You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 15 hours ago

Les prix du pétrole au plus haut niveau depuis février 2015 : L’Opep a fortement réduit son offre en mars

Wed, 04/03/2019 - 11:27

Par Hakim Ould Mohamed

Les cours du Brent se rapprochent des 70 dollars le baril. En cause, la production pétrolière de l’Opep n’a jamais atteint d’aussi bas niveaux depuis février 2015. L’Arabie saoudite, chef de file de l’Opep, a fortement réduit sa production, ce qui a entraîné l’offre de l’Opep à des niveaux bas. Les Saoudiens ont coupé plus que ce que le royaume avait promis dans le cadre de l’accord de coupe Opep-non Opep.

A cela s’ajoute la situation au Venezuela qui continue à lutter contre les sanctions américaines et fait face à une panne majeure, lit-on dans une enquête de Reuters, publiée hier. De cette enquête mensuelle, effectuée auprès des quatorze membres de l’Opep, il en ressort que leur offre combinée s’élevait à 30,4 millions bpj (baril par jour) le mois dernier, en baisse de 280 000 bpj par rapport à février et atteint donc son niveau le plus bas de production de l’Opep depuis février 2015, il y a quatre ans.

La même enquête fait ressortir que l’offre de l’Organisation en mars a battu le record précédent de quatre ans de la production pétrolière de l’Opep à partir de février 2019. La production pétrolière de l’Opep a chuté de 300 000 bpj en février comparativement à janvier pour se tenir à 30 680 000 bpj.

Le nouveau record de mars est à mettre sur le compte d’un effort plus prononcé de l’Arabie Saoudite. Le royaume wahhabite continue à trop livrer dans sa part de réduction, comme il l’a promis à plusieurs reprises depuis le nouvel accord Opep-non Opep qui a commencé en janvier 2019. Cet accord, faut-il le rappeler, prévoit que l’Opep et ses partenaires non-Opep réduisent leur production journalière de 1,2 million de réduction de baril. La validité de l’accord court jusqu’à juin, même si tout porte à croire que les producteurs devraient prolonger les coupes jusqu’à fin décembre de l’année en cours.

La part de l’Arabie saoudite est une réduction de 322 000 bpj au niveau d’octobre et ses 10 633 000 bpj, pour arriver à une réduction de sa production à 10 311 000 bpj. La réduction de l’offre de l’Opep est une bonne nouvelle pour le marché qui, des mois durant, était fortement déstabilisé par l’évolution de la production provenant des pays non-OPEP, notamment des Etats-Unis. Le taux de conformité des onze membres de l’Opep liés par le pacte — avec l’Iran, le Venezuela et la Libye exemptés — suggère également que les Saoudiens et leurs partenaires du Golfe arabe approfondissent les coupes.

Selon Reuters, les onze membres de l’Opep ayant des quotas avaient une conformité combinée de 135% en mars, passant de 101% en février. Cependant, l’enquête de Reuters n’a pas fourni de chiffres pour la production saoudienne, mais a estimé que le Venezuela exonéré — sous les sanctions américaines et souffrant d’une panne de courant majeure en mars — a vu sa production pétrolière chuter de 150 000 bpj en mars par rapport à février. Dans le sillage des bonnes nouvelles sur la baisse de l’offre Opep, les cours du brut ont fortement grimpé, flirtant avec les 70 dollars le baril sur le marché londonien où est coté le Sahara Blend algérien.

Sur les deux marchés, les prix du pétrole repoussaient leurs plus hauts depuis plus de quatre mois et demi ; vers 17h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 69,25 dollars à Londres, en hausse de 24 cents par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour le contrat de mai gagnait 75 cents à 62,34 dollars.

The post Les prix du pétrole au plus haut niveau depuis février 2015 : L’Opep a fortement réduit son offre en mars appeared first on .

Categories: Afrique

Zoubida Assoul : «La pratique politique dans notre pays a été ternie et pervertie»

Wed, 04/03/2019 - 11:23

Pour Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), qui s’exprimait, hier, au micro de Radio Tizi Ouzou en marge des débats organisés à l’université Mouloud-Mammeri (UMMTO), « le peuple algérien a rendu un verdict sans appel, proclamant la rupture avec le système en descendant dans la rue et sa volonté de construire un Etat de droit et de liberté au service des Algériens et de l’Algérie ».

Sur la démission annoncée du président de la République, la cheffe de fil de l’UCP fait observer qu’on se retrouve une nouvelle fois devant un vice de procédure juridique et constitutionnel.
« La vacance du pouvoir doit être validée par le Parlement qui se réunira avec la composante de ses deux Chambres. Or, constate-t-elle, la Chambre basse du Parlement est entachée d’illégalité suite au coup de force opéré par la majorité de l’APN qui, en plus d’avoir cadenassé les portes de l’institution, a fait un putsch à son président.
A cette situation s’ajoute la démission de certains groupes parlementaires, selon Zoubida Assoul qui estime que le Parlement est de fait « frappé d’illégalité ».

Pour Assoul, « l’application de l’article 102 est caduque et dépassé et ceux qui plaident encore pour la mise en œuvre de cet artifice constitutionnel, à savoir le chef d’état-major de l’ANP et tous ceux qui parlent au nom du président de la République, sont dans la manœuvre de faire durer le système » et se trouvent en porte à faux avec la volonté du peuple qui
« ne veut pas que la transition soit dirigée par le pouvoir qui est à l’origine du désastre actuel ».

En outre, elle estimera que le processus révolutionnaire en cours doit servir à la mise en place « de nouvelles pratiques politiques saines, basées sur le débat contradictoire au sein de la société, pour permettre l’émergence de nouvelles idées ». « La pratique politique dans notre pays a été ternie et pervertie par ce système qui a provoqué l’éloignement du citoyen de la politique », a-t-elle indiqué. Tout en plaidant pour « la nécessité de s’organiser pour faire des propositions et gagner le projet d’une société algérienne moderne par les urnes et sans discrimination aucune d’une quelconque partie ». Sur un autre volet abordant la place de la femme dans la société algérienne, « souvent remise au second plan lors des moments historiques », l’ancienne magistrat a appelé à « consacrer la citoyenneté effective de la femme algérienne qui a été dans tous les combats qu’a connus notre pays ».

« L’égalité entre hommes et femmes est un principe fondamental consacré par l’ensemble des lois fondamentales du pays depuis 1963 », a-t-elle relevé à ce propos, déplorant, toutefois, qu’« il (principe) n’a jamais été traduit dans la réalité. Les Algériennes, une fois l’indépendance acquise, ont été renvoyées dans leurs foyers ». Rappelant le long combat de la femme algérienne, Zoubida Assoul a évoqué sa participation « au combat dans les maquis et les villes aux côtés des hommes lors de la guerre de Libération nationale, à l’édification de l’Etat algérien à l’Indépendance et dans la résistance au terrorisme », soulignant que « les femmes ont payé un lourd tribut durant cette dernière période (décennie noire) ».

Aussi, a-t-elle jugé « positive » la démarche des quotas pour les femmes dans les assemblées élues adoptée en 2012 qui contribue à « lever les discriminations subies par celles-ci, malgré leurs limites et les déformations qu’elles ont pu charrier dans un premier temps ».

The post Zoubida Assoul : «La pratique politique dans notre pays a été ternie et pervertie» appeared first on .

Categories: Afrique

Du 22 février à l’annonce de la démission du Président : Chronologie d’une crise à rebondissements !

Wed, 04/03/2019 - 11:01

Par Nazim Brahimi

La scène politique ne cesse de connaître, quotidiennement, des rebondissements avec leurs lots d’interrogations. Mais avant d’arriver à cet évènement de première importance qu’est l’annonce de la démission du président de la République avant l’expiration de son mandat électif le 28 avril en cours, il est utile de rappeler que tout a commencé un certain 22 février.

C’est le jour de grandes manifestations enregistrées à travers les quatre coins du pays pour protester contre la candidature de Bouteflika à sa propre succession et réclamer, dans le sillage, un départ du système politique en place.
La date du 22 février a ainsi ouvert la voie à une succession de manifestations, qui ont vu quasiment toutes les catégories sociales sortir dans la rue et porter leurs revendications dans l’espace public, le tout, sur fond de désir de changement.

Depuis ce jour, les grandes artères du pays ont vibré, chaque vendredi, au rythme des marches qui se sont distinguées par leur caractère pacifique. Incontestablement, du 22 février à ce jour, bien des lignes ont bougé, aussi bien dans les institutions de l’Etat qu’au sein des appareils politiques et autres organisations à caractère associatif ou socio-économique. Cette période fait ressortir des faits saillants avec un impact certain sur les évènements qui se sont, dès lors, accélérés jusqu’à interpeller les plus stoïques des observateurs.

Le 3 mars, le président Bouteflika, par ailleurs candidat à l’élection présidentielle, s’est engagé à organiser, «s’il sera réélu le 18 avril prochain, une élection présidentielle anticipée conformément au calendrier arrêté par la Conférence nationale indépendante, précisant qu’il ne sera pas candidat à cette élection qui assurera sa succession». Dans sa lettre, le chef de l’Etat affirme qu’il «n’a jamais été question» pour lui de briguer un nouveau mandat en raison de son «âge» et de son «état de santé», n’était le devoir ultime qu’il se devait d’accomplir. Son message a été lu par le directeur de campagne de sa candidature, Abdelghani Zaâlane, qui avait remplacé à ce poste l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Et alors que le temps était à la supputation quant aux éventuelles candidatures à la course au palais d’El Mouradia, notamment celle du chef de l’Etat sortant, et au moment où tout le monde attendait l’avis du Conseil constitutionnel sur les candidatures validées, un rebondissement de taille surgit.

Abdelaziz Bouteflika annonce, en date du 11 mars, le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 18 avril, et sa décision de ne pas briguer un 5e mandat à la magistrature suprême. L’option d’un 5e mandat venait alors d’être abandonnée, sans que cela ne contribue à calmer les ardeurs d’une rue qui continuait à mobiliser. La raison ? L’offre politique du pouvoir politique n’était pas du goût du mouvement populaire. Le président Bouteflika proposait alors la tenue de l’élection présidentielle dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante, ainsi que la formation d’un gouvernement de compétences nationales.

Le chef de l’Etat est revenu par la suite, en date du 18 mars, dans une lettre diffusée à travers laquelle il a indiqué que «la conférence nationale se tiendrait prochainement». «Notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la conférence nationale inclusive qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien», a-t-il souligné. Le plan de sortie de crise du pouvoir donnera naissance à un nouvel exécutif chapeauté par Noureddine Bedoui et Ramtane Lamamra, en qualité de Premier ministre et vice-Premier ministre, mais dont la composante n’a vu le jour que vingt jours après l’installation de Bedoui à la place d’Ahmed Ouyahia.

Divulguée dimanche dernier, l’équipe de Bedoui, dite de «compétences nationales», et qui devra assurer la gestion des affaires courantes, n’a suscité que désapprobation et critiques acerbes de la part du mouvement populaire, qui en était déjà à sa sixième semaine de mobilisation.

Autre fait majeur venu se greffer dans le débat public, signé par le général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, en date du 26 mars, qui, à partir de Ouargla, appela le Conseil constitutionnel à faire valoir l’article 102 de la Constitution comme voie de solution à la crise politique que vit le pays. Une «solution à même d’aboutir à un consensus de l’ensemble des visions et faire l’unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution en son article 102». La déclaration de Gaïd Salah n’a pas tardé à susciter des réactions pour le moins surprenantes de la part des partis politiques, traditionnellement partisans du chef de l’Etat. Le contexte a même généré des remises en cause au sein des partis de l’Alliance et de l’UGTA, dont les directions nationales font face, depuis, à des contestations internes. Il est, par la suite, revenu à la charge samedi dernier pour soutenir que « la mise en application de l’article 102 de la Constitution est la solution idoine pour sortir de la crise actuelle que traverse le pays», évoquant également et de façon significative les articles 7 et 8 de la Constitution, qui stipulent que le peuple est souverain.

En attendant la réaction du mouvement populaire vendredi prochain, les Algériens assistaient à une guerre feutrée entre divers niveaux de pouvoir et de décision, sur fond d’informations contradictoires diffusées dans les médias et sur les réseaux sociaux jusqu’à hier vers 19 h. Et pour cause, en fin de journée, un nouveau rebondissement : au moment où l’Etat-major de l’ANP a appelé à l’application « immédiate » des dispositions d’empêchement du chef de l’Etat, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République.

The post Du 22 février à l’annonce de la démission du Président : Chronologie d’une crise à rebondissements ! appeared first on .

Categories: Afrique

Bras de fer entre la présidence et l’ANP: La bataille des rumeurs

Wed, 04/03/2019 - 10:40

Par Yazid Alilat

Un emballement dans le bras de fer entre le chef d’état-major de l’ANP le général Ahmed Gaid Salah et la présidence au cours de ces dernières 72 heures a fait monter encore plus la tension politique dans le pays.

Une tension également provoquée par des rumeurs sur des réunions d’anciens responsables des services de sécurité, dont le général major à la retraite Mohamed Mediène, ou l’ex-président Zeroual, qui feraient partie d’un groupe de personnalités politiques volontaires pour assurer la transition, mais sans passer par la proposition du chef d’état-major d’appliquer l’article 102. Du côté de la présidence, des rumeurs ont circulé lundi sur une prétendue utilisation du sceau du président par son frère Said pour signer des communiqués d’une extrême importance.

Le tout à travers des médias dont l’objectivité est parfois suspecte. Il en est ainsi de cette rumeur ayant circulé sur Mohamed Mediène, qui aurait rencontré un agent de services de renseignements étrangers. L’ex-patron du DRS est ainsi sorti de sa réserve pour répondre à l’accusation d’Echourouk, qui avait diffusé l’information.

Dans un communiqué adressé à la presse, le général à la retraite explique que ‘’dans la soirée du 30 mars 2019, la chaîne de télévision Echourouk s’est prêtée volontairement à une manipulation grossière en donnant une information invraisemblable qui ne correspond ni à mon éthique ni à mes principes ». Il ajoute que « je n’ai jamais rencontré, ne serait-ce qu’une seule fois, le personnage des services de sécurité qui est cité comme ayant assisté à cette pseudo réunion, depuis que j’ai quitté mes fonctions.

M’accuser d’avoir rencontré des agents étrangers pour évoquer des sujets relevant de la souveraineté nationale est une tentative délibérée de me porter préjudice», écrit Mediène, qui précise que «je suis connu à l’intérieur du pays et en dehors pour avoir combattu toutes les ingérences extérieures qu’elles soient politiques, culturelles ou économiques. Quelle que soit la gravité des problèmes politiques qui traversent le pays, je ne peux dévier en aucun cas le principe de la défense de la souveraineté nationale.

C’est une règle immuable que j’ai toujours respectée dans mon comportement et mes actes. » De son côté, l’ancien directeur de la sécurité présidentielle (DSPP) le général-major à la retraite Kehal Djamel dit Majdoub, a également démenti lundi dans un communiqué, avoir participé à une rencontre avec Liamine Zeroual et le général Toufik, une information rapportée cette fois-ci par Ennahar. « Je condamne et je démens toutes les informations infondées sur ma personne, qui ont fait état de ma participation à une réunion avec des personnes citées dans le reportage de la chaîne (Ennahar).

Ce sont des informations fausses qui visent à porter atteinte à ma personnalité, qui est connue à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Il ne s’agit que d’une tentative d’atteinte à ma réputation et mon parcours professionnel», a-t-il ajouté. Il a expliqué avoir juste «salué les personnes en question qu’il a rencontré sur le chemin de sa maison à la résidence d’État Moretti». « Je ne fais partie d’aucun clan en conformité avec mes principes et ma doctrine militaire au service de ma patrie », précise t-il. Par ailleurs, il y a cette réunion qu’auraient tenue un représentant du général Mohamed Médiène, dit « Toufik » avec d’anciens responsables dont Ahmed Benbitour, Taleb Ibrahimi, le commandant de l’ALN Lakhdar Bouregaa, des personnalités politiques, un représentant officiel de la présidence de la République, et même l’ex-Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, et surtout l’ancien président Liamine Zeroual. L’objectif de cette réunion était de contrer, selon certaines sources, la proposition du chef d’état-major Ahmed Gaid Salah d’appliquer l’article 102 pour destituer le président Bouteflika. La feuille de route qu’auraient imaginée ces personnalités était de désigner Liamine Zeroual pour présider une instance collégiale qui dirigera une période de transition nationale, alors qu’Ahmed Benbitour sera nommé Premier ministre chargé de mettre en placer un gouvernement de transition en attendant l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle.

Officiellement, rien de tout cela n’est vrai. Pourtant, dans la soirée de samedi 30 mars, le chef d’état major Gaid Salah a tenu une réunion en urgence avec des commandants de forces et de la 1ère RM, à l’issue de laquelle il a souligné que « certaines parties malintentionnées s’affairent à préparer un plan visant à porter atteinte à la crédibilité de l’ANP et à contourner les revendications légitimes du peuple ». Et Gaid Salah confirme qu’ « en date du 30 mars 2019, une réunion a été tenue par des individus connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun, en vue de mener une campagne médiatique virulente à travers les différents médias et sur les réseaux sociaux contre l’ANP et faire accroire à l’opinion publique que le peuple algérien rejette l’application de l’article 102 de la Constitution ».

Pour Gaid Salah, « toutes les propositions découlant de ces réunions suspectes, qui vont à l’encontre de la légalité constitutionnelle ou portent atteinte à l’ANP, qui demeure une ligne rouge, sont totalement inacceptables et auxquelles l’ANP fera face, par tous les moyens légaux ». Le message est clair, d’autant que le bras de fer entre la présidence et le chef d’état major de l’ANP ne fait qu’empirer, avec ces informations diffusées dans la journée de lundi selon lesquelles il serait « sur un siège éjectable ». Car après le début d’une enquête judiciaire contre des « hommes d’affaires » proches du clan des Bouteflika, ordonnée par l’armée, selon Echourouk, la présidence a donné un communiqué ambigu.

Il annonce que le chef de l’Etat allait partir avant le 28 avril et qu’il va annoncer d’ « importantes mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’État durant la période de transition». « La nomination du nouveau gouvernement en date du 31 mars 2019 par son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, sera suivie par d’importantes décisions qu’il prendra, conformément aux dispositions constitutionnelles, à l’effet de permettre d’assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’État durant la période de transition qui s’ouvrira à la date à laquelle il décidera sa démission ». Selon des informations qui circulent dans le landerneau politique algérois, le président Bouteflika compte désigner, avant de partir, un nouveau président du Conseil de la Nation pour remplacer le chef de l’État après sa démission.

En décidant de cette mesure, le président sortant, qui devrait désigner un de ses proches, va ainsi répondre aux revendications de la rue pour le changement du système. Il confiera en outre à un proche la mission de mener la transition.

L’autre effet des « mesures » envisagées par Bouteflika avant de partir concerne directement le vice-ministre de la Défense et chef d’état major Gaid Salah.

La rumeur, démentie, a enflé sur le possible départ de Gaid Salah après qu’Ennahar TV ait annoncé lundi en fin de journée, selon une source proche de la présidence, «des décisions importantes après l’ouverture d’enquêtes judiciaires (contre les hommes d’affaires) sans l’accord de la présidence ». Dans la soirée, la riposte est venue à travers les chaînes Echourouk et El Bilad, qui ont affirmé que le communiqué de la présidence de la République a été rédigé par Said Bouteflika et non par le président lui-même. Autrement dit, la guerre des « rumeurs», vraies ou fausses, va encore durer entre la présidence et l’état-major de l’ANP, probablement jusqu’au départ du président.

The post Bras de fer entre la présidence et l’ANP: La bataille des rumeurs appeared first on .

Categories: Afrique

Ali Haddad transféré à la prison d’El Harrach

Wed, 04/03/2019 - 09:52

L’homme d’affaires Ali Haddad a été transféré à la prison d’El Harrach après avoir été présenté devant le juge d’instruction pour faire part de ses propos, selon « Ennahar« 

    L’homme d’affaires qui a été arrêté en partance vers la Tunisie est accusé de possession de trois passeports illégaux dont il avait bénéficié par complicité avec l’APC de Bir Mourad Rais.

   Tout en rappelant qu’Ali Haddad figure dans la liste des personnes interdites de quitter le territoire national et fait l’objet d’une investigation contre la corruption.

M.A.Y

The post Ali Haddad transféré à la prison d’El Harrach appeared first on .

Categories: Afrique

Urgent-Le département d’Etat américain réagit à la démission de Bouteflika !

Tue, 04/02/2019 - 23:32

Le département d’Etat américain a déclaré , ce mardi, le cadre de la future transition en Algérie après la démission de bouteflika, doit être fixé par les Algériens eux-mêmes.

«Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie», a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, à peine une heure après l’annonce de la démission immédiate du chef de l’Etat, sous la pression de la rue et désormais de l’état-major de l’armée.

The post Urgent-Le département d’Etat américain réagit à la démission de Bouteflika ! appeared first on .

Categories: Afrique

Voici la lettre de démission de Bouteflika (document)

Tue, 04/02/2019 - 22:47

Bouteflika a notifié, ce mardi 2 avril, au Président du Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat.

Voici la lettre de démission de Bouteflika:

“Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a notifié officiellement à Monsieur le Président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de Président de la République, à compter de ce jour, mardi 26 Radjab 1440 correspondant au 02 avril 2019, dans les termes suivants :

J’ai honneur de vous notifier formellement ma décision de mettre fin au mandat que j’accomplis en qualité de Président de la République, à partir de ce jour, mardi 26 Radjab 1440, correspondant au 02 avril 2019.

Cette décision que je prends en mon âme et conscience est destinée à contribuer à l’apaisement des cœurs et des esprits de mes compatriotes pour leur permettre de projeter ensemble l’Algérie vers l’avenir meilleur auquel ils aspirent légitimement.

Cette décision procède de mon souci d’éviter que les excès verbaux qui marquent malencontreusement l’actualité ne dégénèrent en dérapages potentiellement dangereux pour la protection des personnes et des biens qui relève des prérogatives essentielles de l’Etat.

Dans le même temps, cette décision se veut l’expression de ma foi en une Algérie fière et digne tenant son rang et assumant pleinement ses responsabilités dans le concert des nations.

Dans cette perspective, j’ai pris les mesures appropriées, dans l’exercice de mes prérogatives constitutionnelles, pour les besoins de la continuité de l’Etat et du fonctionnement normal de ses institutions durant la période de transition devant mener à l’élection du nouveau Président de la République.

Dieu, Le Tout-Puissant, m’est Témoin des initiatives que j’ai prises, des actions que j’ai menées, des efforts que j’ai déployés et des sacrifices que j’ai consentis pour être à la hauteur de la confiance dont mes compatriotes m’ont honoré, œuvrant sans relâche pour consolider les bases de l’unité nationale, de l’indépendance et du développement de notre cher pays ainsi que pour promouvoir la réconciliation avec nous-mêmes et avec notre identité et notre histoire.

Je souhaite tout le meilleur au Peuple algérien”.

The post Voici la lettre de démission de Bouteflika (document) appeared first on .

Categories: Afrique

La présentatrice annonce en larmes la démission de Bouteflika ! [Vidéo]

Tue, 04/02/2019 - 22:33

La présentatrice de l’ENTV Amina Nadir a annoncé la démission de Bouteflika en larmes !

The post La présentatrice annonce en larmes la démission de Bouteflika ! [Vidéo] appeared first on .

Categories: Afrique

Bouteflika : grandeurs et décadence, ou la fin annoncée d’un régime autoritaire

Tue, 04/02/2019 - 21:58

Bouteflika, âgé de 82 ans et au pouvoir en Algérie depuis 1999, vient de démissionner de la présidence après avoir été sommé par Gaid Salah.

Le 15 avril 1999Abdelaziz Bouteflika, adoubé par l’armée, est élu à la présidence de la République en Algérie, à 52 ans, avec 73,79 % des voix, en pleine guerre civile.

Le 16 septembre, il obtient un oui massif au référendum sur l’amnistie des islamistes n’ayant pas commis de crimes de sang et de viols et se soumettant à l’autorité de l’État.

En 2004, il est réélu et un nouveau référendum permet l’adoption d’une « Charte pour la paix et la réconciliation », offrant le « pardon » aux islamistes encore dans le maquis en échange de leur reddition.

La guerre civile avait commencé en 1992 et a fait 200 000 morts. Près de 15 000 islamistes ont déposé les armes depuis 1999.

Attaques terroristes 

Le 11 avril 2007, deux attentats quasi-simultanés à Alger, dont l’un visant le Palais du gouvernement, sont revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le 6 septembre, le cortège de Bouteflika est la cible d’un attentat-suicide, et le 11 décembre deux attaques visent le siège du Conseil constitutionnel et des agences de l’ONU, également revendiquées par Aqmi.

En janvier 2013, une prise d’otages spectaculaire sur le site gazier d’In Amenas (1 300 km au sud-est d’Alger) est menée par un commando islamiste. Elle prend fin après un assaut des forces spéciales et s’achève par la mort de 40 salariés. Vingt-neuf assaillants seront tués.

Mandats illimités

En 2008, le Parlement adopte une révision de la Constitution supprimant la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Abdelaziz Bouteflika est élu avec 90,24 % des voix pour un 3e mandat en 2009.

En janvier 2011, des émeutes contre le coût de la vie font cinq morts et plus de 800 blessés, dans le sillage de la révolte populaire en Tunisie voisine. Abdelaziz Bouteflika annonce des réformes, jugées insuffisantes par l’opposition.

En 2012 puis en 2017, l’alliance soutenant Bouteflika, formée du Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique) et du Rassemblement pour la démocratie (RND), conserve la majorité absolue au Parlement.

Santé défaillante et 4e mandat

En avril-juillet 2013, un accident vasculaire cérébral (AVC) le laisse affaibli et souffrant d’importantes séquelles.

En 2014, il est réélu (81,49 %) pour un 4e mandat. Il prête serment en fauteuil roulant et sera de nouveau hospitalisé à plusieurs reprises en Europe.

Limogeages avant la présidentielle

Le 30 janvier 2016, la présidence s’affirme comme centre du pouvoir avec la dissolution du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), considéré comme un « État dans l’État ».

Le 15 août 2017, le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune est limogé, trois mois après sa nomination, sur fond de sourdes luttes de clans à la tête de l’État. Il est remplacé par Ahmed Ouyahia, chef de cabinet du chef de l’État.

Début novembre 2018, plusieurs journaux font état de la mise en liberté de cinq généraux, en détention préventive depuis mi-octobre dans le cadre d’une enquête sur de présumées malversations. Ils avaient été mis à la retraite durant l’été dans le cadre d’une vague de limogeages dans la haute hiérarchie militaire.

Manifestations contre un 5e mandat

Le 10 février 2019, Abdelaziz Bouteflika annonce qu’il briguera un cinquième mandat lors de la présidentielle du 18 avril.

Le 22 février, des dizaines de milliers de personnes, répondant à des appels lancés par des anonymes sur les réseaux sociaux, manifestent contre ce 5e mandat, notamment dans la capitale, où les manifestations sont pourtant strictement interdites.

Le 1er mars, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent, en scandant des slogans hostiles au pouvoir.

Le 3 mars, Abdelaziz Bouteflika, aujourd’hui âgé de 82 ans, s’engage, s’il est élu, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l’issue d’une présidentielle anticipée, dont la date serait fixée à l’issue d’une « conférence nationale ».

Le 2 avril , Bouteflika a fini par perdre son principal soutien, l’armée et annonce son départ, sans même avoir réussi à protéger ses proches.

The post Bouteflika : grandeurs et décadence, ou la fin annoncée d’un régime autoritaire appeared first on .

Categories: Afrique

Urgent- Bouteflika met fin à son mandat !

Tue, 04/02/2019 - 20:49

Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République, a-t-on appris mardi auprès de la présidence de la République.

The post Urgent- Bouteflika met fin à son mandat ! appeared first on .

Categories: Afrique

Gaid Salah a accusé certaines personnes de s’être enrichies illégalement !

Tue, 04/02/2019 - 20:37

Le chef d’Etat major, Ahmed Gaid Salah, a accusé certaines personnes de s’être enrichies illégalement en un temps record grâce à leur proximité avec des cercles décisionnels douteux.

Gaid Salah a affirmé que des poursuites judiciaires ont été enclenchées à leur encontre par la justice.

« Quant aux vastes opérations de pillage et de dilapidation qu’a connues notre pays, ciblant ses potentiels et ressources économiques et financières, Monsieur le Général de Corps d’Armée s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à cette poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales et dans un court laps de temps, en toute impunité, profitant de leur accointance avec certains centres de décision douteux, et qui tentent ces derniers jours de faire fuir ces capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger. Il y a lieu d’indiquer dans ce contexte que les décisions de poursuites judiciaires contre ces derniers émanent de la justice par le biais du procureur général, mû par son adhésion aux revendications », lit on dans le communiqué de l’ANP.

The post Gaid Salah a accusé certaines personnes de s’être enrichies illégalement ! appeared first on .

Categories: Afrique

Les partis de l’opposition réclament le départ immédiat de Bouteflika !

Tue, 04/02/2019 - 20:16

Les partis de l’opposition et des personnalités nationales ont rendu public, ce mardi 2 avril, un communiqué sanctionnant les travaux d’une réunion tenue au siège du Front pour la justice et le développement (FJD).
Voici les importants points évoqués :
-  Nous rejetons les communiqués émanant de Bouteflika ou de la présidence de la République
-  Nous refusons le nouveau gouvernement en fond et en la forme
-  Nous refusons toute initiative qui donne le droit à des forces anticonstitutionnelles de conduire la période transitoire
-  Les procureurs généraux doivent lutter contre la corruption sans distinction
-  Nous demandons à la télévision publique d’ouvrir
-  Nous demandons le départ immédiat de tout l’entourage de Bouteflika
-  Nous soutenons le slogan “Djeich-Chaâb khawa khawa”
-  Nous soutenons la revendication du peuple quant au départ immédiat de Bouteflika.

The post Les partis de l’opposition réclament le départ immédiat de Bouteflika ! appeared first on .

Categories: Afrique

Urgent-L’armée appelle à l’application immédiate de la solution constitutionnelle

Tue, 04/02/2019 - 19:27

Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire a présidé, l’après-midi d’aujourd’hui, 02 avril 2019, une réunion au siège de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, avec les Commandants de Forces, les Commandants des Régions Militaires, le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale et les Chefs des deux Départements de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire. Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des développements relatives à la proposition formulée par l’Armée Nationale Populaire visant la mise en application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution.

Monsieur le Général de Corps d’Armée a souligné avoir suivi, de près, les manifestations pacifiques, lors desquelles le peuple algérien est sorti exprimer des revendications légitimes, comme il a salué le comportement civilisé et le haut niveau de conscience et de maturité dont a fait preuve le peuple algérien tout au long de ces manifestations, exprimant sa parfaite adhésion aux revendications et ambitions légitimes, partant de sa conviction puisée de son attachement à la légitimité constitutionnelle et du fait que le peuple est la seule et unique source du pouvoir.

Monsieur le Général de Corps d’Armée a rappelé les efforts de l’Armée Nationale Populaire pour trouver une solution à la crise depuis le début des manifestations, où il a insisté, en date du 18 mars dernier, au niveau du Secteur Opérationnel Sud Tindouf en 3 ème Région Militaire, sur l’impératif de résoudre cette crise dans les plus brefs délais et que les solutions à cette problématique existent, pourvu qu’elles s’inscrivent dans le cadre constitutionnel. Cependant, et devant l’absence de toute réaction à cette démarche et au regard de la sensibilité de la situation dont il est profondément conscient, il a évoqué la question, encore une fois, lors de son intervention du 26 mars au niveau du Secteur Opération Sud-Est de Djanet en 4 ème Région Militaire, et a affirmé qu’il était nécessaire de trouver une solution pour sortir de la crise dans l’immédiat et a proposé la mise en application de l’article 102 de la Constitution, comme solution s’inscrivant exclusivement dans le cadre constitutionnel, considéré comme l’unique garantie pour maintenir une situation politique stable.

La dernière intervention en date, était lors de la réunion tenue au niveau du siège de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, en date du 30 mars, au cours de laquelle il a réitéré la nécessité de mettre en application les articles 7, 8 et 102 de la Constitution et qu’aucune autre solution en dehors du cadre constitutionnel ne peut être envisagée. En réponse à cette démarche, ajoute Monsieur le Général de Corps d’Armée, le peuple algérien a approuvé cette proposition et a salué les efforts de l’Armée Nationale Populaire pour trouver une solution constitutionnelle pour cette crise dans les plus brefs délais :

« Le peuple algérien a approuvé cette démarche et l’a accueillie favorablement, voyant en elle un signe de bon augure et un espoir pour sortir de la crise. Cette initiative a été présentée par l’Armée Nationale Populaire, partant de son sentiment de responsabilité historique envers le peuple et la patrie. Malheureusement, cette démarche a été accueillie par l’entêtement, la tergiversation et la sournoiserie de certains individus qui œuvrent à faire perdurer la crise et la rendre plus complexe, avec comme seul souci la préservation de leurs intérêts personnels étroits, en se souciant que peu des intérêts du peuple et de l’avenir du pays.

Les efforts consentis par l’Armée Nationale Populaire depuis le début de la crise et son alignement total sur les revendications populaires, confirment que son unique ambition est de veiller à préserver la conception constitutionnelle de l’Etat, garantir la sécurité et la stabilité du pays et protéger le peuple d’une poignée de personne qui s’est indument accaparée des richesses du peuple algérien. A l’heure qu’il est, elle s'affaire à contourner ses revendications légitimes en fomentant des plans douteux, tendant à déstabiliser le pays et l’entrainer dans le piège du vide constitutionnel».

Quant aux vastes opérations de pillage et de dilapidation qu’a connues notre pays, ciblant ses potentiels et ressources économiques et financières, Monsieur le Général de Corps d’Armée s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à cette poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales et dans un court laps de temps, en toute impunité, profitant de leur accointance avec certains centres de décision douteux, et qui tentent ces derniers jours de faire fuir ces capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger. Il y a lieu d’indiquer dans ce contexte que les décisions de poursuites judiciaires contre ces derniers émanent de la justice par le biais du procureur général, mû par son adhésion aux revendications populaires insistantes. Ainsi des décisions préventives ont été prises à l’encontre de certains individus, leur interdisant le déplacement jusqu’à l’accomplissement des procédures d’enquête, alors que les structures de compétence relevant du Ministère du Transport ont mis en œuvre des mesures d’interdiction de décollage et d’atterrissage des avions privés appartenant à des hommes d’affaire au niveau des aéroports du pays, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Concernant le communiqué attribué au Président de la République, publié hier, Monsieur le Général de Corps d’Armée a souligné :

« Alors que le peuple algérien attendait avec impatience la satisfaction de ses revendications légitimes, parut en date du 1 er avril un communiqué attribué au Président de la République, alors qu’en réalité il émanait d’entités non constitutionnelles et non habilitées, ayant trait à la prise de décisions importantes concernant la phase de transition.

Dans ce contexte particulier, nous confirmons que toute décision prise en dehors du cadre constitutionnel est considérée comme nulle et non avenue ».

Monsieur le Général de Corps d’Armée a évoqué des réunions suspectes tenues clandestinement pour comploter contre les revendications du peuple et adopter des pseudo-solutions en dehors du cadre de la Constitution afin d’entraver les démarches de l’Armée Nationale Populaire et ses propositions de sotie à la crise et, partant, exacerber la situation et la rendre plus compliquée. Tout ceci est entrepris en coordination avec les entités non-constitutionnelles. Toutefois certaines de ces parties se sont manifestées, tentant vainement de nier leur présence dans ces réunions et induire l’opinion publique dans l’erreur, malgré l’existence de preuves irréfutables attestant ces réalités malveillantes.

Quant aux efforts fructueux et soutenus, que l’Armée Nationale Populaire ne cesse de fournir, afin d’ériger une Armée forte, moderne et professionnelle, Monsieur le Général de Corps d’Armée a affirmé :

« Certains semblent avoir oublié que l’Armée Nationale Populaire a payé de lourds tributs et sacrifié des contingents de martyrs du devoir dans sa lutte contre le terrorisme abject une décennie durant, lors de laquelle elle a réussi grâce à Allah le Tout-Puissant et à l’aide de ce peuple vaillant, d’éradiquer ce fléau et de prémunir notre pays de ses nuisances. Elle continue de consentir tous ses efforts au service de sa patrie afin qu’elle demeure fière et jouissant de la paix, en se déployant dans tous les recoins du territoire national et aux abords de nos étendues frontières, vigilante de jour comme de nuit, afin de contrecarrer tous les fléaux de terrorisme, trafic d’armes et de drogues, ainsi que la criminalité organisée sous toutes ses formes.

Tout ceci a été possible grâce à la stratégie judicieuse et pertinente adoptée par le Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, constamment adaptée en fonction de l’évolution de la situation. Cette stratégie a porté ses fruits à travers l’instauration des facteurs de sécurité et de stabilité à travers tout le territoire national.

Ces réalisations ne sont pas le fruit du hasard, mais ont été réalisées grâce aux efforts des hommes et leurs incommensurables sacrifices. Nous nous sommes attelés, depuis des années, à construire une armée forte, moderne et professionnelle ; une armée aux rangs serrés, prête à s’acquitter de ses missions en toutes circonstances ; une armée dont les éléments sont imprégnés d’un haut sens de patriotisme et d’une discipline exemplaire, afin que l’Armée Nationale Populaire demeure la colonne vertébrale de l’Etat et le soutien du peuple dans les épreuves et les crises. Mais ceci a dû exaspérer certaines parties, qui s'échine à cibler l’Armée en portant atteinte à sa réputation et la cohésion de ses composantes, afin de réaliser leurs desseins malveillants. Des desseins que l’Armée Nationale Populaire, qui demeure une ligne rouge, saura contrecarrer avec toute la rigueur et la détermination et en usant de tous les moyens légaux.

Ces acquis précieux et inestimables qu’il nous appartient de préserver en toutes circonstances, notamment au regard de la situation délétère dans notre région. Partant de ce principe, nous ne
permettrons jamais et en aucun cas que ces acquis, qui sont en réalité les acquis du peuple
algérien, soient compromis ».
Monsieur le Général de Corps d’Armée a réitéré son immuable alignement aux côtés du peuple, en tant
que Moudjahid qui assume pleinement ses responsabilités historiques :
« J’ai confirmé à maintes fois qu’en ma qualité de Moudjahid ayant lutté par le passé contre le
colonialisme tyrannique et ayant vécu la souffrance du peuple en cette période difficile, je ne saurai
me taire aujourd’hui sur les complots et les conspirations abjectes, fomentés par une bande qui a
fait de la fraude, la malversation et la duplicité sa vocation. Aussi, je suis avec le peuple et à ses
côtés pour le meilleur et pour le pire, comme je le fut par le passé, et je m’engage devant Allah et
devant la patrie et le peuple que je n’épargnerai aucun effort à cette fin, quoi qu’il m’en coûtera ».
A l’issue, Monsieur le Général de Corps d’Armée a réitéré son attachement à l'application de la
proposition de l’Armée nationale Populaire sans plus tarder :
« Ainsi, nous estimons qu’il n’y plus lieu de perdre davantage de temps et qu’il faut appliquer
immédiatement la solution constitutionnelle proposée, à savoir la mise en application des articles 7,
8 et 102 et entamer le processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la
légitimité constitutionnelle.
Aussi notre décision est claire et irrévocable. Nous soutiendrons le peuple jusqu’à ce que ses
revendications soient entièrement et totalement satisfaites. Etant le fils du peuple et partant de la
responsabilité historique qui m’incombe, je ne pourrai que m’aligner sur ce peuple dont la patience
n’a que trop durer et qui a tant souffert des différentes épreuves. Car il est temps pour qu’il
recouvre ses droits constitutionnels légitimes et sa pleine souveraineté.
Enfin, nous réitérons encore une fois que notre démarche pour trouver une solution à cette crise,
émane exclusivement et strictement de notre allégeance envers la Patrie et uniquement la Patrie,

car nous croyons fermement en la capacité du peuple algérien à surpasser les crises, aussi graves
qu’elles puissent être, grâce à ses référents historiques et civilisationnels ainsi qu’à ses ressources
humaines imprégnées de patriotisme et parce que nous somme convaincus qu’aussi longtemps
qu’une personne vive, elle est appelée à disparaitre un jour, mais la patrie vivra éternellement».

The post Urgent-L’armée appelle à l’application immédiate de la solution constitutionnelle appeared first on .

Categories: Afrique

Urgent-Plaintes en Algérie contre Said Bouteflika ! (document)

Tue, 04/02/2019 - 19:18

Des citoyens de la wilaya d’Alger et Sidi Bel Abbès ont déposé plainte, ce mardi, contre Said Bouteflika, accusé d’avoir utilisé illégalement le Sceau de la présidence de la République.

La cour d’Alger et de Sidi Bel Abbès ont accepté la plainte déposée par les citoyens des 2 wilayas contre le conseiller très spécial de Bouteflika.

The post Urgent-Plaintes en Algérie contre Said Bouteflika ! (document) appeared first on .

Categories: Afrique

Bedoui salue la force du peuple algérien !

Tue, 04/02/2019 - 19:00

Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a affirmé, mardi à Alger que « la conjoncture sensible » que traverse l’Algérie « exige de se mobiliser tel un seul homme afin d’assurer les besoins des citoyens et le bon fonctionnement des services et des institutions ».

Dans une allocution à l’occasion de l’installation de M. Salaheddine Dahmoune à la tête du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, M. Bedoui a indiqué que « cette conjoncture sensible exige de se mobiliser tel un seul homme afin d’assurer le bon fonctionnement des services et de mieux répondre aux besoins des citoyens, tout en veillant à la sécurité et à la sérénité », « Notre mission principale, en cette période historique, est de servir les citoyens, placés toujours au cœur de tous les projets », a-t-il  ajouté.

Saluant « la force du peuple algérien dans la préservation des acquis, des institutions et de l’esprit de complémentarité entre lui (peuple) et les institutions de l’Etat », le Premier ministre a mis en avant « la sagesse et le haut sens de responsabilité dont a fait preuve le peuple algérien pour entrer dans une nouvelle phase ».

Après avoir rappelé que le pays s’apprêtait à accueillir « d’importantes échéances intéressant le citoyens, à l’instar des examens scolaires », M. Bedoui a mis l’accent sur « la nécessité de poursuivre le travail avec autant de détermination pour édifier une Algérie nouvelle qui réponde aux aspiration du peuple algérien », soulignant que « le ministère de l’Intérieur jouera un rôle important pour mener le pays à bon port dans le cadre des valeurs constitutionnelles nationales ».

A cette occasion, le Premier ministre a salué le « patriotisme dont ont fait montre les employés de tous les corps ».

Aps

The post Bedoui salue la force du peuple algérien ! appeared first on .

Categories: Afrique

Une réunion de l’état-major de l’armée se tient actuellement !

Tue, 04/02/2019 - 18:25

Une importante réunion se tient en ce moment même au siège de l’état major de l’armée à Alger a appris Algerie360 de sources sûres.

Selon nos sources, un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion est attendu en fin de journée.

Notre source a ajouté « en réponse aux appels du peuple, l’armée va assumer ses responsabilités dans le respect de la constitution et de la volonté populaire »

The post Une réunion de l’état-major de l’armée se tient actuellement ! appeared first on .

Categories: Afrique

Nouveauté à Sidi Yahia : ouverture de Taqueros, nouvelle bonne adresse pour les adeptes des « french tacos »

Tue, 04/02/2019 - 17:21

TAQUEROS c’est l’histoire de 3 jeunes entrepreneurs dynamiques et passionnés de voyages et de restauration rapide. Ces derniers ont donc décidé de se lancer dans cette belle aventure afin de concilier passion et travail.

Leur aventure a commencé non loin d’Alger, et un an après ils avaient décidé de revenir chez eux, à Alger, là où ils se sont rencontrés!

TAQUEROS ? C’est une manière pour eux de se démarquer et d’échapper aux appellations courantes. Pour cela, ils Proposent une carte qui ne se limite pas qu’au tacos.

Leur objectif est de développer le marché de la restauration rapide sur Alger et dans l’Algérie tout entière, et cela passe par la création de nouveaux concept comme le « Kapsalon » qu’ils développent et proposent actuellement.

De part leurs valeurs que sont la rigueur dans le travail et la qualité de leurs produits, ils sont soucieux d’apporter à leur clientèle (les vrais connaisseurs) de réelles saveurs tout au long de l’année.

LOS TAQUEROS

The post Nouveauté à Sidi Yahia : ouverture de Taqueros, nouvelle bonne adresse pour les adeptes des « french tacos » appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.