Le (mounchid) sénégalais Omar Niane a marqué, dimanche dernier, de son empreinte, la soirée d’ouverture de la 7ème édition du Festival international du»Samaâ soufi» de Sétif, en emportant le public dans un univers auréolé de chants spirituels.
Les amoureux du Samaâ Soufi étaient au rendez-vous de cet évènement, accueilli pendant 4 jours par la maison de la culture Houari-Boumediene, avec une soirée d’ouverture animée par le chanteur sénégalais Omar Niane et les troupes «Achouak» de Béchar et «Darb El Houda» de Sétif, qui ont offert à un public conquis un bouquet varié de chants soufis. Cette manifestation culturelle a été entamée par la prestation remarquable du chanteur sénégalais Omar Niane qui a brillamment interprété les chants spirituels «Ahlan ya chahr El Mawlid», «Ya rassoul Allah Lil Allamin», «Tabibi» et «Kilini» (signifiant éloigne-toi de moi), concluant avec la chanson émouvante de»Talaâ El Badr Alaina», en totale communion avec le public.
L’ouverture du festival international du Samâa soufi s’est poursuivie avec la prestation attendue de la troupe locale «Darb El Houda», dont les 11 membres ont enchanté le public avec des chants interprétés avec grâce et élégance, à l’instar de «Ain Errahma Mohamed» du patrimoine marocain, «Essohba Essaliha» du patrimoine algérien et «Allah Allah Allah Ya Mohamed», en plus d’un certain nombre d’Ibtihalat comme «Haram Ala Kalbi Mahabet Ghirkoum» et «Sakani Al Hawa Kaassan Safia oua Laitahou Lama Sakani». Cette première soirée a été clôturée par la troupe «Achouak» de Béchar, conduite par le chanteur Mohamed Chouaib, qui a envoûté l’assistance en déclinant un florilège de chants soufis avec un timbre sahraoui et naili, comme «Assalat Ala Rassoul Allah», «Ouled Lajoued», «Loumeima» et «Salat Ala Mohamed Chafiê Oumatihi».
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Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a affirmé, mardi à Blida, que l’Algérie était à l’abri du stress hydrique en dépit de sa position géographique, où elle se trouve menacée par la sécheresse due aux changements climatiques, et ce grâce aux investissements énormes réalisés par le secteur des Ressources en eau.
S’exprimant au cours de sa visite dans la wilaya de Blida, le ministre a indiqué que « l’Algérie est à l’abri du stress hydrique grâce aux réalisations accomplies depuis l’an 2000, lesquelles ont couté 55 milliards de dollars », ajoutant qu’il s’agissait de 36 barrages, plusieurs stations de dessalement et d’épuration, des aqueducs et des réseaux de distribution d’eau.
Ces efforts visant la sécurisation du secteur ont cocerné la création d’un ministère consacré aux ressources en eau, l’Algérienne des eaux (ADE), ainsi que l’Office national d’assainissement (ONA) pour conférer davantage de professionnalisme aux métiers du secteur.
M. Necib a affirmé, en outre, que la gestion des ressources hydriques et la fourniture d’un service public de qualité requéraient une technique, un savoir-faire et une expertise, faisant état, à ce propos, du recours de son département à l’expertise internationale en matière de gestion du secteur dans les grandes villes, à savoir Alger, Oran et Constantine, ce qui « a permis, poursuit-il, la réalisation de résultats positifs qui nous ont poussé à renouveler, cette année, le contrat avec l’opérateur étranger ».
Afin d’assurer le transfert d’expérience et d’expertise aux Algériens, il a été décidé la création d’une Ecole nationale des métiers de l’eau, pour bénéficier de l’expertise étrangère et former des cadres et éléments compétents à même de préserver la ressource hydrique et d’améliorer les prestations prodiguées.
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Plus de 2.400 postes d’emploi sont proposés par des entreprises et établissements qui participent à la 13ème édition du salon du recrutement et de la formation continue.
Ouvert mardi au Palais des expositions (Pins Maritimes) à Alger, « le Salon regroupe environ 40 entreprises publiques et privées, dans plusieurs secteurs, notamment, le BTPH, l’informatique et l’agro-alimentaire », a indiqué Ali Belkhiri.
Le commissaire du Salon, précise que cette manifestation s’adresse, notamment, aux demandeurs d’emploi ou aux personnes souhaitant créer leur propre entreprise, mais également aux jeunes à la recherche de stages, ainsi qu’à tous ceux (étudiants ou diplômés) qui veulent renforcer leurs compétences et savoir-faire.
Ce salon, qui s’étalera sur 3 jours et auquel prennent part, également, des écoles et instituts de formation, se veut un espace d’intermédiation entre les jeunes demandeurs d`emploi et des entreprises en quête de compétences.
S’agissant du volet entreprenariat, ce salon ambitionne d’être un « carrefour » de rencontres entre les représentants des organismes publics d`emploi, notamment, l`Agence nationale de soutien à l`emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d’assurances-chômage (CNAC) et les jeunes porteurs de projets, a indiqué Ali Belkhiri.
Cet évènement permettra aux jeunes de pouvoir accéder aux informations et aux orientations sur les mesures et procédures liées au financement des projets d`activités et à la création de la micro-entreprise.
D’autre part, un espace sera réservé aux conférences thématiques et ateliers de conseil et d`information qui seront animés par des professionnels et experts dans le domaine de l`emploi, sur les différentes procédures liées, notamment, à la rédaction des CV, la préparation à l’entretien d’embauche, et l’établissement d’un bilan de compétences, a-t-il fait savoir.
Pour cette nouvelle édition du salon, les organisateurs ambitionnent de dépasser les 25.000 visiteurs. Lors de la précédente édition (2017), le nombre de visiteurs enregistrés a atteint 20.000.
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Le temps sera pluvieux sur le nord du pays. Les pluies toucheront plusieurs wilayas du Centre et Est du pays, indique un BMS de l’Office National de la Météorologie (ONM).
Les wilayas concernées : Relizane, Chlef, Ain Defla, Tissemsilt, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Béjaia, Tizi-Ouzou et Bouira.
Par ailleurs, un autre BMS annonce de fortes rafales de vent sur les wilayas de l’Ouest. Les wilayas concernées sont Ain Temouchent, Oran et Tlemcen. Les rafales de vent qui souffleront sur ces wilayas peuvent dépasser localement les 60 Km/h, précise le même BMS.
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Par Hasna YACOUB
Ahmed Ouyahia entrera, à coup sûr, de plain-pied ce samedi dans la précampagne électorale. Le RND n’aura ainsi fait qu’accorder ses violons avec ceux de son allié et frère aîné, le FLN qui, lui, a déclenché, hier, le roulement des tambours pour porter son candidat à El Mouradia.
Sans surprise aucune, il est attendu demain, lors de l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du conseil national du Rassemblement national démocratique (RND), qu’Ahmed Ouyahia réitère à nouveau son appel au chef de l’Etat à «continuer son oeuvre» en se portant candidat à la candidature du 18 avril prochain. Le secrétaire général du parti, qui devra évoquer avec ses partisans la préparation du prochain rendez-vous électoral et débattre de la situation générale du pays, va marquer son retour sur la scène médiatique avec l’animation ce samedi d’une conférence de presse.
En s’adonnant à un exercice qu’il affectionne le plus, à savoir les questions-réponses avec les journalistes, Ahmed Ouyahia entrera, à coup sûr, de plain-pied dans la précampagne électorale. Une précampagne qui s’entamera par des appels incessants à Abdelaziz Bouteflika pour entrer dans la course à la présidentielle et durant laquelle sera également présenté le bilan des vingt dernières années du président sortant. Sur le plan structurel, le RND va sûrement mettre en place les organes qui se chargeront de préparer la collecte des signatures, les meetings et autres manifestations populaires en prévision de la campagne qui sera menée pour le prochain scrutin. La formation politique n’aura ainsi fait qu’accorder ses violons avec ceux de son allié et frère aîné, le FLN qui, lui, a déclenché, hier, le roulement des tambours pour porter son candidat à El Mouradia.
Et de manière grandiose puisque le Front et alors que toutes ses institutions sont gelées, a décidé d’ouvrir ses portes à l’ensemble des anciens cadres du parti pour mener campagne en faveur du président de la République. Avant l’heure, il faut le dire, puisque le chef de l’Etat ne s’est pas encore exprimé sur son intention de se porter ou pas candidat. Le RND ne restera pas en rade. Mieux, il ne se laissera pas distancer sur cette question en appelant ses «figures» médiatiques à se préparer à la bataille électorale. Mais outre le soutien du RND au président Bouteflika, Ahmed Ouyahia, qui a la double casquette de Premier ministre et de SG du RND, aura à s’exprimer, lors de la conférence de presse qu’il animera au siège du parti, sur plusieurs autres sujets.
Il sera sûrement harcelé pour savoir si le chef de l’Etat va briguer un nouveau mandat malgré le fait qu’il s’agit là d’une décision qui relève strictement du président de la République. L’ambition présidentielle de Ahmed Ouyahia en cas d’absence du candidat Bouteflika sera également au coeur des questionnements et là aussi, le SG du RND va botter en touche en préférant rappeler que le RND a déjà son candidat et donner rendez-vous aux journalistes le 4 mars prochain, date à laquelle toutes les candidatures seront connues. Ahmed Ouyahia, qui a cette particularité d’avoir des réponses à toutes les questions, avec une certaine suffisance, va peut-être commenter la forte présence de candidats-bouffons, mais il lancera, à ne pas en douter, des pics aux autres candidats à la candidature qui, dès l’entame de leur campagne, ont critiqué le «pouvoir en place» ou encore le «bilan du chef de l’Etat».
Enfin et inéluctablement, le secrétaire général du RND défendra le bilan des vingt ans de règne de Bouteflika et justifiera son appel pour la «continuité». Il défendra la politique du gouvernement et ses choix économiques adoptés. C’est là pour lui, l’entame d’un processus qui ne prendra fin que le 18 avril prochain avec le succès espéré du camp des alliés.
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Par Brahim TAKHEROUBT
Le chef de la diplomatie algérienne n’a pas omis de rappeler, dans son intervention, que la politique étrangère de l’Algérie se fonde sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des états.
Aux observateurs américains subjugués par cette «spécificité algérienne» en sa qualité de pays resté incroyablement stable dans une zone d’extrêmes turbulences, Abdelkader Messahel a livré une partie de la recette. S’exprimant, avant-hier, dans le cadre d’une conférence organisée au prestigieux Centre des études internationales stratégiques de Washington, le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette stabilité instaurée après une décennie de terrorisme, est le résultat d’une démarche de paix qui tire ses racines des fondements de la société algérienne, ses us et sa religion, ainsi que la clairvoyance de ses dirigeants politiques.
«Cette démarche, explique-t-il, a débuté par la politique de Concorde civile suivie par celle de la Réconciliation nationale, conduite par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, mettant ainsi fin à la tragédie nationale et orientant les ressources du pays vers les objectifs de développement socio-économique». Messahel a précisé que cette «démarche globale» c’est elle qui a contribué au «renforcement» des institutions de l’Etat et à «l’approfondissement de la bonne gouvernance et de la démocratie en tant qu’antidote du discours de l’exclusion et de l’exclusif».
Ce sont les premiers ingrédients de cette recette miracle ayant fait que le pays conserve sa stabilité malgré les multiples défis d’ordre sécuritaire et les crises et conflits dans la région.
Messahel a ajouté que l’Algérie avait mis «progressivement» en oeuvre des «politiques globales» de déradicalisation se fondant notamment sur la «réappropriation de l’identité nationale, la promotion du référent religieux national d’un islam d’ouverture et de tolérance, ainsi que les réformes économiques et des secteurs de la justice et de l’éducation, en vue de lutter contre les facteurs d’exclusion et de marginalisation. Des chantiers qui ont nécessité un investissement humain, financier et un engagement politique sans concession et continu.
«Ce sont ces réalisations qui permettent à l’Algérie de préserver sa stabilité et sa sécurité et, partant, de contribue à la stabilité régionale», a conclu M.Messahel. Cet engagement et ce souci de la stabilité font que l’Algérie est un pays pivot dans toute la sous-région sahélo-saharienne. C’est ainsi, explique le ministre des Affaires étrangères, que l’Algérie joue un rôle et apporte sa contribution à la paix et à la stabilité aussi bien sur le plan régional qu’international. Cela étant, le chef de la diplomatie algérienne n’a pas omis de rappeler dans son intervention que la politique étrangère de l’Algérie se fonde sur le triptyque «non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats», «équidistance entre les parties» et «appropriation par celles-ci des processus de règlement des crises».
C’est ce qui garantit aujourd’hui à l’Algérie une indépendance de décision qui lui est très chère et qui lui permet d’apporter sa contribution à la stabilité régionale et internationale. Selon Abdelkader Messahel, la persistance des conflits et crises est justement due, notamment à la violation et au non-respect de ces principes, en particulier la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, le non-recours à la force et la promotion de solutions politiques et pacifiques. Il a soutenu que la forte conviction en la capacité des solutions militaires de régler les conflits est également une source de préoccupation en ce qu’elle fait durer les crises au lieu de contribuer à leur résolution.
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Par Mohamed BOUFATAH
L’enjeu ne sera pas le contrôle des instances du FLN, puisque dissoutes, mais de donner le change aux électeurs et démontrer qu’au-delà de l’ego des uns et des autres, les Algériens peuvent compter sur un FLN plus puissant que jamais.
Les partis de l’Alliance présidentielle, dont le FLN, ne laissent aucun doute sur l’option d’un nouveau mandat pour le président de la République. Le parti majoritaire organisera un grand meeting le 9 février prochain à Alger. Le président de l’instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, a confirmé la tenue, le 9 février prochain, d’une rencontre nationale élargie pour donner un coup de starter aux préparatifs de la présidentielle. «Nous allons travailler ensemble pour préparer une rencontre nationale qui se tiendra normalement le 9 février. Cette rencontre concerne le parti du FLN et les organisations qui lui sont inféodées (…). Cette rencontre sera ouverte à tous les militants sans exclusion. Les anciens secrétaires généraux et les anciens membres du comité central sont les bienvenus», révèle Bouchareb.
Cette décision, qui n’est pas anodine, est certainement à la hauteur de la mission que se donne le vieux parti. Il ne veut rien laisser au hasard. C’est cela le sens qu’il faut donner à l’appel de Bouchareb. Dans un FLN sans structures officielles et définitives, l’ensemble des cadres mécontents trouve sa place. Ainsi, des Belayat, Belkhadem, Bouhadja, Ould Abbès, Saâdani et autres anciens ministres et membres du BP, qui ont eu des différends avec les directions précédentes se retrouveront sur le même pied d’égalité.
L’enjeu ne sera pas le contrôle des instances du FLN, puisque dissoutes, mais de donner le change aux électeurs et démontrer qu’au-delà de l’ ego des uns et des autres, les Algériens peuvent compter sur un FLN plus puissant que jamais et franchement uni derrière son candidat. Si la dissolution du vieux parti avait pour objectif une réconciliation de son élite, ce serait une formidable trouvaille.
Fort du rassemblement de toutes ses «ressources», le FLN paraîtra «gigantesque» et aucune force politique n’oserait s’y frotter. Les observateurs nationaux et internationaux «toucheront du doigt» la force du parti. Celle-ci se verra lors de cette rencontre qui «constituera un véritable coup d’envoi des préparatifs de la présidentielle», souligne le parti. Il a également annoncé lors de la rencontre avec ses deux groupes parlementaires au siège du parti, l’installation d’une direction nationale pour la campagne électorale du candidat du parti, qu’il n’a pas cité, mais tout le monde l’aurait compris qu’il s ‘agissait du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Il a précisé que son parti a décidé de fixer la date de la tenue du prochain congrès extraordinaire du parti après l’élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain.
Ce report est motivé par une seule raison: «Resserrer les rangs du parti et rassembler tous ses militants derrière le candidat du parti.», a fait savoir mouad bouchareb. Et d’enchaîner: «Le candidat du FLN vous le connaissez tous. Celui qui ne le connaît pas n’est pas dans la salle.» Il a révélé qu’une rencontre au sommet des partis de l’Alliance présidentielle se tiendra ce samedi pour «élaborer une vision commune». «Je déclare de façon officielle l’installation de l’instance du FLN pour la préparation de l’élection présidentielle. Cette instance sera composée par les actuels et anciens ministres du FLN, les cadres du parti, les élus députés et sénateurs.
C’est elle qui conduira la campagne électorale au profit du candidat du parti, a-t-il ajouté. Le FLN a entamé, a-t-il souligné, la phase des préparatifs de la prochaine échéance, réitérant sa confiance en le président de la République et président du parti, Abdelaziz Bouteflika, pour poursuivre la mise en oeuvre de son programme prometteur qui a fait avancer l’ Algérie à pas de géant…».
Il s’est dit attaché à impliquer tous les cadres et militants du parti dans la campagne électorale.
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Par Hocine NEFFAH
Le président de la Hiise s’est contenté de dire que «le Code électoral est un produit de l’homme, ce n’est pas un texte révélé. Donc, il est certainement frappé d’imperfections et de lacunes».
Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Abdelwahab Derbal, a pour une fois joué le jeu de la clarté sur le rôle qui échoit à son instance. Derbal n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier son instance de «structure officielle créée par un mécanisme constitutionnel et appuyé par une loi organique qui détermine ses missions et ses prérogatives», a-t-il souligné.
Mais cette fois-ci, Derbal a coupé court avec l’idée que son instance est en mesure d’assurer des élections libres et honnêtes. Dans ce sens, le président de la Hiise a indiqué que «je ne pourrai dire que mon instance serait en mesure d’assurer toute la régularité et la transparence quant à l’opération électorale. Mais je peux dire que mon instance fera de son mieux pour que l’élection présidentielle se déroulerait dans un climat où les résultats seraient rassurants», a précisé le président de la Hiise.
Abdelwahab Derbal s’est permis tout de même une «exégèse» par rapport au rôle et les missions de son instance sur le plan technique et procédural. Mais il a occulté l’aspect politique qui a sa part du lion en termes d’instrument déterminant pour asseoir les critères de l’indépendance et de l’autonomie de la Hiise et les interférences de l’administration en la matière. Dans ce registre, Derbal a voulu être hors «circuit» pour éviter de traiter l’aspect politique de la gestion électorale de l’élection présidentielle. Le président de la Hiise s’est contenté de dire que «le Code électoral est un produit de l’homme, ce n’est pas un texte révélé.
Donc, il est certainement frappé d’imperfections et de lacunes», et d’ajouter que «les erreurs, il y en aura certainement, c’est une question de pratique sur le terrain qui déterminera la véracité du texte de loi ou non», a souligné le président de la Hiise.
Derbal s’est adonné à un exercice juridique périlleux, il a même essayé de se mettre dans l’habit d’un constitutionnaliste. Mais n’empêche, il a indiqué que «du point de vue de la loi et de la Constitution, l’instance est indépendante. Mais quel est le degré d’indépendance de cette instance? C’est une question qui reste posée», s’est-il interrogé.
Le président de la Hiise a jeté un pavé dans la mare avec cette sortie inattendue de sa part. A bien suivre ses déclarations, l’indépendance de son instance obéit surtout à une norme qui ne devrait pas sortir du giron de «l’Etat pour qui cette instance voue un attachement viscéral dans sa relation en tant qu’instrument propre», a-t-il tonné.
Pour bien boucler la boucle, Derbal n’y est pas allé de main morte pour dire que «la Hiise n’est pas un parti politique, elle est neutre, elle se fie à la loi uniquement, mais je confirme que l’instance ne dispose pas de toutes les prérogatives qui puissent lui permettre d’assumer son rôle totalement», a-t-il insisté.
Cette déclaration à elle seule prête à confusion et est sujette à des interprétations multiples. Abdelwahab Derbal reconnaît que l’indépendance de son instance est frappée d’incapacité dans des aspects relevant de l’outil politique tous azimuts. D’ailleurs, c’est pour cette raison, que le président de la Hiise a insisté sur «la nécessité de faire en sorte d’entamer le processus électoral d’une manière graduelle pour réussir un processus électoral et démocratique non pas propre et honnête, mais surtout rassurant», (sic).
C’est dire que Abdelwahab Derbal reconnaît que quelque part la Hiise ne dispose pas de mécanismes lui permettant d’asseoir les critères «transparents» d’un déroulement de processus électoral intègre, propre et honnête.
Le président de la Hiise renvoie les concernés par les missions de son instance au texte fondateur de la Hiise en précisant qu’«une partie des missions de la gestion de l’opération électorale est concentrée au niveau de la partie de l’administration et une autre partie est située au niveau de l’appareil judiciaire».
Tout compte fait, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections n’hésite pas, comme à l’accoutumée, de renvoyer l’ascenseur aux autres structures officielles censées permettre à son instance de jouir de toute son autonomie pour assumer sa tâche consistant à assurer des élections libres, propres et honnêtes. S’agit-il d’un message politique que Abdelwahab Derbal veut adresser à une instance officielle précise? Le temps, nous le dira…
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Par Ilhem TERKI
L’une des conventions vise à garantir une meilleure prise en charge de la retraite complémentaire.
Hier à Alger, plusieurs conventions ont été signées entre Sonelgaz et la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (Fntieg). Ces conventions ont été signées afin doffrir de meilleures prestations et services aux travailleurs de ce groupe énergétique public. Cette cérémonie a été organisée en présence du P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab, du président de la Fntieg, Achour Telli, et en présence des ministres, respectivement, de l’Energie, Mustapha Guitouni, du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, et du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi Saïd.
Le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab, a indiqué que cette convention vise à garantir une meilleure prise en charge de la retraite complémentaire. En effet, Sonelgaz s’engage à financer un complément d’un taux de 1,5% de l’assiette mensuelle globale soumise à la sécurité sociale pour assurer les besoins du Fonds de la retraite complémentaire des travailleurs du groupe. Selon le même responsable, la deuxième convention a été signée entre sept filiales de Sonelgaz et la Mutuelle générale des travailleurs des industries électrique et gazière (Muteg), permettant aux travailleurs de ces entreprises de bénéficier des services offerts par cette mutuelle.
Concernant le volet de la formation, une convention a aussi été signée entre Sonelgaz, la Fntieg et l’institut de formation et d’évaluation de Sonelgaz (Ifeg), afin d’assurer la formation de 300 élus syndicaux et délégués du personnel, relevant des sociétés du groupe, et ce, dans les domaines du Partenariat social et du droit du travail. Dans ce même cadre, le groupe Sonelgaz a signé une convention avec le Fonds des oeuvres sociales et culturelles des travailleurs des industries électrique et gazière (Fosc) et l’hôpital Mustapha Pacha (Alger) portant sur l’achat de matériels et d’équipements médicaux au profit des malades admis dans cet établissement hospitalier.
Lors de cette cérémonie de signature, le P-DG de Sonelgaz a considéré que ces conventions constituaient «un nouveau cadre qui encourage les travailleurs du groupe à donner le meilleur d’eux-mêmes». Il a fait savoir que, l’objectif est aussi de faire converger tous les travailleurs du groupe dans cette efficacité recherchée: réduction des charges, augmentation du profit, réalisation efficace du programme de développement.
«Nous avons besoin de faire adhérer tout le monde», a-t-il souligné encore une autre fois.
Quant à la troisième convention, elle a été signée entre la Muteg et la Cnas dans le but de permettre aux adhérents à cette mutuelle de bénéficier des facilitations en matière d’utilisation de la carte Chifa et du système du tiers payant.
Un chiffre d’affaires de 390 milliards DA en 2018
Le Groupe Sonelgaz a réalisé, en 2018, un chiffre d’affaires de plus de 390 milliards DA, a indiqué, hier à Alger, son président-directeur général (P-DG), Mohamed Arkab. «Sonelgaz a réussi à réaliser un chiffre d’affaires important s’élevant à 390 milliards DA, à travers, notamment, le recouvrement d’une grande partie de ses créances auprès des clients», a fait savoir Arkab dans une déclaration à la presse en marge de la signature de conventions pour l’élargissement des services sociaux en direction des fonctionnaires du Groupe.
Les créances de Sonelgaz (factures impayées par les clients) ont reculé de 86 milliards DA en 2017 à 50 Milliards DA en 2018, a-t-il précisé. Ces résultats «importants» sont «le fruit du plan d’action adopté par le groupe en 2018 en sus de l’aide de l’Etat», a ajouté Arkab. Il a fait savoir, dans ce sens, que le groupe avait bénéficié récemment d’un crédit de 380 Mds DA pour la poursuite de son programme d’investissement.
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Par Wahib AïT OUAKLI
«Nous allons procéder à la résiliation des contrats nous liant avec vous (des entreprises défaillantes, Ndlr)», a menacé le ministre.
Le ministre des Travaux publics n’a pas dissimulé son ire en se rendant en fin de journée de lundi dernier dans le chantier portant sur la réalisation de la nouvelle aérogare d’Oran. Constatant le retard accusé, Abdelghani Zalène a vite fait de réagir en annonçant des mesures à prendre dont des mises en demeure à adresser à trois entreprises chargées de la réalisation du projet. Connu pour sa fermeté et sa rigueur dans ses positions, le ministre ne tient pas compte des états d’âme avancés ni encore moins des explications lui ayant été formulées sur place.
«Nous allons sommer les trois entreprises d’accélérer les travaux.» Pour le ministre, il s’agit d’un défi à relever par le département en se réunissant en fin de journée avec 25 entreprises. Aucun compromis à faire ni encore moins, de concessions. «l’aéroport sera prêt l’été de l’année en cours», a-t-il prononcé d’un ton sec, ne laissant aucun répit à ses interlocuteurs ayant, toutefois, tenté de verser dans la «diversion» en avançant un tas d’états d’esprit dont; selon le ministre, «rien ne peut justifier un tel retard». Et ce n’est pas tout. Le ministre ne transige pas ni ne capitule aucunement à ce qu’il estime comme «fuite en avant», en lui débroussaillant le terrain tout en avançant, pêle-mêle, des éclaircissements ne tenant pas la route, notamment en ce qui concerne la nouvelle aérogare d’Oran.
Intraitable, il a été dans ses propos tout en menaçant de passer à l’action radicale consistant à couper tout pont liant son département avec des entreprises ayant raflé le projet. «Nous allons procéder à la résiliation des contrats nous liant avec vous (entreprises défaillantes, Ndlr)», a-t-il prononcé expliquant que «nous allons poursuivre ces entreprises défaillantes pour nous rembourser en nous payant les pénalités de retard». «Pour cela, nous sommes bien outillés par tous les moyens réglementaires. Un tel recours est tout aussi réglementaire, nous revenant de droit», a-t-il argumenté expliquant que «la loi régulant les marchés nous permet de régler ce genre de différends». C’est comme un coup de tonnerre qu’il a lâché devant une assistance composée essentiellement de cadres des entreprises concernées par le projet.
D’autant plus qu’il est bien au fait de ce qui se trame dans la wilaya d’Oran étant donné qu’il a eu à prendre le commandement de cette capitale de l’Ouest en qualité de wali avant sa promotion au poste de ministre. La livraison, l’été prochain, de la nouvelle aérogare d’Oran est, pour le ministre, d’une importance indiscutable, d’où son discours expressif qu’il a tenu en sommant les réalisateurs d’assumer et d’honorer leurs engagements tels que prévu par le cahier des charges ratifié par les deux parties, le ministère des Travaux publics et les entreprises en question.
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Par Mohamed BOUFATAH
Les cours de l’or noir, qui avaient entamé la semaine sur une baisse significative, ont repris des couleurs, hier, sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela.
Un choc pétrolier en vue? Une hypothèse à ne pas écarter. Le marché risque en effet à nouveau d’être fortement chahuté. La crise vénézuélienne qui s’y est invitée ne va certainement pas le laisser de marbre. Les sanctions qui viennent d’être prises par le président américain contre Caracas vont probablement affecter l’offre mondiale d’or noir. Le Venezuela qui disposerait des plus importantes réserves de pétrole au monde, devant l’Arabie saoudite étant un des plus gros producteurs de l’Opep avec une capacité de production d’environ 4 millions de barils par jour.
Les prix du pétrole s’affichaient d’ailleurs à la hausse hier, en cours d’échanges européens: les Etats-Unis ont directement visé la compagnie nationale vénézuélienne Pdvsa pour fragiliser le régime de Nicolas Maduro, ce qui représente une menace directe pour l’offre mondiale de brut qui risque d’en pâtir. Cette nouvelle donne d’ordre géopolitique intervient dans le sillage de l’annonce d’une augmentation des puits actifs aux Etats-Unis. La société Baker Hugues, qui recense cet indicateur anticipant la production à venir, a comptabilisé le 25 janvier 10 puits de pétrole actifs supplémentaires aux États-Unis par rapport à la semaine précédente.
Un signe d’une probable hausse des extractions de brut dans les semaines à venir fait-on remarquer. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a cédé 1,71 dollar, lundi dernier, pour clôturer à 59,93 dollars sur l’Intercontinental Exchange de Londres. «Les cours sont affectés par la hausse du nombre de puits dévoilée vendredi», a indiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Cette tendance baissière n’a donc finalement pas fait long feu. Le marché ayant vite intégré la menace que représentent les sanctions américaines, qui ont ciblé la production pétrolière du Venezuela, sur l’offre mondiale.
On est malgré tout encore loin d’une flambée des prix. Hier, vers 15h30 heure algérienne le baril de Brent de la mer du Nord s’affichait autour des 61, 11 dollars engrangeant un gain de 1,30 dollar par rapport à la veille. Tandis que le baril de light sweet crude progressait de 1,29 dollar pour s’échanger à 53,28 dollars. Ce rebond significatif pourrait toutefois être freiné par des négociations sino-américaines qui risquent de capoter. C’est ce qu’ont estimé certains experts: «Les investisseurs sont nerveux face à l’incertitude sur les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine et à l’augmentation de la production aux Etats-Unis», soulignaient hier matin des analystes parisiens.
Le département américain de la Justice vient de sonner la charge contre l’équipementier télécoms chinois Huawei alors même que des négociations commerciales de haut niveau sont prévues cette semaine entre officiels chinois et américains à Washington, indique-t-on. Il n’empêche que le baril qui garde un oeil sur le dossier vénézuélien s’affiche contre vents et marées en nette hausse. Trois indicateurs au moins jouent en faveur d’une envolée des prix.
Il y a les sanctions américaines contre l’Iran, la baisse de la production de l’alliance Opep-non Opep de 1,2 million de barils par jour décidée le 8 décembre dernier, la diminution importante de l’offre saoudienne qui a pour objectif de propulser le baril au-dessus des 80 dollars. Le prix à payer par Donald Trump pour renverser le président vénézuélien Nicolas Maduro passera inévitablement par une envolée des cours de l’or noir. Un baril à 100 dollars? Ce n’est pas exclu! Les paris sont ouverts…
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Une énorme faille dans le système des iPhone et iPad vient d’être révélée ce mardi. Et elle est d’autant plus préoccupante qu’elle permet d’espionner une personne via le micro, voire-même la caméra de son téléphone.
En raison d’un bug qu’Apple n’a pas encore résolu, il est possible d’espionner une personne en utilisant l’application de conversation FaceTime sur iPhone ou iPad. En lançant une conversation de groupe, il est possible d’espionner votre interlocuteur via son micro, avant même que ce dernier ne décroche. Pire, la caméra présente sur le devant du téléphone peut s’activer dans certaines situations. La fonctionnalité d’appel de groupe est disponible sur FaceTime depuis octobre 2018 : la faille a donc existé pendant environ quatre mois.
Le procédé, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis ce matin, est assez simple. Il faut appeler un de ces contact via FaceTime, cliquer sur « Ajouter une personne à FaceTime » et s’ajouter soi-même à la conversation. Le micro de votre interlocuteur s’active alors et il est possible d’entendre tout ce qu’il dit. Si votre contact décide de de décliner l’appel ou d’appuyer sur un bouton de contrôle du volume, la caméra s’active à son tour et vous pouvez non seulement l’entendre, mais aussi le voir !
Apple a rapidement réagit face à la découverte de cette faille et à sa diffusion massive sur internet. La firme a la pomme a indiqué qu’elle était au courant du bug et travaillait sur un correctif qui sera mis en place avec la prochaine mise à jour du logiciel iOS. Cette mise à jour devrait être disponible « au plus tard cette semaine », précise Apple. En attendant, les conversations de groupe sur FaceTime ont été désactivées pour tous les détenteurs d’un iPhone ou d’un iPad.
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WASHINGTON-L’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique se sont engagés, mardi à Washington, à renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment politique, sécuritaire, économique et culturel.
« Les deux gouvernements sont convenus de poursuivre leur coopération afin de promouvoir leur intérêt commun à la stabilité régionale et à la défaite des groupes terroristes, notamment AQMI et l’EI », ont affirmé Alger et Washington dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la 4ème session de leur dialogue stratégique tenue, lundi à Washington, sous la coprésidence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et du secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo.
Les deux parties ont souligné, à l’occasion, leur « ferme soutien à un engagement accru des entreprises, à un commerce libre, juste et réciproque et à un partenariat économique plus étroit ».
Les deux Gouvernements ont également examiné, lors de cette nouvelle session de leur dialogue stratégique, « les programmes culturels et éducatifs entre les deux pays » et sont convenus d' »intensifier les efforts communs pour promouvoir les échanges éducatifs et protéger le patrimoine culturel ».
Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel et le secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo ont souligné « leur attachement à une relation de longue date entre l’Algérie et les Etats-Unis », réitérant leur volonté de « poursuivre les consultations sur les sujets examinés lors de cette session du dialogue stratégique ».
La 4ème session du dialogue stratégique algéro-américain a été également l’occasion pour les ministres des deux pays d’examiner « le partenariat étroit et productif entre l’Algérie et les Etats-Unis » et de « débattre des domaines de coopération algéro-américaine future ».
Les deux ministres se sont entretenus, au siège du département d’Etat, sur les relations bilatérales et les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Cette session du dialogue stratégique s’est déroulée autour de la réunion de quatre commissions sectorielles portant respectivement sur les questions politiques, sécuritaires, économiques et commerciales ainsi que celles liées à l’éducation et à la culture.
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Amateur de grosses coupures, apprêtez-vous à verser une larme. Depuis ce dimanche, 17 des 19 banques centrales des pays de la zone euro ont mis fin à l’impression des billets de 500 euros.
Seules les banques centrales allemande et autrichienne continueront d’émettre le billet violet jusqu’au 26 avril 2019, au grand désespoir des habitants de ces deux pays, où des pétitions avaient même été lancées pour protester contre sa disparition. En effet, Allemands et Autrichiens utilisent plus que la moyenne des Européens l’argent liquide dans la vie courante, y compris pour le règlement de fortes sommes.
Après l’arrêt total de l’émission des billets de 500 euros, ces derniers continueront d’avoir cours légal et ils garderont leur valeur. Ils pourront donc toujours être utilisés pour payer ou pour mettre de l’argent de côté. De plus, la coupure de 500 € pourra être échangée auprès des banques centrales nationales de l’Eurosystème pendant une période illimitée.
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ALGER – L’Etablissement public de télévision (EPTV) a toujours honoré ses engagements financiers « malgré une défaillance dramatique en matière de protection de ses droits », indique mardi un communiqué de l’EPTV au sujet des droits de retransmission des rencontres du championnat national de football.
« En dépit d’une conjoncture difficile, les engagements financiers de l’EPTV ont toujours été honorés malgré une défaillance dramatique en matière de protection de ses droits par le piratage systématique de certains éditeurs de service de télévision ainsi qu’à l’intérieur des enceintes de compétition », lit-on dans le communiqué de l’EPTV.
Cette réaction fait suite à la sortie du président de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar, qui a déclaré lundi lors d’une réunion avec les présidents des clubs de Ligues 1 et 2 que « l’EPTV n’a jusqu’à présent pas renouvelé son contrat qui a expiré le 31 juillet 2018 et n’a pas encore honoré les 3e et 4e tranches de la convention précédente ».
Les clubs ont alors demandé à la LFP d’organiser une journée de championnat sans matches télévisés pour exprimer leur mécontentement, avant de passer au boycott « pur et simple de l’EPTV, jusqu’à apurement de la situation ».
« La violation flagrante des termes du contrat liant les deux partenaires autoriserait (l’EPTV) à ne pas payer », dénonçant, par ailleurs, la « programmation anarchique et hasardeuse de la compétition qui ont provoqué un impact financier négatif important dont l’évaluation précise sera portée à la connaissance de la LFP ».
La Télévision publique a fustigé également « le nombre sans cesse croissant de matches à huis clos (qui) pénalise le téléspectateur, encore une fois privé d’une compétition dont l’objectif est d’apporter du spectacle et de la convivialité ».
« Compte tenu de ce qui précède et du nouveau paysage audiovisuel caractérisé par l’apparition de nouveaux acteurs, l’EPTV invite la LFP à lancer un appel à candidatures pour l’attribution des droits de retransmission en toute équité », a conclu le texte.
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Le média marocain arabophone Al Ousboue Assahafi rapporte que «Netanyahu aurait(…) proposé sa médiation pour la résolution du différend entre Rabat et John Bolton», le conseiller à la sécurité nationale de Trump, qui opère actuellement un forcing à l’Onu en faveur de la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, chercherait à se rendre en visite d’Etat au Maroc afin d’y rencontrer Mohammed VI. Des sources révèlent à ce propos d’intenses tractations entre le cabinet de Netanyahu et plusieurs responsables marocains. Netanyahu a, rappelle-t-on, fait du travail diplomatique en direction de l’Afrique et des pays arabes un objectif central de sa politique étrangère. Il chercherait actuellement, explique-t-on, des visites de haut niveau pour mettre en exergue ses «victoires» diplomatiques au cours de sa campagne pour les législatives du 9 avril prochain. Des législatives auxquelles il se présentera.
Benyamin Netanyahu se dit donc qu’il pourrait gagner des points en se rendant au Maroc, surtout si sa visite se solde par une normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv. Le site marocain Le Desk, qui rapporte l’information, fait savoir à ce propos que c’est au conseiller à la sécurité nationale israélienne, Meir Ben-Shabbat, qu’il a été demandé de rendre cette visite possible. La chaîne israélienne Hadashot, reprise par le Jerusalem Post,précise même que la visite en question pourrait avoir lieu vers le 30 mars, juste après une visite du pape François au Maroc.
Y a-t-il des chances que Mohammed VI accède à la demande du Premier ministre israélien ? Le Desk considère que «oui», surtout que le roi du Maroc aurait aussi à y gagner. Pour le média marocain francophone, Mohammed VI pourrait en effet retenir l’idée que «le développement de liens plus étroits avec l’Etat juif lui permettra de faire une percée auprès de l’administration Trump – que le Maroc courtise» dans le but évident de l’amener à lâcher les Sahraouis. Il se dit justement que les Israéliens ont promis à Mohammed VI de l’aider à arriver à ses fins.
Le média marocain arabophone Al Ousboue Assahafi rapporte ainsi que «Netanyahu aurait (…)proposé sa médiation pour la résolution du différend entre Rabat et John Bolton», le conseiller à la sécurité nationale de Trump, qui opère actuellement un forcing à l’Onu en faveur de la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Mais pour le moment, signalent les médias marocains et israéliens, «ni le gouvernement marocain ni le bureau du Premier ministre israélien n’ont confirmé ces informations».
«Israël ne répond pas aux informations portant sur des contacts avec des Etats avec lesquels Israël n’entretient pas de relations diplomatiques», a fait savoir le bureau du Premier ministre à la chaîne Hadashot, que reprend le Jerusalem Post. Mais il semble bien que Mohammed VI ait donné son feu vert à cette visite de Netanyahu. La preuve en est donnée par le séjour effectué la semaine dernière à Rabat par les leaders de la Coalition juive républicaine (RJC), un groupe de pression juif américain.
Ils s’y trouvaient en compagnie d’autres lobbyistes américains engagés par le royaume chérifien à Washington, rapporte la presse américaine. A en croire toujours le Desk, ce séjour a été préparé dans la plus grande discrétion par Serge Berdugo, ambassadeur itinérant de Mohammed VI et secrétaire général de la communauté israélite du Maroc. Sur place, les leaders de la RJC ont rencontré le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita.
Une photo de cette rencontre a été d’ailleurs postée mercredi dernier par le président de la RJC, Norm Coleman, sur son compte Tweeter. Cet ancien sénateur du Minnesota, qui travaille pour le compte de la firme Hogan Lovells, a été engagé en 2018 comme lobbyiste de l’Arabie Saoudite à Washington.
Sur cette photo, le chef de la diplomatie marocaine apparaît également aux côtés de Matt Brooks, directeur exécutif de la RJC ; d’Ari Fleischer, ancien secrétaire de presse de la Maison-Blanche ; d’Andrew King, lobbyiste de la firme Glover Park Group, engagée par l’ambassade du Maroc à Washington pour polir l’image du royaume aux Etats-Unis ; et d’Elliott Abrams, ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale.
«Mon seul commentaire est que j’ai beaucoup d’amis au Maroc, en particulier parmi la communauté juive, et que je suis heureux de les revoir», a répondu Elliott Abrams aux sollicitations du média américain Al Monitor. Selon toute vraisemblance donc, la machine de la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Maroc est bien en marche
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Par Hafidh BESSAOUDI.
Après avoir annoncé dans notre édition d’hier que le corps du jeune Mohamed Achour avait été repêché, et ce après avoir pris connaissance du communiqué de la Protection civile algérienne sur sa page Facebook confirmant l’information, il s’est avéré que cette nouvelle était infondée.
Le capitaine Nassim Bernaoui, chef de bureau de l’information et de la sensibilisation au niveau de la Direction générale de la Protection civile, a démenti l’information quelques heures plus tard, en affirmant qu’une masse sombre aurait été repérée par un citoyen et que les hommes de la Protection civile qui étaient sur place n’ont absolument rien repêché: «Nous ignorons s’il s’agit d’un cadavre d’un animal qui a été repéré, mais je peux vous assurer que la Protection civile n’a repêché aucun corps sur la zone en question», a-t-il affirmé.
Pourtant la direction de la Protection civile de Bouira, qui n’a, ni confirmé, ni infirmé l’information en temps réel, s’est contentée de diffuser des directs montrant des plongeurs de la Protection civile auxquels des cordages avaient été lancés ainsi que des projecteurs braqués sur certaines zones des berges de l’oued D’hous.
Ceci au moment même où les conditions climatiques étaient extrêmement défavorables car en plus de la nuit tombée, le retour de la pluie avait considérablement restreint les actions de recherche.
De même, les pompiers ont dû travailler dans des conditions «très difficiles» pour reprendre leur expression, car les milliers de citoyens qui ont accouru de partout à l’annonce de la nouvelle de la découverte du corps ont considérablement ralenti l’opération et la communication.
Il faut dire que plusieurs chaînes de télévision ont diffusé l’information faisant état de la découverte du corps, et même les autorités de wilaya ainsi que les parents de la victime avaient effectué le déplacement pour assister au repêchage du corps.
Hier matin, les personnes ayant assisté sur place aux interventions des pompiers étaient mitigées devant la réalité: «Hier soir pourtant, même les éléments de la Protection civile y croyaient lorsqu’ils ont jeté des cordes aux plongeurs pour remonter le corps. Nous étions tous confiants sur place et pensions que le cauchemar prenait fin», déplore un des volontaires qui ne comprend pas ce qui s’est passé.
Pourtant la version officielle est indiscutable, car il n’y a aucune nouvelle du corps. Hier malgré le brouillard et la pluie, les recherches continuaient dans les différentes zones recensées entre le point où a chuté la victime jusqu’au déversoir de l’Oued D’hous.
Toutefois, avec les précipitations de dimanche soir et la crue de l’oued, les zones de recherches s’étendent désormais en aval jusqu’aux berges du barrage Tilesdit avec les embarcations des sapeurs pompiers, des équipes cynotechniques ainsi que les civiles bénévoles prenant part aux recherches.
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https://www.vinyculture.com/kamel-daoud-sciences-
Par ALLECH Aymen.
Kamel Daoud sera présent à l’école Sciences Po – Paris pour une conférence autour de l’écriture créative le 30 janvier prochain. École ou l’écrivain est désormais responsable de la chaire « écrivain ».
L’auteur de « Meursault : contre-enquête » qui s’est vu décerner le prix Goncourt du premier roman donnera une conférence autour de l’écriture créative à Sciences Po.
C’est dans le cadre d’une récente nomination à la tête d’une chaire de la célèbre école parisienne que Kamel Daoud s’exprimera.
Cette présentation, qui débutera à 17h, abordera les sujets du quoi et du pourquoi : qu’est-ce que l’écriture créative et pourquoi écrire des livres ?
Rappelons que Kamel Daoud vient d’une formation de chroniqueur politique et gère une carrière littéraire depuis le succès de « Meursault : contre-enquête », son premier roman.
Cette récente nomination prendra effet le soir même de sa conférence et durera le temps d’un semestre.
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Selon des sources médiatiques, une femme de la commune de El Akla dans la wilaya de Tébessa est décédée suite à la blessure qui lui a été infligée à la tête par son fils. Les services de la protection civile ont évacué la victime aux urgences, où elle a rendu le dernier souffle suite à l’hémorragie du coup qu’elle a reçu sur la tête. Les forces de police ont arrêté le suspect, qui est le fils de la victime, et les premiers rapports indiquent que ce dernier souffre de troubles psychologiques.
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Les estimations des réserves nationales de gaz de schiste ont été revues à la hausse, d’après l’annonce du responsable de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) citée par l’agence APS, faisant savoir que l’Algérie est désormais classée au 3e rang mondial.
Selon Mahmoud Djidjeli, directeur de la promotion du domaine minier à ALNAFT, qui cite une nouvelle étude de son organisme, les ressources non conventionnelles algériennes de gaz – à savoir le gaz de schiste – sont estimées à 9,818 TCF (trillion cubic feet, trillions de pieds cubes) contre 6,025 TCF dans les anciennes études réalisées de 2012 à 2013, soit une hausse de 62 %. Toujours l’ALNAFT, les ressources calculées dans le cadre de cette étude se répartissent sur les zones d’Ahnet-Timimoune (2,954 TCF de gaz), de Oued Mya-Mouydir (2,125 TCF de gaz), de Tindouf (1,574 TCF de gaz) de Reggane (1,607 TCF de gaz) et de Berkine-Illizi (1,587 TCF de gaz).
En ce qui concerne les réserves non conventionnelles de pétrole (pétrole de schiste), le bond quantitatif est beaucoup plus important, dans la mesure où il a atteint 678 %. En effet, le responsable d’ALNAFT, qui s’exprimait lundi lors d’un atelier technique sur les géosciences, a révélé que les ressources en pétrole de schiste ont atteint 1 194 milliards de barils contre 176 milliards de barils estimés entre 2012 et 2013, classant l’Algérie au 7e rang mondial.
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