Le conseil qu’aura lieu Mardi prochain afin de désigner Abdelkader Bensalah président pour guider le pays durant une pèriode de 90 jours est » Formelle » selon les propos d’un parlementaire, Lakhdar benkhellaf, adressés à la chaine Dzair news, » En tant que parlementaires, nous ne assisterons pas à ce conseil qui se déroulera Mardi, et contrairement à ce que indiquent plusieurs sources médiatiques , la vacance du pouvoir a été définitivement confirmé par le Conseil constitutionnel, la vacance du pouvoir ne sera donc pas affirmée ce Mardi. » Un autre parlementaire rejoint l’opinion de son collègue et ajoute » La vacance du pouvoir est affirmée, le président à démissionné, c’est dans le cas d’une non-démission qu’on aura besoin de prouver la vacance du pouvoir.«
Dans le même contexte de contestation le parlementaire Lakhder Benkhellaf a déclaré « Nous refusons que l’assemblée soit présidée par Abdelkader Bensalah et Mouad Bouchareb. » Il ajoute « nous demandons le départ Tayeb Belaiz qui occupe le poste de ministre d’une façon anticonstitutionnel. »
M.A.Y
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Les étudiants sont en grève. Hier, au premier jour de la reprise des cours après les vacances de printemps, les cours n’ont pas eu lieu dans les universités. Les étudiants ont tenu des assemblées générales pour s’organiser et décider d’un plan d’action.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les étudiants refusent de reprendre les cours en soutien au mouvement populaire contre le système politique actuel. Hier, au premier jour de la reprise des cours après plus de 25 jours de vacances, les étudiants étaient présents dans les universités mais ont refusé d’assister aux cours.
«Nous sommes en grève, nos délégués sont en réunion pour décider d’un plan d’action d’ici ce soir», a déclaré une étudiante au niveau de la Fac centrale d’Alger. Même son de cloche au niveau de l’Université de Ben Aknoun et de Bab Ezzouar où les étudiants ont décidé de tenir des assemblées générales durant la journée d’hier pour sortir avec un plan d’action commun.
Abdelhafid Milat, coordinateur du Cnes, a indiqué que la majorité des universités sont en grève car les étudiants refusent d’assister aux cours. « Nous sommes venus aujourd’hui (hier, ndlr) pour la reprise des cours mais les étudiants ont refusé d’assister », a déclaré M. Milat qui alerte sur le risque de ne pas finir le programme de l’année universitaire. « Nous sommes à près de sept semaines seulement avant la fin de l’année universitaire et plusieurs universités n’ont pas encore entamé les rattrapages de la première série », a-t-il souligné. Les étudiants, de leur côté, ont expliqué qu’il n’y a aucun risque d’une année blanche.
«Concernant une année blanche, il n’y a aucune crainte, car nous avons assuré les cours depuis le mois de septembre jusqu’au mois de mars, ce qui équivaut à 3/4 de l’année universitaire. Nous avons terminé les examens du premier semestre et jusqu’à présent, notre grève n’a duré que 4 jours, des universités ont fait grève pendant 4 mois et ils leur ont trouvé des solutions pour éviter une année blanche car cela aura des conséquences et bloquera tout le secteur de l’éducation », ont déclaré des étudiants qui expliquent, également, que faire grève est un moyen de pression sur le système actuel.
« La preuve, le 9 mars dernier, lorsque nous avions décidé d’une grève nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur avait décidé d’avancer les vacances de printemps dans une tentative de faire taire les étudiants, si nous reprenions les cours maintenant après les vacances, cela voudrait dire qu’ils ont réussi à nous faire taire », ont souligné les étudiants qui rappellent que leurs revendications sont les mêmes que celles portées par la population.
Les étudiants comptent maintenir les marches des mardis au niveau de la Grande-Poste et tenir des rassemblements au niveau de leurs établissements un autre jour de semaine.
S. A.
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Dimanche, pour le 7e acte de la révolution populaire,des centaines de manifestants ont investi la rue pour manifester devant le consulat général d’Algérie à Montréal. Peu avant 11h, les premiers manifestants arrivaient par groupes, alors que la police de Montréal s’employait à fermer le lieu du rassemblement à la circulation automobile.
Les baffles installées devant un édifice public en face du bâtiment consulaire amplifiaient les chants patriotiques et les slogans scandés à tue-tête. “Système, dégage”, “Le peuple veut la chute du régime”, “Djazayer horra dimocratia”, “Klitou lebled ya saraquine”… autant de mots d’ordre qui résonnaient dans le ciel de Montréal en ce dimanche printanier. L’emblème national et le drapeau amazigh flottaient côte à côte, comme pour jeter les prémices de l’Algérie de demain, celle de la 2e République qui réhabilitera la souveraineté du peuple.
Une forêt de pancartes porteuses de slogans démocratiques esquissant la nouvelle Algérie, à l’image de ces drapeaux déployés en grand nombre, témoigne de la détermination et de l’engagement des Algériens du Canada à maintenir la pression sur le pouvoir finissant. “Pour une Assemblée constituante”, “Pour une transition démocratique et pacifique”, “L’armée dans les casernes”, “Non aux 3 B”, allusion à Bensalah, à Bedoui et à Belaïz, à la tête d’institutions vestiges de l’ère Bouteflika, pouvait-on lire sur des pancartes. “Le peuple a dit son dernier mot : dégagez tous”, tranche une autre pancarte.
Sur une autre portée par une jeune, il est écrit “Ulac smah ulac”, comme pour répondre à la demande de pardon du désormais ex-chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika. Des cartons vert, rouge et blanc ont été distribués aux manifestants pour reproduire dans la foule l’emblème national. La première manifestation post-démission du président de la République avait, pour les nombreux manifestants, un caractère spécial. “On a gagné une première bataille avec la démission de Bouteflika, mais le combat doit continuer pacifiquement jusqu’au départ définitif du système mafieux et corrompu”, préconise un manifestant.
Yahia Arkat
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Les plaignants saisissent le Conseil fédéral suisse afin, écrivent-ils dans la requête, de “bloquer les avoirs du clan Bouteflika obtenus illicitement”.
Deux ressortissants algériens, installés en Suisse, l’avocat Lachemi Belhocine et le docteur Aïssa Boudrama, ont pris l’initiative de déposer une requête auprès de la Confédération suisse pour “recouvrer les biens et les avoirs financiers pillés par les dirigeants algériens depuis le jour du soulèvement populaire le 22 février 2019”. “La mesure conservatoire que nous demandons a pour but principalement d’empêcher que ces avoirs soient retirés des comptes bancaires suisses pour être virés vers des destinations sans traçabilité”, lit-on sur la requête dont on s’est procuré une copie.
Les plaignants saisissent le Conseil fédéral suisse afin, écrivent-ils dans la requête, de “bloquer les avoirs du clan Bouteflika obtenus illicitement”.“Il est de notoriété publique, indiquent-ils, qu’en raison du soulèvement populaire en Algérie depuis le 22 février 2019, plusieurs oligarques algériens du clan Bouteflika ont commencé à retirer leurs fonds des banques suisses pour les virer vers des destinations qui échappent à tout contrôle digne de tout État de droit”, rappellent Me Belhocine et le Dr Boudrama, qui insistent sur le fait que “ces milliards sont en réalité la propriété du peuple algérien qui a été spolié illicitement”.
Les concernés rappellent également que le Conseil fédéral a, par le passé, déjà bloqué, au moins à 10 reprises, notamment les avoirs de plusieurs pays dont le Brésil, l’Ukraine, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie, la Libye, et les fonds Marcos et Mobutu. Ainsi, la contestation mute et passe des marches et des slogans à une autre forme de lutte plus efficace, à savoir inscrire la bataille sur le terrain juridique du droit international. La plus récente, et non des moindres, est celle déposée par l’avocate suisse Saskia Ditisheim, inscrite aux barreaux de Genève, de Paris et de New York et présidente de la section suisse d’Avocats sans frontières, le vendredi 8 mars, devant le tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant de Genève, pour placer sous curatelle le désormais ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier a quitté la Suisse le dimanche 10 mars avant que la requête ne soit étudiée. Certains ont même pensé que ce retour en Algérie avait été précipité par cette requête.
T. H.
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Les enquêtes déclenchées dans les milieux d’affaires proches de l’ancien Président Bouteflika évoluent très vite, à en croire les informations en cours. La justice demeure, cependant, silencieuse depuis la publication d’un communiqué annonçant l’activation de procédures contre une liste de personnes qu’elle s’est cependant abstenue de publier.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ces informations, émanant de sources proches des dossiers, indiquent que cette évolution s’effectue avec une rapidité inattendue et que les enquêtes en question sont menées sous tous leurs aspects. Ceci a eu pour effet d’aggraver la situation du premier «symbole» de «l’oligarchie» frappée de plein fouet, Ali Haddad. Arrêté dans la nuit du 30 au 31 mars dernier alors qu’il tentait de traverser la frontière algéro-tunisienne par le passage d’Oum Tboul, l’ex-président du FCE a été mis sous mandat de dépôt pour possession de documents illégaux, deux passeports en cours de validité et non-déclaration de devises.
Face au juge d’instruction du tribunal de Bir-Mourad-Raïs, le mis en cause s’est étonné de faire l’objet d’une telle accusation car, explique son avocat, «le deuxième passeport algérien qui était en sa possession lui a été délivré par la même daïra qui lui avait fourni son premier document de voyage et que l’autorisation lui avait été accordée par le ministère de l’Intérieur». Il avait fourni une demande d’obtention d’un second passeport en justifiant cela par les fréquents voyages d’affaires qu’il entreprenait. Le magistrat qui l’écoutait alors décide, cependant, de le placer sous mandat de dépôt.
Moins d’une semaine après son incarcération à la prison d’El-Harrach (le 3 avril dernier), on apprend que celui-ci fait l’objet d’une nouvelle enquête et que cette dernière concerne, cette fois, son patrimoine immobilier et tous ses avoirs personnels. Ali Haddad pourrait, de ce fait, être entendu, une nouvelle fois, par un juge d’instruction dans les jours à venir. Ce qu’il faut aussi retenir de ce dossier, insistent nos source, est que l’ancien patron du FCE n’était pas frappé d’ISTN au moment où il tentait de se rendre en Tunisie. Après s’être rendu en Espagne, quelques jours plus tôt, il s’est cependant ravisé avant de prendre l’avion pour Marseille et opté pour un parcours qu’il jugeait plus sécurisé (Alger-Tunis-Marseille) en raison d’informations persistantes faisant état de l’établissement d’une liste de personnes frappées d’ISTN (interdiction de sortie du territoire national).
A ce moment, nous dit-on, Haddad savait aussi que l’étau commençait à se reserrer autour des hommes d’affaires proches de Bouteflika et qu’ordre avait été donné à la police des frontières de surveiller de plus près leurs déplacements à l’étranger. Nos sources tiennent d’ailleurs à rappeler que le communiqué du parquet général d’Alger, annonçant cette mesure, a été publié près de quarante-huit heures après son arrestation.
Les enquêteurs semblent, quant à eux, avoir été instruits d’agir vite, et on le constate d’ailleurs sur le terrain. Sur les douze personnes sommées de remettre leurs documents de voyage à la justice, cinq ont déjà été auditionnées par les services chargés de faire la lumière sur des dossiers «liés à la corruption et transferts illégaux de capitaux».
Des noms ont été cités, ceux du fils Tahkout, patron d’un groupe de montage automobile, de Mohamed Baïri, numéro deux du FCE, ainsi que celui des deux frères Haddad. Des informations en cours font également état de l’audition de l’aîné des frères Kouninef. Les autres (Noah et Rédha) auraient, quant à eux, quitté le territoire national quelques heures avant l’émission des ISTN. Dans les heures suivantes, sa diffusion a été suivie de mesures concrètes se résumant essentiellement au gel des demandes de crédits introduits auprès des banques et autres organismes d’Etat habilités à le faire.
Il faut, d’autre part, savoir que la liste établie par le parquet d’Alger n’est pas clôturée. D’autres noms bien connus de l’opinion publique y figurent depuis deux jours. Celui de Chakib Khelil circule avec intensité au moment où des sources bien informées indiquent qu’une enquête cible également l’actuel P-dg de Sonatrach (voir encadré). La situation en cours a eu pour effet de jeter un véritable vent de panique au sein des milieux d’affaires concernés et dans bien d’autres cercles aussi. Pour démentir les rumeurs de son arrestation, l’ancien ministre de la Justice a dû carrément entreprendre une sortie publique organisée et filmée par des télévisions privées. D’autres personnalités ayant occupé de hauts postes dans les gouvernements passés font l’objet de mêmes rumeurs mais s’abstiennent, jusqu’à l’heure, de toute réaction.
L’opinion algérienne suit de très près la nouvelle situation en cours. Beaucoup s’interrogent surtout sur le silence de la justice dans une étape aussi importante, et tentent de comprendre la raison pour laquelle la publication de la liste des noms frappés d’ISTN s’est faite de manière informelle (elle a été publiée par les télévisions privées notamment). Dans son dernier discours, le chef d’état-major de l’ANP a tenu à préciser qu’il était étranger aux décisions prises, et qu’elles étaient à mettre uniquement sur le compte d’une justice qui tente de répondre aux revendications du mouvement populaire.
Des sources bien au fait de la situation ont tenu, pour leur part, à expliquer que «la sensibilité de ces dossiers contraint à une certaine prudence, et donc discrétion. Il faut se garder de donner l’impression de lancer une chasse aux sorcières qui donnerait une mauvaise image du pays et risquerait à la fois de le déstabiliser. On doit éviter de faire du populisme en jetant des têtes à l’échafaud pour calmer la rue.
Ce que les Algériens réclament, c’est une justice en règle, capable d’aller jusqu’au bout pour parvenir à des résultats et donc des changements réels. Actuellement, des preuves sont amassées, c’est une étape très importante…»
Sonatrach dans le viseur ?
Sonatrach figure visiblement parmi les «affaires» auxquelles s’intéresse la Gendarmerie nationale. Des sources sûres affirment que des éléments de cet organisme se sont présentés la semaine dernière au siège de la société dans le cadre d’une large enquête liée à la corruption et la mauvaise gestion. Bizarrement, le vice-président amont de Sonatrach a réuni quelques jours plus tard son équipe pour procéder au bilan de tous les contrats établis depuis 2006… Peut-on en conclure que l’actuel P-dg est à son tour visé ? De lourds soupçons pèsent, en tous cas, sur une affaire qui a interpellé les enquêteurs. Deux contrats passés avec Total et ENI au cours des derniers mois se sont fait de gré à gré. Les «petites» concessions accordées aux deux sociétés sont le fait de l’actuel patron de Sonatrach qui centralise tout à son niveau. L’intérêt que lui porte la gendarmerie l’aurait contraint à annuler un déplacement programmé à l’étranger.
A. C.
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«Le FLN gouvernera encore durant les 100 ans à venir.» C’est ainsi que l’inénarrable Djamal Ould Abbès toisait son auditoire lors d’un meeting, il y a exactement deux ans, au moment où le FLN montrait les muscles aussi bien à ses amis de l’Alliance présidentielle qu’au reste du pays à l’occasion des élections législatives de 2017.
Depuis, tout le monde sait ce qu’il est advenu du personnage qui, en fait, durant son passage à la tête du FLN, comme celui qui le précédait d’ailleurs, n’a réussi qu’à exacerber le ressentiment que beaucoup d’Algériens éprouvaient à l’égard du parti au pouvoir et de son discours centré outrageusement sur le culte voué à la personnalité de l’ex-président de la République.
Depuis, donc, c’est un tout autre genre de responsable que le parti a intronisé à sa tête. Moad Bouchareb, un responsable d’une autre nature, mais pas beaucoup moins porté sur les formules du genre qui n’attirent pas que les amitiés, notamment depuis ces dernières semaines, avec comme point d’orgue le discours d’Oran, tenu le lendemain de la première grande manifestation du mouvement populaire, le 22 février dernier. Un discours qui n’a eu comme don que celui de consommer la fracture entre le parti FLN et une bonne partie des Algériens qui ne manquent pas, chaque vendredi depuis sept semaines maintenant, de livrer le fond de leur pensée sur ce qui doit être fait du parti aux commandes du destin du pays depuis toujours.
Des Algériens dont beaucoup, encore aujourd’hui, n’en reviennent pas que le vieux FLN soit toujours dans le paysage politique après maints et maints accidents de l’Histoire qui ont failli l’emporter, comme c’était le cas lors des douloureux événements d’Octobre 1988. Mais, rompu à tous les coups et porté par de vieux roublards parmi ceux qu’a produits le système politique depuis l’indépendance, le FLN a su traverser les houles les plus vertigineuses pour revenir au centre du pouvoir de décision. Au centre du pouvoir, mais en réalité comme un outil pour conférer aux maîtres qui en prenaient les commandes un plus de cette légitimité historique dont usent et abusent à tout-va les rescapés de la guerre d’indépendance qui sortent le bouclier FLN à chaque anicroche pour repartir de plus belle dans leur carrière politique. Comme c’était le cas d’ailleurs avec le retour de Bouteflika qui a tout fait pour mettre entre parenthèses l’idée avancée notamment durant le court règne du regretté Mohamed Boudiaf, lorsque était évoquée la mise au musée du sigle FLN, en tant que patrimoine national.
Aujourd’hui, au regard de ce que subit le parti de l’intérieur, avec la montée au créneau, dès le début du mouvement populaire, d’un groupe de mouhafedh qui se sont ouvertement prononcés contre la structure provisoirement installée pour diriger le parti, et, bien entendu, ce qu’a provoqué comme incertitudes le départ de Bouteflika dans les structures dirigeantes du FLN, il y a tout lieu de croire que, cette fois, c’est plus que des lendemains incertains que le vieux parti se retrouve en train de vivre.
Et puis, tout ce qui secoue le parti de l’intérieur n’est rien, en fait, comparé à ce que les manifestants du vendredi et des autres jours de semaine brandissent comme leitmotiv, comme slogans parmi les plus visibles : le départ du système et de ce qui l’incarne, à commencer par le FLN et, par ricochet, toutes ses organisations satellites dont quelques dirigeants vivent des moments extrêmement difficiles, du moins ceux qui n’ont pas eu recours au… retournement de vestes, lorsqu’ils ne se font pas tout petits jusqu’à ne plus les entendre. C’est dire si la crise d’Octobre 1988, pourtant terrible pour le parti, prend désormais des allures de récréation comparée à ce qu’est en train de vivre le FLN en ce moment, à l’instar d’ailleurs de tout le système auquel il a participé grandement à donner naissance.
Azedine Maktour
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Selon des sources judiciaires, Kamel Chikhi, dit El Bouchi, va être entendu demain mardi par le juge d’instruction sur l’affaire de la cocaïne. Après cette audition, le juge d’instruction va déposer son mémoire auprès de la chambre d’accusation qui va statuer sur la tenue du procès.
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Le marché mythique des trois horloges à Bab El Oued, qui date de l’ère coloniale a été démoli hier, dimanche 7 avril 2019. La démolition du marché, qui selon les habitants des alentours était devenu un nid à microbe, était envisagée depuis 2017.
La page officielle de la wilaya d’Alger a diffusé, hier, les designs du look que prendra le nouveau marché.
M.A.Y
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L’attaquant international algérien d’Hoffenheim, Ishak Belfodil, continue d’impressionner en signant dimanche un hat-trick lors de la victoire de son équipe en déplacement face à Augsbourg (4-0), en match comptant pour la 28e journée du championnat d’Allemagne de football.
Après une ouverture du score du Croate Andrej Kramaric (6e), l’attaquant algérien a débuté son festival offensif à la 61e minute avant de marquer deux autres réalisations dans le dernier quart d’heure (75e, 82e).
Très en verve, l’ancien buteur du Standard de Liège (Belgique) compte désormais 13 buts en Bundesliga et monte à la 2e place du classement des meilleurs buteurs algériens (buts inscrits en championnat, ndlr) évoluant à l’étranger derrière Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/ Qatar) avec 39 buts et devant l’ailier de Manchester City (Angleterre) Riyad Mahrez (6 buts).
A l’issue de cette victoire, Hoffenheim se hisse à la 7e place au classement avec 44 points, à une longueur des places européennes.
Non convoqué pour les deux derniers matchs de l’équipe nationale, face à la Gambie (1-1) en clôture des qualifications de la CAN-2019 et en amical face à la Tunisie (1-0), Belfodil est bien parti pour arracher une place dans le groupe des 23 appelé à faire le voyage en Egypte pour prendre part à la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (21 juin – 19 juillet), aux dépens d’un certain Islam Slimani, meilleur buteur en activité des Verts (26 buts) qui ne joue plus avec Fenerbahçe (Turquie).
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Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, Alie Kabba effectuera, à partir de lundi, une visite officielle en Algérie, indique ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« A l’invitation de M. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères, M. Alie Kabba, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Sierra Leone, effectuera une visite officielle en Algérie du 8 au 9 avril 2019 », précise le communiqué.
« Cette visite qui s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié qui lient les deux pays, permettra de procéder à une évaluation de l’état de la coopération bilatérale et à l’examen des perspectives de son renforcement », souligne la même source.
Elle offrira, également, l’occasion aux deux ministres de « procéder à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun », ajoute le communiqué du ministère.
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Par Mohamed BOUFATAH
Cette réunion a été présidée par le membre du Conseil de la nation le plus âgé, Salah Goudjil.
La commission parlementaire mixte chargée de l’élaboration du règlement du déroulement des travaux de la réunion de demain du Parlement siégeant en chambres réunies, a tenu hier sa réunion au siège du Conseil de la nation. «Cette réunion a été présidé par le membre du Conseil de la nation le plus âgé, Salah Goudjil, et ce, en application des dispositions de l’article 101 de la loi organique 16-12 du 25 août 2016, définissant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les cham bres du Parlement et le gouvernement», indique un communiqué du Conseil de la nation.
Cette rencontre a été consacrée à l’examen et au débat «du projet de règlement du déroulement des travaux de la réunion du Parlement, siégeant en chambres réunies, prévue le mardi 9 avril en vue de prendre acte de la déclaration du Conseil constitutionnel constatant la vacance définitive du poste du président de la République et d’activer l’application de l’article 102 de la Constitution». Cette commission a été installée par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah lors de la réunion, jeudi, des deux bureaux du Parlement au siège du Conseil.
L’article 102 de la Constitution stipule quen cas de démission ou de décès du président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement, qui se réunit de plein droit. Le président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix jours au maximum, au cours de laquelle une élection présidentielle est organisée. Sachant que «le chef de l’Etat, ainsi désigné, ne peut pas être candidat à la présidence de la République».
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Par Ali AMZAL
Sur fonds de gestion de la transition politique et d’invisibilité de sortie de crise, le président du MSP, Abderrezak Makri préconise deux alternatives qui s’appuient essentiellement sur l’action de l’ANP. Obéissant au principe qui dit que les mêmes procédés aboutissent aux mêmes résultats, Makri établit un parallèle étroit entre l’ANP et l’ALN et y voit dans sa première hypothèse, une sortie de crise qui s’opérera sous la vigilance de l’ANP et découlera sur un nouveau paysage politique en découlera, qui redonnera l’espoir de liberté aux Algériens, «Si l’armée accompagne les grandes transformations que connaît l’Algérie pour garantir une transition démocratique tranquille avec la consécration de la volonté populaire en application des articles 7 et 8 de la Constitution à travers des mesures pratiques nécessitant la libération de l’action politique, de la société civile, des médias ainsi que des élections libres et honnêtes, une justice indépendante, une administration impartiale et des militaires neutres par rapport à la compétition politique et l’alternance pacifique au pouvoir, elle sera alors comme l’ALN qui s’était appuyée sur la mobilisation et le sacrifice des Algériens pour nous offrir l’indépendance nationale».
Par ailleurs, le président du MSP, fidèle à ses positions, réitère sa crainte de voir une autre bande accaparer le pouvoir et replonger l’Algérie dans l’obscurantisme, il explique que «si l’armée prend directement le pouvoir et revient à l’époque de ‘la fabrication » des présidents et de la composition de la classe politique par l’intrigue et la ruse, par la mobilisation des moyens de l’État au profit de ses médiateurs politiques et par la maîtrise des forces de la société par l’intimidation et la cupidité, la répression de ceux qui ont un autre point de vue et le salissement des opposants, elle sera comme l’Armée des frontières (dirigée par le colonel Houari Boumediene en 1962) qui s’est posée en embuscade aux transformations de la Révolution et dès l’accès à l’indépendance nationale, elle a accaparé le pouvoir en produisant un régime politique qui n’était ni à la hauteur du sang versé par les martyrs ni du sacrifice des Algériens ni de la proclamation du 1er Novembre. Un régime qui a échoué dans le développement du pays et qui n’a pas permis aux Algériens de servir leur pays en garantissant la liberté et la démocratie».
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La représentation diplomatique française en Algérie réfute totalement de fausses informations relayées par la presse. Dans un courrier qui nous a été adressé, Philippe Régis, conseiller de presse et de communication de l’ambassade, apporte un démenti formel à ce qui a été rapporté, dont voici le texte: L’Ambassade de France en Algérie n’a pas jugé utile jusqu’ici de démentir les accusations totalement farfelues lancées par la chaîne Echorouk News.
Elle constate que d’autres médias, dont votre journal, L’Expression, se permettent de faire écho à des accusations diffamatoires et sans fondement. L’Ambassade de France, au titre de son droit de réponse, dément donc formellement toute participation française, quelle qu’elle soit, à une supposée «réunion secrète du 26 mars» évoquée par Echorouk News et reprise sans aucune vérification par un journal comme le vôtre, réputé sérieux, dans son édition du 6 avril.
L’Ambassade de France en Algérie est extrêmement choquée que l’on ose lui prêter l’intention de nuire aux intérêts de l’Algérie et de son peuple., Elle saisit cette occasion pour rappeler que la France respecte la souveraineté de l’Algérie et celle de son peuple ami, qu’elle ne s’ingère pas dans ses affaires intérieures et qu’elle n’a aucune volonté de le faire.
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L’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL), lancera mardi prochain, une « vaste » opération de remise des ordres de paiement de la dernière tranche de l’apport personnel des souscripteurs du programme « AADL-1 », a indiqué hier dimanche, son directeur général, Said Rouba.
Lors de cette opération, qui concerne un nouveau quota de plus de 10.000 souscripteurs dans la wilaya d’Alger, les bénéficiaires inscrits en 2001 ou 2002, pourront récupérer les ordres de paiement de la 4e et dernière tranche de l’apport personnel,estimé à 5% du prix global du logement, soit 105.000 DA pour un F3 et 135.000 DA pour un F4, a précisé M.Rouba. Après le versement de la dernière tranche, le bénéficiaire sera contacté par un notaire pour l’accomplissement des formalités nécessaires et l’établissement de l’acte notarié du logement qui précédera la remise des clés, a-t-il précisé.
« Les souscripteurs auront un délai d’un mois pour payer la dernière tranche, puis ils seront convoqués progressivement par un notaire pour la délivrance de leur acte notarié, à partir du mois de Ramadhan prochain », a-t-il dit. Par ailleurs, l’AADL a détaillé sur son site web le déroulement de l’opération de remise des ordres de paiement pour les souscripteurs, qui s’effectuera en deux étapes. Les souscripteurs concernés par cette opération sont ceux affectés aux sites de Sidi Abdellah 3.000 logements (Aslan), Sidi Abdellah 3.000 logements (Quartier 23), Sidi Abdellah, Quartiers 28 et 29 (sites 1 et 2), Sidi Abdellah, Quartiers : 18, 22 et 29, Ain El Melha (ilot 12, 13, 15, 16 et 17), ainsi que celui de Ouled Fayet (Ilot 23, 24, 25, 27 et 28).
L’AADL a également informé, que les concernés par cette 4e tranche sont priés de consulter le site web de l’agence, pour imprimer l’ordre de versement à partir de mardi 9 avril 2019 (Sidi Abdellah), et le jeudi 11 avril 2019 (Ain El Melha et Ouled Fayet). A souligner, que le paiement de la 4e tranche de l’apport initial du prix global du logement, acquis dans le cadre de la formule location-vente, précède la remise des clés du logement après la finalisation des formalités notariales permettant aux bénéficiaires d’acquérir leur contrat location-vente. Les projets destinés à la formule location-vente de l`AADL, destinée à la classe moyenne, dont le revenu mensuel ne dépasse pas 108.000 DA, avaient accusés d’énormes retards dans leur réalisation, en dépit de la succession de plusieurs ministres de l’Habitat, ayant fait de ce projet « une priorité ».
Un nouveau programme location vente (AADL-2) avait été lancé par l’AADL fin 2013, dont le nombre des postulants s’élève à 442.642 demandeurs.La réalisation de ce deuxième programme s’est faite parallèlement au programme « AADL- 1 » et ses premiers souscripteurs devraient commencer à recevoir leur logement, selon l’ordre chronologique d’inscription, d’ici la fin 2019.
Par : RANIA NAILIThe post Lancement mardi d’une vaste opération de remise des ordres de paiement / AADL-1 : Le bout du tunnel ? appeared first on .
« Le club des juges » ont écarté Djamel Aidouni de son poste de président au niveau du syndicat national des juges, lors des élections qui se sont déroulées la fin de la semaine dernière pour renouveler les filiales syndicalistes. Les élections ont donné naissance à des nouvelles têtes, toute ayant déjà participé à la contestation nationale qui se déroule depuis le 22 février, pour condamner le système et les ministres qui ont succédé à la tête du ministère de la Justice pendant les vingt dernières années en fortiori Tayeb Louh et Tayeb Belaiz.
Selon des sources bien informées des conseils de la justice, et qui se sont exprimés au quotidien algérien à l’expression arabophone, El Khaber , « le pourcentage de renouvellement des sections syndicales a atteint les 95%, les filiales sont représentées par des juges qui ont tenté en 2014 de créer un nouveau syndicat, mais le ministre et l’inspecteur général Tayeb bin Hashim les en ont empêchés, dispersés et confinés. Le ministre a réussi à détruire le projet en 2016, mais le « Club des juges » a continué à travailler dans le « secret », jusqu’aux manifestations du 22 février 2019 pour redonner un nouveau souffle, plus fort, à leur projet.
« Les élections se sont déroulées en toute transparence, tout les juges avaient le droit de se porter candidat sans aucune condition ni exception. » , « la supervision des élections a été confiée à une commission judiciaire composée de trois juges par conseil. » Explique la même source » les membres des syndicats et les représentants des conseils ont été élus au Conseil national du syndicat, qui élira un nouveau président. Le bureau de l’Union nationale des juges a pris fin le 14 mars, cinq ans après l’Assemblée nationale. Plusieurs personnalités sont actuellement proposées pour prendre la direction du syndicat, ces noms-là ont été à la tête des manifestations des juges devant les conseils et les tribunaux de plusieurs États au cours des sept dernières semaines.«
Lors du processus du renouvellement des filiales, les nouveaux juges syndicalistes se sont proclamés être déterminés pour acquérir l’indépendance totale du système judiciaires et ainsi mettre fin aux terribles pressions exercées par le régime de Bouteflika sur les juges pendant 20 ans.
M.A.Y
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Cheikh Guetbi
Dans la wilaya de Tlemcen, les bénéficiaires des logements sociaux de la commune de Maghnia seront les derniers servis.Les logements sociaux achevés ou en passe de l’être, avant la fin de l’année, vont être distribués sans retard. La volonté affichée par le wali, sa rigueur pour le respect des délais de réalisation et sa présence régulière sur le terrain pour suivre l’avancement des différents programmes de réalisation de logements sociaux et également sa volonté de stimuler, continuellement et d’une manière intensive les différentes commissions et brigades de daïra, permettront la distribution de tous les logements achevés à travers 13 communes.
Dans un point de presse que le wali a animé, au siège de la radio locale, il a présenté le planning des distributions des logements sociaux, à travers ces différentes communes. Il a signalé que les postulants qui ont fait de fausses déclarations ou falsifié des documents, seront poursuivis par la justice. Dans ce cadre, il a cité l’exemple de la liste de la commune de Sebdou qui comportait 34 cas de ce genre d’irrégularité (fausses déclarations et/ou falsifications de documents). Ainsi depuis le 6 avril et jusqu’au 15 mai, chaque 3 jours en moyenne, le tirage au sort pour la distribution des logements sociaux sera organisé, dans l’une des 13 communes concernées. Le wali a expliqué que dans presque toutes les communes, et à l’issue du tirage au sort, si les décisions d’attribution seront remises à tous les attributaires, les clés seront, par contre, remises que pour les logements achevés intégralement, le reste des bénéficiaires recevra les clés, dans la majorité des communes, avant septembre et une minorité, entre ce mois et la fin de l’année.
Suite à la vague de protestations qui a suivi l’affichage, à Maghnia, de la liste des bénéficiaires des 1.058 logements sociaux, le wali a alors promis l’étude, de nouveau, de tous les dossiers par une commission composée des directeurs de l’Exécutif de la wilaya afin d’être assainie, chose qui a nécessité plus de temps que pour les listes des autres communes où seuls les cas qui faisaient l’objet de recours ont été réexaminés. Pour cette raison, le wali a annoncé, sans préciser le nombre de bénéficiaires qui ont été retirés de la liste ni ceux poursuivis en justice, qu’à Maghnia, le tirage au sort public pourrait être organisé en milieu du mois de Ramadhan à l’issue duquel une bonne moitié recevra les clés, le reste sera logé après la fin des travaux d’assainissement.
«Toutes les précautions ont été prises pour éviter les erreurs afin de ne faire bénéficier que les méritants parmi les demandeurs d’un toit», a déclaré le wali qui, à une question posée par un journaliste qui demandait si des membres d’associations, qui eux connaissent le mieux les demandeurs de logement social, faisaient partie de la commission d’étude des dossiers, a déclaré «la latitude est laissée aux présidents des commissions de daïras (chef de daira). Pour ma part, de par mon expérience de14 années en tant que chef de daïra, j’estime que plus le nombre des membres de la commission est élevé, plus l’étude avance lentement. La méthode, que j’appliquais et que je trouve efficace, est de faire appel à 3 notables de la commune pour des cas limites sur lesquels la commission demeure indécise. La résultante des 3 avis qui sont donnés, distinctement, aiderait beaucoup pour la prise de la bonne décision».The post Tlemcen – Logements sociaux : les explications du wali appeared first on .
M. Nadir
Le tribunal criminel de première instance près la cour d’Oran a condamné hier B. El-Hadj, 44 ans, H. Younès, 32 ans, et Be. Fouad, 31 ans, à sept ans de prison pour association de malfaiteurs et vol qualifié dans une affaire remontant à 2015.Selon l’ordonnance de renvoi lue pendant le procès, les faits se situent au 25 août 2015 lorsque le dénommé S. Liamine, commerçant établi à El-Makkari, porte plainte pour vol auprès de la 4e Sûreté urbaine. Dans sa déposition, l’homme relate avoir retiré la somme de 180 millions de centimes de la Société Générale Algérie, près d’El-Morchid, et s’être rendu à son magasin d’El-Makarri où il a rangé sa voiture dans laquelle il a laissé l’argent. Quelques instants plus tard, averti par des amis que la vitre de son véhicule était brisée, Liamine se rue vers sa voiture et constate que les 180 millions ont disparu. La caméra de surveillance, installée au fronton de son magasin, montre un homme qui descend d’un Renault Kangoo gris, se diriger vers sa voiture, briser la vitre, s’emparer de l’argent et fuir.
Trois mois plus tard, soit le 13 novembre, le nommé Bo. Slimane, également commerçant, dépose une plainte similaire au niveau de la 10e Sûreté urbaine (Les Castors). Il déclare qu’après avoir retiré la somme de 300 millions auprès de la CPA de Haï Salem (St-Hubert), il s’est rendu à son établissement commercial situé dans le quartier des Castors. En revenant à sa voiture, il a découvert que les 100 millions qu’il y avait laissés lui avaient été dérobés. Lui aussi évoque un Renault Kangoo gris qui était dans les environs mais parle aussi d’une Golf série 6.
Le 17 du même mois, S. Liamine alerte la police sur la présence d’un Renault Kangoo gris suspect qui semble suivre son employé, R. Houari, de retour d’un déplacement à la même agence bancaire de la SGA. La police intervient pour intercepter le ludospace mais ne peut mettre la main que sur le passager, le conducteur réussissant à prendre la fuite. Sur le suspect, B. El-Hadj, les policiers trouvent une télécommande souvent utilisée par les voleurs pour empêcher la fermeture à distance des portières de voiture. Ainsi, un automobiliste croit avoir verrouillé son véhicule alors qu’en fait, elle est restée ouverte, en raison de l’interférence de la télécommande qui neutralise le système de verrouillage centralisé.
Un examen des images fournies par la caméra de surveillance de S. Liamine conforte la conviction des chargés de l’enquête que l’un des personnages est bien B. El-Hadj qui, par ailleurs, ne fait pas de difficultés pour reconnaître les faits.
Le signalement du Renault Kangoo gris et de la Golf série 6, diffusé à travers le territoire de la wilaya d’Oran et des wilayas voisines, permet l’interception de la voiture allemande par les services de police de Relizane. Deux suspects, H. Younès et Be. Fouad, sont interpellés et rapidement reliés aux deux vols commis à Oran.
Après enquête et instruction, les trois hommes sont inculpés d’association de malfaiteurs suivant les articles 176, 177, alinéa 1, et de vol qualifié conformément à l’article 353, alinéas 3, 4 et 5 du code pénal.
A l’audience, H. Younès et Be. Fouad reconnaissent les faits concernant le second vol, soit celui des 100 millions appartenant à Bo. Slimane, mais relèvent qu’ils ont déjà été jugés et condamnés par la justice de Relizane. En revanche, ils nient leur implication dans le vol d’août 2015. Quant à B. El-Hadj, il décide de revenir sur ses aveux et rejette toutes les accusations qui pèsent sur ses épaules.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public se contente de dire que la culpabilité des accusés est soutenue par des preuves matérielles, avant de requérir 20 ans de réclusion assortie d’une amende s’élevant à deux millions de DA.
Les avocats de la défense des trois accusés plaident l’acquittement pur et simple. D’une part, parce que la seconde affaire avait été jugée et les accusés condamnés à des peines variant entre 3 et 5 ans, d’autre part, parce que aucune preuve matérielle ne reliait leurs clients au vol dont S. Liamine a été victime: «Un listing des appels téléphoniques aurait permis de situer nos clients au moment des faits et les aurait certainement innocenté parce que l’un se trouvait à Relizane et l’autre à Tiaret», regrette un avocat.
Au terme des délibérations, le tribunal criminel acquitte les accusés pour l’affaire Bo. Slimane, déjà jugée à Relizane, mais les déclare coupables des faits reprochés dans le cadre du vol de S. Liamine. Les trois hommes sont condamnés à sept ans de prison et une amende de 1 million de dinars.
Ils disposent de dix jours pour faire appel.
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S.M.
Les femmes de ménage de l’Agence de l’amélioration et du développement du logement (AADL) exerçant depuis de nombreuses années dans les cités location-vente à Oran Est et en particulier à la cité 1.063 logements sont en colère. Et pour cause, la récente décision de l’agence de les muter dans les nouvelles cites location-vente d’Oran Ouest (Aïn El Beïda et Es-Senia). Cette mutation collective est mal accueillie par ces femmes de ménage qui avaient observé un premier rassemblement jeudi dernier devant la direction régionale de l’AADL au rond-point pépinière et qui menacent désormais de radicaliser leur mouvement de contestation dans les jours à venir. Ces femmes de ménages qui reçoivent un salaire de misère de 9.000 dinars estiment qu’elles ne peuvent supporter les frais supplémentaires de transport pour rejoindre leur nouveau lieu de travail.« La plupart de ces femmes de ménage résident à Sidi El Bachir et Douar Boudjemaa (Haï Chahid Mahmoud). Elles dépensent plus du tiers de leurs salaires dans le transport, mais aujourd’hui avec cette mutation collective elles ne pourront jamais tenir quelques jours avec ce salaire de 9.000 dinars. Il faut savoir qu’en plus de la longue distance qui sépare Oran Est aux nouvelles cités AADL, ces sites souffrent de déficit en moyens de transport », confie cet agent de l’AADL. Et d’enchaîner : « L’agence a décidé de muter ces pauvres femmes de ménage vers les nouvelles cités sans assurer le transport du personnel. Du coup elles ont le choix soit de démissionner, soit de dépenser tous leurs salaires dans le transport ».
Cette mutation collective est perçue par les concernées comme un licenciement indirect. Elles estiment que l’agence tente de les pousser à la démission. Les femmes de ménage qui refusent de rejoindre leur nouveau lieu de travail menacent d’observer une grève illimitée pour appuyer leurs revendications. Cette mutation collective des femmes de ménage a été en fait décidée suite à la désignation d’un gérant privé qui aura pour mission le nettoyage des immeubles.The post Une mutation collective qui fait des mécontents: Les femmes de ménage des cités AADL à Oran Est protestent appeared first on .
J. B.
Une découverte macabre a été faite samedi près du port d’Oran. Selon la protection civile, une jambe humaine, qui n’était pas en état de décomposition, a été découverte rejetée. Il s’agirait, selon les mêmes sources, d’une jambe droite d’un homme… Une enquête a été ouverte.The post Découverte d’une jambe humaine près du port appeared first on .
par Kamal Guerroua
Comment gérer cette situation compromettante pour les intérêts de la nomenklatura ? Comment sortir de cette crise, sans y laisser des plumes, trop de plumes, sa peau même ? Le pouvoir, sinon tout le système, est dans l’impasse. Une impasse qui l’oblige à revoir rapidement sa copie, avant qu’il ne soit tard. Pour preuve, malgré la démission forcée de Bouteflika, la rue n’a pas abdiqué ; elle continue encore de manifester pour se débarrasser de toutes ces têtes de l’hydre lesquelles, après avoir tiré le pays vers le bas, comptent maintenant se réinvestir dans le Hirak populaire, pour le parasiter et résister au vent de la révolte. Or, plus que cette image écornée d’une Algérie longtemps assise sur un fauteuil roulant et en retrait dans le concert des nations, les masses n’oublieront pas de sitôt les marques d’humiliation répétées à leur encontre par des élites nombrilistes, prédatrices et sans scrupules. Tourner la page et aller de l’avant semble être le refrain préféré de tous ces jeunes qui déferlent par millions dans les rues. Rivalisant d’humour et de génie, ils ont donné une leçon inoubliable à ces oligarques qui, apparemment, vivent sur une autre planète et ne conçoivent pas que, si les foules battent le pavé chaque vendredi, c’est parce qu’elles les rejettent en bloc et ne veulent plus désormais voir leurs visages ni entendre leurs noms. Pas de violence ou d’actes de vandalisme constatés, c’est tout autre chose que la jeunesse a inventé : la révolution du sourire made in Algeria. Une révolution de fleurs et du printemps, une révolution de paix et de rupture, portée en bandoulière par des millions de femmes et d’hommes convaincu(e)s que l’Algérie n’est ni un royaume ni une autocratie ou un califat, mais une démocratie sur fond vert-blanc, frappée de croissant rouge, appartenant à tous ses enfants sans exclusive. «Yetnahaou gâa!» (qu’ils s’en aillent tous !), lit-on sur les pancartes et les banderoles en plein Alger. Cela résume tout de la désapprobation populaire des manœuvres de ceux d’en haut ! Face à cette nouvelle réalité, les oligarques à la tête de ce système pourri tremblent, mais hésitent encore à descendre de leur piédestal pour concéder un geste symbolique en faveur de ceux d’en bas, ceux de l’Algérie de la périphérie. En revanche, les Algériens sont plus que jamais déterminés d’en finir avec cette ère d’autoritarisme et de corruption massive. Ils veulent un Etat de droit et de liberté qui puisse garantir l’équilibre des pouvoirs, la primauté du politique, la justice sociale, l’égalité des chances. Bref, ils aspirent à une Algérie qui avance !The post La révolution du sourire made in Algeria appeared first on .