La diaspora algérienne, considère la démission de Bouteflika comme une victoire importante dans le combat pour la construction d’un véritable Etat de droit dans notre pays .
Le président de Jil Jadid Europe, Zoheir Rouis, a declaré » Le départ de Bouteflika est une condition nécessaire mais non suffisante car les Algériens veulent un changement réel et total du régime. Ils doivent confirmer ce week-end leur rejet total des figures de ce régime honni, y compris Gaid Salah, Bensalah et Bedoui. Le peuple veut une période de transition pilotée par des femmes et des hommes intègres et désintéressés. Ceux-là engageront des consultations pour modifier la loi électorale, ouvrir l’espace médiatique, autoriser ceux qui activent dans le mouvement populaire à créer des partis, syndicats et associations, mettre en place une commission indépendante d’organisation et de surveillance des élections, etc. Il faut au moins six mois pour pouvoir tenir une élection présidentielle véritablement transparente qui donnerait une légitimité suffisante au prochain président afin d’engager un processus constituant et électoral pour les assemblées nationales et locales »
Du côté de la société civile algérienne établie en France, la membre du collectif Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) , Senhadja Akrouf , a expliqué que » La mobilisation populaire a poussé l’un des hommes du système, le plus autoritaire ces vingt dernières années, vers la sortie mais ce n’est toujours pas assez. Il faut que tout l’exécutif actuel parte et laisse place à un processus de réelle transition démocratique, mené par un gouvernement d’union nationale. Il faut non seulement exiger la préparation sérieuse et transparente de l’élection d’une Assemblée nationale constituante, mais aussi le jugement par une justice libre et impartiale de tous ceux qui étaient impliqués dans le système de corruption et de dilapidation de l’argent public sous le règne de Bouteflika »
» cette victoire, certes à demi-teinte, à personne d’autre que le peuple . Nous devons continuer à manifester en masse pour dégager tous les acteurs du régime, y compris Gaid Salah qui ne peut absolument pas prétendre être en dehors du système alors qu’il était jusqu’à il y a quelques semaines l’homme de confiance de Bouteflika, qui l’avait d’ailleurs nommé à son poste » a-t-elle ajouté.
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Les bureaux de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation se sont réuni jeudi au siège du Conseil pour préparer la réunion du Parlement qui devra siéger en chambres réunies, conformément à l’article 102 de la Constitution, suite à la vacance définitive de la présidence de la République constatée mercredi par le Conseil constitutionnel.
Le Conseil constitutionnel qui avait constaté mercredi la vacance définitive de la Présidence de la République, a communiqué immédiatement l’acte de déclaration de vacance au Parlement qui se réunira de plein droit conformément à l’article 102 de la Constitution.
Cet article dispose qu’en cas de démission ou de décès du Président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la Présidence de la République.
Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit.
Lire aussi: Des formations politiques saluent la démission du président Bouteflika
Le Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées. Le Chef de l’Etat, ainsi désigné, ne peut être candidat à la Présidence de la République.
Mardi, Abdelaziz Bouteflika a notifié officiellement au Président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de Président de la République.
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Une activité pluvio-orageuse, accompagnée parfois de chute de grêle, affectera certaines wilayas de l’Est et du Sud-Est du pays à partir de jeudi en fin de journée, indique l’Office national de météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS).
Il s’agit des wilayas de Biskra, Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Guelma et le nord d’El Oued, où les cumuls attendus atteindront ou dépasseront localement 30 mm durant la validité de ce BMS en cours de jeudi à 18h00 au vendredi à 09h00.
Des rafales de vent sous orages sont également prévus durant la validité du bulletin, précise la même source.
APS
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Ces averses impressionnantes de grêle ont couvert plusieurs villes de la wilaya de Constantine, provoquant une perturbation du trafic routier.
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La Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme de Ouargla a déposé une plainte contre Abdelmoumene Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach, et son vice-président Salah Mekmouche.
La LADDH appelle la justice d’ouvrir une enquête et ordonner l’arrestation d’Ould Kaddour et Salah Mekmouche accusé de corruption.
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Le secrétaire général du Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (Cela) Idir Achour est mort, le syndicaliste s’éteint ce jeudi matin à l’âge de 49 ans. Le défunt qui a succombé à une crise cardiaque était parmi les premiers syndicalistes à appeler les Algériens à sortir pour manifester dans la rue contre le 5e mandat.
M.A.Y
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Des rumeurs concernant la participation de Amara Benyounès à une réunion qui regroupé Said Boutelika et l’ancien général à la retraite, Mohamed Mediène connu sous le nom de Toufik et d’autres personnalités politiques.
Les rumeurs dont la source serait l’universitaire Abdelali Rezagui ont été démenti par Amara Benyounès.
Le Président du mouvement populaire algérien dément, Amara Benyounès dément « catégoriquement » ces accusations et affirme n’être même pas au courant de la tenue d’une telle réunion. « Je ne pourrai jamais me réunir en dehors d’un cadre légal de la République algérienne, complotant contre la souveraineté de mon pays »
Amar Ghoul a lui aussi démenti avoir participé à la réunion et ce lors d’une apparition télévisé.
M.A.Y
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Ce matin, la rédaction d’Algérie360 a rapporté d’une source médiatique, la mise sous surveillance des frères Bouteflika, et ce, jusqu’à la passation des consignes entre le Président sortant et son intérimaire.
Cet après-midi un démenti a été publié concernant Nacer Bouteflika, il est n’est pas mis sous résidence surveillée. Cependant aucune nouvelle de Said Bouteflika qui pourrait confirmer ou démentir l’information.
M.A.Y
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Selon une source médiatique le sénat devrait se réunir ce jeudi à huit clos pour désigner Abdelakder Bensalah comme chef de l’Etat pour une durée de 90 jours.
Suivant les déposition de l’article 102 et après avoir constaté la vacance définitive du poste de président de la république, le Conseil constitutionnel désigne communique l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit. Ainsi président du Conseil de la Nation assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de 90 jours au maximum.
Durant les 90 jours des élections présidentielles sont organisées et président du conseil de la Nation désigné au poste de chef de l’Etat, ne peut être candidat à la présidence de la République.
M.A.Y
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Des E-mails ont été envoyés à plusieurs préfectures et qui avaient pour contenus « un Bataclan par semaine si la France continuait à donner son avis sur les élections en Algérie. »
Selon le quotidien français, Le Parisien, les policiers de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ont réussi à identifier l’auteur des messages grâce à l’adresse IP utilisée pour les envoyer. L’homme a été interpellé et placé en détention provisoire.
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Une militante du RND à déclaré qu’il y avait une force cachée pour diriger et influencer le Hirak par internet « Celui qui a fait sortir toutes ces masses, tout le peuple, n’est pas algérien, mais c’est un juif. C’est un système juif. La fitna, il n’y a que les juifs qui en sont capables ! », a-t-elle martelé. Pendant qu’une partie de l’assistance était ébahi et n’a pas hésité a montrer leur désapprobation, d’autres n’ont pas hésiter à applaudir ses propos insensés.
M.A.Y
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Par M’hammedi Bouzina Med
Le pouvoir compte sur l’essoufflement du «Hirak» et ruse encore pour sauver sa peau ou de ce qu’il en reste. Il prouve sa méconnaissance sidérante de la force et la volonté d’un peuple qui a décidé de vivre, désormais, en peuple libre.Un mois et demi après le grand départ pour la grande Marche nationale pour la dignité et la liberté du pays et son peuple, des pollueurs de réseaux sociaux et des propagandistes de fausses nouvelles, dont on devine l’appartenance et la mission, poussent au découragement des marcheurs, font dans la lassitude en distillant l’idée nauséabonde que «rien de changera en réalité et que le système survivra à lui-même». «ILS» évoquent les compromis entre l’armée et la présidence, l’intrusion de forces étrangères dans des réunions secrètes, donnent l’exemple du nouveau gouvernement qui est l’autre face de celui d’avant le 23 février, etc. Même l’annonce officielle du départ de Bouteflika, ses frères et leurs serviteurs sont vus comme une simple manœuvre pour au final perpétuer le «système». En clair, cette «campagne» vise en réalité au découragement de la belle vitalité du «Hirak», voire même sa paralysie jusqu’à l’extinction de voix et les rêves de liberté et de justice qu’il porte.
C’est que les acquis politiques engrangés par la volonté du peuple en six semaines de manifestations sont déjà si exceptionnels qu’ils font vaciller les certitudes de ce régime et les clans mafieux qui, mis aux abois, s’entredéchirent, se trahissent entre eux, livrent leurs amis et frères, tentent de sauver chacun dans son coin sa peau. «Ils» n’ont plus d’issue de secours et tournent en rond dans le labyrinthe des lois, de la Constitution et des procédures opaques et vicieuses qu’ils ont eux-mêmes fabriquées pour, justement, se cloîtrer dans la forteresse du Pouvoir exclusif pour eux et leurs familles. A l’inverse du peuple qui sait ce qu’il veut, où il veut arriver et avec qui il veut vivre et cohabiter. L’horizon de ce peuple et sa jeunesse sont d’un bleu azur enchanteur et c’est sur cette vision de l’avenir du pays, justement, que les Algériennes et Algériens sont en parfaite opposition avec les pontes de ce régime et ses affidés.
Voir aujourd’hui un Ali Haddad passé d’intouchable à un «harrag», voir les possesseurs de passeport diplomatique et de jets privés frappés d’interdiction de sortie du territoire national, ou voir encore des amis des Bouteflika et consorts convoqués par des juges n’est-il pas la preuve par neuf que le «Hirak» a déjà remporté une première manche décisive face aux bandits, voleurs et abuseurs de pouvoirs ? Evidemment, il reste à terminer le match en remportant l’ultime manche: traduire la voix du Hirak en acte politique structuré, organisé pour inventer la nouvelle république qui protégera tous les Algériens et Algériennes de futures dérives ou monopole du pouvoir politique. Cette manche ou étape ne sera pas de tout repos. Il y aura des ratages, des erreurs de casting, des doutes, des recommencements, etc. mais elle garantira et assurera la sortie de la république bananière imposée par ce pouvoir depuis 1962.
Construire un pays et un avenir digne de ces temps de modernité est désormais possible. Point de découragement, ni de lassitude dût-on marcher et manifester jusqu’à ne plus avoir de semelles de chaussures, dût-on continuer à marcher pieds nus. Ce pouvoir à l’agonie laisse entendre, via ses relais, que la Hirak sans leaders, sans structures, sans porte-parole, etc. est à bout de souffle et surtout risque de virer en un mouvement anarchique qui ébranlera la «stabilité» du pays et attirera des ennemis étrangers capables de l’exploser comme la Syrie ou la Libye. N’a-t-on pas lu et entendu des «analystes» (et concubins du pouvoir) faire des similitudes débiles et fantasques avec la Libye et la Syrie? Ces «gens-là» omettent non pas par oubli mais bien par perfidie de rappeler que ces deux pays ont été attaqués par une coalition d’armées occidentales et leurs soumis de quelques pays arabes ! Des navires de guerre, des avions de combat et des troupes au sol ont attaqué ces pays dans des circonstances de surenchères d’intérêts géostratégiques connus depuis plus de 30 ans !
Non, la «révolution tranquille» des Algériennes et Algériens n’a pas et n’est pas actionnée par quelques forces étrangères. Elle est la fin d’une patience historique à plus d’un demi-siècle d’injustice, de «hogra», de démagogie politique, de monopole du pouvoir par des castes usurpatrices de la légitimité populaire, de répression des libertés individuelles et collectives, de mépris de l’intelligence des populations, etc., etc. Faut-il rappeler que ce peuple si méprisé n’a jamais cessé de crier sa soif d’égalité, de liberté et ses combats réprimés par la matraque, la prison et l’exil ? Les émeutes répétitives de ces dernières années, les militants des droits de l’homme et de la démocratie emprisonnés, torturés, exilés; octobre 1988 et ses martyrs, les grèves à répétition, et par-dessus tout la terrible décennie rouge sang, noire comme une longue, très longue nuit…Tant de cris, de larmes et de drames n’ont pas suffi à faire comprendre à ce pouvoir prédateur l’absolue nécessité de «dégager», de rendre le pays à son peuple.
Le peuple algérien connaît bien la logique de la violence qu’il a subie depuis des décennies et en a tiré la conclusion: se libérer sans violence, sans faire couler le sang, sans faire d’orphelins et des traumatisés et handicapés à vie! Assez de la menace de la main étrangère et de la grossière menace venue de l’étranger. Les Algériennes et Algériens veulent se libérer de ce système et les régimes oppresseurs et voleurs de leur pays depuis des années. Dans ce face-à-face pouvoir-système-peuple, il n’y aura pas de trêve avant que ce régime, son pouvoir et ses symboles ne soient dégagés à jamais des institutions et centres de décision du pays. Le marcheur et manifestant dans les villes et villages du pays n’a plus d’autre passion que celle d’atteindre sa destination finale non pas en rasant les murs de peur de la matraque, mais en brandissant dans le vent l’emblème national et en chantant «Kassamen, nous avons juré».
Cet amour et cette passion de la liberté que les prédateurs, voleurs et usurpateurs de la volonté du peuple ne connaissent pas, ne ressentent pas et ne comprendront jamais. «Ils» partiront sans le comprendre.
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La Direction générale de la Sûreté nationale a donné des ordres pour retirer les gyrophares et les permis de port d’armes individuelles accordés à des responsables et d’hommes d’affaires et les personnes concernés par cette procédure sont ceux soupçonnés dans des affaires de corruption a indiqué ce matin le quotidien Ennahar.
M.A.Y
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par Cherif Ali
Soupçonnées de «corruption» et de «transfert illicite de capitaux vers l’étranger», 12 personnalités du monde des affaires font, depuis dimanche dernier, l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN) et de remise de leurs passeports au greffe du tribunal de Sidi M’hamed, pour une période non déterminée.L’ouverture d’enquêtes sur ces personnalités et d’autres, impliquées dans les transferts illicites de capitaux et des affaires de corruption est une revendication populaire, mais aussi des hommes et des femmes de loi depuis le début du mouvement de protestation citoyenne.
Aujourd’hui, les raccourcis sont faciles à prendre pour dire que la justice n’était pas libre, qu’elle répondait aux ordres «venus d’en haut» et que les protégés du système agissaient en toute liberté. Pourtant, opinion publique et médias ont de tout temps dénoncé de telles pratiques. Mais ni les juges ni les avocats n’avaient «marché» auparavant pour les démasquer. Ces derniers, tout au plus, quittaient des salles d’audience en signe de protestation contre «des abus» de ceux qui jugent, comme l’avait noté un journaliste.
Pour l’heure, tout le monde s’interroge: « L’argent détourné, peut-il revenir, un jour, en Algérie ? »
Certains l’affirment : «Il n’y a, quasiment, aucun espoir que l’argent détourné par des élites algériennes, corrompues, puisse un jour revenir profiter au peuple ». La preuve, disent-ils « les milliards détournés par Abdelmoumen Khalifa, dorment à l’étranger, impunément » !
Cette question n’en reste pas moins intéressante, dès lors qu’elle restitue le sentiment partagé par la majorité des Algériens : « il faut mettre une croix sur l’argent volé».
Autorisons-nous alors une autre question, peut-être moins ardue, qui consisterait à demander où est passé l’argent détourné?
Commençons par ce hit-parade des fortunes des dictateurs arabes déchus :
– Mouamar Kadhafi: 150 milliards de dollars
– Hosni Moubarak : 70 milliards de dollars
– Abdallah Salah : 32 milliards de dollars
– Zine el abidine Benali : 07 milliards de dollars
– Leila Trabelsi : 1,5 tonnes d’or volé.
Pour le seul Kadhafi, il y a lieu d’ajouter également les résidences et les immeubles achetés, notamment à Londres, par ses fils. Le parquet de Paris a lancé une enquête pour localiser d’éventuels avoirs placés en France. La fortune totale des Kadhafi, s’élèverait, en fait, à 120 milliards de dollars accumulés en trente ans ; ce chiffre correspondrait au tiers des 450 milliards de dollars de revenus issus du pétrole et du gaz exportés par la Lybie, entre les années 1980 et aujourd’hui ; un tiers qui disparait mystérieusement des comptes de l’Etat.
La grande question que tout le monde se pose concernant la Libye de Kadhafi, c’est celle de connaitre «la frontière entre l’argent privé et l’argent public?» C’est la théorie des vases communicants en fait.
Même les sociétés bénéficiant des placements du fonds souverain Libyen, ne savent pas s’il s’agit d’investissements de la part de Tripoli ou de Kadhafi. Ce fonds, convient il de le rappeler, gère plus de 20 milliards de liquidités.
Poursuivons ce florilège avec l’affaire des « biens mal acquis » qui concerne le patrimoine en France de trois chefs d’Etat africains, qui sont le président équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema, le congolais Denis Sassou Nguesso et le gabonais Omar Bongo (décédé en juin 2009). Il est reproché aux trois chefs d’Etat les conditions d’acquisition d’un impressionnant patrimoine immobilier acquis avec de l’argent public détourné, évalué, présentement, à 160 millions d’euros. Dans le détail, cela représente 39 propriétés, 70 comptes bancaires et de nombreuses limousines de luxe !
A la base des enquêtes, des ONG comme Transparency International ainsi que plusieurs organisations non gouvernementales, ont recensé tous ces biens que, décemment, des chefs d’Etat africains n’auraient pu s’offrir au vu de leurs émoluments officiels. Sinon, comment expliquer qu’un homme qui gagne 20 000 euros par mois, peut être en mesure de payer, rubis sur ongle, une des plus belles villas de la côte d’Azur, évaluée à près de 240 millions d’euros, soit l’équivalent de 2000 ans de salaire annuel de président ? Comment aussi tel autre, peut faire un chèque de 392 000 euros pour payer à sa compagne, son énième coupé sport de l’année ?
Voilà donc, où va majoritairement, l’argent détourné il est abrité entre autres, dans les paradis fiscaux, lieux idoines «pour planquer l’argent sale», mais aussi investi dans une variété d’activités légitimes qui assurent à ses détenteurs, non seulement une couverture pour le blanchiment de l’argent, mais un moyen sûr d’accumuler du capital, en dehors des activités prohibées. Il sert aussi à acquérir des villas et des appartements en Espagne et en Grèce où en plus de la bulle immobilière, sévit la crise.
Cet argent, peut-il… doit-il revenir un jour ?
Oui, à en croire le combat des Transparency International, Sherpa, Survie ou encore l’Association Tunisienne pour la Transparence financière (ATTF) composée de médecins, avocats et universitaires ; il faut agir dans ce sens, auprès des Etats concernés et des banques internationales et mettre la pression, en permanence et ne pas baisser les bras même si le secret bancaire suisse à encore de belles années devant lui avant d’être levé. Une votation organisée dernièrement dans ce pays a été favorable à son maintien.
Les Etats ne récupèrent que des miettes, comme l’Irak qui n’a pu rapatrier que 2 milliards de dollars, au prix, quand même, d’interminables batailles juridico-diplomatiques. Les détenteurs des comptes frauduleux numérotés, bien connus des banques, restent dans l’anonymat, mais leurs biens immobiliers, de par le monde, sont connus et peuvent être saisis, s’il s’avère qu’ils ont été acquis avec « l’argent détourné des peuples ».
De ce qui précède, nous avons un petit aperçu, un tout petit aperçu de l’argent détourné et de ses lieux de chute de prédilection. La liste est malheureusement plus longue à telle enseigne que le journal entier ne suffirait pas à abriter les noms des corrompus de notre seul continent et de «leur argent» planqué en Suisse, en France, ou encore aux Bahamas dans les fameux comptes off-shore. Revenons, maintenant, si vous le voulez bien à cette question de voir un jour l’argent spolié revenir dans les caisses de l’Etat.
Quelques exemples de l’étranger peuvent être donnés et entretenir quelques espoirs, quant à la possibilité de sa restitution aux Etats :
1-Nous commencerons tout d’abord par l’exemple de Susane Thabet qui n’est autre que la femme du président déchu Hosni Moubarak. Pour éviter toutes poursuites, elle a remis une partie de sa fortune en autorisant le chef de «l’Autorité des gains illicites» du Caire, à retirer l’argent de ses comptes et de vendre une villa lui appartenant. Ses avoirs ont été remis à l’Etat. Cette femme de 70 ans a été accusée de s’être, illégalement, enrichie en abusant de la position de son mari président.
2-Autre exemple, les banques suisses ont délivré au gouvernement Nigérien, un chèque d’un milliard de dollars, au terme d’un épilogue amiable d’une bataille judiciaire ente ces autorités et la Suisse, suite au décès de Sami Abacha, l’homme qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant cinq ans et qui a délesté le trésor public, d’au moins, 2,2 milliards de dollars.
3-L’exemple aussi de Moussa Traoré : après six ans d’instruction, les cantons suisses de Vaud, Zurich, Genève et Neufchâtel, concernés par les dépôts contestés, se décident à reverser au gouvernement de Bamako 2,4 milliards de dollars, saisis sur divers comptes.
4-La même course de fond attend les autorités de la République Démocratique du Congo qui espèrent récupérer les 3,4 milliards de dollars identifiés en Suisse, comme appartenant à l’ex président Mobutu Sese Seko.
5-Un audit des comptes de Konan Bédié autre président africain déchu, a révélé l’existence de 3 à 4 millions de dollars. Ces affaires et d’autres, ont ouvert des brèches dans l’hermétique système bancaire suisse. Des hommes politiques et des ONG comme celles citées plus haut, élèvent la voix pour dénoncer la collision entre banques et dirigeants véreux, d’Afrique et d’ailleurs.
Sur les 820 milliards de francs d’avoirs étrangers en Suisse par exemple, 250 milliards proviennent des pays d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique, dénonçait Jean Ziegler. Dans 90 % des cas, il s’agit d’argent volé aux peuples, les plus pauvres de la terre.
Peut-on, pour autant, parler de début de moralisation ?
Peut-être bien au regard des exemples qui ont été cités.
Désormais, même l’ONU s’en mêle, car rappelez-vous, le conflit libyen n’était qu’à ses débuts, lorsque le conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, le gel des avoirs de Kadhafi et de son immense fortune, tirée des ressources pétrolières.
Ou encore, l’exemple de Laurent Gbagbo, le président Ivoirien transféré au TPI depuis, dont la fortune est estimée à 5 milliards d’euros (3,35 milliards pour lui et 2,749 milliards pour sa femme Simone).
Et même le FMI, réagit au motif que «les détournements renchérissent en moyenne de 10 % à 20 % les projets de développement des Etats où sévit la corruption ».
L’argent détourné, peut-il revenir un jour? L’Algérie d’ailleurs, comme tous les pays demandeurs n’obtiendra, probablement pas, ou du moins en intégralité, le retour des sommes illégalement exportées, détournées, non déclarées etc., à moins de persévérer dans les procédures et de multiplier les actions judiciaires contre les banques et les paradis fiscaux, mais, ce qu’il faut retenir, dès à présent, c’est que les transferts illégaux deviennent de plus en plus difficiles, en raison des procédures de surveillance de l’argent sale et du blanchiment, mises en place en Europe et aux Etats unis.
A tout cela, est venu s’ajouter l’introduction de masses financières d’origine mafieuse, dans l’économie légale. Ce qui a créé des zones communes, de plus en plus grandes, entre les marchés criminels et les marchés légaux et ainsi, des pans entiers de l’économie en sont devenus indépendants. Des millions de travailleurs ont leur sort lié à ces marchés, par devers eux. Avec la crise financière mondiale, certains analystes affirment que «ce ne sont plus les mafias qui cherchent les banques, mais c’est les banques qui cherchent l’argent des mafias».
Un marché criminogène, prenant sa source du vol, du racket, de l’informel. Il se met en place, partout dans le monde encourageant le blanchiment d’argent, la corruption et l’évasion fiscale. Tout cet argent navigue comme un poisson dans les eaux de la finance dérégulée et la politique peu regardante.
La mise en place de l’observatoire de la corruption et la déclaration obligatoire du patrimoine des responsables, sont des instruments qui pouvaient donner quelques résultats, au-delà du maigre sentiment de consolation qui émane de leur existence même. Mais force est de constater qu’ils n’ont servi a rien, si ce n’est donner une image d’ « honorabilité et intégrité » aux pouvoirs publics qui s’en « gargarisaient » !
En définitive peut-on dire qu’il est difficile de faire revenir l’argent détourné compte tenu des difficultés qui tiennent :
Du secret bancaire des banques dont on a parlé supra ? De l’absence d’une volonté politique ? Des difficultés procédurales à engager ? Du fait qu’une association de lutte conte la corruption, ONG ou organisation internationale, soit-elle, ne peuvent engager des poursuites en matière de corruption, car c’est un domaine réservé au parquet ? Parce que les preuves présentées aux banques, aux parquets étrangers ne sont pas probantes ?
Et pourtant, il existe bel et bien un appui juridique international consistant en « un dispositif consacré dans la convention des nations-unies qui met en œuvre le droit à la restitution» oui mais, il n’a jamais été mis en œuvre par l’ONU, «ce vieux machin », pour paraphraser qui vous savez.
Faut-il agir ou baisser les bras et partant, encourager davantage la corruption et faciliter la fuite des capitaux ?
Nous n’avons ni la qualité, encore moins la prétention de développer le moindre «discours de la méthode », laissant le soin aux institutions publiques d’engager les mesures et autres mécanismes utiles, en ces temps où «fakhamet echaab » a décidé de demander des comptes à ceux qui ont (mal) géré en son nom 20 années durant !
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Vous rappelez vous de l’histoire du trou financier de plus 5 milliards de dinars détecté dans les comptes du Fonds national d’investissement (FNI), des nouvelles informations concernant l’affaire ont émergé. La direction qui cherchait à trouver la source de la fuite a ouvert une enquête.
« D’abord, par mesure conservatoire, la direction a enlevé aux deux informaticiens leur matériel informatique et les a placés dans un bureau isolé en attendant, leur a-t-on expliqué, qu’une enquête soit menée. Circonstance aggravante, les deux employés sont membres du syndicat avec lequel la DG entretient des relations pour le moins conflictuelles. Une fois l’enquête interne menée, les deux employés sont passés devant le conseil de discipline. Entre-temps, la direction a fait appel à une expertise externe. Au mois de janvier 2019, la direction a déposé plainte auprès du Tribunal de Sidi M’hamed. Le juge a entendu les versions des deux parties et l’affaire est toujours en cours. »
D’après la source du site d’information TSA « chasse aux sorcières » contre les employés « qui dérangent ce qui aurait même poussé un employé au suicide le 26 mars dernier, en s’immolant par le feu pour dénoncer les « harcèlements et les tentatives répétées pour le pousser à la faute par le directeur régional de l’antenne du FNI ».
Cette « chasse aux sorcières » a également touché aux syndicalistes, « l’administration commence petit à petit d’élaborer des mesures pour gêner considérablement le travail des syndicalistes notamment empêcher le contact entre eux et les travailleurs » indique la source de TSA
M.A.Y
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Suite à la démission de Bouteflika ce Mardi, les deux frères du désormais ex président de la République ont été assignés à résidence. Said et Naser ne doivent plus quitter leur domicile surveillé par les éléments de la garde républicaine, et ce, jusqu’à la passation des consignes entre le Président sortant et son intérimaire.
D’autres rumeurs ont émergé sur de probables poursuites contre Saïd Bouteflika pour avoir « utilisé » le sceau de la Présidence.
M.A.Y
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Par Bouriche Riadh*
Le peuple algérien qui a manifesté en masse avec un civisme remarquable durant six semaines du 22 février au 29 mars dernier pour obtenir la fin du règne d’un pouvoir longtemps en place, pousse inévitablement vers une transition qui s’impose maintenant, notamment après la démission du président de la république depuis le 02 avril 2019.On peut dire que l’on assiste à une accélération des évènements où le peuple a réussi à réaliser du moins ses premières revendications en disant non au cinquième mandat et non à la prolongation du quatrième mandat, qui ont été couronnées par la démission du président de la république avant même la fin de son mandat le 28 avril 2019.Finalement, c’est le peuple qui a gagné son pari en poussant le président à démissionner, chose qui aurait pu être évitée s’il n’avait pas présenté sa candidature pour un cinquième mandat.
Le peuple algérien avec une fierté rarissime est dans une phase sensible de son histoire mais en même temps nécessaire pour son avenir. Le peuple a apparemment l’envie de vivre dans la liberté et la démocratie et de fonder cette deuxième république qui répond à ses souhaits et ses aspirations dans le cadre de l’existence d’institutions fortes et de séparation des différents pouvoirs. Il paraît que le peuple est en route pour devenir une variable très importante dans l’équation politique et tout simplement pour être le maître de son destin…
Il faut donc que le processus de transition qui est en train de se mettre en œuvre maintenant dans le cadre institutionnel existant, puisse se dérouler dans les meilleures conditions pour atteindre ce meilleur cadre institutionnel.
Dans ce sens, il y aurait aujourd’hui, après l’appel du chef de l’armée pour l’activation des articles 7, 8 et 102 de la constitution et bien évidemment la démission du Président de la République, deux scénarios plausibles.
Le premier scénario est constitutionnel à travers l’application de l’article 102 qui évoque au total que lorsque le Président de la République démissionne de son poste…, il est procédé à son remplacement par le président du Conseil de la Nation qui assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées… Le chef de l’Etat, ainsi désigné, ne peut être candidat à la présidence de la république avec des prérogatives réduites à la gestion minimale des affaires de l’Etat. Il s’agit aussi d’évoquer l’article 104 de la constitution qui souligne que le gouvernement en fonction, installé à peine cette semaine, au moment de la démission du Président de la République, ne peut être démis ou remanié jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau Président de la République. C’est la constitutionnalisation de la solution politique, qui est généralement décrite à travers les modèles de transition politique. A cette solution politique, il est recommandé l’application de l’article 193 qui évoque que les pouvoirs publics en charge de l’organisation des élections sont tenus de les entourer de transparence et d’impartialité…Et là aussi l’armée, à travers son appel suscité, évoque son devoir de protéger la constitutionnalisation de cette transition et promet l’accompagnement de cette opération à côté du peuple. Ici, on peut attirer l’attention sur un problème institutionnel double : d’un côté, pourquoi le camp du président de la république a voulu briguer un cinquième mandat pour au final être contraint de démissionner pour sauver le pays d’une crise ; d’un autre côté, pourquoi l’armée intervient alors qu’il aurait été plus légitime que certains acteurs institutionnels tels que le Conseil constitutionnel interviennent. Au total, on est en droit de se demander si ce premier scénario peut répondre aux aspirations du mouvement du peuple.
Le deuxième scénario évoque une approche constitutionnelle et aussi des procédures politiques transitoires, avec l’application de l’article 102,et des articles 7 et 8 de la constitution, tout en stipulant que « le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple »et que « le pouvoir constituant appartient au peuple. Le peuple exerce donc sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions qu’il se donne… ». Et par conséquent dans le cadre d’un débat public et une feuille de route transitoire, c’est le peuple qui va se charger de la gestion de cette étape; il pourrait y avoir la constitution d’un haut conseil d’Etat avec des prérogatives présidentielles, un gouvernement de compétents qui n’ont jamais exercé dans les vingt dernières années, la création d’une haute instance indépendante de surveillance des élections, la révision de la loi électorale… tout cela bien évidemment pour réussir le processus de démocratisation et l’organisation transparente des élections présidentielles. La question ici est comment faire pour nommer tous ces représentants politiques pour assurer cette transition et ces élections présidentielles car jusqu’à aujourd’hui ce mouvement n’a pas de porte-parole.La réussite de ce scénario qui nécessite une période de transition plus longue, exige l’adhésion de tous les acteurs, y compris celle de l’armée.
En général, les Algériens s’efforcent de rendre leur environnement plus prévisible. En effet, le cadre institutionnel a toujours été une brique essentielle de n’importe quelle démocratie et même de chaque civilisation dans la mesure où les institutions peuvent permettre aux individus d’améliorer leurs capacités à maîtriser l’environnement politique… Ainsi, la source profonde des institutions doit se trouver dans ses tentatives humaines de structurer l’environnement institutionnel pour le rendre plus prévisible, même si cela génère encore plus d’incertitudes pour d’autres acteurs.
La question primordiale qui se pose aujourd’hui en Algérie est celle de la caractérisation du cadre institutionnel existant, notamment avec ses points névralgiques tels que la possibilité de la transgression de la constitution de part et d’autres, la possibilité de non-respect des lois, la non-séparation entre différents pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire), l’interférence militaire sur le politique, les compétences du conseil constitutionnel notamment en tant que juge électoral, la qualité de l’action publique…, mais elle est aussi celle de la nécessité de reconstruction de ce cadre institutionnel.
Il s’agit d’évoquer par exemple ici quelques défaillances institutionnelles telles que la transgression de la constitution effectuée en 2008 en prolongeant les mandats présidentiels à vie ce qui a rendu « l’espérance de vie présidentielle » très longue, chose inacceptable dans les vraies démocraties ; la question de la nature du système politique« ultra-présidentiel », la place et le rôle de l’exécutif par rapport à celle et à celui du législatif si l’on considère le nombre des lois émanant de cette institution législative qui est paralysée et devenue comme cellule de soutien au président de la république avec une composante de représentants parfois incompétents ; le politique interpelle le judicaire ; le militaire interpelle le politique et le judiciaire,l’inaction publique des gouvernements qui se sont succédés pour trouver des solutions profondes aux vrais et réels problèmes de la société (pouvoir d’achat laminé de la plupart des algériens, emplois précaires comme ceux de l’ANEM, problème de la création de la richesse en dehors des hydrocarbures, système de santé qui envoie les algériens se soigner ailleurs…).
Il s’agit de mettre en route des mécanismes pour l’amélioration de ce cadre institutionnel permettant aux acteurs d’arriver à des décisions mutuellement respectées, satisfaisantes, contraignantes et de résoudre les problèmes par le respect de la loi, la négociation, la coopération et l’action, c’est-à-dire par le respect du cadre institutionnel.
En effet, le cadre institutionnel et les mécanismes de « gouvernance » peuvent être unis à travers des relations complexes : les contrats inter-acteurs sont contraints par le cadre institutionnel et s’appuient sur celui-ci et le font également évoluer, c’est ce qui fait défaut en Algérie car on est parfois en présence d’acteurs institutionnels qui ne jouent pas le jeu et qui croient parfois n’avoir aucune contrainte institutionnelle.
Dans ce sens, Douglas North, dans son ouvrage « Institutions, Institutional Change and Economic Performance » publié en 1990, part du principe selon lequel la nature du système politico-institutionnel d’une société est perçue par les individus selon des croyances qui peuvent être consensuelles si elles sont partagées par la grande majorité de cette société, ou au contraire très disparates. C’est ainsi qu’il utilise la notion de « pathdependence », traduite dans l’un de ses ouvrages de « dépendance de sentier », qui signifie que les croyances majoritaires se traduisent par un ensemble d’institutions déterminant le fonctionnement de la politique et de l’économie… Autrement dit, il s’agit du moyen par lequel les institutions et les croyances apparues dans le passé influencent les choix présents.
DouglasNorth désigne les institutions comme un ensemble de règles formelles et informelles, auxquelles les agents adhèrent généralement, que ce soit pour des raisons normatives, cognitives ou matérielles. On peut donc retenir que d’une part, la mise en place des institutions fortes ne peut être déconnectée de la réalité ; d’autre part, un changement institutionnel initial (par exemple l’imposition de nouvelles règles communes, des règles concernant le comportement des partis et des institutions, le choix des députés et la définition du rôle du législateur ou du pouvoir exécutif, la nature de la rapidité de l’action gouvernementale, la participation politique et le comportement électoral, l’existence d’un contrôle de constitutionnalité des lois, l’organisation des élections présidentielles transparentes …) doit conduire à des adaptations précises selon les arrangements institutionnels du pays.
En effet, le schéma institutionnel et politique de l’Algérie d’aujourd’huipeut porter et insister sur la continuité de la refondation de l’Etat.
Cela peut se faire par l’examen et la révision du cheminement institutionnel avec la résolution des problèmes concernant la nature des règles existantes qui devraient constituer les contraintes formelles d’un Etat moderne, mais aussi avec la tentative d’éradiquer les contraintes informelles.
A la lumière des problèmes qui peuvent exister dans le choix des institutions par l’électeur, par exemple un vote pour la désignation d’un président de la république, l’on peut distinguer plusieurs approches théoriques qui expliquent ce vote servant à désigner cette institution ou ce président : l’approche qualifiée de sociologique, l’approche d’inspiration psychosociologique, l’approche théorique du vote s’attachant à la rationalité des choix d’un individu émancipé, l’approche politico-institutionnelle visant à respecter le choix de l’électeur. Pour synthétiser l’explication du vote servant à désigner cette institution ou ce président de la république, on peut en pratique percevoir ses variables explicatives et rechercher les plus prédictives du comportement électoral : ces variables peuvent tourner autour d’un seul objectif qui est celui d’une demande de plus d’efficacité politique, économique, de plus d’action publique et de rapidité dans la résolution des problèmes existants, de droiture de l’Etat, de justice sociale, de moralité des institutions et de démocratie…
En effet, l’affirmation du caractère pluraliste de la démocratie est nécessaire pour une refondation politique du cheminement institutionnel : il s’agit aussi de passer du pluralisme partisan au pluralisme politique qui va pouvoir plus ou moins s’exprimer en fonction notamment des projets de sociétés et du mode de scrutin utilisé pour les élections. Si cela peut parvenir à la constitution de majorités solides et cohérentes, alors le pluralisme politique s’exprimera mieux si l’opposition jouit d’un véritable statut.
Cette protection de principe doit d’abord être envisagée au regard de cette affirmation du caractère démocratique du régime politique à travers un texte constitutionnel performant et mis à jour. Il s’agit de rationaliser le travail et l’activité politiques. Cette démocratie doit se caractériser par un fonds commun de règles, de mécanismes et de conventions tels que les élections compétitives, périodiques, transparentes et libres pour désigner des représentants compétents et efficaces sur la base de la séparation des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical, la garantie des libertés individuelles et collectives, et le rôle efficace attribué à la société civile.
Il est possible de les distinguer en fonction du mode de distribution du pouvoir organisé par la constitution. La légitimité d’un régime politique est garantie par des règles acceptées par les citoyens. En effet, la progression de la démocratie doit passer par la création d’un système de partis politiques qui participe activement au développement du débat politique à travers le positionnement idéologique clair et précis de ces partis ainsi que par des réaménagements dans le régime institutionnel.
Mais la conception de la bonne gouvernance institutionnelle, doit reposer sur la puissance de l’Etat et sur le principe de séparation des pouvoirs dans un Etat de droit : avec la garantie d’une bonne justice, avec la responsabilité des décideurs et le contrôle de la gestion des affaires publiques, avec l’idée consultative et la nécessité de rapprocher les citoyens de la décision, qu’il s’agisse de démocratie de proximité, et avec l’idée de bonne gouvernance qui concerne la matière et les moyens par lesquels les préférences en partie divergentes des citoyens se trouvent traduites dans les choix et mesures de nature politique.
En conséquence, un développement institutionnel en Algérie peut avoir lieu avec des structures de plus en plus organisées pour faire face aux problèmes. Il s’agit de dire qu’un développement institutionnel réussi élabore une structure d’institutions afin de réunir les connaissances des systèmes modernes, tout en préservant l’authenticité, l’anthropologie et la tradition du pays. Les pays développés, par exemple, ont réussi à surmonter les complexités de l’environnement humain et même à développer les échanges impersonnels en réunissant les connaissances spécialisées essentielles pour les utiliser efficacement dans des structures institutionnelles en se dotant avec plus ou moins de succès de régimes politiques favorisant ces changements. En effet, l’objectif est de réaliser cette transition et par conséquence d’avoir de bonnes performances. Il ne s’agit pas nécessairement d’imiter les institutions occidentales mais l’on doit surtout parvenir à constituer une structure institutionnelle incitative afin de produire un développement réel. En effet, le politique, l’économique et autres secteurs qui fonctionnent mal ont une matrice institutionnelle non incitative envers les activités améliorant le rendement et cela pour deux raisons. La première vient de la dispersion des connaissances qui nécessite un ensemble complexe d’institutions et d’organisations pour faire fonctionner efficacement les affaires publiques et les marchés.
La deuxième est que les structures institutionnelles existantes ont engendré des organisations qui ont intérêt à ce que ces structures perdurent. La source principale de ce problème est le clientélisme qui aboutit en général à un mauvais fonctionnement de la démocratie et à de mauvais résultats politiques et économiques.
Enfin, Hayek dans «Law, Legislation and Liberty»publiéen 1979, préconise le maintien d’institutions et d’organisations telles qu’on puisse essayer des politiques différentes et des moyens efficaces pour éliminer les solutions mauvaises. A partir de là et par analogie à la vie politique algérienne ayant des difficultés sur le plan institutionnel, on peut mettre en évidence quelques conditions évoquées ici pour améliorer les performances du cadre institutionnel : bien comprendre d’où viennent les mauvaises performances ; bien connaître les sources de la structure institutionnelle pour pouvoir l’améliorer ; bien réunir les connaissances dispersées pour parvenir à des améliorations avec des coûts bas ; un régime politique viable, qui met en place les institutions nécessaires et fait respecter efficacement les règles pour faire avancer sans cesse le processus de démocratisation. Dans ce sens, il s’agit de permettre une remise en cause et une restructuration de l’Etat face aux processus de démocratisation, de développement intérieur et d’intégration qui pourraient justifier l’intérêt pour cette exigence de gouverner par l’institutionnalisation. En conclusion, on peut noter que face au processus de démocratisation, la construction du cadre institutionnel est indispensable. Ainsi, l’Etat classique en Algérie, confronté aujourd’hui à la complexité croissante de la société, qui ne voit plus comment dégager une normativité du vivre avec un confort politique, doit se tourner vers ce que l’on appelle l’institutionnalisation de la gouvernance par plus d’action et de rigueur. Ce qui fait dire qu’il n’y a pas de gouvernance politique sans cadre institutionnel efficace. Cette gouvernance politique peut être la volonté d’améliorer « l’efficacité » de l’action publique de deux façons. La première s’inscrit dans le processus de la valorisation du débat public, tandis que la seconde consiste plutôt à vouloir augmenter la « productivité » de l’action politique.
* Professeur-Docteur en sciences politiques ; Docteur en droit ; Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en économie
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Par Ahmed Rouadjia*
L’Algérie traverse, à présent, une conjoncture politique ambiguë, car faite, tout à la fois, de gros espoirs de changements et de sourdes inquiétudes quant à l’avenir du pays et à sa cohésion nationale.
Par ses gigantesques manifestations de protestations pacifiques, le peuple a demandé et exigé, non seulement le renoncement au cinquième mandat dont l’absurdité est de notoriété publique, mais aussi et surtout le départ de l’équipe dirigeante et son remplacement par un sang neuf qui serait celui choisi et voulu par le peuple et sa jeunesse insurgée. Mais ce peuple héroïque n’a pas su encore, malgré les énergies et les intelligences qu’il recèle, extraire en son sein les figures juvéniles capables de le représenter et de négocier en son nom les modalités d’une transition pacifique, sans accrocs. C’est ce défaut de représentation qui a laissé le terrain libre à certaines personnes formées d’anciens agitateurs (-trices) plus ou moins intéressés (ées) pour s’improviser « représentants » légitimes du Hirak’. Des frustrés et des aigris composés de néo-intellectuels, de quelques avocats, et d’ex-ministres démissionnaires ou déchus, tentent , eux aussi, de « vendre » au Hirak’ leur image qu’ils présentent sans taches. D’autres, du même acabit, s’évertuent à donner d’eux-mêmes une image « démocratique », lisse et sans aspérités.
Figures anciennes et « modernes » ou comment rompre avec l’expectative…
Quelques personnalités super-médiatiques, comme la belle et énergique Zoubeida Assoul, nous suggère, après qu’elle eut pris le parti du général Ghediri, qu’elle a abandonné, l’ex-président Lamine Zeroual comme personnalité susceptible de représenter le Hirak’ et d’opérer en douce la transition vers un régime démocratique. Pour fonder son choix, Mme Assoul fait valoir l’intégrité du personnage ainsi que l’amour que lui porterait le peuple algérien. Je partage avec Mme Assoul le sentiment que M. Zeroual est un homme incontestablement probe, désintéressé, et je dirais même sans taches. Mais pour le Hirak’, Zéroual fait partie, malgré tout, de ce qui est « Ancien », et qu’il est issu du système vermoulu de « l’Ancien régime », pour parodier le langage des historiens français. Lui-même, Zéroual, n’acceptera certainement pas de cornaquer ou de représenter le Hirak’.
Le danger du dogmatisme idéologique
D’autres militants et groupuscules dogmatiques et de transfuges des partis politiques ont suggéré, eux aussi, des personnalités, toutes ou presque issues de la vieille garde du FLN : Ahmed Taleb Ibrahimi, Miloud Hamrouche, Ahmed Benbitour, etc. L’ex-petit sénateur, Mohamed Salah Harzallah, qui devait ce titre à Bouteflika en personne, plaide, aujourd’hui, en faveur de Benbitour qu’il qualifie sur sa page facebook, comme la personnalité la mieux indiquée pour représenter le Hirak’ ! Pour d’autres, minoritaires il est vrai, portent leur dévolu sur l’ex ministre de la Communication, Abdelaziz Rahali. Bref, chacun y va de ses propositions et recommandations en faveur de telle ou telle figure « emblématique ». D’autres voient, enfin, dans la personnalité de Karim Tabou, un transfuge du FFS, l’icône possible de représenter cette transition.
Le danger du dogmatisme idéologique et les figures proposées pour opérer la transition
Mais le pire qui pourrait faire capoter le projet de transition pacifique souhaité par tous, c’est le dogmatisme idéologique consistant à dire : « je suis le seul à détenir la vérité absolue »! Le nazisme et la stalinisme sont, en effet, les deux idéologies, avec les trois religions célestes, qui prétendent détenir justement cette vérité exclusive et absolue… L’autre danger réside dans la tentative faite, ici et là, de réhabiliter des vieilles figures étiolées par le temps…
Autrement dit, ce que l’on propose ici comme formules « transitoires » ou de transitions ressort du déjà-vu. Ce sont des figures anciennes, éculées et vieillottes, que la majorité du Hirak’ rejette comme inacceptables. Par ailleurs, le Hirak’ en tant que vaste mouvement populaire « abstrait » n’a jusqu’à présent désigné aucune personnalité individuelle ou collective à parler en son nom, et d’où le « flou artistique » dans lequel tout le monde nage, y compris le Hirak’ lui-même. Que faire, dans ces conditions faites de volontarisme et d’incertitudes mêlés, pour opérer pacifiquement la transition souhaitée par tous, quand le Hirak’ se trouve, cruellement, démuni de réels représentants faisant l’unanimité ? Pour effectuer cette transition, ça suppose que l’on soit deux camps ou deux interlocuteurs, réunis autour d’une table, en vue de négocier les termes de « la passation du pouvoir ». Or, le Hirak’ n’a pas encore « enfanté » des figures susceptibles de le représenter et de conduire les « négociations » avec le pouvoir central en vue, selon ses propres vœux, de substituer à la classe dirigeante actuelle, une élite nouvelle qui serait composée de jeunes gens, sans taches, aux antécédents éthiques irréprochables…
Le nom de l’avocat Mostafa Bouchachi dont le passé n’a rien à voir avec les coteries du pouvoir déjà mentionnées, est souvent cité comme figure représentative possible de ce hirak, et le site Internet dédié en son nom, témoigne du soutien que lui apporte une certaine fraction de la jeunesse. Mais peut-il faire pour autant l’unanimité d’un peuple aux facettes multiples et décidé, plus que jamais, à faire table rase de tout ce qui s’apparente au passé?
Propositions en vue d’une transition pacifique
En dépit de la liesse qu’a suscitée et que suscitent encore ces manifestations grandioses, il demeure que la majorité des Algériens sont dans l’expectative et éprouvent de grandes inquiétudes quant au lendemain que leur réservent ces attentes angoissantes. Pour rompre avec ces incertitudes en évitant que le pays ne sombre dans une nouvelle « fitna », je suggère au « Hirak » les douze recommandations suivantes :
– Créer une instance permanente composée de jeunes représentatifs des différentes sensibilités « idéologiques » engagées dans le « Hirak » aux fins de s’entendre sur une démarche politique commune face au pouvoir central;
– désigner nommément, à l’issue des débats qui auront lieu, les personnes jugées représentatives afin de « négocier » avec le pouvoir central les modalités de la transition ;
– Choisir une personnalité politique jeune, qui soit complètement indépendante des partis existants, y compris les partis de l’opposition dite « démocratique », et qui puisse représenter et incarner, réellement, les aspirations de la grande masse des protestataires pacifiques;
– Désigner un porte-parole qui fasse le consensus pour parler au nom de la majorité du « Hirak » et défendre, en soin nom, la plate-forme revendicative du peuple soulevé, pacifiquement, en masse;
– Savoir que l’interlocuteur-clé du « Hirak » ne peut être que des gens de « l’ancien système », et que cet ancien système est incontournable ; penser ou croire qu’on pourrait s’en passer, et qu’il devrait complètement disparaître devant cette marée humaine montante et résolue, c’est faire preuve, non seulement d’ignorance et d’irresponsabilité, mais aussi de conduite nihiliste;
– Savoir que l’Armée n’est pas Bouteflika et Bouteflika n’est pas l’ANP, qui s’est montrée, déjà, réceptive au cri du peuple auquel elle a tendu une main fraternelle. Justement l’ANP est cet interlocuteur légitime et incontournable que le Hirak’ devrait écouter et en tenir compte;
– Ne pas stigmatiser ou condamner en bloc toutes les personnalités de « l’ancien régime » ; certes ce système est vermoulu par pans entiers et comprend des individus corrompus, et irrécupérables du point de vue éthique. Mais il comprend aussi des hommes et des femmes par milliers qui ont pu échapper à la corruption contagieuse… ;
– Rappeler, une fois de plus, au monde et à tous les pays qui seraient tenter de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Algérie en misant, pour se faire, sur leurs suppôts internes pour la déstabiliser, devraient y réfléchir à deux fois.
L Algérie n’est ni l’Irak, ni la Syrie ni la Libye, ni le Yémen, ni le Soudan…
– Rappeler et dire : Gare à ceux qui penseraient, comme le philosophe français d’obédience sioniste, Bernard-Henri Lévy, que l’Algérie serait une proie facile, et aisément déstabilisable…;¹
– Rappeler qu’ « Aucun des deux grands camps qui s’opposent aujourd’hui, dans le monde, ne peut être indifférent à ce qui se passe en Algérie. L’ingérence étrangère y est donc plus que probable. Le contraire serait surprenant. »²
On pourra ajouter à ces propositions deux autres suggérées par le professeur Ahmed Mahiou, à savoir :
– Maintien du gouvernement en place pour uniquement gérer les affaires courantes et sans aucune prérogative pour la transition, qui incombe au seul collège désigné ci-après;
– Mise sur pied d’un collège provisoire (comité, conseil ou autre) d’environ 50 à 100 membres représentatifs des différents secteurs de la Société algérienne, sans exclusive (avec une représentation minimum de femmes et de jeunes).³Lire les recommandations en ce sens du professeur Mahiou .
Nous pensons que ces propositions qui peuvent être complétées et enrichies par le « Hirak » lui-même et par ses sages conseillers, pourraient contribuer à l’émergence d’un collège représentatif de toutes les sensibilités politiques en lice sur la scène politique nationale.
Le « Hirak » ne peut pas rester sans représentants ni représentations ; il est temps qu’il se constitue en une force politique structurée, repérable dans l’espace et visible à l’œil nu. En l’état actuel des choses, le « Hirak » se révèle être un vaste mouvement informel, sans direction, indécis, et partant orphelin d’une direction politique nettement dessinée et lisible pour tous…
*Professeur
Notes
1- Lire ce que dit à son propos le général français Dominique Delawarde pour comprendre les intentions cachées de ce grand démagogue BHL ( Bernard Henri Lévy) : « Il y a, bien-sûr, les déclarations enflammées, à l’attention du peuple algérien, de l’inénarrable BHL qui constituent, à elles toutes seules, un marqueur indiscutable qu’une opération de «Regime Change» est en cours. Il faut se souvenir de son engagement constant et toujours théâtral dans ce type d’opération : Bosnie, Kosovo, Libye, Maïdan, révolutions colorées, Syrie, et même Venezuela dernièrement… etc.
Ses appels à la révolution (chez les autres, pas chez nous) relèvent désormais du grand classique autant que du meilleur comique troupier. Elles pourraient même devenir contre-productives en révélant, à l’avance, le dessous des cartes aux observateurs les plus avertis.» in
2- lire le point de vue du Général français Dominique Delawarde déjà cité plus haut.
3- Lire les recommandations en ce sens du professeur Mahiou.
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