylie. En 88, il n’y avait pas de mots d’ordre politiques. Du reste on sait avec le recul que c’était une manoeuvre du système destinée à libéraliser l’économie. Ce qui fut fait. Le «Hirak» actuel est éminemment politique. Il demande que soit accélérée la fin de ce cycle qui dure depuis l’émergence dans le mouvement national de l’aile activiste révolutionnaire, celle qui a précisément précipité la fin du cycle de Messali arrivé en bout de course au début des années 1950. On assiste exactement au même phénomène: un Bouteflika devenu un totem adoré comme une icône divine, comparé même par ses flagorneurs à Sidna Brahim al Khalil. En plus simple, la légitimité historique pour prendre le pouvoir et le garder est maintenant périmée. Il faut passer à autre chose et c’est ce que demande le peuple en marche.

Après la mobilisation massive ayant gagné l’ensemble du territoire algérien, comment voyez-vous la suite des événements?
Bien évidemment, la rue n’abdiquera pas car elle a déjà engrangé des succès considérables en faisant rétropédaler le président Bouteflika et le système qui en sort ébranlé au point où l’on commence à enregistrer de nombreux reniements et défections dans ce que j’appelle le système Bouteflika. Dans l’opinion internationale, la protesta algérienne a suscité une très grande admiration et a même été citée en exemple à suivre, alors que le pays était la risée du monde il y a quelques semaines. Du côté des forces de sécurité l’exemplarité a été irréprochable. L’armée et la police de notre pays ont pris conscience que le premier qui tire sur une foule pacifique et désarmée est un «homme mort». Les revendications ont également évolué. Le refus du 5e mandat s’est mué en un rejet sans appel de tout le système. Ces immenses marées humaines de toutes les villes d’Algérie défilant toutes tendances confondues et soudées autour de mots d’ordre unitaires montrent également, que les Algériens ont atteint le stade de la maturité citoyenne, pré-requis à l’instauration d’une véritable démocratie citoyenne dans notre pays.

Si on comprend bien, d’après-vous, la réponse du pouvoir, notamment l’organisation d’une conférence nationale, n’apaisera pas la rue et l’opinion.
Bien sûr que non, car le système ne peut régler les problèmes qu’il a lui-même créés. Et puis ce qu’il propose c’est trop peu et trop tard. Bouteflika a eu 20 ans pour réformer, et il ne l’a pas fait. Le drame de notre système politique est l’absence totale de contre-pouvoirs. Un ego démesuré, l’absence d’intelligence prospective, un régime politique de république bananière, un chef comme un Dieu avant qu’il ne devienne diable…Voilà les maux qui nous ont mené dans l’impasse. Nous sommes dans une mauvaise monarchie républicaine.

C’est Bouteflika qui nomme le président du Sénat, de l’Assemblée, de l’Ugta, du FCE… Il a un pouvoir sans limites au point de décider d’un caprice, de construire une mosquée qui coûtera plusieurs milliards de dollars et nécessitera un budget de fonctionnement de plusieurs millions de dollars alors que la nomenklatura ne dispose même pas d’un hôpital où elle peut se faire soigner même par des médecins étrangers puisque elle semble avoir perdu confiance dans la médecine algérienne. Et puis qui pilotera cette conférence nationale? Le renouveau ne viendra pas de Bouteflika et de son système anachronique parvenu au bout de sa course. La seule chose qui importe pour tous les caciques du système est de s’en sortir à bon compte.

La proposition de Bouteflika est une façon de gagner du temps pour partir avec la garantie d’un rideau de protection. C’eut été possible il y a quelques mois. Or, Bouteflika et toute l’oligarchie qui l’entoure ont joué de la ruse en entretenant le suspense jusqu’au 3 mars, date limite du dépôt de candidature. On ne joue pas le sort d’un pays à la roulette russe. Bouteflika a placé son destin personnel au-dessus du destin national. Ce n’est pas la façon de faire des grands hommes. Il s’est voulu comme un de Gaulle sauveur en arrivant au pouvoir. Comment partira-t-il? Certainement pas par la porte d’arrivée.

La révision de la constitution promise est-elle la solution à la crise algérienne actuelle?
Personnellement, je n’ai jamais cru à la «revendication historique du peuple», d’une constituante. Je ne crois pas non plus que l’élection d’une Assemblée constituante soit une priorité. Hocine Ait Ahmed lui-même qui a longtemps porté cette revendication a fini par la mettre au placard. Il avait compris qu’elle apporterait plus de problèmes que de solutions. Dans l’immédiat ce n’est pas en effet la solution, ce serait même une cause de discorde.

Personnellement je pense que le préalable à toute élection dans notre pays (présidentielle, législative, constituante…) est l’acceptation par tous les acteurs de la vie politique nationale d’une charte d’éthique politique qui définira les règles du jeu, lesquelles doivent être acceptées par tous. Notamment le caractère républicain de l’Etat, l’intangibilité de toutes les libertés d’association, d’expression, de presse, de conscience, des droits fondamentaux de l’homme et de la femme, des engagements internationaux du pays… Et après cela, nul n’est légitime pour empêcher qui que ce soit d’intégrer le champ politique et d’entrer en compétition électorale. On peut détailler si vous voulez.

Vous avez proposé sur un plateau de télévision, une piste de sortie de crise: un comité des sages. Pouvez-vous préciser votre pensée?
Oui tout à fait. J’avais dit qu’actuellement il n’y a pas de solution constitutionnelle ni juridique à l’impasse politique engendrée par Bouteflika et son système. Il n’y a que des solutions politiques. J’avais proposé que le régime actuel remette ses pouvoirs au lendemain de l’échéance du mandat actuel de Bouteflika, à un comité des sages ou un Directoire auto-constitué, de patriotes consensuels se déclarant prêts à prendre en mains les destinées du pays pour la période transitoire.

J’avais même proposé des noms tels que ceux de Liamine Zeroual, Ahmed Taleb El Ibrahimi. J’ajouterai ceux de Djamila Bouhired, du commandant Bouregaâ, de Hocine Zehouane. Ils seront la caution morale pour une transition sans tripatouillages et s’entoureront de compétences et d’experts. On me rétorque que j’ai oublié les Karim Tabbou, Bouchachi, Djilali, Assoul, Abdelaziz Bélaïd… Mais ceux-là ce sont les futurs candidats à la présidentielle. Ils ne peuvent pas être juges pour devenir ensuite partie.

L’absence des partis politiques d’opposition dans la conduite des événements, ne signifie-t-elle pas que la société demande aussi une rupture avec ses représentants traditionnels?
Non, je ne crois pas. Elle rejette sans appel les partis qui ont sans la moindre vergogne réclamé et soutenu un 5e mandat pour un président incapable de gouverner. Et cela dans le but de conserver leurs postes et leurs privilèges. Pensaient-ils, les Ouyahia, Benyounès, Ghoul et Bouchareb et tous les flagorneurs du système, pouvoir se repositionner après une élection présidentielle qu’ils avaient crue pliée d’avance? Voilà ceux que la rue et l’opinion abhorrent, rejettent et condamnent sans autre forme de procès.

Quant aux autres partis d’opposition il est bien évident que c’est à eux maintenant de fabriquer l’avenir politique du pays. Voyez l’engouement qui déferle sur la personne de Karim Tabbou qui apparaît désormais comme une personnalité d’avenir incontournable. Mohcine Belabbas aussi qui doit juste prendre son envol avec assurance. Idem pour Zoubida Assoul, Soufiane Djilali, Abdelaziz Belaïd et tant d’autres y compris dans la mouvance traditionaliste que pour ma part je ne désignerais plus par islamiste dès lors qu’ils auront signé la charte d’éthique politique que j’ai évoquée plus haut si un jour elle venait à être élaborée et acceptée par tous.

La vox populi à travers les réseaux sociaux, désigne d’ores et déjà les futurs candidats à la présidentielle. Quelle lecture faites-vous de cette campagne inédite?
C’est une excellente chose. Internet et les réseaux sociaux, ce que j’appelle «le monde ouvert» pour paraphraser une célèbre formule de Karl Popper, est la chance de l’Algérie et de son peuple et aussi de la plupart des pays qui s’acheminent vers la fin de l’autocratie. Nul dictateur, nul système, ne peut martyriser impunément son peuple, car le monde observe. Pour ce qui est des prétendants à la magistrature suprême, avant les candidatures étaient concoctées dans les officines secrètes et les cercles restreints.

On présentait alors un candidat de consensus sans que le peuple ait son mot à dire. On était alors sûr que l’élection était pliée d’avance, le tripatouillage électoral étant la seconde nature du système de pouvoir à l’algérienne. Il est temps que la souveraineté du peuple reprenne ses droits. Après bien sûr le mot revient aux urnes, des urnes transparentes gérées par une administration neutre échappant à toute pression de quelque nature que ce soit. Une administration neutre est d’ailleurs l’une des pierres angulaires d’un système réellement démocratique.

Selon vous, quel est l’avenir de ce «Hirak» qui exige pacifiquement un changement radical, alors qu’il n’a ni encadrement ni représentants?
Le «Hirak» comme je vous le disais n’abdiquera pas. Il a pris conscience de sa force et a également perçu que la conjoncture historique lui est favorable. Et que le soutien de l’opinion publique internationale lui est acquis à bon droit. Il y a également que ce mouvement est accompagné non seulement par la véritable opposition politique mais aussi par l’opposition militaire au système Bouteflika.

Que voulez-vous dire par opposition militaire?
Il s’agit de tous les retraités, de tous les congédiés de l’institution militaire et de son noyau dur le DRS qui rêvent de faire tomber le système Bouteflika. Ils ont choisi comme vitrine politique (ils auraient d’ailleurs pu trouver mieux) Ali Ghediri un général à la retraite totalement étranger à la chose politique. S’ils aident à précipiter le départ du système Bouteflika dans l’intérêt suprême du pays, c’est tout à leur honneur. S’ils rêvent de revenir au-devant de la scène pour faire la pluie et le beau temps, alors notre pays ne fera que retomber de Charybde en Scylla.

Peut-on imaginer en Algérie l’émergence d’un modèle de type turc? Y a-t-il risque de voir ressurgir l’aile radicale de l’islam politique dans notre pays?
Ce que je constate, c’est que les traditionnalistes algériens qui s’expriment (je ne parle pas des incultes obtus) ont en grande partie fait leur aggiornamento. Ils ont compris que si on veut prendre le pouvoir et le garder, il vaut mieux emprunter les voies du consensus.

D’autre part, nous ne sommes plus dans la situation de 1991 et les 200 000 morts de la décennie noire ne sont pas, je l’espère passées en pure perte. D’autre part, l’expérience turque des islamistes au pouvoir dans un pays officiellement laïc est pour eux un modèle de réussite économique à suivre. Les exemples de la Tunisie, de la Jordanie, du Maroc vont également inciter à la prudence et aux approches consensuelles apaisées. Et si en plus nos traditionalistes s’engagent à signer une charte d’éthique politique pour l’alternance et le respect des droits fondamentaux, y compris la liberté de conscience, alors personne n’est fondé à exclure qui que ce soit de la compétition politique.

Quant aux segments radicaux de l’islam politique, ils seront marginalisés et au besoin combattus idéologiquement par les tenants d’un islam traditionnaliste apaisé. Il sera sûrement difficile de s’en départir. Du reste, il n’y a pas une seule société au monde qui n’ait pas ses extrémistes, y compris les démocraties occidentales. Il faut faire avec. Et puis à chaque jour suffit sa peine.

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Baisse de la production de pétrole de l’alliance OPEP-NON OPEP: Les « 25 » trancheront en juin

Wed, 03/20/2019 - 08:42

Par Mohamed TOUATI 

La décision a été prise le 18 mars à Bakou en Azerbaïdjan par le comité ministériel chargé du suivi de leur accord qui a convenu d’annuler la réunion prévue en avril.

Conséquence. La baisse de la production de 1,2 million de b/j décidée le 8 décembre 2018 à Vienne par l’Opep et ses alliés se trouve prolongée de facto jusqu’en juin. Les «25» trancheront à ce moment-là. La décision a été prise le 18 mars à Bakou en Azerbaïdjan par le comité ministériel chargé du suivi de leur accord qui a convenu d’annuler la réunion prévue en avril. Il décidera le 25 juin de «l’objectif de production pour la deuxième moitié de 2019», ainsi que la stratégie à suivre. Le Jmmc juge que «les fondamentaux du marché ne changeront probablement pas dans les deux prochains mois» poursuit le communiqué du comité. Le respect de l’accord reste, cependant, plus que jamais de mise.

La garde est loin d’être baissée assure-t-on. «Mes collègues m’assurent qu’ils se conformeront pleinement (à l’accord de réduction de la production, ndlr) ou même davantage que demandé dans les semaines à venir» a affirmé le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh qui a laissé entendre que l’heure d’institutionnaliser l’alliance Opep-non Opep était peut-être arrivée. «Institutionnaliser un cadre pour une coopération à plus long terme entre Opep et non Opep est très important stratégiquement, et plus important que jamais» afin d’«éviter de répéter la tourmente qui a secoué le marché en 2014» a souligné le chef de file de l’organisation des pays exportateurs de pétrole.

L’Arabie saoudite, qui figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de pétrole, s’est positionnée le 21 janvier 2018, en faveur du renouvellement de cette «alliance» pour une durée illimitée. «Nous ne devons pas limiter nos efforts (à des quotas de production) en 2018. Nous devons parler d’un cadre pour notre coopération à plus long terme», a plaidé le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh avant une réunion à Mascate des signataires de l’accord historique d’Alger conclu le 28 décembre 2016 lors d’un sommet de l’Opep qui s’était tenu en marge du 15ème Forum international de l’énergie. Il s’agit de «prolonger au-delà de 2018 le cadre que nous avons établi, c’est-à-dire la déclaration de coopération» entre pays producteurs de l’Opep et pays non membres du cartel comme la Russie, avait-il ajouté. Pour le moment il est hors de question de desserrer les vannes.

Le marché demeure fragile et il est encore loin d’être équilibré. Le constat fait par l’Opep le confirme. Il est même fort probable que l’accord qui la lie à ses partenaires soit prolongé au-delà du mois de juin 2019. «L’Opep a réduit sa prévision de la demande pour ses bruts cette année en raison de la forte hausse de la production de la concurrence, justifiant d’étendre au-delà de juin prochain, l’accord d’encadrement de la production en vigueur depuis le début de 2019», indique le rapport du cartel du mois de mars.

L’Opep estime que la demande quotidienne de ses bruts baissera de 130.000 barils par rapport à son estimation de février et moins que sa production actuelle. Autant de raisons qui justifient au moins le maintien de la baisse de la production Opep-hors Opep de 1,2 million de barils par jour qui est entré en action le 1er janvier pour une période de six mois.

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Gdyel et Benfréha : Distribution de 624 logements Cnep Immo et LPL

Wed, 03/20/2019 - 08:40

K. Assia

Pas moins de 624 logements dont 324 logements CNEP Immo et 300 logements de type public locatif LPL ont été distribués, hier, dans les communes de Gdyel et Benfreha, lors d’une cérémonie présidée par le wali d’Oran M. Mouloud Chérifi, les élus locaux et les autorités civiles.

Ces deux projets étaient à l’arrêt et ont enregistré plusieurs années de retard notamment en ce qui concerne les travaux des voiries et réseaux divers (VRD). Un problème qui a été réglé après qu’un budget nécessaire pour l’achèvement de toutes les opérations d’aménagement et de viabilisation a été débloqué par les pouvoirs publics.

Ainsi et en prévision de l’attribution de 324 logements CNEP-Immo de Gdyel, une commission composée de l’adjoint du directeur de la Conservation foncière, des chefs de services de la CNEP et de la Caisse nationale du logement, des représentants de l’AADL, celui de la direction du logement, les chefs de divisions à la daïra d’Arzew, Gdyel et Boutlélis et présidée par le chargé du logement au cabinet du wali avait été installée, en octobre dernier, afin de se pencher sur les préoccupations des souscripteurs des projets dont la tranche des 320 logements CNEP-Immo à Arzew, le quota des 324 CNEP-Immo de Gdyel, les 288 CNEP-Immo de Sidi Benyebka et 270 logements CNEP-Immo de Misserghine. Cette commission devait étudier toutes les contraintes qui ont retardé l’étude des dossiers des bénéficiaires de ce programme et devait également cerner toutes les insuffisances pour les adresser par la suite de la CNEP à la CNL.

Cette décision vient à la suite de la visite effectuée par le wali d’Oran sur le site des 324 logements AADL CNEP-Immo. Toutes ces informations devaient être adressées à la direction du logement et à la CNEP dans le cas où le dossier du postulant n’a pas été déposé. Les autorités locales avaient été instruites d’activer l’opération relative à l’étude des dossiers afin de livrer ce programme dans les délais, surtout que ces projets ont été à l’arrêt en 2013, ont indiqué, hier, des sources responsables. Il y a lieu de noter que ces tranches font partie d’un programme global de 2.160 logements, répartis sur les localités périphériques d’Oran, à l’exemple de Misserghine (270), Bir El-Djir (500), Sidi Benyebka (228) et Arzew (320). Le démarrage des projets n’a été effectif qu’au début de l’année 2006 et ces chantiers se sont trouvés, plusieurs années durant, bloqués en raison du retard enregistré dans la mise à niveau du prix du m2 et de dysfonctionnements dans la prise en charge du dossier des VRD. Dans ce registre, et en prévision de l’opération de remise des clés, la CNEP a été chargée d’activer l’étude des dossiers des bénéficiaires afin qu’ils accèdent à leurs logements.

Le wali d’Oran avait, pour rappel, saisi le ministère de l’Habitat afin de lever toutes les réserves et obtenir l’enveloppe financière pour l’achèvement des travaux d’aménagement extérieur, notamment au site 270 logements CNEP-Immo à Misserghine et celui des 288 logements de Sidi Benyebka. Une opération qui a enregistré un retard flagrant et qui a suscité la colère des bénéficiaires de ce programme qui ont interpellé, à maintes reprises, les responsables locaux.

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La conception de la première CUPRA, en trois étapes

Tue, 03/19/2019 - 23:41
Des centaines de croquis, la réalité virtuelle et plus de six mois de travail ont été nécessaires pour faire de la CUPRA Formentor une réalité.

Des lignes droites ou des courbes ? Un écran flottant ou intégré au tableau de bord ? Le processus de création d’un concept-car – un exercice de design qui façonne les lignes des développements futurs –  soulève des centaines de questions et nécessite des heures de travail pour dessiner des croquis, des centaines de rendus, des idées plus précises, et même de tout reprendre à zéro. Au total, ce sont six mois de travail qui peuvent se résumer en trois étapes avec la CUPRA Formentor dans le rôle principal :

1 – Dessiner des idées :”une voiture qu’on a envie de caresser”.

C’est avec cette image en tête qu’Alberto Torrecillas, designer extérieur de la CUPRA Formentor, a commencé à dessiner ses premières esquisses. “Travailler sur le design d’un concept-car nous donne plus de liberté créative. Tout d’abord, nous jetons nos idées sur le papier. Certains designers aiment dessiner sur des tablettes graphiques, mais je préfère de loin les croquis à main levée avec un crayon et du papier, afin de réaliser des propositions différentes”. Les idées fusent sous forme de croquis et de dizaines de dessins qui révèlent les volumes naturels, et qui donnent une impression de mouvement même quand la voiture est à l’arrêt. Ce processus s’applique aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du véhicule. La conception de l’intérieur a connu un changement radical ces dernières années. “Aujourd’hui, nous commençons par positionner l’écran et décidons du contenu de l’affichage, puis nous nous occupons du reste “, explique Jaume Sala, responsable du Design intérieur chez SEAT. Afin de s’adapter à ce changement, SEAT peut s’appuyer sur le Design Digital Lab où sont conçues les expériences d’interactions numériques. Sa priorité est de simplifier l’expérience utilisateur, et de rendre le maximum d’informations disponibles en un minimum d’étapes. Dans le cas de la CUPRA Formentor, deux ans de tests en simulateur et plus de 3 000 icônes ont été nécessaires pour définir le tableau de bord numérique qui s’affiche sur un écran 10 pouces.

2 – La CUPRA, dans les rues de Barcelone, sans même être construite :

Une fois que le design a été défini, il est temps de lui donner vie, et c’est là que la technologie entre en jeu. Les designers spécialisés en CAO (Conception Assistée par Ordinateur) convertissent les dessins en objets graphiques 3D afin de commencer à modéliser les formes exactes de la voiture, et d’ajuster tous les éléments qui la composent. Au cours de cette étape, des vérifications sont également effectuées pour s’assurer que toutes les exigences techniques nécessaires à la fabrication du véhicule sont respectées. Grâce à la réalité virtuelle, la voiture apparaît comme par magie au milieu de l’Avenida Diagonal de Barcelone, comme si elle était bien réelle. “Nous pouvons valider 75% du design en deux dimensions, alors qu’en 3D, nous atteignons jusqu’à 100%”, explique Manel Garcés, responsable du département Visualisation.

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Plus de puissance pour le Ford Transit Sport

Tue, 03/19/2019 - 23:36
En se dotant d’un nouveau moteur diesel Ford EcoBlue 2.0l de 185 ch et 415 Nm de couple, le Transit Custom Sport devient le plus puissant utilitaire Ford de la gamme.

Désormais de série sur le Transit Custom Sport, le moteur 2.0l EcoBlue, associé à une boîte manuelle six vitesses ou une boîte automatique à six rapport, développe 185 ch, soit 15 ch de plus que la version précédente.

Cet utilitaire pas comme les autres se démarque notamment grâce à la double bande Sport et le kit carrosserie Sport, sans oublier des extensions de passage de roue et des jantes 17 ou 18 pouces. Le style sportif se retrouve également à l’intérieur avec un garnissage cuir/tissu, disponible aussi bien pour le conducteur, pour le passager avant ou pour les autres rangées (2ème et même 3ème rangée selon les configurations), le cas échéant.

Les clients de la gamme Transit Custom Sport peuvent choisir parmi un large choix de carrosserie, notamment les modèles fourgon, cabine approfondie ou “kombi” dans des versions à empattement court (L1) et long (L2). Le plaisir de conduite est optimisé avec des réglages de châssis et de direction spécifiques au profit de l’agilité et du touché de route.

La technologie de modem embarqué FordPass Connect est disponible de série sur le Transit Custom Sport, accompagnée du système multimédia Ford SYNC 3, transformant le véhicule en point d’accès Wi-Fi pour connecter jusqu’à 10 appareils.

Le Transit Custom Sport dispose également d’une gamme enrichie de technologies d’aide à la conduite, avec notamment l’Active Park Assist, le régulateur de vitesse adaptatif avec limiteur de vitesse intelligent, l’aide au maintien dans la voie et le système de surveillance des angles morts (BLIS), qui prend désormais également en charge les remorques d’une longueur pouvant aller jusqu’à 10 mètres.

En se dotant d’un nouveau moteur diesel Ford EcoBlue 2.0l de 185 ch et 415 Nm de couple, le Transit Custom Sport devient le plus puissant utilitaire Ford de la gamme. Disponible cet été en concession, il confirme son rôle de porte-étendard de la gamme Transit Sport, qui comporte trois modèles (Courier, Connect et donc Custom) et leurs emblématiques bandes Sport. Le nouveau Transit Connect Sport, révélé l’année dernière lors du salon IAA à Hanovre (en Allemagne), équipé du nouveau moteur diesel EcoBlue 1.5l et de la nouvelle boîte manuelle à six rapports, ainsi que la fourgonnette compacte Transit Courier Sport, complètent la gamme Transit Sport.

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Tesla dévoile le Model Y

Tue, 03/19/2019 - 23:34
Le constructeur américain Tesla a dévoilé sa dernière création, le Model Y, un crossover qui partage la plate-forme du Model 3.

Le crossover Tesla Model Y n’apporte aucune surprise sur le plan du design, au point que le nouveau-venu laisse croire que c’est juste le même modèle surélevé, les différences les plus visibles sont un bloc avant plus court, une position de conduite plus haute et un habitacle plus spacieux pour accueillir jusqu’à sept passagers adultes et leurs bagages . Totalement électrique le Model Y affiche une autonomie allant de 370 à 482 km (selon version) et 0 à 96 km/h allant de 3,9 secondes à 5,5 secondes.

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Mercedes-Benz tease le GLC Coupé facelift

Tue, 03/19/2019 - 23:31
Mercedes-Benz entame la communication autour de la présentation du restylage du GLC Coupé et qui aura lieu le mois prochain au Salon de New-York.

Après avoir dévoilé le GLC restylé² au Salon de Genève qui vient de fermer ses portes, Mercedes-Benz enchaîne avec un teaser annonçant l’arrivée prochaine de la version Coupé et dont la grosse nouveauté résidera sous le capot comme pour le GLC.

Ainsi et esthétiquement, le GLC Coupé se contentera de quelques retouches avec une nouvelle grille de calandre, des pare-chocs légèrement revus, de nouvelles offres de jantes et un nouveau dessin des feux tandis qu’au sein de l’habitacle le changement sera tout aussi minime si ce n’est la toute dernière génération du système multimédiaMBUX -Mercedes-Benz User Experience, un volant revu et nouvelle sellerie.

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Volvo Cars va limiter la vitesse maximum à 180km/h

Tue, 03/19/2019 - 23:30
Chef de file mondial en matière de sécurité automobile, Volvo Cars envoie un message fort sur les dangers des excès de vitesse, s’engageant à limiter la vitesse maximum sur tous ses modèles à 180 km/h à compter de 2020.

La Vision 2020 du constructeur (plus aucun mort ni blessé grave dans une nouvelle Volvo à l’horizon 2020) est l’une des plus ambitieuses de l’industrie automobile dans le domaine de la sécurité. Conscient que la technologie seule ne peut pas remédier complètement au problème, Volvo Cars a décidé d’élargir son champ d’action au comportement du conducteur.

Les études menées par Volvo Cars révèlent trois facteurs à risque persistants en matière de sécurité – des « lacunes » dans son ambition de mettre un terme aux morts et aux blessures graves dans ses voitures. Parmi celles-ci, la vitesse excessive joue un rôle majeur.

« Nous lançons le débat : les constructeurs ont-ils le droit, voire l’obligation, d’installer des systèmes embarqués qui modifient le comportement du conducteur pour lutter contre les excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse ou la distraction ? » s’interroge M. Samuelsson. « Nous n’avons pas de réponse catégorique à cette question, mais nous pensons devoir prendre les devants et faire figure de pionniers ».

Au-delà d’une certaine vitesse, les systèmes de sécurité embarqués et l’infrastructure connectée ne suffisent plus à éviter les blessures graves et les morts en cas d’accident. La plupart des pays occidentaux ont donc instauré des limitations, mais les excès de vitesse restent courants et constituent l’une des principales causes de décès sur les routes.

Au-delà des excès de vitesse, deux autres facteurs de risque représentent un frein pour la Vision 2020. Le premier, aussi évident que celui de la vitesse (et aussi difficile à combattre), est celui de l’ivresse au volant. Conduire sous l’emprise de l’alcool ou de drogues est illégal dans de nombreux pays, mais reste l’une des principales causes de blessures et de décès sur les routes.

L’autre facteur de risque est la distraction. L’utilisation du téléphone au volant ou le manque de concentration en général reste un facteur majeur de décès sur les routes. À de nombreux égards, être inattentif au volant est aussi dangereux que conduire en état d’ébriété.

Volvo Cars exposera ses idées pour lutter contre l’ivresse et la distraction au volant lors d’un événement spécial sur la sécurité organisé à Göteborg, en Suède, le 20 mars prochain.

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Le MG Hector file sur la toile

Tue, 03/19/2019 - 23:27
e nouveau SUV de MG a été surpris sans aucun camouflage lors du tournage d’un spot publicitaire dans la ville de Londres.

Morris Garage poursuit son pari sur les SUV et s’apprête à lancer un nouveau modèle dénommé Hector et prenant base sur le Baojun 530, ce dernier étant le fruit de la collaboration entre General Motors et SAIC-Wuling, la dernière Chevrolet Optra vendue en Algérie était la Baojun 630, tout en s’appropriant une personnalité propre comme cette calandre tridimensionnelles généreuses relié aux fins feux LED, les détails chromés et les pare-chocs. Pour accentuer son côté SUV, on retrouve des protections en plastiques et les barres de toit. Enfin, le large montant “C” noir est la pour donner l’impression d’un toit “flottant”.

Contrairement au Baojun 530, le MG Hector ne sera proposé qu’en 5 places mais ont devrait retrouver le même attirail fait d’écran tactile de 10,4″, toit panoramique, système audi Harman et autre caméra 360°.

Sous le capot, le MG Hector embarquerait le moteur essence 1.5 de 143ch et 250 Nm de couple et un diesel 2.0 de 173ch et 350 Nm de couple maxi, les deux moteurs étant associés de série à une BVM6, la BVA étant proposée en option.

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Mercedes-Benz SLC Final Edition

Tue, 03/19/2019 - 23:27
La Mercedes-Benz SLC (ex-CLK) n’aura pas de descendance et s’offre une Final Edition
dans le coloris exclusif jaune soleil, hommage au
jaune Yellowstone de la CLK, en guise d’adieu.

Deux styles extérieurs sont proposés pour les modèles SLC 180 ( (156 ch) ), SLC 200 (184ch) et SLC 300 (245ch), les peintures noir, noir obsidienne et gris sélénite s’accompagnent d’un pare-chocs avant AMG à baguettes chromées argentées dans leur partie inférieure. Avec les peintures jaune soleil, blanc polaire et blanc diamant, les baguettes décoratives inférieures sont traitées en noir. Sur les modèles à peinture extérieure claire, les poignées de porte, les rétroviseurs et l’insert arrière sont également dans un coloris contrasté noir brillant. Toutes les versions arborent la plaquette SLC Final Edition exclusive sur les ailes avant, sous la sortie d’air chromée. Les jantes alliage AMG à 5 branches de série peintes en noir brillant sont du plus bel effet (dimensions : 45,7 cm/18 pouces). La série spéciale, basée sur l’AMG Line, est notamment équipée de pare-chocs AMG de série à l’avant et l’arrière, d’un châssis sport surbaissé de 10 mm (équipement pouvant être supprimé à la commande) et de freins grandes dimensions à disques perforés et étriers de frein signés« Mercedes-Benz » à l’avant.

Le cuir Nappa/microfibre DINAMICA bicolore noir/blanc perle orné de surpiqûres gris alpaga crée dans l’habitacle un jeu de couleurs que l’on retrouve notamment au niveau des sièges sport de série, des garnitures et des parties centrales des contre-portes. Les ceintures de sécurité déclinées en gris alpaga reprennent également ce thème chromatique. Des inserts en cuir aspect carbone dans les appuie-tête et dans la partie supérieure des dossiers complètent le design intérieur du SLC Final Edition. Les appuie-tête et le levier sélecteur de la boîte automatique sont recouverts de cuir aspect carbone et arborent un monogramme SLC argent. Les inserts décoratifs dans la planche de bord et la console centrale sont en aluminium clair. Le volant sport multifonctions de série associe le cuir aspect carbone dans ses parties supérieure et inférieure et le cuir Nappa lisse au niveau de la zone de préhension. Le volant sport est composé d’un méplat dans la partie inférieure, d’un design à 3-branches et de palettes en finition argent. L’équipement de série comprend en outre des tapis de sol noirs avec logo brodé, un chauffage de nuque AIRSCARF, des sièges chauffants, la colonne de direction et les rétroviseurs extérieurs. Le pack inclut également un soutien lombaire à 4 réglages pour le conducteur et le passager.

L’AMG SLC 43 Final Edition animée par un V6 de 390 ch met en valeur l’esthétique racée du roadster « Performance » à travers la peinture exclusive jaune soleil et de nombreux éléments noir brillant dont le splitter avant, les ailettes des prises d’air et des ailes, la surface de l’étoile centrale, l’insert décoratif dans la jupe arrière, le boîtier des rétroviseurs extérieurs et les poignées de porte. Les jantes alliage AMG (45,7 cm/18 pouces) à 5 branches finition noir mat et rebord jaune, associées à des pneus 235/40 R 18 à l’avant et 255/35 R 18 à l’arrière, soulignent le caractère sportif du roadster.

L’habitacle est mis en valeur par l’équipement en cuir bicolore bicolore noir/blanc perle, avec surpiqûres contrastées et ceintures de sécurité gris alpaga ainsi que des inserts en cuir aspect carbone. Le volant Performance AMG orné de cuir aspect carbone dans ses parties supérieure et inférieure et de cuir Nappa au niveau de la zone de préhension arbore un repère « 12 heures » gris cristal et une plaquette « AMG EDITION » sur la barrette. L’AMG SLC 43 Final Edition propose en outre de nombreuses fonctions confort issues de la série, à l’instar du chauffage de nuque AIRSCARF, des sièges chauffants pour le conducteur et le passager et du Pack Mémoire permettant d’enregistrer les réglages des rétroviseurs extérieurs, des sièges et de la colonne de direction.

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