Les participants à une rencontre sur l’émigration clandestine organisée samedi à Ouargla ont plaidé pour l’implication de tous les acteurs dans la lutte contre ce phénomène.
L’implication de l’ensemble des acteurs concernés, notamment les jeunes et les institutions de la société civile, s’avère «indispensable» pour endiguer le phénomène de l’émigration clandestine qui n’a pas cessé de s’accroître ces dernières années, dont des dizaines de jeunes ont trouvé la mort noyés en Méditerranée, en tentant de rejoindre les côtes européennes, sans oublier aussi les migrants subsahariens disparus ou morts de soif en plein désert dans leurs tentatives de rejoindre l’Algérie, devenue leur destination privilégiée, ont souligné des intervenants lors de cette rencontre tenue à l’institut de formation supérieure des cadres de la jeunesses Mechri Ahmed.
Ils ont mis l’accent également sur la nécessité de coordonner les efforts pour connaître les causes de ce phénomène dans tous ses aspects socioéconomiques et psychologiques notamment, afin de trouver des solutions adéquates. Animée par des chercheurs et enseignants issus des universités du pays, cette rencontre d’une journée a été une occasion pour insister sur la nécessité de multiplier les efforts pour faire face à ce phénomène, en coordination avec la communauté internationale à travers une approche commune basée sur le respect des droits de l’Homme.
Initiée par la Ligue algérienne de la pensée et de la culture, en collaboration avec le secteur de la jeunesse et des sports (DJS) sous le thème «Le phénomène de l’émigration clandestine des jeunes algériens vers l’étranger – réflexions et solutions’’, cette rencontre entre dans le cadre d’un programme qui prévoit l’organisation d’une série de rencontres régionales à Alger, Constantine, Oran et Ouargla, selon les organisateurs. La rencontre s’est articulée autour de quatre thèmes principaux, à savoir «L’émigration clandestine, concept, motifs et raisons», «L’immigration clandestine en Algérie et ses impacts politiques, sécuritaires, économiques, sociaux et psychologiques», «Les efforts menés par l’Algérie, les mécanismes de prévention, de réduction du phénomène, les campagnes de sensibilisation et d’accompagnement psychologique et du système juridique» et enfin «Les démarches entreprises par l’Etat algérien à l’échelle international dans le cadre de la lutte contre ce phénomène».
La rencontre s’est déroulée en présence des autorités de la wilaya d’Ouargla, des élus locaux et des représentants de la société civile.
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La Cour suprême de Bahreïn a confirmé hier en appel la peine de prison à perpétuité du chef de l’opposition chiite, cheikh Ali Salmane, ainsi que celle de deux de ses collaborateurs, pour «intelligence avec le Qatar», selon une source judiciaire.
Il s’agissait du dernier recours de cheikh Salmane, qui est déjà emprisonné. A la tête du mouvement Al-Wefaq, cheikh Salmane, 53 ans, avait été condamné le 4 novembre pour «intelligence avec le Qatar (…) dans le but de renverser l’ordre constitutionnel du pays» et «actes d’hostilité envers le royaume de Bahreïn». Ce jugement avait aussitôt été dénoncé comme politique par des organisations de défense des droits humains, Amnesty International le qualifiant de «parodie de justice». Un groupe d’opposition, The Bahrain Institute for Rights and Democracy (Bird), a fermement condamné le verdict de lundi, aboutissement d’un processus «biaisé». «C’est une vengeance politique et une insulte à la justice», a affirmé son directeur, Sayed Ahmed Alwadaei, dans un communiqué, ajoutant que cette décision faisait «honte aux dirigeants de Bahreïn et à leurs alliés, les Etats-Unis et le Royaume-Uni».
Résidants hors de Bahreïn, deux collaborateurs de cheikh Salmane, Hassan Sultan et Ali al-Aswad, avaient été condamnés à la même peine par contumace. Ils étaient poursuivis aussi pour «intelligence» avec le Qatar, pays du Golfe boycotté par Manama et d’autres alliés de l’Arabie saoudite. L’inculpation de cheikh Salmane était intervenue après l’embargo décrété en juin 2017 contre le Qatar par l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte. Ces pays ont accusé le Qatar de soutenir des mouvements islamistes radicaux, ce que Doha a démenti, et de se rapprocher de l’Iran chiite. Le Qatar a accusé en retour ses adversaires de chercher à mettre sa politique étrangère sous tutelle.
«Prisonnier de conscience»
Lors de son inculpation, cheikh Salmane purgeait déjà une peine de quatre ans de prison pour «incitation à la haine confessionnelle», dans un pays à majorité chiite dirigé par une monarchie sunnite. Lors de ce deuxième procès, les accusations contre lui étaient fondées, selon Manama, sur une conversation téléphonique datant de 2011 entre l’opposant chiite bahreïni et l’ancien Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani. Doha a récusé tout lien avec cheikh Salmane, dont la condamnation à la perpétuité était intervenu 20 jours avant la tenue de législatives, le 24 novembre, boycottées par son mouvement.
Le scrutin s’est déroulé en l’absence d’Al-Wefaq, dissous sur ordre des autorités qui ont également interdit l’Action nationale démocratique (Waad), un mouvement d’opposition libéral. Le petit royaume du Bahreïn a été secoué par des troubles à partir de 2011, lorsque les forces de sécurité ont réprimé un grand mouvement de protestation de la majorité chiite qui réclamait des réformes démocratiques. Les autorités de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, ont accusé l’Iran d’être responsable des troubles, ce que Téhéran a démenti. Depuis 2011, les procès d’opposants se sont multipliés à Bahreïn. Des centaines de dissidents sont actuellement emprisonnés, jugés ou déchus de leur nationalité.
Le royaume a également approuvé en 2017 un amendement constitutionnel donnant à la justice militaire la possibilité de juger des civils accusés de «terrorisme». Pour Amnesty International, la condamnation à la perpétuité de cheikh Salmane est «une preuve des efforts illégaux déployés sans relâche par les autorités de Bahreïn pour museler toute opposition». «Cheikh Ali Salmane est un prisonnier de conscience, détenu pour le seul exercice pacifique de son droit à la liberté d’expression», avait déclaré en novembre Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty.
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Le prestigieux casting du film « Black Panther », Glenn Close et Rami Malek ont été dimanche les principaux lauréats des Screen Actors Guild (SAG) Awards, récompenses considérées comme un indicateur majeur en vue des Oscars, en particuliers pour les comédiens.
Egalement en lice pour les Oscars, « Black Panther », film Marvel qui a dominé le box-office mondial en 2018 (1,3 milliard de dollars de recettes), a reçu le SAG du « meilleur ensemble d’acteurs », au détriment du drame romantique « A Star Is Born », pourtant donné favori, et à « BlacKkKlansman » du vétéran Spike Lee, lui aussi bredouille. Le casting de « Black Panther », en grande majorité composé d’acteurs noirs, était en effet des plus impressionnants: Angela Bassett, Chadwick Boseman, Danai Gurira, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Andy Serkis, Forest Whitaker… « On sait tous ce que ça fait de s’entendre dire qu’il n’y a pas de place pour soi dans une oeuvre, alors qu’on est jeune, doué et noir », a lancé sur la scène de l’auditorium Shrine Chadwick Boseman, qui incarne le super-héros africain.
« Nous savions que nous avions quelque chose de spécial, qu’on pouvait être des êtres humains à part entière dans les rôles que nous interprétions », a-t-il souligné « Black Panther » n’était sélectionné dans aucune autre catégorie hormis celle des cascades, où son équipe forte de plusieurs dizaines de professionnels l’a également emporté. Dans les catégories individuelles, le jury des SAG Awards a largement confirmé les choix des Golden Globes décernés au début du mois. Considéré comme un outsider, Rami Malek a une nouvelle fois créé la surprise en étant élu « meilleur acteur » pour son rôle de Freddie Mercury dans « Bohemian Rhapsody », damant le pion au grand favori Christian Bale, méconnaissable en vice-président américain Dick Cheney pour « Vice ».
Chez les femmes, c’est encore Glenn Close qui a gagné pour « The Wife », face à une autre lauréate des Golden Globes (catégorie « comédie »), Olivia Colman qui incarne la reine Anne dans « La Favorite », film en tête des nominations aux Oscars (dix catégories). Moins en vue que les Golden Globes, les SAG sont considérés comme un indicateur plus fiable pour les Oscars car leurs membres votent à l’Académie des arts et sciences du cinéma. S’ils ne pointent qu’une fois sur deux vers le « meilleur film » aux Oscars (48 % de correspondance), ils sont en revanche bien plus significatifs pour les comédiens: 79 % chez les hommes et 75 % chez les femmes pour les rôles principaux.
Gaga et Cooper grands perdants
Bradley Cooper et la popstar Lady Gaga, qui semblaient pourtant avoir de bonnes chances après le succès populaire et critique de « A Star Is Born », font figure de grands perdants de la soirée. Autre fait marquant de cette 25e édition, le film « Roma » d’Alfonso Cuaron, célébré par la critique et en pole position pour les Oscars avec dix nominations, était quant à lui totalement absent de la course aux SAG Awards… Actuellement à l’affiche de la nouvelle saison de « True Detective », Mahershala Ali a reçu le prix du « meilleur second rôle » pour « Green Book », où il incarne le pianiste noir Donald Shirley qui osa en 1962 une tournée dans le Sud des Etats-Unis encore régi par la ségrégation raciale, sous la protection d’un garde du corps d’origine italienne (Viggo Mortensen). Il avait lui aussi reçu un Golden Globe pour sa performance.
« Je suis reconnaissant de faire partie de cette confrérie de gens et d’artistes qui ont la chance de se frotter à la condition humaine, et qui essayent de le faire de manière responsable », a dit Ali en recevant son prix, saluant particulièrement son camarade Viggo Mortensen, encore malchanceux dimanche soir. La statuette du « meilleur second rôle féminin » est allée à Emily Blunt pour le thriller fantastique « Sans Un Bruit », réalisé par son époux John Krasinski. « Merci de m’avoir donné ce rôle… Tu aurais été en très mauvaise posture si tu ne l’avais pas fait », lui a-t-elle lancé. Côté télévision, également célébrée par les professionnels des SAG, c’est l’équipe de la série « La Fabuleuse Mme Maisel » qui a raflé les trois prix dans la catégorie « comédie » (Tony Shalhoub, Rachel Brosnahan et l’ensemble d’acteurs).
Pour les séries dramatiques, Sandra Oh a elle aussi confirmé son Golden Globe pour son rôle d’agent pas si secret dans « Killing Eve », tandis que Jason Bateman a été primé chez les hommes pour « Ozark ». La récompense du « meilleur ensemble d’acteurs dans une série dramatique » est allée au casting de « This Is Us ».
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Le dernier volet de la trilogie de super-héros réalisée par M. Night Shyamalan est resté largement en tête du box-office nord-américain pour sa seconde semaine d’exploitation, selon des chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.
Le film réunit les trois héros croisés dans les films « Incassable » (2000) et « Split » (2016), dans un affrontement final qui joue avec les notions de bien et de mal, une thématique récurrente ces dernières années, vue également chez Marvel et DC. « Glass » a enregistré 19 millions de dollars de recettes durant le week-end, ce qui porte son total à 73,5 millions depuis sa sortie, il y a dix jours.
A bonne distance, mais bien accroché à la deuxième place, « The Upside », adaptation du film-phénomène français « Intouchables », continue son beau parcours inattendu, avec 12,2 millions de dollars de recettes de vendredi à dimanche, et 63,1 millions en trois semaines. Comme la semaine dernière, « Aquaman » complète le podium, avec 7,3 millions de dollars de billets vendus aux Etats-Unis et au Canada, et 316 millions en six semaines.
Immédiatement derrière se glisse « Alex, le destin d’un roi », film inspiré de la légende du roi Arthur, dans lequel un jeune collégien britannique découvre la fameuse épée Excalibur et tente de sauver l’humanité. Bien reçu par la critique, ce long métrage a glané 7,2 millions de dollars au box-office nord-américain ce week-end pour sa sortie en salles. Nommé aux Oscars, le film d’animation « Spider-Man: New Generation » reste calé à la cinquième place, avec 6,1 millions de dollars de recettes et 169 depuis sa sortie.
Voici le reste du Top 10 :
6 – « Green Book »: 5,4 millions de dollars (49 millions en 11 semaines)
7 – « L’incroyable aventure de Bella »: 5,2 millions de dollars (30,8 en 3 semaines)
8 – « Serenity », un thriller assassiné par la critique a effectué des débuts modestes avec 4,8 millions de dollars sur le week-end
9 – « Escape Game »: 4,2 millions de dollars (47,9 en 4 semaines)
10 – « Dragon Ball Super: Broly »: 3,6 millions de dollars (29,9 en 2 semaines).
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Par Saïd MEKKI
Des performances qui sont dues juste à l’application des joueurs du programme du staff technique et notamment du coach en chef, le Portugais Francisco Alexandre Chalo et son adjoint Abdelhakim Sabeur.
Le Paradou AC, club du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, géré actuellement par son frère Hassan, est en train d’effectuer un retour remarquable, en se hissant en haut de tableau du championnat d’Algérie, tout en s’étant qualifié aux quarts de finale de la coupe d’Algérie. Des performances qui sont bien à retenir surtout qu’elles sont juste dues à l’application par les joueurs, du programme du staff technique et notamment du coach en chef, le Portugais Francisco Alexandre Chalo et son adjoint Abdelhakim Sabeur, ce qui donne plus d’assise et de consistance aux efforts déployés sur le terrain, aussi bien par les joueurs que par leur staff, le président de la FAF n’étant en rien impliqué dans ce parcours, faut-il bien le faire remarquer.
Un retour en force
Durant cette phase-retour du championnat d’Algérie de Ligue 1 et après une courte défaite à domicile lors du derby algérois face au MC Alger (1-0), l’équipe paciste a enregistré pas moins de trois bons résultats, en commençant par tenir en échec le CR Belouizdad au stade du 20-Août (0-0) avant de battre l’ES Sétif à domicile (1-0) puis, enfin, et pas plus tard que le week-end passé, l’équipe de Chalo est allée ramener trois précieux points en déplacement face à l’O Médéa (1-0). Ce dernier succès montre, si besoin est, le «réveil» des joueurs du duo Chalo-Sabeur, dont la majorité des joueurs ne supporte pas la pression.
Normal, puisqu’il s’agit d’une équipe bel et bien «académique» où seul le langage du terrain prime et non les résultats, quelle qu’en soit la manière. Ce précieux but inscrit par Hichem Boudaoui est d’une importance capitale pour le moral des joueurs qui doutent lorsqu’ils jouent à l’extérieur de leurs bases, car craignant par trop la «pression». D’ailleurs c’est le but de la première victoire de l’équipe du Paradou à l’extérieur. De plus, l’équipe rencontrait une formation de Médéa laquelle est dos au mur, car jouant pour éviter la relégation. Le buteur de ce match, Boudaoui l’a bien indiqué en déclarant, entre autres: «On s’est mesuré à un adversaire menacé par la relégation, qui nous a créé beaucoup de problèmes.
Mais les consignes du coach et de ses adjoints durant la pause, ont porté leurs fruits». Une belle victoire à l’extérieur qu’il faut bien retenir pour cette équipe formée de jeunes talents. D’ailleurs, un autre match référence est à signaler pour cette sympathique équipe du Paradou: c’est cette qualification en quarts de finale de la coupe d’Algérie devant une très bonne équipe de l’USM El Harrach (3-0), formée de joueurs beaucoup plus expérimentés que ceux du coach Chalo.
Seul le travail paie
Ces résultats ne sont nullement dus à une quelconque «pression» du président de la FAF, mais au bon travail du staff et des joueurs, que cela soit bien clair au passage. Encore faut-il ne pas oublier que l’équipe a même été lésée par des «erreurs» d’arbitrage qui lui ont valu des points précieux de perdus… Et là, il faut aussi noter qu’il faut bien faire attention à cette bonne équipe de football de l’Académie du Paradou pour le reste du parcours dans cette phase-retour du championnat, bien décisive, et la suite du parcours en coupe d’Algérie. à propos de l’avenir de l’équipe, fidèle à ses principes professionnels, il faut reconnaître qu’il lui reste encore beaucoup à faire et il faudra continuer sur cette même lancée et enregistrer de biens meilleurs résultats à l’avenir, avant de conclure. L’équipe travaillera dans la sérénité et pourra donc réussir une fin de saison parfaite… Avis aux amateurs.
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Avec une 15e couronne, «Djoko» dépasse Pete Sampras (14) et s’installe seul au troisième rang des joueurs les plus titrés en Grand Chelem.
Londres, New York et maintenant Melbourne. La résurgence de Novak Djokovic, sur une table d’opération il y a un an, n’en finit plus: le numéro un mondial s’est offert un 7e sacre record à l’Open d’Australie, un 15e en Grand Chelem, en surclassant Rafael Nadal (numéro 2) dimanche. L’Espagnol n’a tenu qu’à peine plus de deux heures – 2h04 min exactement, moins de temps que la finale dames la veille (2h27 min) – sur la Rod Laver Arena, concassé par l’infernale machine serbe 6-3, 6-2, 6-3. Jamais auparavant, il n’avait sombré en trois sets en finale de Grand Chelem. Un rapide retour en arrière permet de mesurer combien le redressement est colossal.
Il y a un an, Djokovic (31 ans) était sur le point de se faire opérer du coude droit dans la foulée de son élimination en 8es de finale de l’Open d’Australie (par Chung) et avait le moral dans les chaussettes, entre crise de confiance et motivation larvée. Après avoir quitté Roland-Garros moribond, il était même éjecté du top 20 fin juin, pour la première fois depuis près de 12 ans. Le Serbe était pourtant sur le point de recouvrer ses esprits et sa plénitude physique, lui qui avait renoué au printemps avec l’entraîneur de tous ses succès, le Slovaque Marian Vajda, après un an de séparation: depuis l’été dernier, il s’est montré irrésistible dans les grandes occasions, triomphant successivement à Londres, New York, puis Melbourne.
Resté bloqué 2ans, entre 2016 et 2018, son compteur de titres en Grand Chelem s’emballe depuis six mois. Avec une 15e couronne, Djokovic dépasse l’Américain Pete Sampras (14) et s’installe seul au 3e rang des joueurs les plus titrés en Grand Chelem, «encore loin» selon ses mots des vingt trophées record de Roger Federer. Nadal, lui, en reste à 17 titres majeurs. Le numéro un mondial devient aussi le premier à répéter trois fois une série d’au moins trois sacres d’affilée en Grand Chelem (déjà 3 de suite entre 2011 et 2012 et 4 de suite entre 2015 et 2016). Sur la Rod Laver Arena dimanche, même Nadal n’a pu que surnager. Breaké d’entrée, l’Espagnol de 32 ans n’avait marqué qu’un seul point après trois jeux. Jamais, il n’est parvenu à installer un combat avec Djokovic.
Etouffé par la régularité sans faille de son adversaire – seulement neuf fautes directes!-, coupable aussi, face au mur serbe, de fautes beaucoup plus nombreuses qu’à l’accoutumée, en particulier sur son arme numéro un, le coup droit. Illustration de la domination sans partage de Djokovic: Nadal a dû patienter 1h45 min pour obtenir, en vain, son unique balle de break du match!
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Par Mohamed BENHAMLA
La gestion de la période des transferts et le cas de Chérif El Ouezzani, contrôlé positif à la cocaïne, n’ont pas plaidé en faveur de KKS, dont les jours sont comptés.
Désormais, rien ne tourne rond au Mouloudia d’Alger et la situation va de mal en pis. L’élimination en 8es de finale de la coupe d’Algérie et la réaction hostile des supporters tombent au mauvais moment. Sachant que l’équipe s’apprête à disputer, ce jeudi, le match-aller des quarts de finale de la Coupe arabe face aux Soudanais d’El Merrikh, au stade du 5-Juillet. Comme rapporté dans l’une de nos anciennes livraisons, les responsables de la Sonatrach, actionnaire majoritaire du club, ne comptent pas rester les bras croisés face à cette situation, puisque des décisions radicales seront prises dans les heures à venir.
La première serait, apprend-on, celle de mettre fin aux fonctions de l’actuel directeur sportif, Kamel Kaci-Saïd, qui n’est pas en odeur de sainteté avec plusieurs dirigeants et même certains joueurs. La gestion de la période des transferts et le cas de Chérif El Ouezzani, contrôlé positif à la cocaïne, n’ont pas plaidé en faveur de KKS, dont les jours sont comptés. Une réunion en interne au sein de la firme pétrolière aurait déjà eu lieu il y a quelques jours de cela, et tout porte à croire que l’on se dirige droit vers une séparation avec le directeur sportif en question. Selon nos informations, deux raisons reportent l’officialisation de cette décision. La première c’est que l’équipe s’attend à un match très important ce jeudi, que certains qualifient même du «match de la saison», puisqu’il ne reste que cette compétition à l’équipe pour se sauver.
La deuxième est liée au remplaçant de Kaci-Saïd dans son poste. Les responsables de la Sonatrach ne veulent pas que ce poste reste vacant, et préfèrent se fixer sur le remplaçant de KKS avant de le limoger. Dans tout ce remue-ménage, les joueurs poursuivent leur préparation pour le rendez-vous de ce jeudi face aux Soudanais, avec l’espoir de gagner et remettre du calme au sein du groupe. Cela ne risque pas d’être aisé, du fait qu’un gros morceau sera mis en face d’eux. Après avoir repris les entraînements dimanche à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et restauration (ESHRA) de Aïn Benian, l’équipe est entrée en stage bloqué hier en début d’après-midi au niveau du Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa.
Le staff technique, qui mesure bien l’importance de ce rendez-vous, veut éloigner les joueurs de la pression de leurs supporters, lesquels n’avalent toujours pas les derniers faux pas et surtout la manière avec laquelle l’équipe s’est fait éliminer en coupe d’Algérie par le NAHD (1-0). Enfin, il est à noter que l’ancien défenseur du MCA et de l’Equipe nationale, Mourad Slatni, a tout conclu avec les dirigeants du club pour intégrer le staff technique. L’enfant de Annaba, faut-il le rappeler, a déjà travaillé avec Adel Amrouche, lorsque ce dernier tenait la barre technique de la sélection du Kenya et celle de la Libye.
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Il s’agit, des wilayas de Jijel et Béjaia et Sétif qui seront affectées ce mardi soir à 21 h: 00. Les mêmes conditions pluvieuses se poursuivent jusqu’à demain mercredi, indique l’Office nationale de météorologie (ONM).
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Par Brahim TAKHEROUBT
Ils rejoindront désormais, les placards de la politique, qui regorgent de victimes. Mais dans ce domaine précis, on n’est jamais complètement mort. Belle consolation pour ces «grands brûlés».
Le train de la présidentielle vient de s’ébranler laissant sur le quai trois hommes politiques qui ont rêvé d’un destin national, ils y ont cru. Frustrés, Mouloud Hamrouche, Abdelaziz Belkhadem et Bouguerra Soltani, rejoindront désormais les placards de la politique, qui regorgent de victimes. Mais dans ce domaine précis, on n’est jamais complètement mort. Belle consolation pour ces «grands brûlés». Mouloud Hamrouche est un homme solitaire, à l’entourage peuplé. Il est l’un des rares politiques qui gardent intactes leurs admirateurs tout en ayant une longue absence sur la scène politique.
Ne parle-t-on pas encore de «hamrouchiens»? En ermitage depuis près de 30 ans, il refuse de quitter sa tanière. Méfiant et fin analyste, l’ancien chef de gouvernement scrute le moindre mouvement favorable du système et attend son heure depuis 1991, date de sa démission de la chefferie du gouvernement. Mais cette heure ne vient pas. Réapparu en 1999 comme candidat indépendant à la présidentielle, il a regagné sa tanière et s’est refusé tout combat politique ou compétition électorale. Pourtant, ses «fans», ne manquaient pas d’arguments pour vendre sa candidature. Affublé du titre d’«homme des réformes et de l’ouverture médiatique», on explique que M.Hamrouche est le candidat de la situation, surtout qu’il jouit aussi d’une grande estime, aussi bien au sein du régime, de l’opposition que de la mouvance islamiste.
Cependant, une petite tache verte persiste sur son CV: l’armée lui a-t-elle définitivement pardonné son compagnonnage avec le FIS dissous, en 1991? Par sa dernière sortie médiatique d’il y a quelques jours, il a mis un trait définitif à son ambition présidentielle. Elevé dans l’antre du FLN où il a fait toutes ses classes, l’ancien chef du gouvernement et ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, s’est réellement vu dans le costume présidentiel. Il a cru croiser son destin en surfant la vague des révoltes arabes qui ont toutes abouti à des gouvernements islamistes comme cela a été le cas en Tunisie avec Ennahda, en Egypte avec les Frères musulmans et en Libye.
L’Algérie étant toujours en convalescence d’une guerre d’une rare violence terroriste, il lui fallait donc un islamiste modéré. Belkhadem était l’homme indiqué, pensait-il. Copieusement servi par ces révoltes arabes, le secrétaire général du FLN ne voulait plus se nourrir de merles là où il y avait des grives: «Moi ou le chaos», faisait-il croire à son entourage, multipliant des sorties médiatiques, des débats sur des plateaux de chaînes de télévision. Il écumait les rédactions, distillant des confidences et révélations jusqu’à ne plus s’imposer un droit de réserve en sa qualité de conseiller spécial du président de la République.
Grisé, emporté par les flots, il commet l’impardonnable en assistant à une réunion de l’opposition sans l’aval de la Présidence. Il sera «décapité» en public un soir du mois d’août 2014. Le président Bouteflika a mis fin à toutes ses fonctions et à ses activités en relation avec les structures de l’Etat. Il a été écarté, à la même occasion, des premiers rôles au sein de son parti. Il a voulu faire de sa réapparition, il y a quelques semaines au siège du FLN, une offre de retour, mais en vain…il faut attendre le prochain train. Le printemps arabe a fait rêver bien des politiques, Bouguerra Soltani en est une autre victime. «Nous avons coché cette date de 2012 parce qu’elle coïncide avec le 50e anniversaire de l’indépendance du pays.
Et nous représentons justement cette génération et ses préoccupations futures», avait confié, le 29 août 2009, dans une interview accordée au quotidien arabophone Asharq el Awsat, le leader du Mouvement de la société pour la paix. Aux élections législatives de mai 2012, la mouvance islamiste en Algérie et le MSP avec, s’est fait ramasser à la cuillère. La partie est désormais pliée et le rêve tant caressé par Soltani s’est brisé contre le glacis de la société algérienne qui a dit non à l’islamisme. Suprême humiliation, Bouguerra Soltani sera dégagé de la présidence du MSP accrochant à son cou une médaille de la compromission avec le pouvoir. Ayant goûté aux délices du pouvoir et douceurs des salons, pour avoir été plusieurs fois ministre, l’ancien président du MSP multiplie les offres, tente de se replacer, mais sans succès…
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Par Mohamed BOUFATAH
De hauts responsables, des membres du gouvernement, des personnalités nationales étaient présents aux obsèques.
Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, décédé hier à 1h30 du matin à Alger, a été inhumé dans l’après-midi du même jour au cimetière de Ben Aknoun(Alger), en présence, de ses proches, amis, compagnons, de hauts responsables de l’Etat, des personnalités nationales et politiques, d’officiers supérieurs de l’Armée en retraite, ainsi que des anonymes. Les obsèques se sont déroulées en présence, notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb.
La quasi-totalité des membres de l’actuel gouvernement, à leur tête le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ont assisté aux funérailles. Etaient également présents, le conseiller à la Présidence et frère cadet du président de la République, Saïd Bouteflika, le secrétaire général de la Présidence, Hebba El-Okbi, le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, le président du FCE, Ali Haddad. Plusieurs anciens ministres, dont Khaled Nezzar, Noureddine Zerhouni, et l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal ont également assisté à l’enterrement. Des représentants de partis politiques et des chefs de partis, à l’image de Amar Ghoul ainsi que l’ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès ont accompagné le défunt à sa dernière demeure.
Mourad Medelci est mort à l’âge de 76 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles avant d’être désigné, en septembre 2013, par le président Bouteflika, à la tête du Conseil constitutionnel. Il a occupé le poste de ministre du Commerce (1988-1989) puis celui de conseiller auprès de la présidence de la République (2002-2005), ministre des finances (2005-2007), et ministre des Affaires étrangères (2007- 2013).
Licencié en sciences économiques de l’université d’Alger en 1966, le défunt a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes publics avant de devenir directeur général de la Snta. Il a, également, été vice-président de la Fondation Emir Abdelkader (1996), membre fondateur de l’Association pour les relations internationales (1997), président fondateur de l’Association pour la promotion de l’éco-efficacité et de la qualité en entreprise (1998) et membre du Panel des Eminentes personnalités africaines chargées de superviser le Mécanisme d’évaluation par les pairs (Maep) entre 2003 et 2005.
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Par Madjid BERKANE
La convention en question permettra aux deux pays de se livrer les personnes poursuivies et condamnées par les autorités compétentes des deux pays.
La ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, qui a clôt, hier, une visite de deux jours à Alger, n’a pas caché son enthousiasme pour ce qui concerne la justice algérienne. «Je suis impressionnée par la rapidité de la mise en place du processus de modernisation du secteur de la justice en Algérie», a noté la ministre, non sans souligner qu’en France le même processus est en cours. «J’en avais entendu parler et souhaité voir comment cela s’est fait, car nous sommes en France en train de construire ce type de modernisation qui est très complexe», a reconnu Mme Belloubet. Et d’ajouter: «Nous avons des difficultés en France à arriver à ce résultat en si peu de temps.» Au premier jour de la visite, le ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Louh et son homologue Mme Nicole Belloubet, ont signé à Alger la convention relative à l’extradition.
Selon Tayeb Louh, la convention d’extradition est d’une importance capitale pour les pays. «Elle permettra aux deux parties de se livrer réciproquement, conformément aux dispositions de forme et de fond contenues dans la convention, les personnes poursuivies ou condamnées par leurs autorités judiciaires compétentes, pour avoir commis des infractions donnant lieu à extradition», a-t-il indiqué. La convention d’extradition traite également, note Louh, les principes internationaux d’extradition notamment en ce qui concerne le refus d’extradition des nationaux des deux pays.
«La convention d’extradition qui complète le cadre conventionnel en matière juridique liant les deux pays, qui fut enclenchée par la signature de la convention judiciaire relative à l’entraide en matière pénale le 5 octobre 2016, entrée en vigueur le 1er mai 2018, vise essentiellement le développement des relations amicales existant entre l’Algérie et la France», a ajouté le ministre de la Justice.
«La signature de cette convention traduit par ailleurs la volonté des deux pays de faire face aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et la stabilité des sociétés et même sur l’évolution des démocraties dans le temps, ce qui nécessite une coopération judiciaire à même de garantir le respect des principes des droits de l’homme, la garantie des libertés fondamentales et le respect de la diversité des cultures et des civilisations», a enchaîné Tayeb Louh, relevant les bienfaits de la Réconciliation nationale adoptée par le président de la République.
Pour sa part, Mme Nicole Belloubet a souligné que la convention d’extradition signée entre les deux pays est un texte très important. «Elle scelle l’aboutissement de six ans de négociations. Elle prévoit des dispositions modernisées sur les demandes d’arrestation provisoire, les transits et la protection des données personnelles», notant que des négociations d’une autre convention d’entraide judiciaire en matière civile et commerciale se poursuivent.
«La convention d’extradition est aussi importante, car elle va renforcer la coopération entre les deux Etats devant faire désormais face à des défis communs: lutte contre le terrorisme, contre la criminalité organisée et contre les filières d’immigration illégale», a expliqué Mme Belloubet.
La coopération judicaire entre l’Algérie et la France est déjà forte, a fait remarquer la ministre. «En plus de l’échange de dialogue entre les magistrats, greffiers, juristes des deux pays, la coopération s’illustre aussi par une coopération plus large sur le plan régional», a-t-elle noté. Aussi, la visite de Nicole Belloubet se poursuit aujourd’hui. Elle doit en effet, se rendre au tribunal de Dar El Beida à l’est d’Alger afin de voir de près la mise en oeuvre de la modernisation de la justice adoptée en Algérie en 2015.
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Officiellement, la décision n’a pas encore été prise. Vendredi, Louisa Hanoune avait indiqué être opposée à une participation du PT à la prochaine présidentielle.
Mais le parti a décidé hier de retirer le formulaire de souscription et d’entamer la collecte de signatures, même s’il n’a pas encore décidé de sa participation ou non à l’élection. »Pour permettre au Comité central, l’instancehabilitée à décider, de trancher sur laquestion de la présidentielle à partir, exclusivement des considérant politiques, et en dehors de toute pression de quelque ordre que ce soit, le Bureau politique a pris la mesure conservatoire de réunir toutes les conditions juridiques et administratives pour ce faire.
Des représentants du Parti procéderont, aujourd’hui 28 janvier, au retrait du dossier de candidature auprès des services concernés au ministère de l’Intérieur », écrit le PT dans un communiqué. « Les militants seront appelés à entamer l’opération de collecte des parrainages, tout en poursuivant entre eux, dans les structures du parti, et avec les citoyens la discussion ouverte par la direction du Parti sur la position qu’elle jugera la plus appropriée à l’égard de la présidentielles », ajoute le PT. Aucune date n’a été fixée pour la réunion du Comité central du parti. « Nous ne sommes pas pressés », a précisé Ramdane Taazibt dans une déclaration. « Le retrait des formulaires ne veut absolument pas dire que nous allons participer à la présidentielle », a-t-il ajouté.
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Par Saïd BOUCETTA
Il est considéré comme un sérieux challenger, susceptible de créer la surprise dans le cas où le président de la République choisit de ne pas se porter candidat.
Ali Benflis a évoqué la prochaine élection présidentielle en termes assez «crus», insistant sur «l’opacité et du brouillard du champ politique». L’ancien chef du gouvernement et deux fois candidat malheureux à la présidentielle, a fait cette déclaration à l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, qu’il a reçu dans ses locaux. En effet, dans un communiqué rendu public par Talaïe El Hourryet, à l’issue de l’entretien, on apprend qu’ «au cours de la discussion et à la demande de l’ambassadeur, M. Ali Benflis a présenté son évaluation de la situation dans notre pays alors que le corps électoral a été convoqué pour l’élection présidentielle pour le 18 Avril 2019.
Il, a, notamment, relevé le brouillard et l’opacité du champ politique national à la veille de cette élection». Une position déjà exprimée par l’instance dirigeante du parti, lors de sa dernière réunion. Mettant en exergue «la gravité de la situation actuelle», Benflis a estimé que le pouvoir politique devrait «saisir l’opportunité historique qu’offre cette échéance électorale pour donner la parole au peuple souverain». Dans son communiqué, Talaïe El Hourryet évoque dans la foulée, le souhait de voir le peuple s’exprimer librement, «dans la transparence, et placer le pays dans une trajectoire de sortie de la crise sans précédent qui affecte notre pays».
Il a rappelé «sa proposition de sortie de crise à travers une démarche responsable, pacifique, consensuelle, graduelle, par le biais d’un dialogue inclusif. Il a considéré que les Algériens avaient besoin de se retrouver autour d’un projet rassembleur salvateur pour redresser la situation du pays et relancer le processus de développement économique et social».
En outre, M. Benflis a souligné «les efforts diplomatiques déployés par notre pays pour la solution pacifique des conflits dans la région et ceux de notre Armée nationale populaire pour sécuriser nos frontières». Cette entrevue fait suite à une série d’entretiens qu’a eus le président de Talaïe El Hourryet avec les représentants diplomatiques de pays occidentaux, à leurs demandes.
Crédité d’un poids politique plus important que le reste des candidats de l’opposition, Ali Benflis est considéré comme un sérieux challenger, susceptible de créer la surprise, dans le cas où le président de la République choisit de ne pas se porter candidat. C’est en tout cas, l’analyse que font les chancelleries étrangères en poste à Alger, compte tenu des résultats de la présidentielle de 2014.
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Par Saïd BOUCETTA
Cette manière de faire suppose qu’au sein du PT, la décision n’est pas définitivement prise pour une participation ou pas à la présidentielle.
Contre toute attente et au moment où l’on pensait que le Parti des travailleurs était sur la voie du boycott de l’élection présidentielle, décision a été prise, hier, de retirer le formulaire de souscription auprès du ministère de l’Intérieur. Officiellement donc, le PT a entamé la collecte des parrainages, avant que les instances dirigeantes n’aient opté pour la participation au scrutin. Une attitude plutôt incompréhensible pour une formation politique qui a habitué l’opinion nationale à une transparence dans sa conduite sur le terrain politique.
Ce «tournant» dans la position du parti est expliqué dans un communiqué rendu public le même jour. «Pour permettre au comité central, l’instance habilitée à décider, de trancher sur la question de la présidentielle à partir, exclusivement des considérants politiques, et en dehors de toute pression de quelque ordre que ce soit, le bureau politique a pris la mesure conservatoire de réunir toutes les conditions juridiques et administratives pour ce faire.» On aura compris à travers cette démarche l’indépendance des structures dirigeantes du parti par rapport à la secrétaire générale qui avait, vendredi dernier, affiché son scepticisme «personnel» vis-à-vis du prochain rendez-vous électoral.
Cette manière de faire suppose qu’au sein du PT, la décision n’est pas définitivement prise pour une participation ou pas à la présidentielle. En tout cas, c’est ce que l’opinion nationale est invitée à croire. De fait, le propos de Louisa Hanoune qui a publiquement annoncé sa position, sans se référer à ses camarades du BP, amène à se poser des questions sur la cohésion au sein du parti. Cela étant, «des représentants du Parti» ont procédé hier, «au retrait du dossier de candidature auprès des services concernés au ministère de l’Intérieur», souligne le PT dans son communiqué.
De fait, «les militants seront appelés à entamer l’opération de collecte des parrainages», sans connaître la position de leur parti et encore moins son candidat, suite à l’attitude sceptique de sa secrétaire générale, informe le communiqué, non sans rappeler aux militants de poursuivre «entre eux, dans les structures du parti, et avec les citoyens, la discussion ouverte par la direction du Parti sur la position qu’elle jugera la plus appropriée à l’égard de la présidentielle», lit-on dans le communiqué. Dans toute l’histoire politique du PT, c’est bien la première fois que le parti compte participer, sans l’être vraiment et surtout, sans présenter aux Algériens son candidat.
Quant à la réunion du comité central du parti, censé trancher la question, aucune date n’a été communiquée. «Nous ne sommes pas pressés», a précisé Ramdane Taâzibt dans une déclaration. «Le retrait des formulaires ne veut absolument pas dire que nous allons participer à la présidentielle», a-t-il ajouté.
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Par Madjid BERKANE
Le gouvernement a prévu toute une stratégie pour venir à bout du phénomène des accidents de la route.
L’installation de la Délégation nationale de la prévention routière est imminente. «Elle aura lieu dans les toutes prochaines semaines. Le décret portant sa création est finalisé», a affirmé, hier, le ministre de l’Intérieur Nouredine Bedoui, en marge de l’inauguration de la seconde édition du Salon international sur la sécurité et la prévention routière au Palais des expositions (Safex) à Alger.
«Le gouvernement tient à la mise en place de cette institution, car les questions de la sécurité et de la prévention routière sont des priorités. Le gouvernement a prévu toute une stratégie pour venir à bout du phénomène des accidents de la route», a jouté le ministre.
«Le phénomène des accidents de la route doit être maîtrisé. Il est vrai que ce n’est pas facile, mais il est tout à fait réalisable. La réduction du taux des accidents de la route de 8% en 2018 est déjà un bon signe. Ce taux doit être réduit au moins de 30%, dans un premier temps», a-t-il noté. «L’objectif de la réduction des accidents de la route ne sera pas toutefois atteint, nuance Bedoui, si les autres parties ne mettent pas la main à la pâte».
«Les autres parties sont la société civile et les concessionnaires. Ces derniers doivent participer de façon efficace aux campagnes de sensibilisation, à l’endroit des conducteurs.
La mission de la sensibilisation ne doit pas être celle des services de sécurité ou de la Gendarmerie nationale», a-t-il souligné. Les réseaux sociaux présentent, concernant la sensibilisation routière, selon le ministre de l’Intérieur, de grands atouts. Ils permettent en effet, explique-t-il, de viser un large public. «La sensibilisation, à travers les réseaux sociaux ne doit pas l’être de façon anarchique. Elle doit s’appuyer sur des critères scientifiques susceptibles de la rendre d’abord intéressante et compréhensible», a-t-il soutenu. Pour rappel, Nouredine Bedoui s’est entretenu avec l’ensemble des exposants. Il a insisté auprès de ces derniers pour qu’ils redoublent d’efforts et ne pas cesser d’innover.
La deuxième édition du Salon international de la sécurité et de la prévention routière se déroule en marge du Salon international des transports, de la logistique et de la mobilité. Le salon regroupe quelque 40 exposants sur près de 1500 m2. Le Salon s’attend à recevoir 3 000 visiteurs. Il aspire à atteindre trois objectifs, à savoir le regroupement les acteurs de la prévention et de la sécurité routière, sensibilisation des opérateurs et les usagers de la route et l’inversion des accidents. Le Salon est organisé par le Centre national de la prévention et de la sécurité routière.
25 000 permis à points délivrés
Interrogé sur la délivrance du permis à points entré officiellement en vigueur depuis le mois de mars 2018, Nouredine Bedoui a fait savoir que pas moins de 25 000 permis ont déjà été délivrés. Les permis en question ont été remis particulièrement aux nouveaux titulaires de permis de conduire. «La catégorie des jeunes constitue la grande partie parmi ces personnes», a précisé Bedoui. La délivrance de ces permis va se poursuivre normalement en 2019. «L’Etat a acquis tout le matériel nécessaire pour la confection et la mise en service des permis», a-t-il indiqué.
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Par Arezki SLIMANI
Le lieutenant-colonel Réda Ababssia, chef du groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Béjaïa, a présenté, hier, le bilan d’activités pour l’année 2018 au cours duquel il a abordé dans le détail les activités juridiques, la sécurité routière et l’exploitation du numéro vert.
S’agissant de la criminalité, la gendarmerie à Béjaïa a enregistré une baisse en raison d’une occupation correcte du terrain et l’orientation de l’activité des unités dans les régions isolées et non sécurisées en s’appuyant sur la carte de la criminalité. Si le nombre d’affaires enregistrées est nettement en baisse il n’en demeure pas moins que le nombre de personnes impliquées et la qualité saisie, notamment en matière de kif traité, sont en hausse. Plus de 94 kg et des quantités importantes de psychotropes ont été saisis à la faveur d’un plan soigneusement étudié ayant permis le démantèlement de nombreux réseaux d’écoulement de commercialisation.
Grâce aux efforts fournis dans le redéploiement des services de la gendarmerie, 123 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt. Sept autres sont en fuite et 1621 individus ont été contrôlés puis relâchés. En matière de drogue, la Gendarmerie nationale de Béjaïa a enregistré 39 affaires. Sur le volet de la couverture sécuritaire de la wilaya de Béjaïa, le groupement de la Gendarmerie nationale a indiqué que le terrorisme routier sévit encore et toujours. Ce corps de sécurité a enregistré 216 interventions supplémentaires par rapport à l’année dernière. Cette hausse sensible est due «essentiellement au redéploiement quasi quotidien de la gendarmerie motorisée dans la majorité des axes routiers connus pour leur dangerosité. 294 accidents ont été recensés, soit huit cas de plus que l’année précédente.
Le nombre d’accidents mortels est en baisse de l’ordre de 37,31%. Les routes de Béjaïa restent cependant incapables de supporter le flux de véhicules, note-t-on, soulignant que les mois de juin, juillet et août sont les plus meurtriers tout comme les Routes nationales 09, 75 et 26. Concernant les causes de ces accidents on trouve le facteur humain en tête du classement avec plus de 95% sur l’ensemble des cas. Dans le même sillage, les services de la Gendarmerie nationale ont noté 36 132 retraits de permis de conduire. Il est également souligné l’apport considérable du numéro vert (1055) mis à la disposition des citoyens dans le règlement de plusieurs situations.
A ce sujet, les unités de sécurité routière ont effectué 725 interventions en donnant suite à des appels durant l’année 2018, soit une moyenne de deux interventions par jour. «Le moindre appel reçu est pris au sérieux et notre intervention est immédiate pour apporter aide et assistance aux citoyens» indique le lieutenant-colonel. Par ailleurs, sept terroristes ont été arrêtés par les services de la gendarmerie de Béjaïa dans les localités de Chellata et Toudja. Le corps de la Gendarmerie nationale assure une couverture sécuritaire de l’ordre de 53, 84% du territoire de la wilaya avec 28 unités.
Quatre nouvelles unités sont en construction au niveau des communes d’Aokas, Tazmalt, Draâ El Gaïd et Taskériout. Il est prévu de lancer incessamment deux autres unités à Bouhamaza et Tizi n’berber. Le lieutenant-colonel prévoit la réouverture des brigades de Seddouk, Chemini, Ighrem et Ighil Ali fermées durant les événements du printemps noir.
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L’émissaire de l’ONU au Yémen a déclaré que la mise en oeuvre de l’accord de trêve dans la ville portuaire de Hodeïda (ouest) et d’un autre accord sur un vaste échange de prisonniers avait été repoussée en raison de difficultés sur le terrain.
Ces accords avaient été conclus en décembre en Suède lors de pourparlers organisés par l’ONU entre le gouvernement yéménite soutenu par l’Arabie saoudite et les rebelles Houthis appuyés par l’Iran. «La dynamique (des pourparlers en Suède) est toujours là, même si les délais de mise en oeuvre ont été prolongés, tant à Hodeïda qu’en ce qui concerne l’accord d’échange de prisonniers», a déclaré Martin Griffiths dans une interview publiée lundi par le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, qui a coïncidé avec son retour dans la capitale yéménite Sanaa. Il a expliqué ce changement par le fait que «les échéances (fixées pour l’application de ces accords) étaient ambitieuses» et que la situation était «complexe sur le terrain». M. Griffiths a confirmé par ailleurs que le général néerlandais à la retraite Patrick Cammaert, qui dirige une équipe d’observateurs chargés de superviser la trêve à Hodeïda, allait être remplacé.
«Le plan du général Cammaert était de rester assez peu de temps au Yémen pour préparer le terrain à l’établissement de la mission de Hodeïda», a-t-il dit, ajoutant: «Toutes les spéculations sur les autres raisons du départ ne sont pas exactes». Le remplacement de Patrick Cammaert, qui est contesté par les Houthis, avait été évoqué la semaine dernière par des sources diplomatiques au siège de l’ONU à New York.
M. Griffiths a conditionné la tenue de nouveaux pourparlers de paix à des progrès dans l’application des accords de Suède, après avoir évoqué récemment la possibilité de les tenir en février. «Nous sommes tous d’accord sur le fait que nous devons voir des progrès dans la mise en oeuvre de ce qui a été convenu en Suède avant de convoquer la prochaine série de consultations», a-t-il affirmé.
Hodeïda a été pendant des mois la principale ligne de front de la guerre au Yémen. Les forces progouvernementales ont lancé une offensive en juin en direction de la ville portuaire de la mer Rouge par laquelle transite l’essentiel de l’aide alimentaire et des importations alimentaires du pays. L’accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 18 décembre dans la ville, mais des combats sporadiques s’y poursuivent. Un redéploiement des forces rivales programmé pour le 7 janvier n’a pas eu lieu et un échange de prisonniers ne s’est pas matérialisé.
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La Syrie, suspendue par la Ligue arabe fin 2011, fait aujourd’hui débat, et ce au moment où Damas a repris sa place après avoir vaincu les groupes terroristes et réinstauré l’autorité de l’état sur son territoire.
Le retour de la Syrie au sein de Ligue arabe semble se préciser davantage après l’appel du secrétaire général de l’organisation panarabe, Ahmed Aboul Gheit, à mettre fin aux ingérences internationales et régionales dans la crise syrienne, alors qu’un tel retour reste tributaire d’un consensus parmi les états membres dont certains affichent encore une réticence. à l’issue d’un entretien, dimanche au Caire, avec le nouvel émissaire des Nations unies en Syrie, Geir Pedersen, nommé à ce poste le 31 octobre dernier, le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé à mettre fin aux ingérences internationales et régionales dans les affaires syriennes, mettant en garde contre leurs conséquences négatives sur la résolution de la crise ayant frappé la Syrie depuis 2011.
Selon Aboul Gheit, ces ingérences n’ont fait que prolonger la durée de la crise, soulignant à cet égard l’importance de poursuivre l’action en faveur de la lutte contre le danger du terrorisme dans ce pays en vue de le réduire d’une façon définitive. Il a également jugé nécessaire de parvenir à une solution pacifique qui répond aux aspirations du peuple syrien, garantit au pays son intégrité régionale et qui permet de gérer d’une façon intégrée le drame humanitaire dont pâtissent des millions de Syriens pendant les huit dernières années.
Pour sa part, M. Pedersen, qui a effectué, la semaine dernière, sa première visite à Damas, a présenté les principaux résultats des premiers contacts, effectués avec les différentes parties concernées par cette crise depuis sa nomination, faisant part de sa volonté de poursuivre le dialogue avec la Ligue arabe afin de s’informer sur sa vision et les développements de la position du monde arabe à l’égard de cette crise.
En parallèle, le président de l’Assemblé nationale jordanienne, Atef al-Tarawneh, dont le pays est favorable à la normalisation des relations avec Damas, a annoncé avoir convié son homologue syrien à une réunion interparlementaire arabe en mars à Amman.» Ce n’est dans l’intérêt d’aucune partie de voir une Syrie fragmentée, déchirée, et où se déplacent en liberté des terroristes et des forces d’intervention extérieures», a déclaré M. Tarawneh, estimant que «tant que la Syrie est considérée comme profondément arabe et que nous prenons en compte la stabilité, les intérêts et l’unité de son peuple, elle doit être présente».
La Syrie, suspendue par la Ligue arabe fin 2011, fait aujourd’hui débat, et ce au moment où Damas a repris sa place après avoir vaincu les groupes terroristes et réinstauré l’autorité de l’état sur son territoire.
Un consensus sur son retour au sein de l’organisation panarabe semble se préciser davantage, soulignent les observateurs. A l’instar des émirats arabes unis, qui ont rouvert en décembre leur ambassade à Damas, l’Irak, le Liban et la Tunisie ont appelé à un retour du gouvernement syrien à la Ligue arabe. Pour Beyrouth, qui a abrité le Sommet économique arabe, la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie était «une soumission aux ordres de l’Occident», appelant à «sa réintégration sans autorisation».
«La Syrie doit être parmi nous, sans attendre une quelconque autorisation pour son retour. Et ce, afin de ne pas nous couvrir d’une honte historique en l’ayant suspendue sur un ordre étranger et en la réintégrant sur autorisation étrangère», a souligné le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil.
L’Irak par la voix de son chef de la diplomatie, Mohamed Ali al-Hakim, s’est aussi exprimé en faveur du retour de la Syrie dans les rangs de la Ligue arabe, mettant en exergue l’importance de la victoire sur le terrorisme en Syrie.»
L’Irak soutient l’unité syrienne et son retour à son état naturel dans le monde et dans la région et son rétablissement au sein de la Ligue arabe», a-t-il déclaré.
De son côté, la Tunisie qui accueillera en mars le Sommet annuel de l’organisation panarabe, a estimé que la «place naturelle de la Syrie est dans le giron arabe», soulignant le poids et l’importance de ce pays, appelant les dirigeants des pays arabes lors de leur prochaine réunion, à décider de la manière de réintégrer la Syrie.
Par ailleurs, l’Arabie saoudite, semble encore réticente à une normalisation avec la Syrie et à sa réintégration au sein de l’organisation panarabe.
Toutefois, Damas a indiqué qu’elle n’allait pas solliciter son retour.
Le chef de la Ligue arabe a, pour sa part, fait allusion à un manque de «consensus» parmi les pays membres sur cette question.
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Khaled Boumediene
L’histoire de l’agglomération d’Aïn Tekbalet de la commune de Bensekrane est intimement liée à la grande figure du soufisme, Sidi Boumediene El Ghout (né en 1126 à Cantiallana dans la région de Séville en Andalousie), qui est décédé en 1198 dans cette contrée située à huit kilomètres de la ville de Bensekrane, puis enterré sur les hauteurs d’El-Eubbad (Tlemcen) dont la mosquée datant du XIVe siècle porte son nom. Il est à rappeler qu’à environ cinq kilomètres d’Aïn Tekbalet se trouve la carrière de marbre, datant de l’époque coloniale, qui a attiré après l’indépendance, de nombreuses familles à cause des opportunités d’emploi offertes à l’époque par ce matériau translucide, très prisé pour les revêtements muraux et de sol. Ainsi, ces familles habitèrent à R’kham, qui renferme un trésor composé d’une très grande variété de roches riches en cristaux de calcite (principal composant des vrais marbres) et à Aïn Takbalet, une localité très agricole. Maniant l’art et la volonté, ces hommes apprirent par cœur les techniques d’extraction, de transport, de sciage et de travail de cette matière fragile et précieuse.Cependant, Aïn Tekbalet a, depuis, connu un développement urbain considérable, qui se heurte aujourd’hui aux terres agricoles très fertiles qui l’assiègent de toute part et bloquent l’extension de cette agglomération de plus de 8.000 habitants (à titre d’exemple, la commune de Zenata compte 4.000 habitants). Oubliée dans un recoin de l’oued de l’Isser, cette contrée se désagrège aussi lentement qu’inexorablement ces dernières années, victime de ces contraintes physiques, mais aussi de la marginalisation et des atermoiements des autorités locales et de certains élus.
Outre les structures de culture et les équipements sportifs et la précarité de l’emploi faisant défaut auxquels sont confrontés les nombreux jeunes, les habitants d’Aïn Tekbalet souffrent du manque de logements sociaux et ruraux, de réseaux d’assainissement, d’éclairage public, de transport pour leurs enfants scolarisés et d’autres problèmes ayant trait à leur cadre de vie. A chaque fois, ces habitants se regroupent et ferment avec des troncs d’arbres, des pneus et de grosses pierres la RN 2 très fréquentée, qui relie Bensekrane à Aïn Kihal, pour exprimer leur mécontentement. Depuis samedi vers 23 heures, plusieurs dizaines d’habitants (notamment des jeunes) s’y sont ainsi rassemblés. Ils ont installé deux tentes et exigé au chef de la daïra la présence du wali en personne pour lui exposer leurs préoccupations et trouver des solutions toujours repoussées, selon eux, à leurs problèmes. «Certains élus nous ont promis monts et merveilles lors des campagnes électorales précédentes, on ne les voit aujourd’hui que sur Facebook en train de faire de la propagande et de se réunir dans des beaux salons ! Hormis le président de l’APC de Bensekrane, aucun autre élu, ni de l’APC ni de l’APW, n’est venu s’enquérir de notre situation difficile à vivre depuis longtemps ! Nous ne discuterons avec personne, nous voulons le wali ! Nous aussi, nous sommes des Algériens ! Est-ce normal de n’octroyer que 20 logements ruraux à plus de 8.000 habitants ? », déclarent ces habitants en colère.The post Tlemcen: La colère des habitants d’Aïn Tekbalet appeared first on .
Mahi Ahmed
L’état des lieux de l’EPSP (Etablissement public de santé de proximité) de Yellel a incité la direction de l’établissement sanitaire à procéder à une vaste opération d’aménagement dont le montant nécessaire est de l’ordre de 500 millions de centimes et dont l’étude a été confiée à un bureau d’études spécialisé dans les structures sanitaires. Le directeur M. Belhamri a indiqué que la dégradation qui a touché certains services de la structure a nécessité des travaux de rénovation. «En outre, la nécessité de réorganiser certains circuits de l’EPSP nous a poussés à cette réflexion. Ainsi, il a été procédé au déplacement de la salle d’observation qui était incommode et qui a subi une extension dans le but de prendre en charge sérieusement les malades. De même que le circuit des urgences dont l’organisation faisait défaut a été aménagé de façon que les prestations soient améliorées significativement». Le chef de l’établissement a précisé aussi que certaines conduites défaillantes du réseau d’assainissement laissant dégager des odeurs nauséabondes à l’intérieur de la structure ont été rénovées. L’établissement a été renforcé par un troisième bureau pour les consultations urgentes, une 2ème chambre de garde et d’un bureau des consultations pneumo-phtisiologiques et de pédiatrie. La direction projette, d’autre part, la construction d’une salle d’attente pour désengorger les urgences et les guichets des entrées en plus de l’informatisation du système des consultations médicales. Le réseau d’AEP, l’éclairage de la structure et la pose des caméras de surveillance sont les autres préoccupations à satisfaire prochainement lorsque les finances nécessaires seront disponibles.The post Relizane: Aménagement annoncé à l’EPSP de Yellel appeared first on .